Les vérités des complotismes (4) : approcher le covid, le monde « covidé » - l’existence des fantômes
Voilà deux-trois ans qu'on est tanné par le covidisme, à savoir l'état d'esprit "covid" développé par nos vécus "covidés", c'est-à-dire par nos vécus médiatiquement, écoonomiquement et politiquement conditionnés par l'apparition d'un virus qui migre, et qu'on diffuse comme un danger pour nos vies. Virus qui en a ôtées marginalement (des vies) tout en perturbant des services hospitaliers. Marginalement parce que "nous aurions été en guerre", et que les guerres justifieraient tous les traitements...
D'ailleurs pour commencer, le virus frappa surtout dans le Centre, le Nord et l'Est du pays. Puis, d'avanies en avanies de villes et régions mises en quarantaines, suscitant des formes d'exodes urbains (le contraire des exodes ruraux) : partout. Surtout depuis l'Île de France, qui concentre un Français sur six ou sept. Les Parisiens avaient déjà du mal à se supporter avant le covid sous leur hidalga : on n'imagine pas durant...
... sans parler des avanies totales d'avoir à subir des privations politiques, des politiques privatives, des privations de politique, et des privés en politique - pour ne pas dire des politiques privées, dans tous les sens du terme - c'est dire que les tenants du "il faut un entrepreneur à la tête d'un pays pour qu'il fonctionne" avaient tort, tort, trois fois tort. Mais le secret des affaires a été acté dans la loi : on en aurait vues bien d'autres après l'affaire Benalla, des vertes et des pas mûres aussi...
Ceci étant, posons-nous la question de comment prendre le covidisme (et l'anticovidisme, car c'est la même chose). Or la réponse s'impose, d'avoir à le prendre comme l'existence des fantômes. Où Omicron se nomme Casper, et où Delta se nommait la Dame Blanche...
(Un travail sur l'imaginaire collectif.)

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C'est tout à fait sérieux. Nous avons affaire à des fantômes. Qui cachent peut-être une menace fantôme*, celle d'une humanité sous pharmacodépendance obligatoire, et passe idoine. Mais les fantômes, dans les affaires qui nous concernent, existent bels et bien.
Tout d'abord, considérons leur origine.
L'origine des fantômes covids semble actée dans tous les esprits : Wuhan, en Chine. Avec cinq hypothèses plus précises : la transmission animal-humain comme avec tous les virus à couronnes (coronavirus) depuis notamment le pangolin ou la chauve-souris (ce qui ne manque pas d'interroger sur la couverture de the Economist en 2019, avec son pangolin et son homme de Vitruve QR-codé) ; la sortie du laboratoire local drôlement financé par la France, Pfizer et quelques autres ; la création par l'homme (donc la sortie "améliorée" d'un laboratoire) à partir de la mutabilité du VIH ; l'importation en Chine d'un virus américain ; enfin la création d'une arme bactériologique (notons que ces deux dernières hypothèses peuvent se recouper, tout en recoupant les deux précédentes : cocktails détonnants).
Quelle que soit la recherche que nous fassions, le mystère demeure sur l'origine des fantômes covids. D'une part, parce que les articles de la presse accréditée par la gouvernance, ne savent pas répondre... d'autre part, parce que les articles de la presse discréditée par la gouvernance, s'éperdent en convergences face à ce qui semble une omerta... dernière part, parce que les acteurs désignés par ces articles ne prennent jamais la peine de se défendre au tribunal d'autant d'enquêtes gênant le secret des affaires... ces secrets désigneraient-ils lesdits acteurs pour coupables du covid, d'autre chose, ou de rien.
Quoiqu'il en soit, in fine, nous avons bien affaire à des omertas bon gré mal gré, et certainement à une absence de débat public. Pour des Républiques autoproclamées, revendiquées et sans cesse réaffirmées comme telles, c'est nul, et il n'est même pas question de vouloir démocratiser quoique ce soit dans mon propos. En plus de pouvoir douter du libéralisme et du réel capitalisme des pontes de ce monde, on peut douter de leur républicanisme - mais pas de leur epicheirocratie. Ils agissent comme autant de fantômes, donc, suscitant la crainte d'une menace fantôme*, celle d'une humanité sous pharmacodépendance obligatoire, et passe idoine.
Ensuite, considérons la frappe.
Les fantômes, à l'instar des poltergeists, sont des esprits frappeurs. Les covids sont fantômatiques, car ils peuvent frapper tout le monde, à tout instant, y compris vacciné, les vaccins diminueraient-ils la gravité des symptômes... De plus, des variants peuvent frapper de partout, tout le temps, depuis n'importe quel point du globe. Sans parler des politiques qui nous tappent le système, dans tous les sens du terme. C'est dire que le monde lui-même en devient fantômatique, et pour tout dire transréaliste. Comme avec les terroristes...
Le transréalisme, ce n'est pas que le réalisme ou ce qu'il en reste, à l'heure du transgenre... C'est un manifeste artistique, avec ses artistes, et aussi ce qu'il reste de nous à l'heure d'Internet. Et c'est bien en actant le phénomène, qu'il est permis de dire que les fantômes existent - certes en redéfinissant un peu la nature des fantômes. Fantômes naturés et naturants... Naturants, quand il s'agit de la menace fantôme*, celle d'une humanité sous pharmacodépendance obligatoire, et passe idoine.
Enfin, considérons les effets.
Comme dans des époques plus superstitieuses, et toujours face au paranormal qui a bonne presse avec des films tels que Paranoraml Activity, des séries à succès telles que Supernatural, des émissions telles que Ghost Adventures, et bien entendu l'expansion de l'occultisme... eh bien, nous vivons une époque fort superstitieuse (C.G. Jung nous avait prévenus.)
Néanmoins, les grands sorciers, désormais, se nomment science et hypocondrie, car en leurs noms on légitime autant la pseudo-fatalité des politiques qui nous affligent, que le covidoscepticisme. Dans tous les cas, que l'on soit conformiste ou complotiste dans l'histoire, ça va être au nom d'arguments ou de contrarguments scientifiques et hypocondriaques (relatifs à la maladie-même ou bien à la vaccination, par exemples) que les superstitieux conformistes ou complotistes vont se déchaîner.
Or, superstitueux, avouez-le, nous le sommes tous un peu devenus dans cette ambiance. Si bien que, à la fin, nous voyons angoissés des screamers partout (des effrois, si vous préférez). C'est la rançon de notre amour pour les films d'horreur, et pas que de notre amour pour les films d'horreur... véritable cocktail transréaliste.
Mais non seulement les réflexes supertitieux sont réels, mais nos superstitions sont elles-mêmes transréalistes, puisqu'elles se saisissent allègrement de réalités dans leurs déshérences, parfois avec cohérence, souvent avec décohérence. Or, les fantômes sont des âmes en déshérence, des âmes errantes, disposant d'une faible cohérence spectrale, et aux psychokinèses (actions sur le monde réel) très décohérentes...
Bref : nous aussi, nous sommes devenus de vrais fantômes !
Disons que la citadellisation de nos pontes et le secret des affaires déjà évoqué, contribuent fortement à la fantomatisation de tout... et voguent tous les plans sur la comète. C'est qu'elle a été fantomatisée comme le reste. Et pas sûr que le retour des Ghostbusters aide, surtout quand ce sont nos pontes qui prétendent s'équiper ainsi, puisqu'ils sont la menace fantôme*, celle d'une humanité sous pharmacodépendance obligatoire, et passe idoine.
(Pour ma part, je vis comme dans une BD d'Enki Bilal.)
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* La menace fantôme étant essentiellement celle représentée par le gouverneur Palpatine, futur empereur intergalactique, dans le film en lien sur l'expression "menace fantôme". C'est-à-dire qu'il veut confisquer la République. Un film, d'ailleurs, qui est largement porté par la piété néo-catholique, tout comme l'Eglise se joint au concert pro-vaccinal. Concert qui, par ailleurs, nous rend tous à des formes d'oecuménismes vaccinaux, pas seulement travailleurs (cf. le point 3). Macron n'est-il pas fier d'avoir grandi chez les jésuites, si casuistiques, puis d'avoir fait un mémoire sur Machiavel, en compagnie d'un chrétien dont l'obédience protestante poussa au néo-catholicisme ?
Lire aussi :
- Les vérités des complotismes (1) : actualité de Ponce Pilate ;
- Les vérités des complotismes (2) : éclectismes et syncrétismes, de la conscience comme de l’inconscience, collectives ;
- Les vérités des complotismes (3) : le Dilemme de Cypher (néo-diabolique) et le Syndrome de Néo (néo-mosaïque, -christique ou -mahometan).
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