Macron bafoue la démocratie. Avec la complicité de Mélenchon

@Fergus

On verra pour l’article 16 s’il l’activera ou non, mais à mon humble avis le refus de Macron fait partie de sa stratégie de pousser le NFP à lancer la procédure qui une fois rejetée lui donnera carte blanche pour un gouvernement technique qui pour gouverner et faire passer le budget, lui permettra de dire qu’il est obligé de prendre les pleins pouvoir pour permettre la continuité de l’Etat.

 A ce moment là, seule la rue pourra le pousser à la démission, mais il faudra bien plus que 1 millions de gens dans la rue, il en faudra 10 fois plus !

L’article 16 concerne une situation de crise dramatique (guerre , tentative de putsch...), pas pour résoudre un blocage politique. En mai 68, de Gaulle ne l’a pas envisagé.

@Eric F

Vous oubliez les paroles de Macron, selon quoi la constitution est sujette à interprétation et d’autre part, Macron n’est pas De Gaulle.

Vous oubliez ensuite que mai 68 n’est pas un blocage politique des institutions puisqu’il y avait une majorité, mais un blocage social qui sera levé par de nouvelles élections législatives qui vont confirmer le pouvoir en place et non le rejeter.

Vous oubliez de plus le contexte géopolitique international très tendu qui peut être vue comme une situation de crise, notamment avec la guerre en Ukraine, plus l’autre menace toute aussi crée artificiellement par les gouvernants occidentaux avec la Chine et en toile de fond, la monté de l’alliance des BRICS et la fin du monopole du dollar, Etc...

Qui vivra, verra et comme c’est à court terme, on a toutes les « chances » de le voir !

@Fergus

 comme dit à Eric F, Macron se réservant le « droit » d’interpréter la constitution, cela m’étonnerait qu’il exclu cette possibilité, il lui suffit juste de laisser la crise s’aggraver et comme je l’ai écrit, de faire passer la prise des pleins pouvoirs pour un cas de force majeure et cela peut arriver en raison même de la formation d’un gouvernement technique recevant ses ordres de la présidente de la commission européenne qui à ce qu’il me semble à lancé une procédure contre la France pour déficit excessif.

Donc, on arrive petit à petit à la situation de crise qui réunit les conditions et l’interprétation de la constitution de Macron.

Maintenant, cela ne veut pas dire qu’il réussira son coup si jamais il le tente.

@Hervé Hum
Macron ne peut pas invoquer l’article 16 qui est pour les cas bien plus dramatiques, mais il trouvera une combine pour un gouvernement qui esquivera la censure. Il retombe toujours sur ses pattes en jouant sur la division de ses adversaires politiques, il arrive même à glaner les voix LFI pour faire élire ses propres députés.

@Fergus
C’est quoi un ’’gouvernement technique’’, nommer un premier ministre non-politique ? Mais c’était quasiment le cas de Castex ou de Raymond Barre. On ne sortira pas du dilemme qu’il faut une base parlementaire significativement forte.
Ni Cazeneuve ancien premier ministre, ni Moscovici ancien ministre, ni Borloo, ancien ministre, ni X Bertand ancien ministre et président de région, ni C Delga présidente de région, etc. ne sont apolitiques.
Par ailleurs, L Castets est une technicienne, or elle est récusée car de gauche. Alors un ’’technicien’’ doit-il être forcément eurolibéral donc centriste ? Alors autant nommer Nicolas Doze, c’est le pire du lot !

@Fergus
JC Trichet est extrêmement connoté ’’financier rigoriste’’ (M. austérité), pire qu’un politicien de centre-droit. Au point que Christine Lagarde parait presque progressiste en comparaison !
Lombard est également un banquier et financier, ça peut rassurer les agences de notation, mais pas dans le sens du consensus auprès de l’opinion.
Je pense que ce genre d’option est une fausse piste.

Il semble que Macron cherche un élu local bien implanté sans antécédent ministériel, il voudrait refaire le coup de E Philippe. Bis repetita non placet !

@Soucougnan
Vos remarques sont souvent judicieuses, mais les réalités ont parfois des difficultés avec la pure raison. Ainsi, les partis politiques ont une base idéologique, et une ligne politique adaptée à l’électorat visé. Ainsi le souverainisme social colle difficilement avec la césure classique gauche sociale et droite conservatrice, comme le montre la sociologie de son électorat.

Pour ce qui est du ’’barrage républicain’’, oui, la découverte de l’année est que ça fonctionne toujours, même si l’opinion est très largement contre l’immigration de masse et pour une politique sécuritaire.

Un ’’gouvernement technique’’ qui fait le sale boulot de remettre en ordre les finances publiques, ça n’entraine pas la popularité, quoique vous disiez, en Italie ce gouvernement n’a pas été reconduit.
il devra réduire les dépenses de service publique, d’assistance sociale, augmenter certains impots (pas seulement sur les hyper-riches car il voudra les ’’fidéliser’’), il n’y a que de l’impopularité dans le retour.

@Soucougnan

Vous écrivez "es convictions des hommes et femmes de droite qui comme moi voient la justice non pas dans le partage des richesses mais dans le mérite et l’égalité des chances

"

Ici, vous oubliez juste que le principe du partage ne dit pas qu’il doit être égalitaire ou non, équitable ou non, mais qu’il y a une règle de partage.

Dans une société dont l’économie repose sur la division du travail, le mérite personnel est toujours en relation avec tous les autres et interdit de facto l’appropriation du mérite d’autrui à son profit, fondement du système capitaliste, c’est à dire, sa condition d’existence.

un système qui repose sur le principe du mérite personnel et l’égalité des chances est donc parfaitement incompatible avec le principe de l’héritage autre que personnel. On peut résumer un tel par la formule suivante

nul ne devrait pouvoir exiger plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne devrait se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.

Votre discours est la rhétorique habituelle des idiots utiles de l’élite prédatrice, qui ne voit dans le mérite d’autrui que ce qui sert ses seuls intérêts, les autres, ils les combats, par toutes les formes à sa disposition avec en ultime ressort, l’assassinat lorsque jugé nécessaire.

Bref, le principe du mérite personnel est aussi incompatible avec la parasitisme que la prédation, mais uniquement avec l’échange équitable du temps de vie dédié et détenu sur autrui, lui même incompatible avec toute forme d’impôts privés qui ne relève pas de son propre mérite personnel.

La manipulation à l’adresse des idiots utiles comme vous, consiste donc à faire voir uniquement le parasitisme de ce qu’on appelait le lumpen prolétariat et faire oublier la prédation de la minorité dites ploutocrate. De faire s’entretuer les classes laborieuses entre elles sous le commandement de cette élite prédatrice de la vie d’autrui.

De telle sorte qu’une personne par ailleurs animé par le sens de la justice fondée sur l’équité, peut se transformer en assassin et défendre un système injuste et totalement contraire à ses propres valeurs.

C’est le principe même de la manipulation, faire en sorte que la personne soit le pire ennemi de ses propres valeurs

@Hervé Hum
Supposons un système initialement basé sur le seul mérite personnel, sans aucun bien préalable.
Une personne de talent travaillant beaucoup à des tâches à fort service-rendu et valeur-ajoutée a donc une rémunération élevée. Elle peut choisir de donner une partie à ses enfants, de son vivant, par exemple pour contribuer à l’achat d’un logement.
En une génération, la mise à zéro initiale ne tient plus. A moins d’interdire toute propriété individuelle de quoi que ce soit, mais quand bien même, le parent en question subviendrait alors en partie au loyer de sa progéniture, pouvant alors mettre de côté de quoi faire de même à la génération suivante...

@Soucougnan
Zemmour, c’est la droite réactionnaire, il n’y a pas de volet social, du reste sa tentative s’est délitée (peut-être le ciottisme rallie davantage les électeurs de la droite classique).
Le volet social du RN ne va pas aussi loin que le programme NFP dans l’assistanat et la hausse des couts de production, par ailleurs la mise en application est présentée comme étant échelonnée en fonction de l’évolution économique. Vous vous souvenez sans doute qu’au fil de la campagne, il lui a été reproché de raboter les mesures dans la perspective d’être confronté aux réalités économiques en parvenant au pouvoir -mais il en a été barré-. 

A propos de ’’gouvernement technique’’, de toute façon il se baserait sur le grand centre, supposant une acceptation par la gauche modérée et la droite classique, et il est possible que le RN n’accepte plus d’être supplétif des censures de la gauche radicale.
Si c’est un gouvernement pour ’’ne rien faire’’, alors il faudra retirer à Macron son chéquier, il improvise la distribution de milliards à chaque déplacement. Au fait, l’Allemagne sabre la ligne de dépense d’aide à l’Ukraine, ça pourrait inspirer des idées...

@Soucougnan

allons, j’écris "Dans une société dont l’économie repose sur la division du travail, le mérite personnel est toujours en relation avec tous les autres et interdit de facto l’appropriation du mérite d’autrui à son profit, fondement du système capitaliste, c’est à dire, sa condition d’existence.

« 

et vous de me répondre que ma rhétorique consiste à dire le contraire de ce que j’écris !

Faites donc la réfutation de ce que j’écris et à partir de là, vous pourrez dire que je défend »ceux qui entendent s’approprier sans le talent ni les efforts et surtout sans vergogne, le fruit du travail d’autrui« et non de les combattre.

Parce que votre réponse consiste comme je l’écris dans le commentaire,  »à faire voir uniquement le parasitisme de ce qu’on appelait le lumpen prolétariat et faire oublier la prédation de la minorité dites ploutocrate. De faire s’entretuer les classes laborieuses entre elles sous le commandement de cette élite prédatrice de la vie d’autrui.

pourquoi donc « supposer » un système plutôt que de l’appliquer à la société présente ?
Mais croyez vous qu’il soit possible de présenter un tel système dans un simple commentaire ?

et si vous attendez que le système soit parfait pour vouloir l’adopter, c’est que vous ne voulez pas changer de système et oubliez que si vous aviez la même exigence de perfection, vous n’en voudriez pas non plus et d’ailleurs, vous n’auriez aucun système qui réponde à votre exigence de perfection. Le meilleur choix est donc de savoir quel système répond le mieux aux problèmes et défis que l’ont veut résoudre et relever.

J’ai écris des articles en introduction du système auquel je pense, comme par exemple la responsabilité individuelle et collective qui se substitue à la propriété là aussi individuelle et collective.

Idem pour la monnaie, vous verrez que la monnaie dites de ’crédits« est celle qui permet d’avoir une économie d’équilibre, mais sans l’intérêt et sous le contrôle citoyens. Donc, où le secret est interdit, car tout ce qui porte sur la collectivité doit obligatoirement être public en démocratie et peut être secret qu’en dictature.

Bref, la question à laquelle vous devez d’abord répondre, c’est de savoir si pour vous à l’intérieur d’une communauté quelconque et quelle que soit sa dimension, c’est le principe de coopération qui prime ou bien de compétition ? SI c’est le rapport de domination ou de compétence ? Le mérite personnel ou la capacité à exploiter le mérite personnel d’autrui à son profit ?

Encore une fois, aucun système est parfait, mais chacun répond à des conditions environnementales propres qui le fait tendre soit vers le mieux, soit vers le pire.

Disons que je résume le système dans son principe de base par l’expression suivante

 »l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement, définie par la somme des besoins et aspirations secondaires de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vie« . Ce qui interdit le pouvoir d’une minorité, que ce soit via des fonctionnaires à la soviétique ou via des propriétaires.

On peut le formuler autrement par »le laisser faire économique commence là où s’arrête la satisfaction des besoins primaires et s’arrête là où commence les contraintes liées aux droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vie. Le laisser faire économique est donc la variable d’ajustement de l’économie.

Or, dans le système actuel c’est exactement l’inverse et le but de cette élite prédatrice est de s’assurer qu’il en soit toujours ainsi et qui implique de dominer la société où la soumission volontaire est obtenue via l’état d’urgence permanent, car c’est la seule justification possible pour obtenir cette soumission volontaire. Autrement dit, si vous aspirez à vivre dans une société en paix et équitable, vous ne pouvez pas défendre le système actuel qui l’interdit par nature.

A savoir que le moteur de la créativité, de l’inventivité et de l’innovation n’est pas la compétition entre les êtres, mais les défis qu’ils se proposent de relever où c’est la compétition entre les projets permettant d’atteindre les objectifs qui prime et non pas la concurrence entre les êtres.

Etc...

@Soucougnan

Mais vous inventez vous même « mon discours » !!!

Vous continuez simplement à me faire dire le contraire de ce que j’écris pour vous donner l’illusion stupide d’avoir répondu

Vous jouez les borgnes, celui qui ne voit que d’un coté et refuse de voir de l’autre coté, c’est à dire, ceux qui pratiquent le vol à très grande échelle du mérite d’autrui.

Comme vous n’avez pas de réponse, vous l’ignorez

Bref, cela fait de vous un idiot utile à ces grands voleurs du mérite d’autrui, ces grands prédateurs de la vie d’autrui à leur profit.

Et je ne parle pas bien évidemment d’un écrivain ou d’un artiste ou sportif quelconque ! Rien de plus stupide ou plutôt tentative idiote de détourner le regard des grands voleurs.