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Amener les populations à s’inscrire et à voter

Comment amener les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales, et à voter ? Tel est la difficile équation que les politiques doivent souvent résoudre en période préélectorale. On sait que, les populations, le plus souvent meurtries par des fraudes électorales à répétition, la démagogie ou encore en proie aux nombreuses difficultés de subsistances (Dans le tiers monde en général et en Afrique en particulier), ont fini pour la majorité, par se désintéresser de la chose politique, afin de vaquer librement à leurs diverses préoccupations quotidiennes.

Mais, comme l’ère est à la démocratie et qu’il faut s’ y faire d’une manière ou d’une autre, il faut bien que la confection d’un fichier électoral national se poursuive, même à pas de tortue, que ce soit en vue des élections prochaines ou des élections à venir. Il faut également que des voix et moyens soient mis en œuvre pour redonner aux citoyens le regain de moral nécessaire pour réapprendre à voter. C’est dans cette optique que le PARTI DE L’ESPRIT D’AVRIL 48 (P.E.A.48), du Cameroun, et son Président National, Son Excellence Jean Marc NGOSS, a juger opportun d’apporter ici quelques suggestions visant à relever les taux de participation à un scrutin national, quel qu’il soit.

1- Au-delà des campagnes de sensibilisations, même à travers le porte-à-porte, l’on pourrait plutôt envisager des inscriptions publiques, autrement dit, des inscriptions sur les places publiques, notamment dans les carrefours de grandes fréquentations. Ceci suppose en amont que la procédure d’inscription soit rendue à sa plus simple expression. Cela peut être un moyen de récupérer les quelques électeurs potentiels qui ont gardé un minimum de volonté. Après une telle inscription, il est souhaitable que le nouvel inscrit soit éventuellement situé sur : i) La période approximative à laquelle sa carte sera prête. ii ) Le lieu où il ira retirer sa carte, et qui de préférence devrait être le même lieu d’inscription. Réussir à une telle démarche exige naturellement une organisation bien méthodique du travail, du moins pour les structures électorales qui en auraient le souci.

2- Mieux encore, il y a ce qu’il conviendrait d’appeler l’inscription mobile. Son approche consiste toujours à aller vers les populations, toujours non pour les sensibiliser seulement, mais pour les inscrire directement. Dans la présente approche, à la différence de la précédente, les agents inscripteurs mandatés par la structure électorale nationale, exercent même dans les domiciles, les services et les places publiques ou dans la rue. Sans être posté à un endroit précis, les agents inscripteurs sont plus mobiles que les agents de recensement démographique. Une fois les cartes électorales établies, les mêmes agents pourraient se charger de les redistribuer auprès des secteurs d’activités respectifs. L’on évite ainsi au contribuable la peine qu’il peut ressentir à quitter son lieu de service, pour les besoins d’inscription sur une liste électorale.

Voilà deux idées qui l’on espère pourraient susciter l’attention des Commissions Electorales Nationales Indépendantes (C.E.N.I.). Ces deux démarches ne s’excluent visiblement pas, et peuvent contribuer à renforcer le processus démocratique en Afrique, comme ailleurs. Si bien des entreprises, à l’instar des grands opérateurs de téléphonie mobile (MTN, ORANGE, TELECEL, etc..) s’en servent pour l’identification des citoyens propriétaires de lignes téléphoniques mobiles, pourquoi est-ce qu’on ne s’en servirait pas pareillement pour booster les listes électorales, et partant les taux de participations aux scrutin ? Toutefois, le PEA48 rappelle, pour finir, que l’accès définitif à de forts taux de participation est fondamentalement tributaire à une mentalité de transparence (électorale), et aussi l’atteinte d’un niveau minimum de vie acceptable chez les populations.

Ampliations : Commissions Electorales nationales Indépendantes (C.E.N.I.)

Le S.G. National

KOM Bernard


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15 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 17 novembre 2010 12:32

    Votre réflexion part d’un bon sentiment : vouloir la Démocratie.

    Hors, il se trouve que dans les pays « développés », les taux de participations chutent. Fortement...
    L’explication est assez simple, les politiques ont perdu toute légitimité. La politique en général, d’ailleurs.
    A force de discours creux, langues de bois et propagande médiatique, les gens sont lassés.

    Vous remarquerez aussi (si vous recherchez mais cela est généralement caché), que les hommes politiques les plus reconnus pour leur valeur réelle sont ceux qui n’ont pas hésité, parfois, à dire la vérité au peuple, même si celle-ci était difficile.
    C’est ce qu’on appelle être entre gens responsables.

    Soit, réussir à trouver de façon responsable un homme politique responsable qui ne soit pas un dictateur car il considérera son peuple comme responsable.
    Mais cela demande un respect réciproque...

    Bon courage à vous. Nous y arriverons dans quelques millénaires.


    • KOM Bernard (BEKO) 21 novembre 2010 21:45


      Millénaires, hum !!! Trop pessimiste peut-être ? Ne pensez-vous pas qu’un nouvel ordre économico-politique mondial serait en marche pour bientôt ?


    • dominique 17 novembre 2010 14:32

      Je suis du même avis que plancherdesvaches. Par les temps qui courent on a l’impression que pour faire un bon élu il faut avoir passé par la case Justice. A mon sens ce n’est même pas l’élu qui dirige c’est le Capital. De l’extrème droite à l’extrème gauche, chacun y va de sa magouille et de ses arrangements. Pouvoir quand tu nous tient.....


      • Kalki Kalki 17 novembre 2010 18:23

        Le vote n’est pas un critère de démocratie

        La démocratie participative n’est pas un critère de démocratie

        Ce sont : « des constultations » ( a lire dans le texte et dans les idéaux ).

        Vous pouvez mieux, vous méritez mieux


        • KOM Bernard (BEKO) 21 novembre 2010 22:02


           Comment pensez-vous que l’on puisse envisager la démocratie sans l’existence de scrutin qui en est pourtant l’un des fondamentaux ? Peut-être que votre logique mérite davantage d’argumentation pour être mieux cernée.
           Par ailleurs, le taux de participation à scrutin transparent indique naturellement le degré d’implication du peuple dans l’exercice de sa souveraineté nationale. Et quand l’on sait que la démocratie se définit aussi comme ’’ Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple’’, l’on ne saurait douter vraiment que la participation populaire soit un critère de démocratie. Merci.


        • KOM Bernard (BEKO) 21 novembre 2010 22:08


          Votre réaction, M Egosum, me rappelle cette pensée d’un philosophe selon laquelle ’’La démocratie consiste à faire croire au peuple que c’est lui qui gouverne’’, tellement vous êtes imprégné des duperies dont les hommes politiques sont le plus souvent coupables. Ces deux gestes vous sont vraiment restés en travers de la gorge, on le perçoit. Courage quant même. Merci.


        • kiouty 18 novembre 2010 09:43

          Sans même parler du problème de perte de légitimité des politiques et du vol du sens des élections (car on a le choix qu’entre la même chose en fait, à quelques nuances secondaires près), y en a marre de propager ce truc imbécile d’aller voter absolument, au nom de la démocratie et de ceux qui sont morts pour le droit de vote.

          On ne doit voter que si on est SUFFISAMMENT INFORMES pour faire un vote éclairé !!
          Si on en a rien a foutre de la politique et des problemes socio-economiques et qu’on ne vote qu’en fonction de ce qu’on a entendu la veille au JT ou en fonction de convictions nebuleuses basees sur rien, il ne faut surtout pas aller voter ! C’est comme ça qu’on s’est retrouvé avec des gens votant Sarkozy en croyant vraiment qu’il allait redresser la France et augmenter le pouvoir d’achat. Avec le recul, ça parait vraiment être une vaste blague.

          Bon, sinon, à part ça, je rejoins les avis concernant l’inutilité du vote actuellement, ou on ne nous donne réellement le choix qu’entre néo-libéralisme compassionnel (PS ou ecolo) ou néo-libéralisme enculage à sec (droite). Les petits partis n’ont aucune chance d’émerger et de faire des scores, les subventions aux partis sont raflées par les grands partis institutionnels tous pro-Europe, pro-banque et pro-marché.


          • LE CHAT LE CHAT 18 novembre 2010 11:34

            le vote n’est pas une garantie de démocratie , notre NON au référendum de 2005 a été piétiné par la nomenklatura !


            • KOM Bernard (BEKO) 27 novembre 2010 17:55


              Le vote est une caractéristique fondamentale de la démocratie. Le vote transparent, lui est une relative garantie de démocratie.


            • easy easy 18 novembre 2010 11:36

              Dans la mesure où l’on croit aux pyramides de commandement et d’organisation, ne serait-ce que pour former un peuple, il faut voter, malgré les dérives quasi constantes que nous constatons.

              Je crois aux pyramides. Elles se forment déjà dans un groupe de trois personnes. Elles sont longtemps restées petites, par exemple dans les tribus Indiennes. Et ces petites pyramides se sont retrouvées face à de beaucoup plus grandes pyramides, et elles ont été laminées, éliminées ou absorbées.

              Dès que des gens ont conscience que la lutte pour la vie ne se résume pas à un seul combat individuel mais aussi à un combat de groupes, ils ont intérêt à jouer le jeu des pyramides.


              Dans la pyramidation, chacun doit comprendre que soit il s’efforce de se placer au plus haut pour être sûr de faire valoir ses intérêts, soit il doit faire confiance à un chef censé représenter ses intérêts. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour piger qu’un chef, parce qu’il change de statut, change de point de vue et ne partage plus tout à fait celui de ceux qui font partie de la base d’où il vient.

              Il convient donc que chacun reste vigilant et critique vis à vis de ses chefs. Il convient aussi que la rotation des chefs soit rapide (ce qu’ils n’apprécient jamais)

              C’est le moment de rappeler qu’entre 1946 et 1958, quatrième République, il y a eu une succession extraordinaire de gouvernements. Résultat : jamais la France n’a fait autant de progrès, jamais les Français ne se sont sentis aussi heureux de leur sort.

              Les chefs, ou ceux qui sont en voie de l’être, ne cessent d’affirmer qu’ils ne peuvent rien faire de valable si leur mandat est trop court. En réalité, c’est exactement le contraire qui se passe. Tout le mal, toute la corruption morale vient de la durée beacuoup trop longue des mandats.

              Il faut des pyramides, il faut voter mais il faut réduire les mandats à un an et ne jamais les renouveler car nul n’est irremplaçable.






              • KOM Bernard (BEKO) 27 novembre 2010 18:05


                Indépendamment de la réduction ou de l’augmentation de la durée du mandat présidentiel, le meilleur système de gouvernement serait simplement celui dans lequel les dirigeants ont chacun une grande conscience spirituelle positive, ce qui les doterait d’un sens élevé de la responsabilité vis-à-vis du peuple.


              • Taverne Taverne 18 novembre 2010 11:48

                Je soutiens le « petit garçon »
                Qui protège les patrons
                En votant.

                Et même cinq ans plus tard,
                J’retournerai à l’isoloir
                En votant.

                Sarko est envoûtant
                Je le lui fais savoir en votant.

                Jean-Michel Sardou


                • KOM Bernard (BEKO) 27 novembre 2010 18:07


                  A chacun son choix.


                • friedrich 21 novembre 2010 22:43

                  Peut-être qu’en Afrique, une élection pourrait changer un peu les choses... Ici en Occident c’est foutu, tous les candidats éligibles sont aux ordres de l’aristocratie financière et industrielle.


                  Et sachez que cette aristocratie va tout faire pour continuer à bouffer vos ressources jusqu’au dernier gramme... Quelque soit la personne que vous élirez.

                  Désolé de gâcher l’ambiance.

                  • KOM Bernard (BEKO) 27 novembre 2010 18:35


                    Vos analyses sont réalistes, pour ce qui est des veilleités de cette même aristocratie occidentale à l’endroit de l’Afrique.
                     Vous êtes bien placé pour comprendre le combat ou alors la révolution de Robert MUGABE au Zimbabwe : Renverser un système qui foulait au pied les accords de LANCASTER HOUSE, et dans lequel les trois (3%) de Blancs Zimbabwéens occupaient à eux seuls les 75% des terres cultivables, face à quatre-vingt dix sept (97%) de Noirs. Une grave injustice capitaliste de plus, non ?
                     Si par ailleurs, avec l’aide de la grâce et le soutien d’un peuple relativement plus éclairé, des Chefs d’états africains comme KHADAFI, DADIS CAMARA, Laurent GBAGBO (à la différence des SANKARA, LUMUMBA, MURTALA MOHAMMED,etc.), parviennent aujourd’hui à tenir bon, cela prouve qu’il y a de l’espoir que les ressources de l’Afrique ne soient pas toujours ’’bouffées’’.

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