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Accueil du site > Actualités > Politique > Exemplaire et inaltérable, la République ?

Exemplaire et inaltérable, la République ?

C’est le dixième anniversaire de la dernière révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. Aujourd’hui, l’exécutif cherche à bouleverser les institutions : « Qui change aisément est faible ou veut tromper. » (Voltaire, 1732).

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À cause de l’affaire d’État qu’est le Benallagate, le gouvernement vient de suspendre la discussion dans l’Hémicycle du projet de loi constitutionnelle ce dimanche 22 juillet 2018 en fin de matinée. Les circonstances ne permettaient plus la poursuite des débats dans des conditions de sérénité minimale.

Je vais donc ici évoquer l’affaire concernant le (désormais ancien) collaborateur de l’Élysée Alexandre Benalla qui a éclaté le 18 juillet 2018 à la suite d’une information du journal "Le Monde". Depuis lors, la classe politique et médiatique est en émois, et probablement avec raison. Il faut évidemment rester très prudent avec les nouvelles informations qui sortent avec une grande fréquence, mais on ne peut être qu’étonné, pour ne pas dire scandalisé, par cette affaire, qui a plusieurs strates de compréhension, toutes aussi scandaleuses les unes que les autres.

Cette affaire politique promet de faire un beau feuilleton de l’été avec rebondissements comme les médias en raffolent : le chargé de mission auprès du chef de cabinet de l’Élysée, qui avait un accès permanent à l’Assemblée Nationale (inutilement puisque le Président de la République n’a pas le droit de s’y rendre) et des privilèges insensés (rémunération élevée, voiture, appartement), avait été licencié par le ministre Arnaud Montebourg dès la première semaine en tant que chauffeur car il voulait fuir après avoir provoqué un accident de la circulation. Il devait se marier le 21 juillet 2018 à Issy-les-Moulineaux mais le mariage a été annulé puisqu’il était encore en garde-à-vue prolongée.

Parmi les informations confirmées qui stupéfient, je retiendrai surtout celle-ci, symbolique : sa nomination totalement gratuite de lieutenant-colonel de réserve de la gendarmerie affecté au cabinet du directeur général de la gendarmerie, sur recommandation de l’Élysée en 2017. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec un vrai lieutenant-colonel la gendarmerie, Arnaud Beltrame

Une réflexion effrayante peut aussi traverser l’esprit sur le danger qu’un tel personnage au comportement "louche" peut peser sur la propre personne du Président de la République. Cette implantation au cœur même du pouvoir suprême en France, depuis le quinquennat de François Hollande (à l’origine chargé par le PS de la protection de Martine Aubry) pourrait faire penser au pire des cauchemars terroristes. En effet, on peut se souvenir par exemple que la Premier Ministre indienne Indira Gandhi a été assassinée par deux de ses propres gardes du corps (de religion sikhe). La protection du Président de la République est normalement sous la responsabilité de personnes hautement qualifiées et sévèrement sélectionnées pour éviter toute menace physique. En court-circuitant une telle procédure, l’Élysée peut mettre à découvert et donc en danger le responsable de plus stratégique de l’État. On se rappelle d’ailleurs qu’un scandale avait éclaté lors du quinquennat de François Hollande qui était mal protégé notamment par des militants socialistes incompétents (un coup de feu avait été tiré par erreur de l’Élysée le 10 avril 2015)… En termes de transparence et d’exemplarité, il paraît désormais nécessaire de clarifier et de codifier strictement la protection présidentielle.

Cette affaire m’a fait penser aussi à la brutalité du député (alors LREM et ancien socialiste) des Français de l’étranger M’Jid El Guerrab qui avait frappé, le 30 août 2017 à Paris, deux fois avec un casque à moto le secrétaire de la fédération du PS des Français de l’étranger (il fut mis en examen le 2 septembre 2017).

Cependant, je suis assez mal à l’aise avec le principe désormais très ordinaire du lynchage médiatique et internautique. Une personne dont le nom n’était connu que des initiés sort de l’anonymat par ses erreurs, fautes, infractions, voire délits (la justice le dira) et la voici en haut d’une pique hors de tout jugement équitable. Personnellement, je ne connais pas Alexandre Benalla, tout ce que j’ai lu de lui ne m’encourage pas à apprécier sa personnalité (c’est un euphémisme) et je souhaite dans tous les cas qu’il réponde de ses actes devant la justice de la République, mais je me moque un peu de son devenir, je n’ai ni haine ni besoin de vengeance ni non plus envie de le défendre ou protéger. Je sais qu’il ne fait pas partie des "penseurs" de la politique, encore moins de la philosophie, pas plus des artistes, même ultra-contemporains (j’utilise ce terme bidon pour dépasser mes propres références et goûts esthétiques), et donc que l’histoire, si elle devait retenir quelque chose de lui, ne retiendrait que cette pitoyable affaire.



Ce qui m’intéresse, en revanche, c’est le Président de la République, car il a une fonction publique essentielle dans notre République, et c’est la conséquence que peut avoir cette affaire sur sa propre crédibilité politique qui me paraît importante.

La manière dont le pouvoir exécutif a géré la communication dans cette affaire depuis le 18 juillet 2018 est assez ahurissante et montre à l’évidence un certain amateurisme voire une certaine naïveté sans doute aveuglée par un orgueil et un mépris plus contreproductifs qu’utiles. Il y a une quarantaine d’années, un autre avait fait la même erreur, c’était Valéry Giscard d’Estaing qui avait refusé de réagir à chaud sur l’affaire des diamants de Bokassa. La mauvaise image qui l’a poursuivi tout au long de la fin de son septennat l’a grandement handicapé pour sa potentielle réélection.

Chaque heure de silence présidentiel supplémentaire qui passe depuis le 18 juillet 2018 sur cette affaire enfonce un peu plus la situation du Président de la République dans une société où l’immédiateté et la réactivité sont devenues reines. On peut affirmer sans risque de se tromper que la personne responsable de la communication présidentielle à l’Élysée ne montre pas une compétence extraordinaire depuis le début du quinquennat (avec des fautes invraisemblables comme rendre publique volontairement la vidéo de la réflexion élyséenne sur le coût des aides sociales).

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Il fallait suivre les débats à l’Assemblée Nationale, en séance publique, les 19 et 20 juillet 2018. Il faut se rappeler que le gouvernement a imposé aux députés un régime de surmenage complètement insensé : il leur a imposé le travail également le samedi et le dimanche pour tenter, probablement en vain, d’atteindre l’objectif du Président Emmanuel Macron de terminer la discussion en première lecture du projet de loi constitutionnelle avant la trêve estivale, c’est-à-dire à la fin de la session extraordinaire actuelle. Commencée le 10 juillet 2018, cette discussion est forcément longue car on ne révise pas la Constitution à la légère. Or, en malmenant ainsi les députés, le gouvernement discrédite complètement l’objectif affiché mais déjà peu crédible d’un renforcement des droits du Parlement.

Tout porte à croire, au contraire, que la réforme des institutions proposée, comme je l’ai déjà évoqué précédemment, vise plutôt à renforcer les prérogatives du gouvernement sur les droits du Parlement. Pour preuve, le contrôle de l’ordre du jour dont une partie avait été "parlementarisée" grâce à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 voulue par Nicolas Sarkozy, promulguée il y a juste dix ans. Avant 2008, le gouvernement avait le contrôle de tout l’ordre du jour alors que depuis 2008, une semaine par mois est réservée à la discussion des propositions de loi, donc émanant des députés (y compris de l’opposition). En permettant au gouvernement de court-circuiter ce temps parlementaire par de nouvelles procédures d’urgence, le projet de loi constitutionnelle a pour but de réduire la marge d’action des parlementaires, au contraire de ce qui est proclamé.

Or, cette discussion s’entrechoque avec la réalité du pouvoir révélée par l’affaire Benalla. Près de 800 personnes travailleraient pour l’Élysée, certaines (comme l’était Alexandre Benalla) absentes des organigrammes officiels et pourtant rémunérées très grassement (parfois le double d’un député de base). Trop de députés ? ou trop d’obscurs conseillers présidentiels surpayés ? Rappelons la consigne d’Emmanuel Macron lors de la formation du gouvernement : limiter le nombre des membres de cabinet de chaque ministre incité à travailler directement avec les administrations dont il a la charge. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Les députés de la majorité sont aujourd’hui bien embarrassés car ils ont compris le scandale, le double ou triple scandale d’État. Ils sont loyaux mais en même temps, ils ne peuvent laisser leur capacité de jugement dans un tiroir. Le plus embarrassé est évidemment François de Rugy, le Président de l’Assemblée Nationale, qui dirige actuellement les débats en séances publiques. Après s’être opposé très fermement à la constitution d’une commission d’enquête, il a finalement s’y résoudre quelques heures plus tard. En première ligne dans cette affaire, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb va être écouté par la commission d’enquête au Palais-Bourbon le lundi 23 juillet 2018 dans la matinée, et par la commission d’enquête au Sénat le lendemain.

Inutile de dire que la réforme des institutions a pris du plomb dans l’aile, d’autant plus que voulant profiter de l’aubaine, Jean-Luc Mélenchon voudrait convaincre ses collègues de l’opposition, et en particulier ses anciens camarades socialistes qu’il n’a jamais cessé de combattre depuis près d’une dizaine d’années, de déposer une motion de censure (son groupe parlementaire n’est pas suffisant pour pouvoir déposer une telle motion). Pas sûr que les députés LR soient prêts à s’allier avec la France insoumise pour la circonstance qu’ils auraient ensuite beaucoup de mal à justifier auprès de leurs électeurs dans leur circonscription.

De toute façon, cette affaire a fait éclater l’agenda des parlementaires. Il était donc peu probable que le projet de loi constitutionnelle fût adopté par les députés avant la rentrée d’automne où attendront également de nombreux autres projets importants et moins importants. C’était donc sagesse de la part du gouvernement d’avoir suspendu les discussions sur le projet de loi constitutionnelle ce dimanche 22 juillet 2018.

Notons par ailleurs qu’un consensus avec la majorité sénatoriale paraît très largement compromis aujourd’hui. L’affaire Benalla, en elle-même, n’a pas une importance historique (l’histoire a été émaillé de ces personnages troubles et troublants proches du pouvoir suprême). Mais elle a révélé que le nouveau monde n’est pas plus nouveau que l’ancien. Pas plus exemplaire que l’ancien. Pas plus inaltérable que l’ancien. L’expression était d’une prétention presque naïve, la même que tous les nouveaux gouvernants, celle de croire qu’avant eux, c’était l’horreur et la débauche, et qu’après eux, ce sera la morale et l’efficacité. Cette prétention n’est pas nouvelle (François Mitterrand l’avait déjà dit, ces institutions sont dangereuses …sauf quand c’est moi qui est à leur tête, ou encore Jack Lang qui parlait de passage de la nuit à la lumière lors de son arrivée au pouvoir). Elle surprend toujours essentiellement par sa sotte naïveté.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 juillet 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Alexandre Benalla.
Emmanuel Macron et l’État-providence.
Emmanuel Macron assume.
La réforme des institutions.
Protégeons la Ve République !

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19 réactions à cet article    


  • Ciriaco Ciriaco 23 juillet 2018 10:24
    Évidemment que le... « retard » de la communication est stratégique (évaluer la portée dans la sphère publique pour créer une communication adaptée).

    Quelques fusibles vont sauter, un grand classique. Un beau moral washing en perspective, où l’on verra un chef suprême n’avoir été au courant de rien, telle une vertu désincarnée, un pouvoir arrivé là par simple innocence.

    Qui a fréquenté dans sa vie l’arrière-cour du pouvoir sait à quel point tout cela n’est qu’un reflet au soleil d’une petite arête de l’iceberg. N’est-ce pas Rothschild, l’école d’expérience de votre égérie, qui disait que faire de la politique, c’est raconter des histoires ? A connaitre aussi dans une même mesure les enjeux de gouvernance, on en vieillirait un grand coup.

    Mais quand à la FI on demande une 6ème république, avec des institutions plus proches de la population, croyez-bien que si c’est à demi-mots, ce n’est pas innocemment.

    • Pierre Régnier Pierre Régnier 23 juillet 2018 11:21

      Macron ne croit pas, et n’a jamais cru qu’après lui ce sera la morale et l’efficacité.

      Pour Emmanuel Macron et sa femme Brigitte la morale n’a pas de sens en soi. Comme l’honnêteté, la vérité, la sincérité, l’objectivité, la respectabilité et, par dessus tout, l’exemplarité, la morale n’est qu’une vieillerie dépassée. Seule compte désormais l’aptitude à utiliser positivement, pour conforter son pouvoir personnel et faire du fric, ces concepts dont on faisait, au moins comme des objectifs à atteindre, les valeurs de la France.

      Mais Emmanuel et Brigitte Macron ont raison au moins sur un point : ils peuvent compter sur la grande presse actuelle, toutes tendances confondues, pour cacher ou faire oublier très vite bon nombre de faits révoltants. Elle a créé et entretient l’esprit de l’époque, qui la conduit à ne pas s’indigner quand le camp qu’elle soutient et qui la soutient ne trouve pas son compte dans la vérité.

      Qu’on se souvienne du peu de cas fait par cette presse de la démagogie qui conduisait, lors de la fête de la musique, à chanter en anglais "Je me suis fait sucer la bite" sur le perron de l’Elysée. Qu’on se souvienne que, peu de temps auparavant, ce sont des journalistes de la presse dominante qui, de façon presque unanime, demandaient à leurs confrères de ne pas chercher à savoir pourquoi et comment l’enfant de 4 ans sauvé par Mamoudou Gassama s’est suspendu - ou a été suspendu - côté rue, à la rambarde d’un balcon d’un 4e étage - ou du 5e ou du 6e si c’est de là qu’il est tombé.

       


      • scorpion scorpion 23 juillet 2018 12:15

        S’il y a deux choses qu’il faut bien reconnaître au Rakototo c’est sa constante nullité dans la teneur de ses articles et son incroyable et infatigable langue a lécher le cul des ordures qui nous gouvernent. Un grand coup de chapeau au fayot Rakototo..


        • Dom66 Dom66 23 juillet 2018 14:27

          @scorpion

          +++ smiley
           

        • zygzornifle zygzornifle 23 juillet 2018 13:10

          LOL le jeune homme se serait rebiffé et mis une rouste a benalla-akbar il se serait fait cassé les 2 bras les cotes et les jambes par les CRS et se serait retrouvé tout sanguinolent devant le juge en comparution immédiate ....


          • eric 23 juillet 2018 13:46

            Scandale d’État ? J’espère...Avec le peu que j’en sache, et dont la moitié doit être faux, j’ai peur que tous cela ne relève plus de la mondaine.

            On a donc un mec, jeune et beau, style hypster, qui aurait 26 ans, bien de sa personne, très physique joliment barbu, présent au quotidien auprès du président, logé à proximité, payé 10 000 euros par mois pour « de la sécurité » ( 7000 d’après wiki...), nommé au choix lieutenant colonel de réserve dans la Gendarmerie (à la demande du président dit on...), qui a accompagné au quotidien Macron avant pendant et après la campagne sans que Colomb, pourtant dit on attentifs aux jeunes hommes, ne le rencontre tout à fait...

            Cela me fait penser à Charles Albert le Duc de Luynes.

            Je tiens à préciser que les historiens les plus sérieux pensent qu’en réalité, Louis XIII n’était pas du tout, au moins exclusivement, homosexuel...

            Je n’était pas non plus hostile à ce que la femme de Fillon soit son attachée parlementaire.

            Au fond, qu’est ce qui serait le plus grave, qu’on ait un exécutif avec des méthodes ponctuellement un peu musclées de temps en temps, ou qu’on ait une coterie de copains et coquins, réunie par des goûts commun et qui gèraient le France comme une cour d’ancien régime avec des favorites se croyant tout permis ?

            Et en cherchant un peu, on trouve des articles du genre :L’Express indique que « la relation d’Alexandre Benalla avec Emmanuel Macron a longtemps étonné à l’Élysée et ailleurs »


            A ce stade, j’aimerai en savoir un peu plus...


            • foufouille foufouille 23 juillet 2018 14:02
              la justice ne fera rien comme pour fillon et tapie. tous pourris dans la france d’en haut.


              • Dom66 Dom66 23 juillet 2018 14:25

                Oui pour La Racaille en Marche c ‘est exactement ça.


                Avec Sarko et Hollandouille nous étions au bord du gouffre...avec marcon nous avons fait un grand pas en avant.


                Et je dis (Merci zyg) Marcon Akbar



                • Ariane Walter Ariane Walter 23 juillet 2018 16:53

                  MACRON, FILLON, MÊME ATTENTAT À L’IMPUDEUR.

                  Que ce soit « le Monde » (baptisé « L’immonde » par certains), qui ait tiré la première salve, le premier boulet que la Macronie s’est pris en plein bide, voilà qui est la première surprise.
                  C’était leur chouchou. Et soudain, c’est l’homme à abattre. Par l’intermédiaire d’Ariane Chemin, ils mènent une enquête que personne ne leur demande et qui révèle que le CRS violent du 1 mai, déjà vu sur les réseaux sociaux, est le garde du corps de Macron : Alexandre Benalla.
                  Et à partir de là, comme pour Fillon, chaque jour, on serait tenté de dire chaque heure, apporte sa révélation.
                  La presse joue même avec les nerfs de la Macronie, les laissant organiser le mensonge pour aussitôt le jeter à terre. Ainsi, le ridicule Bruno Roger-Petit n’a pas fini de dire que la punition de Benalla a été terrible, qu’il a été mis à l’écart, qu’on le trouve partout.
                  Le 14 juillet, au Panthéon et même, éveil d’un souvenir saumâtre, lors de l’accueil des Bleus qui ont battu, ce jour-là, le record en vitesse pure de la descente des Champs-Elysées. 
                  Et puisqu’il s’agit de photos, en voici, en voilà : au ski, au tennis, en vélo, collés l’un à l’autre. Normal. C’est son garde du corps.
                  Les allusions que se permet la presse laissent supposer qu’ils ont aussi reçu quelques photos qu’ils attendent de sortir.
                  Et ce n’est pas fini !
                  -Logé au quai Branly !
                  -10 000 euros/mois !
                  -Voiture de fonction avec tout l’arsenal de la flicaille.
                  -Et chauffeur !
                  -Et badge d’entrée à l’Assemblée Nationale !

                  Mais quelle est la finalité de tout ce déballage ? 

                  Toute la presse qui soutenait Macron le noie. Ce sont donc ceux qui ont mis Macron sur le trône qui veulent qu’il en descende. Qui l’a mis sur le trône ? La clique qui a perdu Washington et qui a voulu se consoler en enlevant Paris. Israël, bien sûr, (même si Israël jouait à la fois Clinton et Trump) l’Europe des banques et des grosses boîtes, la cruelle GB, et la clique des Wasp US. 
                  Macron a été choisi par Rothschild, et leur succursale : Bilderberg. François Henrot, directeur à la banque Rothschild, est allé jusqu’à dire, dans une interview, que Macron était d’une intelligence extraordinaire et qu’il savait « raconter des histoires »…heu… « une histoire »…Ce lapsus révélant la bêtise crasse de ceux prétendent diriger le monde. Sois discret quand tu parles magouilles à la télé !!
                  Manque de bol, leur petit génie, qui a dû être obéissant en son temps, s’est révélé ingérable une fois au pouvoir. Cela arrive souvent.
                  Première lubie du morveux : imiter les US avec leur Etat profond. Leur CIA bis. Il veut sa police à lui pour se protéger et faire ce qu’il veut. Il s’imagine en prince de l’Europe, en roi du monde, en empereur de la galaxie alors que ce n’est qu’un débile hystérique qui va se noyer tout seul.
                  Ce que nous nous avons ignoré jusqu’à présent, l’existence de ce Benalla dans sa vie privée et son rôle de spadassin brutal et stupide, bien d’autres devaient le savoir. Pour qui travaille Benalla ? Quand on parle de sécurité privée, on sait qu’il y a beaucoup de chances pour qu’Israël soit dans le coin. Benalla est-il l’agent d’Israël ? Du Maroc ? De la CIA ? De Poutine ?
                  Et l’autre enfumé qui joue les rois du monde avec sa douairière.
                  Mais les détails ont aussi leur importance.
                  Ce qui nous irrite a dû en irriter d’autres. Les discours pédants, les embrassades gluantes, l’exhibitionnisme gênant, la fête de la musique avec « Lèche-moi les boules », puis les scènes à la « Brokeback mountain » lors de la finale, la fureur des supporters des Bleus privés de leur rencontre avec les vainqueurs !
                  Ce mec est d’une impudeur gênante.
                  Mais bon…
                  Qu’a-t-il fait pour que les big boss décident de l’abattre ?
                  Je propose les solutions suivantes :
                  1-Pas foutu de faire des réformes sans mettre le feu à la France. Et les grosses boîtes en ont marre d’une agitation qui doit commencer à leur coûter chaud. Les affaires sont les affaires. La rentrée commence à les inquiéter. Minc et Pinault ont traduit les frissons des gros pontes.
                  2-Il a dû irriter Israël en n’arrivant pas à faire obéir Trump. Ah ! Pour rigoler, il est bon, mais le résultat de ses voyages, zéro. Trump, très habile ce Trump, laisse tomber la guerre en Syrie. Ce ne sont que quelques sbires qui s’agitent, envoyés de l’État profond, mais Poutine a gagné la guerre de Syrie. Israël est vert. Macron, par ailleurs, a refusé de reconnaître Jérusalem comme capitale. Grosse faute !
                  -3 Il bosse avec Poutine en Syrie et participe à la livraison de matériel humanitaire. Faute fatale.
                  Plus d’autres bricoles. Il a peut-être baisé le petit copain-pine d’un grand de ce monde et l’autre jaloux, veut sa peau. Les grands effets ont parfois de petites causes.

                  Va-t-il s’en sortir ? 
                  Non. 
                  Pas plus que Fillon.
                  La mafia des puissants l’a dans le collimateur et ne le lâchera pas. On se souvient d’une certain Benoît XVI qui, lui aussi, a été pris à la gorge brusquement. 
                  Macron voulait inventer sa mafia.
                  Mais c’est la Mafia majuscule qui lui rappelle qu’il est minuscule et le bouscule jusqu’au tombeau.

                  Plus jamais cet avorton ne pourra reprendre la parole au nom de la France.
                  Et les révélations ne font que commencer. 
                  À mon avis c’est un scénariste de Netflix qui a été engagé sur ce projet et la première saison risque d’être chaude !!

                  Pendant ce temps, Poutine règne …Il ramassera peut-être Macron comme il a ramassé Erdogan, après son attentat, si cela est utile à sa politique. 
                  Mais Macron est décidément trop puéril, trop mégalo, trop psychopathe.
                  Oui, qu’il disparaisse, c’est le mieux. 
                  Pour tout le monde. 
                  En tout cas, président de la République Française. 
                  Non. Plus jamais.
                  Impossible.

                  Merci à ceux qui l’abattent même s’ils sont nos ennemis.
                  Mais allez jusqu’au bout !



                  • Clocel Clocel 23 juillet 2018 17:01
                    @Ariane Walter

                    De bonnes questions,et suffisamment de matière pour faire un bel article vu par tout par tout le monde.

                  • egos 23 juillet 2018 18:36

                    Bien frêle et tendre ce jeune pousse politique, 

                    entre fondé de pouvoir des puissants d’une société fragilisée et une pâle représentation d’un Bonaparte revisité.
                    Sa nature tient plus du salix cinerea pouvant à l’occasion servir de badine.
                    Il lui faudra maturer encore qqs décennies avant de développer la texture ligneuse d’un Chirac, Sarkozy ou du maître absolu en cynisme et dérobades, F Mitterrand.
                    Encore que cela ne soit pas acquis.

                    • Le421... Refuznik !! Le421 23 juillet 2018 19:06

                      Je ne lis même plus, je prends deux secondes pour coller une étoile, voire une demi, et je me casse !!


                      • Samson Samson 23 juillet 2018 21:11

                        « ... (avec des fautes invraisemblables comme rendre publique volontairement la vidéo de la réflexion élyséenne sur le coût des aides sociales). »

                        Oui ! La morgue provocatrice du giton de Rothschild à l’égard de « ceux qui ne sont rien », mais coûtent néanmoins « un pognon de dingue » excède manifestement toutes les limites de la bienséance républicaine. Pour un président plus narcissique et manipulateur encore que ne l’était la girouette de Neuilly, la jouissance perverse associée à de telles provocations ne peut s’expliquer que par sa profonde immaturité, dont témoignent tant l’ampleur de sa voix que généralement de son physique.

                        Bien sûr, il y a les liftings, Photoshop, etc, mais ... vous ne « regardez » jamais les candidats avant de les élire, en France ??? smiley


                        • Samson Samson 23 juillet 2018 22:05

                          @Samson

                          Je n’accorde pas forcément tout crédit à cette vidéo de provenance « imprécise », mais à la lumière des événements, elle pose à tout le moins question !

                        • zygzornifle zygzornifle 24 juillet 2018 08:33

                          @Samson


                           Je n’accorde pas forcément tout crédit à cette vidéo de provenance « imprécise »,

                          Elle n’est pas estampillée Luc Besson ? ....

                        • Dom66 Dom66 24 juillet 2018 23:28

                          @zygzornifle
                           

                          Merci moi j’ai aimé, les explication de ce psy, donc si j’ai bien compris ...sa prof, a essayée la branlette espagnole après lui avoir baissé sa culotte, et quand elle a vu le vermicelle, elle lui a dit « aller maman te dit, remonte ta culotte et joue au grand »


                        • Samson Samson 25 juillet 2018 00:31

                          @zygzornifle

                          Gare aux foudres du Decodex ! : le "concept de fFake news éétant actuellement très en vogue en médiacratie, je prends mes précautions !
                          Mais si j’ignore quel crédit accorder à cette farce - ou pas -, je la trouve plutôt corsée ! smiley smiley smiley

                          Cordiales salutations ! smiley

                        • Samson Samson 25 juillet 2018 20:20

                          @zygzornifle
                          Comme quoi, certaines grandes énigmes de l’histoire ou de nos vies se résolvent bel et bien sous la ceinture ! smiley smiley smiley


                        • zygzornifle zygzornifle 24 juillet 2018 08:31

                          La république comme la royauté d’avant ont toujours étés un nid de crotales des plus venimeux et Macron y a fait son nid car il se sent bien entouré .... 

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