Ce n’est quand même pas compliqué d’avoir un
programme de parti politique en France. Les droits de l’homme de 1789 vous
disent directement les valeurs sur lesquelles on ne doit pas transiger :
La liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
ART. 2. — Le but de toute
association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la
sûreté et la résistance à l’oppression.
Or la liberté est définie par les articles 4 et 5 et 10 et 11 des ddl de
1789
La propriété est définie par l’article 17 des ddl de 1789.
La sureté est définie par l’article 12 des ddl de 1789.
La résistance à l’oppression peut s’appuyer sur ce que ne doit pas dépasser
la loi, c’est-à-dire les articles 4, 5, 6, 8 et 9 des ddl de 1789 et pour la
liberté des opinions les articles 10 et 11 des ddl de 1789.
Les impositions doivent obéir à l’article 13 des ddl de 1789.
Le social doit obéir à :
« Elle garantit
à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout
être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la
situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit
d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. » (préamb
consti 1946)
Les privatisations
doivent obéir à :
« Tout bien, toute entreprise, dont
l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou
d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »
(préamb consti 1946)
Ça veut dire que les
autoroutes, les chemins de fer, l’eau, le gaz, l’électricité, la poste doivent
réintégrer la propriété de la collectivité sans tambour ni trompette.
Quant au sort des
étrangers, il doit obéir au couplet 3 de La Marseillaise.
Déjà avec ce
programme, plus de PV automatiques possibles, plus de taxes mais que des impôts
proportionnels aux revenus, plus de pauvres retraités, plus de privatisations
qui nous bouffent ensuite par leurs augmentations (cf les prix des autoroutes
et de l’eau)