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L’action exemplaire du Président Islandais : François Hollande ne lui a accordé que 35 minutes pour l’écouter

Le 1er juillet dernier, j’avais rendu hommage à M. Ólafur Grímsson. Cet homme venait d’être réélu président de la République d’Islande contre sa volonté, mais à la demande expresse du peuple islandais, pour avoir défendu les intérêts du peuple contre celui des banques.

Je renvoie à mon texte publié à l’époque.

Neuf mois après , le président islandais vient d’effectuer une visite officielle en France pour y faire part de son témoignage.

Alors que le continent européen sombre dans la catastrophe économique, financière et sociale, doublée d’une crise morale et humaine, et que se profilent à l’évidence des séismes politiques majeurs, l’Islande apparaît, de jour en jour, comme un havre de paix et de prospérité retrouvée, c’est-à-dire comme le modèle à suivre.

L’ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS

Écoutons comment le chef de l’État islandais fait part de son action (entretien publié par Rue89/ Le nouvel Observateur) :
 

QUESTION du journaliste : « Pour ce qui est de ne pas avoir sauvé les banques, l’Islande avait-elle vraiment le choix ? Et serait-ce possible de laisser des grandes banques européennes sombrer ? »
 

RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson  : « Nos banques étaient importantes. Elles pesaient dix fois la taille de notre économie. Je ne dis pas que la taille ne compte pas. Mais si vous voulez parler en terme de taille, posez-vous la question : est-ce que le Portugal est un grand ou un petit pays ? Est-ce que la Grèce est un grand pays ou un petit pays ?

Pouvions-nous faire autre chose que laisser nos banques faire faillite, c’est un débat ouvert. Mais de toute façon, cela correspondait à un choix. Ces banques étaient privées : pourquoi des entreprises dans le secteur bancaire serait-elles traitées différemment de compagnies privées dans d’autres secteurs comme les technologies de l’information, Internet, les compagnies aériennes ? Ces entreprises sont tout aussi indispensables à nos sociétés, mais on les laisse faire faillite. Même les compagnies aériennes. Pourquoi les banques sont-elles traitées comme des lieux saints ? »
 

L’ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS : N’OBÉIR QU’A L’INTÉRÊT DE LA NATION ET REFUSER TOUTE INTIMIDATION
 

QUESTION du journaliste : « La réponse traditionnelle, c’est que leur faillite peut en entraîner d’autres et mettre le système financier à terre : il y a un risque systémique ».

RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson  : « Ça c’est l’argument avancé. Mais regardez ce qui s’est passé en Islande avec l’affaire Icesave. Le gouvernement britannique et le gouvernement néerlandais, soutenus par l’Union européenne, voulaient que le contribuable islandais rembourse les dettes de cette banque privée, au lieu de laisser le syndic de liquidation être responsable de ces dettes.

J’ai alors fait face à un choix : fallait-il soumettre la question au référendum ? Une armée d’experts et d’autorités financières me disaient : si vous autorisez les gens à s’exprimer, vous isolerez financièrement l’Islande pour des décennies. Le scénario catastrophe serait sans fin…

J’étais devant un choix fondamental entre les intérêts financiers d’un côté, et la volonté démocratique du peuple de l’autre. Et je me suis dit : la partie la plus importante dans nos sociétés – et je le dis aussi à mes amis européens –, ce ne sont pas les marchés financiers. C’est la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit.

Quand nous sommes face à une crise profonde, que ce soit la crise islandaise, ou la crise européenne, pourquoi ne laisserions-nous pas l’élément le plus important de nos sociétés guider la voie à suivre ? C’est ce que j’ai fait.

Nous avons organisé deux référendums. Et dès le premier trimestre après le référendum, l’économie a redémarré. Et depuis, ce redressement se poursuit. Maintenant nous avons 3% de croissance, l’une des plus élevée d’Europe. Nous avons 5% de chômage, l’un des taux les plus bas. Tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux.
 

LA MARIONNETTE EURO-ATLANTISTE INSTALLÉE À L’ÉLYSÉE N’A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES MONTRE EN MAINS POUR ÉCOUTER LE PRÉSIDENT ISLANDAIS
 

Le témoignage qui précède est clair comme du cristal : si l’Islande a été sauvée et si son économie redémarre rapidement tandis que le peuple islandais n’a pas vraiment perdu son niveau de vie, c’est pour deux raisons très simples :

  • d’une part, l’Islande a refusé de renflouer les banques avec l’argent des contribuables et les a laissé faire faillite ;
  • d’autre part, elle a pu procéder de la sorte parce que c’est un État souverain qui ne fait partie ni de l’Union européenne ni de l’euro et qui n’a aucun ordre à recevoir ni de la Commission européenne ni de la BCE. 

C’est ce témoignage que le président islandais est venu dire à François Hollande à Paris. Seulement voilà. Le locataire de l’Élysée n’a accordé à Ólafur Grímsson que… 35 minutes pour en parler.

Et pourquoi cela ? Parce que François Hollande n’est qu’un pantin désarticulé, complètement pieds et poings liés à l’oligarchie euro-atlantiste et aux intérêts du monde bancaire.

Ce pseudo “socialiste” ne peut pas imaginer un instant reprendre le pouvoir et l’exercer dans l’intérêt du peuple français puisqu’il n’a été élu à l’Élysée que grâce au soutien de en sous-mains de ces puissances qui lui ont ouvert tout grand tous les médias.

Notons que c’est cette oligarchie euro-atlantiste qui avait soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, et qui a d’ores et déjà prévu de soutenir François Fillon ou Jean-François Copé en 2017, puis Manuel Valls en 2022, etc., dans le cadre de ces “alternances” bidons destinées à tromper l’exaspération populaire.

 

hollande_farine_upr

1er février 2013 : François Hollande est "enfariné" par une femme d'une quarantaine d'années pendant son intervention lors de la réunion publique organisée par la Fondation Abbé Pierre, au Parc des Expositions, porte de Versailles, sur le mal-logement. La manifestante ne supportait sans doute plus le cynisme et le mensonge permanents de ce pseudo "socialiste" qui prétend faire ses bonnes œuvres comme une dame patronnesse, mais qui laisse 1500 Français de plus basculer chaque jour sous le seuil de pauvreté calculé par l'INSEE. Au même moment, les grandes banques accumulent des profits de plus en plus pharaoniques.
1er février 2013 : François Hollande est “enfariné” par une femme d’une quarantaine d’années pendant son intervention lors de la réunion publique organisée par la Fondation Abbé Pierre, au Parc des Expositions, porte de Versailles, sur le mal-logement. La manifestante ne supportait sans doute plus le cynisme et le mensonge permanents de ce pseudo “socialiste” qui prétend faire ses bonnes œuvres comme une dame patronnesse, mais qui laisse 1500 Français de plus basculer chaque jour sous le seuil de pauvreté calculé par l’INSEE. Au même moment, les grandes banques accumulent des profits de plus en plus pharaoniques.

 

CONCLUSION : L’ACTION DU PRÉSIDENT ISLANDAIS PRÉSENTE DES POINTS COMMUNS AVEC LE PROGRAMME QUE VEUT METTRE EN ŒUVRE L’UPR
 

En conclusion, s’il faut toujours se garder de toute analogie excessive car les situations des pays ne sont jamais identiques, je rappelle néanmoins que le programme que j’ai présenté le 3 décembre 2011 présente plusieurs points communs avec celui appliqué en Islande :

  • tout d’abord, le refus de l’intimidation intellectuelle et du terrorisme médiatique. Comme l’a souligné le président islandais dans l’entretien ci-dessus, “tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux”. Je ne dis pas autre chose lorsque je mets en garde mes auditeurs lorsqu’ils m’interrogent sur les “risques” d’une sortie de la France de l’euro et de l’UE : ces risques sont infiniment plus faibles et moins dangereux que les risques – déjà avérés !! – de rester dans le désastre européiste. Seul le matraquage médiatique permanent leur fait croire le contraire.
  • ensuite, l’organisation d’un référendum sur la question de la dette. Tout comme en Islande, le programme de l’UPR propose qu’un grand débat national ait lieu sur la question de la dette publique et que ce soit au peuple français de trancher ce qu’il compte en faire.
  • également, des réformes constitutionnelles destinées à donner au peuple français bien plus de contrôle sur leurs élus et leur démocratie :
  • instauration du référendum d’initiative populaire,
  • reconnaissance pleine et entière du vote blanc (avec annulation de l’élection si le vote blanc arrive en première place et interdiction dans ce cas aux mêmes candidats de se représenter à l’élection suivantes),
  • dépolitisation et professionnalisation du Conseil Constitutionnel, transformé en Cour Constitutionnelle,
  • saisine de cette Cour ouverte à des groupes de citoyens,
  • inéligibilité à vie des élus condamnés pour corruption,
  • réintroduction dans la Constitution française des crimes de “haute trahison” et de “complot contre la sûreté de l’État”,
  • interdiction d’exercer plus de 2 fois un même mandat (sauf celui de maire pour les plus petites communes),
  • interdiction de cumuler les revenus des plusieurs mandats électifs,
  • inscription dans la Constitution d’une liste de services publics non privatisables par nature (Poste, SNCF, EDF-GDF, autoroutes, réseaux d’eaux, 1ère et 2ème chaîne de télévision de service public, …)
  • nationalisation de toute banque bénéficiant d’une aide publique

(Consultez notre programme ci-dessous  )

Programme_liberation_UPR

 

 

  • enfin la sortie de l’UE et de l’euro. Cela n’a, à vrai dire, pas fait parti de l’action du président Ólafur Grímsson puisque l’Islande a toujours refusé d’entrer dans l’UE et bien entendu dans l’euro. Mais la situation de l’Islande, tout comme la situation économique et sociale des autres États qui ont refusé l’UE (Suisse et Norvège), ou même de ceux qui ont refusé l’euro (Suède et Danemark), prouvent que non seulement il y a une vie en dehors de l’UE et de l’euro, mais que c’est une vie plus heureuse. Y compris pour des petits pays.
     

François ASSELINEAU

Site Internet :
http://www.u-p-r.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau
Twitter : https://twitter.com/# !/UPR_Asselineau
Blog : http://www.francoisasselineau.fr
 


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39 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 1er mars 2013 10:42

    Bonjour, François.

    Tout cela est bel et bon, mais au risque de me répéter, je réaffirme ici ce que j’ai déjà eu l’occasion d’écrire : même si l’on peut s’inspirer de l’exemple islandais sur certains points, on ne peut en aucun cas le transposer aussi facilement que cela au cas français.

    Et cela pour une raison à la fois simple et évidente : la gestion d’une communauté de 350 000 habitants (la taille de l’agglomération nantaise) n’a strictement rien à voir avec celle d’un pays de 65 000 000 d’habitants, confronté à des contraintes infiniment plus complexes. Laisser croire le contraire revient à dire que l’on peut gérer de la même manière les transports de Nancy et la SNCF !


    • FRIDA FRIDA 1er mars 2013 11:07

      @Fergus

      Si je puis me permettre, votre argument n’est pas convaincant. Ou pour le moins manque d’un peu plus d’explication.
      « Laisser croire le contraire revient à dire que l’on peut gérer de la même manière les transports de Nancy et la SNCF »
      Je ne comprends pas cette comparaison.
      C’est vrai que l’on ne peut pas gérer de la même manière les transports de Nancy et la SNCF, ce que personne ne discute. Mais le propos n’est pas la manière de gérer mais la finalité.
      Pour qui, pourquoi et comment on gère une collectivité ?? la gestion qu’elle soit simple ou compliquée se fait dans l’intérêt public et non l’intérêt d’un groupe, en l’occurrence les banques et les créanciers des banques.


    • hobbit 1er mars 2013 11:47

      on se demande comment ça se fait que avant « Maastrich », avant le « Traité de Lisbonne », et avant « l’euro », ça fonctionnait quand même bien mieux chez nous et cela sans avoir de puissances étrangères sur notre dos, et comment alors depuis qu’on est dans ce carcan qu’est l’euro et assujeti à Bruxelles et Washington tout va de mal en pis. Il faut être vraiment aveugles pour ne pas le reconnaître ! Et aussi comment se fait-il alors également que l’Irlande ou même la Grèce qui sont de petits pays sont dans un tel marasme alors qu’ils sont dans l’UE et dans l’euro, ils devraient pourtant arriver à se gérer tout seuls puisqu’ils ne sont pas beaucoup, cela va en contradiction avec le fait que l’Islande est un petit pays et arrive pourtant à se gérer tout seul sans être ni dans l’UE ni dans l’euro, vos arguments ne tiennent donc pas.


    • FRIDA FRIDA 1er mars 2013 12:03

      Chypre plus petite et elle a les mêmes problèmes. Elle vient d’accepter sans conditions la tutelle de l’Allemagne.
      http://www.courrierinternational.com/breve/2013/02/25/le-candidat-conservateur-remporte-l-election


    • matthius matthius 1er mars 2013 14:38

      Un militant UPR m’a indiqué qu’il préférait les petits projets aux grands projets. Ce parti copie Solidarité et Progrès sans prendre l’essentiel de ce qu’il propose : à savoir le retour à un véritable crédit productif public, nécessitant donc d’informer les militants et le peuple sur les grands projets.


    • bigglop bigglop 1er mars 2013 18:17

      Frida,

      Chypre est rentrée dans l’UE en 2004 et dans la zone euro en 2008, tout en conservant son « statut » de paradis fiscal.

      Son système bancaire est dépendant des dépôts de l’oligarchie russe et du blanchiment de l’argent de la mafia russe notamment, par conséquent l’Allemagne et d’autre partenaires ne voulaient pas financer les pertes russes.

      Enfin, les économies et les relations financières entre la Grèce et Chypre sont très interdépendantes et un défaut chypriote aurait des effets dévastateurs pour le système bancaire grec déjà très mal en point, malgré de successives recapitalisations.

      Une autre question, qui va contrôler les réserves gazières de la mer Egée entre la Turquie, la Grèce, Chypre ?


    • FRIDA FRIDA 1er mars 2013 18:44

      @bigglop

      "Son système bancaire est dépendant des dépôts de l’oligarchie russe et du blanchiment de l’argent de la mafia russe notamment, par conséquent l’Allemagne et d’autre partenaires ne voulaient pas financer les pertes russes."

      qui a parlé de financer les pertes russes ??? russes ou pas russes ce n’est pas aux contribuables de supporter directement ou indirectement les pertes bancaires.
      http://www.youtube.com/watch?v=DYS23utWhbU
      https://www.youtube.com/watch?v=HGFCo0E-cig


    • Eddy ROOS 1er mars 2013 18:46

      L’UPR copier Solidarité & Progrès ? C’est une blague ? L’auteur de cet article a eu l’amabilité de fournir un lien direct vers le programme complet de l’UPR, ayez la décence de le lire...

      Pendant que S&P a la tête dans le cosmos, l’UPR a les pieds sur Terre. On parle de chose radicalement différentes...

      S&P est pour la sortie de l’UE, l’euro, l’OTAN et une profonde réforme démocratique ? Ne dites pas n’importe quoi.

      Cordialement.


    • bigglop bigglop 2 mars 2013 02:55

      @Frida,

      Avez-vous conscience qu’indirectement, avec nous tous, vous financez les pertes et les recapitalisations bancaires de la zone euro.

      Notamment avec les deux LTRO de la BCE de 1000 mds d’euros, qui ont permis, indirectement, aux banques espagnoles, italiennes, irlandaises d’avoir du « cash » pour acheter des titres de leurs Etats respectifs. Et le meilleur, elles ont apporté en « collatéral » (en garantie) des titres plus ou moins pourris.

      Il en va de même, pour le programme Outright Monetary Transaction (OMT) de la BCE qui ne fixe aucune condition sur la qualité du « collateral ».

      Il faut avoir conscience que la BCE devient la Bad Bank de l’Europe et pratiquement toutes les grandes banques européennes ont leur « bad bank » pour gérer ces actifs toxiques en les remettant sur le marché à travers de nouveaux produits titrisés et le poison circule à nouveau.
      Exemples :
      DEXIA avec des garanties des états belges et français
      Société Générale avec  Inter Conseil Europe
      Deutsche Bank a créée sa bad bank après les pertes d’Hypo Real Estate
      L’Irlande a créée la NAMA en 2010 pour regrouper les créances ’d’Allied Irish Bank, de Bank of Ireland.

      Une dernière information passée inaperçue (et pour cause) :
      L’Irlande, en faillite d’Etat et en violation de tous les traités européens, avec l’accord discret de la BCE, des partenaires de la zone euro, monétise sa dette. en la restructurant.


    • FRIDA FRIDA 2 mars 2013 12:02

      @bigglop

      Merci d’avoir fait ce petit rappel.
      Mais c’est ce devrait pousser les gens à ne plus reconduire ou voter pour les voleurs et leur complices.
      Ce n’est pas pour rien que je n’ai pas voté ni pour Hollande ni pour Sarkozy.


    • bigglop bigglop 2 mars 2013 13:17

      @Frida,

      Moi aussi j’ai refusé de choisir entre la peste et le choléra.

      Espérons que les exemples de la Bulgarie et de l’Italie, en attendant d’autres pays, sortent les français de leur torpeur et de leur conformisme.

      Mais force est de constater que nous avons tous, individuellement et collectivement, renoncé à la démocratie (au contrôle par le peuple) par paresse intellectuelle, facilité et donc sommes responsables de ce qui nous arrive aujourd’hui.


    • colza 1er mars 2013 10:57

      Bonjour,

      J’ai lu cette interview sur R89. 
      Une phrase m’a particulièrement frappé :
      « Les agences de notation, les grandes banques, tout le monde avait tort. Et moi aussi. Ce fut une expérience coûteuse, que notre pays a payée très cher : nous avons connu une crise profonde, des émeutes... Nous nous en souviendrons longtemps. »
      « Et moi aussi » dit-il. Un Président, même d’une petite république, qui reconnaît s’être planté devrait recevoir un prix Nobel d’honnêteté. Ca ne risque pas de se voir par chez nous.

      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er mars 2013 11:22

        @ Fergus

        « strictement rien à voir » est malheureusement une formule facile tout à fait ignorante de la métaphore du verre à moitié... vide ou plein.

        Je pourrais aussi tranquillement affirmer que tout rapproche ces deux pays et que c’est précisément pourquoi il importe de parler de ce qui s’est fait en Islande.

        Le fait qu’il y ait une différence de taille ne suffit pas à démontrer qu’il n’y a que des différences. Toutes les similitudes restent actuelles et il y en a ... une montagne smiley !


        • Fergus Fergus 2 mars 2013 09:11

          Bonjour, Luc-Laurent.

          En parler, oui, et s’en inspirer, oui également. Mais faire croire que la communauté internationale laisserait la France agir comme l’a fait l’Islande est illusoire. Cela dit, je ne suis pas opposé à une épreuve de force, bien au contraire, mais autant on pouvait s’attendre à ce qu’elle n’induise pas de conséquences sur le (détestable) fonctionnement des institutions européennes, autant un coup de force français à la mode islandaise entraînerait un séisme. On peut y être favorable (et je le suis), mais en ayant présent à l’esprit qu’il peut en sortir le meilleur comme le pire. Je ne dis rien d’autre.


        • robin 1er mars 2013 11:44
          L’action exemplaire du Président Islandais : François Hollande ne lui a accordé que 35 minutes pour l’écouter
          Je m’étonne que le système n’ait pas encore trouvé moyen de le dézinguer avec une histoire louche selon la tactique habituelle ou pire si affinités...... smiley

          • HELIOS HELIOS 1er mars 2013 17:45

            ... peut etre que les Islandais sont encore un peu patriotes et ne se laissent pas manipuler aussi facilement que chez nous...

            Mais c’est vrai, « patriote » est devenu un gros mot !


          • Traroth Traroth 1er mars 2013 16:42

            Asselineau en train de revendiquer l’action de gens qui n’ont rien à voir avec lui et qui ne reconnaitraient sans doute pas dans ses idées...


            • Eddy ROOS 1er mars 2013 19:04

              Traroth est en train de revendiquer pouvoir parler au nom de gens qui n’ont rien à voir avec lui et qui ne se reconnaitraient sans doute pas ses idées...


            • Traroth Traroth 5 mars 2013 00:07

              Non, c’est faux. Je ne parle qu’en mon propre nom et je le revendique. L’imitation a ses limites...


            • Jean-Louis CHARPAL 1er mars 2013 18:03

              François Asselineau a tout à fait raison de citer l’Islande en exemple.

              Ce pays a montré la voie : celle du bon sens et du vrai courage.

              Mais d’autres pays d’ Amérique du Sud ont fait de même et il ne faut pas l’oublier.

              Rafael CORREA, vient d’être réélu Président de l’Equateur dès le premier tour, avec 57,34% des voix !

              Lors de son précédent mandat, il avait envoyé promener les banques et le FMI, comme le Président islandais.

              Par contre, il n’est pas exact de dire qu’un pays membre de l’Union européenne n’est pas en mesure de désobéir exactement de la même façon.

              Si Sirysa en Grèce et le Front de Gauche arrivaient au pouvoir, ils feraient un audit de la dette publique et refuseraient de payer toute la partie jugée illégitime et abusive.

              Une video, visible hier sur Agoravox, nous apprenait qu’en Belgique de plus en plus de citoyens et d’économistes demandent un tel audit et militent pour ne pas payer une partie importante de la dette.

              Face à une telle Révolution citoyenne, les banksters, le FMI et la Commission européenne seraient aussi impuissants que les troupes réactionnaires à Valmy face aux citoyens en colère !

              Le problème n’est pas l’Europe en tant que telle, mais le capitalisme sauvage de casino et la barbarie financière qui l’ont complètement envahie et gangrénée.

              Même si à la fin des fins, cette Europe refusant tout changement d’orientation, finira peut-être par éclater ou s’effondrer sur elle même sous le poids de sa stupidité et de son arrogance indécrottables.

              Restera ensuite à reconstruire une autre Europe : celle des Nations redevenues démocratiques et celle des peuples, rassemblés pour construire un monde meilleur et plus juste.


              • Eddy ROOS 1er mars 2013 19:32

                Si Sirysa en Grèce et le Front de Gauche arrivaient au pouvoir, ils feraient un audit de la dette publique et refuseraient de payer toute la partie jugée illégitime et abusive.

                Et ils seraient déférés devant la Cour de Justice Européenne pour violation de l’article 123 du Traité de Lisbonne par la suite, signé et ratifié au demeurant par l’État.

                Quand tu vois que la commission européenne très déjà la France devant la CJUE pour un truc presque aussi anecdotique que les OGM, pour les produits des banques privées, vous pensez bien comment elle va s’en priver...

                Alors bien sûr on peut dire « On les emmerde, etc. », mais pour cela le résultat final c’est de devoir sortir des traités qu’on a signé, puisqu’en plus du fait de la réticence (et prudence) des juristes et allemands et britanniques, il y a désormais une procédure de désengagement des traité qui a été introduit dans le Traité de Lisbonne : l’article 50 mettant en œuvre le processus de sortie de l’UE souhaitée par un État membre...

                Il n’y a malheureusement pas à tourner autour du pot smiley


              • Jean-Louis CHARPAL 2 mars 2013 11:04

                @ Eddy Roos

                Je ne suis pas d’accord avec vous.

                La vie ( hélas ...) n’est que rapports de force.

                Mettre à la poubelle la décision de 3 pays ( Pays-Bas, France, Irlande) après un référendum en 2005, était parfaitement interdit et illégal. Ce fut un coup d’Etat et d’un point de vue pénal un crime très grave, celui de haute trahison, passible de la Haute Cour.

                Et pourtant , « ils » l’ont fait , non pas parce qu’ils avaient raison ou étaient en droit de le faire, mais parce qu’ils ont eu « le culot » de le faire.

                L’ Angleterre a joué et joue encore un rôle énorme dans l’ Europe ( dans un sens ultra libéral et réactionnaire) alors qu’elle n’a pas adopté l’euro. De ce fait, elle ne devrait pas peser aussi lourd à Bruxelles.

                Mais elle n’hésite pas à la ramener et à crier très fort. Elle est écoutée parce qu’ellen’a pas froid aux yeux et pace que concernant le système qu’elle approuve, elle hurle avec les loups.

                Si plusieurs pays de l’Union mettaient au pouvoir des partis démocratiques résolument progressistes, les orientations ultra libérales voleraient en éclat car ces forces nouvelles leur rendraient la vie impossible.

                Il existe un dispositif dont on ne parle jamais : le compromis de Luxembourg. Quand un pays considère qu’une régle européenne met gravement en cause ses intérêts, il est en droit de refuser de l’appliquer.

                C’est au nom de ce principe que l’Angleterre n’a pas adopté l’euro, ce qui n’est pas un détail !

                Regardez la vidéo dont je parle dans mon précédent message. L’ économiste, très compétent au demeurant qui s’exprime, parle sans cesse, à juste titre, de désobéissance. A aucun moment il ne considère la sortie de l’euro et de l’Europe comme nécessaires.

                Il est belge et parle donc pour son pays, la Belgique. Il considère que ce pays plus petit que le nôtre, pourrait parfaitement faire comme l’islande dans l’europe telle qu’elle est.

                Une France vraiment progressiste et la Grèce, avec Sirysa, auraient fait un « malheur » et auraient été immédiatement suivies par d’autres pays.

                L’économiste de réputation internationale, Jacques Généreux, dans son ouvrage « Nous on peut » examine tout ce qu’un pays peut faire dans l’Europe telle quelle est. C’est impressionnant !

                Berbard Cassen dans un article de deux pleines pages du Monde Diplomatique, il y a quelques mois a fait l’inventaire de toutes les possibilités de désobéissance possibles, sans risque et tout à fait réalistes. Là encore, c’est impressionnant.

                Mais Jacques Généreux, dans l’ouvrage précité, ne fait pas un tabou du maintien dans l’Europe et dans l’euro. Il examine toutes les éventualités et les possibilités techniques, si l’Europe et l’euro éclataient, y compris la création d’une monnaie commune (mais pas unique) de référence pour éviter la spéculation sur les monnaies des ex pays de l’Union.

                C’est un dogme sans fondement des souverainistes de faire croire que sortir de l’Europe et de l’euro sont des préalables absolumnet nécessaires pour rompre avec l’ultra libéralisme sauvage et financiarisé.

                Même, si à titre personnel, je ne pleurerais pas si cette Europe détestable s’écroulait. Je veux juste dire qu’il n’est pas nécessaire politiquement, juridiquement, pychologiquement,d’attendre cet événement pour l’emporter contre les ultra libéraux qui mènent les peuples d’Europe à l’abattoir.

                Cette divergence entre les souverainistes et les partisans d’une vraie gauche progressiste est dommageable, car ces deux forces ont les mêmes adversaires pour ne pas dire les mêmes ennemis : les banksters et les spéculateurs, l’économie hors sol de casino, les droites dures et les gauches molles ultra libérales.

                Ne pourrait on pas s’entendre sur quelques luttes et objectifs communs ?


              • victor latent 2 mars 2013 14:57

                Jean-Louis CHARPAL,

                En 1966, la CEE comptait 6 pays membres et la France avait le pouvoir d’imposer sa voix face aux cinq autres. D’ou le compromis.

                L’enfariné actuel n’a pas ce pouvoir car désormais dans le cadre du TFUE, la voix de la France ne compte pas davantage que celle de Chypre ou de l’Estonie parmis les 27 pays membres. De plus et pas des moindres, M. Hollande n’est pas un « Charles de Gaulle »...

                Il ne faut pas confondre ce « compromis de Luxembourg » (1966) qui a été un rapport de force hors cadre juridique lorsque la France en avait les moyens et les traités de Lisbonne (2007) qui rendent la France prisonnière, inaudible et impuissante. 

                « C’est un dogme sans fondement des souverainistes de faire croire que sortir de l’Europe et de l’euro sont des préalables absolumnet nécessaires pour rompre avec l’ultra libéralisme sauvage et financiarisé. »

                Voici d’autres dogmes :

                « C’est un dogme sans fondement de la part des européistes de faire croire que rester dans l’Europe et de l’euro sont des préalables absolumnent nécessaires pour rompre avec l’ultra libéralisme sauvage et financiarisé. »

                L’ultra libéralisme sauvage et financiarisé sont inscrits dans les articles du TFUE (42 à 63, 123 ...).

                « C’est in dogme sans fondement de la part des européistes de faire croire que l’on peut changer l’Europe ».

                Cela fait plus de 30 ans que le PS ou l’UMP proposent une autre « Europe » s’en y parvenir et ne parlons pas du FdG ou du FN dont les leaders vivent grâce à l’UE en tant qu’eurodéputés.


              • Captain Marlo Pilou Camomille 1er mars 2013 19:46

                Charpal,
                Je crois bien que le MES et le TSCG ont donné des pouvoirs de rétorsion sans fin à Bruxelles... ou bien vous avez oublié ?

                Si un pays s’amusait à ne pas appliquer les directives budgétaires, Bruxelles peut infliger une amende = à 0,2 % du PIB, sous 7 jours....

                Ou on reste dans l’ UE et l’euro, on applique les Traités avec les mesures de rétorsions qui vont avec, ou on en sort. Il va bien falloir un jour que vous choisissiez....

                Si les Grecs étaient sortis de l’euro, ils auraient pu faire la même chose que l’ Islande, ou l’ Argentine, ou l’ Equateur et seraient sans doute sortis d’affaire. Les balader depuis 4 ans « contre l’austérité » sans sortir de l’ UE et de l’ euro, le résultat est que la Grèce est en faillite, vous trouvez ça positif ?

                Quand comprendrez-vous le mouvement anti européen qui est en train de se développer ?
                Vous savez très bien qu’il faut l’unanimité des Etats pour changer les Traités.

                Avec tous les Young Leaders et les anciens de Goldman Sachs qu’ils ont mis aux manettes, il s’en trouvera toujours un qui dira non. ( Article 443,3 : « Un seul état peut s’opposer à toute modification »)    

                A force de protéger l’UE et l’euro vous allez passer à côté de ce que souhaite un nombre de plus en plus grand de citoyens européens : se débarrasser de cette sangsue financière. C’est bien dommage pour le Front de Gauche de soutenir l’insoutenable.


                • Captain Marlo Pilou Camomille 1er mars 2013 19:56

                  Charpal,
                   Bien sûr que c’est l’ Europe en tant que telle qui pose problème !

                   D’ailleurs il ne s’agit pas de l’ Europe, entité géographique, historique et culturelle, mais de
                  l’ Union européenne, ce boulevard construit tout exprès pour les lobbies des multinationales et de la finance pour nous ruiner.

                  Le contraire de l’UE n’est pas une autre mouture de cette usine à gaz, ce sont des pays indépendants qui décident, comme le Venezuela, l’Argentine ou l’ Islande, de l’avenir qu’ils souhaitent.

                  Pourquoi voulez vous d’un Etat Palestinien indépendant et souverain, et le refusez vous aux Etats européens ?

                  En tant qu’internationaliste, vous voulez remplacer un Empire par un autre Empire. Ras le bol des Empires ! Laissez donc les peuples décider de leur avenir.


                  • thierry3468 1er mars 2013 21:27

                    Réagir à un article de François Asselineau est un peu intimidant mais je me lance .....En effet ,l’Islande a pris le risque de ne pas renflouer les banques et semble surmonter cette crise .
                    Au niveau de l’Europe ,je crois qu’il faut avoir le courage de refuser cette dette que certains abusent pour accentuer les réformes libérales de nos économies .Le premier pays qui se dressera contre ce diktat de l’oligarchie financière montrera au reste du monde que ces institutions financières ne sont que des tigres de papier .Ne courbons pas l’échine et affrontons ces rapaces financiers qui prospèrent sur la résignation des peuples .Cette résignation est entretenue par des valets comme François Hollande .Les institutions financières sont fragiles et surtout cupides .Les peuples ont le devoir de refuser cette dette qui a été élaboré comme un instrument de domination ,de soumission des masses .Je suis persuadé qu’un grain de sable peut stopper cette tentative de dictature de la finance .
                    L’Islande a montré la voie et témoigne de la résistance d’une nation face aux banques.
                    Nous avons le pouvoir de tout changer mais nous devons nous interroger si nous le méritons.
                    Plus que jamais ,nous avons notre destin entre nos mains et nous devons choisir entre l’insurrection ou la soumission.....Finalement ,la Marseillaise n’a jamais été plus d’actualité qu’aujourd’hui .


                    • olfe olfe 1er mars 2013 21:49

                      L’Europe d’aujourd’hui a été faite par et pour les banques et les multinationales dont les cabinets de lobbying gravitent de manière incessante autours des instances européennes.
                      Il faut un moratoire sur l’application des traités tels qu’ils sont afin de les modifier en profondeur, celà permettrait de ne pas supprimer la construction européenne, tout en ne se mettant pas en infractions avec les règles absurdes actuelles.
                      Il faudra de toute façon un vrai pouvoir politique légitimé et surveillé par les peuples et à l’abri des lobbies de toutes sortes.
                      La finance ne doit plus mettre son nez dans les affaires de l’Europe.
                      Les états membres doivent avoir une autonomie renforcée tout en restant dans l’Europe.


                      • JP94 1er mars 2013 22:21

                        C’est très bien de rendre cet hommage à Olafur Grimmson , le président islandais , lequel a eu un comportement rare et exemplaire en Europe , il a simplement appliqué la Constitution nationale face aux prédations européennes de la Banque et la Finance privée , et il l’a fait pour son peuple , pour son pays , face à une classe politique ( sociale-démocrate ou de droite ) opposée à l’intérêt de son propre peuple .

                        Vu votre positionnement politique - auquel je n’adhère pas car je distingue Droite et Gauche et même gauche et gauche !- c’est très logique

                        Donc , parler et expliquer ce qui se passe en Islande c’est excellent car ça a valeur d’exemple

                        Mais notons que le président Zelaya , au Honduras , qui n’était pas de gauche et qui a pourtant pris des initiatives pour donner du pouvoir au peuple a été victime d’un coup d’Etat dont on ne parle pas et qui n’a été dénoncé ni par l’UE , ni les USA et pour cause !

                        L’indignation et le pouvoir de la Nation peuvent être plus longs à se mettre en branle ailleurs , mais les raisons sont fondamentalement les mêmes

                        Je dirais donc : rendons d’abord hommage au peuple islandais qui a su dire non et obtenir gain de cause Rendons hommage à ce peuple qui a agi politiquement et avoir sagesse , contre l’avis de l’UE , qui visait ses ressources de pêche et autres

                        Olafsur Grimmson , en permettant ces referendums et en exigeant que la lumière soit faite sur cette crise montée , n’a pu le faire que parce que déjà le peuple islandais l’a voulu en manifestant ( c’est ainsi dans la Constitution islandaise )

                        Un homme seul ne peut rien 

                        Cela n’enlève rien à l’immense mérite d’Olafsur Grimmson , un des rares dirigeants nationaux à être au diapason de sa nation


                        • chmoll chmoll 2 mars 2013 08:19

                          y a que M. Ólafur Grímsson (avec un grand M) est un president de la république et surtout de ses citoyens et non des lobby en tout,genre
                          honnètement M Olafur ça ne valait pas la peine de lui faire l’honneur de vous déplacer ,pour rencontrer ce genre d’individu , qui lui est plutot un deshonneur pour la frenchie

                          tandis que l’autre (flambi ) n’est que le prolongement de élasto man (dit sarko)

                          et surtout distributeur de cadeau (des d’jack lang ) et recemment des ségolène
                          j’me demande m^me se qu’il fout là l’flambi


                          • SEPH SEPH 2 mars 2013 09:47

                            En résumé, cinq priorités :

                            - Sortir de l’Union Européenne

                             - Ne pas rembourser la dette qui est en fait les intérêts du capital prêté par des voleurs ( les banques)

                             - Nationaliser toutes les banques pour financer le secteur productif et pour les empêcher de nuire.

                             - Mettre en place un secteur public productif puissant pour relancer une production de richesses utiles à tous.

                            - La juste distribution des richesses produites au peuple français :


                            • julius 1ER 2 mars 2013 10:56

                              je ne savais pas que Hollande était un « enfariné », la photo est magistrale !!!!


                              • ecolittoral ecolittoral 2 mars 2013 13:51

                                Marionnette, pantin, enfariné ! Elu...grâce aux puissances financières (pas par des électeurs ?).

                                Les Français votants seraient ils selon Asselineau des marionnettes enfarinées ?

                                L’Islande est une petite île perdue quelque part dans l’atlantique nord.
                                Peut on comparer cette île isolée avec un pays accroché à un continent et en relation physique et tous les jours avec des pays limitrophes ?
                                Je préfère de beaucoup ce qui se passe en Italie et Asselineau n’en parle pas !!!
                                Pourquoi ?

                                • emphyrio 2 mars 2013 23:10

                                  L’UPR a appelé à l’abstention aux dernières élections et pour nous il ne faisait aucun doute que Hollande poursuivrait la sale besogne sarkozienne, en restant l’exécutant docile des directives bruxelloises ou le petit télégraphiste des USA au moyen Orient. Perso je ne cache pas ma joie de voir sa (haute) trahison si modestement châtiée. N’avez-vous pas conscience d’avoir vous-même été manipulé ?



                                • riorim riorim 2 mars 2013 20:56

                                  Je m’étonne qu’ici personne n’ait cité cet article de Médiapart qui donne une autre teinte à la fameuse « Révolution Islandaise ».
                                  Et reprenons le débat par le commencement !


                                  • riorim riorim 2 mars 2013 21:10

                                    Médiapart, sous la main de Jean-Jacques Mu, s’est en fait servi après en avoir vérifié les sources de cet autre article :

                                    Ce qu’il se passe réellement en IslandeTraduction de l’article en anglais de Baldur Bjarnason (@fakebaldur) sur la situation réelle de l’économie, de la justice et des institutions en Islande depuis le crash bancaire de 2008, confrontée aux mythes répandus sur les réseaux sociaux. 29 décembre 2012.Puisque les gens continuent de répandre les allégations douteuses que l’Islande « a dit aux créanciers et au FMI d’aller se faire voir, a nationalisé les banques, a arrêté les fraudeurs, a réalisé des allègements de dette et est maintenant en très forte croissance, merci  », il m’apparaît que je dois écrire cet article.


                                      • soi même 3 mars 2013 22:01

                                        Il faut dire quand France, nous avons que des volcans éteins. C’est sans doute pour cela que nous avons un Hollande évanescent !


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