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Accueil du site > Actualités > Politique > Le naufrage littéraire de VGE

Le naufrage littéraire de VGE

Il en va des hommes comme du vin. Tous ne vieillissent pas bien. Valéry Giscard d’Estaing malgré le poids des ans (83) est resté un homme vert dans tous les sens du terme. Vert comme son habit d’académicien qui lui confère une immortalité qui ne s’étendra pas à sa production littéraire. Dans son prochain ouvrage à paraître le premier octobre aux éditions Xo-de Fallois, dirigées par son gendre, l’Ex s’encanaille sur les amours d’une princesse et d’un président. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne se voudrait évidemment pas fortuite. VGE aime le mélange des genres et en invente un nouveau : le roman de gare-fiction. Amourette sous les dorures. Âmes romantiques sortez les mouchoirs.

Da Valéry Code. « La princesse et le président » c’est, comme le résume à lui tout seul le titre l’histoire d’un président français en exercice au milieu des années 80 et d’une princesse britannique forcément malheureuse. “In bed with Diana” résume malicieusement le site Slate.fr. Pour la circonstance, l’honneur de la république est partiellement sauf. L’adultère, nouvelle forme de l’Entente Cordiale, n’est que du côté de la perfide Albion. Le french serial séducteur étant pour sa part, ça tombe plutôt bien, veuf. L’intéressée appréciera et avec elle la famille royale. Un livre aux allures de la quintessence de la muflerie selon Alain Duhamel.

Le seul intérêt que l’on peut prêter à l’ouvrage est évidemment de savoir si derrière la forme romanesque choisie se cache ou non une part de vérité et si oui, laquelle. Vantardise , fantasme ou imagination débordante d’un vieux monsieur, le choix est laissé au lecteur.

Anecdote amusante, le président, Jacques-Henri Labeyrie, est dans le roman, à l’inverse de l’auteur, confortablement réélu (56%) pour un second mandat à la présidence de la République. Pour le reste comme nous le livre en avant première Le Figaro nos deux héros “vont s’aimer dans les nombreux palais nationaux ou royaux”.

15 années plus tard Valéry Giscard d’Estaing récidive. En 1994 il avait publié un roman érotique (Le Passage), racontant l’aventure d’un notaire sur le retour avec une jeune auto-stoppeuse. Cet égarement ne l’empêchera pas d’être élu en 2003 à l’Académie Française au fauteuil laissé vacant par Léopold Seda Senghor.

Et dire que des grincheux avaient eu l’impudence de reprocher à notre ancien président sa rédaction du projet de Traité Constitutionnel Européen. Ils voient aujourd’hui à quoi ils ont échappé. Et nous avec.


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76 réactions à cet article    


  • Polemikvictor Polemikvictor 22 septembre 2009 10:30

    Muflerie ? gatisme ? ou les 2 ?
    Pauvre Giscard !


    • WOMBAT 22 septembre 2009 10:59

      En effet, pauvre mec bouffi de suffisance. Mais qui veut-il berner, mystifier, à part lui-même, en laissant supposer que...On pourrait être pris de pitié, de compassion pour ces derniers feux d’un gâtisme mondain, comme on peut s’attendrir sur un malade atteint d’Alzheimer et qui se prendrait pour Casanova. Je voudrais tout de même rappeler que l’hommel fut un féroce partisan de l’application de la peine de mort, que sous son empire fut adoubé Bokassa premier, à nos frais et avec quels retours sur investissement ? Des queues de cerise. Que Giscard exporta en Amérique du Sud le savoir-faire de nos tortionnaires d’Algérie et qu’il soutint Pinochet en lui fournissant systématiquement les identités réelles des opposants revenant au pays sous des noms d’emprunt. Mais peut-être détestait-il les noms d’emprunt ?


      • stephanemot stephanemot 22 septembre 2009 11:02

        parlons plutot du naufrage de l’academie a accueillir ce juche des vanites.


        • alberto alberto 22 septembre 2009 13:07

          Oui, Stephane, ce type laissera une trace dans l’histoire comme l’archétype de la Vanité, à voir l’énergie qu’il met par ailleurs a se vouloir, envers et contre tous, descendant de la famille d ’Estaing (dont un amiral au...destin si funeste !) allant jusqu’à racheter le château du même nom !

          Vaniteux et parano...

          Bien à vous.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 22 septembre 2009 17:12

          ET EGO IN ARCADIA VIXI...

          Parlant de cul, voici un passage en porno très soft pour vous attirer traîtreusement à lire un bouquin qui parle surtout d’autre chose .... Comme la blonde sur la capot de la Lada.

          « Un chaîne au cou et il aurait eu l’air d’un gardien de plage méditerranéen. Mais il ne sentait pas l’aïoli, plutôt l’Eau Sauvage. Il n’était pas non plus l’homme des étreintes passionnées : il fonctionnait comme une machine bien huilée. 

          Gérard était sur elle, sous elle, autour d’elle. Il était partout. Il la déplaçait sans effort apparent, l’allongeait, la dépliait, la plaçait pour la caresser de la main et de la bouche. Il se retrouva ainsi bien allongé sous elle, elle-même à genoux et sa tête sur ses genoux à lui. Une position qu’elle n’avait jamais connue. Il glissa un oreiller sous sa tête et sa bouche se posa sur elle. Ses mains caressaient ses seins, ses hanches, son doigt frôlait l’anus puis enfin s’y attardait. Sa bouche explorait. Avec appétit mais retenue, comme s’il voulait promettre... mais pour plus tard... »

          Un lien vers le chapitre, l’autre vers le livre en PDF. Je vous aurai prévenu : ce n’est pas très hard... Mais ça pourrait expliquer bien des choses.

          http://nouvellesociete.wordpress.com/2009/08/09/le-printemps-de-libertad-5/

          http://manuscritdepot.com/a.pierre-jc-allard.2.htm

          Pierre JC Allard


        • appoline appoline 22 septembre 2009 18:07

          Otez moi d’un doute, il n’avait pas acheté sa particule, l’affreux ?

          On a bien noté que la décadence de l’état a commencé sous son règne. Allez, allez, le vieux con au placard, il serait grand temps qu’en France on mette d’office à la retraite tous ces débris qui nous empoisonnent surtout avec un passif aussi lourd.


        • alberto alberto 22 septembre 2009 19:10

          Et mégalo !


        • Alpo47 Alpo47 22 septembre 2009 11:03

          C’est vrai que ’l’Ex« a du mal à passer la main. Il est pour moi évident qu’il cherche à continuer d’exister.

          A l’époque où il gouvernait notre pays (si, si, il a été président de la république, incroyable, non ?), il avait déjà fait courir la rumeur d’une liaison avec »Emmanuelle« , Sylvia Krystel, égérie de tout une génération.
          Probablement pour faire fantasmer la plèbe devant son comptoir et apparaitre comme un »conquérant« . Dérisoire ...

          Il récidive avec ce »roman", où il met en cause une personne disparue, donc incapable de défendre son honneur.

          Pitoyable, médiocre, tragique ...A l ’image du bonhomme, finalement.


          • Annie 22 septembre 2009 11:12

            On souhaiterait qu’il ait eu autant de délicatesse dans la vie que dans la fiction, puisque le président dans le livre est veuf (dixit The Guardian).


            • morice morice 22 septembre 2009 11:50

              Le vieux fait son Houellebecq ou sa Nothomb quoi... il parle de cul en croyant parler littérature. Je ne vois pas la différence. Qu’en pense le ministre de la culture, qui lui aussi a parlé cul dans sa propre biographie ??? Son bouquin n’est pas un diamant de littérature il semble....pourtant. Ah, s’il nous avait raconté comment il sautait les jeunettes noires gracieusement offertes en fin de chasse par son admirateur Jean-Bedel Bokassa.... là, on en aurait peut-être eu pour son argent.... un président si partageur, pourtant... faut demander à Péan ce qu’il en pense.. et rappeler l’épisode Barthélémy Boganda... ah ça, ç’est beaucoup plus passionnant que le cul de la princesse... mais bizarrement, ça se vend moins... les accidents d’avions....



              « ....c’est tout naturellement que Boganda devient en décembre 1958 président de la République centrafricaine. Son gouvernement est particulièrement court car il périt le 29 mars 1959, en avion, dans un accident dont les circonstances n’ont toujours pas été véritablement élucidées »...

              • appoline appoline 22 septembre 2009 18:16

                @ Morice,

                Encore un chez qui on ne sait pas si c’est le cerveau du haut ou du bas qui déconne. Monsieur aimait courir après les gazelles, bah, une fois de plus on s’aperçoit que la morale ne règnait pas en maîtresse sur la place. Anne-Aymone, Danielle, Bernadette, Cécilia, les cocues vont bientôt pouvoir former une équipe de foot, au train où vont les valeurs, on devrait y arriver.


              • armand armand 22 septembre 2009 12:16

                On attend désormais que Bill Clinton raconte par le menu les séances « de cigare » entre un président U.S. fictif et une jeune stagiaire un peu replette...
                Ah ! si seulement Kennedy avait vécu et, à l’heure qu’il est, nous gratifiait de longues réminiscences littéraires sur ses galipete priapiques avec Marilyn (et tant d’autres).



                • kitamissa kitamissa 22 septembre 2009 12:16

                  en levrette à l’Elysée ...brouette Japonaise au Fort de Brégançon ...le missionnaire à Rambouillet .....et 69 au Petit Trianon ...

                  tout ! tout ! tout ! vous saurez tout sur Valery et Lady Di !  smiley


                  • CAMBRONNE CAMBRONNE 22 septembre 2009 12:19

                    SALUT

                    D’accord avec vous , c’est affligeant ! Je plains son épouse .

                    Cela dit contrairement au politiquement correct Giscard fut un bon président , bien meilleur que Tonton et chirac .

                    La vieillesse est parfois un naufrage , comme disait de gaulle .


                    • WOMBAT 22 septembre 2009 12:59

                      La vieillesse est un naufrage. Victor Hugo


                    • morice morice 22 septembre 2009 13:06

                      Cela dit contrairement au politiquement correct Giscard fut un bon président , bien meilleur que Tonton et chirac 


                      purée ce qu’il ne faut pas lire...


                    • titi titi 22 septembre 2009 13:23

                      @Morice

                      Faites un comparaison de l’état de la France à la fin du mandat de Giscard et à la fin de ses successeurs.
                      Que ressort-il ?


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 13:34

                      Le naufrage est une absence de flottement .

                      Archibald Haddock .


                    • armand armand 22 septembre 2009 12:24

                      Quant à la ’verdeur’ ...

                      L’ancien général et homme politique U.S. Dan Sickles, à 90 ans passés, croise dans une rue de Washington une belle jeunesse : « Hélas », fit-il, « si seulement j’avais encore mes quatre-vingts ans ! »

                      Parions que notre ancien président libéral avancé, dans ses écrits, radote un peu, car, comme l’affirmait le marquis de Galliffet : « A partir d’un certain âge on se répète en tout... sauf en amour. »
                      Un jour, Edouard VII l’apostrophe : « Alors, général, toujours vert ? »
                      Réponse de Galliffet : « Toujours vert, Monseigneur. La tête blanche, mais la queue verte, comme les asperges ! »


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 22 septembre 2009 14:09

                        SALUT ARMAND

                        « Tête blanche et queue verte » c’est le poireau, c’est pourquoi on appelle les généraux français de la sorte .

                        A part ça je persiste et signe : Giscard fut au moins un bon président voire un très bon mais il y a un tel concensus pour le foutre aux chiottes qu’il est même inutile d’en discuter .

                        Maintenant je dois admettre que l’Homme Giscard était imbuvable et qu’apparemment il vire gateux .

                        Triste ! Mais rappelons quand même qu’il a fait une belle guerre et n’a jamais porté la francisque ni fréquenté Bousquet , ni organisé un attentat bidon sur sa personne . il a été victime d’un mauvais procès à propos des diamants de Bokassa et c’est sa vanité qui l’a perdu en refusant de se défendre . Il a su prendre des décisions courageuses comme d’envoyer la légion sur Kolwesi ce qui était une première ; il a en même temps envoyé l’Armée au tchad Opération Tacaud pour y faire autre chose que de la figuration (CF Manta en 83 sous Mitterrand.)
                        Il a évité en 1976 alors que tout était prêt , je le sais j’en étais, d’ envoyer des soldats français se faire tuer sans garanties au Liban : Bilan 70 morts Drakkar compris à mettre au passif de tonton aussi en 83 .

                        J’espère qu’un jour des historiens honnêtes feront le bilan des trois présidents ; Giscard, Mitterrand, chirac et que les vérités reçues en prendront un coup dans l’aile .

                        Un simple coup d’oeil aux chômeurs et au déficit laissés par Giscard en fin de règne devrait suffire à confondre ses détracteurs .

                        Vive la république quand même ;


                      • ASINUS 22 septembre 2009 15:37

                        bonjour , petit bémol l emprunt giscard qui nous as couté chaud !


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 22 septembre 2009 16:53

                        SALUT FURTIF

                        C’est bien comme je l’ai dit : le poireau , LE POIREAU ,

                        Bien à vous .


                      • denis84 22 septembre 2009 17:19

                        Pas que les « anciens » présidents............................


                      • Gazi BORAT 22 septembre 2009 18:30

                        ATTENTION

                        Se méfier d’un individu émettant sous le pseudo de Philippe Renève..

                        Sous des posts affectant de faux airs badins, il distille à l’attention de ceux qui comprennent le sens cachés de ses messages des leçons de « terrorisme moderne » dignes de la cellule invisible de Tarnac.

                        A savoir, ici, la seule réponse efficace à l’incitation à la délation tentée en Essonne : saturer le n° de dénonciations plus farfelues les unes que les autres..

                        Le n° du commissariat, soumis à un tel régime, migrera trèsvite vers la fameuse « liste rouge »...

                        Et maintenant, une question :

                        "Qu’est ce que je gagne pour avoir dénoncé cet émule de Carlos ?

                        gAZi bORAt


                      • morice morice 22 septembre 2009 13:03

                        Tout ça pour des tuiles ou des ardoises ? Car questions ardoises, il en a laissé une paire y paraît...


                        • Vilain petit canard Vilain petit canard 22 septembre 2009 13:09

                          Giscard a fait à la fois l’Ecole Polytechnique et l’ENA, il a été le Plus Jeune Président de France et l’Homme le Plus Intelligent de France, et il avait mis en place le Meilleur Economiste de France (Barre), et il finit par être le Plus Jeune Académicien de France : il est donc totalement insensible au ridicule. C’est dommage pour lui, car il bat des records dans le genre.


                          • A. Nonyme A. Nonyme 23 septembre 2009 00:07

                            PIF, c’était lui ?


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 13:26

                            Giscard l’ homme qui voulait devenir Chateaubriant avec son pont-levis , son destin est aux oubliettes ...


                            • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 13:29


                              Espérons pour les Français, qui aiment leurs gds écrivains comme personne , que Sarko n’imitera jamais Giscard. Car là ça fera vraiment désordre...
                               


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 13:30

                                Talleyrand a dit de Giscard d’ Estaing  : « Monsieur de Giscard croit qu’il devient sourd car il n’entend plus parler de lui ».


                                • Loan 22 septembre 2009 20:21

                                  Ils sont nombreux à l’avoir fait, mais elle les choisissait bien plus jeunes.


                                • caramico 22 septembre 2009 13:49

                                  autre aperçu du ridicule du personnage, FR3 dernièrement nous a « offert » un beau reportage du prince faisant visiter lui même personnellement son château de famille (acquis en 2005), aux manants.
                                  Aucune contradiction de la part de la journaleuse quand il a évoqué son ancêtre l’amiral d’Estaing, alors que l’on sait que le titre a été racheté par son père en 1922, hein, Télé Kollabo.

                                  Encore un vieux c.. qui voulait se la pêter, comme disent les jeunes.


                                  • Vilain petit canard Vilain petit canard 23 septembre 2009 15:24

                                    pasou : le vrai nom des Giscard avant de s’appeler Giscard d’Estaing était... Giscard !


                                  • Hieronymus Hieronymus 22 septembre 2009 14:20

                                    On avait le Sarko bashing, voila le Giscardo bashing
                                    decidement il y a des causes qu’il ne fait pas bon defendre sur AV ..
                                    un peu lassant qd meme ce lynchage general, je ferais remarquer que Giscard
                                    a ete le moins mauvais president de la Veme, le plus liberal et le plus sincere ..


                                    • caramico 22 septembre 2009 15:27

                                      Hyéronimus, qui se fait remarquer avec des âneries, dernièrement ?


                                    • Hieronymus Hieronymus 22 septembre 2009 17:29

                                      oui, et alors ?
                                      fatigue ce ramassis de blagues plutot lourdes, le type Giscard ? bof m’en fiche
                                      ce qui me soucie c’est l’etat de la France, 2 presidents et 1/4 de siecle plus tard
                                      Svp apprenez a ecrire mon pseudo .. c’est « i » puis « y » comme « hieroglyphe »


                                    • Bardamu 22 septembre 2009 14:41

                                      Il est normal que l’homme à l’origine du REGROUPEMENT familial ait tenté quelques rapprochements, si hasardeux et physiques fussent-ils !

                                      Pour ces deux amants supposés, un livre !... son titre : «  Le Pantin et la Putain » me convient. 


                                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 15:06

                                        Calmos ,
                                         
                                        il va nous raconter comment il a pris Danielle Gilbert en accordéon ...


                                      • LE CHAT LE CHAT 22 septembre 2009 14:49

                                        de la conccurence pour la littérature de gare !

                                        à part ça , les français ont la nostalgie des années Giscard , les dernières où il restait au prolo un peu de fric dans les poches à la fin du mois pour pouvoir s’octroyer un peu de bon temps ; depuis on a commencé à compter , puis à compter de plus en plus .....


                                        • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 15:09


                                          quoi, si Horetefeux s’autorise à des blagues racistes et que la France majoritaire trouve cela normal parce que vrai , c’est à cause de Giscard alors.
                                           
                                           pas mal Calmos !


                                        • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 15:30

                                          ben quoi remercie VGD car qui sait grâce à son regroupement familial un jour peut- etre tu publieras un roman ds lequel tu nous decriras les scenes avec ton petit zizi dans Fat’ma.


                                          ha ha ha , tjrs ingrats ces racistes tricolores


                                        • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 16:02

                                          oui si on veut et considère ton racisme comme un dégât collatéral. personne n’y peut gd-chose à présent.


                                          alors profite et contente- toi si tu as l’occasion de tremper ta zigounette dans la beurette. c tjrs ça de pris.


                                        • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 16:26

                                          mais non, avec la ziguounette c’est une autre affaire et comme dit le commandant en chef, une ça va ....


                                        • Yohan Yohan 22 septembre 2009 17:44

                                          Pour la zigounette, il faut une autorisation de qui tu sais


                                        • Polemikvictor Polemikvictor 22 septembre 2009 16:00

                                          Pour citer le General au sujet de l’emprnut Giscart qui à été le plus cher pour le contribuable de l’histoire de la 5eme République :
                                          Giscart ? C’est un beau nom d’emprunt !


                                          • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 septembre 2009 16:09

                                            Ah Giscard la vieille baudruche, j’ai jamais pu l’encadrer, c’est lui qui a envoyé Aussaresses aux Amériques enseigner la guerre révolutionnaire. Il a eu comme ministre un des plus grand criminel de guerre et contre l’humanité le Gnl Bigeard, ainsi que Poniatowsky une ordure d’extrême droite notoire qui allait féliciter les généraux argentins pour leurs bonne actions démocratiques en pleine dictature. Très copain avec Bokassa 1er, l’empereur de Centre Afrique l’invitait régulièrement à tuer des éléphants, il avait son harem de très jeunes filles réservé d’avance (ses seules « conquêtes féminines »), avec bien sûr des tas de plaquettes de diamants et beaucoup d’autres cadeaux. Filouteries en séries qui lui a couté sa réélection et c’était tant mieux, bon débarras, il aurait dû rentrer au couvent ça aurait eu de la gueule...


                                            • norbert gabriel norbert gabriel 22 septembre 2009 16:23

                                              il est bon de rappeler quelques une de ses actions d’eclat (sans parler des diamants.. ;) en revanche, il est presque inimaginable qu’il ait fait abaisser la majorité à 18 ans, et nommer Simone Veil et sa loi sur l’IVG ... peut-être que c’est VG qui l’a séduit ?? 
                                              Mais pour les romans, c’est comme sa particule, tout en imagination...


                                            • CAMBRONNE CAMBRONNE 22 septembre 2009 18:02

                                              SALUT MARCEL

                                              Il ne manquait plus que vous dans le choeur des vierges !

                                              Que vient faire le père Bigeard dans cette affaire ? Effectivement Giscard a eu la très bonne idée de nommer Bigeard comme secrétaire d’Etat à la défense . il le fallait car l’Armée était démoralisée et bigeard a fait ce qu’il fallait .

                                              Bigeard est un criminel de guerre dans votre tête d’obsédé . C’est en fait un des plus beaux soldats de la France .

                                              Votre panthéon se limite à Ben bella, Yasef Saadi ou ali la pointe , nous n’avons pas les mêmes valeurs !


                                            • TSS 22 septembre 2009 19:14


                                              Bigeard qui a bati sa merveilleuse carrière sur des defaites(Indochine,Algérie)archétype des

                                               vieilles badernes Françaises... !!


                                            • Loan 22 septembre 2009 20:26

                                              Ah, c’est sur Staline, ça avait une autre gueule ! Un si grand démocrate qui menait son merveilleux pays avec tant de doigté !


                                            • TSS 22 septembre 2009 23:14


                                              @Loan

                                              M’en fout je ne suis pas communiste ,mais antimilitariste... !!


                                            • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 septembre 2009 23:46

                                              Maréchal me voilà, je ne m’étonne pas que vous admiriez les bouchers criminels contre l’humanité aux méthodes nazies (et oui Bigeard est le vainqueur de la bataille d’Alger en 58, celui que l’on voit dans le film de Pontecorvo du même nom tourné à Alger, passé dans les académies militaires sud-américaines afin d’enseigner la guerre révolutionnaire, système qui a permis entre autres aussi un million de morts en 3 mois au Rwanda en 1994) et ne faite pas semblant de ne pas comprendre de quoi je veux parler puisque vous en avez eu certainement aussi l’enseignement et la pratique sur le terrain.


                                              Lisez donc « Escadrons de la mort, l’école française » de Marie Dominique Robin si vous avez des tripes.

                                              Je savais que vous trainiez vos rangers par là alors je n’ai pas pu résister...


                                            • Gazi BORAT 23 septembre 2009 07:17

                                              « C’est de Gaulle qui a abandonné l’Algérie à son sort car il voulait que la France reste blanche et de confession chrétienne ... »

                                              Alors là, on tombe dans le délire total !

                                              L’abandon de l’Algérie était, pour certains cercles de droite « technocratiques » une amputation nécessaire.

                                              Cette colonie, camouflée en départements français d’outre-mer sous régime d’apartheid (Français et « Musulmans ») n’était plus rentable..

                                              De plus, le « maintien de l’ordre » amenait des complications au niveau international depuis l’incident de Sakhiet Sidi Youssef qui avait généré à l’ONU des débats, certains états demandant des comptes à la France sur la situation en Algérie, ce qui, à l’époque et dans la métropole, était perçu comme une ingérence dans une affaire intérieure.

                                              La pensée de De Gaulle releva de la même logique que celle d’Atatürk : se débarrasser de territoires devenus ingérables, se recentrer sur le noyau central (la métropole), comme une entreprise se recentrant sur son coeur de métier et abandonnant une logique de diversification. Elle releva aussi d’une certaine influence de la logique anglaise, grouper ses anciennes colonies dans une sorte de « Commonwealth », « l’Union Française ». Cela fut par contre un échec, sauf pour l’Afrique de l’Ouest..

                                              Le temps des colonies appartenait déjà à un passé, celui de « la douceur des lampes à pétrole et de »la splendeur de la marine à voile« ..

                                              L’objectif prioritaire, pour le Général était l’ indépendance en matière de défense nationale par l’obtention de l’arme atomique...

                                              Et le pétrole, découvert récemment sur le territoire algérien ?

                                              Les négociations avec le FLN le montrèrent bien : De Gaulle négocia jusqu’au bout pour traiter à part la question des territoires sahariens.. En vain ! Les ressources en pétrole tombèrent dans l’escarcelle de la nouvelle république africaine.

                                              Par contre, La France garda encore quelques temps l’usage militaire des infrastructures militaires d’Oran pour sa marine et surtout, l’utilisation de la base de Reggane pour la poursuite des essais nucléaires.. Toujours cette obsession de la puissance atomique qu’il mena à son terme..

                                              On peut reprocher nombre de choses à De Gaulle, mais réduire sa vision politique à une réflexion digne d’un poivrot »bas du Front", c’est un peu gonflé !

                                              gAZi bORAt




                                            • Loan 23 septembre 2009 09:43

                                              TSS, je répondais au coco de service, mais je remarque que tous les dhimmis sont anti-militaristes.


                                            • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 septembre 2009 10:00

                                              SALUT MARCEL

                                              LA bataille d’Alger !!!!! Le film . Ce n’est d’abord pas un documentaire , c’est un film , bien fait d’ailleurs , à charge contre l’armée française ;

                                              Les faits : Le Fln a déclenché la bataille d’alger qu’il comptait bien gagner en posant des bombes partout et en tuant aussi bien des européens que des musulmans pour déstabiliser la république et obtenir l’indépendance à terme .

                                              La riposte est à mettre au crédit du Général MASSU qui était tout sauf un nazi , il a participé activement à la libération de Paris au sein de la 2ème DB de Leclerc . Bigeard pendant ce temps activait les maquis de l’ariège composés entre autres de républicains espagnols .
                                              La bataille d’alger s’est déroulée aux ordres de MASSU et Bigeard n’en était qu’un des élèments , certes pas des moindres .

                                              La bataille d’Alger est la preuve que l’on peut contrer une guerre insurrectionnelle avec les méthodes adéquates . Alger n’a plus vu une bombe jusqu’à l’indépendance , que vous faut il de plus ?

                                              Ces méthodes ont fait école c’est un fait mais de là à accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais c’est pur fantasme mon cher Marcel .

                                              et viva la muerte vieux bolchévique !


                                            • TSS 23 septembre 2009 10:01

                                              @Loan

                                              je ne suis ni musulman soumis ,ni intellectuel mais par contre ayant experimenté l’armée de

                                               metier notamment en Algérie je suis devenu antimilitariste de l’intérieur et le suis toujours... !!


                                            • TSS 23 septembre 2009 10:04


                                              petit ajout :on ne parle bien que de ce qu’on connait bien ,c’est du moins mon avis... !!


                                            • Arunah Arunah 22 septembre 2009 16:14

                                              Ainsi, c’était donc ça ! L’accordéon et le panier de charcutailles, c’était pour séduire la belle Diana ! Ce qui visiblement n’a pas suffi car il a du monter en puissance pour en arriver jusqu’aux diamants de Bokassa... Et puis, quid du contrôle fiscal de rupture ?

                                              Jusqu’à très récemment, les Français ont toujours élu des présidents ayant des ambitions littéraires. Les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent, mais là c’est quand même trop dur... Mettons un cierge à la Madone pour que la même frénésie littéraire ne saisisse pas l’actuel président... Même avec des nègres, il y a peu de chances que l’ouvrage ait la tenue de celui de Madame de Lafayette... 


                                              • Yohan Yohan 22 septembre 2009 17:52

                                                Je pense que notre VGE souffrait de ne pas avoir connu les Galas, Voici, Avox au temps de sa splendeur. Une gloire posthume pour ses conquêtes non recensées de son vivant, quel intérêt ?. C’est humain, il fallait que ça sorte, mais la manière n’est pas très aristocratique....


                                                • Yohan Yohan 22 septembre 2009 17:56

                                                  J=PS J’espère pour lui qu’il a consommé, sinon il va se retrouver avec une nouvelle casserole pour porte de sortie


                                                  • Gazi BORAT 22 septembre 2009 18:12

                                                    De Giscard d’Estaing, je me rappelle ces opérations de démagogie maladroite..

                                                    Comme lorsqu’au petit matin, il invitait des éboueurs parisiens à déjeuner avec lui à l’Elysée..

                                                    Et quand, sans remarquer leur embarras devant la vaisselle élyséenne et tous ces instruments complexes et argentés qu’apprécie tant la grande bourgeoisie pour encombrer ses tables, il leur lançait un merveilleux :

                                                    « Mais je vous en prie.. Faites comme chez vous » !

                                                    Aussi surréaliste qu’un Balladur en campagne électorale s’étonnant de ces curieux portillons que l’usager du métro parisien ouvre à l’aide d’un ticket..

                                                    gAZi bORAt


                                                    • fouadraiden fouadraiden 22 septembre 2009 18:33



                                                      ah ah très drôle, Gazi


                                                    • brieli67 22 septembre 2009 19:14

                                                      Vous en saurez plus du châtelain et (surtout de sa châtelaine !! pour quelques 509000 euros 

                                                       Le bon vin n’intéresse pas les spéculateurs, car il faudrait le payer. Alors chez nous on dit : " La bistrouille pour le consommateur, le bon vin pour la chaudière ". En 1975,11 millions d’hectolitres ont été brûlés. C’est la logique du capitalisme.

                                                      Georges Sutra est viticulteur. Responsable des questions viticoles à la commission agricole du P.s., membre du Comité directeur du Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef), il est également vice-président d’une des caves coopératives de l’Hérault. Pour lui, la « crise viticole » existe. Et iI la raconte.
                                                       « Vous pouvez le mettre à la chaudière, votre diplôme. Tout comme la médaille. Ils y retrouveront notre vin ». Les trois fonctionnaires de la Direction départementale de l’agriculture de l’Hérault qui, en avril dernier, sont venus à la cave coopérative de Tourbes nous porter notre médaille n’en sont pas encore revenus de notre accueil. Pourtant cette médaille, elle nous avait fait plaisir. Depuis 1936 — c’est à ce moment-là que la cave a été créée — des médailles, nous en avons collectionné. Toutes pour le rouge. Les diplômes sont accrochés aux murs de la coopérative. Alors, en avoir un pour le blanc, cela nous a fait plaisir.
                                                       Seulement, ce vin, classé « vin de pays » nous est resté sur les bras. Il avait tout pour plaire : cépage recommandé, faible rendement, exempt d’hybrides. Il titrait 12°. De surcroît, notre médaille de bronze au concours régional agricole nous avait fait espérer pouvoir vendre les 4.500 hectos de la récolte. En mai, pas une goutte n’avait été écoulée. Toute la récolte était bonne pour la distillation. Alors, en juin, nous avons . convoqué quelques courtiers « On vous le vend au prix de la distillation. Si vous pouvez en sauver un peu, ce serait bien, on préférerait qu’il se boive. » On en a « sauvé » la moitié.
                                                       Notre commissaire aux comptes a eu moins de chance que nous. Coopérateur partiel, iI avait dans sa cave une cuve magnifique. Pleine d’un vin fait à partir de raisin de Grenache, d’un rouge très beau, titrant 12,40 et d’une dégustation parfaite. Il n’a rien vendu. Tout est passé à la chaudière. Tout !
                                                       Oh ! bien sûr, il y a des vins moins bons dans le Midi. Mais, paradoxalement, ce n’est pas avec ceux-là que l’on a le plus de problèmes : ils se vendent en général très bien. C’est le bon vin qui n’intéresse pas les spéculateurs. Le bon vin, il faudrait le payer. Alors, comme l’on dit chez nous, « la bistrouille pour le consommateur, le bon vin pour la chaudière ». Et, croyez-moi, on en a brûlé du vin. En 1975, 11 millions d’hectos ! C’est la logique du capitalisme...
                                                       Question simple : pourquoi les viticulteurs des Corbières et du Minervois sont-ils parmi les plus « enragés » ? Réponse : parce qu’ils font de la qualité ! Parce qu’ils sont capables — comme moi sur mon coteau, comme tous les membres de notre coopérative — d’avoir cru que la qualité se vendrait, d’avoir aimé leur métier et son produit. Aujourd’hui faire de la « qualité », c’est courir à la ruine.
                                                       Le mécanisme est simple. Le « vin de table » est taxé. Les marges du grand commerce, de ceux que l’on appelle les « litreurs », sont calculées par le service de la direction des Prix, au ministère des Finances, sur la base d’achats effectués au prix d’orientation communautaire. Pour la campagne 1974-1975, ce prix était de 10,44 F le degré-hecto. Le prix de vente étant fixé, pour faire de gros bénéfices il faut peser sur les prix d’achat : en 1974-1975, les vins du Midi se vendaient 9 F le degré-hecto. Or, les vins d’Italie arrivaient à Sète, frais d’aconnage et de dédouanement payés, à 8,07 F le degré-hecto. Et, petit détail, les importateurs touchaient, au titre des montants compensatoires, 0,77 F par degré-hecto. Ce qui leur permettait d’obtenir du vin à 7,30 F le degré-hecto.
                                                       Détail technique piquant, ces montants appelés « compensatoires » ne compensaient en rien les différences entre la lire et le franc. Bien au contraire, ils s’ajoutaient aux « variations » de la lire pour accroître la marge du négociant. Un vin acheté en Italie 1.200 lires en 1973, coûtait à l’époque 11 F au négociant français. Par le seul fait de la chute de la monnaie italienne, le même vin ne « coûtait » plus que 8 F en 1975. Or, pendant ce temps-là, qu’à fait Jean-Pierre Fourcade ? Pour la seule année 1975, il a augmenté trois fois le prix de vente au détail. Le consommateur a payé, les négociants ont fait un peu plus de bénéfices. Et les viticulteurs ? La majorité d’entre eux n’ont pas reçu un centime de plus. Mieux : ils ont vendu un peu moins de vin.
                                                       Cette année, les choses sont simples. La récolte a été de 66 millions d’hectos. Les besoins sont chiffrés à 70 millions. Pas de problème, pourrait-on penser ? Eh bien ! oui. Des problèmes, il y en aura, car on importera au bas mot 9 millions d’hectos d’Italie. Résultat : il faudra distiller du vin produit en France. Or, le gouvernement s’interdit d’importer lui-même, ce qui permettrait de moraliser le marché, d’éviter la spéculation. Comme l’on dit à la coopérative : « Si les viticulteurs défendent l’Etat, le gouvernement lui défend les spéculateurs ".Car, sous la pression des viticulteurs, il devra autoriser, après avoir permis aux grandes firmes de faire des bénéfices fabuleux, la distillation de bon vin. Ce qui coûtera plus cher aux contribuables. Même si les « revenus » de la distillation sont insuffisants pour les petits producteurs, il faudra bien, au bout du compte, que le consommateur paie. Après avoir bu du « mauvais » vin.
                                                       Voilà ce que l’on dit dans ma coopérative. Avec quelques petites autres choses. En particulier sur les moyens de sortir de la crise. Car ces moyens existent. Un Office des vins du type de celui proposé par le Parti socialiste permettrait de casser la logique de la spéculation, la remplacerait par celle de l’intérêt général.
                                                       Dans le Midi, il n’y a pas que les viticulteurs qui sont en colère. Jeudi, pour la journée « villes mortes », toute la population a montré ce qu’elle pense d’un Pouvoir qui la méprise. Les viticulteurs n’étaient pas seuls dans la rue. Il y avait les ouvriers, les fonctionnaires, les enseignants. Et ce n’était pas, comme on pourrait le croire des défilés dans la confusion, patrons et ouvriers, viticulteurs et négociants confondus. Ici on ne se bat plus contre Simon de Montfort. Mais contre le capitalisme.
                                                       Le monopole du vin : une histoire de (grande) famille
                                                       Pour la majorité des consommateurs, le vin c’est d’abord les grands crus, ceux dont on parle mais que l’on boit rarement. Puis ce sont les viticulteurs. Entre la grappe et le verre, à part les « entrepôts », Bercy, iI n’y aurait rien. Et pourtant ! Entre le consommateur et le vigneron, il y a quelques « gros », cachés dans la forêt des marques, des sous-marques, des réglons et des crus. Et, là comme ailleurs, ils méritent le nom de monopole. Car tout commence et tout finit par quelques banques.
                                                       1957. Naissance de C.d.c. (Compagnie générale Dubonnet-Cinzano). Le sigle cache les groupes Pernod et Cusenler. Et, derrière ce dernier. II y a la Banque de l’Indochine. La branche vin du groupe, D.m.s. (Diffusion des marques sélectionnées), vend, depuis 1954 le Préfontaines. Le P.d.g. de la dite branche a quelques relations : Marc Hanrion est le beau-frère de Valéry Giscard d’EstaIng... Les liens de la Banque de l’Indochine avec le groupe Schneider sont connus. Or, Anne-Aymone Giscard d’EstaIng est... une petite-fille Schneider.
                                                       1964 : D.m.s. poursuit son ascension : il rachète la maison Combastet qui, avec les Vins du Postillon, était le n° 1 des « livreurs » avec 10 % du marché. 1966 : c’est le tour delà marque Grap de passer sous la coupe de D.m.s., qui passe des accords avec B.s.n. (verriers) et avec les groupes américains Grâce et Seagram, le leader mondial du whisky.
                                                       En 1967, un autre grand groupe se constitue. La Société des vins de France (S.v.f.) regroupe Margnat, Gévéor, Kiravl. Derrière le groupe, la Banque de Paris et des Pays-Bas. Et, sur la lancée, le nouveau groupe prend le contrôle de Primistère. 1970. C’est le temps des négociations. Quelques mois suffisent pour que la D.m.s. et S.v.t. arrivent à un accord. La nouvelle société gardera le nom de S.v.f., mais le beau-frère de Giscard d’Estaing sera remplacé, au poste de P.d.g., par l’oncle de J.J.S.S... L’opération se fait grâce au Crédit mutuel agricole. Par une filiale, l’Union d’études et d’Investissements, la « banque des paysans » réussit à tourner la loi et à financer des Industriels.
                                                       En 1975, le groupe, sous la houlette de la Banque de l’Indochine, de la Compagnie financière de Suez — qui vont fusionner — et de la Banque de Paris et des Pays-Bas, contrôle un nombre de firmes impressionnant : Pernod, Cusenier, Suze, Byrrh, Dubonnet, Cinzano, Préfontaines, Grap, quelques cognacs et quelques liqueurs, le Postillon, Gévéor, KIravi, Margnat, Les Maîtres Vignoux, Primistère. Il est devenu un des plus gros actionnaire de Nicolas et iI faut ajouter Ricard à son palmarès. Au total, la seule S.v.f. possède 11 usines de mise en bouteille et a fait, en 1974,963 millions de chiffre d’affaires. L’ensemble du groupe fait plus de 3 milliards, dont les deux tiers pour les vins.
                                                       Au passage, la plupart des négociants locaux ont disparu. Ceux qui restent sont devenus les vassaux d’une des grandes firmes du groupe. Et la région a perdu le contrôle de son principal produit
                                                       Les coopératives — et celles de la région passent pour être le plus fort mouvement coopératif du monde capitaliste—se heurtent au contrôle, d’une poignée de gros actionnaires. Si elles représentent 63 % des vins produits dans la région, elles n’arrivent qu’a commercialiser « directement » 3,5 millions d’hectolitres sur les 23 millions qu’elles produisent. A peine autant que la S.v.f. en 1970. C’est dire si, dans le cadre de la législation actuelle, il est utopique d’espérer que les coopératives puissent concurrencer les monopoles du type de la S.v.f. Car, pour les groupes qui dominent le marché, le vin est « noyé » dans un ensemble de production. Les mêmes contrôlent la bière, les boissons gazeuses, l’eau de table, c’est-à-dire des boissons » industrielles ». Et II est plus facile de contrôler la production de ces dernières : produit toujours Identique, sans problème de stockage et sans l’inconvénient majeur de dépendre d’une masse difficilement contrôlable, les viticulteurs.
                                                       On comprend que ces firmes, qui cherchent avant tout à faire le maximum de bénéfices avec
                                                       le produit le moins cher, évitent de mettre sur les marchés étrangers « leurs » vins en concurrence avec les autres boissons qu’elles contrôlent. Au passage, cela condamne le port de Sète. Donc, les dockers, les marins, etc.
                                                       Et la loi est faite pour maintenir leur position. Un exemple suffira. Un viticulteur peut mettre son vin en bouteille et le vendre. Si des viticulteurs groupés dans une cave coopérative mettent leur vin en bouteille, pour le vendre iI leur faut payer une taxe professionnelle. Un « viticulteur » qui produit 50 000 hectolitres—cela existe — même s’il dépend d’une société par actions ne paiera pas cette taxe. Une cave coopérative produisant la même quantité, oui ! Ce détail est révélateur des réalités du marché. Après cela, parler de « l’organisation du marché » relève plus de l’escroquerie que d’autre chose. Les banques qui ont pris en main la commercialisation du vin ne s’Intéressent pas qu’à lui. Tout comme l’ensemble des Industries agroalimentaires, elles cherchent à « travailler » sur des produits bon marché. Donc, elles font acheter les vins malades, les vins de presse, coupent le tout avec des vins « médecins » achetés à l’étranger, là où le taux de change les favorise, où les paysans ont un niveau de vie plus bas qu’en France. Quitte à faire boire « n’importe quoi » aux consommateurs. Voilà à quoi aboutit l’histoire d’une monopolisation.


                                                    • armand armand 22 septembre 2009 20:35

                                                      Beau souvenir, Gazi, que ce petit-déjeuner avec les éboueurs.
                                                      Et puis l’acordéon !

                                                      Mais Cambronne, (salutations, mon Général), fait bien de rappeler qu’il a eu effectivement une jeunesse héroïque pendant la guerre - à la différence de Pompon, resté sur son gros c...l à l’ENS pendant que la Gestapo écorchait ses semblables. Jamais compris comment les Français pouvaient préférer Pompidou, le futur destructeur du vieux Paris, à Chaban. Ado j’ai assisté à une des dernières manifs de campagne pour Chaban, près du chantier de la Tour Montparnasse.

                                                      Bon, je reconnais aussi à Giscard le mérite d’avoir décoincé la France question moeurs. Avec une ministresse comme Saunier-Séïté qui reconnaissait publiquement que si elle avait encie d’un homme eh bien elle y allait franco... Bien loin de nos sarkozettes. Et reconnaissons-lui aussi qu’il n’était pas maladivement susceptible - c’est à lui qu’on doit la suppression des poursuites pour ’injures contre le chef d’Etat’... pendant quelques années.


                                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 22 septembre 2009 21:16

                                                      @ Briel : je suis Québécois et bien ignorant de ces choses, mais ne serait-il pas opportun que l’État fasse une étude de la consommation interne et de la demande pour exportation, distribue des quotas, avançe l’argent pour produire, achete toute la production sur pied à prix ferme, commercialise à partir d’un réseau de distribution et maintienne des stocks fluctuant pour régulariser les prix et garantir un revenu honnête au producteur ?  N’hésitez pas à me dire que c’est bête, je ne sais vraiment pas


                                                      PJCA 

                                                    • etiennegabriel 22 septembre 2009 19:34

                                                      Pourquoi ajoutez vous le qualificatif « littéraire » au titre de votre bon article ?

                                                      Vous parlez d’un naufrage de naissance, consubstantiel du néant. Il avait déjà commis un roman de gare. N’est-il redondant de rappeler que ce roman était minable ? Pourtant, la littérature est certainement ce qu’il a fait de moins nuisible ; il ne vient à l’esprit d’aucun humain bienveillant ou sain de le lire.
                                                      Les français, quant à eux, sont rassasiés de l’avoir subi comme ministre des finances.
                                                       A ce titre ils lui doivent un emprunt qui leur a couté sept fois plus cher à rembourser qu’il n’avait rapporté à l’étât ; peuvent-ils concevoir pire ? Récemment, peut-être.
                                                      Quelques uns, dont il se revendique, croient même qu’il a été président de la République....


                                                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 19:55

                                                        Le nom d’ emprunt Giscard se dévalue là .


                                                        • brieli67 22 septembre 2009 19:55


                                                          http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=2322
                                                          Notez qu’il n’est pas dans le propos de ce billet de dire  du mal de la « fiancée du Pirate » Christine de Veyrac députée europénne et proche des lobbies des pinardiers et des chasseurs 

                                                           Ascension météorique pour maîtresse présidentielle

                                                          Pour ne parler que de l’histoire récente, la piste nous mène sur les traces de Valéry Giscard d’Estaing, élu président en 1974. Avec cette question : qui est donc cette Christine de Veyrac que VGE souhaite voir élue au parlement européen en 1999 ? Officiellement, juste une proche collaboratrice. L’Ex demande d’abord à François Bayrou de l’inclure sur la liste centriste, celle de son courant politique. Mais Bayrou refuse et Giscard s’adresse alors à Nicolas Sarkozy qui, contre toute attente, lui donne satisfaction. Au mépris de toute logique politique, une inconnue se retrouve donc à la dixième place d’une liste comprenant 87 noms, en position certaine d’être élue. Les commentateurs s’étonnent-ils de cette bizarrerie ? Pas une plume ne se lève sur ce sujet. Le journaliste Daniel Carton livrera le fin mot de l’histoire dans son ouvrage Bien entendu… c’est off (Albin Michel) : Christine de Veyrac est non seulement l’ex-maîtresse de VGE, mais plus encore la mère de son enfant naturel. Le citoyen électeur aurait pourtant mérité de le savoir. Un secret de polichinelle : les rédactions n’ignorent rien des liens entre l’Ex et la dame, aujourd’hui encore euro-députée, et accessoirement adjointe au maire de Toulouse, Dominique Baudis, un proche de... Giscard ! Mais la loi du silence reste la règle, jusqu’à la publication du livre iconoclaste de Carton en 2003. La pudeur concernant la vie privée de nos politiques a bon dos, quand cette dernière interfère aussi visiblement avec la sphère publique

                                                          in Plume de Presse du journaliste Olivier Bonnet 


                                                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 septembre 2009 20:11

                                                            Eh ben Brieli ,

                                                            T« as bu de l eau ?

                                                            Là j’ ai tout compris qu’ est-ce que t’ as dit ,

                                                            Avant avant on avait’ ’ Labourages et paturages sont les deux mamelles de la France  »

                                                            maintenant on a « magouilles et carabistouilles sont l’ apanage des politiques qui s’ en mettent plein les fouilles  »


                                                            • moebius 22 septembre 2009 20:37

                                                               La poule au pot, au pot la poule


                                                              • MortytheReaper 22 septembre 2009 21:46

                                                                Selon le dirieant de FT il existerait une mode du suicide oupss non une« mood » du suicide la preuve par VGE très Royal. il est vrai que Ségolène+Giscard ca claque ! La vraie question : le figaro a-t-il augmenté ses ventes avec ce « buzz à deux balles » ?


                                                                • dom y loulou dom 22 septembre 2009 23:24

                                                                  et pourquoi personne n’a compris qu’il ne parlait pas de lady dis Anna mais de lady Gares-la hein ?


                                                                  • armand armand 23 septembre 2009 10:32

                                                                    Ce qui m’emmm...de le plus, là, c’est qu’il pond cette ineptie et ramasse quelques centaines de milliers d’euros, alors que de vrais auteurs peinent à trouver un éditeur, et quand ils en trouvent un c’est un à-valoir minable...

                                                                    Je propose de lancer un roman collectif ici, qui réunira toutes les recettes de succès.
                                                                    Le héros sera un ancien SS repenti à tendances homosexuelles, éduqué dans une école de magie, qui découvrira les femmes en la personne d’une princesse médiatique, laquelle descend de la Vierge Marie et se trouve traquée par des sociétés secrètes.

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Henry Moreigne

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