Article 27 : Éviction par l’élection
Cette fois si je tiens à attirer votre attention sur l'article 27 de notre torchon anti-constitutionnel.
Celui-ci mériterait d'être connu par toutes et tous.
Il concerne particulièrement le parlement puis ce qu'il est dans le chapitre dédié à celui-ci.
Voici l'article son intégralité :
« ARTICLE 27.
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d'un mandat »
La partie la plus intéressante, parlante et lourde de conséquence est la suivante : « Tout mandat impératif est nul. »
Une phrase courte, mais pourtant pleine de sens qui en dit long sur notre asservissement.
Par cette simple phrase, cet article nous informe que les gens pour lesquels les électeurs vont voter n'auront absolument aucune obligation d'agir comme des mandatés au sens le plus commun du terme.
Ils n'auront aucunes promesses à tenir, aucun cap à garder, aucun impératif à maintenir.
Cet article est si lourd de conséquence qu'il pourrait même être le seul article nécessaire à connaître pour prouver par A+B que la France n'est à minima qu'une oligarchie.
Car comme vous pouvez le voir dans la définition, ceci s'oppose au mandat REPRESENTATIF qui est LE mandat de notre système oligarchique (y compris pour le Président).
Ainsi il faut bien comprend que toutes les fois où nous pouvons lire le mot « représentant » dans notre anti-constitution cela signifie : « quelqu'un qui fait ce qu'il veut » et en aucun cas « quelqu'un qui va faire ce qu'il a dit pendant sa campagne ».
L'article 3, nous vendant une pseudo-souveraineté populaire via les représentants prend alors tout son sens.
Tout comme la nécessité de changer de constitution avant tout autre chose.
Car contrairement à ce que certains s'imaginent, cette constitution est pourrie jusqu'à la moelle.
Elle a été pensée pour confisquer de façon inconditionnelle le pouvoir au peuple, sans contre pouvoir et le donner à un Empereur placé à la tête d'une cour composée des membres du pouvoir exécutif, judiciaire et législatif (le parlement).
Elle est tellement dans un état de décomposition avancé qu'elle en est même devenu illégale de par son caractère tyrannique (sans séparation des pouvoirs).
Si nous voulons changer les choses, nous devons prendre conscience de ceci et cela afin d'agir dans la bonne direction et ne pas empirer notre situation.
99 réactions à cet article
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Merci pour cette « curiosité » que j’ignorais mais qui confirme ce que j’avais cru comprendre de l’« esprit » de cette constitution qui, lorsqu’elle a été concoctée, avait pour fonction de laisser les mains libres au pouvoir personnel en place pour régler la question de l’Algérie "quoi qu’il en coûte" (notion implicite explicitée par E.M. Et ses conseillers qui utilisent toutes les ficelles offertes par le droit constitutionnel pour arriver à leurs fins).
Une remarque en passant, pourtant : la situation ne semble guère différente dans les autres pays membres de l’UE, qu’il s’agisse de monarchies ou de républiques. La règle de subsidiarité a fait table rase des « droits locaux » et n’y fait référence que pour imposer les décisions prises par Wall-Street, la City et Frankfort et mises ne musique par McKinsey : détruire les états nations en livrant de fait le pouvoir politique aux puissances économique à travers les privatisations, avec le projet de transférer les pouvoirs militaire et policier à une armée et une milice fédérales. Le modèle de l’Amérique du Nord étendu à sa plus grosse colonie : l’Europe.
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@paparazzo
La situation n’est pas différente parce que les objectifs sont les mêmes : maintenir la population dans l’illusion qu’elle effectue des choix par le vote .
1789, abbé Sieyès :« La France n’est pas et ne saurait être une démocratie » .Alors, ils vous répondent que le mandat impératif ne peut pas fonctionner car il faut de la souplesse pour pouvoir gouverner . Pur et simple enfumage .
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@paparazzo
De rien, content que tu trouves cet article utile ;)Tout à fait ceci permet de laisser libre cours aux intérêts des particuliers au détriment des intérêts du plus grand nombre.
C’est vrai que la situation ne semble pas vraiment différente dans les autres pays.
Par contre je n’ai pas exactement la même lecture sur l’Europe et des rapports avec les USA, car si on prend notre pays ainsi que le fonctionnement américain, on ne peut pas parler de volonté nationale réelle à mon avis.
Il semblerait que, depuis un bon moment en plus, les états nations ne sont que des façades, un concept proche de celui du père noël qu’on brandit aux adultes politiquement sensibles afin de les faire courir derrière quelque chose qui ne peut pas exister dans l’ordre oligarchique que tout les pays du mondes ont en commun.Aujourd’hui il n’y a aucune souveraineté réelles et tout les pays servent de caution, de façade via des dirigeant à des prédations privés, que ça soit au USA, en France, en Russie, en Chine etc..
Hier c’était moins visible mais c’était déjà des actions de particuliers qui dominaient les prises de décision (industrie, vendeur d’arme, grand trust, finance etc..), de nos jours les choses sont plus grossière d’où la nécessité de créer des amalgames pour protéger les protagonistes (par exemple « les grand méchants américains »), ça serait un peu réducteur de bloquer sur un rapport de simple domination géopolitique ce qui mettrait à l’abri les gens dont tu parles (et ceux qui sont moins connu bien cachés derrières les bouc-émissaires).Pour le dire autrement, je doute qu’on puisse appeler « Wall-Street, la City et Frankfort » « Amérique du nord » ou USA.
Enfin bon c’est peut être du pinaillage de mouche je te l’accorde :P
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@paparazzo
Une colonie Anglaise qui s’est retournée contre ses maître tout comme l’Angleterre, une colonie Française.... on connaît la suite -
Bonjour, Karugido
La Constitution a raison : le « mandat impératif » est une fausse bonne idée !
En réalité, il ne peut se concevoir que dans le cadre d’une assemblée constituante ou dans des circonstances exceptionnelles pour répondre à un problème particulier.Mais certainement pas dans le cadre d’un mandat parlementaire normal. Pour une raison évidente : la vérité conjoncturelle du moment T (celui de l’élection) n’est pas celle de T+1 et a fortiori de T+2 ou T+3. Les années que nous venons de vivre — et celle que nous vivons — montrent de manière édifiante que les contextes politique, géopolitique, économique, social et sociétal évoluent parfois très vite et remettent évidemment en question les engagements pris en campagne.
Au mandat impératif, je préfèrerais qu’aux différents niveaux de responsabilité politique, des auditeurs citoyens (tirés au sort) soient appelés chaque année à entendre les élus sur le respect de leurs engagements et, dans le cas contraire, sur les motifs invoqués pour justifier les renoncements ou au contraire la mise en oeuvre d’actions alternatives.
A charge pour ces citoyens, non de juger, mais de rapporter fidèlement les questions et les réponses par voie de presse au niveau approprié. -
Bonjour @Fergus
Sans que cela t’étonnera je ne partage pas cette vision.
Enfin je comprends cet argumentaire, mais je ne le trouve pas cohérent avec la réalité.
La réalité de l’élection.
Nous, les sujets, sommes appelés à élire des oligarques à l’assemblée après avoir élu l’Imperator.
Quand cet évènement se déroule, tout les groupement d’oligarques, réunis sous forme de partie, se vendent en ventant tels ou tels programmes, telles ou telles visions, telles ou telles convictions.
Les électeurs vont ensuite élire en fonction de ces programmes parce que ça sous entend qu’ils auront pour impératif de le respecter.
Ce qui est tout à fait logique.Cependant dans les faits c’est faux et ils ne doivent pas agir de cette façon.
A quoi sa sert d’organiser toutes cette foire à la saucisse que sont les campagnes électorales pour l’assemblée si c’est pour qu’au final les maitres ne respectent pas ce qu’ils disent ? qu’ils ne sont pas des mandatés (comme en Démocratie) mais des oligarques en roue libre ?
Autant supprimer l’élection et faire soit un suffrage censitaire, ou un truc à la sauce sénat, voir un tirage au sort parmi les 0.1% les plus riches de France ou parmi les anciens élèves de l’ENA.
Au moins ça serait plus logique, moins pervers, donc plus sincère et cohérent.Mais bon, la sincérité n’est pas l’adage des Tyrannies, surtout quand elles prennent la forme de « démocrature ». Faudrait pas que le peuple réalise pleinement qu’il n’est qu’un groupement d’esclave au service d’une extrême minorité qu’on endors avec des rêves de souveraineté dont il n’aura même pas une miette de la taille du micron.
Ceci dis, c’est mission impossible car comme on le voit d’années en années, vue que ce système n’est pas viable, logiquement, les choses sont toujours de pire en pire pour le bas peuple et ça sera toujours ainsi tant que ce système tyrannique ne sautera pas.
Car on ne peut pas en attendre plus d’un système sans séparation des pouvoirs et sans mandat impératif puisque logiquement les volontés particulières (celles des particuliers) vont écraser la volonté générale ce qui mènera évidemment le pays et les gens qui le compose à leur perte.
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@ Karugido
Vision faussée de la réalité.
Qu’on apprécie ou pas leur politique (je suis dans le 2e cas), force est de reconnaître que la majorité des présidents dela Ve République a assez largement mis en oeuvre le projet qui les a portés au pouvoir.
Même Macron avec son projet de réforme des retraites ajourné durant son 1er mandat mais qui figurait bel et bien dans le programme de 2022.Qu’on les combatte dans le cadre de luttes sociales n’en reste pas moins nécessaire. Mais ce n’est pas la Constitution qui est en cause.
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@ Karugido
Question de curiosité personnelle : pourquoi avoir choisi un avatar qui représente une empreinte de patte d’ours et l’idéogramme chinois qui signifie « homme » (il est vrai qu’il signifie également « grand ») ?
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@Fergus
" Mais ce n’est pas la Constitution qui est en cause.«
C’est d’une incohérence indéfendable et incompréhensible....
La constitution conditionne le fonctionnement politique de façon systémique et juridique, qui va ensuite conditionner TOUT les aspects de nos vies. Les faits sont écrit noir sur blanc.
Les choses actuelles sont ainsi parce que le cadre constitutionnel le permet... les faits sont la devant nos yeux... comment est ce possible de le renier aussi fortement ?
C’est renier la logique même de la causalité des évènements, l’ordre des choses, le temps qui passe, ça reviendrait à croire que l’eau peu remonter les montagnes, que les poissons nagent dans le ciel ou que le feu sert à éteindre l’eau...
Alors bon »Vision faussée de la réalité."... ça parait assez ironique.
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@Fergus
C’est une question à laquelle je ne pourrai pas répondre de façon détaillées.L’identification de la patte d’ours est bonne, il faut chercher du côté symbolique de l’ours qui représente la force de la nature sous ses différents aspects positif et négatif (tout comme ça couleur, noire).
Quand au Kanji japonnais, il signifie à la fois « homme » et « grand », ce qui me semble être une bonne métaphore de l’humanité en générale.
L’humain appartient à la nature, et elle lui a réservé une place particulière.
Par rapport à ton message précédent j’ai oublié de rajouter qu’autant je ne comprend pas comment on peut à ce point nier l’importance de la constitution dans l’organisation et le fonctionnement d’un pays autant je conçoit tout à fait qu’il y a une forme de lutte sociale etc... même si elle est, à mon avis, conditionné à la constitution.
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@Karugido
Bonjour,
Cet article dans sa rédaction tel que je le comprend, permet au parlementaire d’avoir sa propre opinion et qu’en aucun cas il n’est soumis ou contraint de suivre à la volonté du groupe politique auquel il appartient. Le groupe n’étant pas une secte ou l’ont suit aveuglément son gourou quoiqu’il advienne. (Quoique......)A l’évidence, le monde médiatique n’en tient pas compte dans leur élucubrations mathématiques, tout parlementaire d’un groupe suivant aveuglément les ordres, sauf dans les cas, ou le même monde est intéressé par les multiples probabilités venant donner sens à leur avidité de sensationnel.
"Oui, mais admettons que X, Y, Z, etc.. et SI A, B, ou C ne votent pas...) -
@LeMerou
S’il n’y avait que « le monde médiatique n’en tient pas compte » ça irait encore haha... mais le problème est qu’il est plus que probable qu’une grande majorité des français ne connaissent pas cet article, car de fait ils n’ont pas pris le temps de lire la constitution faisant ainsi confiance aveuglément à l’élite. -
@Karugido
Je découvre grâce à vous que quelques experts en tout n’ont jamais lu la constitution de leur pays et qu’en plus ils écrivent de long paragraphe pour nous expliquer des choses qu’ils ne comprennent pas. Vous appelez bloc constitutionnel le texte de la constitution et les déclarations qui l’accompagne, il ne faudrait pas s’imaginer que les déclarations de droits sont la liste des droits des français (le conseil constitutionnel ne reconnait pas le droit au travail par ex). Il existe ce qu’on appelle le bloc de constitutionnalité qui inclue diverses jurisprudences ; mais je vous suggère de vous pencher sur l’histoire du conseil constitutionnel qui est devenu en catimini un organe constituant (décision no 71-44 DC du 16 juillet 1971). Je vous laisse le plaisir d’écrire je suis un peu trop occupé par mes petits problèmes de la vie courante pour le faire.
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@Louis
Merci ;)
A bah ça des experts en politique qu’on jamais lu la constitutions, malheureusement, il y en a des tonnes et des tonnes. Le pire étant qu’un grand nombre d’entre eux ont le droit à la parole régulièrement dans des émissions radio ou télé quand ils ne sont pas carrément membre permanent des dites émissions.Le bloc de constitutionnalité et le bloc constitutionnel c’est la même chose ;)
Il regroupe les textes qui surplombent les autres textes de lois des couches inférieurs de la hiérarchie des normes.
Je vous invite à jeter un coup d’oeil à l’image de cet article provenant directement de la seigneurie : https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-savoir-est-une-arme-ne-l-234724J’écris d’ailleurs ces articles détaillés suite au succès de celui-ci qui traite de l’illégalité paradoxale, le bug juridique, de la constitution de 1958. Sa pourrait vous intéresser.
Tout a fait le cas du conseil constitutionnel est très intéressant, j’en parlerai prochainement ;)
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@Karugido
Oui c’est vrai, c’est bien la Constitution qui est en cause, puisque c’est elle qui définit la répartition des pouvoirs, leur étendue et la manière d’accéder aux fonctions politiques.
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Le problème n’est pas la Vème république, elle est bafouée.
Il est comique que les analyses ne se penchent pas sur qui dirige la France et ce qui empêche le pouvoir du peuple.
Une nouvelle constitution dans la colonie France de l’Empire américain est une escroquerie qui ne changerait rien du tout.
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@samy Levrai
Changer de constitution ne suffirait effectivement pas, mais il faut bien reconnaître que celle de 1958 est particulièrement propice à la tyrannie .
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@Lynwec
L’esprit des lois..., la bonne foi, etc.
La constitution de 1958 était surtout faite pour éviter les républiques de partis ( corruption) et pour garantir l’indépendance de la France. beaucoup de choses y a été ajouté / retiré pour la pervertir ( la rendre compatible avec la colonisation américaine ) et beaucoup de choses encore écrites ne sont pas du tout respectées.
Il en est ainsi avec l’ONU , si les acteurs ne sont pas de bonne foi, que faire ? -
@samy Levrai
Il faut se taire car dire la vérité est un délit passible de la peine de mort ! c’est Béart qui a dit cela -
@samy Levrai
Je ne vois pas en quoi elle est bafouée.Il me semble qu’on peut faire cette affirmation si on n’est pas sorti de l’image d’épinal de la belle, magnifique et glorieuse constitution du si beau et incorruptible GdG. Ou qu’on est contre la souveraineté populaire, ce qui se défend.
Si tu veux briser l’illusion, je te conseil de la lire (ou de lire mais articles sur le sujet, sauf que ça sera toujours mieux de lire la constitution que de me lire car les fait sont la).
La Vème, même dans sa version originale, ne possède pas de séparation des pouvoirs.
Ceci, on le sait depuis au moins les grec et peut être plus, est une folie sans nom.Car un pouvoir débridé, sans limite, dans les mains d’un empereur ne peut QUE mener à la fin d’une nation, dans le chaos et la souffrance si rien n’est fait.
Aujourd’hui Macron n’est que le fruit de cet arbre structurellement corrompu qu’est la Vème.
C’est pourquoi je n’en parle pas spécialement.Je ne bloque pas trop sur lui car je suis pour la souveraineté populaire.
Pour que le peuple de France puisse autodéterminé son fonctionnement.
Pour qu’on passe de l’état de sujet asservi, à celui de citoyen.
Car j’ai la conviction que le pouvoir est une chose dangereuse et qu’il soit donc être dilué dans le plus grand dénominateur possible, c’est à dire le peuple.Ceci étant dit, je conçois tout à fait qu’on puisse être pour une oligarchie, voir une tyrannie « éclairé ». Pourquoi pas, c’est une idée qui se défend, cependant je ne la partage pas.
C’est pourquoi je ne cherche pas trop à taper sur les hommes, même si je le fais par ce que je ne suis pas une machine, mais que je tape surtout sur ce qui CONDITIONNE les actions hommes, c’est à dire des choses comme le système d’organisation.
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@Karugido
Le principal problème est que le pouvoir est ainsi donné à des gens qui le recherchent alors que c’est là le premier danger . Le fait qu’il n’y ait dans cette constitution aucune séparation réelle des pouvoirs a été longtemps dissimulé, tout comme le fait qu’un système électif non impératif ne pouvait en aucun cas être une démocratie .
Dès lors que vous mettez en place un système de tyrannie, tant que vous avez la chance de tomber sur des gens raisonnables, ça peut passer, mais vous pouvez aussi finir par tomber sur un Caligula ... -
@Lynwec
C’est très juste, il ne faut pas le donner au gens qui le veulent, c’est une monumentale erreur.
Mais ceci dis, s’il y a une séparation des pouvoirs et que le pouvoir est donné à ceux qui le veulent, les choses ne partiraient pas en cacahuète comme aujourd’hui (une oligarchie républicaine dans le sens réel du terme et non une tyrannie).
C’est tout à fait ça pour ce qui est des tyrannies, avec un peu de chance ça peut marcher le temps d’une ou deux générations, le temps que le tyran vertueux décède. Mais une fois qu’il est mort, les jours son compter pour le pays reposant sur ce système car la corruption ne peut que devenir la norme, s’intensifier et mener à la guerre civile puis à la chute.
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@samy Levrai
’’Le problème n’est pas la Vème république, elle est bafouée’’
Vous avez raison, le problème ne réside pas dans la Constitution, mais dans son dévoiement : d’une part avec des modifications intempestives comme la synchronicité entre mandat présidentiel et législature, et d’autre part avec le président ’’je me mêle de tout’’.
Il y a quand même des correctifs nécessaires, comme la limitation du 49.3, et l’évolution du référendum d’initiative partagée en réduisant le quorum afin de le rendre réellement utilisable (notons qu’il avait été tenté contre la privation de Roissy, et que le gouvernement avait reculé préventivement).Reste la question de souveraineté que vous évoquez, qui devrait justement relever de procédure référendaire par rapport à l’OTAN et l’UE.
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@Eric F
Que je lis certains d’entre vous je me demande si vous avez vraiment lu cette constitution ou si vous répétez juste ce que des gens que vous aimez bien on dit, ou s’il y a une forme d’idolâtrie...
il y a beaucoup trop d’articles dangereux créant une tyrannie par non séparation des pouvoirs, ça ne peut pas marcher et les faits le démontre c’est ça le pire.https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-constitution-des-mirages-241591
https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-savoir-est-une-arme-ne-l-234724
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Bonjour, Eric F
« le problème ne réside pas dans la Constitution, mais dans son dévoiement »
100 % d’accord. Et c’est d’autant plus vrai que l’article 21 — « le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation » — est délibérément violé au profit du PR.
« des correctifs nécessaires, comme la limitation du 49.3 »Cela a déjà été fait, et plutôt bien. Rappelons qu’il ne peut plus être utilisé que sur 2 textes : le budget de l’Etat et celui de la Sécu + 1 autre projet de loi par session parlementaire.
Encore faudrait-il qu’une réforme comme celle des retraites ne puisse passer par voie de 49.3 dans le cadre du budget de la Sécu. Il y a là une forme d’abus.Pour ce qui est du « référendum d’initiative partagé », on reste sur la pantalonnade de Sarkozy qui a pondu sciemment un texte inapplicable. Les conditions de mise en oeuvre de ce RIP doivent être réformées pour lui donner plus de souplesse. Mais en maintenant les champs d’exclusion actuels qui sont, eux, parfaitement pertinents.
« Reste la question de souveraineté que vous évoquez, qui devrait justement relever de procédure référendaire par rapport à l’OTAN et l’UE »
D’accord avec vous. Mais à manier avec beaucoup de précautions et de garanties pour éviter qu’une campagne ne débouche, comme cela a été le cas au Royaume-Uni, sur un scrutin très largement faussé par les énormes bobards des populistes !
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@Fergus
Bonjour. Concernant le dernier point que vous mentionnez, par nature tout scrutin résulte d’une campagne, et c’est parfois effectivement un concours de bobards. Mais si on croit à la démocratie, on considère que le peuple sait faire preuve de discernement ...et on doit accepter d’être parfois déçu. -
@Karugido
il y a beaucoup trop d’articles dangereux
Oui je suis d’accord, nous avons une constitution qui mérite la poubelle.
Malheureusement il y encore trop de personnes qui idéalisent ce texte, des gaullistes le plus souvent... bref...Vous soulignez l’interdiction du mandat impératif. Notez que si les élus ne sont pas tenus de respecter leur programme, il en va de même pour les électeurs, qui ne sont pas liés par le résultat des élections sur le plan des idées politiques exprimées dans ce programme. Ils ont juste à supporter les élus jusqu’au scrutin suivant.
Personnellement je ne suis pas contre le mandat impératif, qu’on peut instaurer de diverses manières. Mais le corollaire du mandat impératif, devrait être la possibilité de révocation des responsables politiques.
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@samy Levrai
« Le problème n’est pas la Vème république, elle est bafouée. »
Vous avez presque raison, le problème n’est pas dans la République mais dans ses électeurs, dont un tiers préfèrent ne pas voter. S’insurgeant ensuite des conséquences.
Si certes le vote blanc, comptabilisé n’est pas pris en compte, le corps électoral abstentionniste représentant presque un tiers des votants, ne démontre pas l’hérésie d’une constitution ou d’une République, mais plutôt un corps électoral prônant hauts et fort ces valeurs mais ne les respectant pas.
Ainsi, lors d’une élection, le corps électoral du vote blanc, seul valable aux yeux des textes, à une représentativité infinitésimale, venant confirmer le succès de l’élu. Il en serait tout autrement, si l’abstentionniste venait gonfler ce corps. Alors et seulement alors, il serait possible de mettre en doute la représentativité de l’élu face aux suffrages exprimés.
Il faudrait aussi, que l’électeur cesse de voter contre dans ce système, si ce type de vote est concevable pour des décisions, il ne l’est pas dans le cadre d’une élection législative. J’ai toujours voté blanc, quant ce qui m’étais présenté ne correspondait pas à mon idéologie.
Ne me laissant pas abuser, par les élucubrations fantasques du moins pire, de la peur d’un soit disant « inconnu », alors que dans la réalité des faits, les orateurs, n’ont qu’un but en tête arriver au pouvoir, peu importe les moyens.
Ainsi, nous arrivons à des non sens comme actuellement, ou la « Gauche et ses affiliés » ont appelé à voter contre, donc pour ce qu’il abhorre ou lutte, sous le couvert du moindre mal, alors qu’il s’agissait en réalité d’éliminer une concurrence.
Et aujourd’hui de descendre dans la rue pour vociférer leur opposition alors qu’ils ont appelé à voté pour ne l’oublions pas.
Tout ce petit monde, vit, grenouille, sous nos yeux, alors que le seul frein à cela est le bulletin de l’électeur, de tout les électeurs. Aucun « soulèvement » populaire, même fondé, aujourd’hui n’a de légitimité tant que le corps électoral ne s’est pas exprimé à 100%.
Nous avons aujourd’hui et avant même, un Président élu à une majorité bien réelle, incontestable. L’abstentionnisme rendant le jeu possible, mais si le pourcentage est élevé et qu’il en soit fait état parfois, il n’entre pas en ligne de compte et est bien vite éliminé au regard des textes.
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@véronique
Tout à fait, c’est l’un des problème de l’image d’épinal du GdG.
Ceci dis je les comprend tout à fait je suis aussi passé par la, il faut dire ce qui est, c’est confortable de mettre des gens de pouvoir sur des piédestal et ça marche super bien dans nos tête d’assujettis bercés par les contes des religions monolithique du livre. => nous avons une tendance forte à tomber dans le culte, l’archétype du héro.Oui je suis d’accord, c’est l’un des problème de l’élection, elle déresponsabilise les gens et les infantilises.
La possibilité de révoqué est effectivement nécessaire, car elle permet de forcer le mandaté à respecter ses engagements et surtout de ne pas trahir ;)
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Vous faites bien de le rappeler. Mais il y a deux autres approches : l’électeur donne mandat à l’élu pour le représenter. Pour Rousseau, la volonté ne se représente pas. Il y a aussi l’approche contractuelle : il y a un contrat de confiance entre les deux contractants, électeur et élu. Dans l’état actuel des choses ce contrat est le seul dans lequel une des parties (l’élu) ne doit rien à l’autre (l’électeur). Lorsque la confiance est trahie, il ne se passe rien, ou si peu, avec moult pirouettes oratoires.
D’où l’imposture qui est le socle de nos soi-disant démocraties.
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@Jason
Merci pour ces précisions ;) -
Cela signifie que le système a le droit de vous baiser mais il devra recommencer à chaque élection.
Du coup, la démocratie est le système qui fait mal au cul le plus souvent
Quoi ! On a bien le droit de rire des orgueilleux... :)
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@christophe nicolas
Il y a de ça ^^" enfin bon après c’est permanent.
Nous ne somme pas en Démocratie et nous ne l’avons jamais été en France.
Si ça fait aussi mal au cul il me semble que c’est surtout parce que nous sommes dans une Tyrannie camouflé en Démocratie (une démocrature).
Une des solutions étant usurpé par son extrême inverse, ça fait forcément très mal car ça créer des blocages mentaux violent. -
Sur le principe, la notion de mandat impératif conduit à être le délégué de la frange de l’électorat qui a élu le mandaté, le mandat tel qu’il existe consiste à représenter l’ensemble du corps électoral.
ATTENTION que ceux qui sont pour le mandat impératif justifient le fait que Macron ayant mis le recul de la retraite à 65 ans dans son programme présidentiel 2022, il serait alors dans l’obligation de l’imposer. Eh oui !
PS : à l’époque de Rousseau, il n’existait aucun état démocratique en fonctionnement, il énonçait des postulats théoriques sans en connaitre l’applicabilité.
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@Eric F
Ce qui n’a pas changé, a notre époque aussi il n’y a aucune Démocratie.Pire encore, celle-ci a été usurpé par son extrême inverse (ce qui est le meilleurs système pour enfumer le peuple, dixit remastérisé de « Thiers »)
Si démocratie il y aurait, voir un système oligarchique républicain (avec séparation des pouvoir contrairement à notre tyrannie), oui le mandaté devrait respecter ses engagement et porter telle ou telle réforme.
Sa signifie qu’il devra se battre pour maintenir son cape et ESSAYER de mettre en place cette réforme, sauf que, dans un système non tyrannique opposé au notre, il rencontrerait de la résistance SYSTÉMIQUES venant des autres mandat impératif contraire au sien, ce qui IMPOSERAIT le débat, les compromis etc...C’est tout l’intérêt de la séparation des pouvoirs, avoir des forces qui s’opposent pour éviter que les volontés particulières écrasent la volonté générale.
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@Karugido
La différence de notre époque par rapport à Rousseau, c’est qu’il y a eu de nombreuses variantes de régimes tendant à implémenter la démocratie, et que l’expérience a montré ce qui était plus ou moins applicable. Alors on peut et on doit améliorer, en regardant notamment des expériences d’autres pays, mais le purisme théorique relève de l’utopie. -
@Eric F
Je doute que les régimes dont tu parles on eut pour objectif d’ "implémenter la démocratie
", sinon ils y seraient arrivés. Thiers avait dit clairement les avantages à faire croire à la démocratie sans jamais s’en rapprocher. Depuis cette époque, peut être comme les castors, toutes les classes oligarchiques dominantes semblent avoir adopter le même fonctionnement.
La marge d’amélioration est gigantesque car de nos jours, surtout avec la technologie et les moyens, il me semble tout à fait possible de créer une Démocratie.
Après il est possible d’améliorer le système, de passer de la tyrannie à l’oligarchie républicaine.
Sa c’est peut être encore plus facile.Comme sous entendu dans l’article 16 de la DDHC, une garantie des droits passe nécessairement, par une séparation des pouvoirs, ceci n’est pas si compliqué à faire et n’a rien d’utopique.
Sa ne mènera pas à la Démocratie, mais ça mènera surement à une diminution de la corruption généralisé (qui est probablement notre cancer principal) -
@Karugido
Merci pour le débat que vous introduisez. On est d’accord qu’il faut mieux séparer les pouvoirs, et l’un des points est que le rythme du ’’législatif’’ soit décorrélé de celui du ’’présidentiel’’.
Si on parle du ’’judiciaire’’, il cherche parfois à régler des comptes avec le pouvoir politique, et ne colle guère avec les attentes du peuple en matière de sécurité, pour raison de formalisme juridique. Mais aux USA où les chefs de la justice sont élus, la démagogie répressive prédomine. Difficile de trouver le bon équilibre.Revenons au ’’mandat impératif’’, il exclut par essence la notion de négociation et de recherche de compromis, on tombe sur des blocages de principe. Quoiqu’en terme de blocage, je suis favorable au stade actuel que la protestation conduise à l’abandon du recul de l’âge des retraites, alors qu’il a numériquement la majorité au Parlement (macronistes+LR). Bon, j’assume cette contradiction entre légalisme et légitimité.
Le meilleur régime étant utopique, le moins mauvais est celui qui peut concilier des impératifs contradictoires de liberté, de justice, de sécurité. En tyrannie, bon nombre d’entre nous serions embastillés, ou pendus comme là où ça se pratique encore. -
@Eric F
De rien merci à vous, ça fait plaisir de discuter avec des gens qui n’ont pas la même vision des choses. Ce qui n’arrive pas sur FB à cause des effets bulles, les débats sont ainsi plus enrichissant.C’est vrai que l’idée d’avoir associé l’élection législative à celle du président n’est pas très bonne. Ceci dis, je considère que l’élection joue elle même un rôle trop important dans notre système et, paradoxalement, peu efficace.
Je comprends le constat sur le plan du pouvoir judiciaire, cependant c’est un pouvoir qui reste subordonné au pouvoir exécutif, nous pouvons constater cela à travers des jugements qui sont systématiquement en faveur des oligarques.
Nous avons beaucoup d’escrocs parmi les classes supérieurs et bizarrement, a chaque fois ils sont systématiquement ou systémiquement favorisés. (Sarko, Balkani, grandes entreprises etc...)Je connais pas bien le système judiciaire américain, je vous fais confiance pour ce qui est de l’analyse de celui-ci.
Il faut dire que l’équilibre d’une société, qui est à instaurer dans la constitution, n’a rien de facile et n’est probablement même pas une chose fixe. Ce qui est vrai hier ne l’est pas toujours aujourd’hui à cause de l’impacte de l’environnement (socio-éco-progrés-mœurs
etc..) sur la vie politique au sens large.
On a dut boulot et on avance dans un milieu avec beaucoup d’aléatoire."Revenons au ’’mandat impératif’’, il exclut par essence la notion de négociation et de recherche de compromis, on tombe sur des blocages de principe.
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Si on le prend au pied de la lettre oui, mais comme je disais plus haut, dans un sens qui me semble plus logique il ne peut pas et devrait pas être »jusquauboutiste« mais sous entendre une forte implication dans le cape pour lequel le mandaté a été sélectionné tout en laissant place au compromis. D’ailleurs si on confit à un architecte le mandat impératif de construire une tour, il ne va pas faire la tour qu’il veut mais proposer, débattre avec les gens qui l’ont mandaté pour s’adapter et créer cette tour. Cependant, contrairement à aujourd’hui, il ne va pas se mettre à construire un pont comme ça par ce qu’il l’a décidé.
Le problème étant que s’il n’y a pas de cape, l’élection n’a encore moins de sens que ce qu’elle en à déjà et que, dans ce cas, autant supprimer l’élection.»Quoiqu’en terme de blocage, je suis favorable au stade actuel que la protestation conduise à l’abandon du recul de l’âge des retraites, alors qu’il a numériquement la majorité au Parlement (macronistes+LR).
«
C’est compréhensible, vue que dans ce cas comme bien d’autre avant, cette mesure est principalement pensée pour servir des intérêts particuliers et non celle du plus grand nombre impuissant dont on fait parti.»Le meilleur régime étant utopique, le moins mauvais est celui qui peut concilier des impératifs contradictoires de liberté, de justice, de sécurité
«
C’est pas faux, même si je défendrai l’utopie car il me semble qu’elle ne l’est pas vraiment puisqu’elle est réalisable :D»En tyrannie, bon nombre d’entre nous serions embastillés, ou pendus comme là où ça se pratique encore.
«
Pas nécessairement, d’ailleurs j’utilise se mot à cause de la non séparation car c’est comme ça que le mot est défini (pouvoir absolu).
Le côté violent n’est pas »inclue" dans le package et il me semble qui est l’adage des tyrannie sans expérience ce qui n’est pas le cas de la notre, même si d’ailleurs la violence d’état garde une place importante. Les exemples ne manquent pas entre le nombre de mutilés (voir morts) lors de manifs, ou encore des actions comme celle de la gamine qui a eut le droit à un coup de pression des forces du désordre suite à une simple question posé à l’Empereur... je reste persuadé que si ce genre de chose arriveraient en Iran ou ailleurs on aurait crié au scandale mais en tant que français on a tendance à dire que ça va c’est pas la mort non plus.On peut comprendre que la violence absurde et extrême est une chose qui doit être évité pour la stabilité d’un régime du point de vue des tyrans. Sinon ça risque de perdre leurs pouvoirs.
Aujourd’hui les moyens de propagande, le règne de la confusion et du complotisme de classe (car croire qu’on vit en démocratie ou que la dette est une simple dette sont par exemple des choses qu’on peut considérer comme du complotisme), les nouvelles technologies (algorithme des réseaux sociaux, des moteurs de recherches et bientôt des IA type GPT), le risk/reward de la violence est bien trop ridicule. Les outils précédents sont bien plus efficaces pour le maintien de l’ordre.
Elle sert uniquement dans les cas ou elle est inévitable, par exemple en envoyant des messages de terreur à ceux qui souhaiterai s’opposer à l’ordre établi. L’un des plus grossier qui me vient à l’esprit est le coup de LBD dans la tête a Rodrigues (clairement volontaire) car en le visant lui en particulier on en fait, malgré lui, le meilleurs porte parole de la terreur d’état qui attends les opposants.
Ce qui a super bien marché d’ailleurs. -
@Eric F
Bonjour, vous dîtes qu’il faut décorrélé le rythme du « législatif » de celui du présidentiel.
Dans la 5eme république, il ne peut l’être, car la constitution de 1958, dans son fonctionnement donne tout pouvoir au Président de la République de déterminer la voie à donner au législatif, au judiciaire et à d’autres domaines étatiques. La 5eme république a été mise en place par des législateurs qui avaient, bien avant que le peuple français ne s’en préoccupe sérieusement, pour mission d’enterrer la démocratie. Cette démocratie très imparfaite, incomplète mais néanmoinsl existante, sous la eme était assurée par le Parlement et permettait un contrôle permanent sur l’exécutif et notamment le contrôle sur le gouvernement. Ce qui n’était pas rien. Rappelons aussi que sous la 5eme république, le PR est « irresponsable » judiciairement. C’est la raison pour laquelle lorsque Macron se proposait dans une scénette devant caméra comme « seul responsable », il savait pertinemment que la Constitution et l’article sur l’irresponsabilité du PR le protégeait.
je crois que le premier travail à faire c’est de BIEN relire cette constitution, article par article. On y fait des découvertes qui ne vont pas dans l’intérêt du peuple français. -
@Nicole Cheverney
Rectification : sous la 4eme republique était assurée par le Parlement.
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@Nicole Cheverney
En principe selon la constitution actuelle, le président devrait donner des orientations générales, et le gouvernement, qui procède de la majorité législative comme les ’’cohabitations’’ l’ont montré, avoir la gestion concrète du pays.Le problème de la quatrième république concernait l’instabilité et les combines de partis. C’est inhérent au morcellement politique en France, qui est une richesse mais aussi une contrainte. Les bagotements de majorités avaient notamment conduit à l’enlisement sur la question algérienne.
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@Karugido
Un point important que vous avez évoqué, c’est celui des ’’intérêts particuliers’’ des puissants. En matière de justice par exemple, même des juges ’’gauchistes’’ ne parviennent souvent pas à prononcer des peines sévères contre des personnages influents, parce que ceux-ci ont une armada de juristes qui trouvent tout subterfuge de fond et de forme pour contrer l’accusation, jouer la procédure, faire trainer, etc. C’est pire aux USA avec des avocats dont on dit que lorsqu’ils pénètrent dans un tribunal avec un client mafieux, le plus pourri et le plus riche des deux est l’avocat (bon, c’est parfois un tout petit peu excessif ).Mais ce pouvoir d’influence se retrouve sur tous les fronts : pour subventionner des partis, faire pression sur des élus, orienter l’information (l’indépendance des média a quasiment disparue), et cela fausse effectivement la loyauté du fonctionnement des institutions, même les meilleures sur le papier.
Et l’influence des groupes de pression est plus forte encore auprès de l’UE, et plus encore au niveau des organisations comme l’OMC.
Ce n’est pas un ’’pouvoir occulte’’, c’est systémique. -
@Eric F
Tout à fait, il est d’ailleurs probablement à coupler avec les problème systémique en lien avec la création monétaire. Mais c’est encore un vaste sujet ;) -
@ Eric F
Les orientations générales de la politique française sont données par l’Union européenne depuis Sarkozy notamment et son pouvoir autoritaire, sa main-mise sur l’assemblée nationale après 2005 avec la trahison sur le référendum. Ce sont des orientations qui sont en réalité des injonctions à suivre la feuille de route de la commission européenne, sous menace permanente de rétorsion par l’UE en cas de non-respect par l’Etat-membre.
Mais si nous en sommes là, c’est bien parce que depuis le début, c’est-à-dire dès l’après-guerre, l’obssession de créer une Union Européenne avec la France et l’Allemagne en leadercheap, juste entre les deux blocs Est-Ouest, en sandwich, a occupé les esprits les plus agités des dirigeants euorpéens, de Gaulle en tête en binôme avec l’agent américain Monnet. Position très inconfortable, à se demander ce qu’avait dans la tête de Gaulle à cette époque. Naïveté ? Surement pas ! Certes, deux visions, de Gaulle voulait une Europe des Etats et l’autre une Europe atlantiste. Il n’y a qu’à lire les mémoires de De gaulle pour découvrir qu’en fait, la forme seule les différenciait.
Aujourd’hui tout le monde râle contre l’UE et sa commission véreuse. Mais il ne faudrait pas oublier que les grands initiateurs de la chose, étaient les constitutionnalistes de la 5eme république. Vous voyez on revient toujours au même point d’achoppement, avec une constitution perméable à tous les tripatouillages politiques, même celui de vendre la France un vieux pays de plus de 15 siècles d’existence. Pour exister et prospérer avait-i besoin d’intégrer une construction aussi artificielle que le marché commun, le marché du charbon et l’acier, et le reste à venir avec les petits tyrans que nous avons subis depuis. Je rappelle que : l’URSS par la bouche de Lénine avait prédit que l’Europe serait détruite, les USA ne se sont jamais cachés pour nous déclarer une guerre culturelle et économique pour imposer leur hégémon. De ce qui reste de la France au coeur de l’Europe, il semble que tous ces voeux soient réalisés. -
@Nicole Cheverney
La construction européenne a été engagée sous la quatrième république, où figuraient de nombreux ’’fédéralistes européens’’. Le gaullisme voulait une ’’Europe des patries’’ (ou des nations), le centre et les socialistes tenaient alors pour une Europe ’’intégrée’’.
Il faut également regarder la carte géopolitique de l’époque, il y avait un bloc soviétique puissant, et l’alliance atlantique avait alors un propos de défense de l’Europe Occidentale. Désormais, le contexte est radicalement différent, l’OTAN a grignoté sur l’espace d’influence historique russe, ce qui crée des déséquilibres.La Commission n’est que l’émanation du consensus entre chefs d’état et de gouvernement très majoritairement eurolibéraux, Macron en tête. Certains pays ont des gouvernants plus incisifs pour défendre l’intérêt de leur pays, et en tant que contributeur net, la France aurait des moyens de pression (Mélenchon a raison sur ce point).
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@Nicole Cheverney
LES GRANDS TEXTES DE LA PRATIQUE CONSTITUTIONNELLE DE LA VEME REPUBLIQUE.Didier Maus -
@Ⓒⓐⓡⓝⓐⓖⓔ
Le livre que je signale est un ensemble de textes juridiques qui montrent l’interprétation et l’application qui est faite du texte constitutionnel. Je ne vous dis pas ce que vous devez penser. Lisez si ça vous intéresse et tirez en les conclusions que vous voudrez. Concernant ma santé je n’ai pas besoin de vos conseils je suis un très vieil homme parfaitement conscient de la marche du monde
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@Nicole Cheverney
Personnellement je pense qu’une des raisons du passage à la Vème république, c’est précisément la construction européenne. Un régime parlementaire aurait été un obstacle.
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Oraisons funèbres de Jacques-Bénigne Bossuet
Quoique Dieu et la nature aient fait tous les hommes égaux en les formant d’une même boue, la vanité humaine ne peut souffrir cette égalité, ni s’accommoder à la loi qui nous a été imposée de les regarder tous comme nos semblables. De là naissent ces grands efforts que nous faisons tous pour nous séparer du commun et nous mettre en un rang plus haut, par les charges ou par les emplois, par le crédit ou par les richesses.
Oraison funèbre de Henri de Gornay.ce qui produit : "Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit." Bossuet.
C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux hommes qu’ils sont peu de chose. Chacun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux être aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes veulent être traitées délicatement ; elles ne prennent pas plaisir qu’on remarque leur défaut : elles veulent que, si on le voit, du moins on le cache. Et toutefois, grâce à la mort, nous en pouvons parler avec liberté. Il n’est rien de si grand dans le monde qui ne reconnaisse en soi-même beaucoup de bassesse, à le considérer par cet endroit-là.
tout est con-forme à nos choix...........Bon à savoir :
Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie
Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ?
CONCLUSION : ces désastres millénaires sont NOUS, ce que nous sommes, la somme de ce que nous sommes devenus et voulons, rien de plus et rien de moins !!
Désastres issus de notre psyché qui a dégénéré ( comprendre un des nombreux sens de Adam et Eve, en mode hermétique, c’est à dire sans la pensée, sans analyser, sans même essayer de comprendre, capacité en général qui ne marche plus) .
Le voit t’on ? non bien sur..chaque moi se voyant parfait à ses yeux..pour des raisons de dysfonctionnement du programme de la pensée donc de la psyché qui a dégénéré suite à nos choix..pour ne garder que un programme , celui qui est machine et fait des machines pour une vie de marteau
ultime conclusion : plus con tu meurs ..
Tout est t’il foutu ?
Si on continue ce chemin, oui et ce de manière x, y ou z, or pour le moment c’est bien ce que l’on fait à quasiment 100% ...
exceptions il y a, dont le poids pour le moment est plumesque ..
reste l’action de L’Origine, et là ma fois.... ??
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@Géronimo howakhan
Bonjour l’ami,
Nous comprenons, au départ, le vrai dans le vrai des raisonnements simples, et pourtant, tôt ou tard, dans notre existence, nous nous engageons dans des raisonnements alambiqués qui nous asservissent à des règles idiotes que nous défendrons bec et ongles, en oubliant que nés sous d’autres cieux, nous serions assujettis à d’autres règles parfois carrément opposées, je crois que nous sommes une espèce carrément démente..
Cette folie a une origine, elle n’existait pas quand notre esprit était encore peu encombré de savoirs, à l’instar de celui des petits enfants et des simples en esprit (et non pas simplet), ainsi un constat peut se révéler à notre conscience, plus on est savant et probablement plus on est stupide.
Néanmoins notre évolution mentale, depuis la petite enfance jusqu’au terme de notre vie, est peut être dès la naissance dictée par des influences ancestrales.
Il n’y a aucun recours du côté de la religion, pas plus que du côté de la science, car ces deux courants de penser ne sont que des savoirs pris pour des vérités, il faut autre chose qui ne peut être dans aucun système.
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@Jean Keim
’’plus on est savant et probablement plus on est stupide’’
Pas d’accord. Les petits enfants interprètent ce à quoi ils sont confronté selon l’impression immédiate. Ainsi, j’ai un souvenir, sans doute vers 3 ans : je regardais par la fenêtre de l’immeuble mon père partir à vélo à son travail ; or dans l’axe de vue, une descente de gouttière cachait le porche de la cour, et je ne comprenais pas comment mon père pouvait disparaitre entre le tuyau et le mur. Idem les peuples premiers ne comprenaient pas un grand nombre de phénomènes naturels, et y voyaient des interventions de divinités.
Le savoir ’’bien tempéré’’ permet de comprendre, mais mal utilisé il s’embrouille.
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@Eric F
Vous avez raison, les savoirs d’ordre pratique, concrets, sont utiles, mais les savoirs résultant de spéculations abstraites de la pensée, pour reprendre votre expression, nous embrouillent et compliquent l’existence inutilement.
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@Jean Keim
Mes salutations du Lundi, Jean..
Hum, sur les enfants, mon vécu et ressenti etc dit autre chose, pour moi, c’est relatif bien sur.
il y a déjà les bases de ce que les adultes sont, pour moi c’est logique car nous ne devenons plus adultes au niveau de la psyché, pour certaines raisons, pour des raisons certaines.
Je fais mienne cette vision de k sur les enfants, à ma connaissance dans ses ouvrages ou video il ne l’a dit que une fois : les enfants sont ignorants par nature !
ayant été l’objet de tentatives de harcèlement de la part de certains autres à l’école très jeune, j’ai rapidement vu et compris que il y avait une majorité de passifs qui ne feraient rien du tout pour aider, une minorité de déjà salopards et une ultra minorité autre que ces deux là.J’ai compris très jeune, genre 6 ans voir avant mais ?? à gérer cela tel que cela doit être fait pour moi, avec un retours immédiat à l’envoyeur de la violence physique aussi si il le fallait : genre : je refuse que on me harcèle, point, ceci étant non négociable..ce refus donne un état d’énergie puissant que je qualifie de pré colère..qui est puissant, puisque la peur de ce qui peut se passer n’existe pas , enfin etc
la colère arrive ensuite quand « je » n’ai rien fait, le sais et sais que j’aurais du..
Je vois par experiences deux formes de connaissance, y en a t’il plus ??1-la connaissance cumulative, la seule qui en général nous reste..elle se transmet aux autres par enseignement, apprentissage, experiences personnelles, mémorisation etc
cette connaissance est secondaire et ne se transmet pas disons génétiquement, c’est pour cela qu’elle est secondaire ..2- la connaissance innée dont je ne sais pas la nature, qui est déjà là et dont le fond et la limite, si il y en a , me semblent insondables, et qui n’est pas d’ordre de l’ humain pour l’origine, ni donc de la pensée..connaissance qui peut « dire » à l’humain dans certaines conditions...elle est instantanée et ce « je » arrogant peut très difficilement s’en servir..si il le fait néanmoins, c’est une trahison de ce message, une hérésie, une descente aux enfers..
Je ne vois aucune évolution mentale, je vois en fait un régression évidente de la psyché et ce depuis des millénaires, long sujet !! sauf de considérer le sens de ce mot d’avant la manipulation darwinesque et associés, dont le sens était changement, et non pas nous allons du rien , du pire vers le meilleur..le meilleur mais demain, pas aujourd’hui..
Sur les influences ancestrales , je ne sais rien , mais je n’ai pas de problemes à considérer cela comme étant.
Religion organisée et science pour moi ne sont pas sur le même niveau...
la science n’a rien de transcendant, c’est un moyen qui est limité et si elle est factuelle ça donne des outils et machines, des moyens qui marchent etc si elle est mensongère ce qui est de plus en plus le cas, ça donne des moyens de tuer, contrôler, torturer, détruire etc plus, plus vite et mieux..
Pour moi je supprimerais ce mot, pas pour les autres, pour moi..
il y a dans la « religion » organisée encore l’idée de ensemble, d’aider, etc même si c’est corrompu, il en reste encore un peu, et bien sur même cela est encore de trop pour LE CULTE.....
d’où la tentative d’éradiquer cela...par tous les moyens.
Pour la science, qui souvent n’en est pas, car si partir d’hypothèses simple imaginaire pour ensuite boucher les trous avec des subventions pour dire ce que le maître veut entendre et bien elle n’existe à ce point que si nous sommes en fuite de la vie qui est physiquement naître = mourir..
car cette fuite impossible bloque la psyché à l’enfance justement...
On ne grandit plus mentalement, sur le fond, reste la pensée analytique qui elle devient alors la seule option de nos non vies..et comme tu dis : il faut autre chose qui ne peut être dans aucun système.
Oui pour moi aussi.
Un « au delà de la pensée »..pensée avant tout programme, avec sa propre mémoire ( inclue celle de mon futur désiré) personnelle à chacun et aussi analyse de celle ci conformément à son programme ..C’est pas gagné...
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@Géronimo howakhan
ni perdu bien sur !
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@ Karugido
Bonjour et merci de cet article. Il complète ceux que j’ai consacrsé à la 5eme république et sa constitution, sur le site d’Agoravox.
Je prépare d’autres articles sur le même sujet. Bien à vous.
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@Nicole Cheverney
Bonjour,
De rien, content de voir que ça vous plaise, parle et complète vos travaux sur la constitution ;)
C’est un sujet important dont il faut parler, donc je suis content d’apprendre que vous écrivez aussi sur le sujet, j’irai voir ça.
Cette série d’articles que j’ai commencé fait suite au succès relatif d’un de mes articles sur le paradoxe de l’illégalité de la constitution = https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-savoir-est-une-arme-ne-l-234724Vue les conséquences du paradoxe et le sujet, ça pourrait vous intéresser.
Bien à vous
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@Karugido
J’ai mis du temps à me rendre compte que la 5eme république contenait les ferments anti-démocratiques, mais une fois rendue à ce constat, je pense qu’il faut continuer à la dénoncer. Parlant d’illégalité, nous avons eu aussi l’entourloupe de de Gaulle et de Pompidou en 1962, pour faire élire au suffrage universel direct à deux tours, le PR, (de gaulle donc) pour mettre en place un pouvoir sans partage, pouvoir présidentiel. Merci pour le lien.
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@Nicole Cheverney
Je comprend tout à fait je suis passé également par cet état mental.
En même temps quand les élites s’amusent à inverser le sens des mots, forcément on galère un peu a se rendre compte des réalité.
Mais une fois qu’on fait l’effort de lire la constitution on se rend compte pleinement du poteau rose.
Tout à fait d’accord, une fois qu’on se rend compte de la chose nous nous devons de dénoncer la chose même si c’est difficile à entendre pour certains de nos contemporains.
Je ne connais pas l’entourloupe en question, que s’est il passé ?Même sans connaitre la chose j’avoue ne plus être surpris par le double jeu du GdG notamment depuis que j’ai pris connaissance de ce qu’Annie la croix nomme la « non-épuration » de la France après guerre.
Si la trahison n’était pas resté impuni je suis persuadé que les choses ne se seraient pas passé ainsi. -
@Nicole Cheverney
On peut contester la manière de procéder, mais la proposition d’élection du Président de la République au suffrage universel en 1962 a recueilli un forte majorité des suffrages des citoyens, alors que la quasi totalité des partis et politiciens y étaient opposés. Quelle proportion de Français aujourd’hui voudraient supprimer cette modalité de désignation ? l’onction du peuple est ce qu’il y a de plus direct.
Le problème la aussi ne me parait pas le principe, mais l’environnement de mise en oeuvre (sélection, financement et manipulation). -
@Eric F
L’onction du peuple. Mais quelle onction, lorsque l’on sait que les medias propagandistes jouent un rôle principal pour diriger la main du votant dans l’urne. L’exemple actuel en est la plus minable démonstration.
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@Karugido
Concernant l’entourloupe dont je parle : le 5 octobre 1962, les parlementaires opposés à l’élection du président de la république au suffrage universel direct, votent à l’unanimité une motion de censure contre le gvt Pompidou.
Pompidou démissionne. Des élections législatives anticipées sont organisées. De Gaulle réplique par une dissolution de l’assemblée nationale. je rappelle que la constitution donne le droit au PR de dissoudre l’Assemblée Nationale comme il lui chante. Le fait du Prince.
De nouvelles élections sont organisées qui conduit à la victoire des Gaulliste. De Gaulle renomme Pompidou chef du gouvernement.
Cela ressemble à petit coup d’Etat législatif très conforme aux pratiques de la 5eme. -
@Nicole Cheverney
Dans mon commentaire précédent, j’ai séparé le principe de désignation directe qui me parait le plus démocratique, et les modalités qui effectivement posent problème, dont la manipulation médiatique.
Mais faut-il rejeter alors toute désignation par le peuple, et s’en remettre aux aléas du hasard par tirage au sort comme proposent certains ? Eh bien c’est une fausse bonne idée car les gens tirés au sort sont tout aussi imprégnés de la propagande, et n’étant pas engagés sur un programme, leur assemblée sera manipulable par des meneurs, j’ai bien connu ces questions de ’’dynamique de groupe’’ dans la vie professionnelle.Macron a été désigné au second tour pour moitié par des électeurs vraiment euro-libéraux, et pour une autre moitié par des anti-souverainistes et des ’’progressistes sociétaux’’. De mon point de vue il aurait du être lourdé au premier tour, parce au second tour son positionnement au centre de l’échiquier en fait le principal ’’choix par défaut’’, c’eut été pareil face à Mélenchon.
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@Nicole Cheverney
Concernant les suites de la motion de censure de 62, on peut parler d’artifice de procédure, mais pas de coup d’état. Et in fine les électeurs ont approuvé à la fois la réforme sur le mode d’élection présidentiel par referendum, et la ligne politique gaulliste par le vote aux législatives. On a eu alors un exemple ’’le peuple contre les partis’’, comme ce fut aussi le cas au referendum de 2005 (mais les partis ont repris la main trois ans plus tard en ratifiant le traité de Lisbonne, peut-on alors parler de coup d’état des partis contre le peuple ?) -
@Nicole Cheverney
Merci d’avoir pris le temps de développer ;)
Effectivement c’est le genre de magouilles, parmi tant d’autres, que la constitution permet de faire.
J’ai d’ailleurs traité de l’article 12 il y a peu de temps car il est tout bonnement scandaleux pour la garanti des droits. -
@Eric F
Quelle proportion voudrait supprimer le suffrage universel direct pour l’élection présidentielle ? Peut-être plus que vous croyez.
Bien sûr, si on fait un sondage à brûle-pourpoint, il est presque certain qu’on trouvera une majorité favorable.
Mais un référendum se prépare et doit permettre le débat. Et il se peut qu’au vu des arguments présentés par les uns et les autres, les français ne votent pas de la même façon qu’il y a 50 ans.
Du reste, il y a 50 ans, la majorité favorable n’était pas si importante que ça, puisqu’il y a eu une forte abstention. Moins de la moitié des électeurs a bien voulu se déplacer pour dire oui à cette réforme. Ça relativise ce large succès apparent. -
Certains affirment que la Constitution donne tous pouvoirs au Président de la République. N’est-ce pas confondre le fait (les pratiques que nous observons) et le droit (l’article 20) ?
Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
C’est le Parlement qui, lorsqu’il s’en fait le complice, laisse tout pouvoir au Président.
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@rogal
En fait c’est une affirmation qui repose sur des faits, juridiques, car il y a beaucoup d’articles qui permettent au président d’avoir tout les pouvoirs. L’article 10 (je partagerai un article dédié à celui-ci prochainement) est pas mal dans son genre par exemple. Mais il y en a d’autres.D’ailleurs l’article 20 est lui aussi « bizarre » dans son genre, car il ne sous entend même pas la complicité du parlement.
On peut s’interroger sur cette phrase "Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation." Comment le gouvernement pourrait il déterminer et conduire la politique de la nation s’il n’avait pas tout les pouvoirs ?
Ça sous entend qu’il est le seul à avoir le droit, la légitimité de le faire et il peut le faire si et seulement si il a les pleins pouvoirs.C’est un article sur lequel j’écrirai peut être.
Ceci dit, l’un n’empêche pas l’autre, et il y a aussi une forme de complicité au sein du parlement.
Une complicité systémique par les quelques privilèges qu’ils ont, par les moyens de pression et la domination subit de l’exécutif.
Le tout est inscrit noir sur blanc dans la constitution et les conséquence visible dans les actes ;) . -
@rogal
Le parlement a un rôle très très limité dans la Constitution de la Vème république, et même quand il peut jouer un rôle de contre-pouvoir, l’exécutif peut avoir le dernier mot (sauf cohabitation).
Par ailleurs, le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation, mais c’est le Président de la république qui nomme le 1er ministre, et qui de plus, préside le Conseil des ministres.
Donc c’est bel et bien le droit, et non la pratique, qui donne tant de pouvoir à l’exécutif et particulièrement au président de la république. -
@véronique
’’c’est le Président de la république qui nomme le 1er ministre, et qui de plus, préside le Conseil des ministres’’.
Dans un conseil d’administration, il peut avoir un président non-exécutif et un directeur général, donc présider un Conseil des Ministres pourrait être comme présider une réunion de CA.
Pour ce qui est de la nomination du premier ministre, celui-ci a toujours été issu de la majorité parlementaire (même relative), y compris pendant les cohabitations, car le parlement peut le renverser.
La difficulté de partage des rôles entre le président de la république et le premier ministre ressemble à celle entre un président de société et son directeur général (hormis pdg). Et chez nous, l’omniprésident est très intrusif.Déjà sous la 4ème république
’’Article 32. - Le président de la République préside le Conseil des ministres. Il fait établir et conserve les procès-verbaux des séances’’ (c’est peu connu)
Article 45. - Au début de chaque législature, le président de la République, après les consultations d’usage, désigne le président du Conseil [ce qui correspondait au premier ministre actuel. Mais il devait recevoir l’approbation du parlement ].’’A propos de déterminer la politique, c’est établir un programme et proposer des lois ; conduire la politique, c’est mettre en application les lois votées. Évidemment entre les deux, le Parlement vote les lois proposées (et peut en soumettre de son initiative).
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@véronique
Après avoir nommé Jospin, Chirac n’eut plus qu’à se reposer. Le Gouvernement détermina et conduisit la politique de la Nation, sauf, c’est vrai, dans le « domaine réservé » (politique étrangère et défense). -
@Eric F
Mais dans la IVème république, c’est l’exécutif qui avait un rôle limité, (et le président encore plus), puisque le parlement était prépondérant.
Donc ce n’est pas comparable du tout. Avec la Vème république, l’exécutif est l’organe du pouvoir et ce pouvoir est surtout celui du président (élection au suffrage universel direct), qui a la quasi garantie d’avoir la majorité parlementaire et donc de pouvoir nommer le 1er ministre qui lui convient.
Et la comparaison avec un conseil d’administration, si elle est pertinente, ne fait que confirmer la position prépondérante du président de la république. -
@rogal
A propos de la politique étrangère et défense, rien n’indique dans la Constitution la notion de ’’domaine réservé’’, mais il est considéré que ça engage l’état dans sa continuité plus que la politique du quotidien.
Il est notable de relever qu’en France il y avait une sorte de consensus sur la politique étrangère, peu ou pas de désaccord de fond entre Mitterrand et Balladur au début des années 90, puis entre Chirac et Jospin sept ans plus tard.
On retrouve ce large consensus aujourd’hui concernant la guerre en Ukraine, sur l’éventail politique allant des Verts à LR. Dommage à mes yeux, car cela rompt avec la politique traditionnelle de la France, opposée aux conflits entre ’’blocs’’. -
@véronique
On est d’accord que la prépondérance sous la quatrième république était parlementaire. Mais je voulais monter
-d’une part que contrairement à ce qu’on croit aujourd’hui sous la 4ème république le Président avait un certain rôle politique et présidait le conseil des ministres (le terme ’’président du conseil’’ pour qualifier le premier ministre était donc inapproprié).
-et d’autre part, on peut dire qu’à l’époque de la 4ème le président correspondait à un président non-exécutif, et le premier ministre à un Directeur Général à plein titre ; alors qu’aujourd’hui le Président de la république correspond à un PDG et le premier ministre un directeur général adjoint. C’est juste à titre d’illustration, faut pas le prendre au pied de la lettre... -
Donc voter ne sert strictement a rien cqfd.
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@mosel
’’Donc voter ne sert strictement a rien cqfd’’
Ca dépend des programmes, ainsi en 1981, l’élection de Mitterrand et d’une majorité d’union de la gauche a introduit la retraite à 60 ans (heureuse époque), la cinquième semaine de congés payés, la semaine de 35 heures (au lieu de 40), l’impot sur les grandes fortunes, etc. -
@mosel
« Donc voter ne sert strictement a rien cqfd. »
Tout le contraire !
Voter sert à choisir la moins mauvaise solution (à défaut de la meilleure), et
... à garder son droit de râler si l’on a voté contre l’élu
sinon, silence ! -
@mosel
Dans un système oligarchique il est vrai que ça ne sert pas à grand chose même s’il y des exceptions qui confirme la règle, qui dans le cas de Mythorance sont aussi contre balancé par de belle trahisons.Dans le mécanisme de l’élection on pourrait même y trouver de la dangerosité .
D’ailleurs il nous faut arrêter de dire « voter » car ce n’est pas le bon mot malgré le bourrage de crane qu’on subit.
Un vote sert à exprimer SA volonté et ce mot s’applique uniquement pour les vrais votations : on vote une ou des lois, on vote une révocation, on vote des modification, des action, des jugements etc...
Mais on ne peut pas « voter pour élire », les 2 mots ne peuvent pas être mis les uns derrières les autres.
Car « Élire » signifie en gros « choisir quelqu’un qui va exprimer sa volonté ».Il y a la se qu’on appel une injonction paradoxale.
Voici une vidéo traitant du sujet : https://www.youtube.com/watch?v=OvvjACQJMxk
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@lecoindubonsens
Le droit de râler, tout le monde peut y postuler, mais ceux qui n’ont rien fait pour contrer l’accession au pouvoir des actuels gouvernants sont complices de ce contre quoi ils protestent. -
@Eric F
"ceux qui n’ont rien fait pour contrer l’accession au pouvoir des actuels gouvernants sont complices de ce contre quoi ils protestent«
oui, c’était bien le sens de mon post.»Le droit de râler, tout le monde peut y postuler",
certes, on ne peut empêcher quelqu’un de râler, mais ceux qui n’ont pas agi quand il fallait, devraient avoir la décence de se taire (et prendre conscience de leur erreur) -
@Eric F
Votre remarque sur ceux qui n’ont rien fait peut sembler logique. Mais c’est votre logique. On peut aussi considérer que c’est le fait d’aller voter qui témoigne d’une certaine passivité.
Certains refusent de participer à tous les scrutins, par refus global du système. Je n’approuve pas mais c’est leur choix politique. Ils ne sont complices de personne.
Moi je refuse de participer aux présidentielles parce que je n’adhère pas du tout au présidentialisme qui tue la démocratie. Et je refuse de participer aux européennes par refus de l’UE. Je ne suis pas complice non plus. Et si je le suis, je ne le suis pas plus que ceux qui vont mettre un bulletin dans l’urne.
En fait il faut bien voir que notre pouvoir de citoyen est très limité et que c’est très facile de prendre l’électeur en otage, des uns ou des autres. D’ailleurs la critique au sujet de ceux « qui ne font rien » provient souvent de militants, quel que soit leur camp.
Pour ma part j’estime que si macron est président c’est uniquement parce des électeurs ont voté pour lui. -
Début de l’article 27 : Tout mandat impératif est nul.
Donc ceci est censé vouloir dire qu’un élu n’est pas obligé de respecter ses engagements, seulement ce n’est pas ce qui est écrit.
En fait cette phrase de l’article 27 ne veut rien dire, si qq. part dans la constitution, il n’est pas écrit qu’un mandat ne peux être que représentatif, donc qu’il est un engagement, et que s’il n’est pas tenu, il doit donner lieu à une justification.
Seulement quand vous écrivez que le mandat représentatif est celui de notre système oligarchique (y compris pour le Président), alors là je ne comprends plus rien, il y a un raisonnement conclusif contradictoire entre les deux sortes de mandats.
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@Jean Keim
"seulement ce n’est pas ce qui est écrit."
Bah si puisque le mandat impératif est nul.Il vous faut lire la constitution avec sincérité et sans tordre les mots par des croyances et/ou pour se conformer à des erreurs d’appréciation passées.
Il est aussi judicieux de regarder les faits en face et de se questionner sur ce qui les conditionnes.
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@Jean Keim
je suis d’accord que la constitution ne précise ni ce qui est entendu par ’’mandat impératif’’, ni en quoi il est ’’nul’’, je n’ai jamais vu une décision du conseil constitutionnel cassant le résultat d’un vote parlementaire pour cette cause. Cette formulation ressemble à une pétition de principe, mais si on lit la suite de l’article 27, ça apparait introduire le caractère personnel du vote d’un élu, par opposition à une obligation de vote bloqué sur un point figurant au programme. Le vote dépend du contexte, des débats, etc. et un ’’groupe’’ ne peut pas imposer une obligation de vote, quoiqu’il puisse exclure de ce groupe un élu dissident, sans qu’il soit invalidé. -
@Eric F
D’après ce que j’ai pu tester en droit constitutionnel via des histoire juridique en lien avec le vice-proc de chez moi et ce que j’ai pu comprendre, il ne faut « oublier » le sens des mots.
Chaque mot utilisés, chaque concepts juridiques, de droit, ont du sens et une définition.Il y a une forme de jargon, de lexique juridique.
Du point de vue des classes dominantes, on peut comprendre qu’il serait « absurde » de définir chaque concepts, chaque mots de ce jargon.
C’est un peu comme si des médecins définissaient chaque mots techniques utilisés quand ils publieraient sur telle ou telle maladie/recherche.
Évidemment il ne va pas le faire et c’est aux lecteurs de l’apprendre.Si on veut comprendre, il faut regarder la définition des mots et des concepts.
Pour donner un exemple, issue de cet article :
On ne peut pas comprendre pourquoi la constitution est illégale si on ne connait pas le concept de hiérarchie des normes.
Concept qu’on ne nous apprends pas en tant que « gueux » de basse classe et dont on apprends l’existence par hasard ou si on enquête ou essaye d’apprendre des notions fondamentales de droit.Ce concept n’est pas défini ou donné à chaque fois, c’est une règle qui est appliqué de façon tacite mais bien réelle.
Si on prend le fameux article 16 de la DDHC « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. »
Les rédacteurs ne se sont pas amusés à définir chaque concept et mots mais pourtant ils ont tous un sens, bien qu’on puisse jouer sur certains.
Mais quand il parle de « séparation des pouvoirs » il fait référence à quelque chose de précis et un peu complexe. Une sorte de règle tacite incluant un nombre de pouvoir : législatif, exécutif et judiciaire.
Et un concept de séparation, qui a été mis à jour quelques années avant : les pouvoirs ne doivent pas être interconnecté et être indépendant les uns des autres pour qu’il n’y est pas de tyrannie.Vous comprendrez que dans cet exemple, il n’est pas possible de donner des définitions en même temps que d’écrire l’article sinon ça serait un sacré gros bordel.
Il me semble que ce genre de chose sont à prendre en compte dans nos réflexions et analyses.
Il me semble ainsi que le concept de mandat représentatif a un sens bien précis et que celui-ci permet justement une grande marge de manœuvre, qu’on pourrait même qualifier de totale, il est logique que du point de vue des puissant ce mot est utilisé pour semer la confusion.
Ce qui est d’ailleurs perceptible dans la réalité car à ma connaissance il n’y a jamais eut de réelles applications des programmes et promesses électorales.
Au mieux il y a eut quelques miette données ici et la, mais les professionnels de la politiques sont plus connu pour être des beaux parleurs, des artistes de la fourberie, que des gens qui vont se battre pour des idées et des engagements qu’ils ont fait. -
Comment parler de démocratie depuis
- que les banques internationales financent les états
- que les multinationales gèrent l’essentiel de ce qui impacte nos vies
- que quelques minorités agissantes font prendre les décisions
Il était et il serait plus sain, plus démocratique que les citoyens contrôlent les organismes qui « organisent leurs vies ».
C’est incompatible avec le libéralisme et le capitalisme actuel qui donnent le pouvoir à seulement quelques uns.
C’est aussi incompatible avec des règles comme « droit de grève, droit de manif » qui permettent à seulement quelques uns de « diriger » les affaires du pays.
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@lecoindubonsens
Tout à fait.
Il faut aussi prendre conscience que nous n’avons jamais été en Démocratie, et que ce mot est usurpé par son inverse.
Ce qui est fort dommage vue que l’une des solutions à la Tyrannie est la Démocratie....C’est typiquement le genre de situation qui entretien la confusion et mène à la folie.
Folie que l’on peut constater à bien des niveaux, que ça soit au niveau des professionnels de la politique, des autres castes oligarchiques (média, industrie, finance etc...) mais aussi dans celles des basses classes que nous sommes composant 99% du peuple.
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@lecoindubonsens
Si vous allez jusqu’à dire que le droit de grève et de manifestation est anti-démocratique, c’est pousser loin les choses. Par contre il pourrait y avoir des limitation ’’dans l’intérêt général’’, ce qui existe du reste pour les services d’urgence médicale, et pourrait être étendu à d’autres missions de service public (or c’est le secteur où les grèves sont les plus fréquentes).A propos de votre premier point ’’les banques internationales financent les états’’, c’est ce qui avait conduit François Hollande à réduire les déficits publics (ce qui a été fort mal vu par son électorat) pour ne pas mettre l’état aux mains de la finance.
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@Eric F
effectivement, quand qqs dizaines de salariés des raffineries, voire qqs milliers de salariés des transports, arrivent à eux seuls à paralyser le pays pris en otage, et à faire prendre ainsi qqs décisions, je n’hésite pas à écrire que le droit de grève et de manifestation est anti-démocratiquesans pousser bien loin les choses.
Ou alors, il faut admettre que le roi et sa cour était démocratique
Mais depuis 1789, les français pensent le contraire ! -
@lecoindubonsens
Il apparait que paradoxalement, certains actions ’’dures’’ de blocage aient un fort taux de soutien de la population selon les sondages, on entend parler parfois de ’’grève par procuration’’. A titre individuel chacun peste contre les blocages, mais beaucoup l’approuvent à titre collectif. Difficile alors de dire ce qu’il en est en terme de ’’démocratie’’ et même d’’intérêt collectif’’. Ceci dit, je suis favorable à des limitations, car comme pour toute chose, il y a un juste équilibre à rechercher.
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@Eric F
pour ma part, je suis contre et contrecontre le retard de l’age de la retraite, car absurde avec tant de chômeurs, et si simple d’équilibrer les comptes avec d’autres moyens
contre les manifs et les grèves / prises d’otages car si simple de s’exprimer par d’autres moyens
mais aussi pour et pour
pour l’aspect universel des retraites (le un euro cotisé = même droit pour tous" désormais abandonné dans le projet
pour l’expression directe de la volonté des citoyens (tellement facile avec le numérique si on le décide)
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@lecoindubonsens
J’ai lu trop rapidement le commentaire, merci @Eric F d’avoir insisté sur le dernier point.C’est compliqué d’être « contre » le droit de grève, il est quand même fondamental dans le sens ou c’est « normal » et même « inaliénable » que des gens exploités par le système dont vous parlez, qui souffrent de mille et une manière puissent « s’arrêter » de travailler.
Les conséquences sur nos vies sont minime à côté de leurs souffrances, nous n’avons pas à les forcer de travailler et, cerise sur le gâteau, il nous enseigne des leçons que nous devons comprendre.Quand on en vient à faire ce genre de grève, de blocage, c’est un cri d’alerte puissant. C’est pas une partie de plaisir et le but n’est pas de « diriger les affaires du pays » mais d’essayer d’amoindrir les conditions de la misère.
Alors je comprends qu’on puisse souffrir en tant que dommage collatéraux mais il faut aussi se mettre à la place des gens qui bloquent le pays.
Il est pertinent de prendre soin de soi, mais prendre soin des autres est tout aussi important. Il faut ainsi montrer de la compassion et de la compréhension.Ceci dis oui il peut y avoir des abus, il y a toujours exceptions qui confirme la règle.
Cependant, si la France s’organisait en Démocratie réelle il faut prendre conscience que les grèves existeraient beaucoup moins, que le système serait plus résiliant et que si malgré tout des grèves et blocages devenaient inévitables ça serait le signe qu’il y a un énorme problème, elles auraient beaucoup plus de sens.
La vrai Démocratie permet aux peuple d’être souverain, de faire la loi, de veiller à l’application de celle-ci et de faire régner la justice par divers moyens et outils.
Ainsi dans un tel système il ne pourrait pas y avoir autant de problèmes qu’aujourd’hui car les communs redeviendraient la propriété des gens qui les constitues, le seul propriétaire légitime, le souverain : le peuple. -
Je tiens juste à rappeler aux Dame Colonna & Baerbock, lorsque Macron a déclaré
officiellement : — Nous sommes en guerre !
Il n’a jamais précisé qui était l’ennemi . Cette rupture de pattern était scandaleuse .
Mais pour vous Mesdames je vois que cela ne vous fait pas réagir telle des bécasses bon chic bon genre .
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@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Oubli -
Les médias mensongers sont en ordre de bataille ce matin (surtout les Allemands) pour défendre Schwab et le sommet de Davos.Ils tapent sur les théories du complot liées à Schwab et le présente comme un gentil.Du côté de Davos, ils essaient de faire profil bas et d’aimer tout le monde...Bref ils ont peur, cela veut dire que l’on fait du bon boulot, continuons !-
https://www.profession-gendarme.com/liberte-dexpression-michel-ange-flori-1-macron-0/
LIBERTÉ D’EXPRESSION : Michel-Ange FLORI 1/ MACRON 0 !
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Ils utilisent en permanence le mot démocratie pour faire oublier que ce n’en est pas une… La supercherie a encore de nombreux jours devant elle !
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l’auteur
bonjour, je vous ai laissé un message dans ’’ notifications’’ ( a gauche de la rubrique ecrire un article )
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@chapoutier
Difficile d’être au four et au moulin...
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