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Accueil du site > Actualités > Politique > Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif

Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif

Quoi qu’en dise l’intéressé, la candidature présidentielle de José Bové représente une nouvelle force d’appoint pour Ségolène Royal. Ce n’est sans doute pas ce qu’auraient voulu nombre de militants qui espéraient trouver enfin un candidat indépendant de la « gauche unie » ou « gauche plurielle » chapeautée par le Parti socialiste. Les intéressés se retrouvent peut-être, en ce moment, dans un avion pour lequel ils n’avaient pas forcément acheté un billet. Le nouveau candidat « antilibéral » a bien affiché sa position favorable à Ségolène Royal, malgré les critiques qu’il lui a adressées et les nuances de façade qu’il a par la suite émises à propos du second tour. Au premier tour, Bové pourra déjà faire campagne contre Nicolas Sarkozy ou empêcher François Bayrou de capter des voix à la recherche d’un « candidat nouveau ». Certes, ce sera fâcheux pour Marie-George Buffet ou Dominique Voynet. Mais pour le reste, quel programme propose José Bové ? Saura-t-on enfin ce que signifie la formule magique « un(e) autre » ?

La campagne des présidentielles, passablement discréditée avant même d’avoir officiellement commencé, a reçu la semaine dernière un nouvel apport avec la confirmation attendue de la candidature de José Bové qui dit représenter la « vraie gauche » et la « différence » en face de Ségolène Royal, laquelle incarne d’après lui « une gauche qui a renoncé ». C’était, vraiment, le moins qu’un « alternatif » pouvait dire. Mais le nouveau candidat, qui proclame haut et fort n’être, ni le candidat d’un parti, ni un professionnel de la politique, s’est empressé d’ajouter quelques bémols. Pour Bové, Nicolas Sakozy est « un homme dangereux pour notre pays », alors que la candidate socialiste serait « un peu naïve ». La différence est de taille. C’est pourquoi notre pourfendeur de l’« ultralibéralisme », qui évite soigneusement de se proclamer anticapitaliste ou anti-impérialiste, considère qu’au deuxième tour l’essentiel sera d’« empêcher la droite de gagner ». C’est précisément à ce sujet que les dépêches ont connu quelques flottements jeudi et vendredi derniers.

Les déclarations de José Bové annonçant sa candidature ont donné lieu à des controverses médiatiques dont la portée peut échapper au lecteur qui cherche, tout simplement, à comprendre. Comme Marie-Geoge Buffet et presque dans les mêmes termes, l’alter-candidat dit avoir « décidé d’accepter que mon nom incarne, sur le bulletin de vote, la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche ». Pour le commun des mortels, cela signifie notamment qu’il appellera à voter pour Ségolène Royal au second tour si cette candidate s’y trouve opposée à Nicolas Sarkozy. Pourtant, lorsque la nouvelle a circulé dans le monde entier avec des titres faisant était de cette intention, Bové s’est insurgé avec l’explication : « Il est clair qu’on empêchera la droite de gagner. Mais aujourd’hui, on est dans cette bataille du premier tour... Toute phrase ou toute imagination sur ce qui pourrait se passer après n’est absolument pas d’actualité ». Quelle différence, dès lors qu’il s’agit d’empêcher Nicolas Sarkozy de l’emporter dans un éventuel second tour en face de Ségolène Royal ?

Quant au programme du candidat Bové, il faudra en évaluer plus en détail la partie écologique dans un article ultérieur. Mais, en ce qui concerne son contenu économique, social et macro-politique, force est de se baser sur sa déclaration du 1er février où il dit notamment :

« J’appelle aujourd’hui les élus communistes, écologistes, alternatifs, socialistes anti-libéraux à nous permettre, grâce à leurs parrainages, de participer à la campagne officielle.

Nous voulons être les porte-voix des sans-voix, de ces millions de citoyennes et de citoyens qui souffrent de la précarisation sociale et des discriminations. Nous voulons leur dire que l’abstention ou le vote Le Pen conduisent tout droit à l’élection de Nicolas Sarkozy.

(...)

Madame Royal incarne une gauche qui a renoncé. Face au social-libéralisme qui a conduit toute la gauche au désastre électoral en 2002, face au projet d’un parti socialiste autiste, qui manifeste un refus de rompre avec la logique économique libérale, nous voulons opposer une gauche de transformation sociale et, démocratique, une gauche antiraciste, féministe et écologique. Une vraie gauche.

Premièrement, nous voulons l’élaboration d’un plan d’urgence sociale...(...) C’est l’exigence de nouvelles relations dans le travail et de nouveaux droits sociaux que nous voulons porter. C’est la nécessité de lutter contre la spéculation financière et de contrer la puissance de l’actionnariat.

Deuxièmement, nous voulons instaurer un nouveau modèle de développement. C’est à la redéfinition du type de croissance, de production, d’échange et de consommation qu’il faut s’atteler. Il faut s’attaquer à la toute puissance des firmes transnationales et des marchés financiers, car leur soif de profit et leur mépris de l’humanité mettent la planète en péril. La question du nucléaire comme celle des OGM doivent être soumises à un débat citoyen qu’il faut conduire et trancher démocratiquement, en toute transparence.

Troisièmement, nous voulons que les millions de personnes qui vivent dans les cités de banlieues, dans les quartiers populaires - quelles que soient leurs origines et leurs croyances - ne soient plus considérés comme des sous-citoyens... (...)

Quatrièmement, nous réaffirmons que tout être humain, parce que c’est un être humain, doit être reconnu dans son humanité. Nous refusons qu’on continue de priver un être humain de sa dignité en le privant de papiers.

Cinquièmement, la transformation démocratique et sociale exige d’en finir avec le régime de la Ve République... (...)

Sixièmement, dès 2007, dans la cohérence avec le "non" du 29 mai 2005, nous entendons que la France propose la refondation de la construction européenne sur des bases démocratiques et sociales... (...)

Septièmement, nous nous engageons à pratiquer l’équité pour les départements et territoires d’outre-mer et leur laisser le choix de l’autodétermination.

Huitièmement, nous voulons, avec tous les peuples qui souffrent, combattre et faire reculer les politiques de libéralisation qui favorisent la guerre économique, l’exacerbation des concurrences, les privatisations et les déréglementations... (...)

Enfin... (...) L’objectif de l’égalité entre les femmes et les hommes doit être poursuivi dans toutes nos décisions... (...) »

(fin de l’extrait)

Curieusement, José Bové évite d’évoquer explicitement dans le huitième point la question du marché mondial de la main-d’œuvre, du dumping social et des délocalisations. A-t-il une quelconque solution à proposer ? Et si le premier des neufs points s’en prend à la spéculation financière, il ne nous dit rien sur l’exportation de capitaux. Comment tous ces problèmes pourraient-ils ne pas se poser, alors que dans le sixième point Bové défend la « construction européenne », même s’il en préconise une « refondation » ? L’absence de clarté dans tous ces aspects de son programme incite, pour le moins, à émettre quelques réserves lorsque l’intéressé cherche à se présenter comme le plus fiable défenseur de la grande majorité de la population.

Le deuxième point promet de « s’attaquer à la toute puissance des firmes transnationales et des marchés financiers », mais il n’y est finalement question que du nucléaire et des OGM. Dans l’ensemble, c’est un peu mince. Comme les attaques contre le « libéralisme économique » sans s’exprimer sur le capitalisme et l’impérialisme, qui n’apportent aucune réponse aux questions soulevées par mes articles des 28 novembre et 28 décembre. Que vient faire la notion de « libéralisme » à l’époque de la concentration à l’échelle mondiale du capital financier et industriel, et d’hégémonie planétaire des grands lobbies financiers ?

Certes, dans le huitième point José Bové s’en prend à des entités comme la Banque mondiale, le Fonds Mmonétaire international et l’Organisation mondiale du commerce. Cette mention était la moindre des choses, vu son positionnement public depuis des années et celui des militants dont il recherche le soutien. Mais quelle peut être la crédibilité de cette mise en cause, si en même temps il est prêt à soutenir au second tour la candidate d’un parti qui depuis 1981, voire même bien avant, a participé activement à la mise en place de ces organisations et de leur politique, signé ou cautionné les accords qui fondent leur fonctionnement, défendu la mondialisation sous leur égide ?

Quant au cinquième point, sur la réforme institutionnelle, son manque de contenu concret a de quoi choquer. Quelle réforme des institutions et de l’appareil d’Etat préconise José Bové ? L’allusion à une « sixième république » a été le faux-fuyant classique pour certains qui, par exemple, ne souhaitaient rien changer en matière de Justice après une affaire comme celle d’Outreau. Faute d’autres précisions de la part d’un Bové qui est prêt à soutenir Ségolène Royal au second tour, il faudra en conclure que, par défaut, c’est le programme du Parti socialiste qui se substitue au sien.

Globalement, on pourrait adresser au programme de José Bové un commentaire analogue à celui formulé dans mon article du 11 janvier sur celui de Marie-George Buffet : « Qui pouvait penser, dans la France des années 1970, qu’en 2007 la "gauche de la gauche" proposerait d’éradiquer le chômage, de relever en urgence les salaires et les minima sociaux, de garantir un toit pour tous, de garantir le droit à la santé pour tous... ? Pour la grande majorité des Français de l’époque, le pays était censé avoir résolu ces problèmes bien avant la fin du XXe siècle... » On a bien régressé. Et comment le nouveau candidat antilibéral propose-t-il de redresser cette évolution ? Rien de très précis, souvent une totale absence de réponse. Nous restons sans savoir ce que signifient vraiment les solgans « un autre monde », « une autre Europe »... Comme pour la candidate du Parti communiste, on pourrait penser à une entreprise charitable pour alléger les souffrances prévisibles, plus qu’à un programme politique destiné à nous les épargner.

Au fond, la petite phrase de José Bové proclamant « l’insurrection électorale contre le libéralisme économique » peut faire penser à l’appel de l’Abbé Pierre de 1954 et à son discours sur « l’insurrection de la bonté ». Mais, outre le fait que l’abbé n’avait aucun Roquefort à défendre, il ne semble pas que ceux qui se disent « antilibéraux » aient tiré les leçons du terrible bilan que l’Abbé Pierre avait dressé avec courage et lucidité cinquante ans après son appel : « J’étais surtout loin d’imaginer que cinquante ans plus tard des familles en France, avec de jeunes enfants, dormiraient toujours dans la rue ». Un constat bien plus politique que toutes les déclarations pré-électorales de José Bové, de Marie-George Buffet, de Dominique Voynet et d’autres « gauches de la gauche ».

Dans ces conditions, on peut comprendre que des courants qualifiés d’alternatifs se soient sentis court-circuités par les modalités de l’annonce de la candidature présidentielle de José Bové, et que la campagne à venir n’accapare pas forcément les discussions des militants.


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176 réactions à cet article    


  • Jeanne (---.---.51.253) 5 février 2007 14:05

    On a malheureusement l’impression d’être en face d’une machine menée implacablement à l’échelle mondiale et eiropéenne par le véritable pouvoir, à savoir, les financiers, et en face de laquelle aucun politique ne nous apporte rien d’utile.

    Je regardais aujourd’hui les posters de campagne de Buffet et Besancenot. C’est vrai que ça rappelle l’Abbé Pierre, sauf que lui au moins il n’entendais pas faire de la politique et ne cherchait pas à se faire passer pour ce qu’il n’était pas.


    • Ged (---.---.104.69) 5 février 2007 14:50

      Voici le texte complet de la déclaration de candidature de Bové. C’est vrai qu’elle peut décevoir de nombreux militants.

      http://www.unisavecbove.org/spip.php?article424

      Déclaration de candidature de José Bové jeudi 1er février 2007

      La France n’a jamais été aussi inégalitaire.

      Un grand patron gagne 300 fois ou plus qu’un smicard. Les plus riches désertent leur devoir fiscal quand 100.000 personnes dorment dans la rue. Les stocks-options récompensent les licenciements boursiers.

      Il est temps de mettre fin à un système qui entraîne la grande majorité des salariés vers la précarité et l’insécurité sociale. Il est temps de décréter l’insurrection électorale contre le libéralisme économique.

      Plusieurs dizaines de milliers de personnes m’ont proposé d’être candidat à l’élection présidentielle. J’ai décidé d’accepter que mon nom incarne, sur le bulletin de vote, la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche. J’ai décidé d’accepter pour que continue le combat pour le rassemblement de toutes les forces de la gauche de la transformation sociale, solidaire, écologiste, antiraciste et féministe. Nous ne nous résignons pas à la division actuelle de ces forces. Nous voulons être le trait d’union entre toutes celles et tous ceux qui veulent que la vie change vraiment.

      Je ne suis pas le candidat d’un parti. Je ne suis pas un professionnel de la politique. Ma candidature est celle d’un rassemblement de forces et de citoyens issus du mouvement social, du monde syndical, de courants politiques et des associations de l’immigration qui aspirent à l’unité de cette gauche-là. Cette candidature est une candidature collective portée par de nombreuses voix.

      J’appelle aujourd’hui les élus communistes, écologistes, alternatifs, socialistes anti-libéraux à nous permettre, grâce à leurs parrainages, de participer à la campagne officielle.

      ***

      Nous voulons être les porte-voix des sans-voix, de ces millions de citoyennes et de citoyens qui souffrent de la précarisation sociale et des discriminations. Nous voulons leur dire que l’abstention ou le vote Le Pen conduisent tout droit à l’élection de Nicolas Sarkozy.

      Monsieur Sarkozy est un homme dangereux pour notre pays. Sous couvert de promesses multiples, son projet est d’aller encore plus loin dans la voie d’une logique économique qui favorise les plus forts et pénalise les plus faibles. Il est le candidat du MEDEF, du contrat précaire généralisé, du démantèlement progressif du code du travail et des services public, de la suppression de fait de l’impôt sur les fortunes, de l’insulte contre les jeunes des quartiers, du mépris contre les agents des services publics. C’est l’homme de la dissolution de l’Etat social et de sa transformation en Etat policier et carcéral. Cet ami de Blair et de Bush nous prépare une République communautariste et atlantiste.

      Nous voulons aussi défendre un projet et des solutions pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent que la vie change vraiment. Nous voulons dire qu’une alternative est possible à celles et ceux qui ne croient plus à la gauche traditionnelle, qui se sont insurgés en votant massivement « non » au projet de traité constitutionnel européen, en se révoltant dans les quartiers populaires, en rejetant le CPE.

      Madame Royal incarne une gauche qui a renoncé. Face au social-libéralisme qui a conduit toute la gauche au désastre électoral en 2002, face au projet d’un parti socialiste autiste, qui manifeste un refus de rompre avec la logique économique libérale, nous voulons opposer une gauche de transformation sociale et, démocratique, une gauche antiraciste, féministe et écologique. Une vraie gauche.

      ***

      Notre projet est le fruit d’une expérience et d’une réflexion menées par les militants et les acteurs du changement social. Il résulte d’un travail collectif sans équivalent qui a rassemblé toutes les composantes de la gauche antilibérale et qui a fait l’objet de textes adoptés les 10 septembre et 15 octobre de l’an passé. Il n’est pas le résultat d’une approche technocratique qui vise à concilier les dures lois du profit avec un peu d’ordre juste. Nous voulons que les citoyennes et les citoyens soient démocratiquement appelés à conduire et à contrôler la transformation sociale. Notre programme est un outil à la disposition des électeurs et des électrices pour qu’ils se réapproprient l’exercice du pouvoir.

      * Premièrement, nous voulons l’élaboration d’un plan d’urgence sociale. La réduction massive du chômage et de la précarité est une priorité, ce qui suppose de développer des activités utiles, créatrices d’emplois, d’imposer une stricte réglementation des licenciements et d’instaurer un système de sécurisation professionnelle tout au long de la vie. La revalorisation des minima sociaux et des bas salaires doit être accompagnée d’une fiscalité fortement progressive pour les hauts revenus afin de limiter les inégalités indécentes de revenus. C’est l’exigence de nouvelles relations dans le travail et de nouveaux droits sociaux que nous voulons porter. C’est la nécessité de lutter contre la spéculation financière et de contrer la puissance de l’actionnariat.

      * Deuxièmement, nous voulons instaurer un nouveau modèle de développement. C’est à la redéfinition du type de croissance, de production, d’échange et de consommation qu’il faut s’atteler. Il faut s’attaquer à la toute puissance des firmes transnationales et des marchés financiers, car leur soif de profit et leur mépris de l’humanité mettent la planète en péril. La question du nucléaire comme celle des OGM doivent être soumises à un débat citoyen qu’il faut conduire et trancher démocratiquement, en toute transparence.

      * Troisièmement, nous voulons que les millions de personnes qui vivent dans les cités de banlieues, dans les quartiers populaires - quelles que soient leurs origines et leurs croyances - ne soient plus considérés comme des sous-citoyens dans ce pays qui est le leur. Ils ont droit à la justice, à l’égalité et à la dignité. Il n’est pas acceptable que l’accès aux droits fondamentaux, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, au logement leur soit restreint, et que la seule réponse aux problèmes qu’ils rencontrent soit celle de la répression policière et sécuritaire qui aboutit souvent, en toute impunité, à des violences, voire des morts.

      * Quatrièmement, nous réaffirmons que tout être humain, parce que c’est un être humain, doit être reconnu dans son humanité. Nous refusons qu’on continue de priver un être humain de sa dignité en le privant de papiers.

      * Cinquièmement, la transformation démocratique et sociale exige d’en finir avec le régime de la Ve République. C’est la démocratie toute entière qui doit être vivifiée. Nous voulons une nouvelle République laïque, ouverte sur la société telle qu’elle est, ouverte sur le monde, une démocratie politique, sociale et citoyenne qui élargisse le socle des droits fondamentaux, à commencer par les droits sociaux.

      * Sixièmement, dès 2007, dans la cohérence avec le « non » du 29 mai 2005, nous entendons que la France propose la refondation de la construction européenne sur des bases démocratiques et sociales. Nous demandons la fin des traités existants et nous proposerons un nouveau texte fondateur. Nous n’accepterons pas que la nouvelle politique qui aurait été choisie par notre peuple soit interdite par les décisions européennes. La présidence française de l’Union, au second semestre 2008, est l’occasion de porter plus largement l’exigence d’un tel changement.

      * Septièmement, nous nous engageons à pratiquer l’équité pour les départements et territoires d’outre-mer et leur laisser le choix de l’autodétermination,

      * Huitièmement, nous voulons, avec tous les peuples qui souffrent, combattre et faire reculer les politiques de libéralisation qui favorisent la guerre économique, l’exacerbation des concurrences, les privatisations et les déréglementations. Nous contribuerons avec les pays du Sud à mettre fin à la capacité de nuisance des institutions (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International, Organisation Mondiale du Commerce) qui renforcent les inégalités et provoquent des souffrances à l’origine de guerres. Nous défendrons le droit à la souveraineté alimentaire et le libre accès pour tous aux biens communs de l’humanité dont l’eau.

      Enfin, parce que les femmes assument de multiples responsabilités, au travail, à la maison, vis-à-vis des enfants et des proches dépendants, parce qu’elles sont majoritaires parmi les chômeurs, les précaires et les bas salaires, nous voulons qu’elles soient les premières bénéficiaires de l’amélioration de nombreux services publics, de la priorité accordée à un service public de la petite enfance et des mesures contre le chômage et la précarité. L’objectif de l’égalité entre les femmes et les hommes doit être poursuivi dans toutes nos décisions, Il est grand temps d’en faire une réalité. Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition de mettre fin au dogme économique libéral.

      Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition d’assumer une véritable transformation sociale.

      Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition que nous nous rassemblions, dans l’unité, pour faire avancer la gauche alternative, écologiste, antiraciste, féministe et solidaire.

      José Bové ,

      St Denis, le 1er février 2007


    • Marc (---.---.34.253) 5 février 2007 15:02

      On dirait que Bové évite de se référer aux « 125 points » des collectifs antilibéraux :

      http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/article.php3?id_article=448


    • Reinette (---.---.27.14) 5 février 2007 17:27

      FAUX !

      Carrière politique de Henri Grouès, dit l’Abbé Pierre,

      Après la guerre, sur les conseils de l’entourage de De Gaulle, et l’approbation de l’archevêque de Paris, il est ELU DEPUTE de Meurthe-et-Moselle aux deux assemblées nationales constituantes (1945-1946), comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) de résistants démocrates-chrétiens, puis à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951, où il siège d’abord sein du groupe MRP.

      Il se désolidarise du parti politique après « l’incident sanglant » de Brest d’avril 1950, ayant provoqué la mort de l’ouvrier Édouard Mazé. Dans sa lettre de démission du 28 avril 1950, Pourquoi je quitte le MRP, il dénonce les positions politiques et sociales du Mouvement. Il rejoint ensuite la Ligue de la jeune République, MOUVEMENT CHRETIEN SOCIALISTE...(voir Wikipédia).

      (Les associations style Emmaus ou DAL, présentes depuis des décennies, ne sont que des soupapes entretenues par les différents gouvernements de droite et de gôche pour que le petit peuple" ne se révolte pas trop.

      Vu le nombre de ces associations et les millions d’euros qui leur sont offert, les problèmes de la misère et du logement devrait, logiquement, être plus que réglé).


    • Ginette (---.---.14.106) 5 février 2007 18:23

      Qu’est-ce qui est faux ? L’Abbé Pierre a fait de la politique dans sa jeunesse, mais lorsqu’il a fondé Emmaüs, il n’a jamais entendu lui donner ce contenu. C’est vrai que les politiques de la « gauche de la gauche » sont ridicules.


    • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:15

      Il a pu y avoir une certaine instrumentalisation d’Emmaüs, DAL, etc... mais ces associations ne sont pas « politiques ». C’est la vacuité de l’actuelle « gauche de la gauche » qui peut faire apparaître l’Abbé comme un politique.


    • Max POWER (---.---.164.192) 6 février 2007 14:03

      « L’actuelle vacuité de la gauche de la gauche fait apparaitre l’Abbé comme un politique »

      - Ne confondons pas deux choses : le secteur associatif de terrain à même de règler des problèmes concrets et ciblés, sans avoir de mandats politique et des partis d’extrème gauche (politiques) qui eux, peuvent difficilement agir sans mandats.

      - S’il y a vacuité de la « gauche de la gauche » actuelle, c’est ailleurs qu’il faut la chercher..

      Max Power


    • (---.---.82.222) 6 février 2007 19:51

      Voici le lien qui permet de savoir sur quelle propositions Bové va se baser :

      http://www.dailymotion.com/unisavecbove/video/xy6bw_jose-bove-au-grand-journal-8-janv-0

      Comme on peut le constater, c’est sur les propositions élaborées par les collectifs. Il est vraiment étonnant que les journalistes, en particulier au Parisien, feignent de croire que Bové n’a aucunes propositions.Il suffit comme tout un chacun de chercher bien et peu, et de se les procurer. Pour peu que les journalistes fassent leur boulot... ce qui est une autre histoire.

      Voici le lien de ces 125 propositions...par ailleur aussi sur le blog de Clémentine.. (Autain, pour les nouveaux alter...)

      http://clementineautain.fr/propositions/


    • (---.---.131.203) 6 février 2007 20:31

      « Comme on peut le constater, c’est sur les propositions élaborées par les collectifs. »

      Les propositions des collectifs sont un catalogue de promesses de celles qui ne sont jamais trenues, et sur des questions comme la Justice il y a un grand silence.

      Mais la déclaration de candidature de Bové ne s’y réfère pas.


    • (---.---.131.203) 6 février 2007 20:35

      A 03.82.222

      Non, désolé, mais le « lien qui permet, ect... »

      http://www.dailymotion.com/unisavecbove/video/xy6bw_jose-bove-au-grand-journal-8-janv-0

      est d’un programme vieux d’UN MOIS. C’était le début de la campagne de pétitions. Aucun rapport avec ce que Bové fera à présent.


    • Guy (---.---.51.116) 5 février 2007 14:13

      « On a malheureusement l’impression d’être en face d’une machine menée implacablement à l’échelle mondiale et européenne par le véritable pouvoir, à savoir, les financiers »

      Les politiques nous vendent, soit l’exécution tambour battant de la stratégie de ce pouvoir, soit quelques analgésiques pour le cas où ça ferait trop mal, soit les deux.


      • (---.---.103.187) 5 février 2007 15:09

        Les politiques AGISSENT DANS LE CADRE de ce pouvoir, mais ils de le disent jamais.


      • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 10:06

        C’est aussi le cas de Bové et de sa déclaration pro-Royal.


      • YB (---.---.37.109) 5 février 2007 14:35

        Quel candidat nous propose quelque chose pour nous en sortir ? Quant au système économique et social, personne ne le met plus en cause.

        Besancenot demande un « partage du travail », Buffet en est à la charité chrétienne, Bové fait beaucoup de gesticulations et pas plus, Laguiller ne propose rien... et les autres nous disent que, de toute façon, il faudra y passer !


        • Ged (---.---.104.69) 5 février 2007 14:54

          « Quant au système économique et social, personne ne le met plus en cause. »

          C’est bien là la principale faiblesse de la déclaration de Bové, qu’elle reste à l’intérieur de ce système sans annoncer une quelconque rupture. Et dans ce cas, en quoi est-il différent des autres ?


        • toto (---.---.173.163) 5 février 2007 21:01

          Facile de dire « personne ne propose rien », en restant dans son fauteuil ! Certains mouillent la chemise depuis des années...

          Peut être ne sont-ils pas assez nombreux... Ils n’ont peut être pas raison sur tout ! Pour résumer, ils ont pleins de défauts.

          Cependant, ils n’abandonnent pas... Ils proposent une société différente où le rentier (l’investisseur comme il dise) ne soit pas le seul décideur. Ils s’opposent à la BCE dont le seul but est de limiter l’inflation. L’avare n’aime pas l’inflation : elle fait fondre ses économies. Il aime bien le slogan « Travailler plus pour gagner plus ». Il pourra ainsi amasser un peu plus.

          Le rentier n’aime pas les communistes, ils veulent lui prendre ses avoirs, ils veulent tuer l’entreprise...

          Non, c’est lui qui ponctionne l’entreprise (10% de rendement avec une inflation à 2%), c’est lui qui délocalise pour obtenir 15% en Chine.

          Si nous ne faisons rien, il nous fera crevé et lui avec nous.


        • (---.---.194.54) 5 février 2007 21:09

          « Ils proposent une société différente... »

          Justement NON, tout est là. La preuve, Bové « oriente » déjà les électeurs vers le vote Royal.


        • (---.---.39.245) 5 février 2007 21:42

          « c’est lui qui ponctionne l’entreprise (10% de rendement avec une inflation à 2%), c’est lui qui délocalise pour obtenir 15% en Chine »

          Où est-ce que Bové a parlé, jeudi dernier, de délocalisations, de dumping social... NULLE PART. L’article le rappelle.

          Il a d’ailleurs fait pareil pour la Justice, il n’a apparemment rien à dire sur Outreau.


        • toto (---.---.173.163) 5 février 2007 22:13

          Une relecture s’impose...


        • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:20

          Le texte de sa déclaration a été mis plus haut. En effet, les mots « délocalisations », « dumping social », « marché mondial de la main d’oeuvre », « exportation de capitaux »... en sont étrangement absents.


        • Patrick (---.---.29.166) 5 février 2007 15:30

          Unregistered | 2007-02-05 14:07:27

          Mythologie de José Bové , par Roland Barthes lundi 1er janvier 2007

          Roland Barthes avait écrit un texte sur José Bové. Il souhaitait donner suite à ses « Mythologies ». J’ai retrouvé ce texte dans ses archives. Je suis heureux du cadeau posthume que nous fait ce penseur subtil et sensuel dont la devise était : « Pas de pouvoir, peu de savoir, le plus de saveur possible ». R.G. Roland Barthes avait écrit un texte sur José Bové. Il souhaitait donner suite à ses « Mythologies ». J’ai retrouvé ce texte dans ses archives. Je suis heureux du cadeau posthume que nous fait ce penseur subtil et sensuel dont la devise était : « Pas de pouvoir, peu de savoir, le plus de saveur possible ». R.G.

          Il est un produit du massif central, vieux massif primaire, granitique, ventre du pays, avec ses volcans éteints (mais qui peuvent se réveiller). Il est du sud de ce massif, le pays d’oc, Occitanie, catharie hérétique, camisards. Le sud-ouest ajoute le panache (la bravoure) de d’Artagnan et la sensualité du vert galant. Moustache et bouffarde : frère de Brassens, autre gaulois de langue d’oc. La bouffarde n’est pas droite comme celle de Monsieur Hulot (Tati), homme de la France du nord ; elle est torse, ressemble à une corne. Bové- bœuf , les deux cornes du casque gaulois (casque du paquet bleu des gauloises). Le bœuf n’a pas l’agressivité du taureau, voué à la reproduction ou à la mise à mort dans l’arène. Il n’est pas enragé par le rouge, il est paisible, utile à l’homme, il tire la charrue, la charrette, le chariot. Dans l’étable, c’est entre l’âne et le bœuf que l’enfant paraît. Autre bête à cornes de la ferme : le bélier. Plus petit, mais plus volontaire. Bélier, arme médiévale, manœuvrée à plusieurs, fonce et enfonce les portes des châteaux (Barthes prophète ? A Montreuil le samedi 21 janvier 2007, on a entendu cette phrase : « Le bélier Bové peut enfoncer les tenants du libéralisme » R.G.) Signe du printemps. Irruption de la sève. Renaissance de la nature. Il n’est pas le bouc ou l’agneau : il échappe au sacrifice. La convergence des signes nous conduit vers le mythe national : Bové résurgence d’Astérix, lui-même fils de Vercingétorix.

          Costume : tee-shirt. Pas de cravate. Au pied, quelque chose de la famille des mocassins. Pantalon sombre. En hiver, par dessus le tee-shirt, un pull bleu marine col camionneur (fermeture éclair) et blouson sombre. Le tee-shirt est la pièce maîtresse, le blason : il ne fait pas signe à de tel ou tel mouvement (col mao, vareuse, keffieh). Ne cite pas l’habit traditionnel du paysan (pas de velours). Il dit : Je suis un homme d’aujourd’hui, avec un simple tee-shirt, page blanche, degré zéro de l’habit. Sur la page, tout va faire sens. A d’autres la virgule Nike, lui c’est un signe militant : une phrase, un dessin. J’affiche mon programme, mon être : je suis un manifestant. Pacifique, les mains nues, bras nu, en avant. Car dans l’empire des signes, José Bové est allégorie de la rébellion. Dernier avatar du Jacques et des jacqueries, le paysan français révolté, insurgé. Son action ? En bon gaulois, il est malin, matois, il n’agit pas par force mais par ruse. En artisan, il ne casse pas, il démonte (le macdo de Millau) -clin d’œil à Derrida ? En paysan, il ne saccage pas les plantes transgéniques, il fauche. Il ne fait pas le coup de poing contre l’ordre établi. Il se laisse arrêter. Et appelle à témoins. Il se fait bouclier d’Arafat menacé de mort dans son QG de Ramallah. Photo de Bové entre deux soldats, deux gens d’armes, salut du menotté à la foule, double parole muette : « Voyez comme les puissants procèdent avec les faibles. Voyez comme le rebelle résiste, il sourit ». Bové a décentré le débat politique, mis au centre la question de la nourriture, malbouffe du nord, qu’il relie à la famine du sud. C’est pourquoi, d’abord figure du sud (de la France), il est aujourd’hui une figure du « Sud ». Dernier trait : il n’est adoubé ni par la 2e Internationale (de Jaurès), ni la 4e (de Trotsky). Ne descend pas davantage de la 3e de Lénine. Il sort du mouvement des années 60 aux trente-six noms (hippie, flower power, peace and love, baba cool). Mouvement pacifiste (il a lutté contre l’extension du camp militaire du Larzac). Mouvement libertaire qui renoue avec l’anarcho-syndicalisme, révolte pure contre l’injustice, indépendance à l’égard des partis. Sur les ruines du soviétisme, ce mouvement refait surface aujourd’hui, différent et semblable.

          Par tous ces traits, Bové se situe à la confluence du social et du politique, à la confluence des grands courants politiques qui veulent un autre monde. S’il réussit, la France sera le premier pont du nord vers le grand sud.

          Post Scriptum : Texte retrouvé par René Gaudy, janvier 2007


          • (---.---.195.82) 5 février 2007 15:52

            Tout le problème est de savoir ce qu’est « un autre monde ». Quant à la mythologie Nord-Sud, elle est plutôt à la mode avec les délocalisations et le dumping social.


          • Korandou (---.---.222.169) 5 février 2007 16:06

            C’est peut-etre que ce n’est pas un mythe .....


          • Tropeur (---.---.197.214) 5 février 2007 18:11

            Roland Barthes est mort en 1980 !

            Comment veux-tu qu’il ait écrit un texte sur Bové ??


          • (---.---.37.202) 5 février 2007 20:25

            « C’est peut-etre que ce n’est pas un mythe .... »

            Les délocalisations sont bien réelles et servent à renforcer les régimes les plus pourris.


          • Myriam (---.---.96.146) 5 février 2007 15:36

            La faiblesse de la déclaration de candidature s’explique sans doute aussi par les flottements et ambiguïtés des « 125 points » des collectifs dits « antilibéraux », dont font partie également des partisans de Buffet et de Besancenot.


            • (---.---.195.82) 5 février 2007 16:01

              Ces « 125 points » :

              http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/article.php3?id_article=448

              appelaient déjà beaucoup de remarques.

              On y voit des groupes de pression qui se sont bien servis. Par exemple, les « patrons de gauche » de la Recherche qui a droit à long morceau. Et d’autres comme les corporations de la magistrature que visiblement on n’a pas voulu froisser, raison pour laquelle le paragraphe sur la réforme de la justice et des prisons est moins que minimal.


            • Korandou (---.---.222.169) 5 février 2007 16:14

              A l’auteur de l’article,

              N’importe quel etre un peu sensé et altermondialiste, preferera voter au second tour pour Segolene Royal que pour Nicolas Sarkozy, si on lui offre ce choix la. C’est une evidence. Sarkozy est bien plus terrifiant vis a vis des droits sociaux que Royal. C’est egalement une evidence.


              • (---.---.154.238) 5 février 2007 16:23

                Il faudrait, pour pouvoir lancer une telle affirmation, que Royal et Sarkozy incarnent deux politiques vraiment différentes, ce qui n’est clairement pas le cas en dehors de quelques gestes de façade.


              • Korandou (---.---.222.169) 5 février 2007 16:41

                M’enfin quand meme, derriere Segolene Royal il y a le parti socialiste (meme si l’on peut aujourd’hui remettre en cause certaines de ses positions sociales et economiques) et derriere Nicolas Sarkozy il y a d’une part l’UMP (dont on voit la politique actuelle puisque actuellement totalement au pouvoir avec un president de la republique, un gouvernement, une assemblee nationale et un senat a sa cause...) et d’autre part ses proches, des ultra-liberaux. Je trouve qu’entre ces deux candidats il y a les differences fondamentales et classiques de la « bipolarisation » PS UMP. J’ai plus la trouille d’un Nicolas Sarkozy que d’une Segolene Royale au « pouvoir ».


              • François (---.---.15.166) 5 février 2007 17:43

                « Je trouve qu’entre ces deux candidats il y a les differences fondamentales et classiques de la »bipolarisation« PS UMP »

                Quelle différence fondamentale ? Mitterrand a été élu il y a plus de 25 ans, et on voit le résultat. D’ailleurs, on a bien trompé les électeurs sur ses rapports avec les courants proches du FN. Lire « La main droite de Dieu », Seuil 1994, dont un extrait est accessible à l’adresse :

                http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf


              • (---.---.203.169) 5 février 2007 18:20

                Personne n’est ni tout noir ni tout blanc.

                Le PS c’est quand meme la fin de la peine de mort. (Je ne pense pas que Jean-Marie Le Pen soit d’accord avec ca)

                C’est egalement des progres sociaux depuis presque un siecle.

                Les idees de l’UMP c’est « le tout securitaire » (exemple : mise en place de cameras partout ou cela sera possible)... C’est, a plus ou moins long terme, la privatisation de tous les services publics, des biens collectifs, communs. C’est egalement le retour du religieux dans les affaires publics.

                Avec ca je pense qu’il y a deja de grandes differences idealogiques sur le fond....


              • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 18:24

                ... affaires publiques, ... et pas affaires publics.. houpss  smiley


              • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:17

                [Le PS] « C’est egalement des progres sociaux depuis presque un siecle. »

                C’est la première guerre mondiale, la défense du colonialisme français, la promotion d’un ancien de Vichy à la présidence de la République, la régression sociale depuis 1981...


              • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:17

                « Sarkozy est bien plus terrifiant vis a vis des droits sociaux que Royal »

                Vous oubliez un peu vite les facéties de Mitterrand et Jospin.


              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 5 février 2007 16:17

                Votre article ne fait que confirmer que :

                1) Il n’ y a pas d’alternative nationale possible à une politique sociale-libérale dans un cadre régulateur européen et mondial dès lors que l’économie nationale n’existe pas, sauf à rétablir un protectionnisme et à (re)nationaliser l’ensemble des forces économiques et des entreprises bancaires qui conduirait à la catastrophe que l’on sait (aucune économie moderne ne peut vivre sur le marché intérieur)

                2) J. Bové et MG Buffet le savent et tentent de solder sans le dire les conséquences d’un non au TCE qui n’a aboutit qu’à renforcer l’ultra-capitalisme qu’ils prétendent combattre. Il leur suffira de soutenir le PS et de participer au gouvernement, si SR est élue grâce à eux au deuxième tour, pour déclarer de gauche et anti-libéral un nouveau traité plus social (qu’acceptent déjà Me Merkel et Mr Zapatero) dans un ajout qui remplacerait le partie 3, laquelle serait renvoyée dans le détail aux traités antérieurs en vigueur, ainsi que le gouvernement de gauche présenté comme anti-sarkoziste (du reste le PC se sert aujourd’hui au parlement européen du TCE qu’ils ont refusé hier, pour s’opposer à certaines directives européennes et/ou chercher à les améliorer.)

                Il n’ y a pas (eu), suite à la pseudo-victoire de leur non dit de gauche, d’alternative révolutionnaire au social-libéralisme. Il est donc normal qu’ils retournent, sans le dire ,au réformisme et qu’ils tentent de faire oublier l’échec de la démagogie anti-européenne et anti-libérale délirante qu’ils ont pratiquée sans vergogne ; au risque, on le voit, d’être exclu du jeu politique et des prébendes électorales qui vont avec.

                Leur attitude actuelle n’est que le résultat de leur échec à contrôler politiquement les effets de leur démagogie : les seules qui reprennent le flambeau de leur mensonges sociaux-nationalistes est Marine Le Pen et/ou son reflet gauchiste A.Laguillier, lesquelles ne veulent surtout pas gouverner.


                • (---.---.154.238) 5 février 2007 16:24

                  Parler des « conséquences du NON » est un peu facile, si on pense que la casse sociale vient en réalité des partisans du OUI.


                • parkway (---.---.18.161) 5 février 2007 16:54

                  M. REBOUL,

                  si « Il n’ y a pas (eu), suite à la pseudo-victoire de leur non dit de gauche, d’alternative révolutionnaire au social-libéralisme », c’est parce que le gouvernement en place ainsi que le P.S. se sont dépêchés d’oublier ce non qui les emmerdait.

                  faire la sourde oreille pour l’UMPS, c’est leur profonde qualité, ils sont très forts là... en plus, ils (l’umps) continuent d’appliquer les directives du TCE que la majorité des français ont sanctionnées.

                  Si on avait vôté oui, vous croyez vraiment que les choses se seraient améliorées ?

                  Leur façon de procèder sont très louches et irrespectueuses des citoyens.

                  Mais ne vous inquietez donc pas outre mesure, sarko et sego ainsi que bayrou vont le faire revoter, vous serez satisfait...

                  Vive la démocratie !


                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 5 février 2007 18:23

                  Je pense comme vous que le TCE repassera et qu’il est, non pas derrière, mais devant nous ; car il n’ y a pas de cohérence du non possible et ni l’Europe ni la France ne peuvent se permettre de continuer très longtemps à être un grand marché dérégulé par manque de structures politiques plus démocratiques efficaces (ex : l’énergie).

                  Mais je vais plus loin que vous : quiconque sera élu reprendra la question sous la pression de nos partenaires qui ont ratifié le TCE. Du reste c’est très simple : les mêmes hommes sont contre l’Europe quand ils sont dans l’opposition et croient stupidement en tirer un quelconque bénéfice pour plus tard , deviennent pour quand ils sont au pouvoir. Ce revirement est sans exception.

                  Un pays qui se contente de dire non à ses partenaires sans être capable de faire quelque proposition cohérente et acceptable par eux se condamne à l’impuissance : le non ne fait pas une politique active. Ceux qui savent ce qu’ils veulent l’emportent toujours sur ceux qui ne savent que contester. Un compromis sera trouvé qui reprendra la substance (Me Merkel) du TCE. La reprise en Allemagne est telle que le rapport politique des forces en Europe est à moyen terme en sa faveur (ex : Eon).


                • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 18:35

                  Peut etre que la pression il faut la mettre sur les pays qui ont dit OUI a cette proposition de constitution europeenne...

                  Privatiser l’eau est un veritable scandale, comme la privatisation des energies. Celle des services postaux egalement.

                  il ne faut pas forcement se ranger derriere la voix des plus nombreux ou plus forts (cf gouvernement actuel des Etats-Unis d’Amerique). (Nota : Sarkozy aurait bien envoye des troupes francaises en Irak s’il avait ete president)


                • toto (---.---.173.163) 5 février 2007 20:03

                  La croissance repart. Tout va pour le mieux, et les SDF s’entassent sous les ponts...

                  Alors stop, arrêtons d’accuser la mondialisation. Les bidonvilles fleurissent à la périphérie de nos grandes villes, et une majorité de nos maires (droite et certains PS) contournent la loi SRU (obligation de construire 20% de logements sociaux). Sarkosy ne veut pas couvrir la France de logements sociaux...

                  Trop facile d’accuser les autres, et de faire les hypocrites sur la tombe de l’abbé Pierre. Les français sont responsables en particulier par leur vote de la situation du logement en France.

                  Sur cet exemple, nous voyons bien tous que la France a remplacé « Liberté, égalité, fraternité » par « concurrence libre et non faussée ».

                  Les marges de manoeuvre existent. Sommes nous par exemple d’accord pour financer du logement social par le biais de l’impôt sur les revenus ? Si oui, il faudra construire à Neuilly sur Seine (chez Sarko), à Annecy le Vieux (chez Accoyer)...

                  Votons pour MG BUFFET, car qui mieux que le PCF représente et défend l’idée d’EGALITE.


                • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:15

                  « Votons pour MG BUFFET, car qui mieux que le PCF représente et défend l’idée d’EGALITE »

                  Buffet fait partie de ceux qui nous vendent l’Europe sociale, l’ « autre Europe » et d’autres arnaques politiques similaires. Ces gens défendent en réalité la même « Europe » que les autres : celle des lobbies financiers, et le reste c’est du folklore.


                • Robsp (---.---.105.164) 5 février 2007 16:31

                  On peut éprouver une certaine malalaisitude devant la faiblitude de la déclaration de candidature de José Bové, si on pense que l’intéressé attend ces jours-ci un « résultat » de la Cour de Cassation...


                  • parkway (---.---.18.161) 5 février 2007 16:57

                    eh ! robsp,

                    t’inquiètes pas avec tous les repris de justice qu’il y a au gouvernement, ça passera tout seul !

                    de plus, cher ami, je vous signale que De Gaulle avait été condamné à mort par Vichy, mais bien sûr, ça c’est de la bricole...


                  • François (---.---.15.166) 5 février 2007 17:36

                    De Gaulle était à Londres, mais Bové se prend les coups sur place. Et il n’y a aucun rapport entre les petites peines qu’on inflige aux politiques « bien rangés » et ce que se ramasse Bové.


                  • valeriane (---.---.187.44) 5 février 2007 20:49

                    C’est peut-être pour cela qu’il a intérêt à ce que le ministre de l’intérieur ne devienne pas Président de la République, et pourquoi pas empereur !!!


                  • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:12

                    « C’est peut-être pour cela qu’il a intérêt à ce que le ministre de l’intérieur ne devienne pas Président de la République »

                    Et une ancienne chargée de misison de Mitterrand en 1982-88 ? Soit, l’époque de la promotion du FN, de l’attentat contre le Rainbow Warrior, d’un certain nombre d’« affaires »... Ministre de l’Enseignement scolaire au moment du suicide de Bernard Hanse en 1997, Ministre de la Famille et de l’Enfance au début de l’affaire d’Outreau...


                  • aa (---.---.63.172) 5 février 2007 17:26

                    Le programme de José Bové est un document d’environ 100 pages qui compte 125 propositions, élaborées par les collectifs antilibéraux depuis le printemps dernier.

                    http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/article.php3?id_article=448

                    Alors ne nous dites pas que José Bové n’a pas de programme. De l’écologie à la politique étrangère, en passant par l’emploi, le logement ou la recherche, tous les grands thèmes sont abordés de manière détaillée. Les propositions de Bové sont très précises et toutes budgétisées avec rigueur.

                    Je vous invite donc à vous informer avant d’affirmer qu’on ne connait pas bien le programme de Bové.

                    J’ajoute que ce programme conséquent n’est pas figé et qu’il est affiné régulièrement par toutes celles et tous ceux qui souhaitent proposer (via le site ci-dessus) des amendements, des compléments ou des modifications. La démocratie participative, nous la pratiquons depuis longtemps !

                    Cordialement,


                    • François (---.---.15.166) 5 février 2007 17:34

                      Justement, d’autres ont déjà rappelé que Bové ne s’est pas référé aux « 125 points » dans sa déclaration de candidature.

                      Mais la vérité est que ces 125 points ne sont pas fameux. Il y a beaucoup de contradictions, de questions essentielles laissés ouvertes... Et des silences très gênants comme, précisément, sur la Justice et les prisons (que, pourtant, Bové connaît), par rapport auxquelles les 125 points ne disent presque rien.

                      C’est vrai que, comme l’a rappelé un autre article du même auteur : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18423 , le Syndicat de la Magistrature est un membre fondateur d’ATTAC.


                    • Ginette (---.---.14.106) 5 février 2007 18:30

                      Les « alter » et le PC avec le Syndicat de la Magistrature, le PS avec l’Union Syndicale des Magistrats de Barella... « à gauche », matière Justice, c’est bien verrouillé !


                    • valeriane (---.---.187.44) 5 février 2007 20:50

                      On peut d’ailleurs dire exactement la même chose pour ségolène


                    • valeriane (---.---.187.44) 5 février 2007 20:53

                      Pourquoi ne citez-vous que les syndicats de gauche et pas ceux de droite ?


                    • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:02

                      « On peut d’ailleurs dire exactement la même chose pour ségolène »

                      Mais Bové appelle déjà à voter Ségolène.


                    • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:05

                      « Pourquoi ne citez-vous que les syndicats de gauche et pas ceux de droite ? »

                      Qu’est-ce qui est de « droite » et qu’est-ce qui est de « gauche » ? Mitterrand était-il « de gauche » lorsqu’il a donné un coup de pouce à Le Pen en 1982 ? Et il en a fait bien d’autres.

                      Lire : « La main droite de Dieu », Seuil 1994. Pour un extrait : http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf .

                      « Droite » et « gauche » ne sont que des étiquettes de façade parmi les serviteurs d’un même SYSTEME.


                    • (---.---.223.249) 5 février 2007 22:07

                      « Le programme de José Bové est un document d’environ 100 pages qui compte 125 propositions... »

                      Non, justement, il ne s’y est jamais référé.


                    • Matthao (---.---.187.133) 5 février 2007 18:50

                      Bové ? plutôt rouge que mort qu’il aurait clamé avant la chute du mur de Berlin. Maintenant ce serait plutôt vert...version Tariq Ramadan qui se sert de ces idiots utiles...Avec Bové et ses slogans d’une naïveté incommensurable, la France, dans leurs mains serait la risée du monde entier. On peut faire l’ange mais à ce point çà confine à la bêtise. Pour ma part, j’exècre ces faux gentils, souvent très belliqueux d’ailleurs quand ils sont en groupe !


                      • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 19:57

                        Heuu , les gens tres belliqueux, comme Sarkozy ?

                        Je prefere etre la risee de certains pays (lesquels d’ailleurs ?) et vivre dans une France qui freine (voir stop, mais faudrait pas trop y aller quand meme) le libre echange a tout va, l’hyper-consommation qui ne sert personne. Cela sous-entend evidemment en France sociale moins malade de cette course de fond mondiale qui nous mene nulle part a part vers des riches plus riches et des pauvres plus pauvres, des soumis et des maitres.


                      • Matthao (---.---.187.133) 5 février 2007 19:05

                        Que dire sans être taxé de « vilain macho réac qui rêverait que les femmes retournent au fourneau entourées de gosses qui piaillent ». Eh bien que les femmes restent des femmes et cessent de singer les hommes dans ce qu’ils ont de pire ! Car c’est bien la tendance actuelle dans ce monde de vieux grincheux où abondent les châtrés et les mal bais...


                        • Matthao (---.---.187.133) 5 février 2007 19:06

                          Merde ! j’ai pourtant pas bu ce post était destiné à un autre article


                        • Lesaint (---.---.221.170) 5 février 2007 19:10

                          José c’est un peu guignol !!! Il me fait penser à Coluche en son temps...... Long comme une longère bretonne (nez de pinochio), José va être la goutte d’eau (minéral 100% bio)qui fera déborder le vase. Raz la casquette des politiques de paquerettes qui promettent tout et ne font rien : après deux mois toujours autant de tentes le long du canal saint martin. Toc-Toc y’a quelqu’un ?


                          • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 19:45

                            Architecturalement parlant les maisons bretonnes ne sont pas des longeres, mais plutot en forme de U pour les grosses fermes, ou alors de jolis blocs granitiques sur un etage pour les autres.

                            Puis comparer Jose Bove a Coluche, c’est plutot n’importe quoi. Jose Bove viens de la societe civile, c’est eventuellement le seul point commun entre les deux personnes... Coluche c’etait pour montrer le « ridicule » du niveau politique (il n’avait pas tord). Jose Bove a un programme on ne peut plus structure, certe avec des manques (comme au sujet des prisons), mais on ne peut pas etre parfait...


                          • (---.---.162.15) 5 février 2007 19:14

                            L’article part avec deux postulats :

                              Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif

                              Quoi qu’en dise l’intéressé, la candidature présidentielle de José Bové représente une nouvelle force d’appoint pour Ségolène Royal.

                            Je croyais trouver une démonstration derrière, mais non... Ce sont des affirmations gratuites.

                            Prenons la première. Elle ignore complètement que :

                              La réunion nationale des Collectifs Unitaires Anti-Libéraux décidés à poursuivre jusqu’au bout l’action pour le rassemblement, les 20 et 21 Janvier 2007, considère qu’une candidature de rassemblement de la gauche antilibérale, féministe, écologique et solidaire, pour laquelle les Collectifs oeuvrent depuis mai dernier, est toujours possible. Le succès de l’appel « José Bové peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche » le démontre.

                              La réunion nationale des CUALs propose que José Bové soit ce candidat.

                            Source : http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/

                            Dire que Bové court-circuite le courant alternatif est donc complètement faux. On peut seulement dire qu’il n’est pas soutenu par ceux qui dans le courant alternatif sont affiliés au PC et à la LCR et suivent la discipline de leur parti.

                            Sur le deuxième point, l’auteur de l’article ne présente qu’un seul argument, le fait Bové soutiendrait Royal contre Sarkozy si ces deux là sont au second tour. La belle affaire ! Qui ne préoccupe que ceux qui soutiennent Sarkozy ou Laguillier...

                            Am.


                            • (---.---.73.78) 5 février 2007 20:03

                              Non, l’article a raison :

                              - appeler à voter Royal au second tour c’est grave, car cela prouve que Bové ne s’oppose en rien au système en place comme beaucoup de militants entendent le faire ;

                              - quant à la « réunion nationale des Collectifs Unitaires Anti-Libéraux décidés à poursuivre jusqu’au bout l’action pour le rassemblement, les 20 et 21 Janvier 2007 », ce n’est pas elle qui a fait la déclaration de Bové du 1er février, ni n’a annoncé qu’il fallait appeler à voter Royal au second tour.


                            • Jaumeta (---.---.76.181) 5 février 2007 20:55

                              Mais dans ce genre de plateformes, à la fin les chefaillons font toujours la loi.


                            • (---.---.223.249) 5 février 2007 21:59

                              Beaucoup de partis investissent des candidats. Cela ne signifie pas pour autant que ces candidats font ce qu’attendent les militants. Avec Bové, c’est pareil. Il fait sa petite politique.


                            • (---.---.162.15) 6 février 2007 00:00

                                - appeler à voter Royal au second tour c’est grave, car cela prouve que Bové ne s’oppose en rien au système en place comme beaucoup de militants entendent le faire ;

                              Il n’y a que les militants de Lutte Ouvrière qui résonnent ainsi. Les électeurs de Bové, Buffet, Besancenot, Voynet essaieront d’éviter le pire au second tour et - en cas de duel Royal / Sarkozy - voteront presque tous contre Sarkozy donc pour Royal. C’est le système Vème république qui veut ça. Vouloir un autre monde n’est pas incompatible avec vouloir un monde moins pire.


                                - quant à la « réunion nationale des Collectifs Unitaires Anti-Libéraux décidés à poursuivre jusqu’au bout l’action pour le rassemblement, les 20 et 21 Janvier 2007 », ce n’est pas elle qui a fait la déclaration de Bové du 1er février

                              De la même façon le PS n’a pas fait la déclaration de Royal, l’UMP celle de Sarkozy, l’UDF celle de Bayrou. Il n’y a pas de « court-circuit », il y a un socle sur lequel s’appuie le candidat en gardant une certaine liberté d’action. Marie- George Buffet fait d’ailleurs pareil avec le même socle. Là aussi, c’est la Vème république qui veut ça.

                              L’auteur de l’article voudrait bien que Bové fasse, comme Laguillier, la politique du pire. Il voudrait bien qu’il soit un homme seul sans soutien. Ben non, ce n’est pas ça...

                              Cela montre que certains sont ennuyés par la candidature Bové et essayent de tels intox. Ils le considèrent comme dangereux et, sur ce point, ils ont raison...

                              Am.


                            • Rocla (---.---.237.207) 6 février 2007 00:04

                              Je pense qu’il vaut mieux pas , parceque sinon,

                              Rocla


                            • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 10:04

                              « Il n’y a que les militants de Lutte Ouvrière qui résonnent ainsi. »

                              Faux. Quiconque a vécu l’arnaque de Mitterrand-la-Francisque, dont Royal revendique la « lignée », comprend que le pire c’est de refuser de voir la vérité. Royal a « accompagné de près » pendant quinze ans la « politique du pire » qu’était celle de Mitterrand.

                              Lure « La main droite de Dieu », Seuil 1994, sur qui était vraiment Miterrand et ce qu’est vraiment la politique du PS.


                            • Le hérisson (---.---.121.162) 5 février 2007 19:25

                              Non, José Bové ne courcircuite en rien les courants anti-néolibéraux. C’est juste la réponse du « berger à la bergère », la bergère étant Buffet, qui s’est servi de l’influence du PC dans les dits comités. Autant je voterai Bové avec plaisir, autant je n’aurais j’amais voté pour des néo-staliniens ou trotskistes... Vous ne connaissez visiblement pas la culture philosophique et politique de Bové. Par ailleurs, il n’a jamais appelé à voter au second tour pour SR. D’ailleurs, elle ne sera probablement pas au second tour, nous aurons droit à un duel Sarko-Bayrou.


                              • (---.---.73.78) 5 février 2007 19:58

                                Bové court-circuite de nombreux militants qui n’ont aucune envie de voter Royal. Quand est-ce qu’il avait été dit que les « antilibéraux » devaient voter royal au second tour ?

                                Mais quiconque connaît ATTAC sait que c’est une organisation de « sommités » avec des clans de « fondateurs » et tout le reste. Les structures alter n’ont rien de démocratique, elles ne l’ont jamais été.


                              • Josy (---.---.190.200) 5 février 2007 20:18

                                « Mais quiconque connaît ATTAC sait que c’est une organisation de »sommités« avec des clans de »fondateurs« et tout le reste... »

                                Et dont les structures de direction ont toujours été ultra-« élitistes » et archi-autoritaires.


                              • MQ (---.---.103.69) 5 février 2007 21:17

                                « José Bové ne courcircuite en rien les courants anti-néolibéraux »

                                A-t-il demandé l’avis des militants avant d’appeler d’emblée à voter Royal ? Non, il s’est entendu avec quelques « chefs ».


                              • Le hérisson (---.---.121.162) 5 février 2007 19:34

                                Et si Bové contribue à mettre le trio « PC, LO, LCR » à moins de 3 %, tant mieux ! Nous en aurons fini avec les vieilles lunes !


                                • (---.---.73.78) 5 février 2007 20:04

                                  Mais Bové en est un autre...


                                • (---.---.37.202) 5 février 2007 20:23

                                  Bové, Buffet, Laguiller, Besancenot... rien à tirer de ces gens. Leur discours est en réalité très réformiste.


                                • toto (---.---.173.163) 5 février 2007 20:25

                                  55% pour le NON, environ 20% pour la droite nationaliste, 35% pour la gauche antilibérale ! Et certain se réjouisse que 35% de l’électorat ne soit pas représenté, que la démocratie fonctionne mal.

                                  Ah les apprentis sorciers. Les conséquences peuvent être terribles : fascisme, révolution...

                                  Alors, faisons de la politique pour régler les conflits. Sinon, d’autres moyens plus violents seront utilisés.


                                • (---.---.101.71) 5 février 2007 21:53

                                  Le premier conflit réside dans la mise en place d’un pouvoir que les politiques ont renoncé à renverser, et qu’ils servent : celui des milieux financiers.


                                • Josy (---.---.190.200) 5 février 2007 20:16

                                  Même ceux qui défendent Bové en ce moment ne nient pas que ce dont il s’agit, à la fin des courses, c’est de voter pour une représentante archi-typée du système comme Ségolène Royal, et de soutenir l’officine de ce système tout aussi typée qu’est le PS.

                                  Dans ce cas, à quoi rime tout ce cirque, et à quoi sert José Bové ? C’est vrai que beaucoup de militants se sentent court-circuités, mais c’est même pîre : cela signifie que le mot « antilibéral » a été sciemment introduit pour éviter des définitions plus claires.

                                  De l’arnaque politique pure et simple.


                                  • Elie (---.---.134.50) 5 février 2007 20:33

                                    C’est une remake de la « gauche plurielle » avec une moustache de plus. On se moque du monde.


                                  • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 21:19

                                    On, on , c’est qui on ?

                                    Et pour le coup c’est prutot vous qui vous moquez des autres sans apporter quoi que ce soit.


                                  • (---.---.133.230) 5 février 2007 21:26

                                    C’est évident que jouer à l’altermachin pour ensuite appeler à voter Royal, c’est refaire l’arnaque dont les Français sont victimes depuis le « programme commun » des années 1970 dont on a vu ce qu’il en était. Il me semble que c’est assez clair.


                                  • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 21:53

                                    Vous etes un peu « idiot ».

                                    En cas de deuxieme tour nicolas Sarkozy /Segolene Royal, c’est sur que les gens qui auront vote Jose Bove au premier tour voteront surement Segolene Royal au deuxieme tour. Ils ne vont pas plebisciter Nicolas Sarkozy, c’est sur.

                                    Il n’y a qu’a faire un sondage (un de plus...) chez les altermondialistes pour savoir ce qu’ils voteraient au deuxieme tour. Presque sur que c’est du 70% Royal, 10% Sarkozy, 20% de blanc....


                                  • (---.---.103.51) 5 février 2007 23:28

                                    « En cas de deuxieme tour nicolas Sarkozy /Segolene Royal, c’est sur que les gens qui auront vote Jose Bove au premier tour voteront surement Segolene Royal au deuxieme tour. Ils ne vont pas plebisciter Nicolas Sarkozy, c’est sur. »

                                    Faux. S’ils comprennent que Royal et Sarkozy, c’est la même politique, ils vont s’abstenir et faire campagne dans ce sens. Justement, BOVE CHERCHE A LES EGARER avec l’appel à voter Royal.

                                    Si les « alter » ne comprennent pas que Royal et Sarko c’est la même politique, alors ils ne méritent pas d’être pris au sérieux.


                                  • Thérèse (---.---.252.56) 7 février 2007 10:50

                                    « Il n’y a qu’a faire un sondage (un de plus...) chez les altermondialistes pour savoir ce qu’ils voteraient au deuxieme tour. Presque sur que c’est du 70% Royal, 10% Sarkozy, 20% de blanc.... »

                                    Alors, ils n’ont rien d’ « alternatif ». C’est une blague.


                                  • Calmos (---.---.113.69) 5 février 2007 20:26

                                    Il est insultant pour la fonction présidentielle que l’on puisse penser qu ’elle puisse etre exercée par un type comme Bové.....

                                    Le monde paysan l’a bien compris qui ne le reconnait plus jusqu’à en avoir honte de l’avoir eut comme porte-parole...

                                    Bové..... ??? absurdité crée par la médiocrité du monde politique Français......


                                    • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 21:21

                                      Pourquoi c’est insultant ?

                                      Encore un commentaire sans argumentation, vide. C’est facile a faire, tres facile.


                                    • Jaumeta (---.---.76.181) 5 février 2007 20:53

                                      Avec l’encadrement militaire des jeunes et les « camps humanitaires » que préconise Ségolène Royal, le mot d’ordre glorieux sur le Larzac pourra devenir :

                                      « Gardarem lo Larzac per un camp umanitari »

                                      Triste pays, triste Bové...


                                      • MQ (---.---.103.69) 5 février 2007 21:19

                                        En effet, c’est assez ahurissant.


                                      • (---.---.103.51) 5 février 2007 23:31

                                        D’autant plus qu’une fois élue Royal n’aura que faire des « petits alliés ». Elle les aura aux législatives avec le « vote utile ».


                                      • (---.---.198.114) 5 février 2007 23:35

                                        Et déjà aux présidentielles, une fois que Bové a vendu la mèche...


                                      • Perplexe (---.---.39.245) 5 février 2007 21:38

                                        Malheureusement, on dirait que Bové va jusqu’à oublier que c’est sous la « gauche plurielle » de Jospin, qu’il a « eu droit » à des poursuites de la part d’entités publiques (CIRAD, ministère public...). Et qu’il s’est vu infliger ses peines de prison ferme historiques. A l’époque, Ségolène Royal faisait partie du gouvernement.

                                        Qu’y a-t-il d’« alternatif » dans le comportement actuel de José Bové, qui est prêt à faire voter pour ces gens ?


                                        • Korandou (---.---.203.169) 5 février 2007 22:17

                                          Ben au deuxieme tour, il faut choisir le moins pire.

                                          Pour Jose Bove (et de nombreux autres gens), c’est Royal qui est moins pire que Sarkozy.

                                          Je crois qu’on ne peut pas faire plus simple pour expliquer la position de Jose Bove.

                                          Mais il irrite beaucoup ce Jose smiley

                                          Moi ca me fait plaisir.


                                        • (---.---.156.60) 5 février 2007 22:35

                                          Cela fait des décennies qu’on passe notre temps à « choisir le moins pire »... et le résultat est là !

                                          « Moins pire », ça ne veut rien dire. Ils sont tous pareils.


                                        • bong (---.---.187.77) 5 février 2007 22:27

                                          Les français sont ils débiles ? Que tu fais parti des manipulateurs qui propagent des intox et info dans la socièté..Quel démocratie ? La démocratie c’est le pouvoir aux peuple. Alors aidez moi, aidez nous aidez vous. le réferendum à l’initiative de la population au premier tour des élections présidentielles. « Désirez vous avoir le droit de participer aux votes et réglements des lois ? »

                                          Sachant que c’est participation ne sera pas obligatoire et qu’elle pourra se faire de deux façons :
                                          - En se rendant sur place, à la mairie, l’assemble départementales, régionnales et l’assembler nationales.
                                          - soit à distance via les téléphone portables, internet, la télévision (LCP) et des bornes publiques ( mairies, gares, postes). Les cartes vitales serviront aussi de carte d’électeurs avec photo et code secret. Des qu’une personne voteras ils lui sera communiquer un numéros en échange afin de pouvoir retrouver e contrôler directement ou ultérieurement son vote

                                          pour la LCR les coupables c’est les patrons Pour Force Ouvriere le coupable c’est la grand capital pour le PS le coupable c’est la droite pour l’udf le coupable c’est le PS et l’UMP Pour l’UMP le coupable c’st la gauche pour le FN le coupables c’est l’imigréation. bové les coupables c’est les OGM (vendu bové y plus de journaliste que de gens du peuple à ses réunions) Voial j’airésumer la conscience colective de la politique vu au travers des médiats. Moi je dis les coupables c’est les politiques et les médiats qui nous prennent pour des débiles.


                                          • t-h (---.---.4.112) 6 février 2007 08:42

                                            Et pour toi les coupables... Ce sont les politiques et les médias... smiley


                                          • Le hérisson (---.---.121.162) 5 février 2007 22:40

                                            avant de raconter n’importe quoi sur José bové, allez vous documenter sur lui, ne serait-ce que sur le site Wikipedia. Bové n’a jamais été marxiste, il serait davantage libertarien, voire libertaire. Ce que je souhaite, c’est qu’il fasse un « carton » et que pour une fois, le PS, sans philosophie ni ame, puisse compter avec ce qu’il représente. Au premier tour je vote Bové, au deuxième tour, j’espère voter Bayrou et surtout pas Royal qui est une caractérielle, incompétente et inconsistante.


                                            • Un autre José (---.---.107.10) 5 février 2007 23:00

                                              « Bové n’a jamais été marxiste, il serait davantage libertarien, voire libertaire »

                                              Ni l’un ni l’autre, mais tout leur contraire !

                                              Quant au carton, il roule pour la carrosse Royal, ce qui enlève tout intérêt à sa candidature mais nous prouve qu’en réalité c’est un social-démocrate un peu turbulent.


                                            • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:56

                                              « c’est un social-démocrate un peu turbulent »

                                              C’est, en effet, très proche de la réalité. On peut être très réformiste tout en fauchant des champs d’OGM ou en démontant des MacDo.


                                            • Un autre José (---.---.107.10) 5 février 2007 22:57

                                              Il me semble qu’il faut admettre :

                                              a) que la déclaration de candidature de Bové est assez nulle ;

                                              b) que les « 125 points » sont un mélange où des intérêts de groupes et de lobbies ont largement fait la loi, au détriment de la cohérence

                                              c) que le mot « antilibéral » ne veut rien dire, et que ça cache quelque chose.

                                              Mais le pire, c’est clairement le serment prêté par Bové à Royal. Après un coup pareil, autant aller se coucher.


                                              • GS (---.---.42.231) 5 février 2007 23:15

                                                « les »125 points« sont un mélange où des intérêts de groupes et de lobbies ont largement fait la loi, au détriment de la cohérence »

                                                C’est qu’en réalité le fonctionnement de certains milieux « alter » peut être beaucoup plus mandarinal et au fond réac qu’on ne serait enclin à le penser.


                                              • (---.---.152.134) 5 février 2007 23:20

                                                Bureaucratique, aussi.


                                              • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:58

                                                Il suffit de voir qui a dirigé ATTAC entre 1998 et 2006 : un directeur du Monde Diplo, un énarque « bien placé »... Ce n’est pas des « petits citoyens » qu’on a vu aux premières loges.


                                              • josew (---.---.25.142) 6 février 2007 00:38

                                                Article assez moyen.

                                                José bové est le seul candidat capable de rassembler toutes les forces anti-libérales.

                                                C’est d’ailleurs pour cela que tout a été fait (par les lobbies et les appareils sous contrôle) pour empêcher sa candidature, puis ensuite pour lui pourrir son image en interviewant d’anciens pseudo-« amis » du Larzac le jour de son entrée en campagne, ou en organisant des pseudo-sondages affirmant par un magnifique tour de passe-passe que « Les Français ne veulent pas d’une candidature Bové ».

                                                On se serait cru revenus quelques semaines avant le TCE lorsque ces mêmes sondages annonçaient le triomphe du Oui des Français... avec le résultat que l’on connait. smiley


                                                • Korandou (---.---.203.169) 6 février 2007 01:28

                                                  C’est tellement vrai.

                                                  Jose c’est un petit caillou dans la chaussette.

                                                  Forcement, il derange ...


                                                • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:52

                                                  « José bové est le seul candidat capable de rassembler toutes les forces anti-libérales. »

                                                  C’est votre commentaire qui est vraiment « moyen ».

                                                  C’est quoi, les forces « antilibérales » ? Ces « forces antilibérales » sont-elles, oui ou non, contre le capitalisme et l’impérialisme ?

                                                  Et, comme le demande l’auteur, que vient faire le « libéralisme », qui est un système d’il y a un siècle et demi, à l’époque de la concentration mondiale de la grande finance et deds multinationales ?

                                                  Quelqu’un a écrit que Bové est un social-démocrate un peu turbulent. C’est proche de la réalité, et ça s’applique également aux « alter » qui le suivent. Le vote Royal annoncé en est la preuve.


                                                • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:54

                                                  « Jose c’est un petit caillou dans la chaussette... »

                                                  De qui ? De Buffet, de Besancenot, de Voynet... Mais pour Royal, Bové, qui appelle déjà à voter pour elle au second tour, vaux mieux que Besancenot et Laguiller.


                                                • Act (---.---.243.218) 6 février 2007 01:42

                                                  A l’auteur,

                                                  Matériellement, Bové n’a pas appelé à voter Royal, mais à battre Sarkozy. Votre interprétation est plus que libre, même si elle est partagé par « les grands média » qui ne sont pas la réference de l’honnêteté. Votre insistance injustifiée sur ce point pourrait paraître suspecte. Quand à sa déclaration, elle n’est pas un programme politique mais l’annonce de points clés. Le programme c’est bien les 125 propositions.

                                                  malgré tout ce programme (projet) n’est pas encore satisfaisant. Il comporte de grands manques et de points superciellement traités.

                                                  Je vous invite d’ailleurs à consulter et à participer à un projet autrement mieux construit qui mérite la plus large publicité. http://www.lautrecampagne.org/

                                                  Vous semblez être un puriste ou un idéaliste. C’est très sincèrement tout à votre honneur. « Antilibéral » est effectivement impropre quand on sait ce qu’est (était) le libéralisme. Tout au plus on pourrait on parler « d’antinéolibéral » et plus pertinement encore « d’anti néocons ». Je pense toutefois qu’il faudrait se définir pour soi et non contre. Par conséquent être positif et offensif en étant par exemple progressite. En dépassant les clivages inopérants de droite-gauche pour se mettre au service des citoyens de France et du monde sans exclusive.

                                                  Vous devriez toutefois vous rappelez que le combat politique est aussi politicien. Condamner Bové comme vous le faîtes dans un « tous pourris » des plus injustes, n’est pas un service que vous rendez à votre cause. A moins que vous cachiez bien votre jeu par la défense rusée d’intérêts invouables. Ce qui est le cas de certains qui ont répondu ici : Lepenistes, Sarkozystes, Buffetistes ou Ségolistes.

                                                  Si l’union (en actions) de tous ceux qui veulent que ce pays change et s’ouvre peut se faire, Bové (et c’est le seul actuellement)a de grandes chances de réaliser un score à 2 chifres, d’ouvrir une nouvelle ère et faire peser de nouvelles valeurs dans la politique française et européenne.


                                                  • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:44

                                                    « Matériellement, Bové n’a pas appelé à voter Royal, mais à battre Sarkozy. »

                                                    Quelle différence, puisqu’il parle tout le temps de « gauche » et que, à « gauche », c’est Royal qui a clairement les plus de chances d’être au deuxième tour ? Le problème, pour Bové, c’est que lui il a déjà fait ce choix, mais pas beaucoup de militants.

                                                    La déclaration pro-Royal, était-ce la contrepartie des signatures que Bové attend ? Si c’est le cas, c’est un pantin comme les autres.


                                                  • Ramin (---.---.102.230) 6 février 2007 09:48

                                                    « Bové (et c’est le seul actuellement) a de grandes chances de réaliser un score à 2 chifres... »

                                                    Là, vous vous avancez beaucoup ! Et si Bové fait un score à deux chiffres, il est probable qui ni lui ni Royal ne seront aux second tour.

                                                    A mon avis, les visées de Bové sont beaucoup plus modestes. L’empoignade se passe plutôt avec Buffet et Besancenot. Déjà dans des déclarations précédentes, il avait laissé entendre qu’il « ferait voter » Royal.


                                                  • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:13

                                                    « L’empoignade se passe plutôt avec Buffet et Besancenot »

                                                    Et avec Voynet qui risque le KO, plus Bayrou à qui Bové peut enlever quelques voix au premiere tour s’il « sait y faire ».


                                                  • josé 6 février 2007 10:30

                                                    L’homme et la nature sont sacrifiés sur l’autel du roi argent.

                                                    La France des riches s’enrichit. La France des pauvres s’appauvrit.

                                                    La politique appartient au peuple, elle doit être faite par lui et pour lui. Un autre monde est possible. « La fatalité n’existe que par la veulerie des êtres »

                                                    Reprenons notre destinée en main. Opposons-nous au pouvoir des marchés et des multinationales. Des lois sensées nous protéger sont utilisées au service d’une élite. Une solution est la DESOBEISSANCE. Ce droit a été utilisé par Gandhi, ML King. N’oublions pas que les évolutions sociales sont impulsées par le peuple, jamais les élites ne remettent en question une société qui les a mis au pouvoir.

                                                    Alors soutenons José Bové, et la désobéissance civique. Malgré le lavage de cerveaux organisé par les médias dominants, José Bové reste un non-violent, jamais il n’a cassé (parfois démonté un fast-food), s’il arrache des OGM c’est par conviction, il souhaite un libre accès aux aliments alors que les multinationales veulent le privatiser. Il préfère les OGM en milieu confiné car la nature est déjà envahie de substances chimiques. Pour nous, il subit la diatribe des bien-pensants, les coups des CRS (payés par nos impôts) et les mois de prisons. C’est un altruiste, il n’a rien à y gagner.

                                                    Aujourd’hui, c’est le seul qui porte un projet fondamentalement alternatif.


                                                    • Henri (---.---.158.56) 6 février 2007 10:39

                                                      « soutenons José Bové, et la désobéissance civique »

                                                      Mais quelle désobéissance civique, si à la fin ça se termine par un vote Royal ? Tout ça, c’est du pur verbiage.


                                                    • Gisèle (---.---.221.61) 6 février 2007 10:32

                                                      C’est grave que Bové n’ait rien dit sur la Justice, mais ce n’est pas étonnant.

                                                      Déjà, tout ce qu’on trouve dans le long texte des « 125 points » des prétendus « antilibéraux », c’est ce petit paragraphe :

                                                      "Nous nous engagerons à entreprendre pendant la législature :

                                                      . une réforme de la justice avec la programmation de moyens adéquats et les objectifs suivants : garantie de la présomption d’innocence ; stricte limitation de la détention provisoire ; présence de l’avocat dès la première heure de garde à vue ; collégialité de toutes les décisions [à préciser] ; garantie de la spécificité de la justice des mineurs ;

                                                      . une réforme pénitentiaire dont les objectifs immédiats seront de mettre la France en conformité avec les recommandations du Conseil de l’Europe sur les conditions de détention."

                                                      (fin de l’extrait)

                                                      C’est vraiment très nul et clairement sous la coupe des corporations de juges qui ne veulent pas entendre parler des responsabilité ou de contrôle, par exemple. Mais sur les prisons, c’est encore pire.

                                                      Le texte des « alter » dit, noir sur blanc : « mettre la France en conformité avec les recommandations du Conseil de l’Europe sur les conditions de détention ». C’est quoi, les « recommandations du Conseil de l’Europe » ? L’auteur de ce texte se moque du monde. Il n’y a pas eu de « recommandations du Conseil de l’Europe » mais une alarme très grave lancée par le Commissaire Alvaro Gil-Robles :

                                                      https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=965741&BackColorInternet=FEC65B&BackColorIntranet=FEC65B&BackColorLogged=FFC679

                                                      sur des conditions de détention qu’il a jugée INSUPPORTABLES et CONTRAIRES A LA DIGNITE HUMAINE.

                                                      Pour le reste, c’est piquant que des gens qui ont appelé à voter NON au TCE de l’Union Européenne parlent maintenant de « recommandations du Conseil de l’Euope ». Si la France a besoin de se faire sermoner par le Conseil de l’Europe, dont la Russie fait partie, pour que les gens soient DECEMMENT traités dans les prisons, c’est que ça va vraiment très mal.

                                                      Et dans ce cas, le langage des « alter » sur la Justice et les prisons noie le poisson et occulte la gravité du focntionnement des administrations du Ministère de la Justice.

                                                      Même l’UMP n’aurait pas eu ce culot.


                                                      • (---.---.162.15) 6 février 2007 11:08
                                                          Il n’y a pas eu de « recommandations du Conseil de l’Europe » mais une alarme très grave lancée par le Commissaire Alvaro Gil-Robles : https://wcd.coe.int/ViewDoc.js... sur des conditions de détention qu’il a jugée INSUPPORTABLES et CONTRAIRES A LA DIGNITE HUMAINE.

                                                        Etrange commentaire où vous jouez sur les mots. D’accord le conseil de l’Europe n’est pas un commissaire européen (donc la commission européenne). Mais il ne s’agit pas de prendre les choses au pied de la lettre (c’est d’autant plus évident que vous dites que le « conseil de l’europe » n’a rien recommandé), il faut simplement comprendre qu’il s’agit de se conformer aux normes européennes, donc aux propos du commissaire européen.

                                                        Vous êtes d’autant plus dans l’erreur que José Bové a fait de la prison et qu’il connaît ce problème, comme le montrent ces propos :

                                                          On est dans un système complètement fermé. Par rapport aux conditions dans lesquelles les gens sont en prison, il est indispensable pour les personnes qui vivent la condition carcérale de reconnaître qu’elles ont des droits. Ce n’est qu’à partir du moment où on a des droits qu’on peut éventuellement avoir des devoirs. Et ce n’est pas l’inverse. On ne crée pas des devoirs qui donnent ensuite des droits. Ca ne fonctionne pas comme ça. Comment se reconstruire, comment vouloir vivre en homme libre dans une logique où on t’impose des devoirs alors que l’on t’a toujours refusé tous tes droits. La prison nie la personne. Mais ce n’est qu’un moment, je pense qu’il faut qu’on aille de manière claire vers un changement radical. Mais cela nécessite aussi un changement de la société.

                                                        Source : http://www.imagine-magazine.com/articles/Bove_suite.htm

                                                        Am.


                                                      • (---.---.158.69) 6 février 2007 12:01

                                                        28.62.15 devrait mieux se renseigner. Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe Alvaro Gil-Robles est l’auteur de ce rapport : https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=965741&BackColorInternet=FEC65B&BackColorIntranet=FEC65B&BackColorLogged=FFC679 sur lequel les « alter » évitent de fournir la moindre précison dans leurs « 125 points » super-nuls. On peut d’ailleurs comprendre leur gêne, car la situation de la Justice et des prisons françaies n’est pas le fait d’un seul gouvernement, ça s’est mis progressivement en place et la « gauche » dont Ségolène Royal est une apparatchik permanente au plus haut niveau y a largement contribué.

                                                        Et pour qu’un commissaire du Conseil de l’Europe en soit à se scandaliser sur la situation des prisons françaises, il faut que ça dépasse l’imaginable. C’est d’ailleurs, à peu de chose près, ce qu’il laisse entendre.


                                                      • Thérèse (---.---.252.56) 7 février 2007 10:52

                                                        Lire plus bas la partie du rapport sur les prisons. Les notables « alter » se moquent du monde, et ne semblent pas vouloir déranger des fonctionnaires du ministère de la Justice.


                                                      • Henri (---.---.158.56) 6 février 2007 10:46

                                                        D’accord avec le commentaire de Gisèle de 10h32.

                                                        Bové ne souffle mot sur la Justice, et les « 125 points » ne contiennent qu’un petit alinéa vide de contenu. Avec, de surcroît, la référence dans les 125 points aux « recommandations du Conseil de l’Europe » sur les prisons, dans des termes qui occultent la gravité du problème. C’est inadmissible.

                                                        Mais cette triste évidence reflète bien le fonctionnement du mouvement « alter » où des « élites », des corporations, des groupes de pression et des personnes influentes ont toujours fait la loi.


                                                        • (---.---.155.243) 6 février 2007 10:59

                                                          L’adhésion de Bové au bipartidisme devait forcément avoir cette conséquence.


                                                        • Numa (---.---.14.80) 6 février 2007 11:11

                                                          C’est un système bien verrouillé, de Sarko à Bové. Les lois liberticides sur la Justice passent en ce moment même comme une lettre à la poste et personne ne s’y oppose. Voir, par exemple :

                                                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18423

                                                          http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=75670

                                                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009

                                                          Il est des consensus qui tuent.


                                                        • (---.---.158.69) 6 février 2007 12:03

                                                          Le grand problème des « alter » est sans doute que, comme ils sont chapeautés par des « sommités » liées à la « gauche », pour eux l’appareil d’Etat est progressiste par définition. Mais, justement, l’Etat incarne le pouvoir du capitalisme.


                                                        • (---.---.220.76) 6 février 2007 13:48

                                                          En réalité, tout porte à croire que c’est le NON au TCE de la fin mai 2005 qui a alarmé les milieux financiers européens et que, craignant une déstabilisation de leurs intérêts, ils ont encouragé les instances européennes à regarder de plus près ce qui se passe en France. Ce n’est pas pour les beaux yeux des victimes de l’arbitraire, qu’ils ont envoyé chez nous un commissaire des droits de l’homme.

                                                          Alvaro Gil-Robles est venu en France en septembre 2005, soit trois moins après le NON au TCE. Il a fait un rapport honnête sur les prisons, mais il ne faut pas croire pour autant qu’une quelconque « construction Européenne », même avec Bové, nous apporterait quelque chose sur le plan des Droits de l’Homme. Lire, par exemple :

                                                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11856

                                                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12736


                                                        • ArbreBlanc (---.---.232.64) 6 février 2007 11:15

                                                          Oh, c’est une déclaration de candidature, pas une campagne complète qu’il a livré, il a encore beaucoup d’autres choses à dire. Au lieu de vous répandre en critiques acerbes sur les quelques mots de la déclaration, lisez les 125 propositions. Et cessez un peu d’hyper-réagir et de critiquer à tout va.

                                                          Sur la justice, quel autre programme fait référence aux lacunes du système carcéral de manière aussi nette ? Qui ose citer le Conseil de l’Europe ? Qui ? Qui parle d’Europe en un sens aussi constructif ? Qui ?

                                                          Posez-vous aussi la question de savoir qui a foutu le bordel dans l’élan unitaire. Désolé c’est pas Bové, qu’une troupe d’acharné (plus de 30000 pétitionnaires) a été cherché, ce sont les deux partis en place, PCF et LCR, qui nous bouchent l’horizon depuis de trop nombreuses années.

                                                          Pour ce qui est de la position par rapport à Ségo, vous voulez quoi, que sa gauche la torpille vraiment ? Renvoyer gauche et droite dos à dos, à égalité ? Ben non, désolé, y a encore quelques différences, malgré quelques esprits extrémistes qui vous draguent pour essayer de vous faire croire le contraire et faire passer l’extrème droite. Et oui ... le jeu des extrèmes ne rend pas service à la démocratie. Parler de VIème république, OUI.

                                                          Attendez d’être décu par vos idoles avant de les brûler !


                                                          • (---.---.158.69) 6 février 2007 11:53

                                                            « Sur la justice, quel autre programme fait référence aux lacunes du système carcéral de manière aussi nette ? Qui ose citer le Conseil de l’Europe ? Qui ? Qui parle d’Europe en un sens aussi constructif ? Qui ? »

                                                            D’abord, les 125 propositions, les gens les ont lues. C’est un micmac opportuniste et chapeauté par des groupes influents.

                                                            Quant à parler du Conseil de l’Europe, qui regroupe une bonne quarantaine d’Etats avec des régimes plus réactionnaires les uns que les autres (dont la Russie)... la belle référence ! Point n’était besoin de citer le Conseil de l’Europe : ce qui était important, et n’a pas été fait, c’était de se référer explicitement au rapport d’Alvaro Gil-Robles.

                                                            Quant à ce que vous appelez parler de l’ « Europe » dans un sens « constructif », c’est du OUIsme déguisé qui montre, précisément, que Bové a rejoint la sphère du bipartisme.

                                                            Les « alter » n’ont rien dénoncé des dysfonctionnements de la Justice et des prisons, ni sur Outreau, ni sur le rapport Gil-Robles :

                                                            https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=965741&BackColorInternet=FEC65B&BackColorIntranet=FEC65B&BackColorLogged=FFC679

                                                            D’ailleurs, sur Outreau le silence des « alter » a été inqualifiable. Citez-moi un seul article.


                                                          • (---.---.128.60) 6 février 2007 12:45

                                                            « Oh, c’est une déclaration de candidature, pas une campagne complète... »

                                                            C’est avant tout un appel à voter Royal, alors qu’on ne sait même pas si Bové mantiendra sa candidature.


                                                          • Korandou (---.---.203.169) 6 février 2007 12:46

                                                            « Quant à ce que vous appelez parler de l’ »Europe« dans un sens »constructif« , c’est du OUIsme déguisé qui montre, précisément, que Bové a rejoint la sphère du bipartisme. »

                                                            Dans les textes, lois et propositions instaurees par l’Europe, il y a du bon et du mauvais. La c’est du bon. Rien, mais alors rien a voir avec un « OUIsme » ou « NONisme ». Il n’y a pas de deguisement... Jose Bove ne rejete pas l’Europe, il en voudrait une plus sociale, plus juste. smiley


                                                          • Korandou (---.---.203.169) 6 février 2007 12:49

                                                            Et peut-etre que l’arbre blanc refleurira ... smiley


                                                          • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:08

                                                            « Dans les textes, lois et propositions instaurees par l’Europe, il y a du bon et du mauvais. »

                                                            Non, l’ « Europe », c’est le pouvoir du grand capital et rien d’autre.


                                                          • (---.---.103.42) 6 février 2007 13:57

                                                            « Jose Bove ne rejete pas l’Europe, il en voudrait une plus sociale, plus juste. »

                                                            C’est là, justement, que ça relève de la charité chrétienne et pas de la politique. Bové est-il pour ou contre le capitalisme et l’impérialisme ? La question posée par l’article est excellente. Surtout, d’ailleurs, lorsqu’on parle de ce montage capitaliste et impérialiste qu’est l’ « Europe ».

                                                            Les discours « une autre Europe », « Europe sociale », « Europe des travailleurs »... c’est du pipeau pour nous faire avaler la potion.


                                                          • (---.---.103.42) 6 février 2007 13:59

                                                            Pour ce qui est de la position par rapport à Ségo, vous voulez quoi, que sa gauche la torpille vraiment ? Renvoyer gauche et droite dos à dos, à égalité ?

                                                            Yes, Sir... Car « droite » et « gauche » sont duex visages du même système. On l’a vu avec Mitterrand et Jospin.


                                                          • cestpaspermis (---.---.4.90) 6 février 2007 12:57

                                                            La présence des antilibéraux est une chance pour la gauche...A elle de la saisir....

                                                            Si elle ne veut pas en entendre parler, je suis persuadé que la gauche « socialiste » est cuite...Personne ne se laissera berner par ses faux semblants....

                                                            Perso, avec ma bonne volonté, j’ai assisté à des « débats » désirs d’avenir...J’ai été effondré par certains propos entendus, en décalage total avec la situation des salariés...Je n’ose même pas les rapporter ici.

                                                            Mais je n’ai rien à faire de la gauche bourgeoise qui veut prendre le pouvoir avec des idées molles,sans consistance et qui ne tiendront pas la route trois mois à l’épreuve de la réalité...

                                                            Je ne ferai rien pour la réelection des gens qui cautionnent en fait cette politique ultralibérale, à des nuances prés, mais qui se fichent de ceux qui sont en difficulté, sinon en grande difficulté...

                                                            Et non « la dinde de noël » ne m’a pas calmé. D’ailleurs, je n’en ai pas mangé, songeant à ceux qui se nourrissent avec trois fois rien...

                                                            Je vous rappelle, une fois de plus, que ceux qui ont voté non au projet de TCE libéral ne l’ont pas fait par humeur mais par réflexion. Il serait temps que vous réalisiez, au moins cette évidence.


                                                            • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:10

                                                              « La présence des antilibéraux est une chance pour la gauche...A elle de la saisir... »

                                                              Pour Royal, certainement. Mais c’est, précisément, ce qui est grave. Car Royal sert les lobbies financiers, le capitalisme et l’impérialisme.


                                                            • Quercus (---.---.158.57) 6 février 2007 13:07

                                                              Bové, ministre ? Peut-être que l’OPA royaliste va jusque là, et jusqu’au recyclage des « alter ».

                                                              Mais n’oublions pas que les « gauchistes » récupérés peuvent être les réacs les plus redoutables dans des moments critiques (par exemple, à l’époque de la première guerre mondiale), et l’étiquette politique est sans importance. D’ailleurs, après l’élection de Mitterrand on en a vu de très belles.

                                                              Il faudrait que Bové ait au moins le courage de dire s’il est pour ou contre le capitalisme. L’histoire a montré que ceux qui sont pour ce système le défendent invariablement par tous les moyens chaque fois qu’il est ménacé.


                                                              • (---.---.103.42) 6 février 2007 14:02

                                                                « Il faudrait que Bové ait au moins le courage de dire s’il est pour ou contre le capitalisme »

                                                                Il est POUR le capitalisme, mais lil ne peut pas trop le dire car il a besoin de beaucoup de militants qui voudraient être contre.


                                                              • Max POWER (---.---.164.192) 6 février 2007 14:07

                                                                « s’affirmer contre le capitalisme »...

                                                                ... Cela n’engage, comme toutes les promesse, que ceux qui veulent bien les croire..

                                                                - François Mitterrand, dont toute la carrière politique démontre qu’il pouvait être tout, sauf un dangereux gauchiste, n’avit il pas dit, dans son discours d’Epinay :

                                                                « Celui qui ne croit pas à la rupture avec le capitalisme, celui-là ne peut pas être socialiste.. »

                                                                Max Power


                                                              • miteny (---.---.130.65) 6 février 2007 13:40

                                                                C’est rigolo comme titre... Par contre c’est vrai que les gauchistes ne le sont que quand ça les arrange (il y en a même un qui me l’a dit carrément...) Vraiment une idéologie minable.


                                                                • (---.---.103.42) 6 février 2007 14:00

                                                                  Il y a « gauchiste » et « gauchiste ». Mais le système s’arrange toujours pour favoriser les carrières de ceux qui sont comme vous les décrivez.


                                                                • Julian (---.---.7.166) 6 février 2007 15:46

                                                                  José bové n’a jamais appellé a voter royal au second tour c’est de la désinformation !!! Et vous etes tombé dans le panneau ! Preuve ici : http://www.zalea.org/spip.php?article1132

                                                                  Il en parle vers la fin de la vidéo vers la 28ème minute , il l’appellera sans doute a voter blanc ! Il doit décider avec les collectifs .


                                                                  • (---.---.131.203) 6 février 2007 20:25

                                                                    Il suffit de lire son communiqué : il appelle à battre la « droite » et « l’extrême-droite », et se réclame de la « gauche ».

                                                                    C’est clair que c’est un appel à voter Royal, comme l’on dit les premières dépêches qui lui ont même attribué le mot « Evidemment ».

                                                                    L’ennui pour lui, c’est qu’il l’a dit un peu tôt, et son masque tombe avant l’heure...


                                                                  • (---.---.131.203) 6 février 2007 20:27

                                                                    Il dit aussi d’ailleurs qu’il faut absolument voter car autrement c’est Le Pen. C’est exactement le discours de François Hollande.


                                                                  • ArbreBlanc (---.---.232.64) 7 février 2007 13:03

                                                                    Tout à fait d’accord, le même procès d’intention a été fait à Clémentine Autain il y a peu de temps. Le mode de pensée qui se met en route est le suivant : puisqu’il appelle à battre la droite, c’est qu’il appelle à voter à gauche. Donc il roule pour Ségo. Quel simplisme !


                                                                  • (---.---.106.144) 7 février 2007 13:44

                                                                    Aucun simplisme, c’est l’évidence même que Bové roule pour Royal. Et le premier mensonge consiste à faire croire que Sarkozy serait « plus dangereux » que Royal, comme si Mitterrand avait été un tendre...


                                                                  • konébien (---.---.164.67) 6 février 2007 17:38

                                                                    Bové juste un Bouffon ;pseudo agriculteur ,n’ayant comme raison d’exister la surmédiatisation de son personnage et de se trimbaler aux 4 coins de la planète( avec quelles finances ??) pour répandre son discours anti américain et régler ses comptes Freudien avec papa mais le masque s’effrite ;;il vient de prendre une déculottée monstre aux dernières élections Agricoles le syndicat qui a fait sa réputation perd + de 8%( confédération paysanne) et ce sont les « ennemis » de Droite de la coordination rurale qui les récupère Et oui le monde paysan vient de comprendre qu’il se fait instrumentaliser par ce bateleur de foire ;on peut mentir mais on ne peut mentir tout le temps à tout le monde en même temps La descente aux enfers de Bové a commencé ,de toutes façons ;au rythme ou ségoléne mène sa campagne ,il est de moins en moins sûr qu’elle soit au second tour ( Sur desert d’avenir le scoop c’est que DSK est désormais+ populaire de 2 points que ségolène chez les socialistes ...°donc la problématique du report de voix des électeurs Bové du premier tour perd chaque jour de son importance.... Et puis nous parlons tous pour rien dire quand Bové aura ses 500 signatures on en reparlera ;il parait que Besancenot en a 420 (autant que Lepen...c’est beau la démocratie à la Française)


                                                                    • moebius (---.---.133.132) 6 février 2007 21:00

                                                                      Ok pour Sylvain Reboul(voir plus haut) imparable ! Les anti-libéraux vont ils se décider à « devenir » « alter-libéraux » Ce serait un virage...


                                                                      • moebius (---.---.133.132) 6 février 2007 21:06

                                                                        Un autre monde ! Bové c’est 1%, peut etre un peu plus et pris à Buffet (comment s’apelle son parti ?) et aux partis trotkistes (comment s’apellent leurs partis)


                                                                      • (---.---.155.188) 6 février 2007 22:22

                                                                        Le libéralisme est mort dans les années 1880-1900 . Lire, par exemple :

                                                                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17139

                                                                        Historiquement, c’est le mouvement ouvrier qui a pris la relève du libéralisme.


                                                                      • Julian (---.---.17.25) 6 février 2007 22:50

                                                                        Vous ne connaissez rien de bové -_- , c’est grave de critiqué devant son pc et ne rien faire lui au moins se bouge ! c’est quelqun qui va sur le terrain et un homme daction


                                                                        • (---.---.14.223) 7 février 2007 09:50

                                                                          Voici le jugement d’inspiration divine. Les « alter » sont ceux qui bougent et les autres restent devant leurs PCs ... Sans commentaire.


                                                                        • Algunet 7 février 2007 09:30

                                                                          Dans son fort intérieur, Bové veut voir mercedi sa peine confirmée afin de pouvoir, via les médias « exiger son incarcération » ce qui à n’en pas douter devrait être très porteur et l’amener vers les 5% au 1er tour... ce qui promet également pour le second un Sarkozy vs Lepen ou Bayrou passionnant ! smiley


                                                                          • (---.---.14.223) 7 février 2007 09:58

                                                                            Bové semble « ne pas se souvenir » du rôle joué par le gouvernement Jospin, dont Royal faisait partie, dans les plaintes qui ont été à l’origine de sa condamnation à des peines de prison en 2001.

                                                                            Non seulement le gouvernement Jospin a affiché via Allègre et Scwhwartzenberg une position très « pro-OGM » et anti-Bové, mais les plaintes sont venues du ministère public et d’un organisme de recherche public, le CIRAD.

                                                                            Pour rappel, cet article du 3 juillet du même auteur :

                                                                            Les OGM, entre la « nécessité écologique » et la « nécessité alimentaire » ?

                                                                            La condamnation récente d’une cinquantaine de faucheurs volontaires de champs d’organismes génétiquement modifiés appelle une constatation : la Justice est censée agir sur la base des lois et des règlements existants, mais elle n’en est pas l’auteur. Les lois sont du ressort des parlementaires ou, parfois, du gouvernement. Ce dernier est l’auteur des décrets, qui doivent se conformer aux lois. C’est pourquoi, à différence de l’affaire d’Outreau, les problèmes que peut soulever l’arrêt de la Cour d’Appel d’Orléans du 27 juin, précédé par celui de la Cour d’Appel de Toulouse du 15 novembre, sont à rechercher dans la gestion politique du pays tout au long de la dernière décennie, et pas au niveau du fonctionnement de la Justice. Il en est de même en ce qui concerne les dérives des institutions scientifiques : le problème est politique, et pas d’une autre nature.

                                                                            Le 27 juin, la Justice française a condamné en appel l’ancien porte-parole de la Confédération paysanne Jean-Emile Sanchez et 48 autres faucheurs volontaires, pour avoir participé à des fauchages sur des parcelles de maïs transgénique de Monsanto en 2004. Ils avaient été relaxés en première instance, mais l’ « état de nécessité » admis par le Tribunal correctionnel d’Orléans n’a pas été confirmé par la Cour d’appel de la même ville. France3 a aussitôt fait savoir que l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), le GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), l’AMSOL (association de l’industrie des semences de plantes oléoprotéagineuses) et la SEPROMA (Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs) se félicitaient, dans un communiqué, que le « droit à la recherche » ait finalement prévalu. Cette condamnation fait suite à celle de José Bové à quatre mois de prison ferme (et de sept autres militants, à des peines de prison avec sursis) par la Cour d’appel de Toulouse le 15 novembre dernier. A cette occasion l’ « état de nécessité » avait également été plaidé sans succès par les faucheurs d’OGM.

                                                                            Une site de défense des OGM, portant les sigles GNIS, OLEOSEM, SEPROMA et UIPP, diffuse notamment une brochure signée CFS (Confédération française des semenciers)-GNIS-UIPP, consacrée à « cette nouvelle technologie à fort potentiel d’innovation et de progrès » jugée indispensable « dans un contexte de crise alimentaire ». C’est donc la nécessité supérieure générée par la « crise alimentaire » qui l’aurait emporté sur l’état de nécessité plaidé par les faucheurs volontaires.

                                                                            Mais a-t-on vraiment besoin des organismes génétiquement modifiés (OGM) pour nourrir la population mondiale ? Dans l’esprit de ceux qui évoquent une telle nécessité, s’agit-il de nourrir ou de nourrir pour pas cher ? Car, à entendre banquiers et industriels, les délocalisations seraient une autre nécessité. « Nécessité » de réaliser un maximum de bénéfices par le recours à la main-d’œuvre la moins chère disponible sur la planète. Tout compte fait, la mondialisation n’est pas autre chose, et les « élites » françaises se sont bien impliquées depuis trois décennies. Toutes les évidences portent à penser que l’on cherche à « optimiser », c’est la différence entre le coût de ce qu’on nous donnera à manger et la valeur de ce qu’on produira. Pour le reste, on a toujours réussi à nourrir la population de la planète sans OGM et les famines ont eu pour origine des dysfonctionnements politiques et sociaux, des guerres, des imprévisions...

                                                                            Quant aux « précautions » par rapport aux nouvelles technologies, on pourra nous en mettre plein la vue avec des « journées portes ouvertes », mais la vie réelle est infiniment plus compliquée. Par exemple, borné comme je suis, je ne parviens pas à éliminer cette simple objection : quelle précaution absolue peut-il y avoir en matière de pollen, de semences, d’hybridations... alors qu’il est reconnu que les OGM comportent des dangers certains pour l’environnement ? Même dans un « scénario de précaution » théoriquement parfait, qui risquerait de relever de la science-fiction, l’accident, l’erreur humaine, l’imprévu... restent toujours possibles. Et ne nous avait-on pas vendu la « grande sécurité » de l’énergie nucléaire avant l’accident de Tchernobyl ? Avec ce qui m’apparaît comme une circonstance aggravante, dans le cas des OGM. On a beaucoup parlé, écrit, légiféré, menacé, voire même guerroyé... à propos de risques réels ou inventés de prolifération de technologies du nucléaire. Mais la prolifération des OGM est très rapidement devenue un réalité banale.

                                                                            Les politiques votent et promulguent les lois que les juges sont tenus faire appliquer. La Cour d’appel d’Orléans est donc censée avoir rendu un arrêt conforme à la volonté exprimée par le législateur à travers ses lois et traduite par les différents gouvernements dans des décrets d’application. Par exemple, si le gouvernement déclare avoir pris toutes les dispositions nécessaires en matière de précaution, et qu’il brandit à l’appui de son discours des lois votées par le Parlement ou des décrets pris en Conseil d’Etat, le juge pourra très difficilement émettre un considérant dans le sens opposé. Et si une multinationale plaide s’en être tenue à ces lois et décrets, c’est à celui qui plaide l’état de nécessité de prouver, non seulement le contraire, mais de surcroît l’évidence de conséquences très graves des carences constatées. Ce qui peut s’avérer très difficile. Il reste à voir ce que dira la Cour de cassation si elle est saisie de pourvois contre l’arrêt de la Cour d’appel d’Orléans, ce qui semble être le cas. Mais d’ores et déjà, sur le plan politique, quelques constatations s’imposent. Notamment, tous les ministres concernés, de « droite » , de « gauche » et de « centre », nommés avec l’aval des parlementaires à la suite d’élections tenues en bonne et due forme, ont invariablement été, depuis les années 1990, des défenseurs intransigeants des OGM. 

                                                                            Si l’actuel gouvernement s’exprime très clairement dans son site officiel sur les OGM, avec des communiqués qui ne laissent la place au moindre doute sur ses prises de position, la période Jospin s’est caractérisée par la même politique. Il en fut de même, déjà avant le quinquennat 1997-2002, de l’ensemble des gouvernements précédents.

                                                                            José Bové avait déjà été condamné en février 1998 pour la destruction d’un stock de semences transgéniques (8 mois de prison avec sursis). Le 13 septembre 2000, il était condamné à trois mois de prison fermes dans l’affaire du McDonald’s de Millau, peine confirmée en appel le 22 mars 2001. Il a été condamné en 2001 à des peines de prison en première instance (15 mars) et en appel (20 décembre), à la suite de plaintes déposées par le CIRAD établissement public à caractère industriel et commercial), deux de ses membres (des thésards) et le procureur de la République. Les faits étaient survenus en 1999 alors que Claude Allègre était ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (il a dû quitter cette fonction en mars 2000).

                                                                            La même année 2001 de cette condamnation déclenchée par la plainte d’un organisme public, le ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg faisait diffuser une brochure intitulée : « OGM - Enjeux des recherches » très favorable aux OGM et portant à la fin les sigles du ministère de la Recherche, du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’IRD (Institut de recherche pour le développement). Le 26 août 2001, dans un communiqué au titre fort parlant : « Réaction aux destructions de parcelles OGM », Roger-Gérard Schwartzenberg déclarera notamment : « Le discours des militants anti-OGM est partiel et fragmentaire quand il fait silence sur les perspectives ouvertes par les cultures transgéniques... On ne peut comprendre le refus de savoir, le refus de l’acquisition des connaissances. Cette attitude anti-rationaliste doit être déplorée... ».

                                                                            Son prédécesseur Claude Allègre, qui avait été directement concerné par les faits et les plaintes institutionnelles, aura le mérite d’être un peu plus franc lorsque le 15 janvier 2004, dans un article paru dans l’Express intitulé « A quoi sert José Bové ? », il présentera ce dernier comme une sorte d’agent objectif des multinationales américaines face à leurs concurrentes européennes et écrira littéralement : « L’extrémisme de Bové est la meilleure garantie du statu quo. Quant aux OGM, qui sont les gagnants face à lui ? Les multinationales américaines, évidemment. Découragés, les semenciers européens abandonnent les uns après les autres. Aventis, Novartis, maintenant sans doute Bayer. Il reste Limagrain pour le maïs, mais pendant combien de temps encore ? La route est désormais libre devant Monsanto et DuPont de Nemours, les deux semenciers géants américains... en attendant les chinois. Bravo, monsieur Bové, beau travail ! ». Et l’ancien ministre « dégraisseur de mammouths » terminera son article par la question : « Les citoyens aimeraient savoir qui finance M. Bové ». Le grand avantage de la prose de Claude Allègre, c’est qu’en posant brutalement la question de la concurrence entre les multinationales européennes et américaines, il exprime avec une certaine sincérité la contenu réel du fil directeur de la politique de tous les gouvernements français depuis 1995, voire bien avant. La « nécessité alimentaire » a bon dos...

                                                                            C’est sans doute que les « élites » françaises forment un groupe compact, avec une stratégie globale cohérente sur le plan national mais aussi à l’échelle européenne et internationale. Leur participation à la Trilatérale est permanente depuis les années 1970, « droite », « gauche » et « centre » confondus. Elles sont également très présentes au sein du Groupe de Bilderberg. La France a d’ailleurs été l’un des initiateurs du processus qui a conduit à la mise en place de l’Organisation mondiale du commerce. L’actuel directeur général de l’OMC est un Français, militant de la SFIO dès 1970 et de la section CFDT de l’ENA, sorti deuxième de sa promo et nommé inspecteur des finances en 1975, appelé à d’importantes responsabilités « techniques » sous Giscard avant de devenir, après les élections de 1981, conseiller de Jacques Delors, directeur de son cabinet, directeur adjoint de Pierre Mauroy et l’un des créateurs de la politique dite « d’austérité ». Un parcours qui lui a permis de suivre en 1985 Jacques Delors à Bruxelles pour une « carrière européenne » l’amenant à jouer un rôle de plus en plus important au sein de l’Union européenne, où il a assumé les plus hautes fonctions (commissaire chargé du commerce international depuis septembre 1999, après un « passage » à la direction du Crédit Lyonnais en 1994-99), mais aussi de l’OMC où il a été le « négociateur européen » du Millennium Round avant d’en devenir le directeur général.

                                                                            Vice-président du Siècle en 1996 comme le directeur de sociétés Jean Dromer et le vice-président du Conseil d’Etat et ancien secrétaire général du gouvernement Renaud Denoix de Saint Marc, alors que Jacques Rigaud présidait cette association, Pascal Lamy est certainement un bon représentant de la pensée et des choix stratégiques des « élites » françaises, toutes tendances politiques confondues. Ce n’est qu’un exemple.

                                                                            Samedi, peu avant le match de foot France-Brésil, une dépêche AP de 18h28 faisait état de l’interpellation de Pascal Clément dans la Loire par des militants de la Confédération paysanne à propos de poursuites qu’ils considèrent comme relevant de la répression antisyndicale. Le garde des Sceaux leur a répondu, d’après AP : « En alertant l’opinion publique sur les dangers présentés par les OGM, vous nous avez rendu service [...], je vous en remercie. Mais quand les précautions sont prises, il n’est pas acceptable d’empêcher l’expérimentation de ces cultures », et ajouté : « Nous souhaitons des sanctions assez fermes pour montrer qu’il est illégal d’empêcher la production d’OGM dans ce pays. » On pourrait s’étonner de voir un ministre adresser des « souhaits » à une Justice réputée indépendante, d’autant plus que cette indépendance a été mille fois invoquée pour limiter la portée et les effets de l’enquête parlementaire sur l’affaire d’Outreau. Mais la réponse du garde des Sceaux est celle qu’aurait pu faire tout autre ministre, et correspond fort exactement au message invariablement délivré par tous les gouvernements de la dernière décennie.

                                                                            C’est donc sur le terrain politique, et pas judiciaire, qu’il convient de rechercher les origines des problèmes de fond que peut soulever la condamnation récente d’une cinquantaine de faucheurs volontaires.

                                                                            Avec une autre question en toile de fond : les institutions scientifiques sont-elles bien placées pour se présenter comme des garantes des mesures de précaution ? Les mises en examen intervenues dans l’affaire de l’amiante du campus de Jussieu peuvent jeter un doute sur la capacité de ces entités à garantir la sécurité de leurs propres personnels. Celle de l’ancien directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), une prestigieuse personnalité du monde universitaire, scientifique et académique, comporte une sévère mise en cause de la transparence institutionnelle. L’accident de Tchernobyl lui-même paraît de nature à soulever de graves interrogations sur la question de la fiabilité des mesures de précaution qu’on nous annonce. L’affaire des résultats falsifiés sur les cellules souches humaines, mais aussi ailleurs, ne saurait en aucun cas ne pas amener le constat de la nécessite impérative d’un réel débat sur le fonctionnement de l’ensemble de cet univers fermé. Et que penser de la débâcle des experts du procès d’Outreau de première instance ? Autant de questions qui concernent et intéressent l’ensemble des citoyens, et sur lesquelles ces derniers ont le droit d’être bien informés, de pouvoir s’exprimer et de recevoir des engagements clairs de la part des politiques. De préférence, avant les élections de 2007.

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