• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Le faux débat du président qui n’écoute pas et n’apprend (...)

Le faux débat du président qui n’écoute pas et n’apprend pas

Les vœux du 31 décembre, avaient annoncé la couleur. Après une mobilisation en forte hausse lors de l’acte 9, pas assez soulignée par des média de plus en plus avocats du pouvoirMacron a fini par dévoiler sa lettre qui doit lancer le grand débatannoncé en décembre. Comme il était prévisible, le président, qui a récidivé dans l’insulte sociale vendredi, refuse de débattre de ce qui compte.

 

Tactique politicienne et rupture avec les Français
 
La manière dont Macron gère la crise des gilets jaunes est absolument ubuesque. Là où le Général de Gaulle a su siffler la fin de la récréation au printemps 1968, en convoquant des élections qui redonnaient la parole au peuple, remportant un succès triomphant, son très lointain successeur est incapable de trouver une porte de sortie. Car la nette remontée de la mobilisation, 84 000 personnes selon les faibles décomptes officiels, contre 50 000 la semaine précédente, indique que la tension n’a pas baissé. Il faut dire que Macron ne donne aucune raison de baisser la garde, entre gestion chaotique, pour ne pas dire d’amateur, de ses annonces, son profond manque d’écoute et ses provocations.
 
Le bilan du dernier mois est absolument effarant. Après les hésitations sur les moyens d’accorder cent euros de plus aux personnes qui gagnent le SMIC, nous avons eu droit aux aléas de l’organisation du grand débat national, avec le retrait de Chantal Jouanno, puis la valse hésitation sur le sort de la taxe d’habitation pour les 20% de Français les plus riches. Un sentiment d’amateurisme et de manque de préparation commence à affaiblir ce qui était sensé être une force de Macron : son présupposé professionnalisme. Aujourd’hui, tout le monde le voit naviguer à vue, hésiter, faire des annonces précipitées et mal préparées. On se demande ce qui pourra bien lui rester à la fin, si ce n’est ses concurrents…
 
Et que dire de cette effarante provocation faite la veille de l’acte 9, s’ajoutant à une longue liste, à savoir que « trop de Français n’auraient pas le sens de l’effort  ». Dire que moins de deux semaines avant il avait fait mine de regretter ce type de paroles ! Il n’aura même pas tenu deux semaines pour reprendre ses provocations ! Et pour couronner le tout, alors que 77% des Français sont favorables au retour de l’ISF, et que les questions économiques sont probablement les premières qui motivent les gilets jaunes, il sort le sujet du débat, n’y acceptant que des questions sur les impôts ou les dépenses à baisser, alors même que la question est justement de faire payer plus à ceux qui le peuvent.
 
Pas totalement malhabile, il veut focaliser le débat sur les institutions, ouvrant la porte au RIC défendu par les gilets jaunes. Mais plus globalement, la séquence de la semaine dernière semble indiquer une claire volonté d’asphyxier Les Républicains, au point de ne pas hésiter à reprendre l’atirail sécuritaire de Sarkozy, des mesures annoncées par Philippe sur les casseurs, jusqu’à l’évocation de la possible suppression des allocations familiales pour les parents de délinquants, en passant par les quotas de migrants. C’est ce qu’a noté Sapir, qui a parlé de « parti de l’ordre  ». Que va-t-il bien pouvoir rester à la droite pour tenter de se différencier du pouvoir en place dans les prochaines élections ?
 
 
Frédéric Lordon a bien raison de parler de « Forcenés  », pour qualifier la posture de Macron. Mais ce terme s’applique également bien aux éditocrates, qui ont plaidé sans succès pour une fin du mouvement, achevant de creuser le fossé entre les Français et leurs média. Même si cela ne justifie pas la violence, on peut y voir une part de responsabilité dans la regrettable tension actuelle.

Moyenne des avis sur cet article :  4.62/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

15 réactions à cet article    


  • Arogavox Arogavox 16 janvier 2019 10:31

    « trop de Français n’auraient pas le sens de l’effort  ». ?


     Quels efforts croit avoir produit ce jupiter qui ose tout, dont cette provocation ?

     L’effort d’abuser d’une légitimation procédurière, et celui de mépriser, provoquer et quasiment insulter la plus grande proportion des Français qu’il a pourtant « en même temps » la prétention d’incarner ?

     

     Il n’a en tous cas pas fait l’effort de lire et comprendre la Constitution française en vigueur qui ne lui permet pas de consulter les Français autrement que par les techniques précisées par cette Constitution : l’élection des représentants , et le référendum.
      Alors si sa pédagogie nous pousse à ne retenir que les approches procédurières pour comprendre sa légitimité, pour devenir cohérents, nous devons aussi exiger cette approche procédurière : si ce jupiter veut inventer et préciser une nouvelle technique de consultation des Français, il doit et aurait du d’abord obtenir légalement et honnêtement une évolution Constitutionnelle préalable !

      


    • Arogavox Arogavox 16 janvier 2019 10:40

      La priorité des préoccupations des Français (pas seulement des « gilets jaunes ») est donc dès lors de savoir si nos élus auront l’honnêteté courageuse d’exiger l’intervention de notre Justice, de vérifier s’il existe bien une réelle séparation des pouvoir, et de tester l’article 68 pour se rendre enfin compte si c’est bien un garde-fou ou seulement un leurre et un enfumage supplémentaire !


    • Arogavox Arogavox 16 janvier 2019 11:09

      Sans compter que quand on produit l’effort de raisonner honnêtement avec un minimum de rigueur, faire la morale autour d’un « sens de l’effort » n’est pas dans les prérogatives constitutionnellement reconnues au Président de la République.
        La Constitution française en vigueur n’a pas la sottise de pédagogiser une idéologie stupide de l’effort : 

        si l’arbitrage qu’elle confie au Président de la République, peut certes concerner aussi celui d’efforts disparates, c’est bien parce que certains efforts doivent être écartés ; genre : les efforts de dictateurs dans l’âme pour faire mutiler, éborgner, et occasionner des bavures létales !

       ( Bel effort ! avec la complicité et les encouragements de qui ? :

       94 blessés graves parmi les gilets jaunes et les journalistes, dont 69 par des tirs de lanceur de balle de défense. Au moins quatorze victimes ont perdu un oeil. ...

      )


    • Arogavox Arogavox 16 janvier 2019 14:03

      à noter que le refus de ce « Grand débat » non constitutionnel n’est pas seulement procédurier, car le bon sens et une honnêteté élémentaires conduisent à remarquer que son principe n’est pas compatible avec une visée démocratique.

        Ce « Grand Débat » ne cherche qu’à faire du buzz par la « posture » de vouloir soulever beaucoup de doléances ... alors que la mission du gouvernement est plutôt de cerner pas seulement l’Intérêt général mais surtout la « volonté générale » c’est à dire le consensus  !

      On n’est point un homme d’esprit pour avoir beaucoup d’idées, comme on n’est pas un bon général pour avoir beaucoup de soldats.” disait Chamfort

       Dès lors que certaines communes participeront moins, pas du tout, ou seulement différemment à cette chimère de « Grand débat » et que l’on sait déjà qu’une proportion très large de la population boycottera civiquement et honorablement cette mascarade, il est clair que la « consultation » rêvée ne sera ni équitable ni complète, donc ne saurait en aucun cas avoir une quelconque légitimité démocratique. 

       Si un « débat permanent » doit effectivement être inventé, cette invention doit être collective et non pas canalisée, conduite, imposée par ceux-là mêmes qui sont conspués par la majorité du peuple français !

        Une piste démocratique (que ce gouvernement aurait du mal à comprendre et encore plus à inventer) peut être trouvée par les mots : « doléances Kdo forum »


    • Arogavox Arogavox 17 janvier 2019 11:37

      Remarque concernant l’emploi (par l’actuel gouvernement et les média à ses ordres) du terme « intérêt général » plutôt que « volonté générale » :

       alors que la « volonté générale » est culturellement bien identifiée comme un Concept conçu par Jean-Jacques Rousseau dans Du contrat social,

      le terme « intérêt général » est sujet à interprétations moins consensuelles, concurrencées par les autre termes du même acabit de « intérêt commun », « intérêt collectif », « intérêt public » voire « utilité publique ». 
        
       Le mot volonté, dans « volonté générale » fait une référence claire à l’intention dont on se préoccupe chez autrui, ce qui sous-entend un souci d’évaluer le consensus.
       
       Par contre, le mot « intérêt » laisse plutôt supposer une abstraction impersonnelle susceptible d’atteindre une valeur dans un absolu dépassant toute intention personnelle ou collective. N’est-il pas prétentieux de supposer qu’un tel absolu puisse exister, alors que la raison n’a jamais réussi à en établir la preuve et que, ni des dieux ou un dieu unique nous procurant une vérité révélée ne sauraient être acceptés dans un quelconque argument laïc !
       ( « intérêt » ? : selon quels critères ? Existerait-il pour évaluer un intérêt des critères indépendants de toute philosophie, de toute croyance et de toute idéologie ?
      Même l’intérêt vital est sujet à caution : l’Histoire fourmille d’exemples où des gens, à l’instar d’Antigone, ont considéré que leur intérêt était de se sacrifier, sans qu’aucun absolu ne permette de prouver que ce choix soit favorable ou non à ce qui serait nommé L’Intérêt Général ! Cette chimère qui voudrait faire fi des intentions humaines ne fait en fait qu’en découler )
        
       Le seul fait d’employer, et donc de cautionner, ce terme « intérêt général » est alors un lapsus nous révélant la prétention infinie, de ceux qui s’y laissent aller, à s’arroger la capacité singulière de savoir estimer un absolu inatteignable par les mortels !


    • Taverne Taverne 16 janvier 2019 10:35

      Est-ce qu’il débat ou est-ce qu’il se débat ?

      La question que je me pose est celle-ci : est-ce qu’il débat ou est-ce qu’il se débat ? Est-il animé d’une authentique volonté de débat permanent et d’amélioration de la démocratie ou est-ce qu’il se bat pour sa survie politique ? J’attends un peu pour connaître la réponse...« Dans le doute abstiens-toi ».


      • troletbuse troletbuse 16 janvier 2019 13:21

        @Taverne
        Allons,aucun doute à avoir sur ce sujet. Il essaie de noyer le poisson.


      • Gemelion Gemelion 16 janvier 2019 16:04

        @Taverne
        J’aime bien le jeu de mot...
        J’oserai dire c’est le grand débat ou la grande débâcle....


      • zygzornifle zygzornifle 16 janvier 2019 12:40

        Macron écoute , sa tête oscille comme celle du petit chien en plastique que certains posent sur la lunette arrière de leur voiture et qui bouge dans les irrégularités de la route ...


        • zygzornifle zygzornifle 16 janvier 2019 12:40

          Débat suivi de débâcle ....


          • baldis30 16 janvier 2019 18:00

            @zygzornifle

            bonsoir
            « Débat suivi de débâcle .... »
             et bonjour les dégâts !


          • troletbuse troletbuse 16 janvier 2019 13:17

            Voici la suite du feuilleton Benalla, le barbouze attitré de l’élysée.

            https://fr.news.yahoo.com/alexandre-benalla-quitt%C3%A9-l%C3%A9lys%C3%A9e-t%C3%A9l%C3%A9phone-203509984.html

            https://fr.news.yahoo.com/video-alexandre-benalla-conserv%C3%A9-quatri%C3%A8me-105938261.html

            Ne chercher pas sur l’Immonde, ils ne sont pas au courant.


            • baldis30 16 janvier 2019 17:59

              bonsoir,

              pas grand-chose à rajouter sauf

               « achevant de creuser le fossé entre les Français et leurs média. »

              Il est tout à fait dans la normalité politique de l’instant de creuser un fossé ....

              Où mettriez-vous les cadavres ? 

              Ferry a souhaité explicitement l’usage des armes létales !

               Les fossés de Vincennes, les fosses ardéatines et combien d’autres ...


              • BA 17 janvier 2019 08:19

                Un article de Juan Branco explique la corruption qui règne au plus haut sommet de l’Etat :


                Sur un certain Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement.


                https://blogs.mediapart.fr/juan-branco/blog/101218/sur-un-certain-benjamin-griveaux-porte-parole-du-gouvernement


                L’explosion des rémunérations des cabinets ministériels du gouvernement Philippe ne fait que reproduire un système mis en oeuvre par les aînés du gouvernement, à commencer par Emmanuel Macron.


                Benjamin Griveaux, lorsqu’il était conseiller ministériel, touchait plus de 10 000 euros par mois au cabinet de la « socialiste » Marisol Touraine pour du « conseil politique ». Cela ne suffisant pas, il partit vendre son « influence » à Unibail (« influence », terme que l’élite utilise pour « corruption ») pour 17 000 euros par mois.


                Sa mission ? "S’assurer que personne au ministère des finances ne propose d’abolir une niche fiscale favorable à l’entreprise." Ses moyens ? Les réseaux que l’Etat lui avait confié.


                Nous étions en 2014.


                Entre temps, il octroyait à son ex-futur ami Attal, Gabriel, 23 ans, aucune expérience professionnelle ni diplôme du supérieur au compteur, un salaire de 6 000 euros par mois dans le même cabinet, où il le chargeait de recruter chargés de missions - et parlementaires socialistes qui serviraient à faire en sous-main la campagne de Macron.


                Attal était, théoriquement, rémunéré pour servir l’Etat, par le ministère de la santé et des affaires sociales. Il avait pour cela voitures de fonction, secrétaires et chefs cuisiniers à disposition. Il mettrait ces moyens au service de son ambition.


                Au même moment, le cabinet Macron explosait les limites imposées par François Hollande en termes de conseillers. Il n’en comptait pas moins de... six en communication.


                Stéphane Séjourné, ancien lobbyiste, compagnon de Gabriel Attal, propulsé chez Macron après avoir été recruté chez Huchon, et Ismaël Emelien, ancien d’Havas dont la femme y travaillait et qui ferait attribuer des contrats sans appel d’offre à la multinationale pour des montants supérieurs à 300 000 euros sur les fonds de communication du ministère, y organisaient des événements pléthoriques avec les moyens de l’État pour préparer la campagne d’Emmanuel Macron, séduisaient les parlementaires, bref, préparaient eux aussi au détriment du bien commun l’ascension de leur chef.


                Gabriel Attal, 29 ans, est devenu député, porte-parole du parti puis ministre grâce au soutien de Stéphane Séjourné, qui dirigeait effectivement le comité d’investitures d’En Marche et s’occupait des nominations du groupe LREM à l’Assemblée.


                Stéphane Séjourné - qui a masqué sa relation et les renvois d’ascenseur qu’il mettait en place avec Attal sous le prétexte commode de l’impossible outing, alors qu’ils étaient pacsés - a été nommé à l’Elysée comme conseiller politique, tandis qu’Ismaël Emelien - qui y a recruté Ludovic Chaker, lui-même en charge du recrutement d’Alexandre Benalla, en charge de la mise en place d’une « garde prétorienne » que les menus excès de ce dernier ont fait tomber - était nommé conseiller spécial. Toujours rémunérés aux frais de l’Etat.


                Griveaux est lui devenu ministre et porte-parole du gouvernement, avant de faire exploser ses dépenses en cabinet.


                Tous ont trahi leurs familles politiques d’origine, mais aussi leurs fonctions et cet Etat qui les a rémunérés et propulsés aux plus hautes responsabilités. Alors faut-il vraiment se montrer surpris que le système qui les a propulsés se remette en place maintenant qu’ils sont au pouvoir, qu’ils octroient des salaires délirants à leurs propres conseillers après s’être eux-mêmes servis ?


                Faut-il s’étonner que Attal et Griveaux, aux poches bien remplies, soient devenus respectivement le plus jeune ministre de la Ve République et (croit-il), le futur Maire de Paris, le tout sans n’avoir rien démontré ni fait de leur vie, en faisant appel aux services de Mimi Marchand via Ramzy Khiroun, dirigeant de facto de Lagardère Active (et donc patron de facto de Paris Match) pour leur peopolisation ?


                Faut-il s’étonner qu’ils l’aient fait après que leur « boss », Emmanuel Macron, ait recruté la « papesse du people » sur recommandation de Xavier Niel, son « ami », qui avait lui-même rencontré et utilisé Mimi Marchand alors qu’ils sortaient tous deux de prison, et qui depuis sert et dessert ses amis et ennemis, effaçant les informations qui pourraient les gêner, propulsant les politiques qui pourraient l’aider ?


                Ce même Xavier Niel dont la fortune dépend de la régulation de l’Etat, qui, en lui retirant des licences, pourrait le réduire à néant comme il l’a rendu milliardaire ?


                Ce même Xavier Niel qui a investi dans tous les médias parisiens non détenus par des oligarques jusqu’alors, de Mediapart à Le Monde en passant par l’Obs, pour « qu’on ne le fasse pas chier » (dixit), et pour, avec l’aide de son homme de main Louis Dreyfus, s’assurer que les « bons » journalistes seraient recrutés et promus, les autres virés ou inhibés.


                Ce même Xavier Niel qui, en janvier 2014, lors d’un déjeuner, m’annonçait l’élection de Macron. Macron qui n’était alors que secrétaire général adjoint de l’Elysée, que personne ne connaissait, et qui ferait bientôt les couvertures de tous les médias de Niel, comme il le ferait de tous ceux de Lagardère.


                Faut-il s’étonner de la série d’articles publiés au coeur de l’été par Paris Match qui dressaient l’hagiographie d’Attal avant sa nomination au gouvernement  ?


                Que Bruno Jeudy, valet de tous les pouvoirs, ait ainsi répondu aux commandes de Khiroun et Marchand ?


                Que Lagardère, qui fut client de Macron chez Rothschild avant de devenir son « ami », là-aussi, propriétaire de Paris Match, l’ait autorisé ?


                Tous ces gens remettent en place à leur échelle le système créé par leur aîné, qui consiste à piller les poches de l’Etat après avoir prétendu se mettre à son service.


                Rappelons que Macron cumulait les millions à Rothschild à à peine trente ans en y vendant réseaux et connaissances de l’ENA, de l’IGF et la commission Attali. Réseaux et connaissances censés lui avoir été attribués pour servir l’État, et non pas se servir soi.


                Tous ces gens, par l’élection, pensent avoir été sanctifiés, et par la complaisance que le petit Paris - qui est au courant de toutes ces manoeuvres, les voit et les couvre en direct - leur a octroyé, légitimes pour à leur tour créer leurs réseaux d’affidés.


                Voilà comme se constituent en France les « miracles » que la presse va bêtement relayer. Voilà comment l’on se retrouve dirigés par des gommeux sans talents, exploitant et pillant les ressources d’Etat au service de leur intérêt.


                Voilà comment un pays s’effondre dans la médiocrité. Spectateurs des mouvements des grands, finançant leurs ascensions et subissant leurs coups et petits mots lorsqu’ils ont besoin de se défouler, il ne nous reste plus qu’à, ébahis par leur maîtrise, les féliciter.


                Ces êtres ne sont pas corrompus. Ils sont la corruption.


                https://blogs.mediapart.fr/juan-branco/blog/101218/sur-un-certain-benjamin-griveaux-porte-parole-du-gouvernement



                • zygzornifle zygzornifle 17 janvier 2019 08:21
                  du président qui n’écoute pas et n’apprend pas

                  C’est pour cela qu’il est président non ?
                  Quelqu’un qui apprend et écoute n’a rien a faire en politique en France .....

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité