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Accueil du site > Actualités > Politique > Merci, Monsieur Hollande, pour votre franchise

Merci, Monsieur Hollande, pour votre franchise

Que reste-t-il de démocratique dans le système politique français ? La démarche récente de la direction du Parti Socialiste visant à barrer aux « petits candidats » l’accès aux présidentielles de 2007 en dit long sur l’incapacité de l’actuelle classe politique à convaincre les citoyens et à répondre à leurs attentes. La fuite en avant de l’équipe de François Hollande montre également que les « gestionnaires » français ont décidé de rester en place coûte que coûte, même si le peuple n’en veut pas. Il fallait sans doute ce geste pour que des apparences soigneusement entretenues s’effondrent et que la réalité apparaisse au grand jour.

 
François Hollande vient de rendre un immense service au pays en demandant aux élus du Parti Socialiste de parrainer uniquement, pour les élections présidentielles, le candidat officiel de leur Parti. S’il fallait une preuve nette du dépérissement de la démocratie dans le pays et de l’évolution de la France vers le verrouillage politique, elle est bien là. Même si le fonctionnement du gouvernement en place n’est pas "mauvais", non plus, de ce point de vue. Dans l’ensemble, les Français se trouvent de plus en plus ouvertement confrontés à un monde de décideurs installé depuis des décennies et qui n’a plus rien à offrir aux citoyens, mais qui n’entend pas pour autant céder sa place.

Samedi dernier, François Hollande confirmait en public avoir demandé par écrit aux maires socialistes de réserver leur parrainage pour l’élection présidentielle au seul candidat du parti socialiste, afin de ne pas "revivre le 21 avril 2002". Il déclarait même : "L’élection présidentielle, c’est le choix du prochain président de la République, ce n’est pas un forum participatif ou une assemblée générale" et ajoutait que, sans le désastre du 21 avril 2002, il "n’aurait pas envoyé cette lettre". Ce qui signifie, en somme, que la cible de l’opération n’est pas le Front National mais bien les candidats du spectre dit "de gauche" ou "d’extrême gauche" concurrents du PS. Le 1er août, une dépêche AFP avait déjà fait état d’une déclaration du premier secrétaire du PS désignant clairement ceux qu’il entendait placer dans le collimateur : "à la gauche de la gauche, ils n’ont rien compris. (...) Ils n’ ont aucune notion de ce qui s’est passé en 2002. Et là, il faut que les électeurs et les électrices qui veulent le changement en 2007 ne se trompent pas, et qu’ils votent utiles". Le même jour, une dépêche AP évoquait une appréciation peu aimable de Ségolène Royal sur les débats au sein du PS, estimant que "s’ils sont faits pour diviser les socialistes entre eux, ils sont à ce moment-là très dangereux". La "dissidence" interne au PS apparaît donc également visée.

Aux termes de la Loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 modifiée, la liste des candidats publiée par le Gouvernement est "préalablement établie par le Conseil constitutionnel au vu des présentations qui lui sont adressées par au moins cinq cents citoyens membres du Parlement, des conseils régionaux, de l’Assemblée de Corse, des conseils généraux des départements, de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, du Conseil de Paris, de l’Assemblée de la Polynésie française, du Congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l’Assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna, maires, maires délégués des communes associées, maires des arrondissements de Lyon et de Marseille ou membres élus de l’Assemblée des Français de l’étranger". S’ajoutent à cette relation de possibles parrains "les présidents des organes délibérants des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, les présidents des communautés de communes, le président de la Polynésie française, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les ressortissants français membres du Parlement européen élus en France". Encore faut-il que "parmi les signataires de la présentation, figurent des élus d’au moins trente départements ou collectivités d’outre-mer, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou d’une même collectivité d’outre-mer". L’exigence des 500 signatures peut effectivement constituer un réel barrage contre des concurrents connus et capables d’obtenir un nombre significatif de voix.

Dimanche, Reuters diffusait une dépêche intitulée : "Le « vote utile », seul argument de campagne du PS pour 2007 ? ". Lundi, Jack Lang a défendu la consigne de François Hollande, "unanimement soutenue" d’après lui par la direction du parti. Rappelant "avril 2002", il a commenté : "On a assez reproché aux socialistes d’être un peu trop débonnaires dans la survenance d’une multitude de candidatures", ou encore que si le PS acceptait que les maires donnent leur signature à d’autres candidats, "on aurait le sentiment que ses dirigeants laisseraient les électeurs faire l’école buissonnière". Mais les expressions de mécontentement sont nombreuses. Le secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Jean-Yves Autexier, a estimé lundi que le PS "semble attendre sa victoire de l’absence des autres plutôt qu’en convainquant les électeurs". Le premier secrétaire du même mouvement, Georges Sarre, a parlé de "faiblesse" et de "crispation". Le porte-parole des Verts Sergio Coronado a dénoncé un "verrouillage politique". Alain Krivine, pour sa part, a jugé l’initiative de François Hollande "dangereuse pour le pluralisme" et ajouté : "Il y a eu près de trois millions de gens qui ont voté pour l’extrême gauche à la dernière présidentielle (...) Hollande devrait plutôt se demander pourquoi ? ". Christiane Taubira, candidate à l’investiture du Parti radical de gauche, a déclaré : "Je ne sais pas si, de la part du numéro un du PS, il s’agit d’affolement ou de panique ou si ça doit être pris comme une déclaration d’hostilité envers les partenaires du PS". Etc...

Indépendamment de la polémique avec les "petits partis", l’argumentation de François Hollande et des dirigeants du PS qui ont soutenu sa démarche peut faire quelque peu sourire si on se rappelle l’histoire du Parti Socialiste. François Hollande fut conseiller de François Mitterrand dans la période 1980-83, avant de devenir directeur de cabinet des porte-paroles successifs du gouvernement de Pierre Mauroy Max Gallo et Roland Dumas. Ségolène Royal a été de 1982 à 1988 conseillère technique au secrétariat général de la présidence de la République. Ce ne fut pas une période où le Front National inquiétait beaucoup le Parti Socialiste. L’ouvrage "La main droite de Dieu", d’Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez, Seuil 1994, nous en rappelle quelques épisodes. Par exemple, le rendez-vous de Jean-Marie Le Pen avec Guy Penne à l’Elysée, le 29 mai 1982, dont résultera un clair soutien de la Présidence de la République à l’accès du FN aux médias. Ou la rencontre de Roland Dumas avec un responsable du FN en mai 1988 entre les deux tours de l’élection présidentielle, ou encore le déjeuner de François Mitterrand avant le deuxième tour de celle de 1981 au Syndicat de la Presse Parisienne avec, notamment, un membre connu du Parti des Forces Nouvelles... Dans la montée du Front National, les "petits candidats » ne sont pour rien. C’est à lui-même que le PS doit demander des comptes.

Si en avril 2002 Lionel Jospin a été "abandonné" par les électeurs, c’est bien à cause de sa politique en tant que Premier Ministre dans la période 1997-2002. Une politique que la "droite" aurait pu faire : mais dans ce cas, à quoi sert cette "gauche" ? Manifestement, la direction du Parti Socialiste ne veut pas entendre parler du mot "autocritique". Et pour cause, car la réalité n’a jamais été différente de ce qui est apparu au grand jour au fil des années. Ce qui a changé, c’est que vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la première élection de François Mitterrand à la Présidence de la République et les acteurs du théâtre politique des "alternances" ne savent plus quelle pantomime jouer pour distraire les victimes de leur "gestion" du pays. Alors, comment faire pour rester en place, qu’on soit la "droite" ou la "gauche" ? La réponse du tandem Hollande-Royal est simple : finie la rigolade. D’autant plus que l’expérience du référendum de mai 2005 a bien montré que c’est "dangereux" de laisser le peuple dire ce qu’il pense. Une approche qui ressemble beaucoup à celle de Dominique de Villepin, sauf que ce dernier rencontre trop de problèmes avec sa propre majorité et s’est heurté à trop de manifestations.

Mais cette politique "musclée" peut à la fin très mal tourner. Notamment, à cause de l’effet repoussoir qu’elle génère. Le résultat pourrait être, justement, l’opposé du "jamais plus avril 2002" que la direction du PS assène partout. Si le candidat du Front National obtient les 500 signatures, ne risque-t-il pas d’être l’un des bénéficiaires de la perte de popularité prévisible des responsables "socialistes" ? Les électeurs ne pourront peut-être pas voter pour les candidats qu’ils auraient choisi, mais ils risquent de chercher la manière de se venger. Surtout dans un contexte où c’est le Parti Socialiste, et pas le Front National, qui s’en prend au pilier de la démocratie que représentent les "petites candidatures". Si un parti juge indispensable d’amener les électeurs à "voter utile" au premier tour, la pire des tactiques est de vouloir les y forcer.

Malgré cela, c’est globalement une excellente chose que la direction du PS ait choisi de jeter le masque. Trente ans de comédie, c’était vraiment beaucoup trop. Si la démocratie est devenue une simple apparence formelle, autant que les citoyens le sachent. Prendre conscience de la réalité est un préalable à toute action efficace. Remercions donc les Hollande, Royal, Lang... pour leur prestation de ces derniers jours.


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264 réactions à cet article    


  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 8 août 2006 12:52

    L’article 4 de la Constitution dispose que les partis politiques concourent à l’expression du suffrage universel. Concourir, cela ne veut pas dire « confisquer ».

    Si vraiment Hollande souhaite éviter un nouveau 21 avril, pourquoi n’a-t-il pas manifesté clairement ton opposition catégorique aux velléités de come back inutile de Jospin ?


    • jeantho (---.---.20.9) 8 août 2006 15:01

      Mais le problème réside dans la politique franchement antipopulaire du PS en 1997-2002, dans le passé de Mitterrand, les liens entre le PS et l’extrême-droite, etc...


    • Armand (---.---.178.156) 11 août 2006 05:21

      « Mais le problème réside dans la politique franchement antipopulaire du PS en 1997-2002, dans le passé de Mitterrand, les liens entre le PS et l’extrême-droite, etc. »

      C’est évident. Le rappel du lien :

      http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf

      s’impose, comme celui de l’ouvrage « La main droite de Dieu », Seuil 1994, fait par l’auteur.


    • Jaurès (---.---.18.96) 8 août 2006 12:53

      L’égalité des chances en politique, vue par le parti socialiste islamique !

      Merci françoué !


      • (---.---.116.223) 8 août 2006 13:01

        Quelle connerie cet article...ne croyez vous pas que la confiscation du pouvoir dont vous prétendez montrer l’abus est bien plus caractérisé par la battage médiatique de sarko-fascho ??


        • Globalia (---.---.212.160) 8 août 2006 13:07

          « ne croyez vous pas que la confiscation du pouvoir dont vous prétendez montrer l’abus est bien plus caractérisé par la battage médiatique de sarko-fascho ?? »

          La confiscation du pouvoir devrait toujours être dénoncée, même s’il existe une confiscation plus forte de l’autre coté.


        • Armand (---.---.194.81) 11 août 2006 05:25

          « Quelle connerie cet article...ne croyez vous pas que la confiscation du pouvoir dont vous prétendez montrer l’abus est bien plus caractérisé par la battage médiatique de sarko-fascho ?? »

          Non, certainement pas. La duplicité du PS, ses liens permanents avec des milieux du spectre politique du FN qu’il a aidé à se développer, les origines mêmes de Mitterrand dont Hollande et Royal ont été des proches collaborateurs et devant qui Lang a très bien sû la garder dans sa poche, etc... c’est autrement plus fort de café que ce que fait Sarkozy.


        • nicolas bl nicolas bl 11 août 2006 05:34

          sarko facho,je sais pas,mais sarko big ego,ca pour sure.et sarko,il a pas longtemps ete collaborateur d un certain ridicule et malhonnete president de la republique francaise ?


        • (---.---.99.97) 12 août 2006 22:42

          « sarko facho,je sais pas,mais sarko big ego,ca pour sure.et sarko,il a pas longtemps ete collaborateur d un certain ridicule et malhonnete president de la republique francaise ? »

          Avez-vous regardé de près les Mitterrand, Rocard, Jospin... et ceux qui viennent après ? Ils n’ont (n’avaient) rien à envier à Sarkozy matière égo.

          Sarko n’est pas un ange, mais c’est un avocat avec des études de Droit et « pas plus ». Il n’est pas issu d’une grande école d’administration, de « gouvernance » ou de « sciences politiques ». La coupole du PS, oui dans sa presque totalité.

          Quant à l’ « honnêteté » d’un candidat à la présidence comme Mitterrand, qui se faisait élire majoritairement par un électorat de gauche qu’il tenait dans l’ignorance de ses tractations avec les courants proches de le Pen ou les OAS...


        • (---.---.236.152) 8 août 2006 13:09

          Qui ose encore prétendre que le PS est de gauche ? Je propose une fusion PS/UDF qui rendrait un peu plus de cohérence à la scène politique française.


          • Xavier (---.---.148.35) 8 août 2006 23:22

            Vous êtes hors propos. L’UDF n’a rien à voir avec le PS. Il exprime son accord ou son désaccord avec la majorité ou avec l’opposition en toute indépendance du parti et de ses membres. Pour le budget, pour la politique générale du gouvernement, chacun des députés s’est exprimé sans consigne officielle de l’UDF sur la faveur, défaveur ou abstention.

            La confiscation d’autorisation d’accès à la présidentielle que désire le PS paraît être le baton après que la maigre carotte de futures circonscriptions à gagner n’ait pas fait recette chez la gauche anti-capitaliste. S’ils n’avaient pas tenu à ce que la gauche de la gauche s’aligne sur le projet PS, mais s’ils avaient proposé l’élaboration d’un compromis de projet qui répondrait aux aspirations de la gauche élargie, ils ne seraient pas aujourd’hui sur la défensive mais sur le chemin de la victoire. A bas la démocratie ! Vive l’establishment des partis qui s’accrochent comme des morpions !


          • (---.---.99.52) 16 août 2006 02:34

            « S’ils n’avaient pas tenu à ce que la gauche de la gauche s’aligne sur le projet PS, mais s’ils avaient proposé l’élaboration d’un compromis de projet qui répondrait aux aspirations de la gauche élargie... »

            Mais les gens en ont marre, de toute cette sauce UMP - PDF - PS... Qu’est-ce qu’ils en ont tiré depuis trente ans ? Que de pire en pire, sauf un peu en 1981-82 mais c’était juste le temps qu’il fallait à Mimi pour s’installer.


          • Yann Riché Yann Riché 8 août 2006 13:23

            Très bon article de fond.

            Quant à savoir quelle sera la réaction des électeurs ?

            Le PS cependant clarifie sa position en se recentrant et en coupant petit à petit les liens avec le gauche anti libérale dont le programme est non au libéralisme, comme elle a dit non à l’Europe, comme elle dit non au compromis, bref elle dit non alors pourquoi le Ps s’embarasserait-elle d’un partenaire anti-libéral dans une société qui refusera le communisme car malgré les réactions des uns et des autres nous sommes des citoyens et consommateurs et nous tenons à nos libertés de consommer et d’entreprendre.


            • (---.---.236.152) 8 août 2006 13:34

              a) « gauche anti libérale dont le programme est non au libéralisme, comme elle a dit non à l’Europe »

              Combien de fois faudra-t-il vous le répéter : le non au projet de traité constitutionnel a été exprimé par des citoyens pro-européens qui ont été scandalisés par un texte qui ressemblait plus à un contrat d’assurance qu’à une CONSTITUTION, qui par définition doit être simplement comprise par tous. Lisez la Constituion française ou américaine, vous comprendrez...

              b) « nous tenons à nos libertés de consommer et d’entreprendre. »

              Réduire la Liberté à l’entreprise et à la consommation reflète bien le fond de votre pensée. Ca a le mérite d’être clair.


            • fxt44 (---.---.35.219) 8 août 2006 14:30

              remarque par rapport au traité constitutionnel qui a été proposé en mai 2005 et au parallèle fait avec un contrat d’assurance. Il faut deja savoir que la construction européenne ne s’est pas faite sur un coup de tete, mais c’est le consensus entre les Etats de vouloir se reunir qui a permis ce projet de vivre et se construire. Ce consensus s’est formé sur une idée économique (CEE et CECA) d’ou la partie importante consacrée à l’economie dans le traité. C’est loin d’etre un contrat d’assurance, c’est ce qui existe. Ensuite si on fait le parallèle avec les constitutions françaises et américaine, on voit dans ces deux cas qu’il s’agit d’organiser un pays dans ses principes fondamentaux(grands principes démocratiques, rapports entre les organes institutionnels...) Et la, avec le traité pour la constitution, il fallait organiser principalement des institutions tres complexes aujourd’hui. D’un point de vue institutionnel, c’etait simplifié (et enormément). Il semble tout de meme logique que c’est compliqué de créer des « lois europeennes » acceptées par les représentants de 25 pays differents (faut deja voir ce que cela donne chez nous, d’un point de vue franco français, alors pour 25 pays ...) conclusion : le traité qui a été rejeté posait des bases solide a une europe a 25 qui pouvait fonctionner, et ne ressemblait en rien a un contrat d’assurance ( pour le coté économique, y’a rien a redire puisqueu c’etait comme çà avant le vote, c’est toujours comme çà et on ne pourra pas revenir dessus !)


            • Globalia (---.---.212.160) 8 août 2006 14:40

              « pour le coté économique, y’a rien a redire puisqueu c’etait comme çà avant le vote, c’est toujours comme çà et on ne pourra pas revenir dessus ! »

              Bel exemple de démocratie ! Et après on s’étonne que ce traité ait été rejeté...


            • em3xx (---.---.110.3) 8 août 2006 14:59

              IP:xxx.x0.236.152, je me permets de réagir à votre réponse au point (a) développé par Yann Riché même si cela déborde un peu du sujet initial.

              Tout d’abord, je pense qu’il y a (et surtout il y a eu) une surinterprétation du terme CONSTITUTION concernant le TCE non adopté par la France l’année dernière comme chacun le sait. Selon le Robert, une constitution se définit par des « Chartes, textes fondamentaux qui déterminent la forme du gouvernement d’un pays. »

              Si l’on s’accorde sur cette définition simple et claire du dictionnaire, on peut tout de même rapidement se mettre aussi d’accord sur le fait qu’il ne s’agit pas, pour le TCE, de textes qui détermineraient la forme de gouvernement d’un seul pays mais de 25 nations liées, souvent dans la douleur, par des siècles d’Histoire et par 50 ans de construction européenne dans la recherche toujours perfectible de compromis et par la politique contraignante et exigeante des petits pas. Une véritable Constitution exprime la souveraineté d’un peuple indivisible et serait au mieux définit par une Assemblée Constituante. Une telle Constituante, pour le cas de la Construction Européenne, porterait en elle une dynamique politique et juridique qui signifierait la fin des Etats nations et donc accessoirement de la République Française pour notre part. Aucun Etat n’est prêt, pour le moment, à donner ce mandat constituant pour une véritable fédération européenne. C’est un des sens que pourra prendre l’avenir. Mais pour le moment, L’Union européenne puise sa légitimité dans des peuples bien sûr mais aussi historiquement et avant tout dans les Etats. Une vraie « Constitution Européenne » sera possible lorsque l’on sera prêt à la « Constitution » d’un Etat Fédéral Européen. Pour le moment et concernant ce TCE, les arguments portant sur le terme de « Constitution » sans ajouter celui de traité est une fiction juridique, politique et un jeu sémantique bien français qui a permis au tenant du NON de faire découler toute une argumentation à mon avis erronée.

              Ce texte du TCE était long et compliqué. Certes. Serait-ce un argument déterminant pour juger de sa qualité au vu de l’enjeu ? N’est ce pas le rôle des partis politiques que de faire la synthèse pour aider les citoyens à choisir. Et d’abord pourquoi est-ce compliqué ? Y aurait-il une volonté cachée de noyer le poisson ultra-libéral dans des détails illisibles et abscons et que seul certains Français zélés auraient vu alors que cela aurait échappé à toute la gauche européenne ? La partie I, proprement institutionnelle, et la partie II, qui proclame des droits fondamentaux, ne sont ni plus longues ni plus complexes que la Constitution Française de 1958 ou encore que la Constitution Allemande qui compte, tout de même, 150 articles organisant la fédération des Landers. Sans parler de la grande richesse des grands Etats Fédéraux comme la Constitution Brésilienne avec ses 245 articles ou même la très grande complexité de révision de la Constitution Canadienne avec ses deux langues officielles et ses propres mouvements internes de sécession pour la souveraineté exclusive du Québec.

              Mais la complexité et la nécessité d’un accord des 25 s’expliquent d’abord et surtout par deux raisons claires et compréhensibles. 1/ La construction européenne est un concept singulier et dynamique qui se définit dans le même temps qu’elle se réalise. Il est assez logique qu’elle propose ici un modèle politique et institutionnel unique et novateur difficilement comparable avec des Constitutions Nationales. Compromis de 15 états pour faire fonctionner, tant bien que mal, une Union à 25 (et bientôt plus) aux langues et aux cultures différentes : difficile de faire moins compliqué non ? 2/ Puisque l’Union Européenne est un ensemble politique unique, une union d’Etats et de citoyens, la Convention propose la poursuite politique de la construction européenne sous la forme d’un traité (accord international entre des Etats souverains) et d’une constitution (acte de souveraineté des citoyens). L’originalité de cette construction démocratique supranationale nous oblige à dépasser les concepts connus, et certainement rassurants, de nos propres Constitutions Nationales et d’inventer des structures politiques nouvelles tenant compte de l’existant, évidemment complexe (il y a des Etats européens souverains, des cultures politiques nationales, des intérêts nationaux, des langues), mais aussi en s’inscrivant dans une continuité de compromis évidemment contraignante, mais nécessaire et démocratique. C’est l’objet même de ce « Traité établissant une Constitution pour l’Europe ».

              Enfin et pour terminer, si le NON en France a été sûrement porté pour une grande partie par l’extrême gauche, il y a aussi eu des voix de droite et d’extrême droite. Je ne sais pas comment ou d’où vous tirez la conclusion que le NON était majoritairement exprimé par des pro-européens même si certain l’étaient sûrement sincèrement.


            • chantecler (---.---.146.33) 8 août 2006 15:55

              Le problème c’est que 55%des électeurs ont dit non au TCE et à l’économie libérale qu’il sous tendait....(Et non pas à l’Europe encore faut-il préciser de quelle Europe on parle)


            • em3xx (---.---.110.3) 8 août 2006 16:26

              « Le problème c’est que 55%des électeurs ont dit non au TCE et à l’économie libérale qu’il sous tendait »

              Si la première partie de votre commentaire est vraie (55% des électeurs ont bien dit non au TCE, on a tous les chiffres), la seconde est, à mon avis, une interprétation abusive. On pourrait tout aussi bien prétendre que 55% des français ont dit NON à la politique Chirac et Raffarin ou NON parce qu’en accord avec les positions de De Viller ou de Le Pen. Mais il est de tradition en France qu’on réponde majoritairement toujours à côté de la question posée par un référundum.

              De plus « la politique libérale sous-tendue dans le TCE » (dans sa partie III) n’est qu’une reprise des traités antérieures toujours en application et le NON, et son plan B promis mais qui n’existe pas, n’ont pas changé d’un iota la politique libérale de l’Europe mais ont, en revanche, éliminé les parties I & II du traité qui « sous-tendaient » des politiques sociales nouvelles.


            • (---.---.59.170) 9 août 2006 01:22

              « Combien de fois faudra-t-il vous le répéter : le non au projet de traité constitutionnel a été exprimé par des citoyens pro-européens qui ont été scandalisés par un texte qui ressemblait plus à un contrat d’assurance qu’à une CONSTITUTION, qui par définition doit être simplement comprise par tous. »

              C’est le principe de la démocratie : on pose des question complexes à des gens qui n’ont pas le niveau intellectuel pour y répondre. Donc avec le TC, tout était normal, et vous avez tort d’avoir voté non si c’est votre seul argument.


            • (---.---.179.94) 9 août 2006 14:54

              « C’est le principe de la démocratie : on pose des question complexes à des gens qui n’ont pas le niveau intellectuel pour y répondre. »

              Pardon, mais quel est le « niveau intellectuel » des « élites » qui nous gouvernent, qui sont bourées de fistons à papa et qui proviennent très majoritairement de l’ENA, une école du système ?

              Même l’actuel directeur de Sciences Po a dû se résoudre à ouvrir l’accès à l’IEP, sans concours, à des jeunes des banlieues dites « difficiles », et ils s’en tirent très bien. Mais la question est, tout simplement, de savoir si l’ENA et Sciences Po incarnent un quelconque savoir et un quelconque « niveau intellectuel ».

              La démocratie, c’est précisément ne pas prendre les citoyens pour des c...


            • humour (---.---.135.138) 8 août 2006 13:33

              j’apprécie beaucoup le commentaire proposant la fusion PS/UDF.

              Cela apparait « clair comme un lac de montagne » et donnerait surement envie de s’exprimer à de nombreux désabusés si 4 blocs ( reacs ou à l’ouest,fachos, centristes et droite ).

              Pour ma part l’existence du PS est un mystère...ça me rappelle une bonne blague de Mitterrand , il appelait ça « l’union de la gauche » hi hi !


              • JC BENARD (---.---.92.11) 8 août 2006 13:41

                Vous écrivez dans votre article :

                « La démarche récente de la direction du Parti Socialiste visant à barrer aux « petits candidats » »

                En clair, pour simplifier le débat, je prendrai un exemple du quotidien : Quelle attitude adopteriez vous vis à vis d’un collègue de travail qui passerait son temps à dire du mal de vous et qui viendrait à intervalles régulier vous demander d’être caution pour lui ?

                La réaction du Parti Socialiste français est la même que n’importe quel citoyen : Il ne veut plus être caution pour ceux qui le mettent à mal entre deux élections.


                • Ingrid (---.---.48.150) 8 août 2006 15:19

                  Franco faisait encore mieux que Hollande. Peut-être que ça va venir...


                • Xavier (---.---.148.35) 8 août 2006 23:47

                  Alors pour vous, je sors quelques mots de Voltaire au sujet de la liberté d’expression, et dans le cas présent de la diversité d’opinion : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire

                  Selon vous... La réaction du Parti Socialiste français est la même que n’importe quel citoyen : Il ne veut plus être caution pour ceux qui le mettent à mal entre deux élections. En fait, le PS se rend compte qu’il n’arrive pas à convaincre. Etant historiquement l’un des 2 partis les + populaires, il vit mal sa défaite au 1er tour de 2002 qu’il met sur le dos des autres partis de gauche sans se demander si ce n’est pas lui-même qui à failli dans sa tâche de convaincre les Francais. C’est triste pour la démocratie mais ca clarifie un peu plus la misère de projets et de propositions qui ont été l’apanage du courant principal du PS depuis 2002.

                  Dès à présent, je suis dans une logique où une défaite du PS au 1er tour ne m’étonnerait même pas. J’aimerais pouvoir voter socialiste car idéalement ils sont sensés incarner une vision plus humaine de la politique. Les dinosaures aux commandes ont préféré opter pour le clanisme, la dissension, et l’autoritarisme interne. Il est regrettable que les plus sages (Peillon, Rocard...) ne soient plus entendus, couverts par les éclats de voix de cette farandole des faux-culs.


                • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 08:43

                  Ben alors, j’en attendais plus de la part d’humanistes socialistes envers leurs petits et faibles camarades.


                • keltemfetil (---.---.143.12) 8 août 2006 13:42

                  Je ne trouve pas l’intervention de François Hollande choquante. En effet les différents élus de gauche n’ont-ils pas été élus sous l’étiquette socialiste.

                  Pourquoi alors profiter d’un côté du parrainage du parti (cela vaut pour les petits partis de droite) et ne pas avoir assumer le même choix politique au moment de donner sa signature. Est ce que ces élus auraient eu un mandat sans l’appui du groupe socialiste. L’engagement politique nécessite le soutien aux cadres du parti. Aux différents courants de faire entendre leurs visions politiques et de quitter le groupe si les divergences sont trop prononcées (ex : UDF - UMP).

                  Aux petits partis de défendre déjà au niveau local leurs positions politiques, de créer leur propres structures et de gagner les élections.

                  Le pluralisme politique n’existe pas uniquement dans un débat national.

                  On peut défendre le retour à la proportionnelle mais il de l’intérêt du parti socialisme(et de M. Holland) de recadrer ses élus au moment d’une élection aussi importante.

                  Cordialement


                  • Ingrid (---.---.48.150) 8 août 2006 15:17

                    Hollande a jeté le masque et mis en évidence que la « démocratie française » est une fiction. En effet, le système a été conçu pour que la classe politique soit avec les riches et que le peuple ne puisse pas censurer son comportement. Il s’en sert à fond à présent.


                  • jcbastiani (---.---.58.49) 9 août 2006 10:18

                    « les différents élus de gauche n’ont-ils pas été élus sous l’étiquette socialiste »

                    Le problem c’est que dans notre system politique ou la plus part des elections sont des elections a 2 tours, les elus, « sous l’etiquette socialiste » sont en fait elus avec la somme des voix de tous les petits candidats de gauche eliminés au premier tour. Si le parti socialiste refuse de soutenir de quelque facon ces petits candidats il me semblerait logique que les electeurs votant pour ces petits candidats refusent egalement de voter pour le parti socialiste au deuxieme tour. Pourquoi voter pour un parti qui refuse de vous representer ?

                    Votre raisonement pourrait tenir dans un system a la proportionelle ou chaque parti aurait une chance egale d’obtenir des elus. Notre system actuel donne tellement d’avantages aux partis en place que ceux-ci se doivent de montrer une democratie exemplaire. Puisqu’ils ne le font pas, ni a gauche ni a droite, la seule solution qu’ont les francais de s’exprimer est de voter pour les extremes. Et que feront nous si le deuxieme tour des elections prochaine est Le Pen contre Arlette ? Au lieu de se reformer, et de communiquer sur son projet et sur des idees, le PS essaye d’empecher encore plus les gens de s’exprimer et ne se positionne qu’en alternative peu credible au pouvoir actuel ... nous courrons donc a la catastrophe.


                  • MIMI (---.---.38.253) 8 août 2006 14:07

                    Monsieur Hollande a probablement peur que des voix de maires socialistes, des vrais, ne tombent dans l’escarcelle d’un candidat qui veut vraiment un changement de politique dans ce pays. Dieudonné M’BALA par exemple... Ce serait très amusant qu’un histrion récolte 500 parrainages. Surtout après l’ostracisme et les procès d’intention dont est victime ce clown de la part des médias sur instruction des partis politiques français. Personnellement, je ne crois plus au socialisme depuis la mort de Jaurès... Cordialement


                    • Globalia (---.---.212.160) 8 août 2006 14:08

                      « Le pluralisme politique n’existe pas uniquement dans un débat national. »

                      Si tous les partis adoptent la même politique, le pluralisme politique n’existera plus. Nous n’aurons plus le choix qu’entre le(s) candidat UMP et le(s) candidat PS. Vive la démocratie...


                      • em3xx (---.---.153.149) 8 août 2006 19:48

                        Faut-il alors que les élus PS parrainent aussi la candidature de Le Pen au nom du pluralisme politique ?

                        Ce dernier avait eu bien du mal en 2002 à obtenir 500 signatures. Je suis certain pourtant que la majorité des commentaiteurs ici ne souhaitent pas vraiment le revoir en 2007. En particulier au 2ème tour !! Même au nom du pluralisme.


                      • Armand (---.---.179.31) 8 août 2006 22:31

                        Ce n’est pas Le Pen qui est visé, mais les « petits candidats » de « gauche » et d’ « extrême gauche ». L’article l’a bien expliqué, je pense.


                      • Xavier (---.---.148.35) 8 août 2006 23:55

                        Vous avez raison, mais pour répondre plus exactement à em3xx, la question juste n’est pas « Faut-il alors que les élus PS parrainent aussi la candidature de Le Pen au nom du pluralisme politique ? » mais plutôt « les élus PS doivent-ils pouvoir parrainer aussi la candidature de Le Pen au nom du pluralisme politique ? »


                      • em3xx (---.---.153.149) 9 août 2006 00:58

                        Xavier, Je pense que les élus PS « peuvent » toujours passer outre la « directive » Hollande concernant le parainage mais ils devront surement en « subir » les conséquences au niveau des instances fédérales ou nationales. Ces élus du PS (par exemple) ne sont pas, par définition, sans parti. Il appartiennent bien à une organisation politique démocratique partageant des valeurs communes et se doivent de respecter au mieux les instances décisionnelles issues d’un vote démocratique interne.

                        Sinon, vous avez tout à fait raison Armand : la décision de Hollande ne concerne pas le parainage de Le Pen mais bien les petits candidats (sans guillement) de gauche et d’extrême gauche. Mon interrogation sur le parainage de Le Pen n’est qu’une reflexion par l’absurde poussée à l’extrême (c’est le cas de le dire) au nom du pluralisme politique réclamé dans d’autes commentaires. Désolé d’avoir tenté le second degré, ca n’a pas l’air d’avoir marché avec vous !


                      • (---.---.59.170) 9 août 2006 01:26

                        « Je suis certain pourtant que la majorité des commentaiteurs ici ne souhaitent pas vraiment le revoir en 2007 »

                        Hum, l’absence à la présidentiel d’un mouvement qui réuni un français sur 5 me semble extrémement dangereuse.


                      • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 08:48

                        Ca leur fait un peu mal au bide aux belles ames socialistes-humanistes-solidaires-bisoux-partout de voir que le parti qui les avait tant servi en divisant la droite soit devenu LE DEUXIEME PARTI POLITIQUE EN FRANCE. Alors oui, hein, c’est pas bien du tout que les gens votent pour le FN, ils faudraient trouver un truc pour les en empecher. Bravo, les humanistes-democratiques-citoyens.


                      • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 14:25

                        Au moins, Hollande est franc, lui... Ce n’est pas le cas de toutes et tous (suivez mon regard).

                        Par ailleurs, il est normal qu’un élu du PS n’aille pas cautionner des candidatures que l’on peu juger fantaisistes (Dieudonné, Bové, Jean Saint Joss, etc..) et qui affaiblissent la démocratie.

                        Si Mme Taubira veut se présenter (et je respecte profondément cette dame) , je ne pense pas qu’elle aura des problèmes pour trouver ses 500 signatures (il y a pas mal d’élus RDG à travers les maires, les élus aux cnseils régionaux, les députés, sénateurs, etc...).

                        Autant une candidature Coluche avait le don de réveiller la citoyeneté, autant les candidatures « m’as-tu vu » , ou celles qui sont téléguidées par un gros parti pour brouiller les cartes, sont nuisibles.


                        • jeantho (---.---.20.9) 8 août 2006 14:59

                          Ce qui n’affaiblit pas, TUE la démocratie, c’est un parti comme le PS qui a eu systématiquement recours à l’ « aide » du FN et l’a aidé à se développper, et qui maintenant vient pleurnicher avec « avril 2002 ».

                          Dehors, tous ces mystificateurs !


                        • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 15:16

                          Chacun son choix ... Entre Sarko-Bush et un candidat du PS, de toutes façons, ce sera l’un ou l’autre


                        • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 08:50

                          « candidatures que l’on peu juger fantaisistes » qui est « on » pour juger ??????????


                        • Jeanne (---.---.33.77) 17 août 2006 23:33

                          « Par ailleurs, il est normal qu’un élu du PS n’aille pas cautionner des candidatures que l’on peu juger fantaisistes (Dieudonné, Bové, Jean Saint Joss, etc..) et qui affaiblissent la démocratie. »

                          Parce que vous trouvez que des candidatures comme celles de Royal ou Sarko renforcent la démocratie ??? Ce sont précisément les candidats d’un parti unique de fait.


                        • Henry Moreigne Henry Moreigne 8 août 2006 14:26

                          Désolé de vous contredire mais le thermométre n’est pas la cause de la maladie. La décison de F. Hollande est responsable eu égard aux dernières présidentielles. Que dirait-on à son égard si l’histoire bégayait ?. Si des critiques sont à formuler, elles doivent l’être à l’encontre des dispositions qui imposent un nombre minimum de signature pour que les candisatures soient recevables et non au responsable qui défend les intérêts de sa formation politique. Si vous voulez une multiplicité de candidats prenez vos responsabilités jusqu’au bout et ne brocardez pas les français enclin à voter FN au second tour.


                          • jeantho (---.---.20.9) 8 août 2006 14:57

                            Hollande, comme Royal, Lang, Glavany... font partie de ceux qui doivent leur carrière au vichyste recyclé Mitterrand, qui est resté d’extrême-droite jusqu’au bout et très fier de l’être. Mitterrand avait même été le seul homme politique français à défendre publiquement le Maréchal en plein procès.

                            Tous ces gens sont d’un total manque de scrupules en politique, ils l’ont prouvé des douzaines de fois.


                          • Pascal BERNARD (---.---.73.174) 8 août 2006 14:41

                            Le 21 avril 2002 reste dans l’esprit des électeurs républicains comme un traumatisme. Ceci doit nous rappeler que la démocratie est un régime politique fragile. Pour autant sa protection repose-t-elle uniquement sur les électeurs ? Les responsables politiques de tous bords n’ont-ils pas aussi le devoir de démontrer tout au long de leurs mandats, la crédibilité de ce régime, notamment en tenant leurs promesses, en assumant le programme politique pour lequel ils ont été élus... Plus jamais un 21 avril 2002 scande l’article... Bon. Mais l’électeur moyen (ce terme n’étant pas employé dans un angle péjoratif), lui, ne veut surtout pas d’un mois de mai 2002. Comprenez : une situation de devoir élire un homme politique par défaut, faute de mieux... La situation du 21 avril 2002 n’était pas, quoiqu’en ait dit, un rejet du candidat socialiste. C’était un rejet des personnalités politiques de gouvernement quels qu’ils soient... Dans le paysage politique d’un pays qui a vécu presque autant d’almternances que de scrutins au cours des vingt dernières années, et malheureusement presqu’autant de désillusions, c’est l’aspiration à de nouvelles voies qu’il faut y voir. Force est de constater que les leçons de cette époque n’ont -une fois de plus- pas été tirées. La vie politique n’est, ni plus efficace, ni plus « moralisée »... Quand bien même y aurait-il moins de candidats en 2007, il est à craindre qu’il y ait moins d’électeurs... Et cette désaffection de l’électorat pour les scrutins serait encore plus dévastatrice. A l’image du monde du travail, les électeurs jugent aujourd’hui leurs élus sur leurs résultats, mais aussi, à l’image de leur vie sociale, sur leurs qualités morales. Puisse demain la vie poiitique « parlementaire » se rapprocher suffisemment de la vie des citoyens pour que ceux-ci s’y reconnaissent assez pour ne pour ne pas s’en éloigner davantage.


                            • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 08:58

                              « Le 21 avril 2002 reste dans l’esprit des électeurs républicains ... »

                              Alors vous êtes les gentils et ceux qui votent FN sont les méchants. C’est vrai qu’ils mangent les bébés ? Heureuseument que vous êtes là pour nous proteger.

                              Et si laisser courrir une dette nationale a 2000 milliards d’euros et malgres tout promettre des thunes à tout le monde pouvait disons à moyen termes provoqué un chaos economique (avec repercussions sociales bien evidemment) ingérable ? que pensera t on des « gentils » qui ont laissé venir une situation pareille sans rien faire ?


                            • navarromanuel (---.---.99.132) 12 août 2006 21:54

                              ceux qui votent FN ne sont pas mechants.c’est le FN qui se fout d’eux.

                              Manuel Navarro


                            • Jojo2 (---.---.255.244) 8 août 2006 14:42

                              Trop marrant...

                              Faudrait vraiment être c.. pour se tirer une autre fois une balle dans le pied.


                              • jeantho (---.---.20.9) 8 août 2006 14:52

                                Et le Parti Socialiste, où l’extrême-droite s’est très largement « recyclée », ça n’a pas été une balle dans le pied ?

                                Mitterrand a eu à TOUTES les présidentielles le soutien de l’extrême-droite. Et le poids du milieu ex-colonial au sein du PS ? Mitterrand avait même été témoin de la défense au procès de Salan.

                                Marre de cette arnaque politique qui ne sert qu’à procurer des planques à une minorité.


                              • (---.---.18.63) 8 août 2006 15:00

                                Mais oui, c’est normal tout cela. Nous ne vivons pas dans une pure démocratie, mais dans une variante que l’on pourrait plus justement qualifier de partitocratie bipolaire. Pour le meilleur ou le pire, à vous d’en juger.


                                • Soliman (---.---.89.21) 8 août 2006 15:02

                                  Je ne vois absolument rien de scandaleux à ce qu’un parti parraine seulement le candidat qu’il a désigné. C’est plutôt normal.

                                  C’est la situation précédente qui pose problème car elle est confuse, et avoir pitié des petits candidats en leur offrant des parrainages hypocrites ne correspond pas à une démocratie mature. Donc j’approuve Hollande à 100 % même si je soutiens un petit parti de l’ex-gauche plurielle.

                                  Si on doit changer quelque chose, c’est la règle des 500 élus parrains (ça fait un peu mafia). Pourquoi pas un parrainage populaire, par exemple sous la forme de 500 000 signatures de citoyens ? Cela encouragerait une participation précoce des électeurs et permettrait de contourner les partis (exemple si Ségolène n’a pas l’investiture ou tout autre cas).


                                  • Ingrid (---.---.48.150) 8 août 2006 15:14

                                    Ce qui n’est pas normal, c’est L’ENSEMBLE DU SYSTEME qui empêche dans la pratique le peuple de demander des comptes à la pieuvre politique. Vous me faites bien marrer...


                                  • Soliman (---.---.89.21) 8 août 2006 15:27

                                    Avec ce genre de propos, autant faire exploser la planète ! La « pieuvre politique ». Que proposez-vous pour organiser la cité politique ? Grand débat qui n’a rien à voir avec l’article sous revue. Marrez-vous bien, c’est si constructif...


                                  • (---.---.207.148) 10 août 2006 09:17

                                    Mais c’est vrai que la France est victime d’une pieuvre politique installée depuis trente ans et sur laquelle les citoyens ont perdu tout contrôle.

                                    Et le PS fait à présent tout un cirque sur le FN... un parti qu’il a lui-même aidé à se développer !


                                  • Ingrid (---.---.48.150) 8 août 2006 15:12

                                    Mais que représentent, en France comme aux USA, ces grands partis que les médias soutiennent au quotidien, qui sont cul et chemise avec les financiers et les multinationales ?

                                    Dans la pratique, les gens n’ont pas le choix. C’est bonnet blanc, blanc bonnet, et quelques groupes de pression qui se procurent des postes bien payés.

                                    Franco aussi, avait obtenu 95% dans un référendum.


                                    • chantecler (---.---.146.33) 8 août 2006 15:16

                                      Je trouve tout ceci consternant:on attendait du ps enfin un programme,qu’il fasse le choix d’un ou une candidate... Au lieu de cela la preuve que son fonctionnement est vertical,sans discussion,sectaire,et ne s’appuie que sur le désir de voir un maximum de réélus,avec trés peu probablement d’oxygénation,c’est à dire de nouveaux qui pourraient remodeler notre économie,notre société,ses institutions et le fonctionnement de ce parti. Un grand bravo !!!


                                      • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 15:24

                                        Avez-vous lu le programme (que l’on peut contester bien sur) du PS ?

                                        C’est le SEUL parti qui propose un programme détaillé et épais.

                                        Les autres partis ne proposent AUCUN programe si ce n’est quelques mesures chocs...

                                        Par ailleurs, ce programme a été amendé par les militants et voté .... Vous en connaissez d’autres des partis qui le font ?


                                      • Antoine (---.---.27.64) 8 août 2006 15:37

                                        Le « programme » du PS, c’est ce qu’on lui a vu faire depuis 1981 : la même chose que la « droite ». Plus la promotion du FN.


                                      • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 16:29

                                        Tu n’as donc pas lu le programme ...


                                      • em3xx (---.---.110.3) 8 août 2006 16:44

                                        "on attendait du ps enfin un programme,qu’il fasse le choix d’un ou une candidate...

                                        Pour le programme, c’est fait. Pour le choix d’un ou d’une candidate, ca vient... patience...

                                        Sinon, avec le système électoral qui est le notre (et surement perfectible) et qui impose aux candidats d’avoir 500 signatures d’élus, il ne me semble pas abusif que le PS demande à ses élus de ne voter que pour le candidat issu de ses rangs et de tenter d’éviter ainsi une dispersion des voix vers des candidats qui feront moins de 5% de toute façon et qui, en plus, lui taperont dessus le temps de la campagne et ne participeront jamais aux responsabilités de gouverner.

                                        En même temps, si le PS utilise politiquement cette possibilité tactique de consigne de vote pour ses élus, il me semble que notre système institutionnel (et donc électoral) est à bout de souffle et qu’il est temps qu’on le change pour faire vivre mieux justement la démocratie ce qui permettra, je pense, de trouver les solutions à nos problèmes endémiques que sont le chômage de masse, les difficultés d’intégration, les faiblesses de notre système éducatif et de recherche et la poursuite de la construction européenne. L’élection d’un Président de la République en France est devenue pour les parties une logique de comptage et qui sort complétement des principes premiers. On devrait se présenter à la présidentielle en espérant être élu et pas uniquement pour passer à la télé et faire « mousser » son parti politique. Que les petits partis gagnent des communes et des circonscriptions pour avoir des élus. L’oxygénation de la démocratie a bon dos.


                                      • cyrilp (---.---.212.201) 9 août 2006 08:13

                                        @jidgé

                                        Il y a ausii le programme du FN...


                                      • (---.---.207.252) 10 août 2006 09:21

                                        La pratique du PS est bien plus parlante que tous les programmes que ses énarques puissent pondre, et avec lesquels ils vont aux toilettes le lendemain des élections.

                                        C’est la raison pour laquelle le PS a toujours eu besoin des petits candidats, pour qu’ils persuadent les électeurs qui ont compris de ne pas « partir trop loin ».


                                      • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 15:19

                                        Vous n’aimez guère le PS et la gauche , cher ami...

                                        Ce n’est pas une raison pour mettre tout le monde dans le même sac (S.A.C. créé par Pasqua qui traîne aussi beaucoup de casseroles, commeChirac, ou Sarko et son Karcher, directement responsable des émeutes de banlieue)


                                        • Antoine (---.---.27.64) 8 août 2006 15:35

                                          Quel rapport entre les PS et une quelconque « gauche » ? Cette « gauche » est une « gauche - extrême droite » avec Mimi la Francisque dont l’attaché de presse était l’ex-doriotiste Jean-André Faucher, condamné à mort à la Libération et qui s’en était sorti de justesse. Lisez un peu « La main droite de Dieu », l’auteur donne un lien pour un chapitre très intéressant de ce livre qui est disponible sur la Toile :

                                          http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf


                                        • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 09:03

                                          « Sarko et son Karcher, directement responsable des émeutes de banlieue »

                                          Bah ça c’est sur, si il a traiter leur mère aux pauvres petits choux, c’est normal qu’ils cassent tout en criant allah uakba aprés.


                                        • Tom Tom (---.---.117.34) 9 août 2006 09:12

                                          Bien, on dit souvent « les extremes se rejoignent » alors tout ca ca ne peut pas etre bien mauvais pour le FN qui pourra capter un électorat d’extreme gauche frustré. Sauf bien sur si notre belle democratie trouve un moyen d’empecher la deuxieme force politique nationale d’etre presente aux elections.


                                        • Gourouni (---.---.38.140) 8 août 2006 15:33

                                          Et De Gaulle en 1940, il n’a pas eu besoin d’elections pour devenir chef de la france libre...


                                          • Antoine (---.---.27.64) 8 août 2006 15:41

                                            L’évolution vers une bipolarité politique est en réalité la mise en place d’une « politique unique ». Les débats de « programme » sont de façade, les deux grands partis font forcément la même politique. Il faut deux partis pour pouvoir duper les mécontents avec les alternances. Entre ça et une dictature de parti unique, la différence est très mince.

                                            Et la nomenklatura des planqués des deux bords qui protègent le système contre la majorité de la population est bien en place. Plus ceux qui postulent pour y être admis.


                                            • Antoine (---.---.27.64) 8 août 2006 15:44

                                              La reprise en pain politique a été programmé depuis 1945, avec la création de l’ENA. Ce n’est pas acceptable. Il faut que tout le peuple puisse participer à l’administration et à la « gestion » du pays.

                                              Demandons la suppression de l’ENA et du Conseil d’Etat, et le remplacement de ce dernier par une instance beaucoup plus proche des citoyens !


                                            • Antoine (---.---.27.64) 8 août 2006 15:46

                                              Lire « reprise en main ». L’ordonnance d’octobre 1945 crée également Sciences Po et, par là, une sorte de « science politique » officielle qui se substitue à la politique citoyenne. C’est comme ça qu’est venue la pensée unique.


                                            • Papy (---.---.236.115) 8 août 2006 15:51

                                              Antoine,

                                              le gouvernement a mis en place une simulation de gestion du budget de l’Etat français. Avant de vouloir détruire certaines institutions et puisque vous voulez etre plus proche de la gestion de l’Etat, lancez vous et communiquez nous par la suite vos résultats.

                                              http://www.cyber-budget.fr/

                                              Bon courage


                                            • Hélène (---.---.194.112) 8 août 2006 23:04

                                              En ce qui concerne l’ENA et Sciences Po, c’est vrai que ce sont des instruments d’une uniformisation politique et idéologique très dangereuse pour le société française. Supprimer le Conseil d’Etat et créer à la place quelque chose de plus proche du peuple, paraît la conséquence logique de ce constat.


                                            • (---.---.77.156) 11 août 2006 18:51

                                              Nos ancêtres se sont battus pour que le PEUPLE puisse enfin décider des lois dans son pays. Aujourd’hui, avec l’ENA et Science Po, on est revenus à la situation précédente ; tout ce qu’ils ont fait n’a servi à rien, une nouvelle élite a germé, elle seule est habilitée à gouverner.

                                              Brûlons (c’est une image) l’ENA et sa production, et réalisons enfin le vieux rêves de nos ancêtres.

                                              Quand au jeu de Copé, ce n’est qu’un jeu, une pauvre simulation, régie par des règles mathématiques, ça ne ressemble en rien à la réalité. Par exemple, j’ai pas le permis, et pourtant je suis super fort à GT4 (jeu de courses de voitures). Si on pouvait vraiment régler tous les problèmes à l’aide d’une formule, ça ferait longtemps que les décisions politiques seraient prises par des ordinateurs.


                                            • Yashu17 (---.---.255.244) 8 août 2006 15:48

                                              Juste un témoignage perso : En 81 , je vote socialiste : depuis, je ne vote plus, j’ai encore mal au derrière !!! smiley J voudrais bien voter pour une gauche qui aurait une chance de passer, mais voter utile pour une bande de ... qui ne pensent qu’au pouvoir !!! Effectivement, les socialistes comprennent qu’il y a des leçons à tirer des dernières élections, et du vote contre la constitution européenne, mais ils pensent que c’est aux autres de comprendre ces leçons !!! Ils me font vomir .... Ces élections se dérouleront encore sans moi et nous auront à subir Sarko, ce qui peut être une expérience intéressante .... ouafff smiley


                                              • jidgé (---.---.193.51) 8 août 2006 16:33

                                                Sarko, au moins, on sait ce qui nous attend... Courage, fuyons ! (mais pas aux USA)


                                              • (---.---.152.29) 8 août 2006 19:59

                                                A

                                                de même


                                              • Rage Rage 8 août 2006 15:51

                                                Article qui ouvre le débat !

                                                Le PS a un problème majeur depuis un bon moment maintenant : Seul, il ne pèse pas suffisemment pour accèder au pouvoir. A plusieurs (Verts, PC et divers gauche) il pèse suffisamment mais il explose en vol.

                                                A l’UMP, au moins ils sont plus radicales et il n’y a pas de cadeaux : le parti majoritaire à droite ratisse tout ce qu’il peut, et les divergeants (autres que FN) ne représentent que 1 ou 2%.

                                                Le vrai problème du PS, et de la gauche, c’est qu’elle est totalement incapable de se fédérer autour d’un projet commun viable puisqu’il existe à minima, en dehors du PC et des Verts, au moins DEUX courants majeurs :

                                                - La gauche anti libérale, anti-Europe, pro état providence et nulle en économie. C’est la gauche qui a gagné en 1981. C’est la gauche de Fabius, Mélenchon, Emmanuelli and co.
                                                - La gauche « rationnelle », que l’on pourrait poser au milieu de l’échiquier politique, quasiment avec les mêmes projets et programmes de l’UDF. Ce deuxième courant était majoritaire sous Jospin. Maintenant il est à 50-50, tout droit représentatif du « OUI » pour le TCE contre le « NON » de l’autre bord. C’est la gauche de Hollande, DSK, Royal and co.

                                                Problème : Le 2ème courant sait qu’il sera impossible de faire les réformes nécessaires pour la France avec des idées du 1er courant, mais ce 2ème courant sait que sans le vote des militants du 1er, il ne pourra pas l’emporter. Comment gagner les élections avec moins de 50% des 40% du tronc commun de gauche ?

                                                Comment faire passer SON candidat(e) avec l’équivalent de 20% de voies réparties entre DSK, Royal, Land and co ?

                                                La question aritméthique doit surement tarabusquer un Hollande contraint et forcé de faire le « Grand écart » de la synthèse (du Mans) avec deux bords clairement opposés sur 60% des idées.

                                                Bilan : A gauche, on perd du temps à savoir qui doit ou qui peut se présenter sans réfléchir sur le fond. Les pathétiques Verts en sont au même point.

                                                La non décision en devient si grave à l’amont que Hollande est contraint de devoir « calmer les ardeurs » des multiples prétendants de gauche pour ne pas voir la même désillusion de 2002 : La prolifération de candidatures à gauche dilue naturellement « les parts de marché ». Et à ce petit jeu, le 1er Tour peut être mortel (cf Jospin) car, même si la gauche ratisse 60% des votes (ce qui est probable), elle n’aura pas de candidats au delà des 13-15% ce qui l’expose directement à un FN fort. Et un FN fort, à 17% type 2002 + un UMP faible à 18% (type Chirac/Bernadette) cela permet d’envoyer au second tour 2 candidats qui représentent moins de 40% des suffrages exprimés, soit (comme en 2002) moins de 30% de la population (et oui 75% de votants).

                                                Il y a donc 2 choix possibles pour la gauche :
                                                - Soit on continue le bordel des candidatures en carton de type C.Taubira avec un plafond max de 1,5%, ce qui est fun pour la représentativité mais destructeur par le nombre de candidatures de ce type et la gauche perd lamentablement les élections. Du coup on prend pour 5 ans de Sarkozy et là on va ramasser pour 25 ans.

                                                - Soit on admet qu’il est grand temps de se focaliser sur UN « gros » candidat de gauche susceptible de répondre à la majorité des attentes de gauche et surtout capable de gagner VS Sarkozy au 2ème tour (sauf « miracle » pour l’UDF de Bayrou)

                                                En somme :
                                                - Soit la gauche se suicide toute seule, se ridiculise entre temps (perd 20% de votants) mais au moins chacun aura campé ses positions et pourra continuer à se plaindre, ce que la LCR and co font très bien. Ce qui signifie en gros une branlée pour toute la clique pour 2007.
                                                - Soit la gauche met de l’eau dans son vin, écarte (enfin) le tas de mammouths incrusté dans les murs et rallie les forces de gauche autour d’un candidat unique portant un vrai projet d’avenir complété de mesures dignes de ce nom ET gagne les élections de 2007.

                                                Du coup, personnelement je comprends Hollande : Vu que le ménage n’a jamais été fait, on joue sur les apparences pour cacher que la maison est sur le point de craquer. Mais le ménage attend !

                                                Et s’il n’est pas fait, 2007 le fera proprement. A l’inverse, s’il est fait, il est fort probable que ce soit l’UMP qui doivent prendre les valises et l’aspirateur...


                                                • Rage Rage 8 août 2006 16:07

                                                  J’ajoute :
                                                  - La création en 1945 de l’ENA et de Sciences Po(lio) a verrouillé le système jusqu’à nos jours. En créant une caste d« administrateurs », De Gaulle définissait sous un régime piloté par lui et lui seul une cour de hauts fonctionnaires sous sa botte. Cependant, après lui le déluge, avec des présidences faible et le verrouillage des accès au succursales du pouvoir. Du coup, avec les multiples Conseils dont le Conseil d’Etat, dédoublés d’une Vième république digne de la monarchie absolue, il était évident que le pouvoir serait toujours conservé dans les mêmes mains.

                                                  - Et les mains n’ont pas changé ! Qu’il s’agisse de la droite ou de la gauche, la parodie démocratique à laquelle on assiste correspond au passage de pouvoir de l’un à l’autre, puisqu’ils sortent des mêmes écoles, des mêmes formations, des mêmes soirées mousses et pendaisons de crémaillères ! Ils se battent pour avoir le pouvoir en main, mais à chaque élection ils sont déjà gagnants puisqu’ils sont invirables et non limités en mandats sur la durée (donc le nombre).

                                                  Alors mes loulous, gauche ? Droite ? FN peut être ou vote blanc ? Quoique vous fassiez, on a déjà perdu face à cette « Nomenclatura » ou plus clairement caste arrimée au pouvoir. L’UDF peut-être, plus indépendante mais encore très faible car plombée par des minorités et des « DE Robien » mais cela ne suffira pas...

                                                  Ne nous le cachons pas, les maux de la France proviennent de la sclérose politique de ce pays. Les gens, du privé comme du public, font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Mais lorsque les dés sont pipés, lorsqu’une partie de la population est mise d’office à la marge, lorsque les « roturiers » moyen de gamme sont casés à des tâches qui leur bouffe l’énergie de la réflexion, lorsque la classe moyenne est pompée pour aider les uns et conforter les autres, QUI reste t’il de CONSCIENT ET de PUISSANT pour changer les choses ?

                                                  Un miracle peut-être ou une personne dotée d’une volonté exceptionnelle et d’une éthique de haut niveau (l’oiseau rarissime quoi).

                                                  A part ça, je ne vois pas.


                                                • Rage Rage 8 août 2006 16:11

                                                  Alors tout à fait d’accord avec Regis Sada, vraiment. Je pense totalement la même chose, et nous ne sommes pas les seuls...


                                                • Ronan (---.---.194.17) 8 août 2006 18:45

                                                  Tres bon, tres tres bon commentaire. Une synthese comme ca cela fait plaisir. Merci a vous.


                                                • (---.---.152.29) 8 août 2006 20:10

                                                  M. RAGE

                                                  je partage votre analyse

                                                  salutations


                                                • (---.---.59.170) 9 août 2006 01:35

                                                  Tant que le parti socialiste n’aura pas abandonné ce nom nauséabon de socialiste, il ne sera pas un parti de gauche moderne comme les autres. Il sera toujours comdamné à raconter n’importe quoi pour être élus, à faire n’importe quoi au début de ses mandat pour aprés faire une politique de droite pour les 80% du temps restant. Bref, l’avenir du PS, c’est le Blairisme, mais l’extréme gauche française unique en Europe l’empéche de progresser.


                                                • (---.---.77.156) 11 août 2006 18:54

                                                  Adolphos, t’es trop bête, dans ton dernier commentaire, tu dis que si le parti socialiste change de nom, il sera meilleur. C’est complètement débile, ce qui est important (sauf pour toi apparement), ce sont les idées.


                                                • Régis Sada (---.---.69.60) 8 août 2006 15:52

                                                  En tant que simple citoyen et militant socialiste, je suis également soucieux de la facheuse dérive de la direction du Parti Socialiste.

                                                  A quelques mois d’échéances essentielles dans la vie démocratique de notre pays, je dresse aujourd’hui un constat affligé de l’attitude du PS, de ses dirigeants et de ses élus.

                                                  Après avoir été consterné de l’inertie et du mutisme quasi-permanent des Députés socialistes contre les propos infâmes de Christian Vanneste, de Philippe de Villiers et de Georges Frêche.

                                                  Après la véritable farce démocratique qu’a constitué la préparation et l’adoption du « projet socialiste », qui à vu la médiocrité des propositions des dirigeants et le verouillage des « institutions » du PS.

                                                  Voici désormais le cadenassage dans les règles du libre arbitre des élus, et de la remise en cause d’un choix qui doit rester souverain pour eux, d’apporter leur caution à des candidatures qu’ils peuvent juger utiles au nécessaire débat démocratique.

                                                  Entendre en réunion de section que le PS demeure un parti démocratique me soulève le coeur et me donne envie de rendre.

                                                  C’est bien la preuve que les citoyens doîvent à l’occasion des futures échéances électorales, reprendre le pouvoir qui leur appartient et ordonner à ceux qui constituent aujourd’hui la bande des « technos », l’instauration de nouvelles règles à travers de nouvelles institutions véritablement démocratiques.

                                                  La politique doit retrouver son caractère noble. Pour cela, la politique ne doit plus être un métier. Tous les citoyens doîvent pouvoir accéder à des fonctions électives et ainsi faire progresser les idées et les lois poussiéreuses de notre pays.

                                                  C’est une véritable débandade à droite comme à gauche. Le but est-t-il de revoir les gens pleurer au soir du premier tour de la prochaine élection présidentielle ?

                                                  Les leçons infligées par les français n’ont t-elles pas été suffisantes ?

                                                  Le PS comme l’UMP, souhaitent t-ils voir Le Pen et De Villiers aancrer leur idées nauséabondes dans la tête des français ?

                                                  C’est une Révolution Citoyenne qui est aujourd’hui nécessaire, avant que le souffle du populisme et du nationalisme n’enflamme les derniers remparts d’une société bien fragilisée.


                                                  • em3xx (---.---.110.3) 8 août 2006 16:57

                                                    A propos du "libre arbitre des élus, n’est-il pas normal qu’un parti politique soit régit par des statuts et des règles de fonctionnement qui s’impose à tous ? La démocratie n’est pas uniquement la possibilité de libre arbitre indépendante de ses acteurs et elle appelle des droits mais aussi des devoirs. Et de toute façon, dans un sens ou dans l’autre, les directions ont toujours des dérives facheuses.


                                                  • Régis Sada (---.---.69.60) 8 août 2006 18:18

                                                    Vouloir contrôler le choix de ses élus n’est pas un gage de stabilité pour un parti politique.

                                                    C’est aussi un cruel aveu de faiblesse en pensant que les choix IMPOSES à ces mêmes élus et aux militants, ne sont pas aujourd’hui couronnés de succès.

                                                    C’est enfin attiser la colère des français qui pourraient vouloir sanctionner ce coup de force en boudant le candidat socialiste au profit de candidatures plus modestes.

                                                    Chacun sait que ce n’est pas la multiplication des candidatures qui à fait échoué la gauche en 2002, c’est la médiocrité des propositions faites et la non prise en considération des inquiétudes réelles du terrain.

                                                    Nous sommes en passe de reprendre un chemin identique en ouvrant une voie « royale » à un vote sanction où à une abstention massive si les français se sentent bernés.


                                                  • (---.---.153.149) 8 août 2006 19:29

                                                    Pour gagner une élection présidentielle, je vous rappelle qu’il faut être au 2ème tour.

                                                    Je suis d’accord avec vous quand vous dites que c’est notamment (et pas seulement) sur des propositions que les électeurs se mobilisent, mais votre affirmation comme quoi que « ce n’est pas la multiplication des candidatures qui à fait échoué la gauche en 2002 » est tout à fait abusive. Il est mathématiquement ojectif que plus il y a de candidats, plus les votes se disperssent. Comment prouvez le contraire autrement que par des affirmations gratuites ? Le pluralisme et la démocratie ce n’est pas 15 candidats à l’élection présidentielle mais que des projets clairs et réalistes soient proposés aux électeurs. Un nombre plus restreint de candidat à gauche obligera à un minimum de cohérence dans un projet de société.

                                                    Il est en tout cas tout a fait amusant de voir ceux qui à gauche « bouffent » du PS tous les jours à longueur de blogs se plaignent aujourd’hui de la cuisine électorale du PS qui n’interesse d’ailleurs pas grand monde.

                                                    Et pourquoi ils n’ont pas pas d’élus à l’extrême gauche pour parrainer eux-même leurs candidatures ? Pourquoi ces prétendant à la candidature doivent-ils compter sur des élus socialistes pour devenir candidats puis ensuite taper sur le PS et détourner des voies avec des propositions irréalistes et qui ne seront de toute façon jamais majoritaires dans le pays ?

                                                    La réalité politique de la gauche française est que, à l’instar de la droite qui a souvent eu honte (mais plus maintenant semble-t-il d’après les discours de Sarko que je peux entendre ou lire) de ne pas être de gauche, les ultra-minoritaires de l’extrême gauche ont pris le contrôle intellectuel et idéologique de toute la gauche. La radicalisation des électeurs de gauche en 2002 est bien sûr imputable aussi aux socialistes qui n’ont pas compris et n’ont pas pu définir de projet crédible depuis longtemps... Mais la gauche française de ces dernières décénies ne veut pas être moderne. Comme la France dans son ensemble, elle a peur parce qu’elle n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante et democratiquement admissible aux dynamiques mais aussi problèmes imputables en grande partie à la mondialisation.

                                                    Tout contrairement à ce que vous dites, je pense justement que la multiplication des candidats, comme en 2002, ouvrira la voie à un vote sanction ou/et à une abstention massive. Les Français seront bernés si un nombre important de candidats à gauche promettent tout et n’importe quoi tout en sachant très bien que jamais ils n’auront à faire ce qu’ils disent.


                                                  • Hélène (---.---.79.184) 8 août 2006 23:10

                                                    Les élus sont des élus du peuple et pas des employés de leur parti. C’est d’ailleurs le peuple qui les paye. Qu’ils tiennent leurs engagements par rapport au programme de ce parti, c’est ce qu’on attend d’eux : en général, ni le parti ni les élus ne tiennent ces engagements.

                                                    Mais, sur d’autres questions comme celle du parrainage, il appartient aux élus de se prononcer et toute conscience et de manière indépendante, en tant que représentants du peuple.


                                                  • mjmb (---.---.44.68) 8 août 2006 16:05

                                                    Il y a un demi siècle, on m’expliquait que ces signatures d’élus avaient pour objet de garantir la respectabilité des candidatures. A la limite, un ennemi politique pouvait très bien cautionner quelqu’un qu’il jugeait, malgré tout, valable.

                                                    La démarche de Mr Hollande transforme la collecte des signatures en un pré-vote piloté par la direction d’un parti.

                                                    Cette opération pollue nécessairement le scrutin national.

                                                    Il serait intéressant de regarder les textes de départ.

                                                    Une interprétation peu laxiste pourrait causer l’invalidation de toutes les candidatures présentées par le PS...


                                                    • www.jean-brice.fr (---.---.130.213) 11 août 2006 09:53

                                                      D’accord avec vous : allez sur mon site et vous aurez tous les renseignements sur ce dévoiement de la Constitution. www.jean-brice.fr


                                                    • gilles (---.---.102.41) 8 août 2006 16:08

                                                      rappel d’une note publiée le 18 jullet http://presidentielles2007projet.hautetfort.com/

                                                      Le choix tactique de la direction du PS entraînera sans doute le report de nombreux électeurs sur une candidature qui de toute façon a déjà les 500 signatures exigées. Le résultat de ce choix risque d’être encore pire pour l’avenir même de ce parti.

                                                      PRESIDENTIELLES 2007 L’ECHEC ANNONCE DU PS et de L’UMP

                                                      La dernière intervention de François HOLLANDE, qui d’avance rend responsable Jean-Pierre CHEVENEMENT de l’échec prévisible de la gauche aux futures élections présidentielles de 2007 comme en 2002, marque en fait une prise de conscience des réalités du poids électoral réel de son parti.

                                                      Contrairement aux résultats encourageants des sondages qui d’une semaine à l’autre donnent gagnant Ségolène ROYAL ou Nicolas Sarkozy, la direction du PS sait que son poids relatif réel n’atteindra jamais 20 points au premier tour des élections.

                                                      L’incapacité de cette direction à prendre en compte la volonté populaire qui s’est exprimée lors du dernier référendum sur l’Europe est la raison principale de son futur échec., Entaché par ailleurs par l’idée qu’un aménagement de ce texte pourrait être proposé aux seuls députés contournant ainsi l’avis du peuple crée un doute réel auprès de nombreux électeurs de Gauche qui pour 63% de Français ne font confiance ni à la Gauche ni à la Droite pour conduire seuls la destinée du pays en 2007.

                                                      La direction actuelle du PS composée d’énarques et d’universitaires qui sont de plus en plus éloignés des préoccupations du monde ouvrier, ne peut comprendre les attentes du monde populaire au quel il n’appartient plus depuis au moins une ou deux générations

                                                      .

                                                      Son entêtement sur les thèses libérales admises depuis dix ans par tous les partis sociaux démocrates Européens crée les conditions d’un véritable fossé avec son électorat traditionnel.

                                                      Sa prise de conscience TARDIVE et tactique de la nécessité d’une lutte FRONTALE contre le Capitalisme BOURSIER des grandes multi Nationales relègue cette direction à la traîne non seulement des 20% de l’électorat de Laurent FABIUS mais lui interdira toute alliance de programme avec les autres composantes de la gauche.

                                                      Les différents conseillers de la direction en sont à faire les comptes, non ceux déversés par la presse qui manipule l’opinion étant souvent elle-même manipulée mais en prenant conscience des réalités qui s’appuient sur les résultats des votes précédents.

                                                      L’annonce de la candidature de Jean-Pierre CHEVENEMENT devient incontournable, eu égard à son positionnement depuis son entrée dans la vie Politique Française.

                                                      Son poids relatif de plus de 5% de l’électorat s’augmentera d’une grande partie des électeurs habituels du PS, qui eux n’appartiennent pas au parti.

                                                      Il sera le seul à pouvoir faire des alliances programmatiques avec les autres composantes de la gauche (LCR,LO VERTS ou COMMUNISTES) ce qui créera la dynamique fatale au parti socialiste.

                                                      Le seul choix possible serait d’élaborer un programme de gauche que seul Laurent FABIUS est de nature à porter mais qui contraindra la Direction à renier la quasi-totalité de ses positions communes avec les autres partis sociaux démocrates Européens.

                                                      Les résultats prévisibles de l’UMP ne seront sans doute pas non plus à la hauteur des sondages qui nous sont « administrés » depuis plusieurs mois. Les Français par l’intermédiaire des blogs de plus en plus nombreux ont accès à d’autres approches que celles convenues dans la presse.

                                                      Pour la première fois sans doute nous n’aurons plus 15 ans de retard sur les USA où le rôle des blogs a été déterminant au cours de la dernière campagne présidentielle. Les résultats des urnes étaient plus proches de ceux des blogs que ceux annoncés et souvent « souhaités » par une presse aux ordres des élites de ce pays.

                                                      Il sera en effet très difficile au candidat unique de ce parti d’atteindre lui aussi les 20 points indispensables du premier tour.

                                                      Il suffit d’imaginer la présence de plusieurs candidats de cette famille dans la course pour comprendre que celui qui se voit créditer (SEUL) de 21 points aujourd’hui aura le plus grand mal à réunir plus de 13 à 15 points dans les urnes en 2007.

                                                      Certains auraient ans doute même intérêt à le voir perdre pour préserver leurs propre avenir politique ?

                                                      La seule constante dans cette pré campagne est le poids réel du FN qui avec plus de 19 points actuels représentent en fait plus de 22 points en se referant à tous les votes depuis 1984 et l’analyse des sondages qui le minorent toujours depuis.

                                                      Si les partis traditionnels de gouvernement ne peuvent pour les raisons évoquées ci-dessus dépasser les 15 points nécessaires pour figurer en deuxième ou troisième place, une alliance des gauches sur le nom de Jean-Pierre CHEVENEMENT pourrait créer la surprise ce qui nous éclaire sans doute sur les déclarations alarmistes mais sans doute fondées du premier secrétaire du PS


                                                      • clipper (---.---.247.32) 8 août 2006 16:33

                                                        Merci Mr Hollande de clarifier les choses face a des gens de l’ex^trême gauche en particulier qui ont toujours fait le jeu de la droite sous une dialectique de gauche. Que je sache lors d’une emission de France 2 d’Arlette Chabot avec François Hollande comme invité, Mr Besancennot a systématiquement rejetté toutes les approches de François Hollande. Quant à l’eternelle Arlette que nous supportons depuis 1974, je la croyais retraitée....du Crédit Lyonnais. Continuez Mr Hollande, c’est vous qui êtes dans le vrai pour ne pas revivre 2002. De toute façon, les signatures UMP ne manqueront pas aux petits candidats de gauche, j’en met ma main au feu


                                                        • CP (---.---.226.233) 8 août 2006 16:49

                                                          Hollande est un réprésentant des intérêts des multinationales et des milieux financiers. Dans une période où le mécontentement populaire se répand, on lui a dit de verrouiller. Un pas de plus vers la dictature qui nous attend au fond des courses.


                                                        • Yann Riché Yann Riché 8 août 2006 17:01

                                                          Hollande aux ordres des multinationales ?

                                                          Attention complot ! Il faut arrêter de fantasmer sur ce sujet. D’accord ils se connaissent, mais de là à y voir des ordres donnés par des multinationales. Franchement les multinationales n’ont plus besoin des politiques...


                                                        • Hélène (---.---.209.243) 8 août 2006 22:59

                                                          « Hollande aux ordres des multinationales ? Attention complot ! »

                                                          Ce n’est pas une question de complot, mais de système. Le pouvoir réel appartient aux grands financiers et aux multinationales : pas aux Chirac, Villepin, Hollande, etc... Mais ces « dirigeants politiques » sont nécessaires pour faire croire au peuple que c’est lui qui commande et ses représentants qui élaborent la politique. Comme le dit l’articile, c’est de la comédie. Mais une comédie qu’il leur faut jouer our tenir « les masses » sous contrôle.

                                                          Autrement, il risquerait d’y avoir des conflits sociaux beaucoup plus durs. Voire des véritables révoltes de temps à autre.


                                                        • bode (---.---.65.12) 8 août 2006 16:52

                                                          Quid des maires socialistes élus sur des listes d’unions de la gauche ?


                                                          • Globalia (---.---.212.160) 8 août 2006 16:52

                                                            « Continuez MrHollande, c’est vous qui êtes dans le vrai pour ne pas revivre 2002 »

                                                            Au contraire, si Le PS verouille les petits partis, les partisans de ces petits partis n’iront pas forcément vers le PS, ils pourraient au contraire se reporter vers le FN pour manifester leur mécontentement de la politique pourrie made in UMP/PS


                                                            • em3xx (---.---.153.149) 8 août 2006 19:32

                                                              Bon ben alors ? Si certains électeurs de « gauche » ne vont finalement pas forcément voter pour le PS mais se reportent sur le FN, je ne vois pas le problème pour le PS ? De toute façon, il n’aurait pas eu ces votes non d’après votre raisonnement !!


                                                            • (---.---.77.156) 11 août 2006 18:59

                                                              Oui mais bilan des courses, le FN a plus de voix que si le PS avait accepté de parrainer les petits partis. Le PS barre la route à l’extrème gauche pour laisser le champ libre à l’extrème droite, pour ne pas avoir à admettre qu’il ne représente plus la majorité des électeurs de gauche.


                                                            • (---.---.120.54) 8 août 2006 17:01

                                                              « Dans la montée du Front National, les »petits candidats » ne sont pour rien. C’est à lui-même que le PS doit demander des comptes."

                                                              Dommage pour ce raccourcis car le développement précédant cette affirmation tenait trés bien la route. Si les petits candidats maintienent leur position à la candidature présidentielle, ça va forcément alléger les « grands » partis de leur poids éléctoral. Le FN conservera son electorat dont on connait (presque) déjà le chiffre. Voilà comment a réagi (à raison) le PS. Maintenant je suis d’accord c’est surtout à lui même qu’il devrait demander des comptes. ( NDLA : et je suis Socialiste...)

                                                              « les acteurs du théâtre politique des »alternances« ne savent plus quelle pantomime jouer pour distraire les victimes de leur »gestion« du pays. » En effet mais le PS n’a pas l’exclusivité de ce genre d’attitude (Peut etre que « Sarko & Cecilia le retour » n’était que de la vraie information et pas du divertissement, hé hé...)

                                                              Maintenant c’est facile de reprendre les propos de l’article et de les malmener. Mais n’est ce pas un sport français la critique « déconstructioniste » ? De ce coté Hollande se montre bien l’égal du peuple français... J’ai l’impression que les victoires aux présidentielles se sont faites avec moult arrangements d’épicier derriere l’alcove, parfois par des alliances secrètes contre nature politiquement parlant. Seulement la sauce politique se composait entre les gros poids du premiers tour et les « petits candidats » ayant pu acquérir une légitimité dans le résultat éléctoral. Voilà où nous en sommes en fait. Des petits candidats (mais pas forcément aux petits idées bien au contraire) qui cherche à légitimer leur mouvement politique en ne se retirant pas de la course présidentielle (en empiétant ainsi la propriété du PS des idées gauchistes, qu’il croit exclusive). Et des grands candidats (et pas forcément avec des grandes idées) qui savent qui ne pourraient pas composer avec d’autres partis au second tour car ils risquent de se retrouver évincer dés le premier tour. Du coup au lieu de s’attaquer aux idées en ayant peser le bon et le mauvais coté (et en l’ayant exprimer), au lieu de démarrer ou poursuivre les actions pour lesquelles ils se sont déclarés, le PS et autres consorts préférent faire de la politique politicienne laissant l’éléctorat spectateur dans l’actuel, et non contribuant à des REELS facteurs de l’évolution politique. (NDLA : malgré ça je reste socialiste...plus dans la théorie que dans la pratique finalement...tiens peut etre comme Hollande ...non ?)


                                                              • Hélène (---.---.33.74) 8 août 2006 23:01

                                                                Mais la responsabilité historique de Mitterrand et du PS dans l’opération FN est une question essentielle que la presse lèche-culs nous cache au quotidien.


                                                              • CP (---.---.226.233) 8 août 2006 17:01

                                                                Lé véritable problème réside dans les INTERETS QUE DEFEND VRAIMENT le Parti Socialiste. Il suffit de faire un tour de leurs fréquentations (banquiers, PDGs, gens de droite...) dans tous les réseaux d’influence où ils participent. LE PS NE DEFEND EN RIEN LES INTERETS DU PEUPLE.

                                                                Que fait une grande partie de la direction du PS au Siècle, où ils participent en force depuis les années 1970 ? Que font des dirigeants du PS et des personnalités haut placées proches de ce Parti à la Trilatérale, a Bilderberg... ? Ces gens ne sont en rien du côté des pauvres. Ils sont avec les milieux financiers et les multinationales, et les questions de « programme » relèvent de la pure moquerie.

                                                                D’ailleurs, la coupole du PS est bourrée d’enarques et de personnes influentes du secteur public somme du secteur privé. C’est un haut lieu de la pensée unique, qui n’a rien à faire des soucis des citoyens si ce n’est pour leur extorquer leur vote. Le « noyau dur » du PS est un lobby professionnel au sein du système, occupant toutes sortes de postes (comme l’UMP, l’UDF...) au détriment des garanties de respect du mérite citoyen et de la transparence que l’on pourrait souhaiter.

                                                                Ce sont ces intérêts et ces privilèges que défendent les Hollande, Lang, Royal... comme les Sarko, Villepin, Bayrou...


                                                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 août 2006 17:08

                                                                  Qu’un parti demande à ses responsables (et non à ses électeurs) élus grace à lui de soutenir les candidats choisis par lui, fait partie (sans jeu de mot ou plutôt avec) du contrat normal et justifié par la nécessité de viser une victoire électorale profitable au parti et à ses élus, ce qui est la fonction d’un parti qui prétend gouverner.

                                                                  Ou alors on refuse l’existence même des partis politiques, mais alors nous changeons tout simplement de système : on passe de la démocratie représentative à la prétendue démocratie directe sans partis, ni représentants des différents courants de pensée politique : or nous savons que ce système sombrerait corps et bien dans l’incohérence poltique la plus totale et la démagogie despotique (baptisée révolutunnaire) la plus sanglante.

                                                                  Je ne connais aucun parti même (et surtout) révolutionnaire quui ferait autrement que le PS.

                                                                  Votre article est tout simplement l’expression d’un refus de la vie politique réelle en démocratie représentative, or celle-ci est un pléonasme.


                                                                  • em3xx (---.---.153.149) 8 août 2006 19:38

                                                                    Tout à fait d’accord avec vous. On lit ici les pleurs de nombreux électeur d’extrême gauche devant cette décision si ne tiendrait pas compte du libre arbitre des élus PS. Mais qu’en est-il du libre arbitre et de la démocratie interne à LO pour ne parler que de ce parti !


                                                                  • Polit (---.---.139.162) 8 août 2006 21:08

                                                                    Je suis d’accord. Sauf que vous ne voyez pas du tout le problème que pose la loi actuelle et la confusion des pouvoirs qu’elle entretient entre la représentation nationale et les collectivités locales.


                                                                  • em3xx (---.---.153.149) 8 août 2006 21:50

                                                                    La loi électorale découle de notre système constitutionnelle.

                                                                    Hollande agit avec raison et stratégie selon la logique politique induite par notre système : on ne peut pas lui en faire le reproche.

                                                                    Cette profusion de candidats est induite par le système électorale (et donc institutionnel) en vigueur : la faible représentativité du Parlement National, le mode de scrutin particulièrement abérant du Sénat, immobile et conservateur « depuis l’antiquité », les pouvoirs incroyables accordés constitutionnellement au Président de la République (du jamais vu dans aucune des démocraties comparables à la France) ne favorisent pas l’emergence, justement, du pluralisme politique et d’une démocratie plus juste, représentative des différents courants de la société et surtout plus efficace : c’est à dire qui traite les problèmes que nous trainons depuis 30 ans sans trouver de solution juste et durable.

                                                                    L’élection présidentielle, dans sa folle logique de cristalisation à outrance des enjeux et de focalisation de tous les médias pendant la campagne et l’élection favorise les candidatures multiples de petits partis qui n’ont pas, à proprement parlé, de programme de gouvernement. Pour exister, ces petits partis doivent, pour acceder aux médias et se compter par le vote, dramatiser les enjeux de la société française y compris en proposant des solutions irréalistes et de toute façon non majoritaire dans le pays. La confusion est alors de plus en plus importante parmi les électeurs qui s’abstiennent de plus en plus ou votent n’importe comment d’une élection à l’autre par dépis et pour punir contre les promesses jamais tenues car non tenables.

                                                                    Hollande a donc raison de refuser le parainage d’élus d’autres partis parce qu’il espère éviter un 21 avril bis. Mais il a raison dans le cadre de la 5ème République. On ne s’achemine malheureusement pas encore pour cette présidentielle de 2007 vers un changement de constitution même si de nombreuses personnes le réclament, y travaillent et argumentent en ce sens.


                                                                  • Polit (---.---.134.142) 8 août 2006 22:46

                                                                    Je ne nie pas que F Hollande ait raison. Ou plutôt, je pense qu’il est cohérent avec son rôle de chef de parti.

                                                                    Néanmoins, attention les minoritaires sont utiles. Je rappelle par exemple que René Dumont, que beaucoup voulait bien réduire au rôle d’aimable farfelu à l’époque, a fait découvrir le mot « écologie » à beaucoup de français en 1974.

                                                                    Simplement, la politique nationale n’est pas tout. Et l’étouffement du débat public local est désastreux pour notre démocratie. Or la loi de 1962 ramaniée en 1976 sur les 500 parrainages joue un rôle non négligeable dans cet étouffement. Et ce n’est pas très visible, donc spécialement pernicieux.


                                                                  • Armand (---.---.194.253) 8 août 2006 23:49

                                                                    « Qu’un parti demande à ses responsables (et non à ses électeurs) élus grace à lui de soutenir les candidats choisis par lui, fait partie (sans jeu de mot ou plutôt avec) du contrat normal et justifié par la nécessité de viser une victoire électorale profitable au parti et à ses élus, ce qui est la fonction d’un parti qui prétend gouverner. »

                                                                    Vous oubliez que LES ELUS NE LE SONT PAS GRACE AU PARTI, MAIS GRACE AU PEUPLE. Surtout lorsqu’il s’agit de présidentielles, d’ailleurs : des élections censées élire une personnalité totalement indépendante des partis.

                                                                    Justement, au niveau de la présidence de la République, CE N’EST PAS LE PARTI QUI GOUVERNE, MAIS BIEN UN INDIVIDU qui choisira librement ses conseillers.

                                                                    D’ailleurs, même au niveau du gouvernement les choses ne sont pas aussi tranchées que vous le dites, car c’est le président de la République qui propose la nomination du premier ministre.


                                                                  • em3xx (---.---.153.149) 9 août 2006 00:34

                                                                    Cher Armand, j’ai rien compris à votre POST !


                                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 août 2006 10:40

                                                                    Un candidat sans parti ne représenterait que lui-même et pourrait à ce sujet jouer de la démagogie la plus populiste pour s’imposer et mettre en cause les partis comme médiateurs indispensables de la représentativité électorale. Je vous laisse la notion de peuple politiquement uni derrière un chef sans parti ne représentant que lui-même : ce n’est certainement pas ma conception de la démocratie dans une société pluraliste, nécessairement divisée en courant politiques opposés.


                                                                  • Polit (---.---.9.238) 9 août 2006 11:42

                                                                    Oui, mais là Sylvain, vous vous en tirez à trop bon compte. Le mot « peuple » utilisé par Armand n’était peut être pas le bon. Il n’empêche que les candidats sont présentés par les partis (y compris à un grand nombre d’élections locales), mais qu’ensuite ils sont les élus du suffrage populaire et donc ils ne sont plus seulement les membres d’un parti. Le pouvoir de « parrainer » est confié aux élus du suffrage et après l’élection on est le représentant de tous les citoyens. Ou alors, c’est un point fondamental de la doctrine juridique publique qui est bouleversé.


                                                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 août 2006 12:18

                                                                    Tout à fait d’accord : Losqu’ils sont élus (Après) ils ne sont « plus » seulement élus de leur parti, mais comme candidats (avant : non encore élus) , il vaut mieux qu’ils soient présentés par un parti qui seul peut construite une médiation raisonnable entre électeurs et poste ou fonction de responsabilité politique. C’est le cas pour tout candidat à la présidence.

                                                                    De plus il y aurait manquement au contrat avec les électeurs de se faire élir sur un parti et ensuite tourner sa veste pour soutenir le candidat d’un autre parti.

                                                                    Donc l’article veut encourager cette arnaque électorale...


                                                                  • Armand (---.---.235.164) 11 août 2006 05:01

                                                                    « Un candidat sans parti ne représenterait que lui-même et pourrait à ce sujet jouer de la démagogie la plus populiste... »

                                                                    Pour quelqu’un qui enseigne la philosophie, vous employez le mot « populisme » de manière bien éculée. savez-vous ce qu’étaient les populistes ?

                                                                    Et pour quelqu’un qui apparemment se dit libéral, vous faites preuve d’un mépris étonnant des candidatures individuelles, des « sans parti », etc... Depuis quand quelqu’un qui se présenterait sans parti ne représenterait que lui-même ?


                                                                  • Armand (---.---.179.78) 11 août 2006 05:14

                                                                    « Losqu’ils sont élus (Après) ils ne sont »plus« seulement élus de leur parti, mais comme candidats (avant : non encore élus) , il vaut mieux qu’ils soient présentés par un parti qui seul peut construire une médiation raisonnable entre électeurs et poste ou fonction de responsabilité politique... »

                                                                    Il ne vous reste plus qu’à parler des « courroies de transmission », etc...

                                                                    Non, un candidat à la présidence n’est pas censé être le candidat d’un parti.

                                                                    D’ailleurs, déjà en 1965 Mitterand avait accepté le soutien de Tixier-Vignancour au deuxième tour et tout le monde a dû la fermer. Ce n’est bien évidemment pas un exemple positif, car Mitterrand se disait en même temps « socialiste » et était soutenu par le PCF, mais ça montre bien toute la différence entre le candidat aux présidentielles et le candidat d’un parti.

                                                                    En 1981, lors des présidentielles, Mitterrand a envoyé des gens discuter avec les ex-OAS, rencontré lui-même des militants du spectre politique de Le Pen... et n’en a rendu des comptes à personne. En 1988, Roland Dumas a rencontré Roland Gaucher entre les deux tours. Etc... A nouveau, ce ne sont pas des exemples positifs, vu l’étiquette qu’affichait Mitterrand auprès des électeurs, mais on n’a vu personne s’en plaindre.

                                                                    Quant aux médiations politiques, le président doit rendre des comptes à tous les citoyens et à tous les partis !


                                                                  • www.jean-brice.fr (---.---.130.213) 11 août 2006 10:01

                                                                    Pour polit : avec la loi du 18/6/76, il y a eu dévoiement de la Constitution ...


                                                                  • docdory (---.---.180.136) 8 août 2006 17:27

                                                                    Le problème avec cette directive du parti socialiste , c’est que si dix ou quinze pour cent des électeurs se voient privés de candidats conformes à leurs idées au premier tour à cause du sectarisme du PS , beaucoup se vengeront dès le deuxième tour et iront à la pèche à la ligne au lieu de voter , et de tout de façons se vengeront aux législatives suivantes , et là , le PS le sentira passer !!! C’est la droite qui risque d’être contente !( à moins qu’elle ne fasse la même chose pour ses « petits candidats » )


                                                                    • HASSELMANN R (---.---.57.246) 8 août 2006 17:32

                                                                      Le moins que l’on puisse dire c’est que ce pauvre F HOLLANDE,fait avancer les choses, en « enfonçant une porte ouverte ».Qui peut encore feindre d’ignorer que la France est malade, avant tout de son personnel politique et syndical, qui fait du mandat à vie, et de la solidarité entre initiés ; j’invite tous ceux qui lisent ces lignes, à se rendre de toute urgence sur www.energies2007.com, vous comprendrez ou se situe la réponse. Vous vous persuaderez que rien n’est joué, si nous arrivons à une vraie prise de conscience du plus grand nombre, débouchant sur un mouvement d’opinion, qui conduira à l’émergence d’une équipe totalement nouvelle. il ne s’agit pas de droite ou de gauche, il ne s’agit pas du FN ou de la LCR, il s’agit avant tout de regarder la vérité en face, et de dire, sans faiblesse ce qui sera fait. Bonne lecture et merci de vos attentions.


                                                                      • Polit (---.---.9.238) 8 août 2006 17:46

                                                                        Bonjour à tous.

                                                                        Je suis désolé de cet article qui montre... l’innocence de son auteur et de la plupart des lecteurs d’Agoravox si j’en crois les commentaires que j’ai lus ci-dessus. La seule information, c’est la révélation de l’ignorance des non-professionnels.

                                                                        Attendez, franchement, vous croyez que c’est nouveau l’attitude de Hollande dans cette histoire de parrainages ? Visiblement peu d’entre vous sont allés chercher des signatures chez les maires pour des candidats minoritaires. Forcément minoritaires, puisque au PS et à l’UMP il n’y a jamais eu besoin de mobiliser les militants pour aller chercher les fameux parrainages.

                                                                        François Hollande le dit et si ce n’est pas glorieux, c’est loyal. Mais la pression sur les élus pour les parrainages ne date pas d’hier. Et c’est une pression exercée essentiellement sur les élus ruraux. La publication au JO ne sert qu’à cela. Il y a eu au moins une dizaine de démissions de maires après la publication des parrainages des candidats de 2002. Il est de notoriété publique que les parrainages accordés à Maigret l’ont été sur décision des principaux décideurs de l’UMP pour contrer Le Pen. Les préfets sont intervenus contre la candidature Coluche, etc...

                                                                        Cette loi entretient les relations de dépendance entre les grands élus et les petits. Il faut changer cette loi et mettre en place un système de pétition pour retenir par exemple les 10 candidats qui auront reçu le plus de signatures de citoyens inscrits. Avec Internet, des numéros de cartes d’électeur, des préfectures ou des mairies, ce n’est tout de même pas sorcier. Et il n’y a aucune raison qu’un élu local ait un pouvoir supérieur à un autre citoyen pour autoriser la candidature à une élection nationale.

                                                                        Ce qui est vraiment contestable, c’est que les socialistes sont des démocrates qui n’ont jamais rien trouvé à redire sur cette loi. Le PS comme les autres grands partis politiques nationaux est un agent du centralisme à la française qui pratique le clientélisme auprès des élus. Tu accordes un parrainage à tel candidat et, après, tu viens demander une subvention à MON conseil général pour TA commune ?

                                                                        Mais puisqu’on a une candidate socialiste qui est pour la démocratie participative, allez donc dire ce que vous pensez du rôle des citoyens, des militants et des minorités dans une démocratie moderne. www.desirsdavenir.org . Mais allez-y. Cet article révèle une ignorance désolante de la réalité, cette révélation est sans doute utile néanmoins. Maintenant, la démocratie participative est un défi : pour Agoravox, pour Ségolène Royal, pour moi, et pour vous ?


                                                                        • (---.---.55.206) 8 août 2006 18:52

                                                                          démocratie participative ? mon cul oui ! Vous êtes tous aveugles ou quoi, Sego-la-Demago nous caresse dans le sens du poil avec ses désirs d’avenir, mais :
                                                                          1) Elle nous laisse faire une partie du boulot à sa place
                                                                          2) Ce travail est effectué officieusement, elle demande leur avis aux gens (d’accord c’est déjà pas si mal...), mais elle fait ce qu’elle veut de cet avis, sans avoir de comptes à rendre à personne, et en plus la censure est assez violente (j’en sais quelque chose...)
                                                                          3) (le plus important) si elle est élue, vous croyez vraiment que ça va durer ? Si elle gagne, elle continuera à suivre la politique du PS, et elle s’occupera sûrement pas de nos petites opinions.

                                                                          En fait, le site desirsdavenir devrait être « le minimum de normalité » pour tous les partis politiques dans un pays qui se dit démocratique.

                                                                          Par contre, je trouve l’idée des « 10 candidats » assez intérressante. Vous vous étonnez de l’immobilisme du PS face à cette loi ? C’est pourtant simple, elle leur est plutôt favorable, ils n’ont aucune raison d’en changer


                                                                        • Polit (---.---.139.162) 8 août 2006 20:58

                                                                          Je suis d’accord avec la plupart de vos observations IP:xxx.x19.55.206 - tout au moins sur le fond.

                                                                          On peut toujours garder une copie des envois sur le site www.desirsdavenir.org. C’est intéressant de savoir ce qui passe et ce qui ne passe pas. Peut être un article à venir sur agoravox. Parce que l’application de la charte est à géométrie variable, j’ai déjà quelques preuves...

                                                                          Il ne faut se faire aucune illusion, mais cela ne doit pas empêcher de mener le combat pour la démocratie participative.


                                                                        • Armand (---.---.235.64) 8 août 2006 22:13

                                                                          « Cet article révèle une ignorance désolante de la réalité, cette révélation est sans doute utile néanmoins... »

                                                                          Monsieur Polit, vous prenez les gens pour des imbéciles et des ignares, et vous vous croyez un grand expert. Ce qui , pour le moins, de quoi faire sourire. L’article réagit à juste titre à l’officialisation du monopole des parrainages par les coupoles politiques. Il dénonce également la duplicité de la direction du PS lorsqu’elle utilise le « 21 avril 2002 » comme épouvantail. Je pense que l’auteur a raison.

                                                                          Pour le reste, vous ne savez rien de ce que les gens ont fait ou ne pas fait, vu ou ne pas vu...


                                                                        • Polit (---.---.31.158) 8 août 2006 23:40

                                                                          Vous avez raison de remarquer que je parle en « expert ». En expert en tous cas de ce qui passe dans les collectivités locales, et je ne vois pas pourquoi je m’en priverais puisque j’ai quelque expérience dans ce domaine.

                                                                          Mais cela ne veut pas dire que je prends l’auteur de cet article (ou qui ce soit d’ailleurs a priori) pour un imbécile. Simplement quand on ne sait, on ne sait pas et c’est aussi simple que cela. Et, quand je lis cet article et les commentaires, je vois bien que le public ne sait pas ce qui se passe dans l’arrière-cour.

                                                                          La démocratie participative ne restera qu’un slogan si l’on n’évolue pas un peu au niveau de l’information du citoyen par rapport au schéma actuel où :
                                                                          - les journalistes et les leaders politiques négocient entre eux la diffusion de l’information au public ;
                                                                          - les mêmes exploitent les données sur l’opinion de manière confidentielle et là encore diffusent uniquement ce qu’ils veulent ;
                                                                          - et où les citoyens se contentent de penser sur la base de ce qu’on veut bien dire publiquement ; d’où, d’ailleurs, des attitudes de dénonciation, de votes extrêmes, et de soupçons peu efficaces faute d’un minimum d’expertise.

                                                                          Pour que cela change, il faut que les gens qui savent s’expriment, puissent s’exprimer et soient écoutés. Moi, je ne peux rien écrire de tout cela aujourd’hui au nom de ma fonction. Mais peu importe que je sois un grand ou un tout petit expert : est-ce que ce qui est dit est instructif, cohérent, argumenté ?

                                                                          Ce n’est peut être pas très diplomatique, mais je pense que si on échange des opinions sans rapport avec les clés d’une réalité parce qu’on n’y a pas accès, cela ne sert pas à grand chose. Et l’interrogation ci-dessus à propos du forum participatif de Ségolène Royal est fort pertinente. Si je la traduis un peu : est-ce que la candidate Royal n’est pas en train d’inviter tout le monde à donner des opinions dans le vide pour, de toute façon, faire ce qu’elle veut de ce que disent et écrivent les participants de son forum ?

                                                                          Armand, vous avez eu raison d’être agressif parce que j’ai été moi-même un peu provoquant. Votre réaction m’a obligé à aller un peu plus loin sur ce que j’avais vraiment à dire. Mais faut pas exagérer non plus dans l’agressivité... Cordialement.


                                                                        • Armand (---.---.194.253) 8 août 2006 23:51

                                                                          « En expert en tous cas de ce qui passe dans les collectivités locales, et je ne vois pas pourquoi je m’en priverais puisque j’ai quelque expérience dans ce domaine. »

                                                                          Vous pensez être le seul à « savoir ce qui se passe dans les collectivités locales » ???????????????????


                                                                        • em3xx (---.---.153.149) 9 août 2006 00:36

                                                                          « vu ou ne pas vu »

                                                                          Vous ne savez, vous, pas vraiment ce que vous écrivez semble-t-il !!


                                                                        • www.jean-brice.fr (---.---.130.213) 11 août 2006 10:06

                                                                          Pour polit : c’est la raison pour laquelle il faut rétablir l’ANONYMAT : pour en savoir plus , allez sur www.jean-brice.fr


                                                                        • Jeanne (---.---.33.77) 17 août 2006 23:37

                                                                          Bof, ce genre de commentaires d’ « experts qui savent de quoi ils parlent », on en est submergés en longueur de journée ! On prend les citoyens pour des abrutis ignares.


                                                                        • Jeanne (---.---.33.77) 17 août 2006 23:48

                                                                          « Je suis désolé de cet article qui montre... l’innocence de son auteur et de la plupart des lecteurs d’Agoravox si j’en crois les commentaires que j’ai lus ci-dessus. »

                                                                          Ce langage archi-prétentieux, que je trouve franchement comique, me rappelle le « Young Frankestein » des années 1970 :

                                                                          « I myself discovered the secret of restorig life !!! »


                                                                        • Francois Hollande (---.---.129.245) 8 août 2006 18:18

                                                                          Il faut quand meme prendre en compte un critere tout bete :

                                                                          tout candidat supplementaire convincant ou non attire a lui au moins 1% des voix puisqu’il correspond toujours a une « petite sensibilite ». La multiplication des candidats est donc, toujours nefatste meme pour un candidat super convincant. 1 % c ce qui a manque pour eviter le 21 avril...


                                                                          • Armand (---.---.179.31) 8 août 2006 22:27

                                                                            Aucun mouvement politique progressiste dans l’histoire n’a échappé à la contrainte inévitable d’etre « petit » au départ. En écrasant les « minoritaires », on recherche le maintien par la force d’un statu quo.

                                                                            Et, comme le dit l’article, la question du FN est toute autre. Le FN est très largement une créature de Mitterrand et du PS.


                                                                          • cyrano2bergerac (---.---.161.155) 8 août 2006 18:19

                                                                            Au risque de choquer, je trouve cette analyse bien dans l’esprit de la pensée unique. En effet, qu’est ce qu’ils sont méchants ces socialistes de refuser des signatures aux « petits candidats » ! Au contraire, il faut ouvrir les élections à tout le monde, histoire que chaque parti d’extrême gauche puisse avoir ces 1,5 %.

                                                                            Non, il s’agit là d’un raisonnement de bobo qui s’apitoie sur le sort de la démocratie en prenant fait et cause pour la LCR, LO,... Bref, des partis qui sont quand même à l’extrême de la démocratie (attention, ils ne sont bien sûr nullement comparable aux fascistes du FN).

                                                                            J’en profite également pour dire aux médias qu’il faudrait arrêter de critiquer SYSTEMATIQUEMENT un politique dès qu’il prend une décision ferme.

                                                                            Franchement, je suis sympathisant PS et je donne entièrement raison (pour une fois) à son premier secrétaire : pourquoi donner des signatures à des gens qui, dès que cela leur sera possible, vont vous planter un couteau dans le dos en n’ayant de cesse de vous critiquer et de vous faire finalement perdre ?


                                                                            • Polit (---.---.9.238) 8 août 2006 18:30

                                                                              Et voilà, vous croyez que la signature des élus appartiennent aux partis politiques. Ce n’est pas ma seule critique sur cette loi, mais sur ce seul point www.jean-brice.fr (que je ne connais pas) a parfaitement raison.

                                                                              Il ne s’agit pas de s’apitoyer sur le sort des minoritaires, il s’agit de se demander si, en 2006, la démocratie est compatible avec le « parrainage ». Drôle de mot entre nous !


                                                                            • Francois Hollande (---.---.129.245) 8 août 2006 18:33

                                                                              et alors qu’est ce que la democratie sans parrainage. Comment l’imaginez vous ? Une election avec 50 candidats, avec des tartampions qui veulent se faire connaitre ?


                                                                            • Polit (---.---.9.238) 8 août 2006 18:35

                                                                              Euh faute de syntaxe révélatrice... vous croyez que les élus appartiennent aux partis.


                                                                            • Polit (---.---.9.238) 8 août 2006 18:38

                                                                              La réponse a été donnée ci-dessus : pétition. C’était d’ailleurs une (bonne) mesure proposée dans une logique un peu différente dans le TCE.


                                                                            • (---.---.55.206) 8 août 2006 19:02

                                                                              Oui mais finalement, le système des pétitions pourrait nous amener dans la même situation que si le PS ne verrouillait pas ses parrainages : on pourrait se retrouver avec une multitude de partis à gauche. Dans ce cas, pour quoi verrouiller les parrainages ? Cela revient à vérouiller la démocratie, seuls les grands partis peuvent se présenter, c’est pseudo-démocratique, et surtout c’est complètement idiot, on traite une fois encore le symptôme au lieu de traiter le mal à la racine ;
                                                                              En effet, pourquoi un grand nombre de candidats de gauche se présentent-ils ? C’est parce que le PS est fortement en décalage avec ce qu’attendent les citoyens. Verrouiller les parrainages et forcer les gens au « vote utile » (beurk !), c’est comme si le PS nous disait qu’on y connait rien, et que eux ils savent ce qui est bon pour nous. Vachement démocratique ! Et si je veux voter à gauche mais pas pour le PS comment je fais moi ?

                                                                              Ils sont nazes au PS. J’aime pas beaucoup dire ça, mais pour l’instant, le seul qui ait proposé une idée censée, c’est Bayrou : une VIe constitution.


                                                                            • Hélène (---.---.194.231) 8 août 2006 22:49

                                                                              « Au risque de choquer, je trouve cette analyse bien dans l’esprit de la pensée unique. En effet, qu’est ce qu’ils sont méchants ces socialistes de refuser des signatures aux »petits candidats«  ! »

                                                                              Drôle d’analyse ! Par définition, la pensée unique est celle qui « va de soi » et doit donc être partagée par le plus grand nombre. Surtout au sein des « élites » politiques.

                                                                              Précisément, il paraît de plus en plus évident que la France vit sous une véritable dictature d’« élites » autoproclamées qui prétendent tout savoir.


                                                                            • Gil (---.---.93.79) 8 août 2006 18:52

                                                                              Bonjour Mr « De ço qui calt », (drôle de nom...)

                                                                              Votre article reflète parfaitement la réaction de nombreuses personnes à l’annonce de cette initiative de Mr Hollande. Je ferai pour ma part quelques commentaires :

                                                                              1) Le PS doit avoir bien peur du résultats des sondages officieux, ceux qui ne sont pas publiés dans la presse évidemment. Avec une telle réaction, je doute que Mr Lepen en soit aux alentour de 10 %, tel que généralement publié...

                                                                              2) Je trouve la réaction de Mr Hollande tout à fait légitime. En effet, les élus socialistes se doivent de soutenir... le candidat socialiste ! Rien de plus normal.

                                                                              3) Le hic, car il y en a un, et il est majeur, c’est qu’aucune petite formation politique ne pourra plus faire entendre sa voix, d’autant que les arangements electoraux permettront toujours de trouver une majorité susceptible d’évincer un tiers. C’est déjà ce qui se passe à l’assemblée nationale où il n’y a aucun représentant du FN par exemple. Or, cette assemblée de députés est réputée représenter le peuple et l’on sait que le FN a un poids supérieur à...0 députés.

                                                                              4) Alors oui, pourquoi ne pas légitimer la tactique « Hollande », mais à ce moment-là, qu’on instaure la proportionnelle pour que les « petits » partis puissent quand même avoir voix au chapitre.

                                                                              5) Si les choses devaient continuer ainsi, ce ne serait même plus la peine d’aller voter, car en fait, on n’aurait plus le choix qu’entre l’UMP et le PS, les deux partis qui ont fait de la France ce qu’elle est devenue, et qui ne correspondent plus à ce que nombre de français attendent.


                                                                              • (---.---.192.16) 8 août 2006 19:03

                                                                                Si aux élections présidentielles de 2002, Monsieur Jospin n’a pas passé au second tour, c’est parce que beaucoup d’abstentionnistes ont choisi de partir en week-end, pensant (ils en étaient sûrs)que ce serait Mrs Chirac et Jospin, qui sortiraient au vote du 1er tour !!!


                                                                                • (---.---.152.29) 8 août 2006 20:29

                                                                                  pas faux ça


                                                                                • chantecler (---.---.146.33) 8 août 2006 19:05

                                                                                  Ce que je pense profondément c’est que les gens,les citoyens,les électeurs ne sont pas stupides.Ils voteront « utiles » s’ils ne se sentent pas piégés,s’ils ont un choix,justement,et que c’est un bien mauvais pari que de ne pas leur faire confiance.


                                                                                  • Yann (---.---.62.179) 8 août 2006 19:16

                                                                                    C’est triste à dire pour eux mais tout ces grands cons possédent les vrais sondages et savent que Le Pen est à 30%, ils sont tout simplement en train de devenir fous et c’est heureux.


                                                                                    • martin (---.---.181.60) 8 août 2006 19:18

                                                                                      Ne prend-t-on pas le problème à l’envers ?

                                                                                      D’abord choisir un parti qui présenterait des propositions dont les électeurs jugeraient si elles leur conviennent ou pas.

                                                                                      Puis choisir le président parmi les candidats proposés par le parti majoritaire.


                                                                                      • Le sondagophobe (---.---.126.57) 9 août 2006 23:35

                                                                                        « Choisir président parmi les candidats proposés par le parti majoritaire »

                                                                                        N’est-ce pas ce qui se passe en fait en Allemagne et Grande-Bretagne ? On l’appelle chancelier ou premier ministre, mais ce n’est qu’une question de terminologie.


                                                                                      • beguibelsa (---.---.218.144) 8 août 2006 19:36

                                                                                        Je dois dire que j’ai du mal à comprendre le sens de cet article. François Hollande rappelle une règle de bon sens : un élu du PS accorde son parrainage au candidat désigné par les militants du PS. En quoi cela est-il choquant ? N’est-ce pas la plus élémentaire des logiques ? Que signifie, politiquement, le parrainage d’un élu socialiste à Besancenot ou Laguiller ???? Il me semble clair que l’on ne peut parrainer qu’un candidat dont on partage l’essentiel des options. Or, en France, on a souvent l’impression que le pire ennemi de l’extrême gauche est le PS. Et elle ne se prive de taper, à longueur de discours, sur la social-démocratie - il suffit d’écouter Arlette Laguiller, Besancenot, et consorts pour s’en convaincre. Rien de ce que fait le PS ne trouve jamais grâce à leurs yeux. Pourquoi donc, dans ces conditions, faudrait-il que les élus du PS leur permettent de venir distiller leur venin sur le parti dont ils sont membres ? De plus, il existe beaucoup d’élus qui, n’appartenant à aucune formation politique, partagent peut-être les opinions de certains postulants et les soutiendront dans leur démarche. Pourquoi faudrait-il que les élus socialistes viennent en aide à tous les candidats en perdition ??? Peut-être la règle actuelle est-elle injuste, injustifiée, peu démocratique...c’est possible, on peut en discuter, on peut émettre des propositions pour la modifier. Mais, encore une fois, je ne partage pas l’avis de l’auteur : le PS est parfaitement en droit de demander à ses élus d’être cohérents avec eux-mêmes en parrainant le candidat qui aura été choisi par leur parti.


                                                                                        • Hélène (---.---.194.231) 8 août 2006 22:53

                                                                                          « François Hollande rappelle une règle de bon sens : un élu du PS accorde son parrainage au candidat désigné par les militants du PS. En quoi cela est-il choquant ? »

                                                                                          Cette logique revient à contraindre les élus du parti à marcher avec la bayonnette aux reins : à terme, c’est « tu te tiens bien, ou on te retir l’investiture pour les prochaines élections ». Si on la suit, cela signifie que les élus ne sont pas des élus du peuple, mais des courroies de tranmission de la direction du parti.


                                                                                        • www.jean-brice.fr (---.---.6.220) 8 août 2006 19:45

                                                                                          Cela fait bientot un an que je dénonce dans mon site www.jean-brice.fr que la Constitution a été dévoyée par une loi qui redonne aux partis le CONTROLE de l’élection présidentielle : le résultat est là et le PEUPLE commence à réagir. IL EST INDISPENSABLE QUE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REDONNE A NOTRE CONSTITUTION L’ESPRIT DE SON ORIGINE EN RETABLISSANT L’ANONYMAT DES PARRAINS ...


                                                                                          • Yann (---.---.188.216) 8 août 2006 20:11

                                                                                            L’extreme gauche en 2002 n’avait bénéficié que de 10 parainnage d’élus socialo. De maniere à asséché le marais le ps demanda à tout ses élus de soutenir le candidat du parti, de même pour chirak qui exiga que tout les maires de France le soutienne et qui demanda à 500 de ses sbires de soutenir Mégret pour géner Le Pen, ridicule manoeuvre que cette fausse démocratie impose aux yeux de tous, le plus risible c’est l’aveuglement des profs à la retraite qui votent encore socialo, moi je prédis un PS à 12% en 2007 et son effacement du jeu politique à mesure du temps comme pour le PC pour le bonheur de tous et le retour de la démocratie il faut éliminer les coupables de notre déclin.


                                                                                            • bobo (---.---.11.177) 8 août 2006 20:37

                                                                                              Monsieur Hollande n’en est pas à sa première bourde ...

                                                                                              La plus énorme en termes d’image est sa visite au criminel récidiviste italien Battisti, lorsqu’il était réfugié en France, avant qu’il ne s’enfuie, recherché par la police.

                                                                                              Comment peut-on par une telle visite oser partager la cause d’un criminel dont la motivation est de plus cette sale et stupide lutte révolutionnaire ?

                                                                                              L’aurait été mieux inspiré de rester à Tulle ce jour-là l’ami Holande.


                                                                                              • Gil (---.---.93.79) 8 août 2006 22:12

                                                                                                Sans rapport avec l’article...


                                                                                              • dugenou (---.---.151.126) 8 août 2006 20:51

                                                                                                marre de tous ces tartuffes. Avec Internet, on peut voter les lois et rendre la voix au peuple sans passer par des politichiens qui ne font jamais ce pourquoi ils ont été élu.

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