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Accueil du site > Actualités > Politique > L’avenir de la gauche

L’avenir de la gauche

http://accel96.mettre-put-idata.over-blog.com/0/26/05/84/ps-dijon/parti-socialiste-rose-logo.jpgChers lecteurs bonjour,

Ce qui m’inspire en cette belle journée de printemps, c’est la façon dont la gauche va se recomposer après la "défaite, débâcle ou déroute", en tout cas déculottée qu’elle va prendre aux élections législatives. De quels bourgeons va se parer la rose, ses pétales seront-ils plus rouges, plus roses, ou plus oranges (car il n’y a pas de rose verte, l’environnement n’est ni de gauche, ni de droite) ? C’est dans ces alliances que la gauche moderne va naître - ou non - dans les prochains mois.
Le Parti socialiste, ou ce qu’il en restera, aura des choix historiques à faire. Il semble acquis que François Hollande devra partir et le nouveau - ou la nouvelle - Premier(e) Secrétaire aura en charge la refondation du parti, et par la même occasion, l’avenir de la gauche en France pour de nombreuses années.
Il me semble important de souligner que pour effectuer cette refondation, il va falloir effectuer (enfin !) des choix clairs et assumés, les expliquer et ne pas se contenter de démagogie populiste, et de synthèses artificielles. Il faut préparer un projet de société bien différent de ce qui a été proposé par la gauche depuis plus de vingt ans, un projet aussi fort que celui qui m’a permis d’accéder au pouvoir en 1981.
Si j’ai pu entrainer des millions de Français derrière ce rêve de "changer la vie", ce n’est pas sur du vide, mais bel et bien sur des idéaux de société. D’ailleurs et à bien des égards, je pense qu’effectivement, la vie des Français a été profondément modifiée sous ma présidence. De l’abolition de la peine de mort à la construction européenne, en passant par la libération du paysage audiovisuel français, la France est entrée dans la modernité de toutes ses forces, quand mon prédécesseur n’avait fait au mieux que préparer les évolutions inéluctables d’une société qui aspirait au changement.

Mais le projet à lui seul ne suffit pas, il faut quelqu’un qui le représente et sache l’incarner de façon authentique, un leader charismatique, tel que Nicolas Sarkozy l’a été pour la droite, un homme ou une femme qui sache décomplexer la gauche, notamment face aux réussites de Tony Blair ou des systèmes nordiques. J’entends Laurent Fabius utiliser ce vocable de "gauche décomplexée", et je pense qu’il a raison. Malheureusement, en continuant de prôner une alliance avec l’extrême gauche alors que cette dernière est quasi morte, il se trompe de combat. On ne pourra refonder une gauche moderne que par une acceptation plus grande du libéralisme économique, quitte à s’allier avec le Modem de François Bayrou. La grande coalition, dite "à l’italienne" est par nature condamnée à l’échec ! La LCR et LO ne sont pas des partis de gouvernement ! Fabius affirme que c’est ce que Sarkozy a fait avec la droite alors que c’est faux, il n’a pas eu besoin d’embrasser le FN pour le terrasser !

Il y a plusieurs lignes aujourd’hui, mais peu de gens ont la légitimité pour porter une telle refondation... Ségolène Royal paraît à première vue la mieux placée pour effectuer ce travail. Je crois pourtant qu’elle n’est pas une bonne solution car elle est source de confusions. Sa ligne économiquement loin d’être claire, dans son grand écart pour satisfaire tout le monde. Elle penche aussi clairement à droite en matière de morale (beaucoup n’ont pas oublié qu’elle a voulu faire interdire les strings à l’école et a rendu les voyages scolaires quasi impossibles à force de rêglementations stupides sur le nombre d’accompagnateurs adultes). Pourtant, elle risque malheureusement d’être à nouveau investie en 2012 si Dominique Strauss-Kahn ne réussit pas à s’allier à Laurent Fabius pour prôner une alternative à une fausse bonne solution...

Alors il y aura tous ceux qui, comme Arnaud Montebourg, l’auteur du second blog que je combats depuis le début, chercheront à illusionner le peuple de gauche, et lui faire croire que l’avenir est dans les vieilles recette éculées : lutte dépassée contre la droite même quand elle fait des bonnes choses, ligne "à gauche toute", attaque tout azimuts contre le nouveau gouvernement dans l’espoir de le faire échouer (où est l’esprit de responsabilité que devrait avoir tout homme politique ?)...
Il me semble important de souhaiter, même lorsqu’on n’a pas voté pour lui, que Nicolas Sarkozy réussisse à réformer la France, et bien qu’en ayant une vigilance de tous les instants vis-à-vis de ses choix politiques, lui laisser au moins le bénéfice du doute. Les plus courageux, Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, Martin Hirsch l’ont rejoint pour se retrousser les manches et donner l’image d’une France unie autour d’un objectif : remettre la France en marche, au niveau national par la solidarité pour le dernier, la faire revenir en Europe pour Jouyet, et lui redonner une voix propre à être entendue dans le monde entier pour Bernard Kouchner. Il sera toujours temps pour eux de démissionner si le nouvel élu venait à faire des erreurs trop grandes, ou si en toute conscience, ils estiment ne pas pouvoir travailler avec cet homme d’action. En attendant, il faut, à gauche, faire ce qui n’a pas été fait depuis toutes ces années : travailler à un projet de société pour la gauche du XXIe siècle. Un des hommes les plus éclairés pour aider la gauche à trouver ces fameuses idées est Jacques Attali qui, par sa destinée exemplaire, arrive à montrer la voie, à l’aide d’exemples simples comme le microcrédit, de ce que pourra être l’internationale socialiste du XXIe siècle. Qui va prendre la relève ? Quelles jeunes recrues de qualité vont émerger à gauche et se distinguer par leur talent, leur travail et leurs idées comme Rachida Dati a su le faire à droite ?


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53 réactions à cet article    


  • Tonton Tonton 25 mai 2007 12:53

    Un coup pour oui, deux coups pour non... Toc toc smiley Il faut espérer de tout cœur que la gauche puisse se relever, dans l’intérêt de la France. Laisser tous les pouvoirs nationaux à la droite n’est pas une solution raisonnable sur le long terme. Sarkozy incarne aujourd’hui la rupture, mais le pouvoir use vite (j’en sais quelque chose) et c’est pourquoi il faut préparer l’alternance de façon concrète, s’inspirer des réussites de Tony Blair (tout en n’oubliant pas qu’il a connu aussi des échecs) et abandonner la vieille vision anti-mondialiste. Tout un programme !


  • JPL 29 mai 2007 02:01

    @ l’auteur anonyme

    Le Monde du 11 mai a signalé le caractère complaisant de votre blog à l’égard de M Sarkozy, en voici une belle illustration.

    Tout en prétendant souligner la nécessité d’une alternative de gauche (ou plutôt blairiste) à M Sarkozy, vous glissez discrètement des commentaires favorables à M Sarkozy et à sa clique dont ceux qui ont retourné leur veste pour profiter de la soupe qui d’un ministère, qui d’un secrétariat d’état etc.

    Désolé mais je ne peux même pas dire bien joué : c’est indigne, ce genre de manoeuvre politicarde de bas étage ne devrait pas avoir lieu d’être.


  • Tonton Tonton 29 mai 2007 10:41

    Bonjour,

    Je suis fort aise que Le Monde vous aide de la sorte à avoir un avis sur tout. Si le fait de ne pas être anti-sarkozyste empêche de réfléchir à l’avenir de la gauche, je comprends que celle-ci ait beaucoup de mal à se reconstruire ! J’ai répondu sur ce que Le Monde m’inspirait sur mon blog. Cordialement.


  • La Taverne des Poètes 29 mai 2007 11:00

    Ah ! l’inimitable ton méprisant de Tonton ! (« Je suis fort aise que Le Monde vous aide de la sorte à avoir un avis sur tout. ») Tonton et ses lâchetés, aujourd’hui son art de baisser sa culotte devant Sarko.

    Il faut certes développer et défendre ses idées sans référence exclusive à Sarkozy, construire ses convictions sans prendre toujours le contre-modèle mais par le débat et la réflexion. Mais il est de toute première urgence de lutter contre le sarkozysme.


  • Tonton Tonton 29 mai 2007 11:17

    Bonjour,

    Je distingue quand même la lutte contre le sarkozysme (qu’on ne peut trop définir aujourd’hui) et celle contre Nicolas Sarkozy car il me semble que la politique ce n’est pas tout ériger en système, surtout quand la page reste à écrire... Je ne pense pas qu’il faille avoir la moindre complaisance vis à vis d’un adversaire politique, mais le terme de « lutte » est disproportionné pour la politique moderne. Il faut savoir reconnaître les succès et les échecs de l’adversaire, cela donne plus de poids que de laisser croire - à tord - que l’on est persuadé qu’il ne peut rien réussir. Une fois reconnues ces qualités, on a plus de légitimité à appuyer sur ces défauts, c’est aussi ce que Ségolène, toute à son sectarisme, n’a pas su faire lors du débat, et ensuite dans la campagne, quand elle a pété les plombs en parlant du danger représenté par son adversaire. Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 25 mai 2007 12:59

    Bonjour Thierry, pardon, je voulais dire Tonton, je vous ai confondu avec Le Luron, changez de photographe, cher Président.

    Là où vous êtes, vous disposez de la science divine. Que pensez-vous de la dérive monarchique de Sarkozy ?

    Ne pourrait-on dire qu’à notre époque, la monarchisation mène les hommes plus qu’ils ne la mènent et voir dans l’attitude du Président Sarkozy l’expression d’une tendance à la monarchisation ; et l’attitude de l’équipe gouvernementale, autant que de l’entourage du pouvoir, comme l’expression d’instruments entrant au service de la monarchisation. Qui seront les premiers à tomber ?

    Maintenant, une fois ces constats effectués, se pose une question. Pourquoi la société en appelle-t-elle à une monarchisation du pouvoir ?


    • Tonton Tonton 25 mai 2007 13:55

      Bonjour,

      Je ne trouve pas qu’il y ait de dérive monarchique proprement dit de la part de Nicolas Sarkozy, mais plutôt du régime quinquennal... Rien à ajouter à ce sujet, Jacques Attali a tout dit sur son blog. Ce qui importe, c’est de savoir à quels fins cette « monarchie » comme vous la nommer va être utilisée... Si cela permet de redresser la France, c’est important, car elle est sur une mauvaise pente malgré ses grands atouts. Après, ce qui importe plus que tout, c’est la reconstitution d’une opposition responsable qui puisse être une vraie force d’alternance. Il y a du travail ! Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


    • docdory docdory 25 mai 2007 13:31

      @ L’auteur

      Si vous considérez Kouchner comme faisant partie de l’avenir de la gauche , autant dire qu’elle n’en a aucun .

      En tout état de cause , dès que sera imposé par le parlement le mini-TCE cher à Sarkozy , la gauche n’aura plus aucun avenir . En effet , toute politique de gauche , si modérée soit-elle , était déjà totalement interdite par le défunt TCE , inutile de dire qu’elle le sera également par ce futur mini-TCE ! Le seul espoir pour la gauche , militer pour la sortie de la France de l’Union Européenne telle qu’elle est conçue actuellement . Ce n’est pas avec des Moscovoci qu’elle y parviendra .


      • Tonton Tonton 25 mai 2007 14:02

        Bonjour, Je n’ai pas me semble-t-il dit que Kouchner faisait partie de l’avenir de la gauche. Je respecte profondément le personnage, je pense qu’il est resté de gauche malgré son entrée au gouvernement, car ses compétences sont dans le domaine international au poste qu’il occupe (là ou il n’y a ni droite, ni gauche). Mais il faut de nouvelles figures, et surtout de plus jeunes pour incarner l’avenir de la gauche. Je n’en vois malheureusement pas beaucoup émerger, les plus porteurs d’espoir ayant déjà atteint un âge avancé (DSK notamment).

        Je suis en très profond désaccord avec vous concernant le TCE, et je crois qu’au contraire, la gauche, la vraie, celle qui peut revenir au pouvoir un jour, avait tout à gagner de ce bon traité, appelé un peu vite « constitution ». J’espère pour les 18 pays qui l’ont validé qu’il en restera le plus possible dans le mini-traité qui va être mis en place bientôt, et je salue l’action décisive du nouveau président en ce domaine, qui redonne un espoir européen, alors que l’Union a été profondément menacée. Sortir de l’UE équivaudrait à se transformer en quelques années en un pays du 1/3 monde pour la France, et à la reprise des guerres européennes si d’autres nous emboitaient le pas. Le nationalisme, mesdames et messieurs, c’est la GUERRE !


      • tvargentine.com lerma 25 mai 2007 13:41

        Changer maintenant et non après les elections

        tu nous écris

        « qui m’inspire en cette belle journée de printemps, c’est la façon dont la gauche va se recomposer après la »défaite, débâcle ou déroute",

        Donc,puisque c’est perdu,autant aller en week-end en soleil plutot que d’aller voter pour des perdants ?

        Ensuite,l’avenir de la gauche c’est d’aller au contact de la population car en relisant bien le programme de SARKOZY on retrouve beaucoup de choses qui rassemblent des majorités. (inclus l’immigration)

        Les dirigeants socialistes se sont déconnectés de leur base en voulant cibler les bobos à l’image de la clientèle du maire de la ville de Paris.

        D’ailleurs,nous avons pu voir en application cette social-démocratie en action avec le soutien actif des maires de Lyon,Dijon,Nantes

        La social-démocratie c’est une dérive encore plus grande avec la base électorale car tant que les socialistes n’apporteront pas de solutions réalistes sur des problèmes comme les sans-papiers,l’immigration,les logements sociaux,la modernisation de l’administration,de l’echec des 35h pour les salariés les plus faibles.....

        Alors,c’est l’echec assurée.

        Ensuite quand Ségolène Royal passe des vacances en Tunisie chez BEN ALI,grand représentant des libertés ,il ne faut pas s’étonner que Me ROYAL ne soit pas crédible dans ce qu’elle dit.


        • Tonton Tonton 25 mai 2007 14:06

          Bonjour, C’est perdu car les responsables socialistes ont refusé de se battre vraiment pour essayer de gagner ces élections. Dans ces conditions, il faut chercher à sauver les meubles pour ne pas avoir une assemblée totalement à droite, mais une victoire n’est plus possible... Concernant les points dont vous parlez, je ne pense pas qu’ils soient suffisants pour refonder la gauche, mais elle n’avait il est vrai pas de solutions à ces problèmes. Pour les vacances à Djerba de Mme Royal, je pense que la Tunisie ne s’en tire pas trop mal, et que si son dirigeant avait une politique plus souple, on sait qui prendrait assez vite le pouvoir... Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


        • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 mai 2007 14:14

          @Monsieur le Président,

          Je suis très ému de vous retrouver enfin, il est donc vrai que « les forces de l’esprit » existe et que vous êtes toujours avec nous. Dites moi quelque chose de personnel... moi qui vous ait tant aimé ... et qui vous a côtoyé avec respect et admiration.

          Je vous retrouve dans ce papier ... le ton... les idées ....le style

          De retour nous vous saluons (j’avais déjà régulièrement lu votre blog) et sommes impatient de vous relire encore et encore.

          Votre Jean


          • Tonton Tonton 25 mai 2007 14:20

            Merci de votre message au demeurant charmant... Il faut savoir que les idées évoluent parfois ! Mais je suis là pour en débattre, et proposer une réflexion pour une gauche qui refuse l’anti-libéralisme, qui est le nouveau nom du communisme ! J’espère pouvoir discuter avec vous longtemps, sur Agora ou sur mon blog. Bien cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


          • tvargentine.com lerma 25 mai 2007 14:15

            Nous vous lisons « et que si son dirigeant avait une politique plus souple, on sait qui prendrait assez vite le pouvoir.. »

            A OK OK OK

            Les arabes ils sont fais pour etre gouverné par de tyrans sinon c’est les islamistes...« on sait qui prendrait assez vite le pouvoir... » smiley

            Les chinois ils sont fais pour etre gouverné par des tyrans sinon c’est l’anarchie « on sait qui prendrait assez vite le pouvoir... » smiley

            Les africains ils sont fais pour crever de faim « on sait qui prendrait assez vite le pouvoir... » smiley

            Je vois mieux votre philosophie...

            Alors autant voter sarkozy « sinon on sait qui prendrait assez vite le pouvoir... » smiley


            • Tonton Tonton 25 mai 2007 14:32

              Bonjour,

              La réalité est plus complexe. Si j’apprécie Bernard Kouchner, c’est que je suis pour le droit d’ingérence humanitaire. La France, l’Europe et les pays de l’Ouest en général ont le devoir d’agir pour rendre cette planète plus vivable. Cependant, la marche vers la démocratie est délicate et jonchée d’embuches. La Tunisie est un cas particuler. Ce pays est proche de l’Algérie qui a connu de gros problèmes, c’est le moins qu’on puisse dire avec l’intégrisme. Comme au Maroc, pour s’en préserver, le régime Tunisien a parfois eu recours à des méthodes contestables. Cependant, pensez-vous vraiment qu’un régime réellement démocratique aurait une chance de survie ? C’est me semble-t-il l’un des pays les plus libres du Maghreb, notamment pour les femmes, alors je maintiens ma position, mieux vaut Ben Ali que les islamistes. Pour la Chine, le Parti Communiste, en ouvrant le pays comme il le fait, programme sa chute, et c’est une excellente chose. Mais il faudra des années pour que la démocratie devienne effective, sinon cela se fera dans le sang et les larmes... Avec effectivement un risque d’une nouvelle dictature qui renvoie aux calendes grecques l’espoir d’une évolution. Enfin la situation africaine, de loin la plus insupportable sur cette planète. Je pense que la politique la plus efficace en ce domaine repose sur la suppression progressive d’une bonne part des subventions à nos agriculteurs, en Europe et aux Etats-Unis, qui maintiennent, au delà des particularismes locaux et des recettes collectivistes employées ce continent dans le sous-développement. Cela sera dur, mais la dignité des pays dits du Nord est à ce prix. Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


            • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 mai 2007 15:49

              @Monsieur le Prèsident,

              Je souscris à votre pragmatisme.. durant toutes ces années passées au Parti Socialiste j’ai souffert des excès d’idéologie de certains de nos adhérents et (hélas) dirigeants qui portent haut leurs déclarations, bien assis généralement dans des situations de très grand confort moral et matériel, et c’est ainsi si facile de faire la leçon. Cela s’appelle l’arrogance française, bien connue à l’étranger. Merci de remettre les « pendules » à l’heure. Très respectueusement.


            • Pelletier Jean Pelletier Jean 25 mai 2007 15:58

              @Chers tous, qui peut nier ce bilan équilibré de la Présidence Mitterrand qui nous a évité bien des malheurs en préservant les équilibres majeurs de la socité et qui a mené une politique étrangère de grande qualité et dynamique sur le plan européen. Ce fût un grand pragmatisme et ma foi le pragmatisme ce n’est pas si mal. bien à vous. http://blog.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog&Mytoken=F51F8528-4745-407B-8A07DF37D14252CD52362726


            • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 14:44

              « Tonton », il me semble que certains de vos héritiers ont fait le mauvais choix et donné le mauvais exemple aux militants en ralliant Sarkozy (infiniment plus à droite que vos adversaires : Giscard, Chirac). Heureusement, une partie saine de vos électeurs a, avec un plus grand sens de la démocratie et des responsabilités, donné ses voix à François Bayrou auquel vous prédisiez un avenir présidentiel. Votre grand ami et fidèle conseiller, Jacques Attali, mange dans la main de Sarko. Là, il ne vous reste plus qu’à manger la rose avec ses épines !


              • Tonton Tonton 25 mai 2007 15:04

                Bonjour, Pour l’avenir de la France, je ne suis pas persuadé que les héritiers en question aient fait un si mauvais choix. L’avenir nous le dira de toute façon, mais je croit qu’il n’y a rien de pire que l’inertie d’un Chirac qui a fait perdre à la France une partie de sa voix sur la scène internationale. Sarkozy, bien que je combatte certaines idées me semble plus pragmatique, et apte à relancer ce que mon successeur a failli tuer et qui était mon plus grand leg pour éviter une nouvelle guerre en Europe : l’Union Européenne. Dans ce contexte, le mini-traité vaut mieux qu’un nouveau référendum hasardeux. Il ne faut être ni sectaire, ni dogmatique pour analyser l’intérêt de la France, et ma position au dessus des partis me le permets. Je reste bien entendu ouvert à la discussion.

                Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


              • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 15:57

                Je ne suis pas surpris de trouver dans votre réponse un élan de sympathie pour le sieur Sarkozy. Le sarkozysme ne vous rend pas sarcomateux. En ce qui me concerne, je décerne à M.Sarkozy le titre de docteur ès réductionnisme. Expert en plafonds et planchers (plafond fiscal, plafonds de vitesse au radar, projet de peines-planchers) et en mimimalisme (mini traité européen, simplisme de la vision). (Je n’oserai avancer que cette propension est liée à sa petite taille car ce serait vous faire offense) Le président Sarkozy excelle aussi dans l’art de régler les problèmes aux marges. Tout cela ne fait pas un projet pour la France !

                Commencer un quinquennant en lisant la lettre de Guy moquet à ses parents, a pu donné l’illusion que quelque chose de grand était en marche. Mais je suis dubitatif. Ce jeune résistant de 17 ans a surtout écrit « Soyez dignes de nous » avant de se faire fusiller avec ses compagnons. Il pouvait le dire, lui qui avait refusé de laisser sa place à un camarade dans le camion de la mort. La dignité sera-t-elle le point dominant de la présidence Sarkozy ? Je ne serai pas aussi sûr que vous en l’avenir qu’il nous prépare.


              • Tonton Tonton 25 mai 2007 16:16

                « La dignité sera-t-elle le point dominant de la présidence Sarkozy ? Je ne serai pas aussi sûr que vous en l’avenir qu’il nous prépare. »

                Je précise juste que je ne suis pas sûr, je ne pense pas qu’on puisse l’être, et je sais déjà que la politique qu’il mettra en œuvre ne sera pas mon idéal dans de nombreux domaines (exemple les droits de succession !). Pourtant, j’ai un certain espoir que les choses bougent, et que la nouvelle dynamique aide la gauche à évoluer et à se refonder par rapport à une droite décomplexée et dynamique. Elle est aujourd’hui si repliée sur elle même, si conservatrice et protectrice de son électorat de petits fonctionnaires que cela fait peur à voir ! Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


              • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 16:42

                Je trouve, moi, les petits fonctionnaires dignes de respect. Et puisque l’on reparle de dignité, que pensez-vous d’un candidat à la Présidentielle qui insulte et menace un membre de son gouvernement (Azouz Begag) ? D’un candidat élu qui se pavane très ostensiblement en compagnie de milliardaires et sur un yacht de luxe quand la France n’est jamais allée aussi mal depuis l’Occupation ? (crise de l’emploi, du logement, de l’avenir)

                Pour le reste, je vois que vous composez avec la réalité, comme par le passé... Ne pensez-vous plutôt comme François Bayrou qu’il ne faut pas céder ?


              • Tonton Tonton 25 mai 2007 16:52

                Rebonjour, Oui, j’aurais du dire « fonctionnaires, petits ou gros »... Mais malgré le respect que je porte aux agents de l’état, il me semble qu’un parti ne peut se faire le garant d’un quelconque corporatisme. En ce qui concerne Bayrou, je respectais l’homme et ses idées tant qu’il les exposait de façon modérée, et sans lui trouver une grande stature. Aujourd’hui, il a montré que l’extrêmisme du centre rapportait plus électoralement que le « centre mou » auquel l’UDF nous avait habitué. Pourtant, quelle ligne défend-il vraiment ? Sa seule constante est son opposition au nouveau Président, qui est respectable, mais ne suffit pas à faire une politique. Les français aiment le chaud ou le froid, mais ne supportent pas le tiède, c’est pourquoi les centristes, mis à part Giscard (qui n’a d’ailleurs pas été réélu), n’ont jamais eu de grand destin national. C’est une constante de la politique française qui fait qu’il faut se positionner clairement à droite ou à gauche, mais pas au milieu comme ce monsieur. Faire bouger les choses, pourquoi pas ? Mais il n’y a pas tant d’espace entre la politique sociale-libérale de gauche dont la France aura besoin dans 5 ou 10 ans et la continuation de la politique conservatrice que la droite va mener pendant ces années. Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


              • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 16:56

                Je voulais dire : vous composez avec une réalité qui nous est imposée (il ne serait pas exagéré de dire que le sieur Sarkozy a été élu par les sondages, l’argent et les médias), une réalité telle qu’on nous la veut bien nous la montrer (mais au delà des apparences et du décor, on voit bien autre chose...), une réalité qui me paraît trop engluée dans un prétendu pragmatisme qui n’est que désaffiliation de tout idéal, de toute vision à long terme, une réalité dénuée de toute verticalité par les valeurs qu’elle met au devant de la scène. La scène, ce n’est plus que cela que nous voyons... Nous y voyons même, convoquées par Sarkozy, des personnages (Jaurès, Blum, Möquet) érigés pour la cause en quasi divinités le temps d’un spectacle sur mesure qui n’a d’autre visée que d’éblouir le spectateur. Or, nous ne voulons plus être spectateurs : nous voulons être acteurs !

                C’est ce que nous propose Bayrou et le Modem et c’est pour cette raison que je place mes espoirs, pour mon pays, pour mes enfants, dans cette voie. Et je compte bien jouer un rôle pour qu’une lame de fond démocratique emporte les marionnettes de pacotille et leurs marionnettistes.

                Aux prochaines législatives, je ne me tromperai pas de bulletin.

                Cordialement.


              • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 22:32

                - « Dis Tonton, pourquoi tu tousses plus ? »


              • La Taverne des Poètes 26 mai 2007 12:55

                Dommage ! Les échanges étaient néanmoins intéressants...


              • Tonton Tonton 29 mai 2007 10:48

                Bonjour,

                Même les défunts ont droit de partir en week-end ! smiley Je n’ai malheureusement que peu le temps de répondre en détail ce matin. J’estime que votre analyse du personnage et de la politique de Sarkozy est un peu réductrice. Je ne vois pas en quoi il a été élu par les média, bien au contraire, on a vu à quel point Marianne allait jusqu’à dénoncer dans l’outrance un personnage qui est pourtant un démocrate, qu’on partage ou non ses idées. Je n’ai pas l’intention de les défendre, il le fait lui même, et ce n’est que sur les actes que nous pourrons vraiment juger. Mais à la différence du PS, il y avait un programme clair, par rapport auquel les autres candidats ont du se situer... Les oppositions au sein du PS empêchaient d’avoir des réponses claires sur les sujets importants en politique intérieure et la relative inculture de la candidate ne lui facilitait pas la tâche pour les problèmes internationaux (ex. l’interdiction totale du nucléaire même civil aux iraniens) ! Cordialement. http://mitterrand.2007.over-blog.com


              • kall kall 25 mai 2007 14:46

                « Si j’ai pu entrainer des millions de Français derrière ce rêve de »changer la vie« , ce n’est pas sur du vide, mais bel et bien sur des idéaux de société. »

                Oui, et le réveil pour les gens de gauche fut particulièrement douloureux si je me souviens bien.

                « D’ailleurs et à bien des égards, je pense qu’effectivement, la vie des Français a été profondément modifiée sous ma présidence. »

                Vrai, je me suis juré à cette époque là de ne plus jamais voter socialiste (et je m’y suis tenu)


                • Tonton Tonton 25 mai 2007 15:22

                  Bonjour, Il me semble que François de Closets a bien démontré à cette époque à quel point les français voulaient « toujours plus ». Il a refait sa démonstration récemment, expliquant qu’ils désiraient aujourd’hui « plus encore »... Je ne comprends pas ce qu’il peut y avoir de si douloureux à examiner la situation suite à deux septennats pendant lesquels tout ne fut pas parfait, mais ou le SMIC a été augmenté de façon importante, des minimas sociaux créés, des logements sociaux construits etc etc... Que vouliez-vous ? Que je choisisse d’abandonner l’Union Européenne ? Que je cherche à soustraire la France à la compétition internationale ? Imaginez-vous le résultat d’une telle politique ? J’ai protégé la gauche de la tentation totalitaire qui était la sienne lorsque le Parti Communiste était à 25%, j’en suis fier ! J’ai donné du crédit à la gauche et à l’alternance en rendant à mon successeur un pays plus prospère que ce qu’il était en 1981. Je ne rougis pas de mon bilan ! Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


                • Tonton Tonton 25 mai 2007 16:53

                  C’est fort dommage, vous auriez pu critiquer l’article en connaissance de cause... Qu’on le veuille ou non, l’avenir de la gauche passe par le PS, seul parti de gouvernement, même si sa rénovation est nécessaire, voire son remplacement. Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


                • La Taverne des Poètes 25 mai 2007 17:08

                  La gauche socialiste en déroute a dégainé sa plus grosse pointure, alias « Tonton » - avec tout le charisme et l’aura du personnage - pour un débauchage en règle sur Agoravox, tablant sur une désillusion des sympathisants de Bayrou au prétexte que les Législatives ne seront pas très favorables au Modem (un mauvais moment à passer peut-être, il est vrai). Attention les amis, notre « Tonton » est en réalité un tonton flingueur !

                  Et il vient nous parler d’avenir de la gauche alors que le mot même d’avenir devient inconciliable avec celui de socialisme. L’avenir, c’est le citoyen qui l’incarne au sein d’un parti de renouveau et rajeuni et non cette gauche dépassée, « vieillie et usée ».

                  Sarkozy débauche les stars de la politique, le PS débauche au Modem et sur Agoravox.

                  Ne pas céder. Une bataille n’est jamais gagnée en un jour...


                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 25 mai 2007 17:20

                    En tout cas la politique fiscale de NS est suffisamment clairement à droite et l’usage qu’il va faire du déficit public qu’il ne comblera (s’il le fait : il vient d’annoncer à Bruxelles que le déficit public n’est pas sa priorité et sur ce point et non son usage je suis bien d’accord avec lui) que par le démantèlement des services publics. Ainsi vos espoirs de modernisation dans la solidarité n’est qu’une illusion pré-électorales entretenue aujourd’hui par NS.

                    Mais il y a ceci de bon dans les illusions politiques (à la différences de l’illusion religieuse dans un autre monde paradisiaque ) c’est qu’elles se transforment, au contact avec la réalité immanente, très vite en désillusion.

                    La démocratie c’est l’alternance entre illusion, désillusion et réalité, entre l’apparence instantanée créée au moment des élections et l’expérience dans la durée, entre le rêve et son effondrement, et cela vaut pour la droite comme pour la gauche. On l’a vu en 83 et en 97 et on le verra en 2012


                    • Tonton Tonton 29 mai 2007 10:53

                      Bonjour, Je ne suis pas aussi sûr que vous que le phénomène fonctionnera avec Sarkozy... Il aurait déjà du en toute logique et sous la force des coups qui ont été portés contre lui s’effondrer avant cette élection. Les favoris des sondages sont rarement en bonne position quand ils sont favoris trop longtemps à l’avance ! En 2012, s’il se représente, cela dépendra fortement de son bilan, qui s’il applique un minimum de ce qu’il a promis sera considéré comme bon. Ce n’est pas avec à nouveau Ségolène en face (comme cela risque d’être le cas) que le PS aura la moindre chance ! Cordialement. http://mitterrand.2007.over-blog.com


                    • Xerxès Xerxès 25 mai 2007 20:47

                      Tonton...l’imputréscible criminel !


                      • maxim maxim 25 mai 2007 21:19

                        faut il vous reveiller ,messieurs les socialistes ,parce que Mitterand ,qui n’etait pas socialiste lui même mais a utilisé le PS pour parvenir à ses fins ;arriver à l’Elysée ....

                        il y est arrivé, c’est vrai que c’etait un fin politicien ,et vous n’avez pas trouvé de remplaçant à sa hauteur ........

                        vous êtes restés pendant longtemps et même maintenant sûrs de vos certitudes sans vous rendre compte que le monde change à une vitesse telle que ce qui était vérité hier ,ne vaut plus rien maintenant ......

                        S.Royal a certainement senti ce changement ,mais ses projets semblaient élaborés par une classe de 4 eme où l’on aspire à un monde parfait ,qui finalement voulait tellement en faire qu’une décision en bloquait une autre et aboutissait à quelque chose d’incohérent ......

                        Hollande ,va poser son tablier ,il n’y a personne pour le remplacer ,les élephants puisque que l’on les nomme ainsi sont dépassé par les évenements ,protègent leurs confortable places ,sans bouger ni surtout ne rien faire bouger ........

                        je crois que pour redevenir un grand parti d’opposition,il y a un immense chantier de construction à remettre sur pied .......

                        et c’est quelqu’un de droite qui vous le dit ,réveillez vous ,on est en 2007 .....1981 c’est fini !!! bien fini .


                        • dom y loulou dom 17 juin 2007 19:48

                          aucune construction. Plus rien. Vous allez maintenant vous démerder avec vos super gagnants et qui n’ont aucune autre obsession, juste être des vainqueurs, peu importe s’il n’y a aucun adversaire. Vous allez à partir d’aujourd’hui bien vous démerder. Plus une idée, plus de conseil, plus rien parce que quoi qu’on fasse pour vous aider vous nous chiez dessus. Allez vous enfoncer dans le grand bleu en vous souvenant toutefois que c’est la couleur de la sixième force de Dieu, la bonté, usurpée pour vos jeux de pouvoirs grotesques. Faut plus compter sur l’intelligence de la gauche pour vous rassasier de pensées à peu près cohérentes. Place au mensonge ! C’est vous qui l’avez voulu ainsi. Pour ma part j’essaierai autant que je peux de bloquer toute future explication sur quoi que ce soit et on verra jusqu’où ira la gargarisation. On a tout fait pour empêcher que l’aveuglement généralisé nous emmène plus avant vers l’enfer de la guerre préparée de longue date et qui avançait sous couvert. Aujourd’hui le mal est stigmatisé et ce n’est que l’attentisme et l’abdication de soi qui permet aux truands de ce monde de continuer leur manège cauchemardesque et si ça vous fait rire on verra bien pendant combien de temps. Toute culture-même qui se déploie encore et qui a repris toutes ses couleurs sous l’auspice de l’esprit saint est aujourd’hui teinté de cette merde brune puisque tout ce tintamarre ne sert qu’à couvrir les plus gros mensonges que l’humanité ait connu... eh oui on parle encore du 11 septembre 2001. On va juste se souvenir que les nazis aussi allaient à l’opéra et écoutaient des chansoniers ronron pour tuer même le temps. Tout est encastré, en-boité, tous on est enculés. Merci à votre généreuse perspicacité. Grâce à vous je ne lèverai plus le petit doigt. Je me contenterai de dispenser chaleur à ceux qui voudront bien s’approcher, mais cette super société qui veut consommer jusqu’à l’esprit saint n’est digne de rien, c’est probablement pour celà que tous ses membres s’autocongratulent sans cesse et se décernent médailles après trophées, prix et distinctions qui ne servent strictement à rien ni à personne sauf à flatter des égos pendant aproximativement deux secondes et demi et se remplir les poches entre amis de bonne famille. Tcho Berthe puisque Marianne pleure en fond de calle.


                        • Philippe D Philippe D 25 mai 2007 22:00

                          Cher Tonton,

                          Je ne vous ai pas toujours beaucoup aimé de votre vivant, quoique vous reconnaissant beaucoup de talent politique. Me serais-je trompé ? Je viens de découvrir votre blog et de remonter l’histoire récente au fil de vos billets et c’est un grand plaisir que de vous lire !

                          Votre situation actuelle est sans doute plus propice à nous livrer des analyses et des conseils désintéressés et distanciés. Sans que l’on n’y voit obligatoirement cette ruse que vous utilisiez si bien, quoi que !

                          Le PS va mal et la solution DSK n’a pas l’air de se préciser. J’avais espéré qu’il fasse le clash définitivement au soir du 2° tour. Il a finalement fait machine arrière, sans doute un peu effrayé par son audace et aussi un peu surpris par le capital de sympathie que Ségolène Royal semble avoir gardé. Depuis quelques socialistes tendance sociaux-démocrates ont accepté le dialogue ou l’ouverture avec Nicolas Sarkozy. La situation me semble bien mal engagée pour un NPS que dirigerait DSK. Pensez-vous que l’aile gauche et les nonistes continueront à interdire toute réforme salutaire du parti ou pensez vous que DSK garde une chance de pouvoir enfin créer les bases de ce NPS.


                          • Tonton Tonton 29 mai 2007 10:56

                            Bonjour, Merci de votre commentaire. Très sincèrement, tout est possible en politique, mais DSK s’est montré moins fin stratège que Ségolène, c’est ce qui m’incite à croire qu’elle reste « dangereuse » car en bonne posture pour être candidate à nouveau en 2012. Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


                          • Christoff_M Christoff_M 26 mai 2007 07:40

                            Je cite un extrait d’un blog d’internet : « La victoire de Nicolas Sarkozy trouve son explication dans une telle analyse stratégique. En bonne théorie, le vainqueur est celui qui capte le jeu en cessant de le jouer et donc nécessairement en inventant un nouveau site à partir duquel il joue. Ce site ne peut être qu’extérieur au site du jeu dominant, en l’occurrence la position que Mitterrand avait allouée à Le Pen. En occupant (dangereusement) ce lieu réprouvé et sacré (presque mystiquement), il a fait sauter le dispositif mitterrandien et fait place nette à une configuration politique « vierge ». Pour ce faire, il lui a suffi de viser la poutre maîtresse du dispositif : le mythe du « danger Le Pen ». La réintégration du thème de l’identité nationale (absente de son discours d’avant la campagne, plutôt multiculturaliste et postrépublicain), l’invention tactique du « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale » (synthèse détonante de deux contraires : immigration et nation) ont suffi à pulvériser les positions stratégiques de tous les partis. La baudruche du « danger Le Pen » s’est dégonflée, le FN étant ramené à bien peu de chose, et la gauche, restée calée dans les catégories mitterrandiennes, s’est vue dévoilée dans son « archaïsme », selon le mot de DSK. »


                            • ExSam 26 mai 2007 11:39

                              Si les morts se mettent à parler, maintenant, ça va vite devenir insupportable. Y a déjà tellement de vivants qui racontent des aneries à plein tube.

                              Une ligne en passant, qui donne le « la » de ce cri du coeur, si sincère :

                              un homme ou une femme qui sache décomplexer la gauche, notamment face aux réussites de Tony Blair ou des systèmes nordiques.

                              Le PS, aux dernières nouvelles, est toujours un parti fondé sur une charte, des textes cherchant la « transformation sociale », à gauche, avec des valeurs et des objectifs politiques de combat pour les exploités et les opprimés.

                              Un homme, sympathisant, militant socialiste ne peut que renier ses ambitions, refuser le réel et abandonner ses valeurs, s’il accepte que son parti se soumette au modèle Blairiste, qui est une prolongation du Tchaterisme, avec écrasement des salaires, des revendications, des lois sociales. Tout le contraire d’une politique de gauche.

                              Et non seulement cette politique est anti-sociale, mais contrairement à ce que raconte l’auteur ELLE NE MARCHE PAS.

                              Voir démonstration ici :

                              http://travail-chomage.site.voila.fr/britan/emploi_15ans.htm

                              PETIT RESUME du dossier :

                              Pour résumer, devant une augmentation semblable de la population en âge de travailler dans les deux pays, la population active a beaucoup diminué en Grande Bretagne (1 210 000) du fait d’un retrait massif d’activité (préretraites et surtout invalidité), permettant une diminution du chômage de 580 000 personnes. En France, la population active a davantage augmenté que la population en âge de travailler (690 000) du fait d’une importante demande d’emploi, entraînant une augmentation du chômage de 520 000 personnes. Ainsi, si la différence dans le nombre de chômeurs a augmenté en quinze ans entre la France et l’Angleterre, cela n’est pas du aux prétendus mérites du modèle libéral britannique mais à la mise à l’écart d’une partie importante de la population active. Les chômeurs ont surtout été transformés en invalides.


                              • Tonton Tonton 29 mai 2007 11:00

                                Bonjour,

                                Ce genre de raisonnement empêchera pour longtemps la gauche de revenir au pouvoir. En raisonnant par dogmatisme, et en refusant de voir la simple réalité de la situation économique très bonne de la Grande-Bretagne, et de sa situation sociale qui s’est considérablement améliorée sous Blair, vous ne faites que vous voilez la face et préparer d’autres 6 mai ou 21 avril... Cordialement. http://mitterrand.2007.over-blog.com


                              • herbe herbe 26 mai 2007 23:15

                                le diagnostic lu ici propose bien quelques pistes à mon avis pour l’avenir de la gauche :

                                http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1029


                                • Boileau419 Boileau419 28 mai 2007 04:57

                                  Je me demande qui a bien pu vous ensorceler pour en arriver à dire que la gauche est en perdition. Le résultat de Ségo était très bon (vu le niveau du candidat). On ne peut en aucun cas parler de « débâcle ».

                                  De toute évidence, l’idée que la gauche aurait reçu une râclée a été soigneusement distillée par les médias pour tourner la page sur les idées de gauche.


                                  • Tonton Tonton 29 mai 2007 11:09

                                    Bonjour,

                                    Je ne parlais pas du score de la présidentielle, mais de celui des législatives qui arrivent. Cependant, le score de Ségolène était très mauvais, au contraire il me semble même que c’était le plus mauvais d’un candidat de gauche au second tour (si on excepte l’élection de 1965 ou l’on imaginait pas que je puisse mettre De Gaulle en ballotage). Après 12 ans de Chirac, la gauche et le PS avaient un boulevard si ils avaient su tirer les leçons des profondes mutations du monde et du besoin d’abandonner le dogmatisme et les querelles internes. Malheureusement, en se trompant de leader après avoir vécu 5 années d’incapacité à se reconstruire, le Parti Socialiste n’a fait que diluer l’importance d’avoir des idées en présentant la nouveauté à travers une jolie femme. Et s’apprête sans doûte à reprendre la même personne en 2008... Dans tous les cas, il ne sert à rien d’accuser les média de tous les maux, car à l’image de la société, ils sont diversifiés et s’ils reprennent souvent les mêmes informations, ils les présentent encore de façon très différentes !

                                    Cordialement, http://mitterrand.2007.over-blog.com


                                  • La Taverne des Poètes 29 mai 2007 11:14

                                    Et bien voilà, nous sommes d’accord !


                                  • ddacoudre ddacoudre 29 mai 2007 00:00

                                    Bonjour.

                                    je serai tenté de te dire, de qu’elle gauche tu parles. J’étais encore au PS quand il décida de s’ouvrir au centre pour conquérir le pouvoir, depuis ce centre la absorbé. en 1993 j’étais de ceux qui voulaient qu’après le changement de cap vers le libéralisme l’on change aussi de sigle pour ne pas entretenir de confusion. si nous avions fait cela tu n’aurais pas posé cette question « quel avenir pour la gauche ». J’ai lu l’ouvrage de J.Attali « Une brève histoire de l’avenir ». Un excellant et courageux ouvrage d’une lucidité linéaire. Pour autant avoir un programme politique n’est pas s’inscrire dans les traces des événements que nous avons suscités. Si nous ne disposons pas de la maitrise de notre existence, nous pouvons par la mémorisation et l’apprentissage des évènements passés émettre des options pour le futur. Mais ces options ne trouveront une réalité que lorsqu’ils deviendront des comportements effectifs ayant une réelle efficience. Et pour l’instant la majorité des français, comprenant bien-sur des socialistes prônent des valeurs de droite voire pétainiste ; l’effondrement des repères de classe auquel à contribué le PS n’y ai pas pour rien, et la répétitivité médiatique univoque pour baucoup. Sans retourner vers les totalitarismes gauchisants l’on peut espérer autre chose que l’attente de l’apogée du capitalisme. Je te joins deux lettres que j’avais écrite à un ami au durant la période du vote référendaire sur la constitution Européenne. Elles te renseigneront sur ma vision de la gauche de demain. Celle qui est entrain de naitre dans les cités comme au bon vieux temps de Casimir Perrier en 1897, qui s’écriait les barbares cernent les portes de nos villes. C’est chez ces barbares que sous l’impulsion d’hommes convaincus ils ont acquis une conscience de classe et contribués à fabriquer les petits bourgeois d’aujourd’hui qui les rejettent. 1° lettre. « Je te fais cette petite lettre car j’aimerais connaître le point de vue de l’organisation dans le débat sur la constitution européenne. Je regarde peu les informations mais j’ai entendu, il y a quelque temps que la cgt, du moins son bureau confédéral, s’était prononcée pour la constitution européenne et que cela avait fait quelque remue ménage. Comme je n’ai eu aucun écho concernant le point de vu de l’organisation FO, et qu’aucun débat tardif ne m’ont été rapporté où il aurait été entendu quoi que ce soit en ce sens. Si tu pouvais m’en dire un peu et me dire comment est l’ambiance générale toi qui tourne beaucoup et côtoie de fait aussi beaucoup de monde.

                                    Pour ma part j’ai à ma disposition la constitution que j’ai lue et dont si tu le veux bien tu pourras lire ci-suivant mes commentaires. Dans un premier temps j’ai qualifié cette constitution, de constitution du totalitarisme Entreprenarial. Ceci parce que la constitution pose, confirme et entérine comme socle de son édifice central « la loi du marché ». Ceci rend de fait anti-constitutionnel toutes autres organisations économiques qui pourraient poindre, naître pour mettre en échecs les conséquences néfastes qui découlent de la concurrence sans limite qui y est confirmée sous l’égide de la libre concurrence. Cette précision enterre de fait toute aptitude aux citoyens via leurs mandants de disposer d’une possibilité d’orientation infléchissant cette loi du marché, car toutes activités s’organisent autour d’elle. Toute tentative de régulation par les pouvoirs publics (donc les citoyens) devient anti-constitutionnelle, par exemple une politique libérale keynésienne serait illégale si elle venait à minimiser les effets du libre échange. De fait tous les pro-Keynésien se trouvent hors la loi. Ensuite c’est pour moi la confirmation de la suprématie d’une élite qui se refuse à prendre des décisions politiques qui s’opposeraient aux détenteurs du pouvoir économique. Pouvoir économique dont la régulation par la monnaie a été confiée depuis longtemps à la banque européenne. Et dont la mission est claire, ne pas donner les moyens financiers à un état de mener ses projets politiques à terme en dehors de la dites « loi du marché » auquel il faut que les pouvoirs politiques se plient pour disposer des fonds dont ils auraient besoin pour financer leurs projets politiques. D’autant plus que dans mon premier essai, j’avais écrit que le changement de sigle du patronat français en Mouvement des entreprises était la confirmation d’une suprématie Entreprenariale qui n’a fait que se confirmer et qui maintenant réclame sa reconnaissance sociétale, avant peut-être de fournir d’authentiques hommes politiques du sérail, pour remplacer ses hommes de paille. Ainsi quand je vois que la suprématie du capitalisme moderne est érigée en socle fondateur, je ne peux pas ne pas songer à ce qui est le passé de notre organisation syndicale qui a trouvé ses fondements dans la lutte contre le capitalisme du XIX et XX siècle avec des hommes comme Fernand Pelloutier et Pierre joseph Proudhon. Si effectivement dans le monde ouvrier, devenu salarial par le jeu de la dialectique, ils demeurent inconnus, à nous qui les connaissons et connaissons leur histoire c’est un enterrement définitif de première classe du « socialisme utopique » qu’ils ont défendu par l’intermédiaire du combat syndical et de leur désir d’émancipation de la classe ouvrière. Si la nécessité de lutter contre le totalitarisme communiste nous a conduits à collaborer avec les employeurs et les gouvernants ce n’a pas été pour livrer les salariés corvéables à merci, ce que nous demande cette constitution entre les lignes. Qui peut croire que ce que l’Europe n’a pas pu faire à dix, elle va pouvoir le faire à vingt-cinq. Durant plus de trente années nous n’avons même pas pu élaborer l’ébauche d’une convention collective interprofessionnelle européenne. Pourquoi les patrons qui s’y sont opposés hier l’accepteraient aujourd’hui ; Maintenant qu’ils disposent en plus du pouvoir politique par l’intermédiaire des contraintes que fait peser sur les choix politiques la banque européenne, de leurs hommes de main, et que le syndicalisme n’a jamais été aussi peu puissant. Je pense que pour des militants issus de l’anarcho-syndicalisme il y a une certaine décence à dire que l’on ne peut pas être pour une constitution qui institue la victoire du capitalisme même si c’est dans sa forme moderne. Que la cgt y trouve son compte cela les regarde mais la CGT dont est issue Force Ouvrière ne peut pas collaborer à mon sens par son silence à cette mascarade de constitution totalitariste. Totalitariste car en plus elle ne prévoit aucun textes qui pourraient envisager une quelconque modification constitutionnelle, comme cela existe dans un État qui se dit démocratique. Ainsi l’on nous colle ad vitam- aeternam comme seul rapport ou relation économique celle de l’exploitation de l’homme par l’homme. Justement ce que dans nos statuts de la charte d’Amiens nous combattons. C’est pour cela que tu peux comprendre pourquoi je te demande quelle est la position de l’organisation. Je ne pense pas que devant une telle constitution malgré le souci Européaniste qui est celui de Force Ouvrière l’on puisse avaler n’importe quelle couleuvre. D’autant plus que notre constitution française prévoit le droit au travail, au logement, à la sécurité sociale etc. acquis par la lutte. Alors que la constitution européenne dit qu’elle devra œuvrer pour le plein emploi ce qui n’est pas la même chose. Déjà en Allemagne sur Internet via ebay un programme de dumping job a été lancé. Cela signifie qu’il y a une vente aux enchères du travail, et c’est le plus offrant qui l’emporte ; soit qu’il accepte les plus bas salaires soit il paie pour l’avoir, comme des cas qui ont existé en France du côté de Marseille dans les années début 90. Un reflet de la place de Grève au XIX siècle, mais bien sur avec les moyens modernes de l’information. Primo Levi attirait jadis l’attention sur un comportement qui annoncait la funeste venu de la Shoah, par la négation de la réalité des comportements. Aujourd’hui il y a une négation à vouloir nier les dégâts engendrés par la loi du marché, tant les individus y sont incorporés par leurs comportements au quotidien. Si bien qu’ils ne voient pas les risques que comporte cette idéologie économique. Idéologie économique qui d’ailleurs refuse de se présenter comme telle en laissant croire qu’elle est une science. Pourtant au travers de cette constitution elle a glissé dans le dogmatisme en ne tolérant plus aucune autre forme de relations économiques. Malheureusement ses dégâts sont bien présents et les salariés, sans culture de classe, ont fini par accepter toutes les fractures. Dégâts dont au début je te rappelais les noms de ceux qui les avaient combattus.

                                    Ensuite je l’ai appelé le testament de l’union européenne car elle confirme la permanence d’un développement basé sur la croissance. Or toutes les études environnementales confirment que nous ne pourrons pas durablement poursuivre notre développement sur la base de celui qui est le notre aujourd’hui. Plus inquiétante une étude prospective pour les cinquante années à venir situe la France au quinzième rang des pays riches mettant en tête la CHINE et l’INDE. Résultat qui repose bien sur un développement énergétique basé sur les centrales nucléaires. De fait, si l’on reste sur les bases d’un développement économique axé sur la seule relation de l’exploitation de l’homme par l’homme au travers de la loi du marché, dans le futur il semble inévitable que les groupes oligarchiques (ou autres formes « capitalistes ») qui dirigeront l’Inde ou la Chine, si ceux-ci continuent leur croissance explosive actuelle, n’aient aucun intérêt à vendre quoi que ce soit à moins de quelque quatre cents millions d’Européens. Et cela que l’on vote oui ou non à cette constitution car les dés sont jetés depuis longtemps. Et il n’y a aucune possibilité de retour en arrière car le passé n’existe que dans notre esprit et pas dans la réalité. De plus aucun des partis en lice en Europe n’est capable de fournir des idées de transitions, car dans ce domaine elles ne s’inventent pas elles naissent du conflit. Je ne vois pas l’UMP innover en ce domaine si ce n’est dans la répression policière sous prétexte d’attentats, même s’ils sont une réalité. Les souverainistes de tous poils restent dans une indépendance raciale contre toute réalité de circulation des personnes et des confessions, même si elles ne plaisent pas aux uns et aux autres. Les petits partis d’obédiences marxistes sont toujours aussi stériles à répéter un type d’organisation économique qui a fait la démonstration de son échec ; ceci en ayant lui aussi eu recourt au totalitarisme. Les socialistes sont devenus officiellement les bons apôtres du libéralisme économique de marché, même s’il l’affuble de soi-disant politique sociale. Il ne me reste plus que l’espoir de voir dans cette fronde du non et éventuellement dans une « espérante » scission du PS, le renouveau ou l’émergence d’un nouveau parti politique. Parti qui puisse renouveler le débat d’idées et regrouper les opposants à la loi du marché pour trouver ou fonder de nouvelles valeurs humaines face à la constante nécessitée de produire des biens et des services pour vivre et non pas pour en mourir. Quant aux verts je n’ai aucune idée pour laquelle ils sont pour la constitution européenne, qui en dehors des professions de foi et de l’affichage de bonnes intentions qui vont de soi dans ce type d’exercice ne vont pas dans leur sens (déclaration de foi dont nous avons pu mesurer la portée sans un rapport de force réel dans l’application de celles contenues dans les conventions collectives).

                                    Enfin ce qui m a fait sourire c’est que ce qui ont écrit cette constitution n’ont pu s’empêcher de découvrir leur visage de mégalo. Ceci en écrivant qu’ils oeuvraient pour sauvegarder la planète, alors même qu’ils fixent les règles constituantes de la poursuite de sa pollution par la croissance de biens pour tout horizon. Cela me fait toujours rigoler. C’est comme si une puce disait vouloir sauver la vie d’un éléphant. La planète n’existe pas pour nous, nous sommes dessus sans savoir pourquoi. Ce qui est important ce n’est pas de sauver la planète, mais de sauvegarder l’espèce humaine et d’autres qui y vivent parce que nous sommes entrain de la peler pour faire du fric. La planète qu’elle soit recouverte d’ammoniaque de gaz carbonique ou d’oxygène elle n’en a rien à foutre dans quelques milliards d’années avec ou sans nous elle ira rejoindre le trou noir au centre de la galaxie. Mais nous nous avons besoin d’oxygène pour vivre et ce n’est pas pareil. Alors je préférerai à être mégalo que cette constitution dise qu’elle s’engage à préserver l’espèce humaine. Et ceci ne va pas forcément avec la forme actuelle de la loi du marché, sans tomber pour autant dans l’angélisme. Pour autant « la loi », même celle du marché, n’est que le résultat de l’activité des humains qui la font ou la subisse. Alors s’ils veulent en changer, il conviendrait qu’ils changent eux aussi ; mais comment changer quand l’on n’a pas la conscience de ce que l’on est. F. Pelloutier y avait répondu par l’émancipation ; aujourd’hui il faudrait dire par la compréhension d’un monde particulièrement complexe. Mais ceci exige non de subir la loi du marché dans ce qu’elle a de guerrier, mais d’en avoir une philosophie humaniste, sans que cela empêche de s’enrichir. " Dans mes essais j’ai mis beaucoup de soucis à ne pas franchir la barrière du délire. Mais quand dans une constitution je vois des gens qui représentent notre élite écrire « qu’ils veulent sauver la planète » ; alors eux ils ont franchi cette barre du délire, et de plus c’est eux qui nous dirigent. la deuxième dans un autre message.

                                    cordialement.


                                    • ddacoudre ddacoudre 29 mai 2007 00:01

                                      deuxième partie suite. 2° lettre. Depuis mon dernier courrier Hélène m’a dit qu’à la lecture de mon essai tu l’as fait parvenir à la confédération, j’espère qu’elle trouvera un intérêt à sa lecture. Depuis lors, le référendum a donné le refus de cette constitution majoritaire et il ne manque pas de débats sur le sujet ; je les regarde parfois, mais ne m’apportent rien sur le fond dans l’immédiat. Si ce n’est qu’une fois de plus les bons penseurs désignent des vainqueurs et des perdants. Pourtant choisir quel type d’organisation sociale une population souhaite n’est qu’un acte minimum dans une démocratie, mais ils semblent que tous les acteurs politiques n’ont pas la même approche de la démocratie ; surtout quand ils sont dans la sphère des « dominants systémiques » qui organisent la compétition du moins disant. Pourtant ce non à la constitution en France est à distancier. S’il n’est pas un refus de l’union européenne des peuples pour les « européanistes » il l’est pour les souverainistes et nationalistes. Si ces derniers peuvent se satisfaire de leur refus, les européanistes n’ont aucune garantis de la prospérité de leur refus s’ils ne trouvent pas une traduction politique au refus de la majorité des français, même souverainistes et nationalistes, à l’Europe de la loi du marché Pour deux raisons :
                                      - La première est que le monde dans sa grande majorité s‘est mis à la loi du marché impulsé par une vision idéologique de la richesse car basé sur la conviction d’une croissance exponentielle dans la production de biens et services. De telle manière que tous les acteurs sociaux et les populations, même quand ils refusent cette vision idéologique, y concourent par leurs actes quotidiens de consommateurs et de producteurs. Ce qui de fait renforce les tenants de la loi du marché, car ils savent qu’ils n’ont qu’à attendre puisqu’il n’existe pas d’opposition effective formalisée et structurée en une puissance de contre-poids ou de contre-pouvoir. Qu’il n’existe aucune forme de pensé nouvelle source d’une utopie créatrice. Ils savent très bien que même si leurs opposants accédaient au pouvoir ils ne trouveraient aucun appui international puisque tous les anciens pays non alignés se sont ouverts à la loi du marché, et pratiquent dans leur ensemble une politique monétaire identique fondée sur une monnaie forte qui contraint et limite l’action régulatrice des États.
                                      - La deuxième est qu’il y a eu une inversion des valeurs qui brouille les grilles de lecture de la plupart des citoyens. Déjà dans le milieu des années 80, à partir des années 85 les salariés se sont arc bouté sur la défense de leur acquis et devenaient de fait au fil du temps conservateurs, tandis que le patronat réclamait la remise en cause de ces acquis et des allégements fiscaux : c’est a dire qu’il revendiquait. Ainsi la base traditionnelle de la grille de lecture sociale dans une économie capitalisatrice c’est inversé. Les salariés de revendicatifs sont devenus conservateurs et le patronat de conservateur est devenu revendicatif. Ceux qui revendiquent sont classés comme modernistes ou réformateurs et les autres comme des réactionnaires. Or dans cette inversion des comportements la disponibilité du salarié est classée comme une modernité, tout en fustigeant les coûts sociaux générés par l’incertitude de la compétition. Compétition où l’on confond guerre économique et émulation commerciale. Et l’on peut comprendre que si les salariés français conçoivent que nous puissions nous trouver dans une guerre économique vis à vis des autres pays du monde, ils puissent trouver anormal qu’au nom de la paix entre les pays d’Europe l’union européenne propose une compétition économique entre-eux dont ils ne seront pas les bénéficiaires. Ceci d’autant plus que dans son discours de bonne année le président de la république a mentionné dans ses vœux pour l’Europe que nous nous dirigerions vers une moyennisation, sans en préciser la nature, ce qui est inutile quand l’on sait lire entre les lignes. Ainsi si ce non sépare politiquement les citoyens sur ses fondements, il les relie dans leur opposition au système libéral de la loi du marché et c’est là une difficulté qu’il ne faut pas voiler. Ceci car dans la monté du fascisme d’avant 40 également les difficultés générées par le système libéral d’alors se trouvaient pointées du doigt, et ceux qui avaient la même analyse économique n’avaient pas les mêmes buts politique. Si dans les années trente les bolcheviques étaient l’ennemie extérieur, aujourd’hui l’ennemie extérieur c’est l’immigré et les pays musulmans, je ne recherche pas à savoir en l’espèce si c’est fondé ou non ; quarante neuf pour cent des français le pensent. Ce qui laisse penser que s’il doit dans la suite de ce non y avoir des manifestations d’opinions ou de revendications, les syndicats et les parties nationalistes n’ont pas le même but, et nous risquons de nous retrouver dans une situation analogue à celle de 1934 avec la CGT d’alors qui s’opposait au fascisme rampant. Ce non n’apporte aucune solution dans l’immédiat, d’autant plus que les partisans du oui sont à leur encontre plutôt méprisant d’après les débats que j’ai pu suivre. Et la réponse du chef de l’État sera inefficiente car il ne dispose pas des moyens budgétaires pour satisfaire la demande sociale, et si jamais le débat se poursuit dans la rue, la nomination de Sarkozy est très indicative de ses intentions, en plus de servir ses intérêts de présidentiable. Et sur le sujet la France est un des pays spécialisé dans la formation de la coordination des forces de police anti-émeute. Elle s’y est mise après les émeutes anti-mondialiste qui avaient suivi une des réunions de Davos. Un ami avec lequel je travaille sur mes essais a été avec son maître de conférence observateur d’une séance d’entraînement de coordination des forces de police française anti-émeute. Comme je te l’avais écrit dans mon précédent courrier, cela serait bien si les difficultés que rencontre le PS pouvaient déboucher sur une nouvelle formation politique. Une formation qui soit capable d’utopie afin de regrouper et refondre tous les partis socialisants qui restent accrochés à leurs vestiges, qui, s’ils demeurent pertinents dans leur analyse ils ne le sont pas dans leur aboutissement politique. Car ils ne reformulent pas de propositions qui ne soient pas inscrite dans le processus de la loi du marché via la conversion de la demande qui est suggéré par la recherche d’une croissance qui nourri le système qu’ils dénoncent. De plus je ne vois pas Fabius être le leader de cela, à moins qu’il soit touché par la grâce de la conversion comme Mathieu le collecteur d’impôts, car je ne crois pas qu’il ait été un jour Socialiste. Donc à partir de ce non peut émerger une nouvelle « sociale utopie » qui replace au travers du libéralisme l’individu au centre de ses préoccupations et non pas l’argent et peut-être rappeler que libéralis signifiait homme généreux et qu’être libéral signifie aussi être tolérant. Ce qui me paraît être deux valeurs qui ont totalement disparu du langage de ceux qui justement se disent être des libéraux, et ne proposent comme réalité que l’acceptation de la guerre économique qui est là. Là aussi il y a eu un glissement linguistique qui caractérise les quiproquos qu’entretiennent les discours politiciens. Car le libéralisme était censé sortir les êtres du statut d’esclave ou de sujet et de fait nous le sommes devenus de l’argent et qui plus est avec les accords de Maastricht c’est la Banque européenne qui détient le pouvoir sur la monnaie. Il est donc difficile de penser que ces accords n’aient pas eu une influence sur la dégradation des conditions de travail et de rémunération, sinon pourquoi les avoir faits. Ce n’est pas ce non qui va changer cela, sauf s’il se structure et prend une dimension internationale et s’appuie sur les courants alter mondialiste. Je ne pense pas que le pouvoir de la rue soit de nature à transformer les structures financières, pour cela il faut disposer du pouvoir politique. Or ce dernier a organisé la séparation du pouvoir politique et du pouvoir financier, ce qui oblige les gouvernants à alourdir les prélèvements pour disposer d’une marge de manœuvre, et ne pas faire du déficit, tout en promettant la réduction des charges et des impôts. Ce qui laisse comprendre qu’une tranche moyenne de la population soit plus particulièrement pressurisée car les plus démunies sont exonérées et les plus riches dont les grands groupes sont incités aux créations d’emplois via des mesures de dégrèvement et d’exonération ; ce qui laisse la charge des prélèvements sur les autres. Cette situation, sauf tour de passe passe a transformé les chômeurs en précaire du travail partiel, n’a pas d’issus en dehors d‘un choc qui viendra de la cherté du pétrole et de l’aggravation de la pollution mondiale, ou du glissement vers une Europe fascisante déjà en cours. Mais même si les « nonistes »sont montrés du doigt comme de vilains petits canards, cela a relancé un débat de société ou j’espère que l’action syndicale trouvera sa place pour resituer l’homme au centre de ses préoccupations, et non pas le client. Et peut-être même, maintenant que le communisme totalitaire est mort, on peut imaginer dans le futur une réunification d’un certain nombre de syndicats. Cela serait d’autant utile que comme dans l’URSS communiste il fallait penser communiste, peindre communiste faire du spectacle communiste ; nous il nous faut tout faire « libéral » sous-entendu dirigé vers un rapport financier, y compris dans la culture de masse qui s’abêtisse de plus en plus, car l’audimat = argent, les jeux=appels téléphoniques=argent ; les communistes ne voyaient pas leur totalitarisme comme nous nous ne percevons pas le nôtre.

                                      Est-ce bien regrettable que par ce non disparaisse l’ébauche d’un gouvernement européen, l’ébauche d’un pouvoir politique européen ? Ceux qui affirment vouloir se battre ou lutter de l’intérieur contre l’Europe du marché pour une Europe sociale, avec ou sans texte, pourront toujours le faire. L’action syndicale est là, sauf à ce qu’elle ne relaie que les politiques des partis, ce qui est le lot de beaucoup trop d’entre-elle.


                                    • Tonton Tonton 29 mai 2007 21:42

                                      Bonjour,

                                      Merci du commentaire. En ce qui me concerne, je parle de l’autre gauche, celle qui a l’espoir d’être une force d’alternance, celle qui a reconnu des avancées très importantes dans le TCE et qui a déploré le choix tragique des français le 29 mai 2005. Je suis d’accord qu’une clarification est nécessaire, car l’entente entre nonistes et partisans du oui, ainsi qu’entre libéraux et anti-libéraux n’est pas tenable sans un leader fort qui cimente tout ça. À mes yeux, être de gauche signifie souhaiter le progrès, or les nonistes, comme certains écolos et communistes sont clairement anti-progrès, cela a été illustré notamment lors du débat sur le référendum européen. Cordialement. http://mitterrand.2007.over-blog.com


                                    • pixel pixel 29 mai 2007 21:57

                                      « or les nonistes, comme certains écolos et communistes sont clairement anti-progrès, cela a été illustré notamment lors du débat sur le référendum européen. »Ca ressemble à de l’excommunication sans l’once d’une forme de procès.


                                    • Tonton Tonton 30 mai 2007 00:06

                                      Bonjour,

                                      La politique, quand bien même elle est parfois l’opium du peuple, n’est pas une religion. Je ne veux donc « excommunier » personne. J’affirme un point de vue clair, même si j’admets aussi qu’on puisse avoir une autre vision du progrès... Je constate pourtant que nombre d’anti-mondialistes, anti-ogm, anti-libéraux etc. vouent une haine importante au progrès dès lors qu’il est engendré par le système capitaliste. Sans faire de « procès » pour autant, j’estime que Jean-François Revel démontre bien son phénomène, malgré mes désaccords avec le philosophe. Cordialement.


                                    • michel 67 30 mai 2007 15:03

                                      aujourd’hui aux nouvelles je viens de voir Ségolène avec son club du 3° age, cette pauvre personne marche toujours de façon constipée et ne peut cacher sa hargne.On entend aucune proposition de sa part sauf le mot vengeance vengeance. Puis trois petits tours et puis s’en va avec son fan club du 3° âge.Il manque à l’appel bayrou avec ses oies et dire que ces personnes voulaient gouverner la France, pauvre de nous !


                                      • ratatinovitch 29 juin 2007 02:54

                                        Bonjour, le sujet est intéressant, les disputes partisanes aimable pour des personnes voulant travailler a l’intérêt de la nation assez contradictoire et je trouve dommage.

                                        le PS en a un coup dans baba, « diriger c’est prévoir » heureusement qu’ils n’aient pas eu les commandes, pas fichu de voir chez eux alors pour 60 millions de français ??? la Rose est fané reste que les épines, faalait pas la serrer au poing. Si le PS c’est la valeur de l’homme qu’il cesse d’être dans le rêve, et que les chefs soient des hommes au milieu des hommes et pas des pontes du genre « dormez tranquille on pense pour vous, nous les grands ». c’est pas l’éloge de la droite que je fais en constatant le nez au milieu de la figure.

                                        je trouve stupide de diviser mon pays en deux 3 ou 4 pour faire soit disant le bonheur des gens que l’on passionne voir fanatise et oppose «  »toi dés de là, moi d’ici, forcement on peu pas s’entendre". avec cela on va bâtir du costaux , c’est sûr ! Que l’on propose des solutions différentes pour faire face au présent Ok , mais que l’on manipule la pensé des plus faibles, c’est dignes de politoplouc mais pas d’homme. c’est de la politique de hordes digne des singes d’on beaucoup sont persuadé d’être les descendants, faite un effort si vous pensez que vos aïeux sont cela rompez avec le reflex animal élémentaire osez mettre de l’espace ; monter une nouvelle marche sur le chemin de l’évolution ! ainsi même si aucun élément ne prouve que Darwin a raison (pas encore découvert de lien au niveau ADN de l’homme actuel avec homo-erectus,,, et autres) au moins il pourra se consoler de nous avoir influencé positivement et peut être dans 100 000 ans ont parlera du bond en avant de l’homo politicus Drawinis !

                                        Ma grand mère en curant ces vaches, disait « les plus belles fleurs poussent sur les tas de fumiers » je ne sais pas si une rose va repousser, mais la décomposition avancée est là, si c’est pas une rose, sera-ce du lila ou une marguerite, évitons de la cueillir et l’étouffer au poing, ça démontre l’immaîtrise de l’inconscient érigé en valeur universel , (la tendresse du singe ?) et on a le résultat sur toute la terre et des fruits bien amer.

                                        Espérer servir l’homme, ok, ce battre pour dominer !? même au travers des articles, pas la peine de ce venter en 2007 d’arriver a cela après tant de sang sur la courte histoire des 2 derniers siècles. Si c’est le résultat des Lumières « Ô nuit que tu fut douce, et ces lumières trompeuses ! » . je ne critique pas les lumières mais la réductions utilitariste jusqu’à la trahison que l’on en a fait.

                                        Au nom de qui et quoi va t-on desservir notre nation maintenant tout en prétendant lui vouloir du bien idéologique, économique ou scientifique ? Ou tout a la fois. jetons nous dans la mondialisation, afin d’être mieux asservit a truc machin. qu’il soit repeint sociale ou de droite il ne sera qu’économie et informatico-esclavagiste.

                                        je ne suis pas tendre mais assez lassé, de ceux qui aime nos pays nos nations, mais qui pour arriver a accomplir leurs rêves idéologique prétentieux sont prés a tout. je n’applaudis ni la droite ni la gauche, ni même cette l’europe de VRP, accouchée par ces 2 systèmes qui n’ont su nous (proposer ;; imposer) qu’un contrat commerciale en guise de constitution =(360 fois le mots banque et pas une fois le mot fraternité !) c’est une vraie con-stitution. Et ce truc et capable de nous vouloir amnésique comme si hier n’avait pas existé. A moins qu’un drôle de plan est intérêt a ne pas avoir de mémoire ?

                                        rien n’est simple, mais quand la vie n’est perçu qu’en terme de territoire république de socialisme et autres sottises que l’homme n’est qu’une donnée, je ne vois vraiment pas comment on pourrais prétendre servir l’être humain, sinon a le réduire a ces besoins élémentaires (Darwin a raison mais a contre sens ce qu’il a dit, et ce qui est cru fait que l’on réduit l’homme a ces besoin de singe) singe psychique mais singe pardessus tout. Du coup avancer au de la devient un acte improbable, il violerait sa singitée, ce qui offenserait sa conscience que de vouloir espérer au de la d’elle même.

                                        je lis j’écoute mais je reste sur ma faim, c’est pas le verbiage ni l’instruction qui fait défaut, mais l’être, et là c’est sans génies ça tourne en rond. demain sera comme hier, Mitterand fait des petits a droite a gauche , Sego fait le coup, Sarko aussi et voila ça fait tourner la terre ;; ça a toujours été ainsi on y changera rien, « bonjour la joie et l’espérance, c’est pas de là que naîtra le déclic ». on a droit au couplet ça avait déja court du temps d’Henri iv, et des Pharaons. le PS prend l’eau « ha l’humanité est foutu ». vous bilez pas demain on retrouvera un nom plein de pompe, pour le Zoo des éléphanteaux smiley

                                        Au nom de Liberté égalité on en as tuer du monde , ou cassé des choses ces derniers temps, en plus s’en jamais l’atteindre , pourquoi ? La Fraternité ça a jamais tenté grand monde parce que là faut se mouiller "puis ça fait Abbé Pierre et en plus sa fout a nue et rapporte pas une tune, du coup prenons les autres éléments de la devise car personne ne sait ce que sait, et on fera rêver (ou cauchemarder) alors que fraternité c’est pas un vide idéologique !).

                                        je ne méprise les écrits de personne, je suis simplement assez consterné de voir que seul la division semble avoir du goût. On voit bien l’attitude sotte qui nuit a notre nation par le comportement de nos (ir)responsables successifs, mais on se comporte de même quand on se tape dessus avec son clavier dans un vocabulaire emmitoufler. Somme nous plus homme ensuite ? certainement pas, Vivre c’est avancer, s’arrêter c’est reculer, alors avançons au lieu que ces blogs soient un jeu de massacre et que l’on cherche qui va le mieux massacrer celui en place pour être le prochain qui sera massacré. Sinon on est pire que les singes « qui doivent se trouver fort offensés que l’on se prétendent de leur ligné » je ne cherche pas la perfection, mais un mieux, un pas en avant , et pas un « pan ! en plein dedans ». si ce n’est pas de lieux comme ici que naît un pas en avant il ne faut pas attendre une solution des gérant de la cendre . Ni un nouveau Marx ou autres réducteur d’hommes en pièce de sa pensé, une idéologie neuve, on assez souffert. merci smiley


                                        • judel.66 20 août 2007 23:40

                                          vous nous manquez beaucoup Tonton .... nous avons besoin de vous lire....les vacances sont finies.....est ce que Sarko va réussir a nous faire regreter chirac ! ! ! .....Strauss-khan, Bockel ,tout est parti tout est foutu ,où allons nous ? , il faut nous le dire ! ! !...

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