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Accueil du site > Actualités > Politique > Debout-la-France, histoire d’un naufrage annoncé

Debout-la-France, histoire d’un naufrage annoncé

Le présent article est en même temps un témoignage et une analyse, que je porte après avoir accompagné Debout-la-France pendant quelques années, et lors de la période qui sépara son apogée de sa chute.

Je raconte l'Histoire récente du mouvement dont je fus le candidat aux élections législatives. Je pose une analyse et un diagnostique sur l'effondrement du parti qui fut un temps, une dimension de ma vie.

 

Rien ne sert de répéter à l'envie que l'on regrette ou que l'on ne regrette pas, l'Histoire et l'Histoire, elle peut être analysée de plusieurs façons, elle ne peut être changée.

 

En route donc, pour l'Histoire d'une déroute, l'histoire d'une chute, celle du parti qui fut le mien.

Tout commence vraiment un soir entre les deux tours des élections présidentielles.

 

Les militants de Debout-la-France attendent, sagement, car ils sont souvent des gens sages, posés et bien élevés, la prise de position de leur champion. Il y a peu de suspense à vrai dire. Chacun attend une position de neutralité ou d'abstention.

Pour la forme, le Secrétaire Départemental a demandé l'avis des militants. Il n'y a pas de surprise. Aucune voix en faveur d'un ralliement à Macron, personne ou presque pour le Pen !

 

Puis, c'est le coup de tonnerre. Nicolas Dupont-Aignan appelle à voter Marine le Pen. C'est la stupéfaction chez les militants. Avant d'être favorables ou opposés à cette décision, les militants sont d'abord sidérés. Personne, absolument personne ne s'attendait à une pareille prise de position.

 

Certains se réjouissent, d'autres désespèrent ; mais globalement il y a peu de contestation et d'état d'âme parmi les militants de base. On suit le mouvement.

 

Mon interprétation est que là, Nicolas Dupont-Aignan a joué un coup de génie.
Je laisse de côté les considérations morales sur une telle alliance pour analyser le côté politique.

Du jour au lendemain, Debout-la-France passe du statut de groupuscule quasi-clandestin – j'en étais, lorsque je distribuais les tracts de Nicolas Dupont-Aignan, à demander aux passants, s'ils connaissaient ce monsieur – à celui de parti pivot de la Politique Française ! Nicolas Dupont-Aignan avait transformé du plomb, ses moins de 5% des suffrages au premier tour, en or : un accord de gouvernement en faisant un premier ministre potentiel.
Ce coup de génie suivait de prés une autre excellente manœuvre : la sortie en grande pompe de Nicolas Dupont-Aignan des studios de TF1.

 

C'était l'apogée, l'heure de gloire. Le petit parti, respecté mais un peu ignoré des Français, était devenu grand !

 

Las. Le président de Debout-la-France ne savait pas que son mouvement était là, à son zénith. Allait suivre une longue descente aux enfers parsemée de malchances et d'erreurs fatales.

 

Première erreur, au lieu de rester dans une alliance prudente qui conserve ses distances avec le FN, NDA va s'engager à fond dans le combat du deuxième tour de la présidentielle.

 

Cet investissement total et sans réserve était bien dans le caractère sanguin de Nicolas. Il ne lui portera pas chance. La politique aime peu les sentiments.


Cet engagement complet, total, dont l'apothéose sera le meeting du Bourget va poser deux handicaps au patron de DLF.

 

  1. Par contraste sa rupture prochaine d'avec Marine le Pen sera d'autant plus visible que les amours étaient affichées. Une alliance plus réservée aurait permis une rupture plus discrète.
     

  2. Plus grave, en effaçant la frontière entre DLF et le FN, il va se produire une porosité entre les deux partis qui va voir fuir les cadres de DLF vers le FN.

 

DLF était un peu la "vitrine légale du FN", le parti où il était possible de défendre grosso modo les mêmes idées que chez le Pen sans être autant ostracisé que les Frontistes. A partir du moment où les deux partis étaient dans une alliance quasi-fusionnelle, il n'y avait plus d'intérêt pour les militants et surtout les cadres de DLF de rester dans un micro-parti au moment où ils pouvaient espérer, avec le FN, obtenir des postes ou des mandats, de députés notamment !

C'est pour retenir ses cadres qui fuient vers le FN que Nicolas Dupont-Aignan va rompre l'alliance. Cette rupture sera catastrophique. Les militants la percevront comme une marche arrière, une retraite incompréhensible après l'avancée précédente.

Le bon coup qu'il aurait fallu jouer était une alliance avec le FN sans l'engagement outrancier auprès de Marine qui fut celui de Nicolas. Sans cet investissement exagéré, DLF aurait bien moins souffert du deuxième événement catastrophique qui va se produire.

Mais les hommes sont les hommes ! Nicolas est un sanguin, il était programmé pour agir de la sorte. Nous le verrons, il n'a pas de coach pour le briefer. Il est son pire ennemi.

 

Deuxième embûche sur le Chemin de Croix de Nicolas, le fameux débat du 2eme tour.

 

Je ne reviens pas sur cet événement. Madame le Pen échoue complètement et, forcément, Nicolas Dupont-Aignan qui l'avait soutenu, voit d'un coup sa crédibilité s'effondrer d'autant plus que le soutien était total.

Nicolas répondra dignement aux journalistes qu'il ne regrette rien. Il n'y croit pas lui-même.

 

Troisième station du Chemin de Croix de Nicolas : les élections législatives.

 

L'alliance avec le FN à peine digérée par les militants, voilà que DLF inverse sa position ! Il n'est plus question d'alliance aux législatives. Chacun part de son côté.

Le Congrès National qui précéda les législatives auquel j'assistais comme candidat de Debout-la-France, fut pathétique. Je découvrais un Nicolas incapable de mener une réunion nationale du début jusqu'à la fin. Nicolas voulu faire un tour de table des départements en laissant s'exprimer chaque responsable de département. Rapidement les débats dérivèrent le tour de table ne fut pas fait sous prétexte de laisser s'exprimer chacun, chose difficile dans une salle qui devait contenir un demi millier de personnes au moins. Tout cela termina en eau de boudin.

L'après midi, Nicolas réexpliqua de manière toujours aussi peu compréhensible ni convaincante, pourquoi il ne voulait plus d'une alliance avec le FN. Ses cadres nationaux ne le suivaient pas. Au moment du vote, la réunion continua à dériver. On en vint aux mains. Des rixes éclatèrent entre cadres se reprochant lâcheté ou trahison. Triste spectacle en vérité que celui-là.

Au final l'assemblée vota massivement, mais pas unanimement, dans le sens de Nicolas. Les cadres nationaux votèrent quasiment tous contre lui.

Les acrobaties verbales du chef ne trompèrent personne. L'alliance avec le FN était rompue.

Les conséquences de cette rupture allaient être mortelles pour DLF. En renonçant à l'alliance avec le FN le parti se privait de députés et par là de caisse de raisonnance médiatique et d'un secours au cas où NDA disparaîtrait pour une raison ou une autre du paysage politico-médiatique. Le parti ne tenait qu'à un seul homme.

Comme NDA est un mauvais communiquant à la télévision qui se tortille sans arrêt sur son siège, peu sûr de lui, pas coaché, il est facile de comprendre que le score de 5% de NDA à la présidentielle allait devenir le plafond de plexiglas (pas les moyens de se payer du verre) de Debout-la-France.

La suite ne prouva pas le contraire puisqu'à part Nicolas réélu de justesse dans sa circo, aucun d'entre nous ne fit plus de 5% de voix.

Le parti était remarginalisé. Retour à la case départ, en pire.

Le gain de notoriété enregistré à l'occasion du ralliement au FN (Nicolas rejette les termes, mais à quoi cela sert-il de jouer sur les mots) était effacé. Les cadres, Dominique Jamet notamment partis à l'occasion de ce ralliement ne reviendraient pas. Ce qui est cassé est cassé. Les Français ne comprenaient plus la stratégie du parti.

Le bilan, d'après l'alliance avec Mme le Pen, était déjà globalement très négatif.

 

 

Quatrième station du Chemin de Croix : le site des Amoureux de la France.

 

Être communiquant ne s'improvise pas. Être informaticien non plus.

Nicolas, ou le staff autour de lui, crut avoir une idée de génie en créant le site internet des "Amoureux de la France".

Créer un site Internet où les gens pourraient exposer leurs points de vue et échanger, était effectivement une idée brillante et novatrice... pour le siècle dernier. Une telle trouvaille eût excellé dans les années 90. Aujourd'hui ce stade est dépassé. La communication se fait, comme Donald Trump l'a compris, à travers les réseaux : Twitter, Facebook etc..

Le titre "Les Amoureux de la France" sonnait comme un nom d'association campagnarde (sans méchanceté, je suis moi-même campagnard et le revendique) de défense du patrimoine, certainement pas comme celui d'une organisation de combattants prêts à tout pour abattre le Système. Décidément DLF ne parvenait pas à sortir de son côté Notables-de-Province.

Le contenu du site était tout autant désastreux puisqu'il ne s'agissait que de questions d'une platitude affolante et sans aucun intérêt pour lesquelles la réponse était évidente, presque dictée : "Voulez vous plus de policiers ?", "Voulez qu'il y ait moins de discrimination contre les femmes ?", "Voulez vous que la France ait une politique de santé digne de ce nom" etc... Il ne manquait plus que de demander : "Voulez que la pauvreté et la maladie disparaissent ?" et le ridicule eût été complet.

A propos de ridicule, la réaction de NDA voulant porter plainte contre un humoriste qui appelait à casser son site le fut aussi.

 

Aujourd'hui, toutes les grandes sociétés et grandes administrations, comme d'ailleurs aussi les plus petites et même les particuliers doivent être en état de se défendre contre les attaques de pirates informatiques. La sécurité absolue n'existe pas, mais les professionnels du domaines savent que quelques mesures de bon sens : avoir des systèmes d'exploitation à jour et des défenses informatiques à l'état de l'art, vous protègent raisonnablement y compris d'un hystérique qui appelle à pirater votre site. Porter plainte n'est pas la réponse appropriée à ce niveau là, celui de la menace. La plainte intervient lorsque votre Système a été effectivement cassé.

Tout cela est pur bon sens. Mieux vaut un bon verrou à votre maison qu'une plainte aléatoire contre un voisin avec lequel vous vous êtes fâché !

 

Pourquoi cet e-naufrage ?

Comme j'ai pu le constater au Conseil National, DLF a des adhérents de tous horizons, avec tous les talents et qui brûlent de servir le parti pour défendre la Cause ! Il eût été aisé à M. Dupont-Aignan de puiser à l'intérieur de ce vivier qui ferait rêver tant d'entreprises, des talents, des compétences, gratuites(!) sur la com' , l'informatique ou la sécurité. Las, il ne le fît pas.
Il ne le fît pas je pense, parce qu'il s'est laissé isoler dans une bulle, une bulle de courtisans : les e-responsables, entre autres, des 'Amoureux de la France. com' qui l'ont coupé du monde réel et provoqueront sa chute, mais n'anticipons pas.

 

Cinquième calvaire : la gifle de Wauquiez.

 

A M. Dupont-Aignan qui prétendit après le double désastre des présidentielles et des législatives, rassembler les droites, Laurent Wauquiez, nouveau patron de la Droite-Système, dite aussi "droite républicaine" ; répondit par tweet du 12 juillet (Tiens ! Encore qui avait oublié d'aller sur le site des Amoureux de la France !) :

"Votre choix du second tour est sans retour. La droite des valeurs n'est pas compatible avec le FN. "

Aïe ! Là, après la descente, c'était l'humiliation, l'estocade finale. Comme je ne pense pas que M. Wauquiez ait spécialement plus de valeurs ou de vertus que les autres figures politiques de ce bas monde, je vais tenter une traduction, en français courant de son tweet :

"On s'en fou de toi. Avec tes 3% tu représentes rien. Va jouer aux billes, laisse les grands travailler".

J'appris plus tard que la position de Wauquiez est parfaitement vérouillée par un dossier en sa possession destiné à faire exploser NDA en plein vol si, fait improbable, il dépassait les 5%. On est jamais trop prudent !

Une fois passé en revue ce long et pénible calvaire, nous pouvons nous demander :

 

Pourquoi Debout-la-France piétine.

 

Le premier problème : le chef.

 

« Cent moutons dirigés par un lion sont plus dangereux que cent lions dirigés par un mouton » disait Mac Arthur . »

Comment un homme politique peut-il survivre dans une société hyper-communicante comme la nôtre sans coaching ? Nicolas Dupont-Aignan n'a pas de coach. De là ses attitudes crispées, hésitantes, tendues devant les caméras. Les Français les perçoivent même inconsciemment. Ils ne peuvent pas adhérer à quelqu'un qui n'est pas sûr de lui.
Comme Nicolas Dupont-Aignan est le seul personnage médiatique de DLF, vous avez là l'explication de 50% du problème de Debout-la-France.

Comme pour l'informatique, comme pour le reste, des volontaires ont proposé leur aide, des coachings gratuits au boss. Ils n'ont pas eu de réponse et ce personnage, au demeurant sympathique, mais exposé de part sa position à un certain nombre de tirs croisés de ses adversaires, sort dans les media sans coaching digne de ce nom, sans entraînement, la fleur au fusil, prêt à se faire... flinguer !

 

Il n'a personne autour de lui, pour lui dire ce qui ne va pas sur le forme, comme sur le fond. Nicolas Dupont-Aignan répète sans arrêt le même discours. Il lasse tant ses partenaires qui connaissent son argumentaire par cœur, que ses adversaires qu'il ne sait pas étonner.

 

« N'acceptez jamais de vous battre aux conditions de l'adversaire » disait le Maréchal Tito. Si vous voulez faire le buzz dans les media, attirer l'attention sur vous, il faut surprendre. C'est ce qu'a très bien fait NDA quand il s'est allié avec Marine le Pen et... qu'il n'a plus jamais refait après !

Nicolas Dupont-Aignan passe son temps, depuis son alliance et sa désalliance avec la dite dame, à se justifier maladroitement, ça n'intéresse personne.

 

Nulle idée novatrice, inédite, bousculant les codes, ne sort de sa bouche. Il est incapable de faire ce qu'a très bien fait Macron, avant la présidentielle et ce que fait si bien Mélenchon encore maintenant : secouer les esprits, interpeller, faire douter.

 

Quand DLF se trompe de rôle.

 

En prenant un peu de recul, nous nous rendons compte que Debout-la-France se comporte comme s'il était un parti au pouvoir !

C’est hallucinant.
Le chef est quasi inaccessible des militants, pourtant pas si nombreux ! Dans le Loiret si nous étions dix à une réunion de tout le département, c'était déjà pas mal.
La com' est complètement lissée de manière à ne froisser personne. Ce point est illustré par le communiquant désigné de DLF : Damien Lempereur. Ce garçon très propre sur lui et qui ne choquera jamais une mouche est une sort de réplique, un clone, en plus transparent, si tant est que ce soit possible de Nicolas Dupont-Aignan. Communiquant désastreux dans le rôle qui lui est donné, celui de challenger (mais certainement excellent dans d'autres rôles), c'est un très bon somnifère.

 

Or, DLF, ça n'a échappé à personne, sauf peut être à son chef, n'est pas un parti au pouvoir. DLF est un challenger. C'est au challenger de sortir ses griffes, de choquer, d'aller hors des sentiers battus ! DLF ici se trompe de rôle dans le jeu qu'il joue. La sanction est là : le parti ne décolle pas. DLF ne décollera jamais !

 

Quel avenir pour DLF.

 

Aucun.

DLF n'a plus de positionnement à droite entre FN et LR.
L'extrême-droite ou l'ex-extrême-droite va forcément se restructurer et se ressaisir, avec ou sans Marine le Pen, parce qu'elle en a le potentiel. Le FN a rassemblé un électeur sur trois au deuxième tour après un débat calamiteux. C'est pas si mal.

Forcément, la nouvelle force qui va succéder au FN, ou le FN version 2.0 va mordre sur le faible électorat de DLF.

Wauquiez qui est tout sauf un imbécile a bien compris, comme jadis Sarkozy, que pour gagner il faudrait siphonner le maximum d'électeurs proches de l'extrême-droite et de DLF ! Au même moment où il claque la porte au nez de Nicolas Dupont-Aignan ; il reprend des parties de son discours pour capter ses électeurs ! Tout cela est de bonne guerre !

 

DLF s'éteindra naturellement avec la mort politique de son chef. Isolé par quelques courtisans, je n'ai point de doute que celui-ci sera bientôt assassiné [politiquement, cela suffira] par ces courtisans qui récupèreront une coquille vide, le parti n'existant que par son leader.

Étrange expérience à laquelle, j'ai participé et je l'assume que celle de ce parti, porté par un seul homme et qui se fracassa au contact de la vraie vie politique.

Je pense que les idées étaient justes, mais la stratégie était fausse. Le parti, comme son leader n'ont jamais réussi à abandonner leur attachement au Système qu'il prétendait combattre. Il est à l'image d'une certaine France qui voudrait... mais pas jusqu'au bout.

 

Pour ma part, j'ai rompu avec ce parti qui me reprochait d'être... climato-sceptique, ou quand les « révolutionnaires » qui vont abattre la dictature du Système craignent par dessus tout que l'on remette en cause ses dogmes les plus sots...

La France qui voudrait bien et qui finalement... s'abstient !

 


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30 réactions à cet article    


  • Diogène diogène 21 décembre 2017 12:23

    « - Que diable allait-il faire dans cette galère ? Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. Va-t’en, Scapin, va-t’en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui. 


    - La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens »

    Molière - les fourberies de Scapin.

    • Samy Levrai samy Levrai 21 décembre 2017 12:26

      Politique politicienne... Pipolitique europeiste de mouise... vide politique.


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 décembre 2017 13:51

        À moitié d’accord, mais à moitié complètement en désaccord avec vous, ce n’est pas étonnant smiley

        L’alliance avec le FN était une quasi obligation, dès lors que Marine était au 2e tour, et que les 2 programmes étaient presque les mêmes.

        Je reproche justement de ne pas avoir anticipé ça, et d’avoir attendu la survenue de l’inévitable. Pour trancher une débat lourd comme celui-là il vaut mieux le faire à froid qu’à chaud.

        Les errements après je suis d’accord : après le 2e tour, on rompt avec le FN (pas compris pourquoi), mais on reste « à droite toute » (votre profession de foi en témoigne smiley ) pour les législatives. D’ailleurs on y est encore, raison pour laquelle, jusqu’à nouvel ordre, DLF ne m’intéresse plus.

        Pour l’avenir, c’est vrai, la position de DLR/F est difficile, mais...c’est le cas depuis le début.

        Sur Les Républicains, je pense qu’il ne faut plus les surestimer : le parti est voué à l’extinction, et l’auto enfermement de Wauquiez est le coup de grâce.


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 21 décembre 2017 14:09

          @Olivier Perriet

          Tous les partis politiques sont morts, comme les dinosaures.
          Ils dataient d’une époque, la Troisième République, qui ne connaissait ni le marketing politique, ni les techniques manipulatoires de la « communication » (médias et stratèges), ni internet et les réseaux sociaux, ni l’UE, ni la globalisation.

          Les « mouvements » comme LREM seront les outils de propagande qui feront élire (ou pas) les produits fabriqués, conditionnés et mis en vente par les forces qui en ont les moyens matériels. Le prototype d’essai est déjà en place et permettra de corriger les bugs !
          Ne vous inquiétez pas, ils travaillent d’arrache pied à l’échelle transnationale.

        • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 décembre 2017 10:36

          @Jeussey de Sourcesûre

          Bonjour,
          Sauf pour en sourire, désormais, j’ai bien compris qu’il ne fallait tenir aucun compte de vos prédictions, quand on voit la pertinence, avec le recul, de vos analyses cauteleuses sur le Brexit il y a un an et demi.

          Pour ne parler que d’un seul exemple et il y en a bien d’autres.

           smileypp


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 22 décembre 2017 11:00

          @Olivier Perriet

          « cauteleux » ou pas, je vous signale que le Brexit n’est pas encore fait et que les négociations sont en train de tourner en eau de boudin. May va sauter bien tôt et Corbyn devra gérer une situation aussi merdique dans son parti que chez les conservateurs. Il es ressortira une situation bancale, mi-chèvre mi-chou qui permettra aux Britanniques de maintenir ce qui les arrange et rejeter ce qui les gène. Ils sont prêts à payer pour ça, du moment que la city conserve ses positions et que le commonwealth (dont on ne parle jamais mais qui est autre chose que la Françafrique) demeure intact.

          Maintenant, si vous préférez des analyses en noir et blanc, je paux vous conseiller quelques auteurs sur ce site. Ils préfèrent d’ailleurs la plupart du temps limiter leurs propos à des commentaires plutôt qu’à proposer des articles rédigés, mais certains sautent le pas.

        • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 décembre 2017 00:09

          @Jeussey de Sourcesûre

          Ah ciel, « ce n’est pas fait en 5 minute, ni même en 5 mois » ?!

          « Les négociations sont en train de tourner en eau de boudin », tellement qu’il y a eu quelques grands accords de principe il y a peu.

          En plus « ils sont prêts à payer pour ça », c’est à dire tout le contraire de vos gargarismes d’il y a un an.

          Une situation qui permettra de conserver ce qui les arrange et de rejeter ce qui les gêne ?!
          Juste ciel, ne serait-ce pas le but de toute politique, voire de tout comportement humain ????

          J’arrête là smiley


        • zygzornifle zygzornifle 21 décembre 2017 15:06

          le capitaine du Titanic était debout pendant le naufrage ......


          • Pere Plexe Pere Plexe 21 décembre 2017 15:29

            @zygzornifle
            ...maintenant il serait en Marche.

            Selon la rumeur.

          • jocelyne 21 décembre 2017 18:34

            @zygzornifle
            selon la légende


          • BA 21 décembre 2017 15:17

            Les fédéralistes contrôlent les médias.


            Offensive médiatique des fédéralistes européens.


            En Espagne, pour les élections en Catalogne, les grands médias font une propagande ahurissante en faveur de Ciudadanos.


            Ciudadanos est un parti politique espagnol, libéral, de centre-droite, partisan d’une Europe fédérale.


            Ciudadanos est membre du « Parti de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe ».


            Connaissez-vous le « Parti de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe » ?


            C’est le grand parti politique européen, libéral, partisan d’une Europe fédérale, qui regroupe tous les partis de centre-droite d’Europe.


            https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_de_l%27Alliance_des_lib%C3%A9raux_et_des_d%C3%A9mocrates_pour_l%27Europe


            Cette scandaleuse propagande en faveur de Ciudadanos intervient au moment même où, en Allemagne, les fédéralistes européens discutent avec Angela Merkel.


            En Allemagne, beaucoup de fédéralistes européens sont situés au centre-gauche, au sein du Parti social-démocrate.


            Avant ses discussions avec Merkel, Schulz propose des « Etats-Unis d’Europe ».


            Pendant un congrès très agité censé donner son feu vert à des discussions « ouvertes » avec la CDU d’Angela Merkel, le président du Parti social-démocrate a proposé de créer des « Etats-Unis d’Europe » en 2025.


            Cela ressemble plus à une fuite qu’à un nouveau projet phare du Parti social-démocrate (SPD). Avant d’entamer des pourparlers pour éventuellement former un gouvernement avec Angela Merkel, son président Martin Schulz a proposé jeudi la création « d’Etats-Unis d’Europe » d’ici 2025. « Je veux qu’il y ait une constitution européenne qui crée une Europe fédérale, a-t-il déclaré lors du congrès de son parti en appelant la tenue d’une convention. »


            https://www.lesechos.fr/monde/europe/030996196604-avant-ses-discussions-avec-merkel-schulz-propose-des-etats-unis-deurope-2136626.php


            Cette offensive médiatique des fédéralistes est très importante.


            Partout en Europe, les fédéralistes européens appellent à la création des « Etats-Unis d’Europe ».


            Cette Europe fédérale, si elle voyait le jour, serait anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique.


            Cette Europe fédérale serait le triomphe de la nouvelle aristocratie.


            • Pere Plexe Pere Plexe 21 décembre 2017 15:28

              Sinon j’ai vu une vielle barque échouée vers le pont Régemortes...


              A priori tout le monde s’en fou.
              Mais, à l’image de cet article, peut être y a t-il des gus que ça intéresse ?

              • Ken_le_sous-vivant Ken_le_sous-vivant 21 décembre 2017 20:09

                NDA et son micro parti sont des leurres. Soit disant gaulliste... mon œil ! CdG était intransigeant et ne se fourvoyait pas avec l’extrême droite. De plus le système ne médiatise jamais ses opposants, ou alors très très peu et de façon caricaturale.

                NDA joue parfaitement sa partition, il en sera rétribué avec quelques mandats ici où là, mais il ne devra jamais traverser la ligne rouge du souverainisme radical : article 50, frexit dur, nationalisation des banques...


                • BA 21 décembre 2017 21:31

                  Un article ahurissant vient d’être publié dans la revue Science :

                  Vers un quasi-triplement des demandeurs d’asile en Europe à cause du climat (étude).

                  Le changement climatique pourrait quasiment tripler le nombre de demandeurs d’asile dans l’Union européenne d’ici la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre conservaient leur rythme actuel, un afflux migratoire qui pourrait avoir des effets déstabilisateurs.

                  Selon les chercheurs dont l’étude est publiée jeudi dans la revue Science, entre 98.000 et 660.000 demandes d’asile supplémentaires pourraient être déposées chaque année dans l’UE d’ici 2100. La place du curseur dépend du niveau de hausse de la température mondiale.

                  Ils ont examiné les demandes d’asile de ressortissants de 103 pays déposées dans les pays de l’Union européenne entre 2000 et 2014, et les ont comparées aux variations de température dans chacune de ces nations.

                  Leur constat : plus le thermomètre s’éloigne de 20 degrés Celsius —température optimale pour les récoltes agricoles—, plus le nombre de candidats à l’émigration augmente.

                  S’appuyant sur les projections de hausse de la température mondiale d’ici 2100, les chercheurs ont déterminé qu’une hausse moyenne de 1,8 degré entraînerait un bond de 28% des demandes annuelles d’asile dans l’Union européenne à cet horizon. C’est le scénario le plus favorable, avec un plafonnement des émissions ces prochaines décennies avant une diminution.

                  Mais avec le maintien du rythme actuel, la Terre pourrait se réchauffer de 2,6 à 4,8 degrés d’ici 2100. Les demandes annuelles d’asile pourraient alors bondir de 188% à cette date, à 660.000 de plus qu’aujourd’hui.

                  "L’Europe est déjà divisée sur le nombre de réfugiés qu’elle peut accueillir", a relevé Wolfram Schlenker, économiste à l’Université Columbia.

                  "Etant donné que les pays les plus pauvres situés dans les parties les plus chaudes du globe sont les plus vulnérables au changement climatique, notre étude met en lumière l’étendue de l’interdépendance entre les nations qui se traduira pour l’Europe par un net accroissement du nombre d’immigrés désespérés", a-t-il ajouté.

                  - Effets dévastateurs -

                  Les 196 signataires de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 se sont fixés comme objectif de limiter la hausse du mercure à deux degrés au-dessus de l’ère pré-industrielle, pour éviter les effets les plus néfastes du réchauffement comme une forte montée du niveau des océans du fait de la fonte accélérée des glaces polaires.

                  La décision du président américain Donald Trump de retirer les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de CO2 dans le monde, de cet accord pourrait compromettre cet objectif.

                  Plusieurs études ont montré l’ampleur des effets déstabilisateurs du changement climatique sur les sociétés humaines.

                  L’une d’entre elles, publiée en 2011 dans la revue britannique Nature, révélait le lien entre l’apparition cyclique du courant équatorial chaud du Pacifique El Nino et les sécheresses ayant accru les violences et les guerres autour du globe.

                  Une autre, publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), montrait que le changement climatique avait contribué à la sécheresse de 2006 à 2010 au Proche-Orient et avait été un catalyseur du soulèvement en Syrie en 2011 qui a conduit à la guerre civile. Ce conflit est responsable de 500.000 morts et de l’exil forcé de 5,4 millions de Syriens.

                  L’inquiétude est grandissante en Allemagne, qui a accueilli la plus grande partie des immigrés syriens dans l’Union européenne, concernant l’assimilation de ces nouveaux venus et des pertes d’emplois, comme l’ont montré les résultats des dernières élections parlementaires.

                  Le regain du sentiment anti-immigrants sur le Vieux continent a également été pointé du doigt pour la décision de construire un mur à la frontière hongroise et pour la victoire du Brexit au Royaume-Uni.

                  Selon les chercheurs, cette poussée xénophobe sur laquelle a joué M. Trump pendant sa campagne a contribué à son élection à la tête des Etats-Unis.

                  https://www.romandie.com/news/ZOOM-Vers-un-quasi-triplement-des-demandeurs-d-asile-en-Europe-a-cause-du-climat-etude/875160.rom


                  • sweach 22 décembre 2017 12:03

                    @BA
                    *Le changement climatique pourrait quasiment tripler le nombre de demandeurs d’asile dans l’Union européenne d’ici la fin du siècle*

                    Bon il faut arrêter les conneries
                    Le changement climatique est une blague, un gros foutage de gueule géopolitique.

                    Dans cette histoire de changement la seul chose de vrai c’est la gestion de l’eau sous font de guerre économique pour la régulation des eaux du Nil

                    Le résultat est une vague migratoire des soudanais vers l’Europe, alors que les médias tentent de nous faire croire que nos migrants sont des syriens qui fuit la guerre.

                    - La guerre en syrie est une blague, 4 rebelles armés par l’occident pour casser les pied à Bachar el-Assad
                    - Les tourismes est une blague, passer une journée au USA est plus terrorisant que d’être en Europe 11 650 morts par arme a feu au USA en 2017, on est dans l’ordre du millier de mort par an avec le terrorisme dans le monde, mais bon le pire ça reste quand même l’amerique latine

                    Cherchez l’information et analyser sereinement les données avant de vous forger une opinion et surtout arrêter de bêtement croire les opinions prémâchés des médias.


                  • Diogene86 Diogene86 21 décembre 2017 22:15

                    tout ça pour ça ?....trop long....beaucoup de bile pour pas grand chose... suffit pas d’être contre....


                    • zygzornifle zygzornifle 22 décembre 2017 09:05

                      il l’aurait appelé Debout l’Europe il se serait fait aidé par Macron les médias etc .......


                      • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 22 décembre 2017 10:32

                        Que Dupont-Aignan ait choisi telle stratégie ou telle autre, cela n’a finalement aucune importance, parce qu’il n’y a plus de bonne solution politique.

                        Le regain souverainiste souhaité par DLA est malheureusement impossible dans l’état actuel, car cela suppose des citoyens soucieux de la collectivité et la plupart d’entre eux sont des consommateurs viscéralement individualistes depuis des décennies, on ne fait pas de la résistance avec une telle mentalité.

                        Toute remise en cause des directives de l’empire européen serait implacablement contrée, le fait que Bruxelles ferme les yeux sur la triche évidente sur le déficit budgétaire français, les intérêts pratiquement nuls auxquels nous pouvons emprunter, sont là pour s’assurer de notre obéissance. Les exemples de la Grande Bretagne et de la Pologne sont là pour nous rappeler ce qu’il en coûte d’affronter l’empire.

                        Le simple fait d’avoir mis une ligne rouge pour les seuls électeurs qui prônent une politique nationale souveraine démolit absolument tous les partis qui pourraient prendre cette position. Les chiens de garde médiatique veillent à ce que cette ligne ne soit pas franchie, comme un sort jeté sur une grande partie de la nation.

                        Pour nous, c’est trop tard.


                        • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 décembre 2017 10:38

                          @Gilles Mérivac

                          Bonjour,

                          vous croyez vraiment que traiter les gens de cons et d’imbéciles va arranger la situation ?

                          N’est-ce pas, là aussi, une posture ultra individualiste et égoïste ?


                        • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 22 décembre 2017 14:06

                          @Olivier Perriet
                          « traiter les gens de cons et d’imbéciles.. »

                           ????


                        • Olivier Perriet Olivier Perriet 23 décembre 2017 00:05

                          @Gilles Mérivac
                          Est-ce vraiment sur-interpréter votre phrase : on ne fait pas de la résistance avec une telle mentalité ?

                          Dire que « ceux qui ne pensent pas comme moi sont des pleutres », ça revient à les insulter. Quel intérêt ?

                          Eh oui, c’est aussi une dérive de l’individualisme exacerbé, ne vous en déplaise.

                          Comme chez la secte de F Asselineau qui ne comprend pas pourquoi seuls 0.9% des électeurs ont voté pour leur champion et qui en concluent seulement que les Français ne le méritent pas.


                        • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 23 décembre 2017 07:10

                          @Olivier Perriet
                          « ceux qui ne pensent pas comme moi sont des pleutres »
                          C’est vous qui faites une interprétation comme çà vous chante en sortant l’expression du contexte.
                          Je répète donc : « on ne fait pas de la résistance avec une mentalité individualiste », ce qui est une évidence et non une insulte.

                          Vous êtes d’une totale mauvaise foi, mais cela ne m’étonne pas, vous feriez tout pour masquer la réalité.


                        • Durand Durand 24 décembre 2017 13:38

                          @Gilles Mérivac




                          « Pour nous, c’est trop tard. »
                          Effectivement, les résistants sauveront l’honneur mais ne feront pas sauter le Système ! Trop peu nombreux et trop dispersés...

                          Apres 10 ans de campagne présidentielle, le seul candidat qui n’a jamais fait dans la démagogie, Asselineau, a récolté moins d’1% des voix... Sauf miracle, ce n’est donc pas non-plus les électeurs qui feront sauter le Système...

                          Il n’y a plus aucun sursaut démocratique à attendre de la part d’un peuple victime des maîtres de la tromperie universelle.







                        • erichon erichon 22 décembre 2017 11:00

                          ha ça c’est sur que les malheurs de l’extrême droite me vont droit au cœur !! 

                          Vous reviendrez nous raconter la suite , surtout quand le héros meurt ... 

                          Allez on peut rêver et imaginer une fin heureuse : Le pen , Dupont Aignan , Wauqiuez et toute la facho sphère s’embarque pour un vol sans retour sur mars ...


                          • sweach 22 décembre 2017 11:30

                            Votre analyse est intéressante, mais je ne suis pas convaincu par vos conclusions.


                            Actuellement l’idéologie « Nationaliste » est représenté par le FN, DLF, l’UPR mais également un peu par les Insoumis (même s’ils ne veulent pas le reconnaître)

                            Cette idéologie qui englobe tout le patriotisme, l’identité, le territoire, le terroir, etc ... est relativement mise à mal par les médias et l’histoire qui l’assimile au fascisme qui n’a pourtant rien à voir.
                            Mauvaise image qui arrange bien l’idéologie « Capitaliste », car le « Nationalisme » est incompatible avec une liberté totale (liberté de marché, d’échange, de droit, etc ...).

                            En France des électeurs Nationaliste sont relativement nombreux mais très marginalisés et culpabilisés par les médias et autre débats sociétaux qui voient d’un mauvais oeil le chauvinisme.

                            Ces électeurs sont maintenant conscient que le FN n’est pas forcément le meilleur représentant de leur intérêt pour cette idéologie, pour les prochaines élection il vont donc se tourner vers d’autre représentant comme DLF, UPR voir les insoumis

                            *DLF n’a plus de positionnement à droite entre FN et LR*
                            Je suis totalement de votre avis, pourquoi ne pas partir à gauche ?
                            C’est principalement le virage à gauche du FN investiguait par florian philippot qui les a fait monter.

                            L’orientation trop à droite de NDA est mauvais pour lui et pour son parti, s’ils font un virage à gauche, ils piqueraient la place laisser aux insoumis, ils peuvent largement dépasser les 4.7%

                            Un rapprochement Philippot - Dupont-Aignan et un virage à gauche me parait être une échappatoire d’avenir pour ce parti politique.



                            • av88 av88 22 décembre 2017 11:52

                              Petite info.

                              Dupont-Aignan a participé au programme « Young Leaders » de la French-American Foundation

                              La French-American Foundation - France est une organisation qui se consacre à "renforcer les liens entre la France et les États-Unis".

                              Toutes ces personnes vont donc promouvoir l’indépendance de la France face au monde Anglo-Saxon, ne pas rire svp !

                              Quelques personnalités françaises ayant participé au programme « Young Leaders »
                              Pour toute la liste




                              • Diogene86 Diogene86 22 décembre 2017 14:32

                                tout ça pour ça ?....trop long....beaucoup de bile pour pas grand chose... suffit pas d’être contre....


                                • 24heures 22 décembre 2017 16:03

                                  Article intéressant mais qui ne résume que partiellement la situation.

                                  Vous oubliez d’abord de raconter la consultation préliminaire à l’annonce du 28 avril. Le Conseil National (dont je faisais partie à l’époque) a été réuni à 2 reprises. La 1ère le lundi 24 à 18h avec convocation reçue le samedi 22, ce qui laissait un peu de temps pour s’organiser. Il était d’ailleurs surprenant de voir autant de gens venus de province (Marseille, Tarn, est de la France...). Ce soir-là, après 4 h de débats, environ 2/3 des nombreux participants étaient contre l’alliance avec le FN (dont un certains nombre de candidats aux Législatives qui menaçaient de renoncer si cette hypothèse se concrétisait). Il fut décidé de ne rien décider. Enfin, c’est ce qui fut écrit le lendemain par mail.

                                  La seconde eut lieu le vendredi 28 à 11h avec convocation envoyée la veille à 11h, ce qui laissa beaucoup moins de latitude aux conseillers nationaux pour s’organiser, et qui exclut, de facto, les provinciaux et / ou les actifs (ce qui est mon cas). Je ne pus donc y assister, ils étaient semble t’il beaucoup moins nombreux, les discussions durèrent longtemps aussi, curieusement la tendance ce jour-là était plus favorable à l’alliance que le lundi précédent.

                                  NDA quitta le Conseil vers 15 h pour filer vers Nanterre et le siège du FN, et caler son intervention du soir. Cela laissa l’impression que le Conseil National avait été convoqué pour la forme mais que la décision avait déjà été prise avant.

                                  Au passage, un changement de positionnement idéologique aussi majeur aurait plutôt du faire l’objet d’un vote en Congrès réunissant l’ensemble des adhérents. Cela aurait eu le mérite d’être un procédé démocratique, plus qu’un vote à main levée compté « à la grosse » du Conseil National (très) partiel.

                                  Vous minimisez le nombre de départs que cette décision a entrainé. Rien qu’au niveau des candidats aux Législatives et des Secrétaires Départementaux, soit la face émergée (un tout petit peu médiatisée) de l’iceberg, les effectifs ont fondu de 20% en quelques semaines. Et les pertes ont continué par la suite, certes sur un rythme moins soutenu. DLF se gargarise d’avoir gagné des adhérents, mais ils omettent de dire qu’un certain nombre de LR les avaient rejoints au printemps, n’en pouvant plus de l’affaire Fillion, et qu’ils sont repartis aussi sec dès le 28 avril. La plupart n’ont pas renvoyé leur carte et peuvent être comptabilisés comme adhérents pendant quelques jours encore. D’autre part, un certain nombre d’adhérents historiques (4 ans dans mon cas) sont pour la même raison toujours comptabilisables mais ne renouvelleront pas leur adhésion en 2018. L’épreuve de vérité au niveau nombre d’adhérents, ce sera donc l’an prochain et pas avant.

                                  La suite est connue. Alors que l’objectif affiché haut et fort avait toujours été de pourvoir les 577 circonscriptions, au point qu’une liste occulte d’une centaine de « prête-noms » était prête afin de boucher les trous éventuels, DLF a finalement annoncé avoir pourvu 400 circos (ce qui est faux quand on recense précisément avec les données officielles : on était à 392 sous étiquette DLF). La désignation des candidats fut laborieuse, et vit apparaître de nombreuses têtes complètement inconnues qui jusqu’alors n’avaient jamais été vues une seule fois lors des réunions départementales. La campagne, des échos que j’ai eu, a été calamiteuse, entre la tradition maison de la logistique foireuse (affiches et tracts arrivés quelques jours avant le 1er tour, comme aux élections locales précédentes) et l’accueil hostile lors des quelques tractages (alors que ça s’était très bien passé pour les Présidentielles), en raison d’un positionnement devenu complètement illisible. Le score fut médiocre, environ un tiers inférieur à ce que le score de NDA à la Présidentielle pouvait laisser espérer. Le « boss » sauva lui-même sa tête de peu.

                                  En ce qui me concerne, j’étais investi aux Législatives et ai choisi de retirer ma candidature. DLF m’a escroqué en refusant de me rendre l’apport financier que j’avais déjà fait en vue de ma campagne, et ce alors qu’aucun tract ni affiche n’a jamais été imprimé. C’est une transfuge du FN, se présentant sous les couleurs de DLF, sur ma circo, qui a profité de mon argent. Pour un parti qui promeut l’intégrité, avouez que ça la fout mal...

                                  Je suis d’accord avec le diagnostic, notamment avec le fait que NDA était et est toujours très mal entouré et conseillé par un premier cercle de jeunes ambitieux et arrivistes, dont le détestable JP Tanguy est le représentant le plus visible.

                                  Vous passez par contre sous silence le fait que l’évolution de la position de NDA sur l’Europe et surtout l’Euro était de plus en plus déroutante en interne pour toute une partie d’adhérents qui avaient rejoint le parti il y a quelques années sur une ligne « Frexit light » et surtout vraie sortie de l’euro.

                                  Je partage votre pronostic : ce parti est voué, au mieux à achever son baiser de la mort et à devenir un satellite du FN (ce qui sera facilité par l’adhésion d’un certain nombre d’ex-FN depuis le printemps dernier), au pire à disparaître.

                                  Quel gâchis quand on s’y est investi sincèrement et bénévolement, sans compter ses heures, pendant plusieurs années...


                                  • Frédéric MALMARTEL Frédéric MALMARTEL 22 décembre 2017 17:40

                                    @24heures

                                    Voilà un témoignage très intéressant qui complète utilement le mien et que corrobore tout ce que j’ai pu voir et entendre à DLF.


                                  • Patriote13 24 décembre 2017 08:25

                                    Ceci n’est que le témoignage d’un militant de base qui ne demandait rien, sinon pouvoir se battre pour une juste cause... Mais que de désillusions !


                                    Il y a à peu près trois années de cela, je me rendais avec une autre personne dans un bar de la banlieue d’Aix-en-Provence. C’était lors de la préparation des élections départementales. Là, un brillant jeune homme, étudiant à Sciences Po, nous exposait le programme et nous donnait les techniques pour bien préparer les élections.
                                    Il martela avec force vigueur le slogan « ni système, ni extrêmes ». On nous invita à être candidat contre l’achat d’un kit de campagne de 1000 €. Vous me direz que c’était bien plus cher chez MLP ! smiley
                                    Déjà, je n’avais aucune envie de me présenter. D’autre part, il m’est apparu bien improbable de faire le minimum de 5 % des voix pour être remboursé de mes frais de campagne avec l’étiquette d’un illustre inconnu. Grand bien m’a pris.
                                    Devant notre résistance, on nous serina que de toutes manières, cela pourrait se faire sous forme de don dont nous récupérerions une partie pour la déclaration d’impôt. Voilà qui sentait l’arnaque à plein nez.... la confiance n’y était pas et cela sentait le genre de magouille financière qu’on a pu voir au FN....
                                    Aussi, au 2ème tour des Présidentielles, lorsque j’ai vu le ralliement de NPA à MLP, je n’ai pas été plus surpris que cela. Cela sentait l’opportunisme à cent lieues.
                                    Pour les législatives, j’ai été sollicité sans vergogne pour faire un don. Ils attendent encore.
                                    Je vois DEBOUT LA FRANCE comme un parti mort né...

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