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Ce que vous n’avez pas lu dans la DADVSI

La loi n° 2006-961 du 1er août 2006 relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) a été publiée le 3 août dernier au Journal officiel. De nombreux commentaires, analyses et surtout critiques ont pu être entendus depuis la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2006 et la censure de quelques dispositions centrales.

Je m’arrêterai ce matin uniquement sur quelques dispositions, jamais discutées (publiquement) ni vraiment débattues mais qui sont sinon intéressantes, au mieux originales.

La première disposition est l’article 25 de la loi qui crée un article L. 335-12 au sein du Code de la propriété intellectuelle (article inséré après l’article L.335-10 ayant pour conséquence de repousser l’article L. 335-11 après l’article L. 335-12. Qui a prononcé le mot intelligibilité ?) :

Le titulaire d’un accès à des services de communication au public en ligne doit veiller à ce que cet accès ne soit pas utilisé à des fins de reproduction ou de représentation d’œuvres de l’esprit sans l’autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II, lorsqu’elle est requise, en mettant en oeuvre les moyens de sécurisation qui lui sont proposés par le fournisseur de cet accès en application du premier alinéa du I de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.


Cette disposition est intéressante. Elle tend à imposer à tout internaute l’obligation de veiller à la bonne utilisation de son accès à l’internet. Mais, ici ne sont pas visées les seuls échanges de fichiers, mais bien toute reproduction ou représentation d’œuvres de l’esprit sans autorisation. Cela risque d’impacter très clairement l’usage de l’Internet en cas d’application stricte de cette disposition.

Ainsi, (et une fois la question de l’origine licite de l’œuvre copiée réglée), un internaute devra-t-il vérifier auprès de tout site Internet que le contenu qu’il est en train de consulter est bien diffusé de manière respectueuse des ayants droits. Les blogs qui reproduisent des dépêches AFP ou des articles du Monde seront-ils bloqués par les "outils de filtrage" proposés par les fournisseurs d’accès ?

En pratique, cette disposition semble plus destinée à donner une base légale forte aux ayants droits afin d’obtenir des juges et des fournisseurs d’accès à l’Internet la suspension de l’abonnement d’un client "téléchargeur" et la diffusion par les fournisseurs d’accès de logiciels de filtrage des réseaux P2P. Mais au final, sa formulation reste très large.

Dans le même ordre d’idée, l’article 28 de la loi DADVSI impose une obligation originale aux fournisseurs d’accès à l’internet. Il est ainsi créé après l’article L. 335-10 du CPI (et avant l’article L. 335-12 ?) un nouvel article L. 336-2 :

Les personnes dont l’activité est d’offrir un accès à des services de communication au public en ligne adressent, à leurs frais, aux utilisateurs de cet accès des messages de sensibilisation aux dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicite pour la création artistique. Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités de diffusion de ces messages.


La loi impose donc aux fournisseurs d’accès à l’Internet d’adresser des courriers électroniques à leurs utilisateurs les sensibilisant aux dangers du téléchargement illicite (Télécharger tue). Ces messages devront sans doute être bien formulés afin de ne pas décourager l’Internet de tout téléchargement (notamment auprès des plates-formes payantes). Quoique, tout dépend de la définition que l’on donne de la notion d’illicite : une plate-forme payante qui ne s’acquitte pas des redevances dues à la SACEM, ne permet-elle pas le téléchargement illicite ?

Autre article très intéressant : l’article 52 (le dernier). Il précise qu’un rapport sera présenté au Parlement dans les 18 mois. Mais surtout, cet article indique que :

Ce rapport comporte un chapitre spécifique sur les conditions de mise en place d’une plate-forme publique de téléchargement permettant à tout créateur vivant, qui se trouve absent de l’offre commerciale en ligne, de mettre ses oeuvres ou ses interprétations à la disposition du public et d’en obtenir une juste rémunération.


A partir de ce moment là, la question du commerce électronique est de retour. Cet article laisse la sensation que les parlementaires ont demandé la création d’une plate-forme "publique" (c’est à dire réalisée par le secteur public) de téléchargement payant (puisqu’il est indiqué que l’auteur doit en obtenir une juste rémunération). Ainsi, l’Etat devrait se lancer sur le marché concurrentiel de la commercialisation d’œuvres numériques. Ce point est très intéressant car il se situerait alors à la frontière entre le droit public et le droit du commerce électronique.

Au final, cette loi DADVSI est remplie de dispositions que les juristes - et les non-juristes - découvriront au fur et à mesure. Elle fait planer de nombreuses craintes notamment vis-à-vis des libertés individuelles.

Seulement, et pour certaines dispositions, j’aimerais dire "N’ayez pas peur". Il semble, en effet, qu’un point ait été oublié dans le cadre de cette loi. Un certain nombre de dispositions visent spécifiquement les services de la société de l’information (les deux premiers articles cités en sont un parfait exemple, mais il y a également le fameux amendement "Vivendi" sur les logiciels d’échanges de fichiers). Or, depuis 1998, une directive impose que les normes visant spécifiquement les services de la société de l’information soient notifiées au préalable aux services de la Commission européenne (voir à ce titre B. Tabaka, "La notification des textes encadrant la société de l’information et le casse-tête du droit parlementaire français", Legipresse n° 215, octobre 2004 - disponible sur le site de Legipresse pour 7 € pièce). Quelle sanction à défaut du respect de cette formalité ? L’inopposabilité du texte incriminé aux citoyens !

Donc, finalement... pour certaines dispositions, on est face à une potentielle inapplicabilité. Ca pourrait donner des arguments supplémentaires pour tous se retrouver devant le Parlement pour un nouveau round.


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74 réactions à cet article    


  • (---.---.1.12) 4 août 2006 11:32

    Intéressant !...

    Tu as peut-être levé un lièvre sur ce coup là...


    • (---.---.239.53) 9 août 2006 08:08

      Je rapporte ici ce que pense Maître Eolas de votre article :

      "Quand je vois un auteur d’Agoravox publier un article pointant vers un lien payant de 7 euros à son profit sans souligner qu’il en est l’auteur, alléchant le chaland en insinuant que DADVSI serait inapplicable mais sans expliquer pourquoi (sauf à payer les 7 euros), j’avoue que l’éthique du site me laisse parfois pantois...

      Eolas"

      (http://maitre.eolas.free.fr/) commentaire 33 de la note http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/08/07/411-la-loi-dadvsi-commentee


    • Benoit Tabaka (---.---.27.114) 9 août 2006 08:44

      Pour répondre à maître Eolas, suite à la référence au papier que j’ai écrit sur mon blog puis repris automatiquement par Agoravox (sans que je puisse le modifier - la référence aux 7€ est un clin d’oeil au thème de mon blog, le commerce électronique) concernant la question de la notification du texte de la DAVSI.
      - si je pointe vers un lien à 7 euros (sur lequel, je ne touche aucun kopeck ni centime d’euros), c’est tout bonnement parce que c’est le seul endroit (avec les facs de droit) où le papier écrit est dispo.
      - sur l’absence d’explication du pourquoi : ce billet est repris par Agoravox de mon blog sur lequel j’ai souvent fait référence à cette procédure de notification des normes techniques visant spécifiquement les services de la société de l’information, d’où la brieveté du propos dès lors que je ne m’attendais pas à ce que celui-ci soit repris in extenso dans Agoravox.

      Sur le fond, et pour résumer les éléments. Depuis 1998, une directive communautaire impose de notifier aux services de la Commission tout projet d’acte législatif ou réglementaire visant spécifiquement les services de la société de l’information. L’objectif de cette procédure est de permettre d’avoir une information de tous les autres Etats membres et parties intéressées sur ce que chaque Etat est en train de préparer.

      La seule exception qui existe c’est dès lors que les dispositions sont une transposition fidèle d’une directive communautaire : dans un tel cas, la notification n’a pas à avoir lieu.

      Concernant les dernières lois françaises, seule la LCEN a été notifiée (après une première lecture par l’AN) aux services de la commission (l’article que j’ai pondu à l’époque dans Légipresse revenait là dessus). Le projet DADVSI n’a jamais fait l’objet d’une telle faculté.

      Qu’est ce que cela implique ? Dès lors qu’un texte (ou un élément de ce texte) aurait dû faire l’objet d’une notification aux services de la Commission et n’a pas fait l’objet de cette formalité, la CJCE estime de manière classique (jurisprudence CIA) que le texte qui aurait dû être notifié devient inopposable.

      En pratique, en cas de contentieux autour de l’application d’une nouvelle de ces dispositions, le fait que tel article n’a pas été notifié alors qu’il 1/ vise spécifiquement les services de la société de l’information et 2/ qu’il n’est pas une transposition litterale de la directive, pourrait aboutir à ce que le juge écarte son application.

      Voilà en résumé.


    • (---.---.31.225) 14 août 2006 17:06

      Monsieur l’auteur,

      Pouvez vous nous dire combien de personne ont payé les sept euros et télécharger votre article à ce jour s’il vous plait ? Cordialement


    • Benoit Tabaka (---.---.27.114) 14 août 2006 17:10

      Aucune idée. Il faut demander pour cela à l’éditeur du site en question !


    • Philart (---.---.140.224) 4 août 2006 12:05

      Rien d’intéressant. Le débat est fini et il n’a jamais eu lieu. Perte de temps inutile. Rien de changé. Tout continu.

      En clair, vous êtes responsables des irresponsables qui pensent nous gouverner. Décharge publique, c’est son nom.

      Pendant ce temps, le téléchargement s’amplifie ! Eh oui c’est les Vacances ! pour longtemps...

      Pauvre France. Triste France.


      • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 12:31

        DAVSI a tuer beaucoup de liberter y compris celle d’expression sur le net ...

        Loi liberticide... Je peux meme plus envoyer mes source au copain ... je ne peux plus travailler sur les dev des systems open source...

        tien au fait il va faloir que la france desactive les system d’email car eux aussi sont illegaux ( ba oui on peux envoyer du MP3 par mail :)


      • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 12:47

        oulaaaa mais vous sortez d’ou vous telephones et poste pour envoyer du code source vous savez combien de page fait un code source ???? plusieur millier ...

        a = 1 otctet

        un code source qui vais 28 mega octet correspond a 29 360 128 lettres et apres vous voulez demander a quelqu’un de recopier cela ???

        et puis envoyer un CD par la poste .... tssss et on a penser a la polution que cela va generer ???? les CD RW on un vie limiter et j’utilise pas de CD-R.

        Ha siiii je vais echanger mes MP 3 ... par CD


      • minijack minijack 4 août 2006 13:01

        Pour nous « consoler », cher Demian ? Mais qui consolera jamais des résistants hormis la Victoire ?

        Nous sommes face à un coup de force industrialo-mediatique visant à étendre son hégémonie sur le Net, et qui a utilisé à cet effet un prétexte : celui de défendre le Droit d’Auteur et la Création Culturelle.

        Chacun se rend bien compte aujourd’hui que c’est un pur mensonge, et qu’au lieu de favoriser la création, DADVSI va produire l’effet contraire : l’emprisonner dans un carcan.

        Mais c’est bien mal calculer la puissance de d’Art (dont vous devriez être pourtant des plus conscients) et de la Liberté.

        La Création artistique est une effervescence bouillonnante. Elle soulève tous les couvercles. On n’enferme pas la Culture. On n’enferre pas la Liberté.

        Je prends les paris dès maintenant : D’ici un an — et quel que soit le résultat des élections —, DADVSI sera révisée (voire abrogée si la Gauche passe) parce qu’elle n’empêchera pas les copieurs de copier (ils le feront simplement de manière clandestine dans des réseaux underground sans IP), mais surtout parce que le boycott généralisé de tout ce qui comportera des DRMs va tant faire baisser les actions en Bourse de tous ces marchands de soupe qu’il leur faudra bien, sous la pression de leurs propres actionnaires, revenir au bon sens commun : On ne se bat pas contre ses clients ! On les satisfait ou on les perd !

        .


      • (---.---.59.170) 4 août 2006 14:03

        « DAVSI a tuer beaucoup de liberter y compris celle d’expression sur le net ... »

        Pirater n’a jamais été autorisé, donc ce n’est pas une perte de liberté. Quant à la libre expression elle n’existe pas en France.


      • (---.---.59.170) 4 août 2006 14:04

        Maintenant que nous avons une bonne Loi, il faut qu’elle serve de base au futur réglement européen pour que nous puissions harmoniser notre lutte contre les voleurs dans toute l’Europe, avant de passer par l’OMC.


      • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 14:12

        je me disais bien que c’etait aldophos qui donnais ses vue ....

        IP => par Adolphos (IP:xxx.x7.59.170) par Adolphos (IP:xxx.x7.59.170) le 28 juillet 2006 à 12H42 http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11936#commentaires

        ne pas pretter attention a ce gars ces idee ne sente pas bon...


      • Sran (---.---.145.37) 4 août 2006 14:13

        Adolphos ! Toujours aussi élégant dans tes post !

        On va enfermer tous ces pauvres qui osent avoir les mêmes avantages que les riches !

        Un pauvre n’as qu’a payer et toujours payer ! C’est vrai quoi de l’argent il en ont on peut leur prendre !

        Crétin !


      • Patator (---.---.232.211) 4 août 2006 15:36

        A Démian West : Si vous êtes si certain d’être dans le bon droit et moralement tellement crédible, pourquoi ne pas rédiger sur Agoravox un article exposant avec minutie vos arguments en faveur de cette loie ?

        Avec le vote unique et les commentaire on saura ENFIN ce que valent vos opinions face à la majorité des Français connectés donc concernés...

        A moins que vos connaissiez d’avance les réponses : pas crédible et totalitaire...

        Allez, SVP faite le smiley


      • Sran (---.---.145.37) 4 août 2006 15:54

        C’est vrai je vous demande aussi un article Mr. West !


      • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 16:22

        pavanage Mr West

        Avez vous un lien ?


      • Dje (---.---.34.100) 4 août 2006 20:24

        merci pour le lien.

         :)


      • (---.---.239.53) 6 août 2006 11:45

        Et moi ! Et moi ! Donnes moi un lien à moi aussi s’il te plait.


      • Chasseur de Troll (---.---.78.32) 6 août 2006 20:29

        Et un lien sur Agoravox, et non sur votre « Blog » perso SVP vous avez ?


      • MrBlue (---.---.191.14) 6 août 2006 21:58

        Avez-vous signé ? http://www.odebi.org/boycothon/


      • ohnil (---.---.94.51) 4 août 2006 13:05

        Il y a un point que vous n’avez pas relevé sur la première partie de votre article : La sécurisation illusoire des réseaux Wifi.

        En effet, la Loi impose par cet article de crypter son accès wifi par clé WEP (au minimum) ou WPA.

        Seulement, cette Loi ne tient pas compte du fait que ces 2 systèmes ont déjà été crackés et ce assez facilement (il faut entre 2 et 4 heures pour casser un système wifi et s’y introduire sans laisser de traces et ce même pour un débutant en informatique).

        On se retrouve donc dans une situation ubuesque ou les FAI poussent leurs offres Wifi, ou la Loi (sur demande des Majors pour éviter une situation identiques aux USA) oblige à sécuriser cet accès et rend l’utilisateur responsable de l’utilisation qui en est fait mais ou les moyens de sécuriser cette connection sont plus qu’insuffisants.

        Ce qui est le plus dommageable, c’est que les FAI, pourtant au courant du problème, ne font pas l’effort d’informer leurs clients.

        Pour ceux que ça intéresse, il existe une solution de remplacement au Wifi (utilisable dans la plupart des cas) : Le Courant Porteur en Ligne.

        Pour plus d’infos, suivre le lien ci-dessous.


        • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 13:35

          le WEP 2 heures a cracker ??? c’est vraiment un debutant oui... car sur le WEP a l’initialisation de la conection le mots de passe est envoyer en clair (bref on peut le lire sans difficulte) et quesque l’on fait des projet comme open hotspot qui dont l’objectif est de creer des access internet par wifi publique et gratuis. et pour ceux qui reponde ( Comme DW qui n’y connait rien de rien) que l’on peux filter je repond que on peux tuneller et encapsuler les protocoles pour les camoufles et c’est pas dur.... donc on va interdir ceci aussi ???


        • ohnil (---.---.218.193) 4 août 2006 13:42

          Je sais, je suis généreux...

          En fait, il s’agissait plus d’une moyenne tenant compte du WPA2 que d’un temps réel, surtout quand on sait que le FBI met moins de 3 minutes pour la même opération sur du WEP (j’adore le commentaire : L’agent Bickers été étonné en voyant que cela n’avait pris que 3 mn : « D’habitude, cela prend entre 5 et 10 mn. »).


        • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 13:50

          lol

          en fait un gros probleme pour la loi DAVSI c’est que elle est francaise et applicable en france .... et UNIQUEMENT en france or internet est global.

          Qui va m’empecher d’aller ouvrir un site en francais sur un serveur situer au bahamas qui donne toute les infos et les modes operatoire pour craquer du CD proterger, et de la faire reference sur google..

          personne ....


        • pecky (---.---.87.194) 4 août 2006 15:03

          « Pour ceux que ça intéresse, il existe une solution de remplacement au Wifi (utilisable dans la plupart des cas) : Le Courant Porteur en Ligne. »

          Mdr, surtout dans le jardin...

          Si le CPL a ses « adeptes », on perd tout de même un gros avantage par rapport au wifi (qui peut-être sécurisé un poil mieux en faisant du filtrage par adresses mac + clé wpa) : l’obligation d’un cable.


        • ohnil (---.---.218.193) 4 août 2006 15:29

          Désolé de vous apprendre une mauvaise nouvelle, mais le filtrage par adresse MAC n’est pas plus efficace. Il est plus que facile de modifier sa propre adresse pour la faire correspondre avec un périphérique autorisé.

          Maintenant, il n’y a pas tant de personnes que ça qui utilisent le Wifi dans le jardin (surtout en ville). Ceci explique le dans la plupart des cas.


        • Pixies (---.---.11.194) 4 août 2006 14:51

          "oulaaaa mais vous sortez d’ou vous telephones et poste pour envoyer du code source vous savez combien de page fait un code source ???? plusieur millier ...

          a = 1 otctet" Toi chez pas iu tu a pris a programer ? Le code ascii est codé sur 8 octet, ce qui nous donne 256 position, les 104 touches du clavier plus les carcteres speciaux.


          • (---.---.185.143) 4 août 2006 15:33

            8 bits, neuneu !


          • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 15:42

            Donc 1 octet ...


          • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 15:55

            Pixie a raison :) mais y a juste un pb de vocabulaire qui doit venir de la confusion entre bits (bits en francais)et Bytes( Octect en francais)

            pour votre information

            http://fr.wikipedia.org/wiki/ASCII

            Je cite

            "L’ASCII définit 128 caractères, codés en binaire de 0000000 à 1111111. 7 bits suffisent donc à représenter un caractère ASCII. Toutefois, les ordinateurs travaillant presque tous sur 8 bits (un octet) depuis les années 1970, chaque caractère d’un texte en ASCII est stocké dans un octet dont le 8e bit est 0.

            Les caractères de 0 à 31 ainsi que le 127 ne sont pas affichables et correspondent à des directives de terminal. Le caractère 32 est l’espace blanc. Les autres correspondent aux chiffres arabes, aux lettres latines majuscules et minuscules et à quelques symboles de ponctuation.

            Beaucoup de pages de codes étendent l’ASCII en utilisant le 8e bit pour définir des caractères numérotés de 128 à 255. La norme ISO 8859 fournit des extensions pour diverses langues. Par exemple, l’ISO 8859-1, appelée aussi Latin-1, étend l’ASCII avec les caractères accentués utiles aux langues originaires d’Europe occidentale comme le français.

            Afin d’unifier les différents codages de caractères complétant l’ASCII et y intégrer les codages complètement différents (le JIS pour le japonais par exemple), d’autres normes ont été créées : l’Unicode et l’ISO 10646. Le codage UTF-8 de l’Unicode est une extension d’ASCII utilisant le 8e bit."


          • Papy (---.---.236.115) 4 août 2006 16:01

            Merci pour les précisions


          • Franky (---.---.172.15) 4 août 2006 16:05

            C’est décidé, désormais, j’envoie mes mp3 par SMS :)


          • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 16:12

            y a une autre faiblesse dans cette loi.

            si vous utiliser les reseaux P2P crypter on ne peux rien vous faire, car pour obtenir la preuve que vous piratez les majors devrons casser le cryptage pour fournir la preuve or si cela est fait la preuve est invalide car l’action de decrypter est illegal donc la preuve n’aura aucune valeur...

            heuuu s’il y a un juriste ici qu’il me corrige si je me trompe. :)

            en gros DAVSI est un vrais gruyerre ou les artistes se feront avoir autant que les internautes...


          • (---.---.236.115) 4 août 2006 16:15

            P2P cryptés ? comme ???


          • Dje (---.---.50.105) 4 août 2006 16:19

            MUTE (open source), Share (closed source)et j’en passe depuis que DAVSI est en discution y a des pti malin qui on fabriquer l’armement de demain lol

            faut juste chercher un peu


          • (---.---.236.115) 4 août 2006 16:28

            Ok, je ne connaissais pas...


          • ohnil (---.---.91.7) 4 août 2006 21:30

            @ Dje : Je ne suis pas sur qu’un juge suive votre raisonnement sur le fait de casser un P2P crypté (je n’y mettrais pas ma main au feu, mais presque)...

            Par contre, pour casser un cryptage en 2048 bits (personne n’a réussi) il faudrait tellement de temps actuellement que ce sera les petits enfants du téléchargeur qui se retrouveront devant le tribunal.


          • Sam Paris (---.---.225.124) 4 août 2006 23:24

            Bonjour,

            Juste pour mettre tout le monde d’accord The Freenet Project c’est en anglais...

            Sam.


          • (---.---.47.224) 10 août 2006 14:28

            Pour le cryptage de données, on a le droit (en France) d’utiliser des clés de longueur 40 bits (5 caractères) sans autorisation, de longueur entre 40 et 128 bits (21 caractères) si le logiciel/matériel a été déclaré. Au dessus, c’est pas permis (sauf autorisation, mas ça m’étonnerait qu’un logiciel de P2P l’obtienne !). Et de toutes façons, il me semble (à vérifier) qu’on est obligés de fournir cette clé si les pouvoirs publics la demandent.


          • Forest Ent Forest Ent 4 août 2006 16:12

            Article intéressant.

            Le plus clair dans cette loi, c’est que l’auteur a choisi un métier d’avenir.

            .


            • spiritstm (---.---.206.182) 4 août 2006 19:06

              Ce texte de loi me fait doucement rigoler parce que finalement...nous sommes revenus au point de départ.

              Le régime de sanction qui finalement était la pire chose qui pouvait nous arriver a sauter et on retrouve le bon vieux passage par la case tribunal dans lequel les juges ont fait preuve de clémence lors des dernières affaires.

              Concernant les auteurs, en applaudissant cette loi sans remettre en cause une seule seconde la piteuse remunération dont les majors, dans leur grande mansuétude...les « honore », ils se sont privé une bonne fois pour toutes de la possibilité de pouvoir utiliser des moyens de rémunérations plus direct avec « le client »...pardon son public.

              L’industrie musicale francaise, en adoptant les DRM...sans contrepartie viennent également de signer la mort de leur indépendance au profit de nouveaux acteurs venus de l’informatique.

              Il est amusant de constater que pendant que les majors ralent sur les prix pratiqué par apple et pestent contre le monopole du couple Ipod/Itunes, dans le même temps, en France, elle renforce ce même apple avec cette loi. Mais elle nous ont deja maintes foi prouvé qu’elle n’étaient plus a une incohérence prés.

              Quand a l’amendement Vivendi-Universal, on est au comble de l’absurde parce que le réseaux, du systême poste a poste jusqu’a internet n’est qu’un vaste systeme d’échange de donnée paire a paire.

              Demain agoravox, libé, lemonde, vivendi, le gouvernement j’en passe et des meilleurs pourront se faire attaquer par quiconque constatera une violation de ses droits d’auteurs...il manque quelques allumés pour mettre le feu a la meche et pondre un absurde proces contre ces sociétés pour mise a disposition de documents sans autorisation de son auteur.

              Etant donnée que nos élus ont réussi le tour de force de voter une loi absurde...tout est possible


              • Forest Ent Forest Ent 4 août 2006 19:38

                Il faut reconnaître que l’on a atteint des sommets dans l’absurde. Le nouveau régime des peines est le suivant :

                Parler sur agoravox d’un logiciel de p2p : 3 ans + 300 000 euros

                Convertir un fichier sous DRM en mp3 pour le mettre sur son baladeur : 3 750 euros

                Parler sur agoravox d’un logiciel de conversion en mp3 : 6 mois + 30 000 euros

                Disposer d’un tel logiciel en vue de le prêter : 6 mois + 30 000 euros

                Il est beaucoup moins risquer de voler un CD... :)

                .


              • Forest Ent Forest Ent 4 août 2006 19:53

                Mais ça arrive, des juges qui se lèvent du pied gauche. Je sens que l’on n’a pas fini de rigoler... :)))

                .


              • Bulgroz (---.---.37.219) 4 août 2006 19:59

                M’est avis que cette loi va pas beaucoup s’appliquer, c’est comme la loi sur les strings (38 euros d’amende), elle existe depuis que Paris Plage a été crée et pas une seule fois, l’amende a été notifiée.

                C’est comme la loi Taubira, des lois pour rien.


              • Forest Ent Forest Ent 4 août 2006 20:57

                Vous avez tout à fait raison, Morris. Il y a la jurisprudence, les instances d’appel, la cassation.

                Mais quand il s’agit de domaines nouveaux, il faut bien innover. C’est en cela que je disais que l’auteur a bien choisi son domaine, car il reste place à l’imagination.

                La qualité du café matinal des premiers juges qui vont appliquer la DADVSI aura une grande importance... :)))


              • Forest Ent Forest Ent 4 août 2006 20:05

                Ce n’est pas le « ministre de la culture » qui décide si cette loi sera appliquée ou pas, ni dans quel cas. Elle est publiée, elle s’applique, point. En pratique, ce sera rythmé par les plaintes des ayant-droits, c’est à dire en clair de la RIAA et de la MPAA. Ces deux associations ont largement démontré que le bon sens n’était en rien une limite à leurs actions.

                .


                • ropib (---.---.27.229) 4 août 2006 20:23

                  Je pose une question aux techniciens plus chevronés que moi : lorsque le réseau lui-même sera P2P comment limiter les échanges de contenu ?

                  Une autre réflexion : finalement n’y a-t-il pas une occasion de proposer une rémunération non plus sur la possibilité d’usage mais sur l’usage lui-même ? En effet un téléchargement d’une musique pourrait être gratuit tandis que l’écoute serait très légèrement payante. On peut très bien imaginer intégrer cette idée à tout système : une voiture ne serait payée que sur la quantité d’essence consommée, voire sur les rejets+dépots non consumés (en plus ce serait écologique). Bien entendu les prix doivent être en conséquence. Et c’est bien là le problème. Il est impossible de demander à des consommateurs ayant un niveau de vie qui augmente théoriquement et à qui on propose la consommation comme acte citoyen total de comprendre que son pouvoir de consommation doit baisser. Finalement en l’occurence, et c’est intéressant, la loi doit être vendue à partir du moment où le législateur se met du côté du vendeur. Parce que ne sommes-nous pas libres ? C’est à dire qu’en tant qu’êtres partiellement sociaux nous sommes toujours en train de calculer si nous devons ou non suivre la loi par rapport à des intérêts plutôt individuels (même si l’articulation individuel/social est loin d’être simple).


                  • grrrr (---.---.115.249) 4 août 2006 23:34

                    Et boum, l’artiste concon est de retour, et les gens vont encore répondre à ces merd.. messages. Encore une discution sur DADVSI qui va tourner en eau de boudin. Stop au troll floudeur de l’west


                    • (---.---.239.53) 6 août 2006 11:40

                      Moi j’aime bien ce qu’il écrit.


                    • (---.---.82.105) 5 août 2006 02:41

                      Cette loi aura autant de pouvoir que la CNIL, un fond, une forme (à trouver) mais aucun moyen de l’appliquer... bref, une loi quoi.... Cela ne sert pas de chercher les failles, elles sont exposées par plus qu’un. Arretons donc de nous émouvoir et laissons faire l’inertie... smiley)


                      • fredleborgne (---.---.34.160) 6 août 2006 00:14

                        DADvSI est une loi pondue par des incapables pour faire plaisirs aux majors américaines. Elle est volontairement floue dans certains cas et trés détaillée dans d’autres.

                        Autoriser des sociétés étrangères à pouvoir porter plainte en france contre des concurrents sur le Net alors qu’il n’existe pour ces sociétés aucun équivalent dans le droit américain, c’est de la trahison.

                        Le juge aura le choix entre le justice où la loi. Mais que sait-il de la technique pour appliquer la justice ? Ce sera donc cette mauvaise loi qui aura gain de cause.

                        Il existe pourtant une solution simple.

                        C’est le boycott de tout achat et de tout transfert de produit dit culturel par le net.

                        C’est le boycott de tout CD ou DVD dans les magasins.

                        Le gouvernemlent sera obligé de réagir quand la belle brochette de (auto-censure) stars françaises qui ont soutenu RDDV commencera à tirer la langue, et que l’industrie cinématographique et musicale française se cassera la figure, non à cause du piratage, mais à cause du dégout qu’ils ont pu inspirer à leurs clients.

                        C’est au consommateur à refuser les DRM qui limitent ses droits.

                        C’est au consommateur à faire comprendre qu’il n’y aura pas de raisons de flicage si il n’y a pas transferts...

                        De même, il ne faut pas acheter de téléviseurs HDMI qui ont des « mouchards » inclus. Et il vaut mieux aussi ne pas acheter de nouvelles télés, de nouvelles chaine hifi, de baladeurs MP3, de jeux videos... pour que tous les acteurs qui ont poussé à la roue de DADvSI perdent de l’argent.

                        Boycott


                        • MrBlue (---.---.191.14) 6 août 2006 22:27

                          Avez-vous signé ?


                        • MrBlue (---.---.191.14) 6 août 2006 22:27

                          Avez-vous signé ? http://www.odebi.org/boycothon/


                        • Zermikus (---.---.201.173) 6 août 2006 10:26

                          Comme je suis vieux, je ne comprends pas tout, mais ce que j’ai retenu de cette loi stupide, je le transpose ainsi : Etant bricoleur, j’utilise des outils. Les outils étant devenus des outils au label DADVSI, il est clair que je vais devoir compléter mon atelier, et acheter un marteau différent pour chaque marque de clous, une perceuse spécifique suivant que j’utilise des forets de chez X ou des forets de chez Y. En clair, si j’utilise ma perceuse visseuse dévisseuse actuelle pour poser un vis DRM, je risque 3 ans de prison...

                          Les artistes sont des prestataires de service comme d’autres, comme un carreleur ou un plombier. A la différence que les premiers n’ont pas besoin de talent, la notoriété suffit.... Il apparaît évident pour tout le monde que si un plombier vient poser un robinet chez vous, il sera normal que vous lui payiez un redevance à chaque fois que vous utiliserez ce robinet... Si vous demandez à un carreleur de vous refaire votre entrée, il est normal que vous lui payiez un droit de passage à chaque fois que vous rentrerez chez vous.... C’est logique ! Alors, où est l’erreur ?

                          L’erreur est simple, comme toutes les erreurs : Le plombier demande un salaire, l’artiste demande une rente..... Et on appelle ça des « droits d’auteur »..... Une des plus belles arnaques de l’Histoire.....


                          • Patator (---.---.78.32) 6 août 2006 20:33

                            En somme les artistent on tout compris au problème du chômage, il ne font que constituer une rente pour leur vieux jour en nous entubant !!!


                          • fredleborgne (---.---.34.160) 6 août 2006 11:40

                            Ah Ah Ah Ah J’adore cette image du carreleur. Grace à DADvSI, les ziques pourries en format propriétaires disparaitront à chaque « évolution » du matériel (seuls une minorité de titres seront migrés : les plus rentables et se perdront à la « génération suivante »). Et la revanche du carreleur, ce sera d’être exhumé 20 siècles plus tard et d’être exposé dans un musée... Qui sera représentatif de la culture du 21 siècle alors ?


                            • Zermikus (---.---.143.6) 6 août 2006 14:17

                              Cher Mr fredleborgne,

                              Hélas, j’ai vraiment de bonnes raisons de regretter d’être vieux.... Si seulement vous aviez pu vous exprimer en français, j’aurais tenté de comprendre ce que vous vouliez dire... (la grammaire, ce n’est pas trop votre truc, j’ai l’impression...).

                              Eh... Vous pensez vraiment qu’il y a une culture au 21ème siècle ?...

                              A part le culte de « l’ego » et du « paraître », je ne vois pas trop...


                            • ropib (---.---.161.144) 6 août 2006 21:03

                              @Zermikus

                              Il y a nécessairement une culture. Car nous sommes des humains, les générations précédentes n’étaient pas meilleurs, c’est énervant de voir que ce genre dethèmes n’avancent toujours pas depuis la nuit des temps d’ailleurs. Il y a en revanche une grande nouveauté dans l’accroissement des échanges culturels, quantitativement, qualitativement entre différentes classes sociales et d’une manière assez incroyable géographiquement. Et après une période difficile où on a pu croire à une uniformisation je pense qu’on peut au final espérer passer outre, évidemment en ne suivant pas, par exemple, la voix centralisatrice montrée par les gouvernements.


                            • fredleborgne (---.---.33.44) 6 août 2006 19:34

                              Cher Zermikus, vous êtes bien dur avec moi.

                              Effectivement, dans ma parenthèse, il manque un pronom qui se trouve être le sujet : « ils ».

                              « Ils » : il s’agit des titres.

                              Enfin, ce n’est pas le carreleur qui sera exhumé et exposé, mais son travail qui aura traversé les siècles (lui comme nous sera moins « présentable » vingt siècles aprés). Mais là, je crois qu’on expose un peintre même si c’est plutôt son oeuvre qui est au mur.

                              Quand à la culture du 21° siècle, même si celui ci est à peine entamé, il y en a quand même, mais pas au niveau du show business. Je pense que les vrais artistes existent encore. Parce que j’ai de l’espoir. Faut-il encore pouvoir avoir l’opportunité de pouvoir accéder à leurs oeuvres. C’est vrai que ce n’est pas dans mes moyens, ni toujours dans mes préoccupations.

                              Voilà, j’espère avoir été plus accessible.( zique, c’est l’argot pour musique mais là, je crois que c’était bon hein ?)

                              Promis. J’essaierai de m’appliquer un peu plus sur la forme la prochaine fois au lieu d’essayer de taper aussi vite que le fil de ma pensée et perdre ainsi quelques éléments indispensables.


                              • (---.---.165.227) 6 août 2006 20:44

                                Cher fredleborgne ,

                                Merci pour ces précisions ! C’est vrai que l’omission d’un sujet, c’est grave pour tout le monde, sauf pour le roi, bien entendu....


                              • Rage Rage_ 7 août 2006 09:22

                                Bonjour,

                                J’ai voté oui pour la qualité des éléments avancés. Pour le reste, on n’apprend rien de nouveau : il s’agit d’une loi faîte pôur certains, au détriment du net, et surtout innapplicable en l’état.

                                Le plus rageant, pour ne pas dire affligeant dans tout cela, c’est que (comme d’habitude) au lieu de s’adapter aux réalités du 21ème siècle, les députés UMP s’attèlent encore et toujours à raccrocher les choses à leurs erreurs du 20ème pour ne pas dire de l’ancien régime.

                                La puissance de l’outil Internet n’est surtout pas à brider, et surtout pas avec une misérable législation à la Française qui va tuer des talents pour satisfaire quelques majors et de « malheureux » artistes dont on sait tous qu’ils vivent mal et gagnent peu...

                                Maintenant qu’on vous/nous a vendu des lignes ADSL 20 Mo, des DVD RW, et tout ce qui va avec, on va dire aux gens de ne pas télécharger ? On aime la flagellation en France ou quoi ? Tiens, sois libre, mais avec ton bracelet électronique. Toujours cette manie de soumettre les gens à la tentation puis de condamner les pauvres types qui se sont laissés tentés.

                                Non, vraiment, il n’y a rien à prendre dans cette loi foireuse, et je me permets de le dire.


                                • levoisin (---.---.84.11) 7 août 2006 11:33

                                  Le plus marrant dans tout ça, c’est que la gauche française réclamant l’égal accès à la culture sera obligé de mettre en place une licence globale peu chère voire gratuite pour que l’ensemble des pauvres puisse accéder aux contenus numériques devenus hors de prix grâce aux DRM.

                                  Remarquons aussi que les DRM vont permettre aux télévisions et radio internet de devenir extrèmement riches puisqu’elles récupèreront le monopole de la diffusion publique gratuite pour les consommateurs. Les Majors ne sont pas les seules à faire du lobbying...


                                  • (---.---.236.115) 7 août 2006 11:53

                                    Pour une fois que la gauche ne veulent pas taxer ceux qui peuvent acheter !!!

                                    Reste à savoir ce qu’ils mettront reelement en place, s’ils en ont la possibilité !


                                  • le blog de groupe Reflect (---.---.64.23) 7 août 2006 20:50

                                    Après le durcissement du texte par le Conseil Constitutionnel, il s’est trouvé bien peu de monde pour défendre une loi particulièrement répressive. Tellement que notre cher Ministre de la Culture nous a expliqué qu’il allait demander au parquet de faire...


                                    • - (---.---.202.153) 7 août 2006 21:48

                                      Face à un sujet comme celui-là, il faut sans doute essayer de faire dans le spectaculaire pour ne pas passer inaperçu.

                                      Mais évidemment, le non respect des obligations posées par la directive 98/34 n’a pas pour conséquence l’inopposabilité du texte concerné.

                                      Par ailleurs, je ne vois pas bien ce qui vous permet d’affirmer que le texte n’a pas été communiqué à la Commission aux moments requis. La Commission a, de ce que j’en sais, été omniprésente dans le suivi de la transposition.

                                      Bref. Un peu moins d’emballement, et un peu plus de droit.


                                      • Philgri (---.---.142.22) 8 août 2006 19:39

                                        OUF !

                                        Pas deux jours que cette loi est parue au journal officiel et le gros, gros, mais alors gros merdier apparaît. Pire qu’Euros tunnel...

                                        Je conseille aux artistes de faire un peu de droit (prise de tête assurée) :

                                        http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/08/07/411-la-loi-dadvsi-commentee

                                        Voila comment la justice ce fait flinguer.Qui peut suivre ? Demian biensure.

                                        Philgri.


                                        • Neuro (---.---.27.89) 9 août 2006 00:08

                                          Croire que cette loi vas stopper les téléchargements est une utopie. En refusant une rémunération supplémentaire du genre LG ou LGO ce sont les « artistes » qui sont encore brimés une foie de plus. Une forme de LG est inévitable a présent si on veut indemniser les oeuvres concernées. Il faut bien prendre en compte le fait que’ a présent internet est largement développé et en pleine exemption (plus de 24 millions d’ internautes en France). En partant du raisonnement que environt 75% des internautes y sont favorable. Dadvsi = utopie. Un nouveau mode de consommation est en place il faut s’adapter c’est tout.


                                          • (---.---.239.53) 9 août 2006 08:22

                                            e rapporte ici ce que pense Maître Eolas de votre article :

                                            "Quand je vois un auteur d’Agoravox publier un article pointant vers un lien payant de 7 euros à son profit sans souligner qu’il en est l’auteur, alléchant le chaland en insinuant que DADVSI serait inapplicable mais sans expliquer pourquoi (sauf à payer les 7 euros), j’avoue que l’éthique du site me laisse parfois pantois...

                                            Eolas"

                                            http://maitre.eolas.free.fr/ commentaire 33 de la note http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/08/07/411-la-loi-dadvsi-commentee#co


                                            • Benoit Tabaka (---.---.27.114) 9 août 2006 08:42

                                              Pour répondre à maître Eolas dont vous rapportez les propos(qui au demeurant), suite à la référence au papier que j’ai écrit sur mon blog puis repris automatiquement par Agoravox (sans que je puisse le modifier - la référence aux 7€ est un clin d’oeil au thème de mon blog, le commerce électronique) concernant la question de la notification du texte de la DAVSI.
                                              - si je pointe vers un lien à 7 euros (sur lequel, je ne touche aucun kopeck ni centime d’euros), c’est tout bonnement parce que c’est le seul endroit (avec les facs de droit) où le papier écrit est dispo.
                                              - sur l’absence d’explication du pourquoi : ce billet est repris par Agoravox de mon blog sur lequel j’ai souvent fait référence à cette procédure de notification des normes techniques visant spécifiquement les services de la société de l’information, d’où la brieveté du propos dès lors que je ne m’attendais pas à ce que celui-ci soit repris in extenso dans Agoravox.

                                              Sur le fond, et pour résumer les éléments. Depuis 1998, une directive communautaire impose de notifier aux services de la Commission tout projet d’acte législatif ou réglementaire visant spécifiquement les services de la société de l’information. L’objectif de cette procédure est de permettre d’avoir une information de tous les autres Etats membres et parties intéressées sur ce que chaque Etat est en train de préparer.

                                              La seule exception qui existe c’est dès lors que les dispositions sont une transposition fidèle d’une directive communautaire : dans un tel cas, la notification n’a pas à avoir lieu.

                                              Concernant les dernières lois françaises, seule la LCEN a été notifiée (après une première lecture par l’AN) aux services de la commission (l’article que j’ai pondu à l’époque dans Légipresse revenait là dessus). Le projet DADVSI n’a jamais fait l’objet d’une telle faculté.

                                              Qu’est ce que cela implique ? Dès lors qu’un texte (ou un élément de ce texte) aurait dû faire l’objet d’une notification aux services de la Commission et n’a pas fait l’objet de cette formalité, la CJCE estime de manière classique (jurisprudence CIA) que le texte qui aurait dû être notifié devient inopposable.

                                              En pratique, en cas de contentieux autour de l’application d’une nouvelle de ces dispositions, le fait que tel article n’a pas été notifié alors qu’il 1/ vise spécifiquement les services de la société de l’information et 2/ qu’il n’est pas une transposition litterale de la directive, pourrait aboutir à ce que le juge écarte son application.

                                              Voilà en résumé


                                              • Gasty (---.---.169.137) 11 août 2006 12:09

                                                J’aimerais que l’on revienne un peu sur les origines de ce débat, bien avant qu’internet existe mais plutôt à l’apparition en masse des supports vinyls et de la diffusion par TSF. Un artiste vivait de son art dans la rue, dans les salles et se faisait rémunérer de son travail comme pouvait le faire un ouvrier, un employé, un agriculteur. Un jour un type est arrivé, à copié la voix de l’artiste sur un support et en a fait commerce. L’artiste lui aurait pu être content de voir son art reconnu d’un seul coup par des milliers de personnes si ce n’était que ce type se faisait pas mal d’argent sur son dos alors que lui galérait de salle en salle. Alors l’artiste a demandé justice, c’était son travail, son œuvre. Et l’autre type, un industriel financier a payé le droit de diffuser l’œuvre de l’artiste sur son support vinyl et d’en faire commerce. Ainsi aujourd’hui les majors de l’industrie paient le droit de diffuser les œuvres des artistes à l’artiste lui-même par le biais de la SACEM. Et copier n’est pas diffusé. Evidemment si le copieur en faisait un commerce il y aurait concurrence déloyale et je crois savoir que des articles de lois existent déjà. C’est bien avant tout avec les majors du disque que les artistes ont affaire, pas avec leurs Fans qui reconnaissent le talent de l’artiste. Cette loi DADVSI, il s’agit bien d’une affaire de gros sous fromentée par les majors du disque. Un artiste vit de son art sur les planches des salles de spectacles. C’est pas facile et oui, ben c’est comme ceux qui travaillent à l’usine, au super marché, au bureau, au chantier. J’ai comme l’impression que la SACEM est devenue la caisse d’assurance ou de chômage des artistes rémunéré en grande partie par les majors qui leur payent un train de vie. Merci Majors, que puis-je faire pour vous ? Et bien soyez d’accord avec moi !.... Bon il y a quand un problème avec les films. Un film a toujours eu besoin d’un support pour sa diffusion. A commencer par un drap blanc. Ensuite la télédiffusion et aujourd’hui le DVD. Sans support rémunéré, l’art cinématographique n’existe plus. Ce qui n’est pas le cas pour le théâtre. Sauf peut-être des problèmes existentiel. Y a-t-il un droit de regard sur l’artiste lorsqu’on le croise ?? Merci DADVSI


                                                • (---.---.94.53) 11 août 2006 19:04

                                                  Le débat est clos


                                                • Zepekegno (---.---.209.164) 11 août 2006 23:23

                                                  Gasty, je rejoins votre opinion, à une exception : les artistes ne vivent pas tous de leur art, et ceux qui en vivent ne sont pas forcément les plus doués ou les plus novateurs ... J’attend avec des frissons d’impatience l’inévitable commentaire poujadiste que cette phrase va provoquer ;)


                                                  • (---.---.93.64) 12 août 2006 08:46

                                                    Il n’est pas besoin d’ajouter un commentaire poujadiste. votre propos l’est déjà suffisamment.


                                                  • ILLEGAL ! (---.---.104.23) 27 décembre 2006 17:25

                                                    Télécharger de la musique soumise à droits d’auteurs est illégal même si vous trouvez des sollutions de contournement.

                                                    Convertir des fichiers au format mp3 aussi, SI VOUS NE REVERSEZ PAS DE ROYALTIES A FRAUNHOFFER http://www.iis.fraunhofer.de/fhg/iis/EN/index.jsp ET THOMSON http://www.mp3licensing.com/royalty/index.html qui detiennent les brevets de cet algorythme d’encodage.

                                                    Qu’on se le dise !

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