• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Médias > Une révolution médiatique en marche

Une révolution médiatique en marche

Je regardais lundi soir Mots croisés, l’émission politique d’Yves Calvi sur France 2. Le sujet portait sur le président avec cette interrogation majeure : quels sont ses rapports avec les médias ? Il m’est venu un sentiment étrange, celui d’une profession comme fascinée et déstabilisée par un chef de l’Etat qui change les règles du jeu et devant lequel elle ne sait quoi faire. Jeu dangereux ? A vous d’en juger.

L’ambiance devait être étrange ce soir-là, sur le plateau de France 2. Quelques invités triés sur le volet faisaient un premier point sur la présidence Sarkozy, après huit mois de mandat. Seuls, deux politiques étaient là, Nadine Morano en défenseur UMP du président, Arnaud Montebourg en représentant d’une opposition qui peine à exister. Mais, si notre représentante zélée de la majorité présidentielle faisait feu de tout bois pour défendre SON président, la conversation n’a pas vraiment tourné autour des sujets politiques, enfin pas de manière classique.

Quels sont les rapports entre Nicolas Sarkozy et les médias ? Comment ces derniers réagissent-ils face à un président qui communique si différemment de ses prédécesseurs ? Comment l’opinion réagit-elle face aux propos, promesses, actes d’un président qui change la donne ?

Une journaliste politique de France Inter s’interrogeait - de manière très franche, il faut le reconnaître - sur la conférence de presse du président, à l’occasion des voeux à la presse. Si elle reconnaissait qu’il avait été terriblement bon, elle jugeait en revanche que les journalistes, dans leur ensemble, n’avaient pas fait preuve de la même qualité de travail, déplorant les questions convenues ou attendues, l’absence d’audace sur certains sujets. Bref, elle a décrit une audience comme paralysée, apeurée, déboussolée par un président qui pourtant leur faisait face seul.

Je m’interroge depuis un moment sur le déséquilibre d’une presse qui est le 4e pouvoir selon l’expression consacrée, et surtout un contre-pouvoir essentiel dans nos démocraties modernes. Un ami m’a fait une réflexion qui m’a soudain permis de voir le jeu médias/politique sous un nouveau jour : le rapport au pouvoir de Nicolas Sarkozy n’est pas sans similitude avec celui de Louis XIV. Même volonté d’incarner le pouvoir, même volonté de le concentrer entre ses mains, même propension à reléguer son gouvernement dans un rôle éminemment subalterne.

Même rapport aussi vis-à-vis des contre-pouvoirs. Louis XIV n’a jamais oublié la Fronde, ni le danger mortel que faisait peser sur la couronne une aristocratie qui voulait le pouvoir pour elle, laissant un pantin sur le trône. Il a conçu, bâti Versailles sur ce constat, en faisant une cage irrésistible par son luxe et son raffinement, dans laquelle il a enfermé la noblesse, la détournant de ses envies politiques en l’étourdissant de fêtes, d’appartements somptueux, d’un jeu de cour qu’il contrôlait entièrement. Pour museler la bête, Louis XIV l’a non combattue de front, mais l’a séduite, enjôlée. Il l’a dressée.

Nicolas Sarkozy agit de même en ce moment avec les médias. Il a non seulement compris comment fonctionnaient les médias, et il en joue admirablement, mais il a aussi gardé en mémoire leur comportement de fauves quand le pouvoir politique est affaibli. Que ce soit à propos de Mitterrand, et surtout Chirac, interrogés encore et encore sur les affaires, je crois que le président n’a rien oublié et qu’il sait à quel point un journaliste peut être dangereux.

Or, les journalistes ont peut-être la même envie que la noblesse en son temps de faire de leur fameux 4e pouvoir une réalité. Depuis les années 70 et l’affaire du Watergate, les médias se sentent capable de faire et défaire les rois. Sarkozy est donc - à mon avis - en train de leur présenter un miroir aux alouettes pour les hypnotiser et les circonvenir. Par son incessante agitation, par son action frénétique, par son jeu entre politique et glamour de star, en assumant au grand jour son coté bling-bling, il va si vite que les journalistes perdent peu à peu de vue ce qu’ils doivent faire face au pouvoir.

Comment interpréter différemment les éditos divers et variés où des rédacteurs en chef passent leur temps à s’interroger sur ce que leur média doit dire, montrer, filmer, passer sous silence ? Ils s’interrogent, discutent, réfléchissent alors que le roi court, fait, décide, tout en dansant. Soudain, le monde politique qu’elles avaient pris l’habitude de toiser, peut-être de mépriser un peu, va tellement plus vite que les rédactions sont prises de vertige.

Pourtant, je ne vois que peu de signes qui pourraient montrer une volonté de reprise en main. Combien de journalistes sont prêts - à l’heure actuelle - à délaisser les salons dorés et les cocktails mondains de la République ? Bien sûr, je ne parle pas de la province, mais de Paris où se fait, encore et toujours, la tendance... Eblouie par le faste du pouvoir, qu’elle est conviée à partager - un peu - cette nouvelle noblesse abandonne son rôle traditionnel pour se lancer dans une pavane savante autour des grands. Je sais, c’est cruel, mais ni Bernard Kouchner ni Jean-Louis Borloo n’ont pour compagne une petite pigiste ou une secrétaire. L’aristocratie médiatique génère même ses reines de cour, dont la puissance, parfois le chic, peuvent faire de l’ombre à l’épouse du prince.

Cela dit, nous savons tous comment s’est terminé la lutte mortelle entre la couronne des rois de France et la noblesse d’ancien régime. Je crains qu’on n’aboutisse au même résultat, avec ceci de terrifiant que le monde va considérablement plus vite qu’au XVIIIe siècle. Signe des temps qui s’annoncent, une "bourgeoisie" médiatique est en train d’apparaître. Le net, ce vaste espace protéiforme, abrite désormais les nouveaux Birotteau, ces journalismes citoyens.

Raillés et méprisés par la haute caste, réputés incapable de faire un travail de qualité, censés se rouler dans la fange du ragot le plus ignoble, les nouveaux venus dans le monde des médias sont vus de haut par la caste noble qui reproduit avec une similitude glaçante la morgue de la noblesse terrienne d’ancien régime pour ces parvenus de bourgeois qui voulaient leur part de gâteau. On sait qui a gagné...

Je suis l’un de ces gagne-petit de l’info. Un petit rédacteur d’Agoravox. Je sais la distance qui me sépare des grandes pointures du journalisme professionnel. Je sais aussi que cette noble profession est en danger. Elle se crispe, se rigidifie, se veut désormais autre que ce qu’elle est. Je sais aussi que le point de non-retour n’est pas encore arrivé. Mais que son salut, elle le trouvera d’abord en elle.

La question que je me pose actuellement est la suivante. Dans ce bouleversement qui se prépare, dans quelle direction aller ? Etre un réformiste et essayer d’intégrer la profession pour lui apporter un regard autre, non formaté par une école de journalisme ? Ou être révolutionnaire et pousser la charrette vers l’abîme, plus vite encore, afin de précipiter la chute de cette Maison Usher ? Peut-être ni l’un ni l’autre, faute de talent me direz vous...

Mais cette question, les journalistes citoyens se doivent de la poser. A eux-mêmes, pour savoir où va leur préférence intime. Aux journalistes professionnels qui détiennent aussi une partie des réponses. Car ils peuvent fermer une porte. Et dans ce cas ouvrir l’autre en grand. Ils ne pourront plus désormais laisser les deux closes. Un choix est à faire. Mais j’entrevois un 1789 sanglant pour nos médias. Et c’est une très mauvaise nouvelle pour la démocratie française.

Manuel Atréide


Moyenne des avis sur cet article :  4.65/5   (91 votes)




Réagissez à l'article

96 réactions à cet article    


  • geo63 16 janvier 2008 10:09

    Je suis assez d’accord avec cet article, notamment avec la conclusion. Cependant, pour avoir vu l’émission évoquée par l’auteur (très tardive, hélas !), il y a eu quelques interventions de bonne facture : la journaliste de France-Inter citée mais également JF Kahn dont la vivacité d’esprit a fait monter l’ambiance. On connait certaines de ses positions antérieures au moment de la campagne, il est revenu dessus avec un grand sourire mais sans concessions.


    • geko 16 janvier 2008 11:24

      D’accord avec geo63 le volcanique JF Kahn s’est montré plutôt saignant en parlant d’erreur historique sur la réponse du téléprésident à Joffrain et soulignant la comparaison du roi et sa cour. En effet Sarkozy s’il a humilié Joffrain n’a pas répondu sur le fond de la question.

      Sur le même sujet, j’ai particulièrement apprécié les propos tenus pas philippe Manière de l’institut Montaigne disant en substance que lorsqu’un journaliste fait bien son boulot personne ne le dit et inversement tout le monde dénonce le mauvais travail. Le plus pertinent concernant le journalisme était de dire que nous sommes dans une culture renvoyant à une représentation collective qui n’est pas celle des grandes démocraties sociales et occidentales mais héritée de notre passé monarchique,catholique et jacobin. Le prince(par extrême onction) ne se trompe pas sinon il y a bug et il faut tout remettre en cause. Alors que dans les pays anglosaxons un journaliste qui n’éxerce pas le droit de suite est mal vu !

      François Jost nous a rappelé que Sarko s’invente des ennemis imaginaires et a souligné l’allégeance des journalistes au roi ! Sarkosy est un bon Dircom qui manipule la symbolique de l’information par l’image et construit un argumentation politique autour de la victimisation.

      C’est vrai qu’Arnaud Montebourg à l’image du PS a peiné à exister ! Nadine Morano s’est montrée à l’image du prince arrogante aux affirmations indiscutables mais a reconnu qu’il fallait peut être analysé les temps de représentation télévisuelle (sous la pression de Calvi)

      Je n’ai pas vu trop de condescendance dans cette émission, Yves Calvi est un bon animateur !


    • geko 16 janvier 2008 11:33

      Etre un réformiste et essayer d’intégrer la profession pour lui apporter un regard autre, non formaté par une école de journalisme ?

      je n’y crois pas tellement : Les medias sont concentrés entre quelques mains fortement liées aux industries !

      Il reste le Canard enchaîné et Marianne qui gardent leur indépendance, mais pour combien de temps !


    • JoëlP JoëlP 16 janvier 2008 12:03

      Une bonne émission. J’ai découvert le visage d’Hélène Jouan de France Inter que j’écoute parfois, sympathique mais à côté de Khan, elle avait peine à exister. Nadine Morano était nsupportable, une sorte de lerma, si vous voyez ce que je veux dire, en adoration devant son chef et menteuse en plus. Montebourg n’était pas très bon non plus.

      Je ne suis pas sûr de partager les conclusions de l’auteur mais une chose est évidente, le journalisme est en pleine mutation.


    • geko 16 janvier 2008 13:21

      D’accord avec toi JoëlP sur le caractère insupportable de Morano, Pour Hélène Jouan c’est dommage parceque j’ai eu la sensation qu’elle avait beaucoup de choses à dire mais elle a eu de la peine à s’imposer. Peut être son caractère réservé !


    • Traroth Traroth 16 janvier 2008 15:03

      @geko : A-t-il vraiment humilié Joffrin ? Etre cinglant quand votre interlocuteur n’a pas le droit de vous répondre (c’était une conférence de presse, pas une interview et encore moins un débat, donc la communication est à sens unique), ça porte un nom : bassesse.

      D’ailleurs, l’électrochoc que cet évènement a représenté semble avoir été salvateur : on voit Joffrin dans tous les médias, maintenant. Comme le dit l’auteur, la situation est grave mais pas désespérée.


    • geko 16 janvier 2008 16:07

      Donc Joffrain ne peut exercer son droit de suite à répondre ? Humilié parceque les autres journalistes ont ri comme une bande de bouffons flattant le bon humour du roi et parceque pas un mot sur cette affaire n’apparaissait dans la presse le lendemain pour le défendre sauf de la part de la victime ! ce que n’a pas manqué de souligner JF Kahn !


    • brieli67 17 janvier 2008 09:59

      http://1libertaire.free.fr/sloterdijk04.html&nbsp ; sur le "facisme d’amusement"

       


    • brieli67 17 janvier 2008 10:32

      en d’autres temps

      un Desmoulins un Clémenceau des journalistes ont su prendre leurs résolutions et entrer en politique. Rien à voir avec un Canada ou Lesieur de Bègles ou le Prince de Toulouse

       

      A croire qu il n’y a plus que des chiffons et des chiffes molles !

      Il n’y a pas de titre de Gauche "gouvernemental’ laboratoire et de synthèse d’idées !

      C’est bien le quotidien Tazz à Berlin dans la lignée de Libé à ses débuts qui a mis fin aux affairistes de la CDU tout en dépassant le passé bobo social-démocrate de la ville.

      Pas de résistance pas d’opposition sans construire un "sanctuaire" de références.

      Journalistes ! Bougez et faites du constructif.... on vous suivra  !

       


    • chimel56 18 janvier 2008 16:39

      Et Charlie Hebdo ???


    • Gilles Gilles 16 janvier 2008 10:09

      J’aime bien votre point de vue original. Pour contrôler la presse, il suffit de l’acheter, de l’enfermer dans les passes droits. Apparement notre "modèle de civilisation" c’est ça...acheter ses opposants (politiques) par des maroquins, acheter les journalistes en leur fourgant des articles clé en main qui se vendent, acheter les syndicalistes en leur offrant plus d’avantages qu’aux autres ......... il s’agit créer un société de vendus, d’obligés, de racailles, de larbins , de lèches culs, de courtisans, de fayots....qu’on rémunère bien. Tout comme chez Louis XIV ! Nul doute que l’on ne lira jamais ce genre de commentaire dans la presse "officielle".

      Mais vous dîtes

      "Etre un réformiste et essayer d’intégrer la profession pour lui apporter un regard autre, non formaté par une école de journalisme ?"

      Mais comment intégrer une telle profession ? Si vous avez une piste....... Je doute fortement qu’en France, si vous n’êtes pas issus du sérail vous puissiez être embauché quelque part comme journaliste (ou alors rares seront les élus) Pourtant surement quelques millions de français ont les capacités à faire ce boulot, tout comme d’autres millions pourraient beaucoup mieux faire un travail d’élus que les élus actuels

      Et de quels journaliste parle t-on ? De Gala, Voici, Paris Match dont la valeur informative est quasi nulle et le larbinage hyper actif (la semaine dernière j’ai vu dans un kiosque ces trois déjections cellulosiques avec la même couverture...devinez de qui ! Ou alors de journalistes d’information, d’enquêtes, objectifs (même si partisans).....qui sont si peu et toujours prêts à se tenir les coudes pour défendre leur bout de gras. Croyez-vous qu’ils laisseraient le premier pékin venu faire des édito comme ça dans leurs colonnes ? Car eux aussi sont des vedettes, passant sur les ondes radios et télé en boucle, invités de salons et potentiellement achetables. Leur syndicat empêchera toute libéralisation de leur profession ! D’ailleurs leur réaction face au 5em poiuvoir est édifiante


      • ronchonaire 16 janvier 2008 10:18

        Il manque un élément crucial à votre analyse : les difficultés financières actuelles des médias, notamment la presse écrite. Prenez les grands quotidiens nationaux : Libé, Le Monde, Les Echos, La Tribune, Le Figaro. Tous ont ou ont eu des difficultés financières, ont connu des plans sociaux et se heurtent à des crises de "gouvernance". Mettez-vous à la place d’un journaliste, qui n’est pas du tout certain de garder son emploi dans de telles conditions ; que va-t-il faire ? Comme tout salarié placé dans la même situation, il va avant tout chercher à garder son emploi, et si cela passe par un "brossage dans le sens du poil" de son nouveau patron ou d’un de ses amis, et bien qu’à cela ne tienne et tant pis pour l’indépendance éditoriale et la liberté de ton.

        Les journalistes français ne sont pas devenus incompétents du jour au lendemain, pas plus qu’ils ne sont tous devenus de droite subitement. Les temps sont durs, y compris pour les médias, et les journalistes ont simplement peur de se faire virer. C’est là qu’est l’os pour la liberté de la presse.


        • Traroth Traroth 16 janvier 2008 15:08

          Ca s’applique quand même essentiellement à la presse écrite. La télévision et même la radio se portent bien, sans parler des médias en ligne.

          La presse écrite a d’ailleurs un problème de fond concernant son influence même : la presse quotidienne voit fondre son lectorat à grande vitesse, et son influence se limite de plus en plus à un rôle de prescription (si le Figaro ou le Monde parle de quelque chose, il y a plus de chances que l’info soit reprise par TF1, par exemple)


        • ronchonaire 16 janvier 2008 16:10

          @ Traroth :

          Vous avez raison sur un point : les difficultés financières ne concernent pratiquement que la presse écrite.

          Malgré tout, cela n’invalide pas pour autant ma théorie de la "peur du chômage". Je doute fortement qu’un journaliste de TF1 (par exemple) soit à l’abri d’un licenciement en cas de reportage "dérangeant" pour son patron (par exemple, la découverte de pots-de-vin versés par Bouygues pour obtenir des marchés ; ceci n’est que pure fiction bien entendu). Or ledit journaliste ne devrait même pas avoir à se poser ce genre de questions s’il était vraiment indépendant dans l’exercice de son métier.


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 janvier 2008 10:21

          Excellent article Manuel, déjà repéré la veille. J’avoue être assez en accord sur le fond. Ce qui se dégage, c’est le sentiment d’un certain délitement des élites journalistiques, signe avant-coureur d’une crise à prévoir, comme par le passé. Rome, Ancien Régime...


          • tvargentine.com lerma 16 janvier 2008 10:21

            C’est bien le monde de l’audiovisuel qui intégre le net,le numérique,la vod qui est en mutation.

            Bien sur derriere il y a aussi l’information,mais au regard du constat global du service public,nous pouvons affirmer que de nombreuses émissions racoleuses n’ont rien à y faire et qu’elles permettaient surtout au copinages des animateurs producteurs ,alliés tacites des publicitaires et des représentants du marketing de se remplir les poches à bon compte.

            Refaire un service de qualité (un peu comme la petite 5 et ARTE) mais en plus grand et avoir une information indépendante et non de coller les fesses au JT de TF1 ,avoir des émissions d’informations qui ne soient pas des "envoyés spéciales" qui ne sont que de la m....,présentés par des femmes trons qui se prennent pour des "journalistes" alors qu’elles ne posent jamais les vrais questions que nous sommes en mesure d’attendre.

            C’est une révolution d’un métier en mutation qui s’ouvre devant nous ,nous n’avons pas à pleurer pour des animateurs producteurs indexés sur les parts de marché publicitaires,qui viennent nous vendre des publi-reportages sur des bouquins nuls,des films nuls,des variétés nuls

             


            • Nobody knows me Nobody knows me 16 janvier 2008 13:49

              Tiens, lerma s’est fait taxé son ordinateur par ses gosses. Les remarques sont beaucoup plus pertinentes...

              On sent quand même une odeur synthétique et numérique dans votre commentaire.

              Merci pour cet intéressant article. Même remarques sur Morano (beurk) et Kahn (wow). Montebourg... Mmmmh Montebourg... Je passe ! smiley



            • Charles Bwele Charles Bwele 16 janvier 2008 10:34

              @ l’auteur

              Remarquable. Pertinent. Efficace.


              • RilaX RilaX 16 janvier 2008 11:25

                Tres bonne analyse/analogie je trouve aussi.

                Criant de vérité et effrayant de par la même.


                • wesson wesson 16 janvier 2008 11:45

                  Bonjour l’auteur,

                  je crois bien que je ne partage pas votre optimisme. Là ou vous avez vu une émission interessante, je n’y ai vu qu’une émission de bavardage très classique avec toujours les mêmes têtes. 

                  Dans les débatteurs, il n’y en avait pas un seul qui ne soit pas déjà passé des dizaines de fois à la télévision.

                  Que peut-il sortir de nouveau de cet aéropage d’habitués de la causerie tardive à la télé.

                  Le seul sourire, c’est de voir toutes ces star de France 2 en train de pétocher parce que l’arrêt de la publicité diminuera immanquablement leur revenus qui avaient explosés lors de la privatisation de la télé.

                  Devinette : Comme on économise 850 millions d’€ par an sur le service public. Réponse : En virant Delarue et son show larmoyant !


                  • caramico 16 janvier 2008 11:48

                    Allez je vais ramer en sens contraire, histoire d’alimenter le débat :

                    Non, globalement, je ne vois pas des "fauves", mais plutôt des hyènes craintives qui attendent que le cadavre soit putréfié avant d’en arracher un vieux morceau.

                    Il n’y a plus, il n’y a peut-être jamais eu de 4ème pouvoir, tout a été acheté par des financiers qui distillent via leurs médias un anesthésique général, il n’y aura plus de Wategate, plus rien ne choque plus personne :

                    Les mensonges de Bush et Blair, n’ont choqué personne, Bliar "présentabilisé" par les médias comme futur et honorable président européen.

                    Sarkozy a compris celà, il va jusqu’à la corde user ses "ficelles".


                    • Gilles Gilles 16 janvier 2008 12:04

                      Justement, a t-on besoin de stars ultra payées dans une télé publique ? ça sert à quoi de mettre une star aux infos ? Juste à attirer le chaland, le plus niais en plus puisque la star compte plus que le contenu ! Et tout ça pour faire de la merde car ces salaires sont proportionnels à l’audience, et la qualité rien à braire

                      Vous trouvez ça normal vous qu’un Pujadas gagne ça ? Pour ce qu’il fait, juste lire un téléprompteur et préparer un journal de cet accabit ? Pas étonnant qu’ils se battent pour présenter le jité sur F2. Tu es sûr d’avoir de l’audience et donc du pognon partout...facile donc de trouver des mecs prêts à vendre leur mère ou fouler aux pieds la déontologie journalistique

                      Non, le règne de la connerie n’a pas a être autant rémunéré. Sinon c’est la civilisation qui s’écroule car à partir du moment ou pour être riche il faut flatter les cons, détruire, embobiner, manipuler, cela détruit la confiance dans l’honnêteté, le travail, la solidarité

                      Quand je vois ça, je ne vois pas pourquoi on persécute les dealers de banlieue ou trafiquants de ce que tu veux Eux aussi ils font du fric facile plutôt que de s’échiner à être constructif puisque ça ne paie plus. Ils ne font que répéter les images que leur renvoie leur environnement....notamment la télé. (je parie qu’ils regardent que ces conneries à deux balles et bavent devant les bagnoles et call girls d’arthur, courbet et consort)

                      Un PPDA ou un Arthur fait à mon avis plus de dégâts dans la société qu’une armée de vendeur de shit ou qu’une cohorte de producteurs de fils hyper hards

                       

                      Voic quelques salaires, estimés par : Fric Academy http://www.reponseatout.com/article.php3?id_article=745&artsuite=1

                      "Le salaire de David Pujadas est estimé à 12 000 €, celui de Béatrice Schoenberg à environ 10 000 €. Idem pour Elise Lucet, qui présente le 19/20 sur France 3. Christophe Hondelatte, qui a présenté le journal de France 2 jusqu’au 28 janvier dernier, avait l’un des salaires les plus élevés de la rédaction. Le Point du 3 février 2005 l’estimait à 22 800 €."

                      V- Jean-Luc Delarue : 120 000 €*
                      Un cas particulier car il est toujours propriétaire de sa société de production Réservoir Prod. Quand le magazine Capital établit en mai 2004 le classement des grandes fortunes d’Ile-de-France, Delarue apparaît en bonne position avec un patrimoine estimé à 117 millions d’euros. Son salaire ? Sensiblement le même que celui d’Arthur. Il gagnerait entre 100 000 et 120 000 € par mois.

                       


                      • Gilles Gilles 16 janvier 2008 12:11

                        Et en ce qui concerne la honte du journalismle français, sévissant sur TF1, on tombe des nues. On a ici des journalistes montant des faux reportages, condamnés pour corruption, donnant une information hypoer oirentée, des présentateurs des émissions les plus racoleuses, voyeuristes et immondes du paf qui détruisent le cerveau de ceux qui s’accoutume

                        • 45 000 € par semaine versés à Dechavanne pour animer la Ferme Célébrité,
                        • 30 000 € mensuels à Bataille et Fontaine pour Y a que la vérité qui compte...
                        • PPDA : 45 000 €*
                        • Claire Chazal : 25 000 €*
                        • V- Jean-Luc Delarue : 120 000 €*


                        Maintenant, je suis sur que l’on me rétorquera que c’est normal de ganner autant puisque leur chaine gagner beaucoup grâce à eux..............

                        Mais moi aussi je peux faire du trash sur TF1, sauf que je n’aurais pas la bassesse morale de le faire.

                        J


                      • Ceri Ceri 16 janvier 2008 12:23

                        je vais parler d’un cas concret.

                        On fait des études, et en journalisme on nous apprend la déontologie, le droit, les méthodes d’investigation, etc.
                        On arrive dans un média, et on a droit à des "formations", où on nous apprend quoi ? Exactement l’inverse : faire tape à l’oeil, de l’émotion, des faits divers, avoir toujours un ancrage local quand on fait du local, et surtout ne pas heurter le lecteur, ni le patron, ni l’annonceur.

                        Pour ne pas perdre nos derniers lecteurs (sachant que les plus "cultivés" sont déjà partis depuis longtemps en presse locale, eh bien on refait la recette qui "marche". On nous dit qu’il faut faire 2500 signes maximum sinon on perd la moitié les lecteurs en cours de route, qu’il faut vulgariser à l’extreme (et en 2000 signes comment vulgariser les pics pétroliers par exemple ?).

                        En national, c’est encore pire, on commence en reprenant les JT et les concurrents, et après c’est les dépeches ; Presque aucune investigation, on bosse en desk 90% du temps (en presse du moins). Et pareil, on limite les contenus, oin fait simple et surtout : consensuel. Et en + faut pas vexer Sarko.

                        Et pourtant, partout où j’ai pu travailler j’ai eu une bonne partie de collègues écoeurés par ce système. mais on est tous sur des sièges éjectables, et ceux qui ont 40 ou 50 ans ne sont pas prets à risquer quoi qsue ce soit. J’en ai connu d’autres qui ont arreté au bout de 10 ans de carrière parce que l’info, la vraie, on ne peut pas la faire passer.

                        Alors comment faire ? Moi je serais partisane de relever le niveau, et nos chefs disent exactement le contraire. C’est donc aux lecteurs de décider.

                         


                        • geko 16 janvier 2008 13:53

                          Vous avez entièrement raison, je me posais la question de savoir s’iln’était pas possible de créer un journal qui appartienne aux lecteur sans qu’il y ait possibilité d’un rachat ou d’une main mise par quelques un ?

                          Quand au lecteur dont je fais partie : c’est pas compliqué je ne donne plus mon pognon à la presse complaisante qu’elle soit nationale ou locale ! Force est de constater que la masse des lecteurs "consomment" l’info comme du yaourt ! Si elle n’abonde pas dans le sens de leur goût il ne rejette, d’ailleurs leur gout sont souvent celui de la facilité. Ou est donc passée l’information qui invite à la réflexion, l’information argumentée et engagée qui fait douter le lecteur et l’invite à revoir ses jugements !

                          Merci de votre contribution au fil !


                        • hahahaha 16 janvier 2008 15:13

                          Moi je serais partisane de relever le niveau

                          Tiens mademoiselle Ceri, je n’avais pas remarquer un but aussi ambitieux dans vos commentaires et articles.

                           

                          Bien à vous.


                        • Ceri Ceri 16 janvier 2008 15:55

                          va te faire f...


                        • hahahaha 16 janvier 2008 16:06

                          MLLE Ceri,

                          Une prétendante journaliste devrait garder ses propos orduriers pour ses amants les soirs de déprimes.

                          Bien à vous.


                        • Ceri Ceri 16 janvier 2008 16:13

                          je reve, c’est toi qui va m’expliquer comment parler convenablement, le xénophobe réactionnaire de service ? Allez va voir ailleurs si j’y suis.


                        • geko 16 janvier 2008 16:19

                          hohoho ! Laissez tomber ceri, le vide sidéral des commentaires de ce sombre individu n’ont d’autre but que de vous mettre en colère. C’est de cette manière que les aigris haineux prennent leur pied ! On t’aime hahaha bizou bizou !


                        • hahahaha 16 janvier 2008 16:22

                          MLLE Ceri, 

                          En premier lieu je ne vous tutoie pas, veuillez donc respecter un langage courtois, secondement,votre furie hystérique est désolante pas pour ma personne mais pour votre famille.

                          Bien à vous.


                        • hahahaha 16 janvier 2008 16:24

                          Geko,

                           

                          Je n’embrasse jamais les hommes, surtout les crétins.

                           

                          Bien à vous.


                        • Ceri Ceri 16 janvier 2008 16:27

                          je t’emm... ah aha ah


                        • hahahaha 17 janvier 2008 06:54
                          MLLE Ceri,

                          Une prétendante journaliste devrait garder ses propos orduriers pour ses amants les soirs de déprimes.

                          Bien à vous.


                        • hahahaha 17 janvier 2008 06:54
                          MLLE Ceri,

                           

                          Je comprends qu’avec un pareil langage, digne d’un charretier, depuis longtemps les hommes vous fuient, la vulgarité chez une femme est encore pire que la bétise.

                           

                          Bien à vous.


                        • hahahaha 17 janvier 2008 06:55
                          Geko,

                           

                          Je n’embrasse jamais les hommes, surtout les crétins.

                           

                          Bien à vous.


                        • Crapulox 16 janvier 2008 12:42

                          Quelque chose vous a peut être échappé.
                          Chaque fois que Morano s’offusquait des propos des adversaires et en particulier de Montebourg, elle adressait un regard soutenu à Calvi.
                          Chaque fois que Calvi tentait de trouver un argument favorable à Sarko, il lançait un regard soutenu à Morano.

                          Et pendant toute l’émission. C’était assez indécent.


                          • Ceri Ceri 16 janvier 2008 12:46

                            Calvi a retourné sa veste en passant à France 2. J’ai même vu son émission sur le 5 se dégrader à partir du moment ou la campagne électorale a commencé. Fini les points de vue dissidents, place à la sarkocratie.


                          • Crapulox 16 janvier 2008 13:10

                            Exact !

                            Et on le sent souvent tiraillé entre ce qu’il pense et ce qu’il est obligé d’afficher.

                            D’où ses regards de demande d’approbation aux intervenants "Sarkozystes"


                          • geko 16 janvier 2008 13:16

                            Je vous trouve un peu dur avec Calvi ! Quand on parle aux gens on les regarde dans les yeux ! Pour mener un débat contradictoire équilibré il faut bien mettre en relief les 2 points de vue ! A mon sens Chaque fois que Calvi tentait de trouver un argument favorable à Sarko, il lançait un regard soutenu à Morano ....c’est qu’il attend de sa part qu’elle argumente en retour de critique

                            C’est à l’auditeur de se forger son opinion pas à l’animateur de le forcer ! D’ailleurs dans ce dernier cas l’objectif est souvent contre productif !

                            J’ai trouvé plutot bon signe de voir Moreno rougir quand aux comportements de Calvi, c’est bien signe qu’elle attends de la condescendance qu’elle n’a pas obtenue !


                          • Crapulox 16 janvier 2008 14:28

                            "Quand on parle aux gens on les regarde dans les yeux !"

                            C’est la moindre des choses ! Sauf pour Sarkozy, et ce n’est plus à démontrer.Peut-être la faute des tics !

                            Moi, j’ai parlé des regards "à la dérobée" de Calvi à Moreno et de Moreno à Calvi pendant que d’autres s’exprimaient. Ce n’est pas la même chose.

                            Mais ça vous a peut être échappé !


                          • geko 16 janvier 2008 15:03

                            Je ne suis sarkolatre bien au contraire, mais je m’efforce de ne pas tomber dans les exces inverses qui caractérisent la névrose de notre bon roi ! J’essaie de garder ma capacité de jugement sans tenter d’analyser les moindres faits et gestes qui pourrait flatter mon opinion ! Je vais donc m’attacher à revoir cette émission et y chercher ces fameux regards complices qui m’ont échappés  !


                          • Crapulox 16 janvier 2008 17:55

                            Non Gecko, je ne cherche pas à "flatter mon opinion" lorsque je regarde de près les attitudes des intervants dans une émission politique.

                            Vous eussiez pu vous dispenser de cette affirmation désobligeante et gratuite.

                            Elle ne m’aurait pas amené, à vous demander de m’expliquer votre phrase :

                            "Je ne suis sarkolatre bien au contraire, mais je m’efforce de ne pas tomber dans les exces inverses qui caractérisent la névrose de notre bon roi !"

                            Selon vous, la Sarkophobie "caractériserait" donc ma névrose du Che ?

                            Ou serait-ce le contraire ?

                             


                          • geko 16 janvier 2008 18:16

                            Non je répondais à Mais ça vous a peut être échappé ! que je trouvais un peu désobligeant à mon égard !

                            Je n’avais pas suivi une émission jusqu’au bout depuis longtemps et je me suis surtout attaché à son contenu !

                            Cette phrase ne vous est pas spécialement adressée (je reconnais qu’elle excessive vous concernant) mais je constate que la sarkophobie devient quelque peu frénétique ces derniers temps sur AV, et abaisse la qualité des échanges ! je pense qu’il ne faut pas tomber dans les mêmes travers que nous dénonçons chez le che !

                            Pour avoir vu plusieurs débats menés par Calvi (du temps de la 5) j’ai noté qu’il soutient du regard les participants lorsqu’il évoque leur point de vue tout en l’exposant à la partie adverse !

                            Ce qui n’enlève rien à votre remarque, je suppose que vu sa position il subit la pression mais je ne suis pas sur qu’il l’accepte !


                          • Crapulox 16 janvier 2008 18:49

                            Qu’il accepte ? Hum !

                            Un média a relévé il y a quelques jours, un problème concernant sa femme Valérie..........un bon job..........une opportunité à saisir..................

                            Dommage, je n’ai pas conservé l’article.

                             


                          • geko 17 janvier 2008 00:55

                            Franchement Moi ce genre ne m’interesse pas vraiment ! Ce qui me botte ce sont les qualités de l’artiste sur scène !!

                            Pas besoin de conserver l’article  ! 


                          • maxim maxim 16 janvier 2008 13:18

                            MR Atreide ,j’aurais au moins retenu une chose de votre article,c’est que vous êtes honnête avec vous même !


                            • Gasty Gasty 16 janvier 2008 13:35

                              Je suis l’un de ces gagne-petit de l’info. Un petit rédacteur d’Agoravox.

                              Pas sûr, pas sûr ! Parce que ça doit les faire bien ch.. de recevoir en pleine face leurs états de naufragés en perdition.

                              Accrochez-vous à l’info de sauvetage ! on va vous remonter.


                              • Rosemarie Fanfan1204 16 janvier 2008 13:44

                                Bon article Manuel. Merci. NS manipule les journalistes et ceux ci courrent ! mais ils ne sont pas aussi indépendant que cela, ils ont des patrons qui sont copains avec NS.....

                                Bonjour à Gasty et Crapulox smiley

                                 


                                • Crapulox 16 janvier 2008 14:40

                                  Itou.


                                • Voltaire Voltaire 16 janvier 2008 13:58

                                  Excellent article, une très bonne analyse.

                                  Si l’attitude des journalistes vis à vis du pouvoir a toujours été faite de connivences en France, il faut effectivement prendre note de son évolution sous la présidence de Nicolas Sarkozy, vers une attitude non plus uniquement déférente mais d’auto-censure.

                                  Il est vrai qu’il y a quelques raisons à cela : pouvoir et patrons de presse ont ainsi réagit très durement à quelque articles un peu provoquants pour en effrayer plus d’un, et le journalisme d’investigation est aussi fortement menacé par certaines actions judiciaires, et ne peut donc plus protéger aussi efficacement ses sources.

                                  On peut donc considérer la politique du pouvoir vis à vis des journalistes comme celle de la carrotte et du bâton : proximité, qui va jusqu’à l’offre de postes prestigieux auprès des politiques (il suffit de voir le nombre de journalistes passés conseillers de communication à l’Elysée ou dans les ministères), et menace en cas de lèse-majesté.

                                  Quelle sera lévolution du système ? Vous citez à raison l’apparition d’un certain contre-pouvoir sur internet, qui ne peut que se développer, mais ne touche encore qu’un nombre limité d’internautes. Et les journalistes sont aussi toujours les premiers à abandonner le prince pour un nouveau puissant, s’ils sentent le premier en position de faiblesse (les commentaires vis à vis de Nicoals Sarkozy sont ainsi bien plus critiques actuellement, sauf sur TF1 et assimilés, qu’il y a quelques semaines).


                                  • Voltaire Voltaire 16 janvier 2008 14:06

                                    Je me permets d’ajouter : qui a vaincu par la pipôlisation, périra par la pipôlisation...


                                  • ThatJazz ThatJazz 16 janvier 2008 14:04

                                    très bon article Manuel !

                                    Rien à voir, mais "atréide" c’est un pseudo de fan de Dune ça, non ?


                                    • Plum’ 16 janvier 2008 14:13

                                      Geko a écrit : « Je n’ai pas vu trop de condescendance dans cette émission, Yves Calvi est un bon animateur ! »

                                      Le problème de cette émission n’est pas la condescendance mais sa façon subtile de nous infuser la pensée politico-médiatique dominante. Si j’ai bien compris, il y avait un Kahn contre 5 lavettes. Le jour où le rapport s’inversera, je changerai d’avis.

                                      Dans ce contexte, je trouve que l’auteur du présent article a eu le mérite de prendre du recul et d’en faire un article assez juste, même si, comme d’autres l’ont dit, il n’a pas fait ressortir les liens financiers cachés derrière tout ça.

                                      Pour nous, citoyens, l’essentiel reste : la résistance. Et d’abord contre la forfaiture d’un traité européen qu’une telle émission se garde bien de mettre en avant et dénoncer.


                                      • geko 16 janvier 2008 15:59

                                        Vous avez raison de souligner qu’à part Kahn les interlocuteurs avaient beaucoup de retenue, mais JFK ne risque pas de représailles CQFD ! Le sujet portait sur le rapport entre TV et président. Concernant le traité européen peut être même que la rédaction aurait refusé le sujet !


                                      • Manuel Atreide Manuel Atreide 16 janvier 2008 14:38

                                        Bonjour à toutes et à tous ...

                                         

                                        Vous avez raison, je n’ai pas abordé la problématique de la dépendance financière des médias face à de grands groupes privés dont souvent l’activité média n’est qu’un pôle, plus ou moins important. Je sais que cela participe au phénomène de sujétion des journalistes face au pouvoir mais je crois intimement que c’est un autre problème. Avec ou sans difficultés financières, la profession montre ces signes d’une volonté d’apparaitre comme ceux qui savent en opposition au peuple qui ne sait rien ou pas grand chose. C’est assez net sur le service public qui n’est contrôlé par aucune puissance d’argentet qui dispose d’outils pour se prémunir - parfois seulement, je vous l’accorde - des pressions politiques. Pourtant ce même service public est lui aussi touché par cette vague de constitution de castes, avec parfois des composantes héréditaires. Je ne citerai pas ici les fils et filles de ...

                                        La main-mise des intérêts privés sur les grands médias est pour autant un sujet crucial et lourd de conséquences, mais je n’ai pas voulu aborder les deux thèmes en même temps pour ne pas risquer de mélanger les argumentaires. Et j’avoue que pour l’instant, je n’ai pas accès à des sources d’informations qui me permettent de faire un papier de fond sur ce sujet. Mais, je cherche et je creuse. Qui sait, un jour prochain ...

                                        Manuel Atréide.

                                        P.S. : Miss Jazz, tu as raison, c’est un pseudo qui fleure bon l’univers d’Herbert. Il fait quand même aussi référence à une autre oeuvre littéraire magistrale qui fait partie de mon imaginaire depuis longtemps, la première oeuvre littéraire de notre culture occidentale. C’est un autre H qui l’a signée mais son nom mythique n’a rien d’américain.

                                        Homère rules !

                                        M.A.


                                        • Jocrisse Jacques 16 janvier 2008 16:44

                                          Manuel,

                                          "Vous avez raison, je n’ai pas abordé la problématique de la dépendance financière des médias face à de grands groupes privés"

                                          Le nouvel actionnaire de Libé n’a pas fait changer la ligne éditoriale.

                                          Il faut que nos mécontents cessent de crier au loup !


                                        • Ceri Ceri 16 janvier 2008 17:20

                                          faux, Libé est réellement devenu timoré depuis, et on l’a vu prendre position pour le oui à la fameuse "constitution européenn", alors que d’autres journaux qui se prétendent "de gauche" n’ont pas pris position, ou ont opté pour le non. C’est un exemple, mais la couverture de la campagne électorale est un bon exemple aussi, par exemple Libé n’a pas osé qualifier Sarko de populiste une seule fois quand la presse étrangère de gauche ne s’est pas privée pour le faire.


                                        • Daniel Roux Daniel R 16 janvier 2008 20:40

                                          Pas besoin de faire une enquête, les connivences sont connues et ont fait l’objet de nombreux papiers.

                                          Prenons un exemple célèbre mais pas unique.

                                          Lorsque BOUYGUES prend le contrôle de TF1 sous le gouvernement de Chirac, il réalise une formidable opération, à la surprise générale de ceux qui ne connaissent pas les liens étroits existant entre Chirac et Bouygues. Liens renforcés par la destruction en 1972 de la maison bretonne de la famille par les services de la république avec l’autorisation de Chirac. Le but n’était pas une démolition à vil prix mais un faux attentat monté de toute pièce afin de démenteler le FNB.

                                          Ce coup de maître permet de formidables synergies avec les autres activités BOUYGUES. La très belle entreprise de BTP réalise un chiffre d’affaire important avec les marchés publics et internationaux. Et qui signent les marchés publics ? Les politiques. Les mêmes qui vendraient père et mère pour passer à la télé.

                                          Bien évidemment, les promotions des directeurs, des rédacteurs en chef, des présentateurs des JT, toutes passent évidemment par le patron.

                                          Ceux qui ne veulent pas comprendre, les empêcheurs de s’entendre en rond sont marginalisés et invités à aller voir ailleurs si l’herbe est plus tendre. On restera entre gens intelligents qui savent faire passer leurs intérêts avant la déontologie.

                                          La programmation bas de gamme type séries américaines panpan tutu, fait de l’audience, donc de la pub. Qu’importe le cahier des charges malmené, la concession sera renouvelée sans problème par l’autorité "indépendante" de l’époque.

                                          On ne change pas un système aussi efficace. Cette formidable réussite fera des émules. Tous voulaient avoir leur télé et presque tous l’ont eu d’ailleurs.

                                           

                                           

                                           


                                        • coati coati 16 janvier 2008 14:51

                                          Article bien écrit. Merci à l’auteur.

                                          Vous dîtes : "Etre un réformiste et essayer d’intégrer la profession pour lui apporter un regard autre, non formaté par une école de journalisme ?".

                                          Cela ne résoudra strictement rien. Un peu naïf.

                                          Le problème de la presse vient uniquement de son manque, voir absence, d’indépendance. Tout le monde le sait, le dit, le comprend. Mais rien ne risque de changer tant qu’un journal, par exemple, pourra être acheté à loisir par une puissance d’argent qui décide et contrôle sa ligne éditoriale, censure au besoin.

                                          On invoque la fragilité économique d’un journal, son manque de rentabilité pour justifier son rachat.
                                          Soit. Un propriétaire riche fera vivre ce journal on y injectant l’argent nécessaire.
                                          Car ces rachats ne sont pas motivés par un profit tiré directement de la vente de journaux mais par l’instrumentalisation qui peut en être faite par des groupes gigantesques aux intérêts divers.

                                          Je ne veux pas faire trop de simplification mais qu’y a-t-il vraiment d’autre à dire là-dessus ?
                                          Ce phénomène est-il nouveau au fait ? En tout cas, maintenant il parait tout à fait assumé.

                                          Que faire ?

                                          Vous parlez "d’une presse qui est le 4e pouvoir selon l’expression consacrée".
                                          Si tel est le cas alors faisons de notre journalisme une véritable institution, comme l’exécutif, la justice ou le législatif.


                                          • geko 17 janvier 2008 00:57

                                            Cynique mais factuel !


                                          • frédéric lyon 16 janvier 2008 15:19

                                            La Presse en France n’est pas controlée par des groupes financiers, c’est de la rigolade de dire celà. Elle est controlée par les salles de rédaction qui envoient pêter les actionnaires si celà leur chante.

                                            Et qui sont ces actionnaires ?

                                            1) Les contribuables, dans le cas de la Presse de service public ,à la radio et à la télévision. Et un contribuable, ça a tout juste le droit de la boucler et de payer, ou sinon gare à l’amende.

                                            2) Des groupes de Presse indépendants des groupes financiers (Le Monde, le NOBS, Marianne, Libé), qui sont des groupes de gauche.

                                            3) Et enfin quelques médias de Presse sont effectivement controlés par des grands groupes (Bouygues, Bolloré et quelques groupes étrangers), mais les sociétés de rédaction font ce qu’elles veulent et décident toutes seules de la ligne éditoriale. Vous n’avez jamais entendu un de ces salauds de journalistes protester de son "indépendance" avec des trémolos dans la voix ?

                                            Donc les groupes financiers ne contrôlent pas la Presse en France, qui est une Presse d’opinion, c’est à dire de propagande, et qui est inféodée à la gauche à plus de 80%.

                                            Cette Presse est en crise, certes, mais pourquoi ? Elle est en crise parce qu’elle a cru et croit toujours pouvoir manipuler l’opinion publique et fabriquer les élections. Qui était son candidat l’an dernier ? C’était Ségolène Royal. Qui est son candidat aujourd’hui ? C’est Ségolène Royal. Qui était son candidat en 2002 ? C’était Lionel Jospin.

                                            Depuis quand Nicolas Sarkozy a-t-il été le candidat de la Presse lors des dernières élections présidentielles ?

                                            Seulement voilà, le peuple n’a rien compris au message, il faut dire qu’il n’a pas fréquenté les bancs du Lycée Henri IV, le peuple, et qu’il n’habite pas non plus à Saint-Germain des Prés, donc il ne fréquente pas les bons cercles, le peuple. Et puis il est un peu con et il est capable de mal voter, le peuple.

                                            Alors que faire ? C’est simple : il ne faut pas cesser de parler de Nicolas Sarkozy, ne serait-ce qu’une seule minute, et puis ensuite protester parce qu’on le voit trop souvent !

                                            Croyez vous que ce soit Nicolas Sarkozy qui décide du contenu des colonnes du NOBS ou des temps d’antenne au JO à Antenne 2 ? Non, c’est toujours la même clique.

                                            Cette clique s’énerve parce qu’elle s’aperçoit que son pouvoir de manipulation est beaucoup moins important qu’elle ne le pensait, et parce que surgisse de nouvelles formes de Presse (Presses Gratuites sur papier ou sur internet) qu’elle ne contrôle pas, ou pas encore.

                                            Edwy Plenel et Rue 89 vont y remédier.

                                            Voulez-vous un exemple de Presse contrôlée par des groupes financiers ? Allez en Angleterre, aux USA, ou en Allemagne, vous y verrez une Presse contrôlée par des mastodontes, qui est PLUS HONNETE que la Presse française et qui se contente de donner de l’information et de présenter les opinions en bas de page et en petits caractères.

                                            Que cette clique crève, la démocratie en France ne s’en portera pas plus mal., elle s’en portera même mieux.

                                            J’espère que sa candidate ne sera même pas désignée à la tête du PS, car même les cadres du PS (vous savez les fameux "éléphants") n’ont pas accepté et n’accepteront pas que cette clique s’empare de la direction politique du parti.

                                             


                                            • wesson wesson 17 janvier 2008 11:16

                                              Comment peut-on asséner un tel tissus de contre vérités ?

                                              "[Les actionnaires de la presse sont] ... Des groupes de Presse indépendants des groupes financiers (Le Monde, le NOBS, Marianne, Libé), qui sont des groupes de gauche."

                                              Le plus gros actionnaire privé du monde est le groupe Lagardère (17%), un gauchiste bien connu. On y comptes aussi Air France, Danone, L’oréal, Artémis, Saint Gobain, un repère de rouges.

                                              Libé, est détenu par Edouard de Rotschild, le coco bien connu. (qui en possède 39%)

                                              Le nouvel obs quand à lui est détenu par le groupe perdriel, qui n’est certes pas marqué à droite, mais qui reste petit.

                                              La presse Française, c’est qui ?

                                              Martin Bouygues (parrain du fils de M. Sarkozy) : TF1 (Directeur Adjoint : Laurent Solly, ex directeur adjoint de campagne de M. Sarkozy), LCI, Eurosport, TV Breizh et a des participations importantes dans Metro, TMC, RTL 9, NT1...

                                              Arnaud Lagardère 1er editeur mondial de magazines : Paris Match, Le Journal du Dimanche, Elle, Télé 7 Jours, Ici Paris, Entrevue, La Provence, Marseille Plus, Nice Matin, Europe 1, BFM, MCM, Europe 2 TV... participations dans Le Monde qu’il veut racheter et dans Le Parisien / Aujourd’hui en France, est opérateur des NMPP. Lagardère parle de Sarkozy comme son "frère", refuse de témoigner dans des affaires le concernant

                                              Vincent Bolloré : Les gratuits Directs Soir et Matin Plus, la chaîne Direct 8, est un des principaux actionnaires de M6 (l’autre étant Albert frère), possède le groupe publicitaire Havas, l’Institut de sondages CSA. En cours de rachat de l’AP. Sur les rangs pour s’introduire dans le capital du Monde.

                                              Bernard Arnault (Témoin du mariage de M. Sarkozy) Les Echos, Investir et Radio Classique. Vient de revendre La Tribune.

                                              Serge Dassault (marchand de canons) Le Figaro et Valeurs Actuelles.

                                              Alain Weill : RMC, BFM et BFM TV. Il vient de racheter La Tribune à Bernard Arnault.

                                              François Pinault : Le Point, Companynews, Agefi, la Recherche, l’Histoire, TV Breizh (participation)

                                              Ernest Antoine Sellière de Laborde : groupe Wendel (Editis), second groupe d’édition en France

                                              La réalité de la presse Française, c’est celle là. Elle est dans son immense majorité détenue par des groupes financiers et des milliardaires qui s’assument parfaitement dans la droite décomplexée et affichent clairement des connivences avec le chef de l’état actuel, Nicolas Sarkozy, que l’on peut difficilement taxer de gauchisme.

                                              L’exemple de l’angleterre ou les USA pour citer l’honneteté de la presse fait sourire. Ce que fait Ruper Murdock dans ses medias est un exemple de mauvaise foi malhonnète, et de presse de canniveau.

                                              Alors sur le controle de la presse par ses salles de rédaction, ça me fait sourire. Allez demander ça à Alain Genestar, viré pour avoir mis en une de match la photo de l’ex première dame avec Richard Attias.


                                            • Forest Ent Forest Ent 16 janvier 2008 16:00

                                              Ce n’est pas bien, Manuel, de regarder la télé, car à part y apprendre qu’elle a des problèmes ...

                                              Le principal problème interne des médias aujourd’hui est leur financement. Tant qu’ils pouvaient aller à la soupe, ils ne se posaient pas de question sur la pertinence de ce qu’ils racontaient.

                                              La presse écrite a été massacrée par les autres médias et est en train de sombrer. Son influence est de plus en plus faible. Le bastion qui se maintient est celui de la télévision, mais qui change de nature, les chaines généralistes perdant du terrain au profit des thématiques, comme cela a eu lieu il y a 10 ans aux US. Toutefois, la télé est très menacée à assez court terme par la VoD, c’est à dire par internet. Il y a une certaine angoisse aujourd’hui dans la profession, car personne n’a encore trouvé le moyen de financer la VoD, surtout par la pub. Les télés et la MPAA encourent donc le risque d’être dans la situation actuelle de la RIAA qui est tout simplement en train de disparaitre. Derrière, c’est toute la profession publicitaire qui est menacée, soit 450 milliards USD de CA annuel. Il faut du courage pour ouvrir aujourd’hui un serveur eMule, mais la répression ne les sauvera pas.

                                              Il y a aussi un problème externe, qui est celui de la crédibilité, mais je ne pense pas que cela les empêche de dormir. Il est vrai que les médias mentent tout le temps sur tout, en général par omission, sous la pression de leurs actionnaires et leurs annonceurs. J’en prends pour preuve le peu d’attention qu’ils accordent au vote actuel du TCE, relativement au foin qu’ils avaient fait en 2005 pour nous convaincre. Mais mentir est leur usual business depuis longtemps.

                                              Plus d’information sur l’économie des médias dans "la forêt des médias" :

                                              http://forestent.free.fr/

                                              site sans pub.


                                              • Jocrisse Jacques 16 janvier 2008 16:40

                                                L’auteur,

                                                Excellent article et brillante analyse qui sort de l’ordinaire des billets habituels. Article facile à lire et très bien écrit. Les commentateurs habituels d’Agoravox devraient s’y référer. En outre, vous êtes le seul parmi eux à avoir trouvé le président très bon. Peut-être avez-vous un regard objectif ?

                                                Geko

                                                Concernant le cas Joffrin, mon avis est le suivant : Il a posé une question "faux-cul" pour tenter de mettre en porte à faux le président, en utilisant un concept exact (monarchie élective" . La réponse de NS était très pertinente (je suis persuadé que malgré son manque de culture, dénoncé régulièrement par nos amis journalistes d’Agoravox, il connait parfaitement ce concept) . Il a répondu à Joffrin dans un langage adapté au français moyen au lieu de se lancer dans une discussion qui aurait sans doute ravi nos élites et l’a renvoyé dans les cordes dans un français normal . Très bien joué !


                                                • geko 16 janvier 2008 17:10

                                                  Réponse pertinente de NS ??

                                                  Monarchie c’est le pouvoir d’un seul ! une monarchie n’est pas spécialement héréditaire, ex bernadotte, henri III. Sur la forme il s’est gaussé de Joffrin et la cour a ri ! très facile vu sa position ! quand à élever le niveau je me demande quand va t’il le faire, s’il le peut  ? La presse internationale ne s’y est pas trompée !


                                                • Jocrisse Jacques 16 janvier 2008 17:55

                                                  Geko,

                                                  Sans vouloir polémiquer et très amicalement , quel niveau élever ?

                                                  Si vous voulez parler du fond de ses actions , je ne vois pas.

                                                  S’il s’agit de la façon dont il s’exprime, je ne vois toujours pas.


                                                • geko 17 janvier 2008 00:31

                                                  Vous avez raison Jacques !

                                                  Assez parler !


                                                • armelle89 16 janvier 2008 17:52

                                                  il y a certainement beaucoup de vrai dans tout ceci,malheureusement la disette a tué beaucoup de monde sous le regne du roi soleil !!


                                                  • La Taverne des Poètes 16 janvier 2008 18:15

                                                    Une révolution ? Où ça , où ça ? Je viens !!!

                                                     


                                                    • grangeoisi grangeoisi 16 janvier 2008 18:45

                                                      Commençons donc par manifester, dans le calme avec dignité, qu’eux n’ont pas, devant les députés et les sénateurs, lorsqu’ils iront à Versailles faire un Congrès croupion pour ce que vous savez.

                                                       

                                                      Après on verra s’il y a une quelconque existence d’une opposition citoyenne au travers du net.


                                                      • Crapulox 16 janvier 2008 18:54

                                                        Toute opposition citoyenne, ne pourra se substituer à la félonie des députés socialistes qui, par la voie de l’abstention, permettront à l’infâme d’arriver à ses fins.
                                                        Protégez moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge !


                                                      • Dogen 16 janvier 2008 19:03

                                                        Pourquoi Joffrin vient-il nous parler de monarchie 8 mois apres une election au suffrage universel direct ?

                                                        Elle etait peut-etre tout simplement conne sa question...

                                                        Si ca, c’est poser des questions pertinentes....

                                                         

                                                        Joffirn a fait cela par vanite, et il prostitue son exploit sur les plateaux tele par vanite. Que ce soit ca question de collegien, ou les rires des veaux, le journalisme est bien mal barre.


                                                        • Dogen 16 janvier 2008 19:20

                                                          Je suis tout a fait d’accord Manuel (pas avec l’article, mais avec votre dernier commentaire)

                                                          Je trouve que Calvi est un journaliste exemplaire. Surtout parcequ’il ne prend pas parti, parcequ’il invite toujours des representant de toutes les opinions sur son plateau, et arbitre fort bien de facon a ce qu’aucun ne soit lese. Je trouve qu’il a prouves toutes ces qualites avec l’emission C dan l’air, une des meilleure emission d’information a mon sens.

                                                          Si il reagit si mal au critiques sur l’independance des journalistes, c’est peut-etre qu’ayant un sens de l’ethique aiguise, il peine a imaginer que certains de ses confreres ne s’en embarasse pas...

                                                           


                                                        • Manuel Atreide Manuel Atreide 16 janvier 2008 19:10

                                                          Bonsoir à toutes et à tous ...

                                                          Un petit mot pour vous donner mon sentiment sur une partie du fil de commentaires qui se déroulent ici. On s’y livre à des attaques et critiques féroces sur Yves Calvi. Je ne partage pas la teneur des propos qui sont tenus et je n’ai en tout cas pas relevé de comportement chez lui qui fasse croire qu’il puisse rouler pour un parti politique en particulier.

                                                          Je dois dire que je trouve même qu’il est l’un des animateurs les plus talentueux de la télé à l’heure actuelle, capable de faire parler différents invités qui s’opposent parfois violemment sans que le débat vire systématiquement à la foire d’empoigne. Il maitrise bien le tempo, le rythme, est capable de couper la parole à l’un de ses invités pour laisser un autre, un peu plus réservé, le temps de terminer son propos. Bref, je l’aime bien, même si il utilise de temps à autre des reflexions fleurant bon le "bon sens populaire", afin de faire bondir l’un ou l’autre.

                                                          En revanche, ce que j’ai remarqué chez lui, et pas seulement lors de cette émission, c’est qu’il est féroce dès qu’on s’en prend à la profession de journaliste. Arnaud Montebourg, qui a eu le malheur d’évoquer une inféodation supposée de France 2 au pouvoir politique, s’est pris une volée de bois vert. Et c’est une constante chez Calvi, de ce que j’ai vu de lui. Toute mise en cause des journalistes, de leur indépendance, de la qualité de leur travail le fait bondir et lui fait perdre, un petit moment, son rôle d’animateur. Mais, j’analyse plus cela comme du patriotisme professionnel que comme la défense d’intérêts corporatistes.

                                                          Je me trompe peut être.

                                                          Voilà, je voulais vous donner mon avis sur ce point et peut être, calmer un peu le jeu. Mais, connaissant les passions polémistes des agoravoxiens, je me fais sans doute des illusions !

                                                          Bonne soirée.

                                                          Manuel Atréide


                                                          • geko 17 janvier 2008 00:25

                                                            @Merci pour cette intervention Manuel Atréide !

                                                            No coment !


                                                          • Dogen 16 janvier 2008 19:20

                                                            Je suis tout a fait d’accord Manuel (pas avec l’article, mais avec votre dernier commentaire)

                                                            Je trouve que Calvi est un journaliste exemplaire. Surtout parcequ’il ne prend pas parti, parcequ’il invite toujours des representant de toutes les opinions sur son plateau, et arbitre fort bien de facon a ce qu’aucun ne soit lese. Je trouve qu’il a prouves toutes ces qualites avec l’emission C dan l’air, une des meilleure emission d’information a mon sens.

                                                            Si il reagit si mal au critiques sur l’independance des journalistes, c’est peut-etre qu’ayant un sens de l’ethique aiguise, il peine a imaginer que certains de ses confreres ne s’en embarasse pas...


                                                            • grangeoisi grangeoisi 16 janvier 2008 19:21

                                                              Déjà vu un journaliste de télé qui ne prend pas le mors aux dents quand on "ose" mettre en doute la qualité d’indépendance ou d’impartialité des journalistes ?


                                                              • moebius 16 janvier 2008 20:41

                                                                C dans l’air est une des trés rare emission politique interressante et surtout qui passe à ce crénaux horaire encore trés proche du créneau de la plus grande écoute


                                                                • zimm 16 janvier 2008 20:51

                                                                  Très bon sujet, et qui soulève une réalité qui semble de plus en plus vrai.

                                                                  Il m’a évoqué une autre réalité qui me choque depuis peu. Enfant de la télé (une image fascinante), ce fut longtemps le seul mode d’information pour moi, et donc la vérité du monde qui m’entoure.

                                                                  Pour différentes raisons, j’ai dû abandonner la télé pendant un certain temps et n’avoir de nouvelles fraîches que par la radio et parfois les journaux. J’ai alors découvert un autre mode d’information, et surtout une différence frappante, l’importance de l’information n’est pas le même. A la télévision, s’il y’a des images, il y’a de l’information. Elle prend alors de l’importance, même si en y réfléchissant le sujet ne vaudrait pas 30 secondes à la radio. Cela a remis en perspective l’information que l’on donne à la télévision. Donc comment s’effectue le travail de journaliste alors que la qualité de l’information semble plus sujet au temps et au choque que peu représenter l’image. Dans la foulée, qu’est ce qui intéresse les téléspectateurs quand ils ne peuvent pas être devant leur écran ? Peut être avoir des informations qui correspondent à ce que on leur dit (ou va leur dire) à la télévision (car l’image de la télévision prouve bien que l’information est vrai !) ?

                                                                  Il apparaît aussi qu’un homme de pouvoir qui apporte des informations et des images peu capter l’antenne, et satisfaire les journalistes, car l’information est remplie à la télé de manière "intéressante" et "intéressée" et avec un certain clientélisme. La mise en scène de choix politique permet de capter ce temps d’antenne ...


                                                                  • Jacinto Lopera 16 janvier 2008 21:20

                                                                     

                                                                    Le Nord doit changer son Imagen.
                                                                     
                                                                     « Je suis persuadé que la LIBERTÉ obtenue par des moyens malhonnêtes ou avec le sang des autres n’est pas LIBERTÉ ». Gandhi
                                                                     
                                                                    Je suis persuadé que la liberté des Européens, la démocratie française a été obtenue par des moyens assez malhonnêtes, avec le sang et la souffrance des autres ; ses crimes n’ont jamais été condamnés, ni les victimes indemnisées.
                                                                    Si nous les habitants de l’Europe ne partageons pas nos privilèges, nos richesses, si nous n’ouvrons pas nos frontières, nous serons guillotinés comme les aristocrates des révolutions bourgeoises du XVIII Siècle.
                                                                     
                                                                    Par principe, je préfère être amie « de la Gardienne de mon immeuble », que « du premier ministre ».
                                                                     
                                                                    Je respecte le droit des parents à chercher sa Liberté, mais ce que je ne comprends pas sont les mensonges, la distorsion de la Vérité pour l’obtenir, car je n’accepte pas qu’ils s’appliquent en France les mêmes méthodes qu’ils nous critiquent tellement.
                                                                    Je ne peux pas accepter que quand ses dirigeants politiques, économiques, culturels manipulent, utilisent le pouvoir pour leur bénéfice personnel, nous l’appelons Justice ; mais quand les dirigeants politiques, économiques du Tiers Monde manipulent, utilisent le pouvoir pour leur bénéfice personnel, nous l’appelions Corruption.
                                                                    Je ne peux pas accepter que la relation Nord-Sud sois toujours comme une Fable de la Fontaine, où le fils vend les armes au dictateur, Africain, installé au pouvoir grâce à la corruption, aux menaces de son papa président, et que six mois après, sa maman « affolée », présidente d’une ONG européenne, accuse le même dictateur, de violation des droits de l’homme.
                                                                    Je suis offensé de voir tous les présidents de l’Amérique latine, de la France mobilisés à la recherche de sa Liberté, quelque chose qui n’ont jamais obtenu, qu’ils n’ont jamais fait pour les Enfants qui souffrent de la faim ou pour les Vieillards qui meurent encore de froid dans dans la riche Europe.
                                                                    Quand une famille, un gouvernement, une nation par des intérêts propres, prennent en otages à, dénaturent la vérité de, réduisent une nation aux décisions, à l’image de une seule, j’appelle cet acte déplorable « impérialisme ».
                                                                     
                                                                    « Pourquoi toujours l’immense majorité perd contre la petite minorité, comme il est possible que cette immense majorité travailleuse perde toujours contre cette minorité dirigeante. Cette situation ne peut pas être qu’un système inventé par l’homme en s’opposant aux lois de la nature, dévoilant une force absurde, l’accumulation de richesse, de pouvoir, la cupidité de l’Homme que le conduit à appauvrir et à exploiter ses congénères » écrit Jo Jong-nae dans son livre « La chaîne des monts Taebaek ».
                                                                     
                                                                    J’aimerais bien vous présenter les nouveaux amis de la Colombie : Les petits-fils de Léopold « Roi de Belges », et les petits-fils de Jules Ferry, père de l’école publique en France, de grands démocrates en Europe, mais sanguinaires, colonisateurs en Afrique.
                                                                    J’aimerais que chaque fois que l’Europe nous dicte ses conditions, nous fasse la Morale, qu’ils se rappellent bien de leur histoire récente, parce qu’ils se rendraient compte, ils prendraient conscience, que les Atrocités qu’ont fait les Pinochet au nom de la dictature en Amérique Latine, a été fait par les Européens au nom de la démocratie en Afrique, en Asie
                                                                    Nos amis qui cherchent sa Libération, sont encore convaincus un siècle après comme Jules Ferry que :
                                                                    « ......... les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures (…) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races Inférieures ».
                                                                    Pour finir avec cette belle phrase la défense de ses campagnes colonisatrices devant l’assemble nationale française le 28 juillet 1885 :
                                                                    « Qu’a l’évidence la déclaration des droits de l’homme n’a pas été écrite pour les Noirs de l’Afrique équatoriales bien sur ».
                                                                    Attitude qui persiste, qu’Eric Deroo explique très bien dans journal « Le Monde » :
                                                                    « Certain partent dans le cadre d’ONG convaincus qu’ils vont apprendre à des mères africaines comment haleter leurs bébés. Tout comme partaient les jeunes administrateurs des colonies, convaincus des diffuser les progrès, et le savoir, la civilisation. »
                                                                    Ces mêmes qui nous accompagnent dans la recherche de sa Liberté, sont ceux qu’Aime Cesaire cite dans son Discours sur le colonialisme :
                                                                    "...et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XX siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, ...qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’inde et les nègres d’Afrique."
                                                                     
                                                                    Le 5 mai 1947, « 166 insurgés (Malgaches) sont enfermés dans un wagon (train de la mort) sur lequel les militaires français reçoivent l’ordre de tirer ; les 71 survivants seront exécutés trois jours plus tard ».
                                                                    Comme les généraux argentins de la dictature des années 70, les militaires français en Madagascar, entre lesquels s’ai fait remarquer par sa cruauté le Lieutenant Guillaume de Fontange plus connu avec le nom du « Baron » jetaient depuis leurs Junker les prisonniers sur les peuples rebelles comme représailles à leur recherche de la Liberté.
                                                                     
                                                                    Cette attitude arrogante, manipulatrice, impérialiste envers la Colombie nous ferment les portes de la Paix, la Liberté des centaines de « secuestrados »anonymes, que du but de la langue ils disent demander, donc seule une compte, celle que le président Sarkozy bien d’appeler « ma compatriote ».
                                                                    Comme il me produit tristesse, malaise qu’aux fils de mes amis, nés en France, qu’ont fait ses études en France, parlant en français, ils continuent à les appeler dédaigneusement « Toi, tu es colombien, Toi, tu es chinois, Toi, tu es Africain », Comme a mon ami né en France comme son père, qu’ils continuent à l’appeler « ARABE ».
                                                                    Je me permets une parenthèse : Je lance un appelle pour que les français nés en France de parents français, n’appelle plus les français nés en France de Parents étrangers, Portugais, Arabe, Chinois, Colombien.
                                                                     
                                                                    Le « premier ministre » français vient de nous signaler depuis Buenos Aires que : "L’opinion mondiale avait les yeux rivés sur la Colombie et que les initiatives qui pourraient être prises par le gouvernement colombien (pour sa Liberation) auraient un effet positif sur la démocratie en Colombie, son approfondissement et sur l’image même de ce pays".
                                                                    Vous ne croyez pas, monsieur le premier ministre, que les yeux ses seraient tournés, fixée sur l’Algérie, qu’il aurait été un grand acte de Démocratie, de responsabilité Historique, que l’image de la France serait sorti fortifiée, si le président Sarkozy dans son dernier voyage aurait reconnu ses crimes, aurait demandé pardon au peuple algérien. Ne le croyez-vous pas ainsi, monsieur le premier ministre ?
                                                                    Mais ..... Ne revons plus, ça sera toujours les pays du Sud qui devront améliorer leur image, pas ceux du Nord, civilisateurs, démocrates, gardiens de la Morale Universelle.
                                                                     
                                                                    J’ai un songe.
                                                                    I have a dream, that one day, l’Inde et la Chine « callaran al arrogante occidente ».
                                                                    J’ai un songe de justice, vers le peuple Indu, entre autres, qu’à l’arrivée des Européens était un pays riche, développé, le premier exportateur mondial de textiles, qui représentait avec la Chine au début du siècle XIX 63% du commerce international, mais, non ainsi en 1947, quand elle récupéra sa Liberté, l’Ined est un Pays ruiné, son industrie textile inexistante, son économie sous-développée par les Lois répressives de l’Empire anglais.
                                                                     
                                                                    Deux poètes ont exprimé à sa manière ce monde d’injustice, d’arrogance de l’Empire occidental.
                                                                    Le premier fut Victor Hugo par sa lettre « Histoire de deux bandits » écrite depuis l’exile au capitaine Butler de l’armée française qui l’avait demandé son avis sur l’expédition anglo-française de 1860 et la destruction du Yuan ming yuan :
                                                                    « Il y avait dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s’appelait le Palais d’Eté… (…)
                                                                    Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d’Eté. L’un a pillé, l’autre l’a incendié. (…) L’un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l’autre a empli ses coffres et l’on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant… »
                                                                    Dévastation totale du Palais d’Été.
                                                                    « Nous Européens, nous sommes les civilisés et pour nous les Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie.
                                                                    Devant l’histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France. L’autre s’appellera l’Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m’en donner l’occasion : les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois les bandits, les peuples jamais »
                                                                    Victor Hugo termine sa lettre avec l’espoir qu’un jour la France rendra à la Chine ses richesses spoliées.
                                                                     
                                                                    Le deuxième est Phan Boi Chau à ses compagnons du mouvement pacifique Can Voing quand ils l’ont demandé de se livrer à l’armée française, pour sauver la vie de son frère prisonnier :
                                                                     « Depuis que je suis dans notre mouvement, j’ai oublié les problèmes de ma famille, ou de mon village. Car je n’ai qu’une seule tombe, très grande, à défendre, celle de mon pays, la terre du Vietnam. Et mon frère en danger, ce sont mes vingt millions de concitoyens. Si je sauve mon frère, qui donc sauvera les autres ?
                                                                    Le Vietnam tombera et la France dominera l’Indochine, « secuestrara » sa culture, son peuple, comme l’Algérie colonisée, violée, outragée, durant 135 années.
                                                                    Si, « Algérie brisé, Algérie martyrisé, Algérie libéré ».
                                                                     
                                                                    C’est pourquoi je ne comprends pas avec quel droit les pays du premier monde, nous exigent que nous condamnions nos criminels, nos massacres, que nous appliquions la Justice (avec ce que je suis complètement d’accord), Quand ils devant la même situation, ne l’ont jamais, jamais fait, laissant que soit l’histoire celle qui juge.
                                                                    Si je demande au Président Sarkozy, combiens de personnes furent condamnées en France par le massacre du 17 octobre 1961, quand le nazi Papon, chef de la police de Paris, tua et noya dans la Seine des centaines d’Algériens qui manifestaient pacifiquement pour l’indépendance de leur pays, la réponse serait « NADIE », personne.
                                                                    C’est pourquoi je ne comprends pas avec quel principe moral la France nous exige, avec des menaces de ça je suis sûr, que nous appliquions l’accord humanitaire, pour la libérer, en sachant que quand son gouvernement se trouva face au même dilemme, ils ne l’ont jamais cherché.
                                                                    Je fais référence à ce 5 mai 1988, quand par la stupidité de certains extrémistes le gouvernement du président Mitterrand et du premier ministre Chirac, au lieu d’établir le dialogue, de chercher l’accord humanitaire, ils declenchent l’opération « Victor », confisquent l’indépendance de la Nouvelle Calédonie, entre par la force à la Caverne de Nouméa où étaient détenus les otages, ils ont tué les 19 extrémistes Kanak, et aujourd’hui, 20 années après, le gouvernement n’a pas encore ouvert aucune investigation pour savoir, si comme lui disent les dirigeants du FLNKS, l’arme française laissa mourir volontairement au moins 5 des siens. Il n’y a pas eu dialogue, seulement intolérance, confiscation.
                                                                     
                                                                    Mon dernier souhait est que l’accord humanitaire ouvre des nouveaux chemins de réconciliation, qui ne soient pas que de paroles dans l’air, sa seule Libération, et celle du reste de politiciens « secuestrados »,
                                                                    L’espoir qu’un certain jour nous seront libres et indépendants de l’empire occidental,
                                                                    Que le Nord respecte les décisions des peuples du Sud comme ils respectent les siennes.
                                                                    Que le Nord ne considère plus les marchands d’armes comme personnes respectables, mais comme le Mal qui doit être extirpé de la société, des trafiquants de vies.
                                                                     

                                                                    • claude claude 17 janvier 2008 01:09

                                                                      @ jacinto

                                                                      ouf !

                                                                      ce que vous avez écrit est peut-être intéressant, mais illisible

                                                                      mais de grâce a-é-rez !!!

                                                                      allez à la ligne,

                                                                      1. vous pouvez classer en "chapitres"

                                                                      faites des paragraphes,

                                                                      • des retraits

                                                                      bonne soirée !


                                                                    • oblomov 16 janvier 2008 22:37

                                                                      "le rapport au pouvoir de Nicolas Sarkozy n’est pas sans similitude avec celui de Louis XIV."

                                                                      A l’allure où il va, il risque de se retrouver dans la situation d’un Louis XVI...


                                                                      • Charles Ingalls Charles Ingalls 16 janvier 2008 23:28

                                                                        (Jacques) "En outre, vous êtes le seul parmi eux à avoir trouvé le président très bon. Peut-être avez-vous un regard objectif ?"

                                                                        Il aurait été encore meilleur avec un regard Télé-Objectif !!!

                                                                        (Jacques) "...dans un langage adapté au français moyen."

                                                                        C’est vrai, j’comprends d’mieux en mieux comment qu’y cause...


                                                                        • claude claude 17 janvier 2008 02:02

                                                                          à part la petite taille , talonnettes et les galipettes, il n’y a pas grande similitudes entre louis dieudonné le XIV° et le petit nicolas !

                                                                          s’il était autoritaire et va-en-guerre,

                                                                          louis xiv était fin lettré, musicien, danseur de talent et visionnaire. il était mécène : sous son règne la france a illuminé toute l’europe de son talent : écrivains, peintres, musiciens

                                                                          il a transformé la france, en s’entourant d’hommes de valeur comme colbert, turenne, vauban... de même que des ingénieurs, architectes, industriels...

                                                                          il a inspiré d’autres grands monarques comme pierre le grand de russie et frédéric II de prusse.

                                                                          je doute que not’président soit de la même envergure... smiley


                                                                        • vivelecentre 20 janvier 2008 08:12

                                                                          ce n’est pas vraiment l’intéressé qui se permet se type de comparaison mais plutôt les tss qui cherchent toujours des parallèles audacieux pour expliquer les temps présents

                                                                          Par contre il y en a d’autre possédant des ego sur dimensionnés et dont le ridicule ne les dérange pas, qui n’hésitent pas a se revendiquer comme un nouvel Henry IV ou un nouveau général de Gaulle !

                                                                          Suivez mon regard !


                                                                        • vieuxcon vieuxcon 17 janvier 2008 00:07

                                                                          Merci pour votre article.

                                                                          j’ai regardé l’émission comme vous. Mais il me semblait déceler depuis cette présentation des voeux, une sorte de fronde chez les journalistes. Comme si,c’étant rendu compte que le président avaient tenté de les ridiculisés, ils ausaient enfin dire un peu ce qu’ils pensent et non plus ce qu’on voudrait qu’ils disent.

                                                                          J’attends la prochaine conférence le 18. Sommes nous entrain de passer de l’armée l’arme au pied, à l’armée qui fromente un coup d’état ?


                                                                          • hahahaha 17 janvier 2008 06:59

                                                                            Vieuxcon,

                                                                             

                                                                            Il parait qu’il y a aussi de jeunes cons, qu’en pensez-vous vous l’expert en la matière ?

                                                                             

                                                                            Bien à vous


                                                                          • ytty54 ytty54 17 janvier 2008 09:26

                                                                            Il me semble tout de même que cette relation sarkozy-médias n’est pas vraiment nouvelle si l’on veut bien se souvenir du "phénomène le Pen" dans les années 90.

                                                                            A l’époque le leader du front national monopolisait l’attention par ses petites phrases, son passé sulfureux, ses accolytes douteux...

                                                                            Je ne voudrais pas être pessimiste mais à l’époque la majorité des journalistes le dénonçait, mais en le dénonçant, faisait sa promotion, véhiculait ses idées ; aujourd’hui ils ont plutôt de la sympathie pour le personnage Sarkozy alors c’est pas demain la veille qu’il ne sera plus en une car même s’ils se mettent à le critiquer, ils n’arrêteront pas d’en parler de toute façon...

                                                                            c’est la limite de leur métier, de leur fonction qui se fait simplement jour. Ils ne sont plus indépendants, ni économiquement, ni moralement, ils retranscrivent le courant dominant.


                                                                            • brieli67 17 janvier 2008 10:37

                                                                              tout va très très bien TOUT VA TRES BIEN

                                                                              http://www.chanson.udenap.org/50_chansons/37_tout_va_tres_bien_madame_la_ma rquise.htm

                                                                              un beau site par ailleurs !


                                                                              • Ceri Ceri 17 janvier 2008 11:16

                                                                                ah le clan de l’UMP a encore frappé ! mdr


                                                                                • lib 19 janvier 2008 12:49

                                                                                  Il semble effectivement que la profession journalisme avec Nicolas Sarkozy ait la fascination du poulet face au serpent…Bien sûr, chacun a droit à ses opinions, et s’il n’y a plus de journalistes de gauche, à la télé ou dans les grands médias, mon dieu, c’est leur droit.

                                                                                  Si ceux qui sont prétendûment de gauche laissent dire n’importe quoi à ceux soi-disant sans étiquette, et sans les mettre, PERSONELLEMENT, en cause, c’est aussi leur droit. Après tout, chacun ses copains. La bataille des idées n’empêche pas de fréquenter les mêmes mangeoires. Il faut garder ses arrières.

                                                                                  Mais ce n’est pas trop un problème de soutenir ou pas une politique, c’est la manière qui questionne.

                                                                                   A croire qu’il n’y a plus de pensée personnelle. Parce qu’une évidence, enfin c’est une évidence.

                                                                                  Quand on truque un sondage, quand on fait faire des pirouettes aux chiffres, quand on organise la désinformation, dans l’organisation de l’impression des articles, enfin, ce n’est plus du journalisme, c’est le bureau de propagande en marche.

                                                                                  Ce qui me concerne, toutefois, ce n’est pas trop que les journalistes soient plus ou moins aux ordres, c’est assez humain, et compréhensible.

                                                                                  On défend son steack, et le règlement de ses créances, chaque fin de mois.

                                                                                  Non, ce qui est consternant, c’est la médiocrité.

                                                                                  Le problème, c’est qu’à force d’éviter les bonnes questions, à force de chercher le chemin de traverse pour éviter de se faire rouler dessus par le carosse du roi, on devient affligeant.
                                                                                  Affligeants, les commentaires rase-moquette, affligeantes les analyses qui ne veulent rien dire, et surtout affligeant le spectacle de ces êtres paumés, qui, accrochés à leur feuille de paye, en oublient qu’ils ont un corps, et dans ce corps un esprit, qui meurt de ne pas vivre, même si l’estomac est rempli.

                                                                                  Notre président est très fort,dans le mensonge, le travestissement des indicateurs, dans la pression, et aussi dans la jouissance pour les grands et la souffrance pour les petits. Il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil.

                                                                                  Avant, il y avait les épées pour couper les langues et les bras levés. Maintenant il y a les presses d’imprimerie, les caméras télé, et les stylos plumes.

                                                                                  Et les nervi. Un mauvais journaliste, c’est parfois un bon nervi.

                                                                                  Bien à vous, lib.


                                                                                  • Leila Leila 19 janvier 2008 19:21

                                                                                    Le sujet est magnifiquement traité par Daniel Schneidermann, qui s’est imposé sur Internet après avoir été chassé de la télé l’année dernière.

                                                                                     

                                                                                    Le 18 janvier, il recevait Laurent Fabius. Titre de l’émission : Faire taire (un peu) Sarkozy.

                                                                                     

                                                                                     


                                                                                    • tvargentine.com lerma 19 janvier 2008 21:14

                                                                                      en lisant le site http://www.arretsurimages.net/ j’ai vu un article sur les liens de ces "femmes-journalistes" qui ont pour mari un ministre ou un secretaire d’Etat (quelques soit d’ailleurs le gouvernement)

                                                                                      http://www.arretsurimages.net/dossier.php?id=38

                                                                                      et il est bon de rappeler ici,que aujourd’hui l’hypocrisie de ceux qui se prétendent défenseur de la publicité sur le service public sont les 1er à critiquer TF1,alors qu’à ce jour il n’y a aucune différence dans les programmes si ce n’est que sur les chaines publics,cela ressemble à l’ex URSS.

                                                                                      Anne Sinclair etait une grande journaliste qui n’avait pas hésité un instant à quitté son poste quand son mari est devenu Ministre

                                                                                      A ce jour sur le service public combien de "presentatrice-journaliste" sont main dans la main avec un homme politique au gouvernement ?

                                                                                       

                                                                                       


                                                                                      • samedi 21 janvier 2008 08:52

                                                                                        Je suis en train de visionner cette émission et bien que votre article soit intéressant je préfère revenir au contenu de l’émission en question. Que les journalistes soient incompétents n’est plus un secret pour personne.

                                                                                         

                                                                                        A propos des 35 heures et des heures supps, Morano ment comme une arracheuse de dents et Khan fait bien son boulot quand il dit que soit, les 35 heures restent possibles et les heures supps aussi, mais que si les entreprises veulent contracter à 39 heures ou plus les heures supps ne seront déclenchées qu’à partir de la 40è heure et plus.

                                                                                         

                                                                                        Et en effet, je constate que des contrats de travail à 39 heures refont leur apparition dans les offres d’emploi. Donc c’est bien la fin des 35 heures pour les nouveaux contrats.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès