Pour information, l’auteur parle de sortie de l’euro, de monnaie nationale, il n’y a aucune clause de sortie à l’euro à cause d’Attali. Il faut sortir de l’ UE pour sortir de l’ euro. Ce que l’auteur ne propose pas, ce qui en fait « un gaulliste pour de rire », comme disent les enfants. De plus une sortie de l’euro (10 pays européens n’ont pas l’ euro), cela signifie une souveraineté monétaire, mais pas la souveraineté pleine et entière.
Tous ceux qui mettent sur le tapis les questions « d’identité - sécurité - migrants » se gardent bien de nommer les responsables de ce vaste bazar, ce qui évite de s’attaquer aux causes et d’avancer des solutions politiques. Tous ces problèmes doivent venir de la planète Mars....
Pourtant les Français aimeraient bien savoir
« qui a créé Al Qaïda et Daesh ? », par exemple ? Silence radio, il n’y a pas de médias sur la planète Mars...
Ces sujets sont à usage électoral, ils servent à diviser les Français, à cacher les responsables, et surtout à éviter de parler concrètement de souveraineté : du Brexit et du Frexit. Ces débats secondaires sont donc d’une grande utilité politique pour tous les candidats mainstream : cacher la poussière sous le tapis !
Thérésa May vient d’annoncer le calendrier du Brexit :
Elle déclenchera l’article 50 avant Mars, le retard peut avoir plusieurs raisons :
Cameron n’avait rien préparé du tout, pensant que le referendum serait pour le maintien dans l’ UE. Et le Brexit divise le Parti Conservateur, d’où sans doute quelques conflits internes à régler, pour arriver en force aux négociations de sortie... Les Mamamouchis européens s’impatientent, mais c’est le pays sortant qui a la main, ils attendront !
On connaît déjà quelques grandes lignes du projet :- Un grand plan de réindustrialisation du pays, les ouvriers anglais ne s’en plaindront pas.
- Ce sera un Brexit « hard », sans affiliation commerciale avec l’ UE, comme la Norvège ou la Turquie.
- Une adhésion indépendante à l’ OMC après le Brexit.
- Une annonce du déclenchement de l’article 50 par la Reine d’ Angleterre, ce qui vaut bien plus que le Journal officiel français ...
Ensuite les négociations de sortie avec les 27 autres pays européens peuvent durer 2 ans, mais aussi quelques mois. 2 ans, c’est le délai maximum, et les marchés s’impatientent, disent les médias, comme si les marchés qui avaient voté pour le Brexit ! Ceux qui ont des raisons de s’impatienter, ce sont les laissés pour compte de la mondialisation « heureuse » , qui eux, ont voté pour le Brexit ...