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Accueil du site > Actualités > Politique > La Californication de Terminator

La Californication de Terminator

Quel Etat ne rêverait pas de compter sur son sol DreamWorks, Walt Disney, Microsoft, Apple, Hollywood ou la Silicon Valley ? Les plus grands « monstres » de l’industrie et des services, synonymes de domination technologique et commerciale, de profits astronomiques, de richesses et d’emplois ...

A ce tableau idyllique, ajoutons que la Californie produit 10 % de la richesse américaine et serait la huitième économie du monde si elle était indépendante.
Et pourtant...
 
L’Etat californien est au bord du dépôt de bilan. La vraie faillite, pas celle annoncée par un Fillon en 2007 en bon adepte de la secte des déclinologues de Nicolas Bazire, l’ancien chef de cab’ de Balladur...
 
En effet, la Californie n’est plus en mesure de rembourser ses dettes, ni de payer les traitements de ses rares fonctionnaires... alors qu’elle concentre une industrie fleurissante et une population de milliardaires... Son déficit budgétaire représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) américain.
Victime de l’éclatement de la bulle internet ou d’une entreprise comme Enron dans les années 90, la Californie est également l’Etat le plus touché par la crise des subprimes et le ralentissement économique.
 
DES MEDIAS DOMINANTS AU SERVICE DU NÉO-LIBÉRALISME
 
En France, les médias qui assurent avec zèle le service après-vente de la mondialisation néo-libérale ne peuvent plus masquer les difficultés de l’Etat californien.
 
Le Parisien indique que :
"la Californie compte près de 11,6 % de chômeurs, avec plus de 65 000 emplois perdus chaque mois."
De son côté le Figaro informe que :
"La dégradation des finances de l’Etat avait conduit M. Schwarzenegger à appliquer des mesures d’urgence, en taillant notamment dans l’éducation et les programmes sociaux."
En général, les médias dominants hésitent entre euphémisme et silence, se gardant bien de tirer les leçons d’une telle faillite.
 
Même le poussiéreux hebdomadaire de la deuxième gauche du radoteur rapporteur sarkozyste Michel Rocard ne propose pas la moindre analyse, même embryonnaire, des causes et conséquences de la politique néo-libérale :
"Le plan de compromis (...) élimine près de 60% du déficit via des réductions de dépenses drastiques dans des services publics fondamentaux comme l’éducation, les parcs de l’Etat ou les prisons"
Idem pour quotidien de référence qui va un chouïa plus loin en décrivant l’impact réel des dernières mesures prise par le gouverneur Arnold Schwarzenegger :
"les tribunaux (...) ont fermé (comme désormais chaque troisième mercredi du mois), et 93 % de leurs 5 560 employés ont été contraints de prendre une journée de congé sans solde. Ces deux semaines et demie de fermeture annuelle devraient permettre d’économiser 18 millions de dollars, soit 3,3 % du budget. Sur les 588 tribunaux du comté, 45 resteront ouverts pour répondre aux urgences : violences domestiques et crimes. (...) Jeudi 16 juillet, le conseil d’administration de l’Université de Californie, privé de 813 millions de dollars de fonds publics, a adopté, à l’unanimité moins une voix, un plan de congés sans solde affectant 140 000 professeurs et administrateurs, dont les salaires seront ainsi réduits de 4 % à 10 %."
C’est encore l’AFP qui diffuse le plus d’informations :
" La santé, notamment celle des plus pauvres, n’est pas épargnée. La couverture maladie publique, destinée aux personnes à faibles revenus, serait ainsi amputée de 1,3 milliard de dollars, et un programme qui permettait à 900.000 enfants de foyers pauvres de bénéficier d’une assurance santé verrait son budget abaissé de 124 millions de dollars."
Comme disait Coluche : Circulez, y’ a rien à voir !
 
On le voit, les médias dominants ne délivrent qu’une information parcellaire qui se garde de tirer les leçons de vingt années de politique néo-libérale en Californie. Propriété des industriels, financés par la publicité, souvent proches du pouvoir, ils ne peuvent réellement informer en toute indépendance. L’échec du néo-libéralisme, c’est aussi celui de ces médias donneurs de leçons et de leurs créanciers...
 
L’ECHEC DU NEO-LIBÉRALISME PROFITE AUX RICHES ET... AU NÉO-LIBÉRALISME !
 
Les Californiens qui subissent depuis 20 ans la précarité de l’emploi, les inégalités croissantes de salaires (les écarts de salaires qui allaient de 1 à 40 ont bondi de 1 à 400), la défiscalisation et la destruction des systèmes de protection sociale et des services publics, seront encore une fois les premières victimes des dernières mesures de restriction budgétaire.
 
Inversement, les 10 % de la population qui possèdent 75% de la richesse américaine, et qui ont largement profité du néo-libéralisme, ont reçu des milliards de dollars d’aide de l’état fédéral pour sauver leurs investissements. De plus, ces privilégiés demeurent épargnés de toute hausse d’impôt puisque les électeurs californiens se sont prononcés par référendum contre toute augmentation d’impôts.
 
Ainsi, l’idéologie dominante néo-libérale a inoculé à l’ensemble de la population, même pauvre, le rejet viscéral des impôts... et le soutien d’une politique qui ne profite finalement qu’à une minorité sociale !
 
Paradoxalement, la crise actuelle résulte de l’injustice sociale qu’elle aggrave elle-même : "un cercle vicieux" comme diraient les néo-libéraux, qui profite à l’idéologie dominante néo-libérale !
 
Le gouverneur Terminator annonce un budget d’austérité drastique qui devrait réjouir nos plus éminents économistes néo-libéraux.
 
Tenez, en lisant Eric Le Boucher, le lecteur a l’impression que la Californie est un Etat quasiment socialiste en "tombant" sur des expressions comme "Etat social", Etat providence"... Ce zélé propagandiste laisse entendre qu’une bonne réforme néo-libérale sauvera la Californie !
 
LA CALIFORNICATION BIENTÔT EN FRANCE ?
 
Il y a peu, la Californie représentait pour une partie du monde politique et de l’intelligentsia français une sorte de modèle de la bonne gouvernance...
 
Hé oui, là-bas, depuis une bonne vingtaine d’années, sous des gouverneurs de gauche et de droite, les autorités politiques ne gouvernent plus : elles assurent la bonne gouvernance !
 
La bonne gouvernance, c’est quand le politique décide d’ôter à la puissance publique la plupart de ses moyens, de l’affaiblir en privatisant le maximum de secteurs d’activités et en réduisant de façon drastique impôts et services publics... Au bout de vingt ans, quand bien même a-t-il été Terminator dans une autre vie, l’actuel gouverneur est pratiquement impuissant.
 
La bonne gouvernance néo-libérale ne serait possible sans le travail de sape des laveurs de cerveaux de ces médias dominants qui assurent le service après-vente avec des idées dignes des bisounours... et des scénarios catastrophes.
 
Ce petit monde médiatique se repait de fausses confrontations mais au fond, ces médias traditionnels nous vendent le libre-échange heureux, la mondialisation qui profite par enchantement à tout le monde, la concurrence libre et entière qui réduit la pauvreté, le miracle économique et social des retraites par capitalisation, les fonds de pension forcément éthiques, les entreprises citoyennes, sans oublier la célèbre main invisible qui nous permet à toutes et tous, sur tous les continents de jouir sans entraves !
 
Les mêmes nous mettent en garde contre les dangers de la sécurité sociale, les risques mortifères des retraites par répartition, l’horreur de l’aide sociale, le cancer de l’assistanat, l’action tentaculaire et castratrice de l’Etat, les origines communistes du système social français...
De plus, ils emploient une novlangue qui masque la réalité... et n’hésitent pas à ostraciser leurs opposants (cf. le référendum sur la constitution de l’Union européenne ou le Traité de Lisbonne).
 
Tout ce petit monde a contribué à installer Nicolas Sarkozy au pouvoir. Depuis mai 2007, les "réformes" pleuvent. Malgré la crise, la France se met à l’heure néo-libérale, validant ainsi l’analyse de Naomi Klein dans la stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre.
 
Sauf changement politique majeur, la France risque de se retrouver dans quelques années dans la même situation que la Californie...
 
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177 réactions à cet article    


  • wesson wesson 31 juillet 2009 10:23

    Bonjour l’auteur,
    merci pour cet article que je me permet de résumer ainsi :

    La croissance Californienne, tout le monde a cru que c’était la technologie, le cinoche, les milliardaires, l’étalage infini de pognon, les entreprises, le soleil et les paillettes. Cette croyance a duré très longtemps.

    Et maintenant on s’aperçoit des vrais raisons de cette croissance : L’emprunt ! La vrai, seule raison de cette croissance, c’est une extraordinaire capacité à prêter du pognon à n’importe qui, tout en trouvant des millions de pigeons qui pensaient en tirer des fortes plus-values.

    Le voilà le modèle de développement Américain : Dépenser le pognon que l’on ne possède pas ! Et ça fait 30 ans que ça dure.

    Au passage, les états unis peuvent s’endetter, faire autant de déficit qu’il le souhaite, frapper monnaie. Cependant, les états à l’intérieur de cette fédération n’ont aucun de ces droits, ce qui fait que en cas de crise, ils sont tout simplement forcé de faire des coupes sombres dans les dépenses publiques. La transposition à l’Europe est immédiate : Tous les états Européens sont dans la même situation que la Californie, car ils ont perdu depuis l’Euro toute possibilité d’action sur la monnaie.

    Pour revenir à la Californie il n’y a que très peu d’option maintenant. La Californie est un parfait exemple du « too big to fail », et donc l’état fédéral s’achemine vers un TARP de plus pour les sauver, ou tout du moins reporter le problème à plus tard. Et encore, la pilulle risque d’être tellement amère qu’il n’est même pas certains que les autres états moins déficitaires ne souhaitent s’alourdir encore un peu plus la barque pour venir en aide à la Californie. Potentiellement si ça tourne juste un peu plus mal là bas, une sécéssion de certains états ne serait plus une hypothèse à exclure.


    • wesson wesson 31 juillet 2009 10:31

      Au passage, le parisien ferait bien de re-vérifier ses chiffres :

      « la Californie compte près de 11,6 % de chômeurs, avec plus de 65 000 emplois perdus chaque mois. »

      Le mois dernier, c’est pas moins de 160.000 nouveaux chômeurs là bas. Rapporté à la population Française, ça ferait 240.000 chômeurs supplémentaires en 1 mois !

      Le U-6 (qui est l’indicateur du chômage réel) est à 21%, Source ici.

      Dans ce contexte, c’est déjà étonnant qu’il n’y a pas d’émeutes.


    • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 11:41

      Correction pas inutile en effet...


    • christian 31 juillet 2009 17:08

      Très bonne analyse, je ne peux que souscrire à celle-ci puisque j’avais déjà, projeté les évènements qui se produisent en avril 2008 dans mon blog : http://stop-war.20minutes-blogs.fr/archive/2008/04/09/fmi-9-avril-2008-crise-financiere-mondiale-en-fin-avouee-ten.html#more

      Et effectivement, en poursuivant votre raisonnement, pour l’europe soit on assiste, aux memes restrictions budgétaire que la californie ( ce qui me semble ici impensable ) ou la zone euro. éclatera avec la dévaluation massive du dollar, tout simplement pour permettre aux états de survivre dans la tempète et je ne serai pas étonné que la france soit la première à saisir cette bouée !


    • ZEN ZEN 31 juillet 2009 10:44

      Un programme tout ce qu’il y a de plus social, dans la plus pure tradition reaganienne :

      "...Car pour parvenir à combler un déficit de plus de 26 milliard de dollars, le gouverneur Arnold Schwarzenegger et les parlementaires ont dû prévoir des coupes claires dans les services publics, la santé ou les programmes sociaux. Selon les médias locaux, le projet prévoit de tailler dans les dépenses à hauteur de 15 milliards de dollars.

      L’éducation devrait être la plus touchée, avec une baisse des crédits de neuf milliards de dollars. La santé, notamment celle des plus pauvres, n’est pas épargnée. La couverture maladie publique, destinée aux personnes à faibles revenus, serait ainsi amputée de 1,3 milliard de dollars, et un programme qui permettait à 900.000 enfants de foyers pauvres de bénéficier d’une assurance santé verrait son budget abaissé de 124 millions de dollars."


      C’est le moment de relire Naomi Klein


      • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 12:02

        Voire même de l’apprendre par coeur, comme en son temps le petit livre rouge. Un peu indigeste peut-être.


      • Vladimir 31 juillet 2009 13:19

        Tous les lycéens français, les futurs citoyens de la République sociale (comme prévu selon la constitution de 58 et 46), devrait lire La stratégie du Choc de Naomi Klein.


      • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 13:37

        Le péripate : effectivement les néo-libéraux sont tout aussi dogmatiques que les ex-mao...


      • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 16:15

        Oui, vous avez vu ça ? Je le colle, tellement c’est adapté.

        Le gouvernement, c’est comme un bébé : un tube digestif avec un gros appétit d’un côté, et aucun sens des responsabilités de l’autre.
        Ronald Reagan


      • hollibrius 31 juillet 2009 20:56

        re test ca marche pas je viens de m inscrir


      • ASINUS 31 juillet 2009 11:01

        tsssss bande de mécréants ! vous osez remettre en cause le dogme !!


        pffff blasphemateurs puisqu on vous dit que la Californie


        C EST LE MODELE !!!!!!!







        *accessoirement y a la solution de l amendement Kosovo les states ont pris le Kossovo
        aux serbes au motif que les kossovars y etaient les plus nombreux , yep que ne donnent ils pas la Californie au Mexique !


        • ZEN ZEN 31 juillet 2009 11:19

          Asinus

          Tu as trop écouté Julien Clerc


          • ASINUS 31 juillet 2009 11:32

            @zen

            rhaaaa ma jeunesse !rhaaaa mes cheveux !


          • Pilule rouge Pilule rouge 31 juillet 2009 11:23

            L’Angleterre était aussi un modèle. C’est moi, où ce pays n’est plus cité en exemple depuis la médiatisation de la crise en septembe 2008 ?

            La californie est loin d’être le seul état qui n’arrive pas à boucler le vote du budget :
            http://www.lefigaro.fr/economie/2009/07/03/04001-20090703ARTFIG00248-la-californie-en-cessation-de-paiements-.php

            Le Texas par l’intermédiaire de son gouverneur à déjà menacé le gouvernement fédéral de sécession :
            http://www.voltairenet.org/article159738.html.


            • plancherDesVaches 31 juillet 2009 12:03

              Ce n’est pas pour rien que la GB a demandé, lors du dernier « G20 » que les caisses du FMI soient regonflées.
              Elle prévoit d’en avoir besoin.
              Et, autant en profiter : le FMI, justement, brade ses prêts en les faisant passer à 0 (zéro), oui, zéro pourcent.....
              Les bons du trésor de sa majesté sont par contre passés à 4% à 10 ans.

              Au point que Sa Majesté a fini par demander ce qui se passait..... lol (elle n’a jamais eu un pence ni un chéquier sur elle....


            • Pilule rouge Pilule rouge 31 juillet 2009 16:55

               Parfaitement en accord avec vous. Et pour illustrer vos propos sur ce qui était encore l’Eldorado Européen il y a quelque mois, voici une petite news en forme d’amuse-gueule :

              http://www.independent.co.uk/news/business/news/12000-independent-shops-shut-this-year-1765434.html


            • appoline appoline 31 juillet 2009 20:23

              @ Plancherdesvaches,

              « Au point que Sa Majesté a fini par demander ce qui se passait..... lol (elle n’a jamais eu un pence ni un chéquier sur elle.... »

              Ces bougres d’anglais, tellement radins qu’ils laisseraient Mme Windsor faire la manche ?

              Il me semblait dans un autre article avoir lu que certains états envisageraient de faire sécession, qu’en est-il ? Un état, moins mal en point que les autres peut-il continuer à voir, au nom de la communauté, son déficit s’alourdir ?

              L’orchestration qu’il y a derrière tout ceci, n’aura de cesse tant que la population pourra encore être taxée après cela il n’est pas impossible qu’elle se détruise par des guérillas et autres conflis armés.


            • plancherDesVaches 31 juillet 2009 21:14

              « Sa Majesté » est la plus grande propriétaire terrienne du « Royaume-Uni ». Appoline.

              Ainsi est-elle celle qui perçoit le plus de subventions Européennes. Pas mal, non ?

              Pour ce qui est d’une sécession des états américains, cela serait le même scénario pour un pays Européen : une dévaluation obligatoire de la monnaie avec, dans le cas très intéressant de la GB et vu la suppression de toute production de richesse dans leur pays : une configuration identique à celle de l’Allemagne de 1936.

              Le terme qui me vient est : the big foot.

              Reste à savoir s’ils peuvent pomper une grande partie des fonds du FMI ou jusqu’où peut les porter le grand frère américain.

              Mais, une chose est sûre : les « investisseurs » renaclent dans la confiance, ces temps-ci.

              Gold save the Queen. (surtout avec seulement 100 milliards de dollars de réserve en 2007)


            • appoline appoline 1er août 2009 20:09

              @ Plancherdesvaches,

              Oui mais voilà, comment s’approvisionne le FMI afin de ne être obligé de gratter ses fonds de tiroirs ? Il est quand même curieux qu’un organisme aussi puissant soit-il, n’ait pas lui aussi des problèmes de trésorerie, les états périclitant les uns après les autres, ils ne pourront faire face à leur participation versée au FMI (si cela fonctionne ainsi, je ne suis pas très au faîte des répartitions.

              Ceci, je compatis au désarroi de Mme Windsor sans compter qu’elle a dû faire face aux frais de succession de queen mum, nous ne savons pas la chance que nous avons, justement de ne rien avoir, si tel était le contraire, je suis sûre que beaucoup refuseraient d’être riche, quelle plaie.


            • Julius Julius 31 juillet 2009 11:31

              Le déficit de la Californie est le même que le déficit de la France, pour la même PIB. La différence est que la Californie ne doit pas (et ne veut pas) financer sa vie par la dette. Contrairement à la France (et d’autres pays européens). Si l’on applique des règles similaires en France, nous serions en faillite tout le temps.

              La Californie est l’un des états le plus sociale des USA avec de très lourd fardeau fiscal et la très forte redistribution et service public. Parlement californien est presque toujours occupés par des démocrates.


              • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 11:48

                Merci pour cette précision Julius... que je ne partage pas.


              • wesson wesson 31 juillet 2009 12:22

                @Julius,

                bonjour Julius

                " Si l’on applique des règles similaires en France, nous serions en faillite tout le temps. "

                Merci de nous rappeler avec tant de tact que effectivement, si nous appliquions strictement les objectifs de l’Europe concernant les déficits de chaque pays, effectivement pratiquement tous les pays Européens seraient en faillites à l’instar de la Californie.

                Car effectivement, limiter le déficit sans pouvoir influer sur la monnaie, cela se traduit immanquablement par une faillite de l’état concerné. Et on y est en plein dedans là.


              • nandayo 31 juillet 2009 12:32

                En fait, statutairement le budget voté par chaque Etat américain doit être en équilibre, pas de déficit autorisé (lors du vote) pour plus de 40 d’entre eux, c’est pas les 3% de Maastricht, c’est 0. Donc comme, c’est l’un des états ayant le plus de dépenses notamment sociales qui s’aggravent énormément en temps de crise, il fallait soit augmenter les impots (solution démocrate), soit réduire les dépenses (solution pronée par les républicains). En Californie, il faut que le budget soit votée à plus de 60% par le parlement, et donc ils ont mis un temps fou à se mettre d’accord, d’où la soit disant faillite où ils ont émis une pseudo monnaie en attendant de pouvoir régler le problème.

                Donc oui, la Californie a des problèmes, et les solutions adoptées sont plutot radicales (en particulier pour nous européens), mais de là à dire que cette histoire illustre la chute du système...La crise financière qui a engendré cette crise économique se suffit largement.

                PS : Effectivement la France a grosso modo le même niveau de déficit que la Californie, et leurs solutions radicales (du point de vue de l’impact social) sont inenvisageables chez nous, et de toutes façons très court termistes. Donc pas de quoi se réjouir.
                Et pour les fans de l’équilibre budgétaire, voilà à quelles extremités peuvent conduire ce dogme (proposé par Bayrou notamment) dans certaines circonstances, ; c’est à dire un état payant ses fonctionnaires avec une monnaie de substitution pedant plusieurs semaines avant de parvenir à un accord, celui-ci ayant « bizarrement » été trouvé quand les banques ont annoncé les unes après les autres qu’elles n’accepteraient plus cette monnaie comme dépôt


              • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 11:45

                Mais heureusement, nous vivons en France, avec la Sécu, les Retraites, un système que le monde entier nous envie, et nous sommes notés Ah Ah Ah par des des cabinets que nous payons pour ça.

                Tenez, vous reprendrez bien du saucisson....


                • plancherDesVaches 31 juillet 2009 12:12

                  Merci de nous proposer ta rondelle.

                  Mais, pour ma part, non, merci.


                • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 13:41

                  Le Péripate : je comprends votre douleur. Vous devriez aller vivre en Californie... on y trouve un grand choix de superbes habitations qui valent une bouchée de pain...


                • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 15:40

                  Mais je m’y rends de temps en temps. J’y ai de la famille. Merci. Il y fait un temps magnifique.


                • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:06

                  Le Péripate a les moyens... de voler au-dessus de l’Atlantique de temps en temps, donc je comprends que vous n’ayez pas besoin de la sécurité sociale... ni même de vivre en société ?


                • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 19:11

                  Mais si. J’ai même des amis syndicalistes, à SUD. Mais... chut, ne leur dites pas que je suis libéral, ils me croient idiot.


                • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 19:14

                  Et regardez, les vols vers les USA sont vraiment bon marché. Et c’est un pays génial, surtout avec des euros.


                • ASINUS 31 juillet 2009 20:36

                  yep c est notre coté amateur à Sud on as jamais été foutu de créer une bonne tcheka,
                  pour la amitiés ancillaires zet bourgeoises lol


                • plancherDesVaches 31 juillet 2009 21:19

                  péripate (est-il sienne... ???)

                  « Mais si. J’ai même des amis syndicalistes, à SUD. Mais... chut, ne leur dites pas que je suis libéral, ils me croient idiot. »

                  Certes....
                  Avoir des amis qui vous croient idiot et parfaitement révélateur d’une mentalité absolument charmante.

                  Mais.... quelque part, je n’arrive pas à être surpris. Bizarre, non.. ????


                • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 21:25

                  Et d’être pris pour un âne, ça te fais quel effet ? MDR.


                • plancherDesVaches 31 juillet 2009 21:43

                  Tu fais plus que bas, là.... Mais bon : on sait pouvoir te faire confiance, de ce coté.


                • Fergus fergus 31 juillet 2009 11:50

                  Heureusement, Schwarzie a trouvé la parade : il va vider une partie de ses prisons pour diminuer le nombre des gardiens et économiser sur la masse salariale. Pas sûr que les Noirs et les Latinos soient les principaux bénéficiaires de cet élargissemnt comptable !


                  • Julius Julius 31 juillet 2009 12:12

                    Savez-vous que l’évacuation des prisons a été proposée et défendue par les démocrates ? Les républicains sont fortement opposés.

                    En fait, certaines de ces actions ont été proposées (par les démocrates), déjà avant la crise. Comme : Conversion des derniers mois de prison pour "prison à domicile" ; la libération des personnes non-libérée en raison de violations techniques ; déclassification des crimes non violents, afin qu’ils ne conduisent pas à la prison ; tenant compte de traitement de la toxicomanie etc pour libération conditionnel, ...


                  • Fergus fergus 31 juillet 2009 16:24

                    @ Chantecler.

                    Oui, je suis au courant de ces attentes d’incarcération. Sans compter les attentes de jugement ou les affaires (pour des préjudices de quelques centaines d’euros) qui passent directement au panier, faute de moyens.


                  • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:07

                    C’est vrai JULIUS, les démocrates californiens sont de vrais BOLCHÉVIKS !


                  • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 19:16

                    Non, le plus proche en France des démocrates, c’est l’UMP. Des socialistes de droite.


                  • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 11:52

                    Exact, et d’ailleurs ce seront les plus pauvres qui pâtiront de ces libérations anticipées de prisonniers... Dans leurs résidences sécurisées, les riches n’ont rien à craindre.


                    • Bois-Guisbert 31 juillet 2009 11:58

                      Politiquement correct autant qu’il est possible de l’être, l’auteur omet de dire que, par sa population, la Californie s’apparente désormais à un Etat du tiers monde, avec un tiers de Caucasiens, un tiers d’Hispaniques et un tiers d’ethniques en tous genres et variétés (dont 13 % d’Asiatiques et 6 % d’Afroricains).

                      Dans ce contexte, il est plaisant de rappeler ce qu’écrivait Engels - celui du « Manifeste » - à propos du passage de la Californie sous domination états-uniennes :

                      « ...Bakounine reprochera-t-il aux Américains une « guerre de conquête » qui porte, certes, un rude coup à sa théorie fondée sur la « justice et l’humanité » mais qui fut menée purement et simplement dans l’intérêt du progrès de la civilisation ? Ou bien est-ce un malheur que la splendide Californie soit arrachée aux Mexicains paresseux qui ne savaient qu’en faire  ? [...] « L’indépendance » de quelques Californiens et Texans espagnols peut en souffrir, la « justice » et autres principes moraux peuvent être violés çà et là, mais qu’est-ce en regard de faits si importants pour l’histoire du monde ? »


                      • plancherDesVaches 31 juillet 2009 12:11

                        Heureusement qu’il reste Vous, un Bon Français.


                      • ZEN ZEN 31 juillet 2009 13:23

                        Bois Gui omet de dire que l’ Amérique est le produit d’un melting-pot
                        Mais que sont devenus les Indiens ?
                        Bon appêtit !


                      • Bois-Guisbert 31 juillet 2009 14:51

                        Bois Gui omet de dire que l’ Amérique est le produit d’un melting-pot

                        Melting-pot *mdr*

                        L’esprit qui dominait l’ancienne Amérique était celui des WASP. C’étaient les Etats-Unis de Tocqueville et de Max Weber.

                        Au nom de cet esprit, qui s’étendait à des catholiques comme les Kennedy, les Américains étaient appelés à se demander ce qu’ils pouvaient faire pour leur pays, et non ce que leur pays pouvait faire pour eux.

                        Mais désormais il y a de plus en plus d’habitants des Etats-Unis qui professent le contraire. Il coule de source qu’ils ont voté Obama et, comme tout se tient, ce sont eux aussi qui sont, pour une large part, les créanciers miteux à l’origine de la crise des subprimes.

                        Il n’y a pas à dire, les Etats-Unis sont mal barrés. On peut remercier Reagan et Jean-Paul II d’avoir mis fin à la Guerre froide avant l’actuel désastre...

                        Mais que sont devenus les Indiens ?

                        Ils s’affichent électoralement chez nos amis de la Lega Nord, sur le thème « Ils ont subi l’immigration, maintenant, ils vivent dans des réserves ».

                        http://www.leganordmagenta.net/Lega%20Nord%20Padania/Indiano.jpg


                      • Traroth Traroth 31 juillet 2009 15:46

                        "l’auteur omet de dire que, par sa population, la Californie s’apparente désormais à un Etat du tiers monde, avec un tiers de Caucasiens, un tiers d’Hispaniques et un tiers d’ethniques en tous genres et variétés«  : Merci de cette remarque, Bois-Guisbert. Étant donné que vous êtes en train de parler de la Californie, c’est à dire une des régions du monde ayant la plus forte concentration d’entreprises de haute-technologie et plus généralement, du secteur tertiaire, on ne saurait mieux illustrer que vous ne le faites là que la structure ethnique de la population n’est pas un un indicateur concluant pour savoir si une région »s’apparente au tiers-monde" ou non !


                      • Traroth Traroth 31 juillet 2009 15:48

                        « les créanciers miteux à l’origine de la crise des subprimes » : Mais de quoi parlez-vous ? C’est du charabia !


                      • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 16:05

                        Bah oui, mon brave Bois machin ; tout ça, c’est de la faute aux nègres, aux métèques, bougnoules et compagnie...
                        Ce sont eux, d’ailleurs, qui sont aux commandes de l’état de Californie, n’est-ce pas ?

                        A quand l’éradication, pour laisser enfin la place à un monde propre, civilisé, évolué, digne, avec rien que des bons blancs, bien souchiens ?

                        Quelques bombes atomiques, peut-être ??


                      • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 16:15

                        Je suis content qu’il y ait eu cet article. Comme ça, Bois-Guisbert aura eu sa petite tribune pour nous sortir cette perle de théorie qu’il me sort à chaque évocation de la Californie : la dette de la Californie, et bien c’est la faute aux pauvres, aux afro-américains, aux hispaniques, aux métisses, soit les « populations foireuses » comme il aime à les nommer... Au moins, tout le monde pourra se rendre compte de la supercherie du « génie ».

                        Vous verrez, la prochaine météorite qui viendra s’écraser sur Terre, qu’elle soit gigantesque ou de la taille d’une casserole, sera le fait des populations dites « foireuses » : « hispaniques », « asiatiques », « africains ».
                        Il nous expliquera également la semaine prochaine comment ces cons d’africains originels « ont niqué la Pangée et séparé ces putains de continents »...


                      • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 16:27

                        Hé, Bois Quipue !

                        Californique ta mère !!


                      • Bois-Guisbert 31 juillet 2009 16:49

                        « Étant donné que vous êtes en train de parler de la Californie, c’est à dire une des régions du monde ayant la plus forte concentration d’entreprises de haute-technologie et plus généralement, du secteur tertiaire, on ne saurait mieux illustrer que vous ne le faites là que la structure ethnique de la population n’est pas un un indicateur concluant pour savoir si une région »s’apparente au tiers-monde" ou non ! »

                        Vous interprétez très mal. La « plus forte concentration d‘entreprises », c’est la situation de départ. Lorsque naît le nom de Silicone Valley, au début des années 70, la Californie compte vingt millions d’habitants, aujourd’hui ils sont le double et le top de la haute technologie, c’est peut-être trois millions de personnes, les emplois les plus qualifiés et les mieux rétribués, cinq millions…

                        Les Hispaniques n’ont rien à y voir, ils vident les corbeilles à papier et récurent les gogueneaux. Les immigrés qui contribuent au renom technologique de la Californie sont des ingénieurs et des techniciens provenant, pour l’essentiel, de Chine et de l’Inde.

                        « …on ne saurait mieux illustrer que vous ne le faites là que la structure ethnique de la population n’est pas un un indicateur concluant pour savoir si une région »s’apparente au tiers-monde" ou non !  »

                        Ce qui permet de dire qu’une région s’apparente au tiers monde, c’est la diminution des recettes fiscales, parallèlement à la croissance des dépenses sociales*.

                        Il est frappant de constater qu’en dépit de ses contribuables pharaoniques, de sa « plus forte concentration d’entreprises de haute-technologie et plus généralement, du secteur tertiaire », en 2006-07, l’impôt per capita y était de 2723 dollars contre, par exemple, les 3604 dollars du Vermont, état agricole sans autres industries que celles de l’agro-alimentaire.

                        * Si vous possédez les chiffres correspondant pour le 9-3, je serais vivement intéressé...


                      • Bois-Guisbert 31 juillet 2009 17:26

                        Je vous explique, Nobody, la faillite de la Californie qui peut être celle de n’importe quel pays qui s’engage dans la même voie...

                        Au départ, vous avez un pays riche, prospère, aux populations industrieuses, imaginatives, entreprenantes, bosseuses. Les patrons engrangent tandis que les salariés voient leur niveau de vie s’améliorer année après année. Tout baigne.

                        La prospérité dudit pays ne passe pas inaperçue. Il attire toutes sortes d’immigrés. Certains ont des compétences qui leur permettront de s’associer à l’effort commun, tandis que d’autres proviennent de pays ratés. Un ratage dont ils sont, par définition, les artisans. Des artisans apathiques, fatalistes, désordonnés et futiles.

                        Ceux-là sont les plus nombreux et ils se révèlent à la fois petits contribuables et gros « consommateurs » de d’aides sociales. C’est aussi simple que cela. On comprend aisément que des gens qui ne sont bons à peu près rien chez eux, ne peuvent pas être bons à grand-chose chez les autres... Non ?

                        Et c’est pourquoi votre histoire de « prochaine météorite qui viendra s’écraser sur Terre, qu’elle soit gigantesque ou de la taille d’une casserole… », est aussi grotesque qu’inintelligente.

                        Moi, je vous parle d’un mécanisme que tout le monde peut observer et en fonction duquel, l’afflux massif de populations médiocres, fait baisser le niveau moyen du peuplement du pays qui les accueille sur les plans économique, social, intellectuel, sécuritaire et, bien souvent, moral.


                      • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:09

                        Bois-Guibert, ne sont-ce pas les « WASP » qui étaient aux commandes ?


                      • Bois-Guisbert 1er août 2009 08:39

                        « Bois-Guibert, ne sont-ce pas les « WASP » qui étaient aux commandes ? »

                        Absolument, et c’est leur leadership qui est sur le déclin. On peut aussi avoir l’impression que leur rôle historique est terminé… Comme celui de l’aristocratie en 1789. Si on considère la crise des subprimes à la lumière de « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme », on constate que les Etats-Unis ont passé du capitalisme qui sert au capitalisme qui se sert.

                        Et cela se produit au moment où le peuplement des Etats-Unis subit une profonde mutation, qui n’est pas sans incidence sur l’identité du pays. Pour ma part, je pense que les Américains n’iront jamais sur Mars au profit d’autres priorités financières, qu’on ne pourra plus devenir président des Etats-Unis sans le soutien massif des (grandes) minorités ethniques et que la satisfaction des revendications de cette clientèle électorale déterminante (40 % des voix d’Obama) se traduira par une « latinisation » croissante de la politique fédérale.

                        Ce qui ne se fera pas sans heurts, parce que les WASP, qui resteront l’écrasante majorité de la population dans un certain nombre d’Etats se rebelleront contre Washington qui, pour beaucoup d’Américains « à l’ancienne », est perçu bien plus comme un mal à peine nécessaire que comme l’indispensable gouvernement de la Nation – d’où la faible participation qu’enregistre généralement des élections présidentielles qui, par ailleurs et paradoxalement, captivent le monde entier.

                        Deneb,

                        Bonjour - *mdr*


                      • bluelight 1er août 2009 11:43

                        A partir de la moitié du XIXe siècle les USA ont encouragé une immigration venant d’ailleurs que d’Europe du nord-ouest ... au début du XXe siècle il y a eu des débats pour savoir si les Italiens du sud étaient blancs ou non ... 

                        Depuis l’idéologie multiculturaliste a fortement progressé jusqu’à la situation présente décrite par Bois-Guibert .

                        La victoire militaire des WASP sur le Mexique est aujourd’hui inversée par une colonisation liée à l’explosion démographique en Amérique latine (’seulement’ 2.5 enfants par femme, mais avec une faible mortalité infantile cela donne une croissance démographique exponentielle) .

                        Il n’y aura aucune résolution de la prédation humaine sur l’environnement ou de questions migratoires sans forte régulation démographique .

                        Ce qui s’observe en Californie, Etat providence pour immigrés irréguliers économiques, s’observe en France .

                        Electoralement, ceux qui profitent de ce système, les ’riches’, dont la richesse usurpée est d’autant plus importante qu’il y a de croissance quantitative démographique aux dépens de l’environnement et de l’équilibre social, votent plus à ’gauche’, pseudo gauche (Obama aux USA ou la gauche bobo en France), que les classes aisées, ou votent pour des partis de pseudo droite qui vendent l’environnement à la prédation (alors que conserver l’environnement en bon état est une valeur conservatrice) et la nation à la colonisation de masse .

                        A mettre en parallèle la victoire d’Obama aux USA et celle d’un candidat non blanc en France (non blanc pour les mêmes raisons qui ont donné lieu au débat au début du XXe siècle aux USA sur si les Italiens du sud sont blancs ou non), au moins Obama a de la classse et est intelligent .

                        Ce sont les ’principes’ de la gauche la plus anti bling bling en apparence (le chemin est parfois court entre gauche de la gauche et bling bling, cf Weber) qui ont permis l’élection d’un non Français ayant moins de compétences qu’un français moyen ... non français car n’ayant ni hérité la nationalité, ni mérité ... c’est un parasite bling bling .

                        Un tel candidat n’aurait jamais été élu aux USA, c’est dire le niveau de dégénérescence de la politique française, le niveau de la politique américaine étant déjà très bas .

                        Déjà un Villepin, aristocrate de particule et non de valeur, avait fait connaître l’extrême médiocrité de la politique française au monde entier, en défendant à l’ONU le statu quo d’un tyran, sous de pseudo prétextes humanistes .

                        Mêmes gesticulations médiatiques ridicules des présidents américains et français sur les bonus des banquiers, sans aucune volonté de légiférer sur quoi que ce soit, le règne du mensonge .

                        Sans deux tiers des voix latino Obama n’aurait pas été élu, McCain a devancé Obama largement chez les WASP, mais les WASP sont désormais minoritaires ...

                        En 1992 Clinton disait ’it’s the economy stupid !’, en 2008 il est possible de dire d’Obama ’it’s demographics stupid !’

                        Les commentaires des WASP à la suite d’un article récent de The Economist, TX vs CA, sont particulièrement instructifs .

                        Un grand nombre de républicains ’libertariens’ disent exactement ce que dit Bois-Guibert sur les conséquences de l’immigration de masse .

                        Le golden age de la Californie des années 50-60 symbolisé par une classe moyenne ’affluent’, le surf, etc, est révolu, il y a émigration des WASP vers d’autres Etats .

                        Une siècle après les USA, l’Australie a abandonné la politique d’immigration d’Europe du nord ouest, et le mêmes causes produisent les mêmes effets et s’accentuent .

                        En France les professeurs de l’Education nationale se plaignent de leurs conditions de travail ... qui se sont dégradées à cause de l’immigration de masse .

                        La californication n’est pas celle que décrit l’auteur mais celle de la colonisation par l’explosion démographique .

                        L’extrême gauche n’est pas l’ennemie mais l’alliée des oligarques car elle est pour le laisser faire migratoire, contre la régulation (alors que la vraie gauche est toujours pour la régulation), et que les thèses économiques de l’extrême gauche sont tellement délirantes que la plupart des électeurs ne peuvent y adhérer .

                        Coupat soutient même les caïds contre la République .

                        Un acte de trahison, puisque le terme est à la mode à gauche en ce moment .
















                      • bluelight 1er août 2009 11:48

                        A partir de la moitié du XIXe siècle les USA ont encouragé une immigration venant d’ailleurs que d’Europe du nord-ouest ... au début du XXe siècle il y a eu des débats pour savoir si les Italiens du sud étaient blancs ou non ... 

                        Depuis l’idéologie multiculturaliste a fortement progressé jusqu’à la situation présente décrite par Bois-Guibert .

                        La victoire militaire des WASP sur le Mexique est aujourd’hui inversée par une colonisation liée à l’explosion démographique en Amérique latine (’seulement’ 2.5 enfants par femme, mais avec une faible mortalité infantile cela donne une croissance démographique exponentielle) .

                        Il n’y aura aucune résolution de la prédation humaine sur l’environnement ou de questions migratoires sans forte régulation démographique .

                        Ce qui s’observe en Californie, Etat providence pour immigrés irréguliers économiques, s’observe en France .

                        Electoralement, ceux qui profitent de ce système, les ’riches’, dont la richesse usurpée est d’autant plus importante qu’il y a de croissance quantitative démographique aux dépens de l’environnement et de l’équilibre social, votent plus à ’gauche’, pseudo gauche (Obama aux USA ou la gauche bobo en France), que les classes aisées, ou votent pour des partis de pseudo droite qui vendent l’environnement à la prédation (alors que conserver l’environnement en bon état est une valeur conservatrice) et la nation à la colonisation de masse .

                        A mettre en parallèle la victoire d’Obama aux USA et celle d’un candidat non blanc en France (non blanc pour les mêmes raisons qui ont donné lieu au débat au début du XXe siècle aux USA sur si les Italiens du sud sont blancs ou non), au moins Obama a de la classse et est intelligent .

                        Ce sont les ’principes’ de la gauche la plus anti bling bling en apparence (le chemin est parfois court entre gauche de la gauche et bling bling, cf Weber) qui ont permis l’élection d’un non Français ayant moins de compétences qu’un français moyen ... non français car n’ayant ni hérité la nationalité, ni mérité ... c’est un parasite bling bling .

                        Un tel candidat n’aurait jamais été élu aux USA, c’est dire le niveau de dégénérescence de la politique française, le niveau de la politique américaine étant déjà très bas .

                        Déjà un Villepin, aristocrate de particule et non de valeur, avait fait connaître l’extrême médiocrité de la politique française au monde entier, en défendant à l’ONU le statu quo d’un tyran, sous de pseudo prétextes humanistes .

                        Mêmes gesticulations médiatiques ridicules des présidents américains et français sur les bonus des banquiers, sans aucune volonté de légiférer sur quoi que ce soit, le règne du mensonge .

                        Sans deux tiers des voix latino Obama n’aurait pas été élu, McCain a devancé Obama largement chez les WASP, mais les WASP sont désormais minoritaires ...

                        En 1992 Clinton disait ’it’s the economy stupid !’, en 2008 il est possible de dire d’Obama ’it’s demographics stupid !’

                        Les commentaires des WASP à la suite d’un article récent de The Economist, TX vs CA, sont particulièrement instructifs .

                        Un grand nombre de républicains ’libertariens’ disent exactement ce que dit Bois-Guibert sur les conséquences de l’immigration de masse .

                        Le golden age de la Californie des années 50-60 symbolisé par une classe moyenne ’affluent’, le surf, etc, est révolu, il y a émigration des WASP vers d’autres Etats .

                        Une siècle après les USA, l’Australie a abandonné la politique d’immigration d’Europe du nord ouest, et le mêmes causes produisent les mêmes effets et s’accentuent .

                        En France les professeurs de l’Education nationale se plaignent de leurs conditions de travail ... qui se sont dégradées à cause de l’immigration de masse .

                        La californication n’est pas celle que décrit l’auteur mais celle de la colonisation par l’explosion démographique .

                        L’extrême gauche n’est pas l’ennemie mais l’alliée des oligarques car elle est pour le laisser faire migratoire, contre la régulation (alors que la vraie gauche est toujours pour la régulation), et que les thèses économiques de l’extrême gauche sont tellement délirantes que la plupart des électeurs ne peuvent y adhérer .

                        Coupat soutient même les caïds contre la République .

                        Un acte de trahison, puisque le terme est à la mode à gauche en ce moment .


                      • sisyphe sisyphe 1er août 2009 22:11

                        Décidément, tous les racistes dégénérés souchiens consanguins (Bois Quipue, Bluelight et compagnie) se sont donné rendez-vous ici pour défendre.... la faillite du néo-libéralisme, et des idées qu’ils s’évertuent à défendre : lol de lol .

                        Vivement que le métissage global emporte ces derniers résidus de l’archaïsme...


                      • Bois-Guisbert 1er août 2009 23:09

                        Vivement que le métissage global emporte ces derniers résidus de l’archaïsme...

                        Raciste !!! *mdr*

                        Toi-même, t’es marié avec une goudronneuse ?


                      • xbrossard 3 août 2009 10:57

                        Laisse Sisyphe, ce cher Bois-Guibert tiens à ce faire bien voir par les futurs dirigeants planétaire ; ne lui enlève pas ses illusions, il brique un poste de conducteur de train pour la prochaine guerre qui s’annonce...


                      • Nobody knows me Nobody knows me 3 août 2009 11:28

                        Un grand nombre de républicains ’libertariens’ disent exactement ce que dit Bois-Guibert sur les conséquences de l’immigration de masse .

                        Je constate que tout le monde ici s’égosille devant les « conséquences de l’immigration de masse » des latinos mais oublie bien vite que l’Amérique latine s’est vu être le terrain de jeu favori pendant la Guerre Froide, bénéficiant de coups d’état, de manipulations, de massacres, de dictatures supportées par les grandes puissances.
                        Maintenant, elle profite tranquillement des denrées américaines et canadiennes subventionnées qui ruinent son agriculture grâce entre autre au traité ALENA de libre échange USA-Canada-Mexique.
                        On ne peut pas dire que les gouvernements succiessifs des USA aient les mains blanches dans cette région, comme dans beaucoup d’endroits d’ailleurs...
                        La gloutonnerie de leurs voisins détruit leur pays, alors ils se taillent. Et je doute que la plupart d’entre vous fasse autrement.

                        Voilà, j’espère que bois-guibert aura compris ma « subtile » hyperbole de la météorite avec cette explication. Je le soupçonne de faire preuve de mauvaise volonté sur ce coup là, comme d’habitude.


                      • Nobody knows me Nobody knows me 3 août 2009 11:31

                        Putain Georges, sacré vie que de se coltiner les commentaires Avox un dimanche à 4h du mat’ !
                        Comme je vous envies...


                      • Bois-Guisbert 3 août 2009 12:02

                        La gloutonnerie de leurs voisins détruit leur pays, alors ils se taillent. Et je doute que la plupart d’entre vous fasse autrement.

                        Et alors ?

                        En l’occurrence, nous ne parlons pas des raisons qui poussent les Latinos à émigrer, mais de l’impact de leur afflux sur le niveau qualitatif moyen de la population des Etats-Unis.

                        J’ajoute que c’est l’Amérique latine qui m’a conduit à observer que les pays stagnants sont le produit de peuples stagnants...

                        Les défauts, les tares même, que j’y ai observés étaient rigoureusemen identiques à ceux que les voyageurs du XIXe siècle décrivaient sans complaisance ni concessions - c’était avant l’avènement de l’immonde politiquement correct - dans leurs récits de voyages.


                      • Nobody knows me Nobody knows me 3 août 2009 15:38

                        En l’occurrence, nous ne parlons pas des raisons qui poussent les Latinos à émigrer, mais de l’impact de leur afflux sur le niveau qualitatif moyen de la population des Etats-Unis.

                        C’est tout vous ça, faire disparaître les problèmes sans se demander d’où ils sortent. Et ça tourne comme ça, de manière bancale depuis des siècles mais changez rien, jusqu’ici tout va bien.
                        D’ailleurs, je peux retourner justement la question et aborder l’impact de la politique américaine (entre autres) sur le niveau qualitatif moyen de la population d’Amérique latine.

                        Par ailleurs, je crains que votre seule expérience personnelle et vos conclusions ne me convainquent. Non pas parce qu’elles sont « politiquement incorrectes » (on est presque dans la subversion absolu, presque plus violent que du Céline...), je les trouvent par contre très incomplètes.


                      • Nobody knows me Nobody knows me 3 août 2009 17:40

                        Moi, je vous parle d’un mécanisme que tout le monde peut observer

                        Moi aussi, je vous en donne un mécanisme que tout le monde peut observer : la lune est plate et circulaire. Regardez le ciel ce soir, vous verrez que je dis vrai...


                      • Bois-Guisbert 3 août 2009 20:22


                        « C’est tout vous ça, faire disparaître les problèmes sans se demander d’où ils sortent. »

                        Je ne fais pas disparaître les problèmes. D’une part, leur origine n’en modifie pas la nature et ils n’induisent pas qu’on doive accepter passivement leurs conséquences ; d’autre part, ces problèmes ne sont pas les miens, même si je suis attentif aux réactions présentes et à venir des WASP en cours de supplantation*.

                        « D’ailleurs, je peux retourner justement la question et aborder l’impact de la politique américaine (entre autres) sur le niveau qualitatif moyen de la population d’Amérique latine. »

                        Je pense qu’il est à peu près nul. Ce n’est pas la faute des Etats-Uniens si les rendements agricoles du Pérou ne retrouvent qu’actuellement ceux qu’enregistraient les Incas, il y a plus de cinq cents ans.

                        Ce ne sera pas la faute des Etats-Uniens quand les expériences vénézuelienne et bolivienne sombreront dans un ridicule fiasco, mais à la médiocrité des ressources humaines dont disposent tant Chavez que Morales.

                        Et la cagade afghane aurait sans doute pu être évitée si on avait osé reconnaître - avant d’agir en conséquence - que les Afghans sont aussi inaptes à la démocratie qu’au développement économique au sens occidental du terme.

                        « Par ailleurs, je crains que votre seule expérience personnelle et vos conclusions ne me convainquent. »

                        C’est une pensée qui ne m’est jamais venue à l’esprit

                        « …je les trouvent par contre très incomplètes. »

                        Forcément, nous sommes dans le domaine du laconique et je ne tiens pas à prouver quoi que ce soit. Ce qui m’intéresse, c’est que d’autres gens pensent comme moi et qu’ils en soient arrivés là, avec des cheminements très différents du mien.

                        Bluelight parle de républicains libertariens, mais il y a aussi Gregory Clark, professeur d’économie à l’Université de Californie, Davis, qui après avoir étudié les conditions du développement de la Grande-Bretagne, entre les XIIIe et XIXe siècles, parvient à la conclusion que

                        « …les pays du Tiers-Monde ne se développent pas car leurs populations ne sont pas prêtes. »

                        Ce qui revient à dire, en termes un peu plus diplomatiques, exactement la même chose que moi. J’ajoute que George Akerlof, prix Nobel d’économie 2001, juge la thèse de Clark brillante et fascinante.

                        * A ce propos, « fdesouche.com » de ce jour :

                        « New York Times : « L’Amérique est au début d’un affrontement racial de 30 ans »


                      • Bois-Guisbert 3 août 2009 20:24

                        Moi aussi, je vous en donne un mécanisme que tout le monde peut observer : la lune est plate et circulaire

                        C’est dans les ZEP qu’on enseigne que la Lune est un mécanisme ?


                      • Nobody knows me Nobody knows me 4 août 2009 11:41

                        Bon, continuez à faire celui qui ne comprend rien, je m’en bats le steak. Vos « mécanismes » à 2 balles, détectés « à vue de nez » et les conclusions que vous donnez occultent une quantité de paramètres impressionnantes.

                        Vous ne tenez pas à prouver quoi que ce soit, mais vous voulez qu’on pense comme vous sans donner la moindre démonstration ? J’ai un outil pour ça : la torture. Ou alors vous trouverez une armée de mecs prêts à vous croire sans démonstration sur votre repaire fdesouche.

                        Sinon, ça s’appelle une argumentation mais là faut expliquer, illustrer, ....

                        Allez ciao


                      • Bois-Guisbert 4 août 2009 12:42

                        les conclusions que vous donnez occultent une quantité de paramètres impressionnantes.

                        Qu’est-ce que vous en savez ?

                        Une conclusion n’est pas une démonstration ! Celle de Clark repose sur un bouquin de 430 pages, A Farewell to Alms ; la mienne sur une accumulation d’observations et d’informations, dont vous n’avez pas la moindre idée, et encore sur la recherche, quasi obsessionnelle, de faits historiques qui viendraient contredire mes « théories ».

                        Ce qui fait que l’accusation d’occultations de paramètres est plus amusante qu’inopportune.


                      • Nobody knows me Nobody knows me 4 août 2009 16:16

                        Qu’est-ce que vous en savez ?

                        Vous n’êtes pas le seul à avoir la science infuse.

                        la recherche, quasi obsessionnelle, de faits historiques qui viendraient contredire mes « théories »

                        Malheureusement, ces recherches semblent ne pas prendre en compte les manipulations et les conflits dont le continent latino-américain a été le théâtre. En tout cas, vous ne parlez jamais des dictatures, de droite comme de gauche, supportées par les USA comme par les communistes, alors qu’elles sont à mon avis pour une grande partie la cause de la situation actuelle de l’Amérique latine. Je pourrais dire la même chose avec l’Afrique, le Moyen Orient, certains pays d’Asie qui n’ont pas eu les leviers nécessaires pour s’affranchir de la domination occidentale.

                        Que me parlez-vous de populations non prêtes à la démocratie ? Déjà quelle démocratie ? La nôtre ou la version tiers-monde qu’on inflige quand on a besoin de ressources ? Faudra que je farfouille vos posts pour savoir ce que vous avez écrit à ce propos.
                        La démocratie à coup de bombes à fragmentation qui dévastent des montagnes entières, de soutien aux pires régimes, franchement j’applaudis.


                      • Bois-Guisbert 4 août 2009 20:38

                        « Malheureusement, ces recherches semblent ne pas prendre en compte les manipulations et les conflits dont le continent latino-américain a été le théâtre. »

                        Vous mélangez allégrement les causes et les conséquences. Les manipulations et les conflits ne sont pas les causes de l’impéritie, elles en sont les conséquences ! Disons plutôt des conséquences, puisqu’il y en a bien d’autres.

                        « En tout cas, vous ne parlez jamais des dictatures, de droite comme de gauche, supportées par les USA comme par les communistes, alors qu’elles sont à mon avis pour une grande partie la cause de la situation actuelle de l’Amérique latine. Je pourrais dire la même chose avec l’Afrique, le Moyen Orient, certains pays d’Asie… »

                        Encore une fois, ces dictatures n’éclosent que là où il y a un terreau favorable. Dans un de ses ouvrages, Gustave Le Bon observe qu’entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, la quasi totalité des républiques latino-américaines ont adopté des constitutions calquées sur celle des Etats-Unis, la « greffe » n’a pris nulle part… Les pays cafouilleux ont continué de cafouiller comme devant.

                        « …qui n’ont pas eu les leviers nécessaires pour s’affranchir de la domination occidentale. »

                        Jolie expression, les « leviers nécessaires », mon langage est plus cru.

                        « Que me parlez-vous de populations non prêtes à la démocratie ? Déjà quelle démocratie ? »

                        Celle qui a « pris » au Japon, par exemple. Elle repose sur des partis politiques acquis à la démocratie pluraliste et présentant des candidats lors des élections, d’où se dégagent, sans fraudes, une majorité et une minorité, avec alternances et respect du verdict des urnes…

                        Quelque chose d’inimaginable en Afghanistan, par exemple, on le constate encore avec l’actuelle offensive des talibans.


                      • Nobody knows me Nobody knows me 5 août 2009 11:10

                        Ah bien sûr, j’oubliais. Si les dictatures et les coups d’Etat ont éclos un peu partout où on retrouvait des intérêts des pays industrialisés, c’est évidemment la faute des autochtones...


                      • Bois-Guisbert 5 août 2009 11:58

                        Si les dictatures et les coups d’Etat ont éclos un peu partout où on retrouvait des intérêts des pays industrialisés, c’est évidemment la faute des autochtones...

                        Il y a vingt ou trente nations, davantage peut-être, où les pays industrialisés ont des intérêts, dans lesquels une dictature est difficilement concevable et où les coups d’Etat sont impensables.

                        Ce sont des vicissitudes qui caractérisent une catégorie de pays bien précis. Et les autochtones n’y ont aucune faute - le terme est très mal choisi, même si c’était dans le but de « faire de l’esprit ».

                        Ils ne sont pas responsables de ce qu’ils sont, c’est-à-dire faibles, nonchalants, inorganisés, insouciants voire frivoles souvent, donc vulnérables.


                      • aetius320 31 juillet 2009 12:53

                        bois-guisbert dit
                        " Politiquement correct autant qu’il est possible de l’être, l’auteur omet de dire que, par sa population, la Californie s’apparente désormais à un Etat du tiers monde, avec un tiers de Caucasiens, un tiers d’Hispaniques et un tiers d’ethniques en tous genres et variétés (dont 13 % d’Asiatiques et 6 % d’Afroricains)."

                        C’est comme ça que commencent les irrédentismes.


                        • Bois-Guisbert 31 juillet 2009 16:51

                          C’est comme ça que commencent les irrédentismes.

                          On ne peut l’exclure, dans un futur pas si lointain...


                        • CLK500 31 juillet 2009 13:07

                          Voila l’exemple meme d’article qui fait qu’Agoravox n’est pas crédible , car un repère d’alter comprenants gauchistes ... a part votre obsession du neoliberalisme votre article n’apporte rien, n’est pas etayé...

                          nul.


                          • plancherDesVaches 31 juillet 2009 13:34

                            Excellente réflexion, Clk5,4....

                            Mais.... la vie en société, qu’est-ce cela vous inspire... ????

                            Certes, Agora est un rassemblement de personnes qui partagent de l’information. Et globalement aussi parce que l’ « information » officielle est largement orientée pour profiter à une minorité régnante.

                            Restez devant votre télé, vos réality chauves et vos jeux vidéo... vous serez un bon petit CONsommateur.


                          • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 13:46

                            CLK500 : vous avez raison, j’ai cité des sources marxisantes comme Le Figaro, Le Parisien, etc


                          • mcm 31 juillet 2009 14:40

                            Pauvre CLK500 à peine une dizaine d’interventions ici et déjà traité de con !


                          • mcm 31 juillet 2009 15:03

                            Et vous le votre de pro-terroristes !


                          • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 16:07

                            Par mcm (xxx.xxx.xxx.46) 31 juillet 14:40

                            Pauvre CLK500 à peine une dizaine d’interventions ici et déjà traité de con !

                            Bah...

                            Aux âmes bien nées.... etc...


                          • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 16:22

                            Et vous le votre de pro-terroristes !

                            Moi je pense que mcm a élargi son spectre des « tarés islamistes » aux alter-mondialistes.
                            Bientôt dénonciation des écoloslamistes, des anarchislamistes, des centrislamistes et le démantèlement d’une secte islamiste de loutres chiites planquées au Canada...


                          • mcm 31 juillet 2009 20:18

                            des tarés islamistes aux alter-mondialistes ce n’est qu’une association de malfaiteurs.


                          • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 21:54

                            si tu courrais aussi vite que les alter-mondialistes t’emmerdent, tu pourrais gagner toutes les médailles au jeux handisport du bulbe, mcm...


                          • laertes laertes 31 juillet 2009 13:32

                            Microsoft n’est pas en Californie mais à Seattle OREGON !
                            Sinon ..Tout à fait d’accord avec l’auteur.....


                            • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 13:46

                              autant pour moi...


                            • wesson wesson 31 juillet 2009 13:53

                              @Laertes,



                              Bonjour,

                              « Microsoft n’est pas en Californie mais à Seattle OREGON » 

                              Presque, Seattle, comme Microsoft, sont dans l’état de Washington

                            • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 16:19

                              Il y en a un au moins qui suit. MDR.


                            • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:13

                              DEUX !

                              Il y a je crois en Californie google et facebook ?


                            • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 19:18

                              Vous pourriez prendre un billet d’avion pour la Californie. Comme ça vous sauriez de quoi vous parlez.


                            • Berran 31 juillet 2009 13:32

                              Précision : Microsoft n’est pas basé en Californie mais à Seattle dans l’état de Washington.


                              • laertes laertes 31 juillet 2009 13:37

                                Autant pour moi !!


                              • Voldomir Olmoranz Voldomir Olmoranz 31 juillet 2009 14:07

                                Le siège de Microsoft est bien situé dans l’Etat de Washington, mais à Redmond, non pas à Seattle. 


                              • rantanplan 31 juillet 2009 15:11

                                l’état de washington est situé chez microsoft.


                              • laertes laertes 31 juillet 2009 13:35

                                @ CLK 500 :
                                C’est marrant comme les idéologues du néolibéralisme ne trouvent pas les arguments quand ils sont devant leurs yeux.
                                Arrêtez de polluer l’esprit avec votre illétrisme ..forgé ???


                                • Internaute Internaute 31 juillet 2009 13:54

                                  « industrie fleurissante » C’est trés joli mais florissante serait plus juste.

                                  Vous oubliez de mentionner un détail. La constitution de la Californie oblige le gouverneur à proposer un budget à l’équilibre. C’est évidemment une règle de bonne gestion mais en période de baisse des recettes fiscales il faut bien baisser aussi les prestations.

                                  Pas trop d’accord Weston sur l’endettement comme moyen d’existence. L’endettement est une bonne chose lorsqu’il sert à créer de la richesse et des emplois. Il est une mauvaise chose lorsqu’il ne sert qu’à payer des fonctionnaires et des prestations qu’on a promises sans avoir les revenus en face. Sans l’endettement nous n’aurions pas eu Apple, MicroSoft, Sun, Intel ou Xerox qui ont propulsé la Californie vers les sommets dans les années 1970 et 1980. Toutes ces sociétés sont bénéficiaires et ont remboursé leurs dettes. Attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.


                                  • wesson wesson 31 juillet 2009 17:04

                                    @internaute,

                                    bonjour,

                                    « nous n’aurions pas eu Apple, MicroSoft, Sun, Intel ou Xerox »

                                    Et si nous n’avions pas eu toutes ces sociétés, qu’aurions-nous eu à la place ?

                                    Linux ...

                                    Pour le reste, c’est le traditionnel argument du privé plus efficace que le public, qui jusqu’alors ne se vérifie jamais : Partout dans le monde et quelque soit le domaine - energie, services, transports, santé, eau, la privatisation d’un secteur public se traduit TOUJOURS par un moins disant et une augmentation tarifaire pour l’utilisateur final.

                                    Ca ne fonctionne nulle part, mais on est prié de croire que si !


                                  • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:15

                                    Merci, je vais corriger sur mon blog, « florissante » est plus juste...


                                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 31 juillet 2009 23:23

                                    Oui si tout pouvait fonctionner aussi bien que Linux (je rêve un peu..)

                                    Sinon pour ce qui est du passage au privé, la poste c’est pour bientôt et la première étape sera la transformation en S.A, puis...


                                  • Marc Bruxman 31 juillet 2009 13:58

                                    En tout cas, bravo a Shwarzenegger qui n’a pas cédé devant les irresponsables qui voulaient laisser courir un déficit délirant ou recourir à la hausse de l’impôt. Il nous en faudrait des comme ca en France.

                                    Oui les mesures étaient difficiles à prendre mais honnétement l’endettement public est une plaie.

                                    En tout cas vu les prévisions du FMI, la France risque de retourner rapidement à la réalité...


                                    • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 16:20

                                      Oui.

                                      Vivement les « recettes » du FMI, pour sauver la situation, comme ils l’ont fait partout où ils sont intervenus !

                                      Extraits :

                                      Des critiques ont pour source la plupart des organisations altermondialistes et proviennent également d’économistes réputés libéraux (cf. Friedman…) ou de la Banque mondiale. Elles considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d’intervention de ces États, ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes. L’argument principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes recommandations économiques et globalement les mêmes plans d’ajustement structurel (essentiellement des privatisations et des ouvertures du marché intérieur) à tout pays demandeur d’aide, sans analyser en profondeur la structure de chacun. Sur la base du « Consensus de Washington », il préconiserait le plus souvent une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux, la privatisation des entreprises publiques ainsi que l’austérité budgétaire. On peut prendre comme exemple l’Argentine, qui était considérée comme un pays modèle par le FMI (pour avoir suivi à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise économique en 2001, entraînant le chaos (avec cinq présidents en dix jours en 2001).


                                      À ce sujet, l’américain Joseph E. Stiglitz a développé ces critiques, notamment sur la période 1990-2000, dans son livre La Grande Désillusion (2002). Au sujet de l’intervention du FMI dans les pays asiatiques, notamment l’Indonésie, l’économiste libéral Milton Friedman, a même déclaré que « sans le FMI, il n’y aurait pas le problème de l’Asie. Il y aurait peut-être des cas isolés, comme la Thaïlande, mais [qu’]il n’y aurait pas une si grande crise à travers l’Asie ».

                                      (...)

                                      Les critiques pensent que les conditions négociées avec le FMI, une entité supranationale, sous forme de plans d’ajustement structurel limitent la souveraineté des économies nationales en encadrant certains aspects de la politique de l’État.

                                      Ils critiquent aussi l’impact de ces plans sur l’économie. De leur point de vue, l’action sur les salaires diminue d’autant le pouvoir d’achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la capacité de l’État à intervenir. De plus l’augmentation des importations mettrait souvent à mal les économies locales des systèmes de production traditionnels.

                                      Selon eux, certains de ces plans, en entravant la réforme des terres agricoles tout en incitant à accroître le commerce des denrées agricoles, seraient parmi les causes des flux migratoires vers les villes, de l’extension des bidonvilles et de la pauvreté et de l’émigration vers les pays du Nord.[réf. nécessaire]

                                      Ces plans sont aussi tenus pour responsables de la stagnation économique qui a frappé certains des pays qui les ont appliqués.

                                      Moralité : pour soigner les méfaits du néo-libéralisme..... appliquons les méthodes néo-libérales

                                      ...et c’est comme ça que votre fille est muette...


                                    • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 16:22

                                      Tu pourrais peut-être synthétiser ?


                                    • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 16:34

                                      Ok.

                                      Stagnation et crises économiques, baisses du pouvoir d’achat, donc augmentation de la pauvreté, éradication des services publics, privatisations, agricultures vivrières supprimées, d’où famines, flux migratoires, suppression des services sociaux, pour arriver à.... des crises pires que celles que les « recettes » étaient censées résoudre.

                                      Pour plus d’info : Joseph Stiglitz ; « La grande désillusion »
                                      (un résumé, pour pas fatiguer trop tes méninges)...


                                    • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 17:37

                                      Mais alors..... le communisme est la seule solution...

                                      Ou ne dépenser que ce qu’on a.

                                      C’était un petit résumé.


                                    • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 18:28

                                      Ah !

                                      Je vois que l’esprit binaire reprend le dessus.

                                      Si ta solution, c’est ; « ne dépenser que ce qu’on a » ; tu vas mettre en faillite toutes les banques, les organismes financiers, et usuriers de tous acabits.

                                      Pourquoi pas ?

                                      La solution, elle est d’enlever le pouvoir de création de la monnaie, justement, à tous les banksters, spéculateurs et usuriers divers, et imposer une RE-GU-LA-TION du système financier et économique.

                                      Si tu appelles ça le cmmunisme, il est plus que temps de relire tous tes classiques.
                                      D’ailleurs, Joseph Stiglitz est connu pour être un communiste acharné, le couteau entre les dents.
                                      Non ?


                                    • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 19:06

                                      Héeee... un résumé. Tu sais ce que c’est ?


                                    • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:17

                                      Je suis d’accord... L’exemple de l’Argentine est éloquant.


                                    • ZEN ZEN 1er août 2009 21:58

                                      Doit vraiment être embêté, Péripate, pour se défausser ainsi
                                      On le croirait dans un nasse théorique : la pensée de ses idoles se délite et le système néolibéral prend eau de toute part
                                      Je comprends son désarroi


                                    • Le péripate Le péripate 1er août 2009 22:51

                                      Explication d’un texte creux.

                                      Doit vraiment être embêté, Péripate, pour se défausser ainsi

                                      On aimerai que la nature de la défausse supposée soit explicitée, mais ce n’est pas le cas, l’affirmation se suffira a elle-même, c’est un énoncé de nature purement performatif.

                                      On le croirait dans un nasse théorique : la pensée de ses idoles se délite et le système néolibéral prend eau de toute part

                                      La nature de la nasse théorique n’est toujours pas explicitée : le lecteur est pris pour un con aisément manipulable. L’allusion aux idoles est là pour souligner que je n’ai aucune pensée indépendante et renvoyer arguments et opinions dans les poubelles de la superstition.

                                      Je comprends son désarroi

                                      Là, c’est une petite branlette, ça ne sert à rien, mais ça soulage. Les bons plaisirs deviennent rares.

                                      Mais je vais être gentil devant ce désastre, André Gide est là pour excuser Zen : quand les gens intelligents se piquent de ne pas comprendre, il est constant qu’ils y réussissent mieux que les sots.

                                      Au point où je me demande....


                                    • ZEN ZEN 1er août 2009 23:05

                                      « Au point où je me demande.... »
                                      Demandez-vous, demandez vous...


                                    • Paul Cosquer 31 juillet 2009 14:00

                                      En France, c’est plus les fornications du calife qui font parler.

                                      Si Arnold te termine à tort, tu peux déposer plainte au yeux de la loi de la Californie ?


                                      • Marc Bruxman 31 juillet 2009 14:02

                                        Quand à la Californie , il semblerait que la chasse aux démocrates est bien engagée et que Schwarzy , effectivement ait décidé de ne pas emprunter et de tailler dans les services sociaux ...

                                        Les services sociaux ne doivent pas être financés par de l’endettement. On aurait compris ca chez nous cela serait un bienfait. Oui cela va avoir des conséquences difficiles à assumer (personne n’est content de se savoir responsable de charclos supplémentaires) mais c’est largement moins pire que de savoir le nombre de SDF crées par l’explosion de la dette publique sur le long terme.

                                        Le social peut être vu comme un dividende d’état. Il ne peut exister que si le reste est excédentaire.


                                        • Marc Bruxman 31 juillet 2009 17:17

                                          "Il y a peut-être d’autres façons de boucler un budget que de liquider toutes les dépenses sociales !

                                          virer les fonctionnaires : flics , armée ,santé, enseignement, etc

                                          stopper les pensions retraites , les aides alloc Chômage, RMI, etc

                                          le panard quoi !"

                                          C’est la meilleure façon de faire. Le social c’est du bonus, c’est comme le partage des dividendes en fin d’année d’une entreprise. Si ca a bien marché il y a du fric à redistribuer et on se fait plaize si y’a plus de fric pas de dividendes.

                                          Il se trouve que la il n’y a pas de fric, donc pas lieu d’en redistribuer aux citoyens (actionnaires). C’est en réalité ultra-simple.


                                        • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 22:26

                                          Par Marc Bruxman (xxx.xxx.xxx.123) 31 juillet 17:17

                                           Le social c’est du bonus, c’est comme le partage des dividendes en fin d’année d’une entreprise. Si ca a bien marché il y a du fric à redistribuer et on se fait plaize si y’a plus de fric pas de dividendes.

                                          Il se trouve que la il n’y a pas de fric, donc pas lieu d’en redistribuer aux citoyens (actionnaires). C’est en réalité ultra-simple.

                                          Super !

                                          Un pays géré comme une entreprise !

                                          Mais attention ; comme une entreprise néo-libérale ; quoi que fassent les patrons, même si ça part en c... grave, pas de problème ; ils auront leurs goldens parachutes, stock options, etc...

                                          ET puis, si l’entreprise perd du fric, les entreprises ont, comme variable d’ajustement, le licenciement des salariés (même quand elles font des profits, d’ailleurs) ; pour les pays, pas de problème ; on supprime les citoyens ; comme ça, pas de problème de
                                          - beurk- social !

                                          Quant à comparer les citoyens à des « actionnaires », il fallait un con pour l’oser (c’est à ça qu’on les reconnait) ; Bruxman l’a fait !

                                          Quand les libéraux se lâchent, ça fait vraiment froid dans le dos ; ils vous feraient carrément regretter le communisme


                                        • Lucien Denfer Lucien Denfer 31 juillet 2009 23:30

                                          Les prestation c’est pas cher payé pour la paix sociale, il y en a qui ont fini la tête au bout d’une pique pour moins que ça. Virez les fonctionnaires, les flics, les gendarmes, les pompiers et vous verrez tout ce beau monde se mettre d’accord pour remettre en service la guillotine...


                                        • Marc Bruxman 1er août 2009 01:49

                                          @Sisyphe

                                          Bien sur que je compare les citoyens à des actionnaires. Si je paie des impôts c’est bel et bien que j’attends quelque chose en retour. Je peux donc soit me voir comme client mais c’est réducteur soit considérer que certains investissements de l’état m’apporteront un ROI à terme.

                                          Et donc oui, les citoyens sont à la fois clients et actionnaires de l’état. Client parce qu’ils attendent un service et actionnaires car ils gagneront ou patiront des bénéfices ou pertes.

                                          Et dire ca c’est au contraire avoir un grand intérêt pour l’état. Oui l’état appartient aux citoyens et il est au service des citoyens (et non l’inverse) et donc, il faut une bonne gestion. Comme une entreprise en somme.


                                        • pas perdus pas perdus 1er août 2009 07:48

                                          Les néo-libéraux sont les spécialistes pour appauvrir un pays...

                                          C’est grâce à Bush & co que les USA sont les plus endettés...

                                          On trouvera bien ici un zozo qui nous dira sérieusement que les states sont endettés à cause du secteur social !


                                        • pas perdus pas perdus 1er août 2009 07:51

                                          Marc Bruxman, depuis Reagan les States ont des présidents néo-libéraux... Et pour autant, les USA sont le pays le plus endetté...

                                          Il serait temps d’ouvrir les yeux et de venir réaliste !


                                        • ASINUS 1er août 2009 23:00

                                          il est bien Bruxman au moins c est franc pas deguisé, tout pour ma gueule les autres ?« ben ya pas de bonus pouvez crever »ça a le merite de la franchise c est le genre de gus
                                          « couillus »ou alors qui a bien assuré ses arrieres parce qu a mon avis si un jour
                                          la parole passe au camarade berretta m’es avis que les gus sauront sur qui pointer le flingue, mais le liberalisme sans risque ça ne saurait exister


                                        • sisyphe sisyphe 2 août 2009 10:49

                                          Par Marc Bruxman (xxx.xxx.xxx.68) 1er août 01:49


                                          "Et donc oui, les citoyens sont à la fois clients et actionnaires de l’état. Client parce qu’ils attendent un service et actionnaires car ils gagneront ou patiront des bénéfices ou pertes.« 

                                          Symptomatique, cette incapacité des libéraux à envisager le monde, la vie, autrement que comme une marchandise.

                                          Le citoyen n’est pas un »client«  ; en payant ses impots, et autres taxes, c’est lui qui assure le fonctionnement et le budget de l’état ; c’est donc le principal fournisseur.

                                          Les prestations sociales sont donc un dû, la contrepartie légitime du reversement de son financement ; il paie pour y avoir droit.

                                          Il n’en est pas, malheureusement, non plus un actionnaire : un état n’est pas une entreprise qui doit faire des bénéfices ; l’état est la structure qui doit gérer le budget, fourni par les citoyens, au mieux de leurs intérêts.

                                          Il assure donc, la redistribution de l’argent fourni par les citoyens ; et il doit le faire conformément à la plus grande justice sociale.

                                          Le »social« n’a donc rien d’un luxe, ou d’un surplus ; il est le minimum auquel les citoyens ont DROIT, puisque ce sont eux qui le financent.

                                          Si l’état s’endette, c’est, outre sa mauvaise gestion, essentiellement, parce qu’il y a, dans tout bon système libéral, privatisation des bénéfices (assurés eux-mêmes, par les travailleurs, les citoyens ; donc captation indue), et socialisation des pertes ; c’est à dire que l’argent NORMALEMENT destiné aux citoyens est, là encore, détourné de sa destination, et reversé au privé (banques), qui est le responsable de ces pertes.

                                          Il y a donc, double captation, double escroquerie, vis à vis des principaux bailleurs de l’état (les citoyens).

                                          Les dépenses sociales sont donc la juste et nécessaire contrepartie de l’argent fourni par les citoyens à l’état, chargé de le gérer.

                                          Elles sont le poste principal de sa redistribution, le plus légitime ; auquel les citoyens ont DROIT.

                                          Mais Bruxman, comme tout bon libéral, est incapable d’envisager le citoyen autre que par son rapport à la marchandise ; client ou »actionnaire«  ; alors qu’il n’est ni l’un, ni l’autre, mais le maillon producteur du système.

                                          Les actionnaires , eux, n’en sont que les profiteurs, sans participer en rien à la production.

                                          Si l’état est endetté, s’il y a des postes à supprimer pour réequilibrer son budget, c’est donc, en premier lieu, les bénéfices reversés aux actionnaires qui doivent qui doivent être diminués ou supprimés, par le biais d’une taxation plus juste  ; les dépenses sociales ne doivent en AUCUN CAS être touchées ; sinon, c’est du vol pur et simple. 

                                          Par ailleurs, c’est également le taux exigé par les usuriers de l’état (banques, organismes financiers), qui doit être baissé, puisque cet argent est l’argent d’une spéculation, en aucun cas l’argent fourni par un quelconque travail.

                                          S’il faut serrer les cordons de la bourse, ce sont les postes improductifs qui doivent être touchés ; taxation sur les bénéfices, spéculation, capitaux privés.

                                          Les dépenses sociales elles, doivent être intouchables ; elles sont assurées par les citoyens, et leur reviennent de plein droit.

                                          L’état n’est pas une entreprise : c’est l’organisation politique et juridique des citoyens d’une nation, d’un pays, et son seul objectif doit donc être d’assurer la sécurité, la justice, et la redistribution équitable des richesses produites et fournies par les citoyens.

                                          C’est »une entreprise politique à caractère institutionnel qui ne peut être un État que pour autant que sa structure administrative réussit à être la seule, directement ou par délégation, à faire respecter les lois à travers l’armée, la justice et la police."

                                          Il est chargé, également, de dispenser les services sociaux auxquels les citoyens ont droit ; éducation, santé, assistance sociale, logement, etc...

                                          Pour le libéralisme, dans le cadre de la mondialisation, l’état est, évidemment, l’ennemi principal, puisque, surtout dans ses aspects économiques, il (le libéralisme) augmente la contrainte extérieure et diminue le pouvoir d’intervention des États dans l’économie mondiale face aux marchés financiers.

                                          Le libéralisme est donc une escroquerie faite aux citoyens, par la captation des richesses qu’ils produisent, au bénéfice de sociétés privées, au détriment des états qui sont censés être chargés de la gestion et de la juste redistribution des richesses fournies par les citoyens.

                                          Le système et les services sociaux sont donc la BASE de la démocratie ; en y touchant, on s’attaque à ses fondements ; c’est une forfaiture.


                                        • Bois-Guisbert 2 août 2009 11:16

                                          Les prestations sociales sont donc un dû, la contrepartie légitime du reversement de son financement ; il paie pour y avoir droit.

                                          A ce compte-là, la sécurité aussi et on sait ce qu’il en est...

                                          Sur le coup, on pense à Hobbes qui, au XVIIe siècle écrivait une phrase, qui devrait servir de chapeau au Code pénal :

                                          « L’obligation des sujets envers le souverain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention. »


                                        • sisyphe sisyphe 2 août 2009 11:41

                                          Les fonctions de l’état :

                                          Pierre Rosanvallon distingue quatre grandes fonctions de l’État :

                                          1. L’État régalien : faire respecter l’ordre à travers la police, l’armée et la justice.
                                          2. L’État instituteur du social : unifier le pays à travers l’école (fin XIXe siècle en France avec Jules Ferry).
                                          3. L’État-providence (1945) : redistribuer les revenus grâce au développement de la solidarité avec la Sécurité sociale.
                                          4. L’État promoteur économique : soutenir l’économie dans la droite ligne des idées de Keynes (politique de grands travaux).

                                          L’économiste américain Richard Musgrave définit trois fonctions économiques de l’État dans la Théorie des finances publiques :

                                          1. L’allocation des ressources ou « affectation », qui concerne notamment la prise en charge des biens collectifs ;
                                          2. La distribution ou « répartition », qui a pour but d’influer sur les inégalités ;
                                          3. La régulation ou « stabilisation », qui doit tenter de stimuler l’activité économique, le marché ne menant pas à une situation optimale

                                          Par ailleurs,

                                          Elie Halévy écrit quand il veut exposer ce qui différencie l’État libéral de l’État radical[15] : « L’État radical, au contraire, tel que le définit l’utilitarisme de Bentham est un État qui confère la souveraineté au peuple ; après le peuple se trouve contraint de déléguer un certain nombre de fonctions politiques à une minorité d’individus…. non pas pour limiter lui-même sa puissance, pour abdiquer en partie sa souveraineté, mais pour rendre au contraire plus efficaces et plus concentrées l’expression, puis l’exécution de ses volontés. Le problème est alors d’éviter que les représentants du peuple dérobent à ceux qui les ont constitués tels tout ou partie de leur souveraineté. D’où la nécessité de trouver des “contre-forces” capables de “tenir en échec” l’égoïsme des fonctionnaires ».


                                        • sisyphe sisyphe 2 août 2009 11:57

                                          Juste encore un mot pour répondre aux inepties du libéral Bruxman ; le citoyen n’est pas « client » de l’état ; il en est le propriétaire, confiant aux élus la charge provisoire de le gérer, de gérer le budget fourni par les citoyens.

                                          En cas de mauvaise gestion, il devrait avoir le droit de révoquer les mauvais gestionnaires, et de les remplacer.

                                          Par ailleurs, en tant que propriétaire, il a le droit légitime, absolu, d’exiger un retour sur son investissement, sous la forme des prestations sociales ; celles-ci devant revenir, logiquement, pour leur plus grosse partie, à ceux qui la financent en plus grande partie ; à savoir la grande masse des travailleurs et des citoyens, à travers leurs impôts et leur consommation (TVA).


                                        • philbrasov 31 juillet 2009 14:53

                                          la californie n’est pas plus endette que n’importe quel etat dans le monde
                                          il se trouve que le budget n’a pas ete vote
                                          et que toute augmentation d’impôt dans cet État nécessite une majorité des deux tiers

                                          ce qu’oublie bien evidement de nous dire l’auteur....

                                          si nous avions le même mode de scrutin en Europe, TOUTE l’EUROPE SERAIT EN FAILLITE

                                          du reste ce etat de fait aujourd’hui a déjà eu lieu en 1993 je crois, sans que personne ne s’en offusque...

                                          Papier deja traite par je sais plus qui.... et qui apporte une fois de plus la meme reponse..
                                          Avant de pondre un papier comparez ce qui est comparable...


                                          • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:21

                                            Mon vieux, je ne peux pas tout mettre, d’où les liens qui émaillent mon article... et qui invitent le lecteur à s’y reporter... Encore faut-il faire l’effort de cliquer et de lire avant d’émettre une critique infondée.


                                          • jondegre jondegre 31 juillet 2009 15:02
                                            Tout ce petit monde a contribué à installer Nicolas Sarkozy au pouvoir. Depuis mai 2007, les « réformes » pleuvent. Malgré la crise, la France se met à l’heure néo-libérale, validant ainsi l’analyse de Naomi Klein dans la stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre.

                                            Bon pour les retardataires(pour peripate par exemple), ce livre est vraie bombe, à lire absolument si on veut comprendre qqchose à ce chaos organisé.


                                            • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 15:36

                                              Ce que la Californie a de plus que nous, c’est qu’elle a de meilleures lois que nous. Ces lois l’empêche de faire n’importe quoi, et c’est tant mieux.

                                              N’importe quoi, par exemple, ce serait de rompre avec le dollar, et d’imprimer ses propres billets, à volonté, de manière démocratique : voter pour imprimer 1 milliard de plus ? Deux milliards ? Allez hop, caviar pour tout le monde.

                                              N’importe quoi, ce serait d’augmenter les impôts. Surtout ceux des riches, bien sûr. Comme ils ont tous une maison dans le Montana, pas de problèmes, ils votent avec leurs pieds. Merde.(sales égoïstes)

                                              N’importe quoi, ce serait de faire un bon gros emprunt. Ou au dessus du prix du marché pour que ça soit intéressant, ou, sinon obligatoire. Pas facile facile, il faudra rembourser. On verra demain.

                                              N’importe quoi, ça serait de laisser filer le budget. On verra demain.

                                              On peut voir la différence entre la France et la Californie.


                                              • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 16:42

                                                N’importe quoi ce serait aussi de défoncer les budgets publics (éducation, santé, ...) et de laisser crever les plus pauvres. Là aussi, pas de cul, les riches se barrent. Merde. Sales égoïstes.

                                                Sous prétexte de résignation (« c’est comme ça, désolé »), ce sera donc les pauvres qui morfleront. Pas de doute, ça tombe sous le sens. Mais on a l’habitude de l’entendre celle-là.

                                                Vous avez jamais pensé à un petit massacre pour assainir les comptes, Peripate ?
                                                Ca reviendrait au même et se serait plus rapide que d’attendre une vilaine grippe ou une canicule.


                                              • ASINUS 31 juillet 2009 16:55

                                                bonjour peripate de meilleure loi comme celle qui a tellement bien organisé le bordel dans la distribution electrique que ce magnifique etat par ailleurs est le champion du monde des coupures de courant


                                              • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 17:03

                                                En effet Asinus, il faudrait plus de dérégulation encore... Est-ce bien raisonnable ?
                                                 ; - )


                                              • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:23

                                                Jusqu’à quand la Chine va acheter des dollars ?

                                                Les néo-libéraux ont ruiné les Etas-Unis, lesquels vivent à crédit... jusqu’au jour où la Chine ira voir ailleurs...


                                              • sisyphe sisyphe 31 juillet 2009 22:30

                                                Péripate, tu veux joindre l’utile à l’agréable ?

                                                Je t’en prie, va t’y installer en Californie ; là ou les lois sont tellement mieux qu’ici !

                                                Ah oui, mais, du coup, tu n’auras plus droit à tes indemnités d’intermittent ; merde, c’est con : comme quoi, les lois, hein, c’est tout relatif, n’est-ce pas mon péripatounet ?


                                              • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 23:52

                                                Ah bon ? On a rétabli le contrôle des changes ?


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 31 juillet 2009 15:50

                                                Pas perdu pour tout le monde,
                                                 Le sujet de votre article correspond parfaitement avec votre pseudo.
                                                 Je ne sais si vous avez été surpris que ce soit la Californie qui soit dans les premiers sur
                                                le chemin de faillite. On croit que les Etats-Unis sont unis. C’est un leurre. Le centre et les côtes se sont deux mondes différents. Le premier est ultra-conservateur, attaché aux traditions. Les bords eux, sont progressistes, voir en porte à faux sur le progrès.
                                                 La Californie, j’y ai été, c’est l’atape ultime. L’obligation de sortir du lot, d’être avant les autres, sinon mourir.
                                                 On s’y installe pour jouer ce jeu.
                                                 Etre en porte à faux, cela veut beaucoup d’investissements, être toujours à la pointe des tests et autres processus qui demandent énormément d’argent.
                                                  Et cela marche. Cela marche tant que les autres sont prêts à acheter leurs trucs de la génération -1, si pas -2. Alors, emprunter devient une religion. Le futur est à nous !
                                                 Dès que les rentrées s’arrêtent c’est le choc et la désolation. Pas de réserves.
                                                CQFD


                                                • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 16:47

                                                  En plus de la mentalité qui forcément varie d’un coin à l’autre, il faut rappeler que les Etats-Unis ne sont pas du tout foutus comme nos régions. Ce sont des Etats à part entière avec leur propre législation. Ils doivent juste respecter la constitution pour chacune de leur loi.


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 31 juillet 2009 19:18

                                                  Exactement. Ce sont des Etats dans l’Etat, avec leurs taux de taxes spécifiques.


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 31 juillet 2009 19:26

                                                  Nobody,
                                                   Un vieil article que j’ai écrit avant les dernières élections américaines. Il explique la manière de voir d’un américain.


                                                • Nobody knows me Nobody knows me 3 août 2009 10:57

                                                  Merci pour l’article.
                                                  Il y a néanmoins un paradoxe avec ces amerloques, c’est leur unité malgré des Etats et des lois différents. Là bas, tout le monde se sent américain.
                                                  Je ne pense pas qu’on puisse comparer avec l’Europe mais moi par exemple, je ne sais même pas quels pays sont dans l’Europe à part les « anciens » et qqs nouveaux.


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 31 juillet 2009 16:12

                                                  Qui veut faire le pari ? Schwarzie va bientôt refaire du cinéma. Ce ne sera plus l’« Exterminator » mais le « Tentateur » voir le ’Redempteur"
                                                  Elections dui gouverneur en 2010, si je me souviens bien


                                                  • christian 31 juillet 2009 17:00

                                                    Bravo pour votre article, bien que nous sommes en concurrence d’article, sur le meme personnage et meme theme : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/crise-financiere-la-californie-59577, le meme jour de surcroit, aucune importance car plus il y aura d’information sur ce que nous sommes en train de vivre et plus j’espére ( mais je suis assesz pessimiste quand même !) que nos concitoyens dégageront le plus rapidement possible nos équipes dirigeantes néo-libérales ou libérales tout court.
                                                    Le problème c’est que les équipes de rechange ne sont pas prètes et n’ont pas de logiciels cohérents pour diriger.

                                                    Ceci dit dans mon article je précisais, que j’avais en avril 2008 souligné que la dette des pays en « voie de développement » n’avait engendré que misére et pauvreté des peuples et l’endettement massif, cette fois ,des états dits « développés » ne pouvait engendrer que les mêmes résultats, avec la californie, nous sommes dans le vif du sujet avec l’appauvrissement de ceux qui, déjà, avaient moins.

                                                    Au passage je souscris totalement au propos suivant, qui nécessitera de long développement pour démontrer que nous sommes effectivement dans une illusion de démocratie :

                                                    « Hé oui, là-bas, depuis une bonne vingtaine d’années, sous des gouverneurs de gauche et de droite, les autorités politiques ne gouvernent plus : elles assurent la bonne gouvernance ! »
                                                     

                                                    • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 17:43

                                                      Vous trouverez à la fois une équipe de volontaires et tous les logiciels que vous voudrez ici. Et c’est en français.


                                                    • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:25

                                                      Merci pour le lien... On est jamais assez nombreux...


                                                    • Le péripate Le péripate 31 juillet 2009 20:00

                                                      Je vous en prie. J’en ai d’autres comme ça, si vous le souhaitez.


                                                    • delamothe delamothe 31 juillet 2009 18:00

                                                      qui sont ils ces réac pret à défendre à 100 pour cent les etats unis de la haine et de l’international terrrorisme , qui asservissentt les peuples et réduisentt au silence les bons exemples ;qui sont ils ces ayatollahs du néo libéralisme qui ne trouve mauvais que les plus faibles car c’est sur que les riches sont des gens raisonnables, honnetes... Mais surtout quand ce n’est pas le cas il ne faut pas généraliser. Ils nous parlent de Cuba , de Corée du Nord , de « communism » poutinien , des pays que personne ne soutient et eux se mettent à défendre la Colombie , la Chine ou Israel. berk...


                                                      • pas perdus pas perdus 31 juillet 2009 19:27

                                                        C’est facile, certains ont réagi ici...


                                                      • oj 31 juillet 2009 20:02

                                                        oui mais que faire ??

                                                        betement, depuis des mois, de ci, de-la, je préconise une forme d’insurrection, non pas une révolution et une chasse aux sorcières, mais une reprise en main des affaires de la nation par ses citoyens pour reconstruire une société basée sur le bon sens , le réalisme .

                                                        mais il semble que tout le monde déblatère à n’en pas finir.....

                                                        nous sommes comme la tribu de juifs perdus dans le désert qui s’est mise a danser frénétiquement devant le veau d’or, ayant perdu foi dans ses valeurs de base.


                                                        • mcm 31 juillet 2009 20:28

                                                          Il me font marrer ces pauvres auteurs d’ici, entre 3 complaintes pour la burqa et les palestiniens, 2 brûlots contre Israël et une diarrhée sur les USA, l’image même du coq gaulois qui chante les ergots sur le fumier !

                                                          En attendant leur pays s’enfonce dans les affres du tiers-monde, perd le contrôle de pans entiers de son territoire et croule sous la dette.

                                                          Le réveil va être brutal.


                                                          • ZEN ZEN 31 juillet 2009 20:35

                                                            mcm
                                                            Barre-toi vite de Montpellier avant le désastre !
                                                            On t’accueillera en Israël
                                                            L’économie y est soutenue par les USA, au même titre que l’Egypte
                                                            ...mais pas pour les mêmes raisons


                                                            • mcm 1er août 2009 09:58

                                                              Mais no Zen tout n’est pas encore foutu, si le réveil se fait, il n’y aura qu’à raser quelques collabos, du moins ce qui ont encore des cheveux !


                                                            • ZEN ZEN 1er août 2009 22:28

                                                              mcm
                                                              Ce genre d’allusion vous classe tout de suite...


                                                            • hollibrius 31 juillet 2009 20:58

                                                              ca va pas ???


                                                              • hollibrius 31 juillet 2009 20:59

                                                                ha si pardon je savais pas comment demmarre

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