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Accueil du site > Actualités > Politique > Comment se faire soigner la tête, et le bec, et les dents, après Valérie (...)

Comment se faire soigner la tête, et le bec, et les dents, après Valérie Trierweiler

Sur le parvis de l’Élysée, il ressemblait avec elle à son bras, à un de ces pauvrets d'enfant unique, amené par une mère abusive et froide, le jour de la rentrée des classes….Etrange comment cet énarque n'a pas vu plus tôt le risque de débordement, qui n'échappait pas au lambda moyen, se demandant qui, des deux, en fait, était président.

Même les pauvres, couverts par la CMU parviennent maintenant à se faire soigner les dents. En conséquence ils n’ont aucune excuse à ne pas avoir vu les photos du sacre, gratis, dans la salle d’attente du dentiste, où les merveilleuses couvertures dépareillées de « Jour de France » et de « Paris Match » sont un lot de consolation offerts, avant les soins redoutés.

Question dents : Celles de sagesse ont elles poussé un jour dans la bouche de François ? Ne devrait-on pas exiger à tout candidat de l’élection présidentiel, qu’il nous livre son panoramique dentaire, afin que les choses soient claires, nous évitant autant les édentés que les contes Dracula ?

A quoi ça sert que Najat Vallaud-Benkacem se décarcasse dans sa lutte pour l’égalité des sexes, luttant contre tous les stéréotypes, si l'on nous montre une dame en rose humiliant son petit garçon en bleu blanc rouge ?

Tout cela tord le cou à son catéchisme simpliste de la lutte des sexes, où la dame ne porte jamais la culotte et est soumise au mâle, nous plongeant 50 ans en arrière, pire que dans un numéro gore de « détective » : Je veux parler, horreur, d’une de ces couvertures de « Nous deux » à l’amour-possession dégoulinante d’obscénité sexiste, pire que les cent vingt jours de Sodome, du soit disant divin marquis.

Les dents : Celles de la petite souris, celles que certains ont si longues qu’elles traînent sur le plancher.

De quelles dents madame Trierweiler nous parle-t-elle ?

De celles des pauvres, vraiment ?

On n’est pas obligé de la croire.

Tout cela ne serait-il pas projectif ? Je parle de ce mécanisme inconscient où vous n’envisagez la pensée des autres que par rapport à vos propres névroses.

Si le " pauv'con de pauvre" n' a pas de dents, il aurait dû avoir assez de jugeote pour savoir qu'il y avait moins de risque à piloter un avion suicide dans le pacifique, que ce genre de pointure à hauts talons, portant haut dans l'arrogance !

Certains crashs laissent des dents plantés dans le parquet ciré.

C’est drôle comment ceux du château ne voient pas ces choses évidentes, que les pauvres avec leur bon sens se susurrent en rigolant sur la place du marché !

Le roi apparaissait dans un habit qu’il pensait être le plus beau du monde, alors qu’en fait il était nu comme un ver ! 

Il était une fois dans un pays, une princesse roturière, qui, à peine entrée dans ces appartements de favorite, déclara qu’elle ne comptait pas demeurer une potiche, et allait continuer son métier de gazetière ... On la félicita de tant d’esprit de modernité.

C’en était fini de celui d’Yvonne, la femme du grand Charles, toute en noir et blanc et en réserve pathétique, qui faisait du tricot et des napperons en ne mouftant mot !

Notre nouvelle « première dame de France », confiait ainsi avec gourmandise, qu’elle ne serait pas une potiche, et se verrait bien écrire un journal de l’Elysée…

Certains, sans doute, crurent alors entendre là un trait d’humour et rirent à pleines dents !

Très vite, elle refusa d’être « embeded », comme disaient les américains. C’était en Irak leur façon de faire avec les journalistes. On leur écrivait plus ou moins les articles par dessus l’épaule, en les rassurant bien sûr : « C’est pas qu’on se méfie, mais c’est juste pour voir s’il n’y avait pas de faute d’orthographe ! »

On s’est beaucoup moqué des yankees à propos de ça, en la jouant de haut, sur la liberté d’expression franchouillarde qui ne s’use que si l’on s’en sert pas, et d’autres formules bien moins slogan pile wonder , comme celle apocryphe de Voltaire : « Je n’approuve pas vos propos, mais je me battrais pour que vous puissiez les exprimer ».

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=11&cad=rja&uact=8&ved=0CCAQFjAAOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.metronews.fr%2Fpeople%2Fun-an-a-l-elysee-le-bilan-de-valerie-trierweiler%2FmmdC !7pATAEDH3DQ%2F&ei=ssgUVJjbMMveaIqvgIgN&usg=AFQjCNG1cVsh2iZ9IGhZ9DW5wlEkSsIJBw&sig2=V47ocSuTxHtGwBLupJH1QQ

De fait, ces tweets rageurs et intempestifs, expression de la femme furieusement émancipée, toujours à l’affût, le doigt sur la gâchette, comme un sniper de l’info en boucle, ont plongé plus d’une fois le pouvoir dans l’embarras.

Finalement, les aiguilles à tricoter d’Yvonne De Gaulle, étaient bien moins inquiétantes.

De même l’épée si susceptible de monsieur De d’Artagnan.

Certains pensèrent sans rien dire déjà au « petit Trianon », et à cette enclave de légèreté et de désinvolture, où Marie-Antoinette peignait ses moutons, et qui jeta le discrédit sur une royauté déjà en souffrance.

Ce bon roi Louis n’était pas un méchant homme, bien au contraire même. Il était bonhomme, et bien plus malin qu’on ne le dit.

Souvent il se réfugiait dans son atelier, où il bricolait des serrures et des clés, et on le disait habile de ses mains.

S’il avait été cordonnier, on l’aurait dit forcément « bien mal chaussé ». Il voulait réformer la France en profondeur, mais ces foutus scandales à répétition, tel celui l’affaire du collier de la reine, dite « l’autrichienne » achevèrent de semer le discrédit sur sa politique.

 Il vira Necker, qui voulait réformer à tout va, et renonça à changer la société de classe, en imposant sur leur revenu les nobles, une outrance à peine croyable. Ce type vous dis-je était presque un révolutionnaire, avant qu’il ne fasse demi-tour insensé sur l’autoroute avec son carrosse, et se retrouve encerclé par une brigade de bonnets rouges.

L’écotaxe nobiliaire fut ainsi abandonné : Princes et marquis conservèrent ainsi leur perruque, même s’ils allaient perdre un peu plus tard, c’est vrai, la tête qui était dessous..

On ne peut gagner à tous les coups !

              _______________________________

 Mais un doute me vient :

Ne serais-je pas victime d’un machisme ordinaire ?

Mes références historiques ne seraient elles pas autant d’ impostures, d’amalgames outranciers ?

Cette Valérie Trierweiler, au nom un peu Hollandais, et non autrichien, loin d’être une intrigante, n’aurait-elle pas été une chance pour le pouvoir, le porte-étendard de toutes les opprimées de la terre ?...Valérie, grande dame patronnesse des enfants déshérités d’Afrique, ressemblerait à Jeanne d’Arc ?

Je n’y avais pas pensé, mais la thèse ne manque pas d’allure.

Jeanne d’Arc mène à tout, pourvu qu’on sorte du front national, et qu’on se prenne la bretelle qui mène aux ABC de l’égalité.

Refaisons son parcours : Une enfance pauvre, non pas à Domrémy, à filer la quenouille, mais dans la non moins douce ville d’Angers, dans la tour Chaptal « du grand pigeon » ( ces choses là ne s’inventent pas....) De là haut elle compte les sempiternels moutons, et a décidé qu’elle ne serait pas comme eux ; à la limite chienne de troupeau, un temps, avant de prendre un peu plus de hauteur.

 Il faut accepter certaines compromissions, répondre avec intelligence au sifflet du berger, et manger du petit lait de fromage de chèvre, en disant merci, avant de se détacher du groupe des bêlants.

Chez certains, ce n’est pas qu’un plan de carrière, mais une ligne de vie, une véritable obsession qui justifie et explique toute leur activité journalière.

C’est ainsi qu’on voit des gens sans guerre de qualité parvenir au plus haut sommet de l’état. Le hasard n’y est pour rien : Ils ont plié le destin à leur avantage, en y mettant beaucoup de soins et de compromissions. L’avenir est pour eux : Ce sont les fourmis de la fable, dont le grand rêve est de se déguiser enfin un jour en cigale, version Dior.

On dit que certains ambitieux, sont tellement obnubilés par la réussite et leurs projets, qu’ils se coupent quant ils se rasent, devant leur miroir, le matin, et en oublient de descendre les poubelles et de régler leurs impôts….

Une stratégie, c’est vrai, qui empêche toute décompensation névrotique. Si vous avez pas vu « Citizen kane », d’Orson Wells, c’est le moment de vous mettre à jour, au rayon arrivistes névrosés.

 https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=9&cad=rja&uact=8&sqi=2&ved=0CF8QFjAI&url=http%3A%2F%2Fwww.vodkaster.com%2Ffilms%2Fcitizen-kane%2F5552&ei=Mz8WVOKdDMfhatrwgfgK&usg=AFQjCNFg3pDMVRiMHcyghwkiQcrAZMNHgg&sig2=kj4_P6g_c088xouahkFdPA

N’y a-t-il pas déjà une poupée Barbie, une dompteuse, à cette effigie, version féminine d’exterminator, qu’on pourrait à la limite proposer aux fillettes, comme nouveau modèle, au lieu de ces cruches de princesses ou d’infirmières ?

A force d’avoir bouffé du faux nutella, et d’avoir grandi à la mauvaise huile de palme, dans un quartier défavorisé, soit on fait du cholestérol, soit on prend de l’ambition, en tachant de trouver d'autres ascenceurs, que ceux de la cité qui restent trop longtemps bloqués entre les étages.. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fpolitiques%2F2014%2F09%2F05%2Fla-revanche-d-une-fille-de-la-zup_1094631&ei=-skUVIioNo73av3vgtgC&usg=AFQjCNEldObLlyQ-AOXQGhFHHcN91eRX6Q&sig2=n16HTqLp8rjoTgTHYRUA2w

Reconnaissons lui ce mérite d'une vraie capacité, et d'un talent de rameuse luttant contre le courant défavorable !

Inversement les fortunes de la naissance ne servent pas certains, qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche, et n’ont même pas l’énergie s’en servir comme levier, pour ouvrir le couvercle du pot de confitures laissé pour eux sur la table !

Elle a donc fait ses écoles de journalisme au sein du meilleur journal du pays, « Match », quoique elle aurait excellé autant à « points de vue-images du monde », ou encore Gala, autres excellences gazettes royales.

Le bon roy Hollande l’a donc adoubé après « le baiser de Limoges » en lui donnant un smart phone à son image, objet dont elle su faire le meilleur usage, frappant d’estoc à gauche à droite, a gauche surtout, d’esprit et de tocs.
Seul Louis seize, encore lui, dans l’histoire de France, fut plus benêt que notre bon roi Dagobert ! 

Il voyait la guerre en Syrie, les yeux perdus sur l’horizon, sans s’apercevoir que le danger se tenait assis à coté de lui, bien moins loin que la ligne bleue des vosges. 

Un peu fort pour le premier rempart de défense de notre pays, notre chef des armées, de se faire abuser ainsi.

L’homme avait pourtant il y a bien peu de temps changé de lunettes. Elles étaient censées avec leur barrette frontale, comme une ligne Maginot, donner plus d’assurance et de prise à son regard d’aigle.

 Mais las, « la com » ne peut pas tout. En soignant la myopie, on a oublié la presbytie : Des verres progressifs auraient été bien mieux adapté qu’une nouvelle monture…

En ces années d’ENA, il avait pourtant lu« le prince » de Machiavel, avant la lutte des classes, pour ne jamais être pris en faute. Car des écrits de Marx, aux gags des Marx brothers, ce n’est au fond qu’une question de nombre, et de com.

 Il aurait dû se mettre au goût du jour, et lire « 50 nuances de grey » ! Comme sa compagne Valérie, ravie, de se voir si belle en ce miroir, et lançant parfois de tweets assassins de l’autre coté de la forêt, où vivait une autre princesse de sang.

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0CDsQFjAD&url=http%3A%2F%2Frue89.nouvelobs.com%2F2013%2F04%2F01%2F50-nuances-grey-paris-match-censure-trierweiler-240995&ei=LdsUVOWvIcXraIGMglg&usg=AFQjCNHuufT4Tw1L0I8TCPcNpL_UVFVRpQ&sig2=UIrOJ0ItkESG023KIq6J2A

Pour achever sa culture, il aurait du lire aussi ces mauvais romans photos italiens que ma mère lisait en se rongeant les ongles, tremblant devant le mauvais sort que le séducteur faisait subir à cette pauvre oie blanche venue de Sicile.

Un peu la même daube que ce programme d’ABC de l’égalité voit dans le personnage du loup de la fable.

Comme quoi, il ne faut pas tout jeter dans cette théorie de maman qui met en garde sa fille. 

Avec sa petite valise d’immigrée en carton, Sandra, si sage et naïve, avait rencontré sur le quai d’une gare un richissime industriel milanais, genre « nanard » version ritale, qui l’avait mise en cloque, et ne voulait maintenant plus rien savoir d’elle.

Il filait maintenant le soir sur son vespa, vers d’autres aventures, casqué comme Lancelot partant en croisade, comme s’il ne s’était rien passé entre eux.

Faire le résumé de l’affaire, et je fulmine, comprenant enfin la colère de Valérie, et sa transformation en chevalier Bayard ! En assistant cet été à la représentation de Lucrèce Borgia, elle aurait pu crier pu sans prendre à l’auteur, pour atteinte à sa vie privée, si le texte n’avait pas été de Victor Hugo.

C’est troublant d’entendre l’auteur « des sans dents », je veux dire des misérables placer dans la bouche de Lucrère, tançant Don Alphonse, les mots que Valérie aurait pu prononcer : 

« Vous avez laissé le peuple se railler de moi, vous l’avez laissé m’insulter… Qui épouse protège ! »

Dans les romans photos italiens, on disait la même chose, en mots moins choisis, mais tout autant sentis.

« Ah ! Sale con, tu t’es bien foutu de ma gueule !. On me prend maintenant pour une catin, une moins que rien…Tu perds rien pour attendre, va ! Molto bene….

Faut pas se moquer de la presse populaire : Elle vous apprenait en noir et blanc, tout comme Shakespeare, comment femme avec un peu d’intelligence peut se transformer en araignée, voire en mante religieuse.

On devrait montrer en exemple toute cette littérature sottement dévalorisée dans les grandes écoles, à l’égal de l’art de la guerre, et de l’ABCD de l’égalité dans les écoles primaires : Au fond, le message subliminal y est de même portée :

« Faut en vouloir mes petites ! Laissez tomber les métiers de merde et dévalorisés du nursing, pour vous consacrer au vrai pouvoir ! Vous n'en avez pas marre de panser les plaies, ou d’enseigner, pour un salaire de merde ? Laissez-vous pousser les dents ! C’est pas normal que vous soyez à la ramasse dans les métiers de politique et de direction, alors que vous avez bien plus de mentions très bien aux bac que les mecs ! 

Bref, soyez plus couillus que ces couillons, et le monde sera à vous, version testostérone ! »

Les sans dents, faute de n’avoir jamais été rentiers, ont parfois des révoltes des dentiers, ne tenant plus collés au palais.

« Cent dents valent bien mieux que sans dents tu l’auras !

Comme nous dit ce sage chinois ressemblant à un vieux chicot, dont j’ai oublié le nom.

Ne jamais se moquer des arrivistes aux dents blanches !

Regardez leurs dents briller dans l’ombre comme des défenses d’éléphant.

Voyez Bernard Tapie, comme il a réussi dans cette affaire de lyonnais, avec ce lion dont il a eu la peau, transformé pour l’occasion, en descente de lit, les dents limées, pour pas que nanard ne s’abîme pas les pieds.

Un « préjudice moral », traduit en espèces sonnantes et trébuchantes, dont les derniers rapports de police ont pourtant mis en évidence le caractère fallacieux. 

Le fric, le pouvoir, c’est comme une maladie, une obsession.

Vous pensez à manger, à dormir, à paresser, à aimer, choses bien humaines. Eux ne pensent qu’à apprendre à grimper aux arbres avec les dents, avant de grimper sur les autres, jouant ensuite aux victimes, en disant qu’on leur a marché sur les doigts...

L’ABC du pouvoir c’est d’abord posséder un bon carnet d’adresses ; quelques élus de tous bords pour protéger leur bateau du gîte, en cas de mer forte. L’avocat en chaussures de montagne, leur servira de guide, pour monter les plus hauts sommets. Il leur évitera les crevasses et la foudre qui descend les naïfs, partis de bon matin la fleur au dents.

Eux qui le jour d’avant ne savaient même monter en rappel, ni même à une échelle de grenier, ils se la jouent à fond, et vous écrasent de leur bagou et de leurs crampons, en prétendant qu’il ont fait l’Everest.

Il faut que leur fortune alimente des rancœurs, des jalousies, pour que leur victoire soit complète en tout…

Ils passeront la nuit au refuge de l’éditeur, à la saison des prix, histoire de faire la nique et de se foutre de la gueule de ces littéraires qui leur donnaient autrefois des complexes.

 Plus tard ils raconteront leur passé de mérite en 3D, grâce à un nègre qui le mettra en partition musicale : Mille nuances de n’importe quelle couleur à la mode, à la con, ou à la com.

 Les gens n’ont pas besoin de savoir tous les secrets de fabrication. Sinon on ne vendrait plus de vin à personne…. Eux même sont parfois étrangers à leur propre existence.

Leur vie est une longue et douloureuse revanche au fond.

Combien de temps leur reste-t-il, avant de murmurer « Rosebud » avant de crever au fond de leur coffre fort ?

De toute cette activité ils sortiront l’essence de la vie, c’est-à-dire du flouze, du péze, de l’avoine, du beurre, des biftons, de la blanquette, du blé, du carbure !

 Voilà autant de preuves qu’ils existent et que vous non...L’argot des arrivistes, parfois bien pauvre, est paradoxalement très riche à l’égard du fric.. Si l’argent n’a pas d’odeur, on lui mettra de l’after shave, car on a besoin d’un auditoire, de spectateurs médusés, assis dans l’arène, pour applaudir le nom du vainqueur.

Les deux sexes réels, de nos jours, ce sont ceux de la fortune et de l’infortune : Rose et bleu, qu’importe la couleur de leurs frusques, à l’heure où les inégalités de classe se creusent vertigineusement.

Pour s’acheter le plus gros pot de nutella au monde, et le manger à la face de ces cons !

Notre bonne ministre, Belkacem, entretient finalement les vieux stéréotypes éculés qu’elle prétend combattre. S’il y a un scandale des inégalités qui se creuse vertigineusement, c’est bien celui lié à la naissance, au fric, et non celui qui existe au niveau du sexe biologique. Tout cela tient du détournement révolutionnaire, à l’usage des gogos qu’on envoie chasser le dahu, après leur avoir fait un cours sur sa morphologie.

 En d’autres termes, ça s’appelle un leurre !

Naïveté, ou cynisme, chacun se fera son opinion.

Mais voilà venu le temps de faire l’éloge des gens de peu, de ceux qui n’ont pas de canines, ni d’incisives, juste de braves molaires, comme autant de valeurs !

Mais savez-vous qui s’en est tiré le mieux, des dinosaures, ou autres tyrannosaures rex, quand la comète est tombée pile poil sur le parvis de l’Élysée ?…Je vous parle de ça il y a des années lumières, bien avant que ces « tire-toi pauv ‘cons » de gaulois ne se transforment en arriviste gallo romains amoureux de l’indice nikkei , et oublient leur vieille langue celtique !

Eh bien ce sont les petits rongeurs, les sans dents, habitués à se cacher, et à faire leur trou. Vous voyez le genre : Cochon d’inde, raton laveur, écureuil, beagle en tenue d’aviateur….

Pleins d’astuces, car ils n’avaient que leur intelligence et leur union pour survivre, ils ont su exploiter les faibles ressources qui étaient autour d’eux, et l’esprit de groupe, pour s’en sortir ; pendant que ces cons d’orgueilleux tyrannosaures s’écroulaient, comme autant de rois nus.

Pour le dessert il reste le livre de madame Julie Gaillet, à suivre de l’œuvre de Valérie Trieweiler, dont j’ai oublié le nom. N’est-ce pas : « Alouette, gentille alouette ».

Tome 1 puis tome 2, comme pour « guerre et paix ».

Mais je m’avance. Il n’est pas dit que la douleur soit si vive, chez cette dernière, et ne garantisse un tel investissement littéraire et médiatique. Peut être bien que son métier de comédienne lui suffit.

 Mais voilà que moi aussi je fais dans les potins, les supputations, les points de vue images du beau monde.

Tout ça à cause de ces quelques dents qu’il me reste, et sur lesquels j’ai fait installé des bridges, des couronnes.

Oh pas royales bien sûr, mes bons sires.

Ne vous faites pas d’idées. Pas assez solides pour manger la laine sur le dos des puissants, mais tout de même assez nombreuses pour mordre un bon fruit qui s’offre sur l’arbre...

C’est que je ne suis pas tellement carnivore.

De toute façon ce cirque ne m’intéresse pas.

Mais tout cela n’est que pensées sans queue ni tête, venues de la salle d'attente du dentiste, où je feuilletais un vieux Paris-match de printemps.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, et nos souvenirs aussi. Mais le papier a beau être glacé, en ce début d’automne, il livre à ceux qui sentent les choses avec un peu de cette acuité naturelle qu'ont parfois les pauvres, les rongeurs, habitués aux retours de bâton, et mâtinés de cette petite philosophie, qui leur permet, malgré l'absence de canines, ou peut-être à cause de ça même, de savourer le sel de la vie, sans faux succès de librairie.

              _________________________________________

Comme c’est la saison des prix, je vais terminer en vous livrant quelques titres. Ceux là ne briguent plus rien, ils sont revenus de tout, on été écrits il y a fort longtemps, et concernent précisément quelques « sans dents ». Je veux parler de ces gens qui refusent de jouer le jeu social, en toute intelligence, jusqu’à paraître presque pour des provocateurs, ou des imbéciles. C’est selon.

De toutes façons, ces gens là s’en foutent. Ils sont hors du temps, regardent le mur quand les autres regardent par la fenêtre, et inversement.

 Et pourtant ils nous apparaissent comme des étoiles…

-Oblomov, d’ivan Gontcharov : L’humour et la poésie au service d’une question que Gontcharov laisse ouverte : Et si la paresse, et le refus de la vanité des rapports sociaux était moins un vice, qu’une forme de sagesse. Plus coucou que faucon, Oblomov tombera néanmoins amoureux d’une alouette, et s’agitera un temps, avant de retomber dans son inertie salutaire.

-Voyage autour de ma chambre, de Xavier de Maistre : Un jeune officier, mis aux arrêts à la suite d’une affaire de duel, voyage autour de sa chambre, pendant des jours, attentif aux petits riens ; les souvenirs et les rêveries se croisent, dans une sorte d’odyssée humoristique, où il se perd dans les motifs fleuris du papier peint, où alouettes et rouge gorges chantent pour lui de la façon la plus mélodieuse, et gratuite, sans retours sur investissement.

-Walden, ou la vie dans les bois, de Thoreau  : Un américain fait le pari de vivre le plus simplement possible, construisant sa cabane dans un coin reculé de forêt, à proximité d’un lac. Un lieu de vie à l’opposé du domaine de « la lanterne ».Il s’interroge sur l’utilité de chaque objet, et savoure « in live » le chant des alouettes : L’apôtre de l’écologie moderne.

Vous l’avez compris, aucun de ces personnages n’aurait été invité à la garden-party de l’Elysée, ce miroir aux alouettes, où l’on fait la chasse aux pigeons.

De toute façon, ils n’auraient pas voulu venir, n’ont pas la tête ni l’habit pour ça.

Aucune chance non plus de faire avec madame Tierweiler la une de Match, ou de l’un de ces « Nous deux » d’autrefois, à la couverture désuète, où la théorie des genres va chercher ses stéréotypes honnis, quoique représentant au moins des couples heureux…

"Et si le bonheur était une idée neuve en europe ?"


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13 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 16 septembre 2014 09:55

    Pour arriver au sommet il faut marcher sur les cadavres du peuple...alors il s’en fout complètement que son EX le déglingue...la preuve il continue ses conneries jusqu’en 2017...et derrière y a le prit voyou qui sonne à la porte pour prendre sa place...et comme le peuple est con il votera pour lui pour éviter de voter FN...

    AMEN...

    • ZEN ZEN 16 septembre 2014 10:06

      Et vlan ! dans les dents...
      Eleanor Roosevelt, bien que connaissant une liaison de son cher Franklin, su cependant se faire discrète et efficace : elle collabora activement au New Deal et aida son président de mari dans sa maladie incurable.
      Une femme !


      • bakerstreet bakerstreet 16 septembre 2014 12:36

        Zen


        Le tandem n’est pas fait pour ce genre de couple, où chacun ne rêve que de posséder un monocycle, et de faire le tour de l’arène en levant les bras. 
        Mais ces engins n’ont pas de direction, et ce n’est pas en collant deux ensemble, que l’on fera une honnête bicyclette, propre à servir de monture pour diriger le pays.

      • alinea alinea 16 septembre 2014 10:57

        Mille nuances de n’importe quelle couleur à la con, oui, à la com !
        Je vous le souffle, ça m’aurait plu !! autant que ce voyage, des ruelles, des chicanes des impasses des traversières, Haussmann n’est pas encore né ; on s’y balade à pieds ou à cloche pieds, on sautille ou on saute à la corde ; c’est la ville des ritals de Cavanna où les gosses jouaient dans les rues, petites mais plus grandes que leur maison ; c’est l’espace investi par la vie vos écrits, ou bien un grenier quand on ouvre les malles, que leur magie tombe en poussière et que l’on apprend le secret de la vie : au bout c’est toujours le manipulateur qui gagne, mais pendant, c’est toujours le petit qui vit, qui aime, qui s’émeut et qui touche.
        Parce qu’au fond, le vieil édenté qui pousse sa chansonnette, le sourire dévorant son visage à la peau tannée, la vieille, les bras ballants encore hésitante de ne plus pouvoir sarcler, nous emmènent à notre humanité, plus que la princesse corsetée.


        • bakerstreet bakerstreet 16 septembre 2014 12:57
          Alinea
          Que le brise d’été agite votre drapeau


          J’aime bien les photos de Willy Ronis, cet américain qui photographiait le petit peuple de Paris avec beaucoup de noblesse, de grâce, et d’ironie.
           Bien mieux que Doineau, dont on ne sait jamais s’il avait bidouillé ses photos. ( Cette affaire du cliché des amants du pont neuf le rattrapa, en révélant que cette photo qu’on pensait arrachée à la grâce et à l’instant n’était qu’un montage.....)

          Plus que le beau, avant ça, c’est le vrai, qui vous ouvre les portes de l’extase et de la perception. 
          En politique bien sûr : 
          Le formatage des élites, malgré leur discours sirupeux et léché ne trompe personne ; il est à l’ordre, au service d’un ordre. 

          La littérature est à peu près du même tonneau !
          Et à propos de tonneau, le vin n’y échappe pas....
          Quelle autre exemple que le vin, ce vieux produit, dont entre en équation au moins autant d’esprit que de matière, pourrait mieux nous révéler la supercherie de l’époque : 
          Bidouillage, mélange, pesticides, chimie à tous les étages, pour produire un produit qui sera reconnu partout à l’export. 
          Tout ça pour ramener du fric, du pèze, du flouze, de l’oseille....

          Le livre. 
          Vive les livres qui ont un gout de bouchon : 
          Ils nous prouvent qu’il y a encore un peu de vie dans la bouteille. 

          Les classiques sont comme un grand lit dans lesquels on peut s’étendre, délicieusement dérive, au dessus des champs, des près, des villes. 
          Bien au dessus de la tour du grand pigeon, de l’Elysée. 

          Tiens ça me rappelle « les contes de Noel, » de Dickens, un délice, avec ce vieux Scrooge, cet avare impitoyable, qui par cette nuit originelle, aux portes de la mort, voyage avec un ange dans l’espace, le ciel, et fait trois voyages : Au passé, au présent et au futur, regardant enfin le produit de sa vie misérable. 


        • zygzornifle zygzornifle 16 septembre 2014 13:56

          il faut avoir la CMU comme beaucoup de « chance pour la France »


          • kalachnikov lermontov 16 septembre 2014 14:22

            A la place de loucher sur ton frère*, le zombie, tu pourrais réclamer une politique de santé publique concernant les dents et autres. On appellerait ça l’interêt général. Ah, tu ne t’es pas posé la question du progrès, tu ne te poses que la question de la haine ?

            *Fraternité, ça devrait chanter à ton oreille, patriote de mes deux.


          • foufouille foufouille 16 septembre 2014 14:29

            la CMU c’est le tarif sécurité sociale très peu élevé


          • alinea alinea 16 septembre 2014 15:15

            Je ne vois pas le rapport avec le far de bakerstreet ; mais bon j’ai sûrement la tête à l’envers ! M’est avis que vous vous êtes gouré de fil !! Ma tête allant vers la poésie de ces textes, pleins du brumage océanique, des circonvolutions des empathies imaginatives, j’ai pensé de suite à l’alouette, et pas à la CMU !
            Inadaptée vous dis-je !


          • bakerstreet bakerstreet 16 septembre 2014 22:47

            Merci Alinea


            Agovarox, c’es une expérience assez proche du métro. 
            On voit bien que certains se sont gourés de correspondance. 
            Sans doute n’ont ils pas lu la carte, où se sont ils faits embarqués par un nom, un mot, qui les a mis en émoi....

            C’est toute l’importance du titre, faut bien le choisir. 
            Un mauvais titre vous plante définitivement, crée des quiproquos.
             La vie est pleine de ces petits rien qui vous font perdre les grandes batailles

            Tenez, comme à la station « stalingrad » Voilà qu’avec ce foutu nom vous embarquez dans votre rame tout un tas de type qui veulent couper la tête au tsar, ou a Lénine, ou à Poutine.
             
            Non, pour vos réclamations au sujet de la CMU, faut pas passer par moi.

          • zygzornifle zygzornifle 17 septembre 2014 11:51

            réclamer une politique de santé publique à un gouvernement qui se comporte comme une cagette d’huîtres ?


          • volpa volpa 16 septembre 2014 19:32

            Avec des écrits comme çà, je me régale.

            Bravo.

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