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Accueil du site > Actualités > Politique > François Bayrou : « Attaquons-nous aux causes plus encore qu’aux (...)

François Bayrou : « Attaquons-nous aux causes plus encore qu’aux symptômes ! »

Remarquons une convergence de plus en plus affirmée des propositions de résolution de la crise des dettes et de la crise financière de la zone l'euro, aussi bien venant de l'Ump que du PS, dEE-Les Verts et du Modem, avec plus ou moins de nuances. Cependant, ces propositions ne s'attaquent qu'aux symtômes selon François Bayrou. Il faut aussi s'attaquer à la racine du mal qui ronge notre pays.


Crise financière, crise de l’Europe et de l’euro, crise des dettes souveraines, panne de croissance de l’économie, … Face aux extrêmes qui prônent le protectionnisme aux frontières, la démondialisation ou la sortie de l’euro voire de l’UE, nous constatons une convergence de diagnostic ainsi qu’un consensus sur les propositions, venant à la fois du gouvernement de droite (UMP), de la gauche (PS et EE-Les Verts) et du centre (Modem), avec des variantes sur les degrés des mesures proposées :

-il est indispensable d’endiguer la dette publique, à commencer par le déficit public qui incrémente cette dernière. Nous arrivons à un stade appelé « boule de neige » où l’ampleur de la dette génère des charges financières dépassant l’impôt sur le revenu, 3% du PIB, au-delà du taux de croissance qui devrait être deux fois supérieur au taux déficit public/PIB pour engendrer des recettes fiscales complémentaires permettant de combler le déficit ;

-il faut à la fois trouver des économies dans les dépenses de l’Etat et trouver des recettes fiscales pour endiguer cette dette ;

-mais il faut le faire de manière plus juste, en faisant contribuer plus les plus hauts revenus (François Bayrou propose en plus d’une baisse de 20 milliards d’euro d’exonérations sur les niches fiscales sur un total de 70 et d’une hausse de 2 points de la TVA, 2 tranches d’impôts supplémentaire à 45% et à 50% tandis que le gouvernement s’en tient pour le moment à « rogner » 5 à 10 milliards sur les niches fiscales, Gilles Carrez ose timidement proposer de taxer 1% les très hauts revenus et Martine Aubry pour le PS propose de réduire les niches fiscales de 50 milliards) ;

-ne pas être tenté par la génération volontaire d’inflation (voir cet article du Monde) au motif de dévaloriser la dette en haussant le recettes fiscales relativement, car cet apparent avantage est compensé par un accroissement très élevé du taux d’intérêt sur le renouvellement des émissions souveraines, creusant d’autant plus le déficit et durablement … en même temps qu’il se traduit in fine par une perte de pouvoir d’achat des classes moyennes et défavorisées, surtout si la croissance est faible et le chômage élevé ;

-les eurobonds ou euro-obligations, émissions souveraines mutualisées sur la zone euro, à un taux d’intérêt moyen de la zone, pour garantir des taux d’intérêt plus bas et plus supportables aux pays de la zone en difficulté tout en endiguant la spéculation des marchés sur ces pays ;

-une taxe de type Tobin sur les transactions financières (par exemple de 0,01%), qui mettrait un « grain de sable » dans la spéculation et génèrerait de nouvelles ressources (50 milliards par an au niveau de la zone euro) ;

-autorisation de la BCE à acheter les dettes souveraines, plutôt que prêter à 1% aux banques qui ensuite placent les fonds à 4% et plus en se faisant rémunérer un risque qui au final est pris en charge quand même par les Etats, le Fonds de stabilité FESF, … donc ne justifiant plus ce spread ;

-un renforcement de l’Europe, de la gouvernance de la zone euro, de l’efficacité des institutions, pour une coordination renforcée, des investissements communs, une meilleure harmonisation fiscale et sociale, pour peser plus face au dumping monétaire de la Chine …

Mais ce consensus et ces mesures s’attaquent aux symptômes, en écopant l’eau qui inonde le bateau, sans vraiment réparer le bateau ni lui redonner le cap. Même si François Bayrou a été parmi les premiers à prôner ces mesures au début de la crise financière en 2008, il ne s’arrête donc pas là.

Dans son nouvel essai à paraître jeudi 18 août 2011 chez Plon, « 2012, état d’urgence », François Bayrou nous donne son diagnostic sur les causes profondes en amont de ces crises en particulier en France et s’attache à défendre deux priorités pour s’attaquer aux racines du mal : « produire à nouveau en France » et « redonner à la France la meilleure éducation du monde ». Il rappelle les chiffres désastreux et en dégradation croissante du commerce extérieur (déficit de 75 milliards d’euros par an, comparé à l’excédent de 150 milliards pour l’Allemagne, et cela avec la même monnaie et les mêmes salaires que les nôtres). L’échec scolaire qui s’est accentué fortement ces quinze dernières années (notre éducation perdant plus de 20 places dans le classement international), explique aussi en partie le chômage, notamment des jeunes sans qualification. Ces chiffres démontrent un appauvrissement continu de la France ces dernières années, expliquant des pertes d’emplois, une baisse de recettes fiscales, donc au final nos déficits. Pour juguler le mal à la racine, François Bayrou s’intéresse aux atouts de la France et propose des pistes.

Lire interviews de François Bayrou sur Le NouvelObs, le JDD, Le Figaro, L’Express, La Croix, France Soir, La République des Pyrénées avec extraits, Midi Libre, sans oublier le Point qui y consacre sa couverture et le journal du 20h de TF1 invitant François Bayrou ce soir).


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33 réactions à cet article    


  • jaja jaja 18 août 2011 10:05

    Traitement homéopathique pour ne rien changer....

    La dette n’est pas la nôtre ! Il faut refuser dès maintenant de la rembourser...

    Et pour assainir le système financier il faut nationaliser toutes les banques et institutions financières en expropriant, sans indemnité ni rachat, tous les gros actionnaires...

    Mais ça ce n’est ni Bayrou ni l’UMPFNPS qui le fera... Seul le peuple soulevé et devenu souverain peut le faire....


    • Taverne Taverne 18 août 2011 11:06

      « La dette n’est pas la nôtre ! » : un peu facile pour se dédouaner. Comme si c’était si simple, aussi simple que voudrait le faire croire des gens comme les Le Pen, par exemple. Non, les « y’a qu’à » ne mènent pas loin ; ils conduisent à l’aggravation des choses par un déni des réalités et des responsabilités. « La dette n’est pas la nôtre ! », c’est ce que disaient les Grecs qui en pensaient autant des impôts et voyez où ils en sont ! Ils sont fichus...

      Il faut une politique responsable de maîtrise et de réduction de la dette, une politique efficace (réelle et pas symbolique comme Sarko qui mouline des bras), équilibrée, juste. Et pas nuisible à la croissance. Pour cela il nous faut un président qui ne soit pas l’ami des riches ni un gaspilleur socialiste.


    • jaja jaja 18 août 2011 11:56

      « Non, les y a qu’à ne mènent pas loin »... Sauf ceux du guide «  produire à nouveau en France » et « redonner à la France la meilleure éducation du monde  » smiley


    • Guy Liguili Guy Liguili 18 août 2011 14:07

      Avant 1973 et l’interdiction faite à la Banque Centrale de prêter à taux 0 aux États il n’y avait pas de dette de l’État et tout le monde s’en portait mieux (hormis peut-être les banques). La dette de l’État n’existe pas, c’est une dette artificielle créée par les banques privées.


    • Taverne Taverne 18 août 2011 14:14

      «  produire à nouveau en France » et « redonner à la France la meilleure éducation du monde  »  : oui pourquoi ? Vous êtes, au contraire, pour poursuivre les délocalisations et la chute du niveau de l’Education Nationale ?


    • sisyphe sisyphe 18 août 2011 14:30

      D’accord avec jaja. 


      Quant à s’attaquer « aux causes » comme y dit Bayrou ; pas un mot sur la réforme monétaire... ??????

      Quant à une « Taxe Tobin », je suis toujours sidéré de la voir évoquer à 0, 0 quelque chose....

      C’est à 1% GRAND MINIMUM qu’il faut l’envisager, si on veut réellement mettre un frein à la spéculation, et récupérer une partie de l’énorme masse financière du casino mondial....

      Ils ont la trouille de récupérer l’argent volé aux citoyens, les responsables politiques ? 

      Pour la dette, également ; comme l’Argentine en 2001, l’Islande plus récemment ; annulation pure et simple de la partie appartenant aux banques et organismes financiers, planqués dans les paradis fiscaux. 
      Ça va provoquer des faillites ? 
      Eh bien tant mieux ; on se débarrasse des corps malsains, pour repartir, avec la réforme monétaire, sur des bases normales ; si les banques veulent prêter de l’argent, qu’elles le fassent sur des projets précis, et SUR LEURS FONDS PROPRES, ou empruntés aux banques centrales, avec de véritables intérêts. 

      On en est loin, avec François Bayrou, de « s’attaquer aux causes »... 



    • Kalki Kalki 18 août 2011 10:24

      Il a une tête de shadok, cela doit en être un ?

      Les shadoks eux, ne sont pas pret de s’éteindre de pomper la pomple qui pompe tout seul tout en se regardant entre 3 yeux et demi sans voir qu’il y a plus personne qui travaille

      keskon fait ? Alors on pomple : le monde de l’économie virtuelle a cela d’intéressant que c’est un jeu , virtuelle

      il faut continuer, continuons$

      A mon avis un camps de concentration ca fera de la croissance ? non ?

      Votre trader, votre banque, et votre système financier, et économique, et la bourse sont tous des intelligences artificielles

      • bernard29 bernard29 18 août 2011 11:23

        Normalement et selon les voeux de son initiateur, repris par ATTACK, la taxe Tobin avait été proposée pour aider à résoudre les problèmes des pays en voie de développement.

        Il semble maintenant que l’on accepterait l’idée de cette taxe , mais pour renflouer nos caisses occidentales et de rembourser nos propres dettes.

        On peut donc dire que « nos élites », si elles sont contraintes et forcées de se ranger à ces propositions légitimes ne peuvent s’empêcher de les dénaturer et de saloper tout ce qui passent entre leurs mains. 

        il est vrai que nous sommes en voie de « Dé - veloppement », autrement dit de Dégression..


        • Kalki Kalki 18 août 2011 11:34

          Les symptomes sont mentaux, cher patient

          il y a toute l’énergie et la matière qu’il faut


        • missionaryman missionaryman 18 août 2011 11:34

          Enfin un homme providentiel qui a tout mieux compris que tout le monde ! Depuis le temps qu’on l’attendait !
          Ce qui m’inquiète, c’est qu’un type autant soutenu par l’opinion va forcément faire l’objet d’un complot : comment se comporte-il avec les femmes de chambre dans les hôtels ?
          Nous avons eu Jeanned’Arc, De Gaulle, l’immense Bayrou plébiscité par le peuple de France debout va sauver la France, puis l’europe !
          Bayrou au pouvoir, Bayrou au pouvoir !


          • missionaryman missionaryman 18 août 2011 12:44

            Bon, il a déjà les voix de l’hôtellerie alors...
            Putain, mais il va gratter SArko ! Trop fort !


          • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 18 août 2011 13:44

            Les responsables de la dette publique sont :

            Loi 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France - Section III - Article 25

            (loi Pompidou-Giscard ou loi Rothchild)

            Cet article tient en une phrase :

            Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France

            Cette loi est abrogée le 1er janvier 1994 car elle est redondante avec l’article 104 du Traité de Maastricht.

            Article 104 du Traité de Maastricht

            signé le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993

            Ce traité a été approuvé par référendum en France le 20 septembre 1992 par 51,04% des suffrages exprimés, ce qui représente 34,37% des électeurs inscrits. L’article 104 et ses conséquences étaient inconnus de la quasi totalité des Français.

            L’article 104 stipule :

            Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

            Article 123 du traité de Lisbonne

            signé le 13 décembre 2007 et entré en vigueur le 1er décembre 2009

            Le traité de Lisbonne a repris en gros le contenu du Traité établissant une Constitution pour l’Europe. Ce traité avait été refusé par 54,67 % des Français lors du référendum du 29 mai 2005. Le traité de Lisbonne reprenant les mêmes dispositions est un flagrant déni de démocratie. Ce traité est donc illégitime.

            L’article 123 du Traité de Lisbonne reprend quasiment à la lettre l’article 104 du Traité de Maastricht :

            Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.


            Tout politicien parlant de la dette sans dénoncer ces articles est un ignorant ou un escroc. Dans les deux cas, il n’est pas digne de représenter les Français.




            • Taverne Taverne 18 août 2011 13:59

              Vous oubliez les cadeaux aux riches et les dépenses somptuaires de Sarkozy et sa bande. Mais ils sont gentils les socialos ! Delanoë propose une taxation des riches mais s’empresse de se justifier : ce sera « exceptionnel ». Parce que nos impôts à nous, ils ont « exceptionnels » peut-être ? Ah ! Les gentils socialos...


            • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 18 août 2011 17:34

              « Vous oubliez les cadeaux aux riches et les dépenses somptuaires de Sarkozy et sa bande. »

              Les lois dont je parle sont justement les plus beaux cadeaux qu’il ait été fait aux riches dans l’histoire contemporaine. La dette française augmente de 230 millions d’euros par jour. Si vous connaissez d’autres cadeaux de cet ordre de grandeur merci de m’en informer.

              Quant aux dépenses de Sarkozy, même si elles sont choquantes ne pèsent quasiment rien par rapport à la dette publique.


            • Marianne Marianne 18 août 2011 23:16

              Cette loi de 1973 puis l’article 123 du traité de Maastricht ont été édictés pour une raison précise : lorsque la banque centrale prêt à l’Etat, c’est comme si l’Etat se prêtait à lui-même en créant de la fausse monnaie, en imprimant des billets, ce qui dévalorise d’autant la valeur de cette monnaie, générant de l’inflation ou une dévaluation de la monnaie.

              Lorsque la BCE a accepté exceptionnellement de déroger à l’article, elle l’a fait en « stérilisant » la création monétaire, c’est à dire en diminuant d’autant ses facilités auprès des banques, donc de l’économie.
              Faire sauter cette disposition ne serait donc pas une solution, à moins d’accepter de laisser filer sa monnaie, se traduisant par de l’inflation, une forte hausse du prix des biens importés en devises comme le pétrole et le gaz,etc.


            • nemosophie 19 août 2011 06:36

              Parce que nous ne sommes pas déjà dans une situation inflationniste ???

              Assurément, ce n’est pas vous qui devez remplir le caddy à la maison, ou bien alors vos revenus sont suffisamment important pour qu’une « petite » augmentation de près de 10 % depuis le début de l’année sur les produits alimentaires ne représente rien ???

              Sachez que pour la grande (l’immense) majorité des français ayant un revenu mensuel moyen inférieur à 1500 €, cela représente beaucoup.

              La fracture sociale : c’est aussi la fracture de la représentation politique entre nos élus et le peuple dont ils sont censés défendre les intérêts.

              Décidément, les personnalités politiques vivent vraiment dans un autre monde.


            • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 19 août 2011 07:20

              La courbe de Philips nous enseigne que lorsque l’inflation décroît, la chômage augmente. Une inflation faible favorise les personnes disposant d’un fort capital et les entreprises voulant embaucher à bas salaire. Elle défavorise les travailleurs.

              Attention aussi à ne pas confondre inflation et pouvoir d’achat. L’inflation est l’augmentation de la masse monétaire. Le pouvoir d’achat est ce que vous pouvez acheter. Le pouvoir d’achat est lui-même très différent du pouvoir de possession (seule chose qui nous intéresse vraiment).

              Même si l’augmentation de la masse monétaire (c’est-à-dire l’inflation) diminue le pouvoir d’achat (et de possession), elle n’est pas nécessaire à cette diminution.

              Imaginez une masse monétaire constante, des salaires constants et des prix constants. Et imaginez que la durée de vie des produits que vous achetez diminue de moitié. Vous êtes alors moitié moins riche qu’avant car vous devez acheter les mêmes choses 2 fois plus souvent.

              Est-il préférable de pouvoir acheter une machine à laver à 200 € plutôt qu’à 1500 € ?
              Ou est-il préférable de pouvoir posséder une machine à 1500 € qui durera 20 ans alors que la machine à 200 € durera 1 an ?


            • franchamont franchamont 18 août 2011 14:06

              Il faut d’abord se débarrasser de la banque privée telle que nous la connaissons actuellement. Elle devrait ête nationalisée, tout comme les concessions d’autoroutes privées, qui sont des sangsues profitant des ressources communes, devraient être nationalisées. Réseau routier et réseau financier sont des biens collectifs. Point barre.

              En Suisse, pays pourtant très capitaliste, nous avons un système routier et des autoroutes gérés par la collectivité (fédéral, cantonal, communal). Ce devrait être itou pour la banque.

              En pratique nous avons des transporteurs routiers privés qui utilisent ce réseau public régulé et collectivement surveillé qu’est la route, en accordance avec les codes de construction tant des véhicules que de la route, plus un code de la route, c’est-à-dire un code de gestion de l’utilisation de ces moyens.

              De même, sur un circuit financier, devenu public et dûment régulé et contrôlé par la collectivité, on pourrait avoir des entreprises privées spécialisées dans le financement et dans le retour sur investissement, lesquelles devraient respecter un code d’incorporation des services financiers et un code de pratique financière.

              Ainsi clairement conceptualisé, nous entrevoyons l’avenir d’un monde où la finance se retrouvera au service du peuple et de l’industrie réelle, et non au service d’entreprises soufflant des bulles de papier monnaie.

              • Taverne Taverne 18 août 2011 14:12

                A lire aussi l’article de L’Hérétique dans Marianne« Dette : Bayrou ne promet pas la lune ».


                • Guy Liguili Guy Liguili 18 août 2011 14:15

                  Bayrou ne promet pas la lune, il promet rien, juste de continuer à foncer dans le mur avec le sourire !


                • Taverne Taverne 18 août 2011 14:18

                  Vous avez déjà lu et analysé l’article que je viens de mettre en lien ? Bravo ! Vous êtes rapide. Ou alors, vous êtes obtus et tout ce qui n’est pas dans vos idées, vous ignorez...


                • Antoine Diederick 18 août 2011 21:55

                  Bonsoir Taverne, vous qui êtes pour Bayrou, ne le trouvez-vous pas quelque peu professoral ?

                  Il aime beaucoup expliquer , non. C’est un littéraire de formation ?


                • Guy Liguili Guy Liguili 18 août 2011 14:14

                  Le jour où nous aurons le courage de :
                  1) Dire aux Banques privées « fume, c’est du Belge », au sujet de leurs créances.
                  2) Donner à la Banque Centrale le pouvoir de financer nos investissements.
                  3) Taxer les revenus supérieurs à 360 000€/an à 100%
                  4) Taxer les grandes entreprises à hauteur des PME (voire plus haut)

                  Il n’y aura plus de dette de l’État


                  • Ronald Thatcher rienafoutiste 18 août 2011 14:31

                    « Puisqu’il faut tout faire soi-même maintenant... » François Bayrou 17/08/2011


                    • Antoine Diederick 18 août 2011 21:56

                      il a viré sa dactylo ? smiley


                    • 1984 18 août 2011 14:43

                      Vous n’avez pas déjà un torchon tiré à 220000 mille exemplaires + un site internet pour répandre vos idées nauséabondes ?


                      • Paolini Paolini 18 août 2011 14:54

                        si j’avais beaucoup de temps à perdre j’aurais bien répondu à ces lamentables propositions.

                        Disons simplement que celui qui ne dénonce pas le perfide article 123 du TFUE roule pour la kleptocratie qui dirige l’UE. 

                        Ce monsieur B. propose encore plus d’impôts et de taxes ! Ouaaaaah ! quelle brillante idée !!! Génial ce gars là !!!

                        La dette est de plus de 1500 milliards et ce ..... monsieur nous parle des niches fiscales qui nous coûtent 20 milliards !

                        Les seuls intérets de la dette sont de plus de 120 millions par jour (ça fait quelques salaires de prof, non ?)

                        Assez perdu de temps avec ce ......... monsieur et ses pitoyables inepties.


                        • millesime 18 août 2011 18:13

                          il est bon aussi de ne pas oublier la séparation des banques d’affaires des banques commerciales (la loi Glass-Steagall en sorte) ainsi qu’une réforme du sytème monétaire internationale (Chine, Inde, Brésil et tant d’autres pays sont aussi concernés)

                          http://millesime.over-blog.com


                          • millesime 18 août 2011 18:24

                            sans oublier la Russie bien sûr !


                            • Le DIPLOMATE 18 août 2011 21:03

                              F. BAYROU est sympathique. Qui plus est il ne ferait pas de mal à une mouche (hormis la giffle au gamin qui lui faisait les poches en direct) mais bon, sincèrement, entre nous...peut on lui confier les clefs de la maison ?
                              -NON
                              -Pourquoi ?
                              -Parce que la maison brûle
                              -et alors ?
                              -et alors François n’est pas pompier, qui plus est...il est un des architectes...de la maison qui flambe.
                               
                              Attaquons nous aux causes plutôt qu’aux symptômes !


                              • Antoine Diederick 18 août 2011 22:02

                                comme je ne vote pas en France, forcé, je vote au plat pays....c’est facile, je tente de rester neutre

                                Pour le moment, j’ai l’impression d’un clivage en France entre ceux qui veulent résoudre la crise en faisant confiance à l’Europe et les autres qui veulent tout réviser, défendre plus l’indépendance française et/ou souhaiter une autre Europe (considérant toutes tendances politiques confondues).

                                Finalement quel va être l’enjeu des futures élections ?


                                • Antoine Diederick 18 août 2011 22:16

                                  en principe, il n’y a qu’un seul moyen....

                                  le plus simple, investir, créer de l’emploi, avoir des marchés , faire de la croissance pour les entreprises, exporter....

                                  ensuite, se débarrasser de la dette par tous les moyens, contraignants s’il le faut et mettre tout le monde dans le coup.....puis revoir le système monétaire ...

                                  quand on parle de réforme du marché du travail et du système de solidarité sociale , cela veut dire....

                                  que les pouvoirs anticipent, le ralentissement économique et la pression fiscale....C’est une question que je me pose.


                                  • copainsky 19 août 2011 14:16

                                    Et rien pour lutter contre les paradis fiscaux ? C’est étonnant... Après tout, si l’on en croit les chiffres de cette campagne www.aidonslargent.org, il y a des centaines de milliards à récupérer dans ces territoires. Cela demanderait une coordination mondiale pour instaurer une véritable transparence financière. Est-ce-que Bayrou est prêt à pousser cette idée ?

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