L’organisation de primaires socialistes sera inutile en 2017

Pour autant, ceux qui estiment à l'heure actuelle que François Hollande pourrait gagner les prochaines élections présidentielles sont tout de même des socialistes pour le moins très optimistes et rares. Ou des parieurs culottés pour miser sur un jockey si mal coté !

Car que valent les prévisions économiques encourageantes de l'Insee du FMI et de l'OCDE qui pour reprendre un élément de langage des météorologistes, utiliseraient les mots d' indice de confiance, à seulement deux ans. Ces estimations qui nous font espérer enfin une éclaircie après un septennat de crise calamiteux où les mauvaises nouvelles tels des cumulonimbus se sont accumulées longtemps et dangereusement au dessus de nos têtes. 

Voici à ce sujet de petits extraits d'une publication du Figaro qu'on ne peut soupçonner de militantisme socialo-communisme. -

"le FMI prévoit par exemple une croissance de 0,9% en 2014 et de 1,5% en 2015... L'OCDE, qui anticipe des chiffres similaires, voit le taux de chômage baisser en France en 2015, à 10,7%... Alors que L'Insee prétend que le pays possède "un potentiel de rebond significatif". N'en déplaise aux défaitistes chroniques.

En admettant, avec un réalisme que M. Coué n'aurait sans doute pas désavoué, que ces prévisions économiques de bon aloi viennent à se concrétiser dans l'avenir. Même un économiste amateur qui étudierait ces chiffres, pourrait seulement envisager une stabilisation du chômage. Et alors que se passerait-il ?

Monsieur Sapin pourrait par exemple revenir à la charge avec sa courbe fluctuante selon ses besoins. Et comme le coup du verre d'eau à moitié plein ; on nous l'a déjà fait ! Il pourrait tenter une méthode inédite avec la métaphore du presque chauve qui serait à moitié chevelu. Mais bien malin celui ou celle qui pourrait prétendre qu'en 2016 le chômage reculera vraiment pour de bon et durablement.

Jean-Christophe Cambadélis, le nouveau promu d'office premier secrétaire du PS, déclare qu'une primaire n'aura lieu que si le Président sortant refuse de sortir et se représente courageusement devant les Français. Avec le secret espoir que les électeurs auront oublié ses déboires passés. Imaginez-vous un instant François Hollande en campagne électorale qui promettrait un baisse des impôts, une revalorisation des retraites et des aides sociales. Osez imaginer Hollande réélu, puisque les Français, allez comprendre, d'après un sondage en tout cas, donnent l'impression d'apprécier les mesures d'économies annoncées par Manuel Valls.

Mais comment imaginer ce qui aujourd'hui paraît totalement inimaginable. Comment penser un seul instant qu'un président qui aurait enregistré deux pâtées électorales aux Municipales et aux Européennes, et qui en ce moment culmine à seulement 18% d'opinions favorables, puisse retourner la situation même avec une reprise de l'embauche. Allons donc, c'est encore une petite blague !