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Accueil du site > Actualités > Politique > Congrès du PS : le choc de complexité !

Congrès du PS : le choc de complexité !

« Nous nous sommes positionnés comme une opposition "utile", visant à arracher aux gouvernements des avancées concrètes pour nos concitoyennes et concitoyens, tout en dénonçant les mesures que nous jugions injustes ou dangereuses, susceptibles de faire le lit de l’extrême droite que nous n’avons jamais cessé de combattre, en France, en Europe et dans le monde. » (Corinne Narassiguin, rapport d'activité du PS 2023-2025).

Après Les Républicains, le Parti socialiste est en congrès pour ce printemps 2025. Comme pour LR, ce 81e congrès des socialistes est crucial, le dernier avant l'élection présidentielle de 2027. Les deux anciens partis hégémoniques de gouvernement, réduits à la taille de puces, comptent profiter de l'après-Emmanuel Macron pour tenter de redevenir hégémoniques. Il y a entre-temps les élections municipales de mars 2026 pour lesquelles LR et le PS sont actuellement en bonne posture, mais la recomposition du paysage politique en trois grands blocs, le bloc central et réaliste, et deux blocs populistes, un de droite et un de gauche, empêchera sans doute le retour au clivage traditionnel LR vs PS.

J'avais évoqué il y a deux mois le congrès de Rennes en 1990, mémorable dans les esprits socialistes et considéré comme l'explosion de l'influence de François Mitterrand. Était-ce le congrès socialistes le plus divisé ? Peut-être pas. Le congrès de Reims en 2008 n'était pas mal non plus comme significatif en divisions. Celui de Marseille en 2023 a marqué des divisions profondes. Et peut-être aussi celui-ci, le congrès qui se déroulera à Nancy du 13 au 15 juin 2025. Triste choix alors que, historiquement, Nancy n'a jamais été socialiste, sauf en 2020 à la faveur d'une abstention massive due au covid (les personnes âgées préférant rester chez elles). En tant que Nancéien de naissance, j'espère que ce congrès ne laissera aucun souvenir, aucune postérité, afin de ne pas associer cette extrêmement belle ville à ce piteux parti politique.

Ce sera probablement le cas, ne serait-ce que lorsqu'on regarde les protagonistes et leur stature. En 1990, on avait des combats d'éléphants de premier choix avec les Michel Rocard, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Pierre Mauroy, Jean-Pierre Chevènement, Louis Mermaz, Pierre Joxe, Jacques Delors, Pierre Bérégovoy, Jean Poperen, Jean-Luc Mélenchon (oui oui), etc. En 2008, on avait encore des éléphants de seconde zone : François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Benoît Hamon, etc. Aujourd'hui, en 2025, le combat de coqs (plus que d'éléphants) se résumera à une rivalité (déjà ancienne) entre Olivier Faure, l'actuel premier secrétaire du PS, et Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen qui était déjà près de prendre la place du précédent au précédent congrès, celui de Marseille en janvier 2023.

Si on regarde de près les conditions de ce congrès du PS, on se dit que décidément, il ne faut pas attendre de ce parti un choc de simplification, la fin de l'ultranormisation, ni la fin de l'ultraformalisation de la société. J'en veux pour preuve ce parcours du combattant : le militant de base qui veut voter avec discernement et en toute connaissance de cause devra avant tout se farcir le rapport d'activité du PS pour la période 2023-2025 (soit 54 pages), plus le livret des six "contributions générales" (soit 100 pages), plus le livret des trois "textes d'orientation" (soit 83 pages)... on en est déjà, sur le compteur, à 237 pages, et je n'ai pas compté les "contributions thématiques" (il y en a beaucoup !) qui, insiste beaucoup le site officiel du PS, « n'engagent que leurs auteurs et ne sont pas des positions officielles du parti socialiste » ! Et je n'ai pas précisé que ces textes lourdingues ont été mâtinés d'exécrable écriture inclusive.
 

Reprenons d'abord le calendrier, lui-même déjà compliqué.

D'abord, les "contributions générales" : le 5 avril 2025 a eu lieu le conseil national de dépôt des "contributions générales". Mais on pourrait d'abord se demander : qu'est-ce que c'est, une "contribution générale" ? À cela, je répondrais que c'est une bonne question... et aussi que c'est un texte rempli de blabla (car on blablate beaucoup chez les socialistes) qui est présenté d'abord par un ambitieux et ses copains, l'ambitieux souhaitant être calife à la place du calife (c'est-à-dire être premier secrétaire du PS), à moins qu'il ne soit le calife lui-même, auquel cas il souhaiterait alors le rester (et ses copains aussi).

En tout, six "contributions générales" ont été déposées. Pour qu'elles soient validées, il faut qu'elles aient obtenu au moins 15 parrainages de membres du conseil national. Pas facile si l'on en juge par les chiffres. J'avais envisagé de nommer les contributions par leur titre déclaré (comme "Le cœur de la gauche" ou "Pour gagner, un grand PS et une nouvelle alliance, Debout les socialistes"... et puis je me suis dit que cela allait compliquer encore les choses (rappelez-vous, pour les assesseurs, l'horrible dépouillement des élections européennes du 9 juin 2024, où il y avait 38 listes, dont le titre n'avait pas grand-chose à voir avec le nom de la tête de liste).

Ainsi, il y a, dans l'ordre décroissant de parrainages, la contribution d'Olivier Faure (119 parrainages), la contribution de Nicolas Mayer-Rossignol (72), la contribution d'Hélène Geoffroy (42), celle de Boris Vallaud (27), de Philippe Brun et Jérôme Guedj (15 juste) et celle du député socialiste Paul Christophle (15 aussi).

Ensuite, parlons des "textes d'orientation" : le 26 avril 2025 a eu lieu le "conseil national de synthèse" où sont déposés les "textes d'orientation". Alors, qu'est-ce qu'un "texte d'orientation" ? Bonne question, etc. Un "texte d'orientation", c'est un texte contributif dont le "premier signataire" (c'est une fonction maintenant) est d'office candidat au poste de premier secrétaire du PS. Ou presque ! En gros, vous prenez les "contributions générales", vous les mettez dans un mixeur appelé "synthèse", et il en ressort des "textes d'orientation", et si le mixeur est efficace, il y en a moins que de "contributions générales", c'est-à-dire que plusieurs contributions ont fusionné parfois en un seul texte. Le "premier signataire" est évidemment un ambitieux soutenu par ses copains. Pour que ce soit validé comme un "texte d'orientation", il faut qu'il soit approuvé par au moins 30 parrains.

De ce "conseil national de synthèse" sont donc ressortis, en tout, trois "textes d'orientation" (on appelait cela "motions" dans les belles heures des congrès du PS) : le texte A d'Olivier Faure (145 parrainages), le texte C de Nicolas Mayer-Rossignol (126 parrainages) et le texte B de Boris Vallaud (30 parrainages).

D'un point de vue politique, ou plutôt, politicien car j'ai renoncé à tenter d'y voir un sens politique autrement que des copineries d'appareil et de la cuisine électorale interne, Olivier Faure a reçu le soutien de Paul Christophle et Nicolas Mayer-Rossignol ceux d'Hélène Geoffroy (comme au congrès de Marseille en janvier 2023) et de Philippe Brun et Jérôme Guedj.

Pourquoi ai-je parlé de copineries d'appareil plutôt que de ligne politique claire ? Parce que par exemple, Nicolas Mayer-Rossignol serait plus au centre gauche qu'Olivier Faure, avec Hélène Geoffroy qui se revendique sociale-démocrate, mais Philippe Brun et Jérôme Guedj se revendiquent plutôt de l'aile gauche du PS, plus à gauche qu'Olivier Faure. Pour l'anecdote, Jérôme Guedj, qui a toujours été opposé à l'alliance avec l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, était un bébé Mélenchon dans sa circonscription de Massy, dans l'Essonne, fief du grand gourou insoumis à l'époque où il n'était qu'un simple apparatchik du PS.

Ce qui compte, donc, ce sont les signatures. Pour Boris Vallaud, le président du groupe PS depuis juin 2022, sa position d'outsider est très nette et sa démarche très personnelle. Il est soutenu par sa compagne ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, Alain Rousset, Alain Vidalies, Christian Eckert, François Lamy, etc.

Nicolas Mayer-Rossignol, lui, est soutenu par Hélène Geoffroy, Philippe Brun, Jérôme Guedj, Carole Delga, Karim Bouamrane, Lamia El Aaraje, Anne Hidalgo, Stéphane Le Foll, Rachid Temal, Laurence Rossignol, Jean-Christophe Cambadélis, David Assouline, François Bonneau, Philippe Doucet, François Kalfon, Dominique Potier, Colette Capdevielle ("inquisitrice" contre François Bayrou à la commission Bétharram), Marie-Guite Dufay, Mickaël Delafosse, Jean-Marc Germain, Marie-Arlette Carlotti, Patrick Kanner, Valérie Rabault, Rémi Feraud, Marie-Pierre de La Gontrie, etc. Parmi ses 5 000 signataires, on lit des doublons, par exemple, Nicolas Morvan et Angèle Louviers sont cités deux fois dans la liste, je ne sais pas s'ils sont comptés double (j'ai renoncé à aller trop loin, il ne faut pas exagérer !).

Enfin, le chef actuel des socialistes au charisme fou, Olivier Faure, est soutenu par Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Johanna Rolland, Guillaume Garot, Emma Rafowicz, Paul Christophle, Laurent Baumel, Luc Carvounas, Chloé Ridel, Ericka Bareigts, etc. Suit une liste de 2 500 noms.

Il faut noter que les trois grosses têtes du PS actuel, à savoir Olivier Faure (premier secrétaire du PS), Boris Vallaud (président du groupe PS à l'Assemblée) et Patrick Kanner (président du groupe PS au Sénat) sont dans trois listes différentes. Ce qui montre un attelage politique très hétérogène.
 

L'échéance suivante a lieu ce mardi 27 mai 2025. À cette date, justement, il y a le vote des adhérents du PS pour l'un des trois "textes d'orientation". On pourrait croire que c'est un vote programmatique, basé sur des lignes de fond, mais non. C'est un vote pour une personnalité, pour le prochain dirigeant du PS. Car la règle veut que les "premiers signataires" des deux "textes d'orientation" qui ont obtenu le plus de votes seront candidats au poste de premier secrétaire du PS.

À cette occasion, on pourra donc connaître le nombre exact d'adhérents inscrits participant à ce scrutin ainsi que le nombre exact de vrais adhérents qui votent. Le congrès du PS est malencontreusement arrivé après celui de LR, si bien que la barre est haute pour dire que ce serait un succès : chez LR, il y a eu près de 100 000 votants (exactement 98 110), ce qui est très fort pour un parti (il y a un mois, les écologistes n'avaient eu que 6 702 votants !).

Ce vote, qui aura lieu la semaine prochaine, est donc crucial. Ensuite, le jeudi 5 juin 2025 aura lieu à proprement parler l'élection du premier secrétaire du PS. L'enjeu est important sur l'avenir du gouvernement et surtout, l'avenir de la législature actuelle puisque le Président de la République reprend son droit à dissoudre à partir du 9 juin 2025. Enfin, le congrès aura lieu dix jours plus tard, du 13 au 15 juin 2025 à Nancy. Tout aura été déjà décidé par les adhérents... ou pas, car on a vu des congrès qui n'étaient pas très fixés par le vote des militants (Rennes en 1990, Reims en 2008 et aussi Marseille en 2023 !).
 

Un petit mot pour le sortant, Olivier Faure, dont on a reproché la décision de dissoudre le gouvernement de Michel Barnier en mélangeant les voix socialistes avec celles des insoumis et surtout, celles du RN. Ensuite, on lui a reproché exactement le contraire quand il a refusé de censurer le gouvernement de François Bayrou avec l'argument développé par Corinne Narassiguin, la secrétaire nationale chargée de la coordination et des moyens du parti, mis au début de cet article.

Le poste de premier secrétaire du PS est nationalement important. Si tous les premiers secrétaires n'ont pas été Présidents de la République, les rares Présidents de la République socialistes ont été tous premiers secrétaires, à savoir François Mitterrand et François Hollande (j'aurais pu aussi dire qu'ils avaient ce même prénom François mais on ne m'aurait pas cru !).

Olivier Faure est premier secrétaire du PS depuis le 7 avril 2018, soit plus de sept années, ce qui commence à devenir important. Il a été élu le 29 mars 2018, et réélu les 18 septembre 2021 et 19 janvier 2023. Une réélection le 5 juin 2025 le placerait dans les historiques du parti socialiste (chef du PS jusqu'en 2028). Celui qui a été le premier secrétaire le plus long est François Hollande du 27 novembre 1997 au 26 novembre 2008 (11 ans). Il est suivi de François Mitterrand du 16 juin 1971 au 24 janvier 1981 (9 ans et 7 mois) et de Lionel Jospin du 24 janvier 1981 au 14 mai 1988 puis du 14 octobre 1995 au 2 juin 1997 (8 ans et 11 mois). Ces trois socialistes ont été les seuls, je souligne, les seuls dirigeants socialistes français à avoir eu le pouvoir par leur propre conquête électorale, le dernier, Lionel Jospin, en tant que Premier Ministre de cohabitation.

On mesure ainsi l'importance politique d'Olivier Faure... ou le niveau de décrépitude dans lequel est tombé le parti socialiste ! Il jouit ainsi de ce paradigme du sortant qui lui donne plus de stature nationale que tout autre concurrent actuellement. D'ailleurs, c'est bien dans le texte d'Olivier Faure qu'on y trouve cette lignée en y ajoutant bien sûr Léon Blum, mais en oubliant Guy Mollet, l'indéboulonnable secrétaire général de la SFIO sous la Quatrième République : « Nous devons retrouver celles et ceux pour qui nous nous battons. Celles et ceux qui pâtiront les premiers d'une politique d'extrême droite, enfermée dans une logique nationaliste, individualiste et capitaliste qui n'a jamais nourri que le conflit et la guerre. La gauche est toujours arrivée au pouvoir à la faveur d'une alliance de classes, avec l'émancipation des travailleurs au cœur de son projet. C'était le cas du temps de Léon Blum, comme de François Mitterrand, Lionel Jospin et François Hollande. ».

Et justement, parlons de ce dernier pour terminer. François Hollande est le seul cité encore en service, élu député en juillet 2024. Et qui soutient-il ? Prudemment, personne. Cet adepte de la synthèse intégrale a préféré voir venir, se disant qu'il est le seul capable de concourir avec le blason socialiste en 2027. Rappelons qu'il aura alors presque 73 ans. Et Olivier Faure presque 59 ans.


Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (20 mai 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Congrès du PS : le choc de complexité !
Robert Badinter.
Congrès du PS à Rennes : l'explosion de la Mitterrandie.
La préparation du congrès de Rennes (27 janvier 1990).
Histoire du PS.
Manuel Valls.
Martine Aubry.
Hubert Védrine.
Julien Dray.
Comment peut-on encore être socialiste au XXIsiècle ?
François Bayrou et la motion de censure de congrès du PS.
Lionel Jospin.
Claude Allègre.
François Mitterrand.
Jacques Delors.
Mazarine Pingeot.
Richard Ferrand.
Didier Guillaume.
Pierre Joxe.
André Chandernagor.
Didier Migaud.
Pierre Moscovici.
La bataille de l'école libre en 1984.
Bernard Kouchner.
Hubert Curien.
Alain Bombard.
Danielle Mitterrand.
Olivier Faure.
Lucie Castets.
Bernard Cazeneuve
Gabriel Attal.
Élisabeth Borne.
Agnès Pannier-Runacher.
Sacha Houlié.
Louis Mermaz.
L'élection du croque-mort.
La mort du parti socialiste ?
Le fiasco de la candidate socialiste.
Le socialisme à Dunkerque.
Le PS à la Cour des Comptes.



 


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10 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 21 mai 10:49

    Bonjour, l’auteur

    Amusant que vous, soutien constant du pouvoir de Macron, présentiez le PS actuel comme « un attelage politique très hétérogène ». smiley


    • amiaplacidus amiaplacidus 21 mai 11:12

      @l’auteur,

      Si même le PS, totalement décrédibilisé, vous fait peur, c’est dire le niveau de « popularité » de votre chéri Macron.


      • tonimarus45 21 mai 11:28

         «  »«  »Nous nous sommes positionnés comme une opposition « utile », visant à arracher aux gouvernements des avancées concrètes pour nos concitoyennes et concitoyens«  »«  »disent t’ils

        « Avancees concretes »" ??oui ,lesquelles ??? du programme avec lequel ils se sont presentes et elus, qu’ont t’ils obtenu ???


        • Seth 21 mai 13:00

          J’ai du mal à saisir où on peut trouver de la « complexité » dans la SFIO de mame 1,74%.

          Et ce qui choque avant tout c’est leurs positions politiques franchement droitières, pro-capital, intéressées, profiteuses et collabo. Pas besoin d’en faire une épître.


          • Octave Lebel Octave Lebel 21 mai 13:02

            C’est très simple au contraire.Le PS nous a montré à la présidentielle de 2022 puis aux législatives qui ont suivi puis à celles de 24 qu’on ne pouvait se fier ni à ses déclarations ni à l’engagement de ses élus.On ne peut pas dire que ces gens soient inconstants dans ce qui compte, les actes politiques dans une situation donnée.Pour le reste, les paroles, les postures, ma foi.Usons donc  tranquillement et avec détermination du mince pouvoir mais qui est encore déterminant, celui de nos voix dans les urnes pour avancer résolument en laissant résonner toutes les sirènes de la dispersion qui viendront d’un peu partout comme un hommage involontaire à la force de notre rassemblement que toute une classe politique et médiatique redoute à juste raison. Ce que ces gens redoutent c’est une confrontation démocratique portant sur de nouveaux droits citoyens et un référendum engageant le processus constituant en replaçant le peuple au centre de nos institutions. Ils ont raison. Si je pensais  comme eux qu’au fond la richesse et le pouvoir ne proviennent que de l’exploitation d’autrui qu’il s’agit de dominer culturellement et matériellement et d’entretenir dans l’ignorance et surtout la division, je ferais évidemment pareil. Désolé, la page est en train de se tourner. Et c’est nous, vos concitoyens que vous prenez pour des imbéciles qui allons vous l’imposer. Une révolution citoyenne tranquille. Et ferme, et responsable. Avec notamment le référendum d’initiative citoyenne permettant l’initiative populaire des lois ou l’abrogation d’une disposition ponctuelle ou une loi, la révocation, en cours de mandat des élus qui n’appliquent pas le programme sur lequel ils ont été élus  afin d’en finir enfin avec la culture de l’impunité propre à nos démocraties incomplètes et mensongères. Une réforme du système d’information instaurant la diversité et l’indépendance, protégé par un cahier des charges des oligarques de la fabrication de l’opinion publique qui cherchent encore à étendre leurs pouvoirs sur l’ensemble du champ culturel.Nous voulons le passage à une économie de la satisfaction des besoins et non plus de la facilitation de la concentration financière dont le moteur est la rentabilisation de toute activité à son profit dans une fuite en avant du gaspillage de nos ressources et du socle même de nos vies grâce au pilotage par les marchés concurrentiels. Le tout au détriment de l’ensemble des droits et services de base que l’état assurait pour tous jusqu’ici quand nous contribuions tous équitablement à son fonctionnement fiscal (n’est-ce pas monsieur Hollande). Que nous, citoyens résistants, avions imposé aux dirigeants politiques au sortir des guerres où ils nous avaient menés. Rentabilité poussée à bout, subventionnée et déguisée sous les beaux noms de starts up et innovations. Régulées bien sûr, une fois le maximum de bénéfices empochés avec quelquefois des dégâts irréversibles pour nous qui n’avons qu’une vie. Nous voulons l’instauration d’une planification écologique, comment faire autrement, s’élargissant au reste du monde si nous voulons maîtriser un peu quelque-chose et surtout prévenir les difficultés qui sont déjà là afin d’en faire des moments et des espaces de coopération en évitant la facilité des guerres dont toutes les classes dirigeantes ont fait jusqu’ici l’outil ultime de la préservation de leur domination. Avec nous et nos vies comme combustible. Travaillons au non alignement international pour instaurer un droit international nous obligeant tous dans le respect mutuel. À ceux qui ont envie de ricaner, rappelons qu’il est déjà à l’œuvre et qu’ils ont raison (leurs raisons) de le redouter.

             

             

             

             


            • France Bleu

              Le leader de la droite grenobloise, Alain Carignon, est arrivé au conseil municipal les bras chargés de tests de dépistage de drogues. Pour lui, il s’agit de prendre Éric Piolle au mot, le maire écologiste de Grenoble dénonce un « coup d’éclat populiste. »

              La proposition d’Éric Piolle avait beaucoup fait parler au mois de février dernier. Le maire écologiste de Grenoble avait proposé que les députés passent des tests de dépistage de drogues anonymes. Quelques mois plus tard, les boites de tests salivaires ne se sont pas retrouvées dans les bureaux de l’Assemblée Nationale, mais bien dans la salle du conseil municipal de la capitale des Alpes, apportées par le leader de la droite, Alain Carignon.

              Pour l’ancien maire (1983-1995), il est « normal qu’en ayant donné la leçon à Paris, Éric Piolle l’applique à Grenoble. » Éric Piolle lui a répondu en prenant la parole au micro du conseil municipal pour dénoncer une opération « populiste » ajoutant : « si Alain Carignon a envie de lutter contre la drogue, je l’invite à rejoindre ceux qui sont pour la légalisation. »

              À notre connaissance, aucun élu de la majorité ne s’est soumis à ces tests proposés par Alain Carignon, contrairement à quelques élus des oppositions, et notamment l’ancienne députée La République en Marche Émilie Chalas.


              • tonimarus45 21 mai 18:20

                @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs—Alain carignon, savez vous qui est carignon ???


              • tonimarus45 21 mai 18:25

                @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs---« Alain Carignon »«  »« En 1994, il démissionne du gouvernement et se place en retrait de la mairie, après sa mise en examen pour corruption et abus de biens sociaux pour le financement de sa campagne aux élections municipales. Jugé coupable, il est condamné à 5 ans de prison (dont 1 an avec sursis), suivis de cinq ans d’inéligibilité. Pendant son incarcération, il est mis en examen pour faux, usage de faux et abus de biens sociaux dans une enquête sur la société Grenoble Isère développement, dont il est resté président pendant le début de son incarcération. À sa sortie de prison, il revient en politique en 2002. En 2004, il est condamné à une amende pour l’affaire Grenoble Isère développement. »«  »— ?????
                 vous n’avez pas quelqu’un plus propre a nous proposer ??? chez par chez nous ,ondit « il n’a pas la honte a la figure » ?


              • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                Vous ne m’apprenez rien sur Carignon .compris !

                Mais Piolle est un escroc, un gros escroc !
                D’ailleurs il n’a pas fait le teste donc il est coupable....par défaut.
                Montrer que l’on est clean, reste un argument de poids.

                La politique française n’est pas menée par compétence mais par jalousie .
                TOUS POURRIS . 


              • I-DOSER....

                la drogue auditive

                L’OUTIL MK-ULTRA 

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