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Accueil du site > Actualités > Politique > Grand pays cherche Président, nouveau Premier ministre et nouvelle équipe (...)

Grand pays cherche Président, nouveau Premier ministre et nouvelle équipe gouvernementale. N’est pas F.D. Roosevelt qui veut : F. Hollande ou la zombification politique, économique et sociale de la France

Où l’on voit comment, petit à petit, un phénomène d’érosion rapide qui s’accentue au point de venir visible, inquiétant et insupportable, finit par fragiliser une société toute entière au point de la conduire à vouloir rejeter toute action politique, toute confiance dans des institutions dans lesquelles elle ne se reconnaît plus et qu’elle juge incapables de répondre à ses besoins fondamentaux.

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Source Les Echos Business Mardi 12 mars 2013, p. 31

Le rejet de ces institutions - celles qui servent de cadre et de fondement à la République, au régime constitutionnel dont s’est doté le pays -, se traduit par un rejet de ceux qui incarnent ces mêmes institutions, qui s’en réclament et se révèlent chaque jour incapables de les représenter, de les faire vivre, des les faire fonctionner pour le bien commun, et in fine, d’en assurer le respect, la défense et la pérennité.

C’est ce que l’on appelle plus communément une crise de régime.

Les palinodies, les chassés-croisés, les hésitations, les choix incertains, les volte-face, les orientations hésitantes, les comportements erratiques, les erreurs de casting - pour reprendre une expression communément admise -, la difficulté à imposer un cap, des options clairement déterminées pour les intérêts bien compris du pays, sous toutes leurs formes, dans tous les domaines qui régissent la vie quotidienne des citoyens, tout cela génère des inquiétudes pour l’avenir, contribuant à effriter les soubassements du présent et à obérer le futur.

Cette crise qui n’en finit pas, dont chacun a compris que sa persistance est assurée par des pratiques et des politiques financières qui privilégient une austérité au préjudice d’une vie quotidienne compliquée, qui privilégie les banques au détriment de tous ceux qui - hommes, femmes, acteurs économiques, entreprises, artisans, commerçants, professions riches de leur diversité, contribuent quotidiennement et durement à la construction de la richesse nationale qui file entre leurs doigts -, tous ceux qui devraient précisément trouver dans les institutions bancaires l’aide et le carburant pour soutenir et développer leurs activités et ne la trouvent pas, cette crise constitue avec sûreté le mécanisme d’une véritable bombe à retardement dont on n’imagine pas l’ampleur des dégâts qu’elle causera s’il elle vient à exploser dans une économie aussi complexe et intégrée que celle de la France.

A l’instar de l’Italie qui a déjà donné des exemples très incisifs de ce que pouvait être un véritable laboratoire politique, économique et social, avec la dérive socialisante que furent le fascisme et ses scories de la stratégie de la tension dans deux versants du XXè siècle et récemment la percée politique et médiatique du Mouvement 5 Stelle de Beppe Grillo, la France n’est pas en reste et pourrait bien montrer, une fois de plus, ce dont elle est capable.

Les dirigeants actuels, bien que légitimement et démocratiquement élus, l'ont mal été.

Faute de n’avoir pu – à raison de leur incapacité, de leur difficulté à se saisir des événements, de leur mésintelligence de ce que pouvait être la réalité des choses, et parmi celles-ci l’ampleur du fait économique et financier à l'échelle mondiale – ont aujourd’hui très probablement , non seulement perdu la main – si tant est qu’ils l’aient jamais eue -, mais encore perdu pied.

L'incapacité de tout un gouvernement face à des réalités économiques dont on imagine mal – à moins que ce soit effectivement le cas, ce qui signerait alors une incompétence inadmissible à ce niveau -, qu’ils n’en aient pas eux-mêmes perçu l’existence faute , par extraordinaire, d’en avoir déjà perçu les signaux qui leur sont adressés de tous côtés, oblige aujourd’hui à envisager, non pas un point d’étape, mais plus particulièrement une remise en cause fondamentale du modus operandi et du cap choisis depuis bientôt dix mois.

 

Au cours de sa conférence de presse jeudi soir, lors de la réunion du Conseil européen, M. F. Hollande a estimé que la France était « le bon élève » européen sur le plan budgétaire, en réduisant ses déficits structurels « au rythme prévu par (ses) engagements européens ». « Nous tenons nos engagements, mais nous faisons en sorte que cet effort ne contredise pas l'objectif de croissance et que ce ne soit pas simplement regardé en terme nominal », a-t-il rajouté, pris dans l’étau de ces mâchoires impossibles à écarter que sont l’équilibre budgétaire et la croissance.

Du laïus au baratin, la différence est faible.

 

Le constat est simple : les forces politiques traditionnelles - toutes celles qui composent l’arc politique, sans exception, et ceux qui les incarnent -, ont perdu leur assise politique dans la société.

La France est mûre pour une reprise en main, un renouvellement complet de sa direction, une autre orientation politique, économique et sociale.

Il faut donc interrompre l’expérience en cours plutôt que de courir au désastre.

Face aux craquements sourds qui traversent la charpente politique, économique et sociale du pays tout entier, face aux véritables problèmes que les Français ont , eux, parfaitement cernés, il est devenu évident que les orientations , les choix « sociétaux » que l’équipe gouvernementale actuelle s’évertue à imposer au corps social tout entier , sont de peu d’intérêt au regard des véritables enjeux qui devraient être les préoccupations majeures du président de la République, de son Premier ministre et du gouvernement.

Le fait est qu’une fois de plus cette tectonique des plaques qui travaille l’Europe toute entière et la France en particulier dans ce processus de redéfinition et de réajustement que connaît le continent européen oblige à revoir d’une toute autre manière la prise en masse et la fossilisation que chacun perçoit désormais par delà ce que beaucoup de gens identifient comme l’inaction de MM. Hollande et Ayrault.

Outre le fait que les choix économiques effectués en emboîtant le pas aux autres voisins européens, et, primus inter pares, l’Allemagne, sans vouloir en mesurer les conséquences pourtant dommageables pour l’ensemble de l’économie européenne, constituent une très grave préoccupation quant à leurs conséquences pour l’accomplissement de l’année 2013, la difficulté majeure que traversent la France et ses voisins tient à l’absence dirimante du seul ingrédient sans lequel rien de valable ne peut se faire : la confiance.

Confiance dans les orientations imprimées à la nation toute entière, au continent et à l’UE, mais, et en premier lieu, confiance dans les hommes et femmes susceptibles de déterminer et d’imprimer ces mêmes orientations.

Comment ne pas voir et ne pas sentir l’importance que revêtent aussi bien la manière d’être, de faire et d’aller, ce « je ne sais quoi » et cet ascendant naturel qui font cruellement défaut à ceux qui devraient en être pourvus, toutes ces qualités qui font que, sans discuter, sans plus d’autre avantage que celui d’être et d’ordonner, le véritable dirigeant est celui qui est perçu par tous ceux auxquels il s’adresse, sans discussion possible, comme celui à même d’anticiper, d’analyser, de dire, de conduire et de faire.

Or ni la France ni l’UE n’attendront 2017 pour voir venir ce qui n’est pas venu et ne viendra pas avec l’équipe actuelle.

Lors de son discours à l'Hôtel de Ville de Dijon du mardi 12 mars 2013, le chef de l'Etat a fait le tour d'horizon de sa politique économique. Evoquant les « blocages psychologiques », face à la crise "qui saisit un certain nombre de nos concitoyens qui pensent que ça devient trop dur, que c'est trop difficile", il a déclaré qu’un Etat fort était un Etat simple, un Etat puissant, un Etat rapide, « Un Etat efficace, c'est un Etat qui fait confiance et qui inspire confiance", a-t-il résumé. Certes, mais encore faut-il incarner cette confiance.

Chacun connaît ce concept forgé en Chine sous la dynastie Zhou - ce fameux Tiānmìng ou « Mandat du Ciel » -, qui a permis d'affirmer la légitimité du pouvoir des Empereurs de Chine. Fondé sur l'approbation que le Ciel accorde aux dirigeants sages et vertueux, approbation qu'il retire si ceux-ci adoptent une conduite mauvaise, sont corrompus ou incapables de remplir leur mission, la révocation dudit Mandat se manifestait par la survenance de catastrophes naturelles courantes en Chine (telles que typhons, inondations, tremblements de terre, guerres et famines ) qui étaient ainsi perçues comme des signes témoignant de la réprobation du Ciel, ce qui légitimait le peuple à se rebeller pour qu'une dynastie plus vertueuse lui succède.

Or, aujourd’hui, F. Hollande a perdu ce mandat. Il en va de même pour l’actuelle équipe gouvernementale. A la question posée : qui devrait jouer les fusibles ? la réponse s’impose d’elle-même : M. Ayrault, dans un premier temps, c’est-à-dire maintenant, dans les prochaines semaines.

Le temps du Molletisme, du Méndésisme ou du Rooseveltisme à la petite semaine est terminé : l'époque a changé. Le XXIè siècle a commencé. Il y a urgence.

Et ensuite ?

Je suis pour ma part prêt à le remplacer et à former une toute autre équipe pour déterminer et conduire la politique de la nation, changer radicalement de politique, prêt à réarmer le pays dans toutes ses composantes en mobilisant ses ressources matérielles, humaines, intellectuelles, c’est-à-dire… gouverner.

Renaud Bouchard

 

Pour un bref panorama particulièrement précis de la situation.

Bonnes feuilles :

Jacques Sapir, “Un suicide politique”, billet publié sur le carnet Russeurope le 13/03/2013, URL :http://russeurope.hypotheses.org/1018

Jacques Sapir, “Vers une crise de régime ?”, billet publié sur le carnet Russeurope le 09/03/2013, URL :http://russeurope.hypotheses.org/1007

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130127trib000745039/pour-michel-sapin-l-etat-francais-est-totalement-en-faillite-.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/chiffres-ampleur-catastrophe-economique-europeenne-pourquoi-changer-politique-europeenne-est-plus-option-mais-necessite-jean-luc-668973.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/rebsamen-conseille-ayrault-virer-membres-gouvernement-qui-pourrait-jouer-fusibles-david-valence-et-josee-pochat-668667.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202629876963-la-cote-de-hollande-au-plus-bas-545133.php

http://yetiblog.org/index.php?post/la-dimension-politique

 


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10 réactions à cet article    


  • mic0741 mic0741 15 mars 2013 17:15

    Tout à fait d’accord avec cette analyse. Nous avons hérité d’une équipe totalement incompétente, et, qui plus est, manquant tragiquement de charisme, plus préoccupée de maintenir ses privilèges et ceux de ses « copains » que de redresser l’état de la France. 

    Le problème de la France, et de l’Europe, est essentiellement économique et structurel, mais on nous bassine avec mesures dont l’urgence n’est absolument pas prouvée. Avec ces mesurettes, on nous fait croire que les engagements du « Président » sont tenus, si tant est qu’ils aient eu d’ailleurs une quelconque capacité à résoudre les problèmes de la France.
    La stratégie consiste à se retrancher derrière les conclusions de « commissions de concertation » créées pour la circonstance, et qui permettent de dédouaner l’exécutif, mais qui en réalité démontrent son incompétence. 
    Et maintenant on nous annonce une gouvernance par décrets, pour accélérer les changements, mais quoi par décret quand on n’est pas capable de prendre une décision ?
    Attendre 2017 pour juger des résultats ? Mais la France ne dispose pas de ce délai si elle ne veut pas se retrouver dans une situation proche de celle de la Grèce. 
    Il est pourtant clair que nous souffrons d’une part de la complexité de notre structure administrative (ce fameux « mille-feuilles » qui compte pas moins de 7 niveaux alors qu’un pays comme le France n’en aurait besoin que de 3), et d’autre part de la complexité de notre référentiel législatif (pour ne donner qu’un exemple : notre fiscalité). Combien cela nous coûte-t-il en lourdeurs administratives et en résolutions de conflits ?
    Tout cela sans parler du temps perdu à défaire ce que le prédécesseur avait fait, même si c’était critiquable quelque fois, sans parler d’une faiblesse chronique vis à vis des partenaires européens (certes s’aligner sur les pays du sud, en pleine déconfiture, est bien plus facile que de dialoguer avec les partenaires adultes des pays du nord), sans parler de l’incapacité à maîtriser les circuits financiers, etc...

    • Anaxandre Anaxandre 16 mars 2013 14:34

       "certes s’aligner sur les pays du sud, en pleine déconfiture, est bien plus facile que de dialoguer avec les partenaires adultes des pays du nord."

       Vous voudriez une France davantage anglo-saxonne que méditerranéenne, une France moins... française ! Rassurez-vous, cela se produit à marche forcée depuis ces dernières décennies : pour quel résultat ?...


    • Anaxandre Anaxandre 16 mars 2013 14:24

       On aurait tout aussi bien pu titrer : « Ex grande puissance cherche dictateur » (au sens romain du terme), pour la sauver de la ruine et de sa dissolution programmée... Et tant pis pour ceux qui croient encore - il y en a ! - à la Démocratie Représentative d’Opinion Contrôlée.


      • mortelune mortelune 16 mars 2013 15:23

        « Confiance dans les orientations imprimées à la nation toute entière, au continent et à l’UE... »


        Arrêtez de nous raconter des salades avec l’UE. Les français n’en on pas voulu et ils n’en veulent toujours pas. Les français veulent être français, c’est quand même pas compliqué hein ? Les français n’ont pas confiance en une UE à la botte des US et des lobbies financiers qui dictent le chemin à suivre. Ils ne veulent pas non plus du marché transatlantique et du nouvel ordre mondial
        Les français veulent une démocratie qui doit lui redonner le pouvoir qui lui a été volé. 
        Les français veulent être entendu et écouter...Après cela on pourra construire une europe sociale et humaine sur la base d’une collaboration entre les peuples européens.

        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 mars 2013 18:04

          @ Mortelune


          Merci pour votre observation. Nous parlons bien de la même chose. Ainsi que vous l’écrivez très clairement, ’ Les français n’ont pas confiance en une UE à la botte des US et des lobbies financiers qui dictent le chemin à zsuivre. Ils ne veulent pas non plus du marché transaltantique et du nouvel ordre mondial". Ils ont amplement raison.

          Pour répondre à votre propos, c’est précisément parce que nous voulons, en tant que français, une démocratie que nous pourrons réellement exercer dans toutes ses composantes , qu’il est impératif de mettre un terme à la dérive et au blocage actuels que nous constatons en nous donnant les moyens, tant sur le plan national qu’européen (rejet absolu des Barroso, Van Rompuy, Ashton etc.) de changer aussi bien de cap que d’équipage.

          C’est en ce sens que la mise en place d’un dictateur au sens romain du terme (avec une mission de réordonner le cours de la res publica dans ses aspects politiques, économiques et sociaux, pour une durée de 6 mois) serait profitable. La nation n’attend que cela : un président et un Premier ministre de haut parage, avec des idées précises , une réelle vision prospective, des décisions et le courage de les réaliser. L’Art. 16 de la Constitution en offre la possibilité. Conditions et circonstances sont réunies.

          « Le monde des affaires en France souffre de deux choses. Le pays n’a plus de capital, les entreprises ne sont plus possédées par les Français. Le nombre d’actionnaires individuels est passé de 6,5 à 4 millions, et ce noyau possède beaucoup moins qu’il y a 20 ans. » Michel David-Weill. Banquier français.

           « Je ne me considère pas comme un homme d’État. Je me définis comme quelqu’un de déterminé, tenace, constant dans ses opinions. Quand je me lance dans un projet, je vais tout en œuvre pour le faire aboutir. C’est aussi simple que ça. Je pense que quiconque penserait être un homme d’État devrait consulter un psychiatre. » Lee Yuan Kew, père fondateur et ancien Premier ministre de Singapour de 1959 à 1990. 

          Restaurer la situation, la corriger, l’améliorer, la reconstruire ? Pourquoi pas nous ? Pourquoi pas moi ? Il faut réarmer : l’Etat, la société, l’économie, la France, l’Europe. Le pays ne sachant que trop vers quel futur on le conduit, je lui propose un tout autre cap.

          Pour un réarmement général, un redémarrage des moteurs, de la puissance, de la prospérité, de la sécurité : un unique moyen, un unique carburant : la confiance Foin de la sinistrose et des considérations sans lendemain ! Je vous propose de reprendre la barre et de prendre le vent ! Les voiles vont cesser de faseyer puis vont gonfler ; vous allez très vite  sentir le navire frémir, la coque vibrer et se lancer puissamment dans la vague. Nulle inquiétude quand le bâtiment est tenu et qu’aussi bien le capitaine que son second sont à la hauteur de leurs fonctions.

          Restaurer la situation, la corriger, l’améliorer, la reconstruire ? Un seul carburant pour rallumer le moteur : la confiance !

          Confiance légale, fiscale, sociale, économique, politique, industrielle, financière, débarrassée des faux-fuyants, des non-dits, des coups tordus, des paroles non-tenues, des promesses non-fondées, non-avenues, des mille-feuilles administratifs, des passe-droit, des nominations de complaisance, des représentations syndicales qui ne représentent que leurs intérêts, des statuts de fonction publique déconnectés du réel économique, des pollitiques qui ne voient l’avenir que dans leur rétroviseur. Dois-je continuer ? 

          Changer de gouvernement ? Parfait. Il faut effectivement un nouveau gouvernement avec, à sa tête, un véritable Premier ministre qui déterminera et conduira la politique de la Nation. Un Premier ministre qui sera capable, avec une équipe réellement en prise avec le XXIè siècle, conduite par une véritable prospective de prospérité , d’impulser une politique sans faillir, avec fermeté et ambition, affichant un programme de Renaissance tous azimuts. 

          Il est évident que nous ne pouvons plus attendre une alternance en 2017 pour changer ce qui doit bouger tout de suite et continuer de (mal) faire ce qui doit être fait. On revient sur la bonne route. 

          La ligne de conduite est très simple à comprendre : on ne modernise pas, on ne change pas un pays, on ne résout pas ses problèmes avec les gens et les idées qui en sont la cause ou les ont aggravés

          Un nouveau, véritable Premier ministre peut agir. Immédiatement. .Je suis prêt . L’êtes-vous ?

          http://www.atlantico.fr/decryptage/t-vraiment-tentation-autoritaire-en-france-pascal-perrineau-philippe-braud-maxime-tandonnet-622299.html 

          http://www.renaudbouchard2012.fr/

           


        • mortelune mortelune 17 mars 2013 05:18
          Merci pour votre réponse

          « Il est évident que nous ne pouvons plus attendre une alternance en 2017 »

          Je vous suis parfaitement sur cette idée. Donner les pleins pouvoirs pendant cinq années à des gens qui ont menti au peuple me semble effectivement trop long. « le changement c’est maintenant » mon oeil !
          Pour le reste, comme vous le savez, au niveau du parlement européen la France n’a aucun poids face aux très nombreux autres pays qui sont représentés par des hommes issus des universités US et formatés à la pensée de Wall Street. Quand Sarkozy évoque le nouvel ordre mondial il le fait avec la certitude que le projet sera menait à terme en mettant bien en garde ceux qui s’y opposeraient. « personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer ».

          Pour ma part je rejoins l’idée de F. Asselineau concernant la nécessité de sortir de l’UE et de l’Euro. La France a la capacité de le faire maintenant, elle ne l’aura plus dans 2, 3 ou 4 ans. 
          Bien sur il est possible d’imaginer une prise de conscience au niveau de l’europe tout entière. Cela entrainerait un changement de l’intérieur qui permettrait à l’UE de retrouver son indépendance face à la main mise US. Malheureusement le nombre et les intérêts des pays qui composent l’UE sont très divergents et ce serait une pure perte de temps que l’espérer. Qu’en pensez-vous ?
          J’ai le sentiment que les français seront très sensibles au discours de ceux qui prendront la décision de sortir du piège européen ainsi que du système bancaire mis en place.


        • mortelune mortelune 17 mars 2013 05:28

          Le prochain premier ministre devra absolument travailler à la mise en place d’un référendum sur la sortie de l’UE.

          « Etes -vous pour que la France quitte l’UE ? »
          La réponse sera celle des français et les gouvernants devront se mettre au travail pour que la volonté populaire s’exécute.
          Si les français répondent NON alors la France restera dans l’UE et le peuple aura pris ses responsabilités (c’est le moins que l’on puisse attendre d’un état qui se veut démocratique).

        • ecolittoral ecolittoral 16 mars 2013 19:32

          Renaud Bouchard, à part dénigrer le président actuel et le gouvernement que proposez vous ?

          Il n’y a rien dans votre article...à part la PUB que vous vous faites.

          Pour ce qui est des systèmes D utilisés par les Français, ne vous inquiétez pas.
          Toutes les initiatives grandes ou petites pour « s’en sortir » collectivement ET localement sont en train de se multiplier. Elles ont des ramifications dans d’autres pays. Autres pays dans les quels, on trouve aussi des porteurs de solutions.

          Le changement se fait de bas en haut et, le jour venu, le « changement de régime » s’opérera.
          Il manque, pour le moment, les fédérateurs pour cimenter « tout ça ».
          Ils existent mais en coulisses. Le jour ou ils entrerons en scène, espérons qu’ils ne seront pas assez naïfs pour nous parler de confiance.


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 17 mars 2013 20:32

            @ Ecolittoral


            Merci pour votre billet. Deux observations :

            - Je ne dénigre pas : je constate ce qui est devenu une évidence, à savoir l’incapacité d’une équipe gouvernementale pour diriger un pays.
            -Je suis au-delà du constat , j’agis. Faites comme moi par exemple, en vous mobilisant comme je l’ai fait en me portant candidat aux élections législatives. On ne réussit pas du premier coup, mais on apprend. Beaucoup. Et vite. Rencontrez-moi, vous serez agréablement surpris.
            -Quant au changement qui se fait de bas en haut, jetez un oeil sur ce hold-up extraordinaire qui vient de se produire à Chypre, et vous verrez ce qu’il va advenir de ceux qui vont légitimement se rebeller.
            Deux lectures intéressantes avant de continuer :
            http://www.pauljorion.com/blog/?p=51174 La restructuration s’impose

            « Il manque, écrivez-vous fort justement -, les fédérateurs pour cimenter »tout ça« . »
            Je suis l’un de ces fédérateurs. Plutôt que de discuter, je suis sorti en plein jour. Je n’exitse pas « en coulisses ». Je n’ai pas peu d’entrer en scène, bien au contraire. Je n’ai aucune naïveté pour évoquer ce sans quoi rien ne peut être entrepris valablement : la confiance, précisément. Mais aussi l’énergie. Et un courage d’acier. Et vous ? Commencez par vous identifier et dévloppez vos idées. Agissez-les. Cordialement,

            Renaud Bouchard


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 17 mars 2013 20:36

              @ Ecolittoral


              Merci pour votre billet. Trois observations :

              - Je ne dénigre pas : je constate ce qui est devenu une évidence pour des millions de gens comme vous et moi, à savoir l’incapacité d’une équipe gouvernementale pour diriger un pays.
              -Je suis au-delà du constat , j’agis. Faites comme moi par exemple, en vous mobilisant comme je l’ai fait en me portant candidat aux élections législatives. On ne réussit pas du premier coup, mais on apprend. Beaucoup. Et vite. Rencontrez-moi, vous serez agréablement surpris.
              -Quant au changement qui se fait de bas en haut, jetez un oeil sur ce hold-up extraordinaire qui vient de se produire à Chypre, et vous verrez ce qu’il va advenir de ceux qui vont légitimement se rebeller.
              Deux lectures intéressantes avant de continuer :
              http://www.pauljorion.com/blog/?p=51174 La restructuration s’impose

              « Il manque, écrivez-vous fort justement -, les fédérateurs pour cimenter »tout ça« . »
              Je suis l’un de ces fédérateurs. Plutôt que de discuter, je suis sorti en plein jour. Je n’existe pas « en coulisses ». Je n’ai pas peur d’entrer en scène, bien au contraire. Je n’ai aucune naïveté pour évoquer ce sans quoi rien ne peut être entrepris valablement : la confiance, précisément. Mais aussi l’énergie. Et un courage d’acier. Et vous ? Commencez par vous identifier et développez vos idées. Agissez-les. Engagez-vous . Cordialement,

              Renaud Bouchard

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