La dissidence, comme une intime évidence !
La crise du Covid 19 aura au moins mis en évidence ce gouvernement et plus généralement cette majorité appelée LREM. A chacun son libre jugement quant à la façon dont le gouvernement et l’exécutif ont géré cette crise. Après tout, il peut encore exister des pro-LREM, cela fait à la fois référence à la liberté de penser, qu’à une certaine forme de tolérance, mais là n’est pas le sujet.
La dissidence, ci-dessous développée, existe déjà au sein de ce mouvement. Bon nombre de députés (es) l’ont quitté car ils n’étaient plus en adéquation avec la politique générale mise en œuvre, ni même avec les promesses électorales et ce vent de fraîcheur politique annoncés par le candidat MACRON. Lui qui, avec la modestie que dorénavant on lui connaît, voulait “ réconcilier les Françaises et les Français avec la politique “, a carrément fait un bide, pour se retrouver avec une cote d’amour aussi basse que celles de SARKO et HOLLANDE aux heures les plus sombres de leur quinquennat respectifs.
A trop se croire supérieur et railler les autres, on fini par prendre la porte en pleine gueule !
En même temps les déboires et déconvenues des uns et des autres, fussent-ils de la majorité ou de l’opposition, m’importent guère, car ce sont “ bise mon cul, et mon cul te bise“, tous les mêmes, plus prompts à s’occuper de leur petite carrière politique, quand ils ne font pas allégeance à la finance.
Puisque nous parlons finance, nul n’est besoin de préciser et marteler ici que MACRON, pur produit de la finance, adoubé par la finance pour son élection, caudataire de la finance, est le Président des riches.
Le constat et le décor étant plantés, parlons de l’ordre du jour, la dissidence.
Pour quelle raison doit-on entrer en dissidence ?
Il ne vous aura pas échappé que c’est la finance qui gouverne le monde. Qu’un Etat comme la France n’a pratiquement plus aucune marge de manœuvre, ni de pouvoir décisionnel puisque tout (ou presque) est décidé par la commission Européenne, et que cette dernière est sous le joug d’une kyrielle de lobbys, dont le plus important et le plus influent, est la finance (on tourne en rond) !
N’oublions jamais qu’aux States, outre le fait que les candidats sont déjà immensément riches, ils ne peuvent en aucun cas s’affranchir de la finance, et à travers leur candidature que dans leurs plans politiques après élection. D’autres s’y sont essayés, quatre Présidents américains ont été assassinés pour avoir enfreint ces règles.
En France, c’est un peu différent, c’est la finance qui choisit SON candidat .C’est de cette manière que MACRON est entré par la petite porte au service de HOLLANDE en tant que conseiller spécial. La suite, on la connaît….bien joué la finance ! Pauvre HOLLANDE !
Je vous fiche mon billet qu’en 2022, MACRON sera débarqué et obtiendra un poste bien planqué et bien rémunéré, toujours par la finance et en remerciements à ses états de service en faveur de ses amis de la finance, du MEDEF et du CAC 40, tout au long de son quinquennat.
Il se murmure que son remplaçant, serait en fait, une remplaçante ! A vous de deviner !
Qu’importe le sexe du prochain Président adoubé par la finance, car ce qui choque le commun des électeurs, c’est précisément que ce soit la finance qui puisse s’autoriser ce choix, et non pas les électeurs et électrices. Dorénavant, la collusion qui existe et perdure entre quelques politiciens corrompus et la finance, n’est plus un mythe, une vue de l’esprit, une cabale, un complot, mais bel et bien une triste réalité.
Nous assistons, impuissants et sans mots dire, au diktat de la finance par le truchement d’hommes et de femmes politiques véreux.
C’est à ce moment précis qu’il y a lieu, et nécessité absolue, d’entrer en dissidence. Ce n’est pas à une poignée d’hommes et de femmes de prendre des décisions à la place du peuple, fussent-ils nos représentants. Nos libertés, nos vies, nos choix alimentaires, nos idéaux de vies valent mieux que leurs plaisirs avides et cupides, dénués d’empathie et de respect humain.
En matière d’élections Présidentielles, en France, tout est verrouillé, cadenassé, orchestré, planifié et entendu d’avance. Les textes de lois en la matière, ne laissent aucune place aux autres, aux candidats lambda qui ne sont pas désignés par la finance. Et pour cause, ce sont ceux qui sont au pouvoir qui écrivent les règles du pouvoir ! Ils ne sont pas assez cons pour les rédiger à leur encontre ! Pire encore, ce sont souvent les lobbys qui rédigent les textes et les amendements qui seront, à la virgule près, déposés par les députés censés nous représenter, une véritable aberration !
C’est impuissants que nous assistons à la puissance de ces officines discrètes mais ô combien efficaces, qui nous mènent, tels des moutons de Panurge, dans un entonnoir à gouvernance mondiale, à l’économie débridée et libérale, aux libres échanges commerciaux, à la malbouffe, à la dette exponentielle, au déclin des peuples, des forces laborieuses et à la pollution atmosphérique.
Et ce malgré le fait que nous, le peuple, soyons les plus nombreux, donc susceptibles de tous les écraser, les dominer, les anéantir, les détruire. Sans nous, ils ne sont rien, car non seulement c’est nous qui produisons les richesses, qui contribuons au PIB, mais en plus c’est encore nous qui consommons en masse. Nous sommes donc indispensables et incontournables d’un bout à l’autre de la chaîne, mais malgré cela nous demeurons impuissants, anéantis esclaves de nos bourreaux ! C’est honteux, en même temps qu’une triste réalité !
Quand allons-nous nous réveiller et agir ?
La seule riposte, la seule réponse, c’est d’entrer en dissidence en refusant que l’on nous impose un candidat, mais exiger qu’il y ait une pluralité de candidats pour 2022, avec de vrais choix démocratiques. Non pas comme c’est le cas depuis des décennies, un non choix entre le candidat désigné par la finance et M. le Pen, ou son père avant elle. Qu’elle se rassure, comme à l’accoutumée, elle aura ses 500 signatures, y compris s’il le faut, avec l’aide d’un autre candidat (pas de nom) trop content de les lui fournir sur un plateau, car être au second tour contre M. le Pen, est la quasi assurance d’être élu !
Précisons, s’il était besoin, que pour un candidat de la société civile, la chasse aux 500 signatures est non seulement une chasse gardée, mais un but impossible à atteindre autant que très onéreux. C’est donc mission impossible, d’autres ont essayé sans ne jamais y parvenir.
Et comme malgré notre demande écrite à entête de ce mouvement TOTALE DEMOCRATIE, le Président MACRON ne changera pas le système des parrainages, c’est au moment des élections qu’il faudra non seulement s’abstenir en masse, mais en plus entrer en dissidence et mener des actions de force, politiquement incorrectes, répréhensibles à coup sûr, mais nécessaires, légitimement fondées et démocratiques.
Il n’y a pas d’omelettes sans casser des œufs, tout comme il n’y a jamais eu de révolution sans casser le système, sans dissidence, sans effusions de sangs, sans prises de positions et de risques. En France, il a des couillus (es) pour ça, le mouvement des GJ, pas encore éteint, en est l’exemple.
Nous le peuple, sommes les plus nombreux, il est inacceptable que nous ne soyons pas considérés et décisionnaires. Etant acté que ce n’est pas cette pseudo et parodie de démocratie représentative qui nous sortira un jour de l’ornière politique et économique dans laquelle nous croupissons lamentablement, et à cause d’eux.
Entrer en dissidence, c’est ne plus vouloir se soumettre c’est aussi faire honneur à l’article 35 de la constitution : “ Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs “.
A bon entendeur, Manu !
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