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Accueil du site > Actualités > Politique > Polémique sur la suppression du mot « race » de la Constitution (...)

Polémique sur la suppression du mot « race » de la Constitution française

 La diversité est une notion capable de mettre le feu aux débats en France, à tous les niveaux. C’est un sujet qui dérange à bien des égards, dans un état-nation où l’idée de l’égalité est un principe fondateur. Tous les français sont égaux devant la loi, mais tous les français sont différents dans les faits. C’est sur ce paradoxe que se greffe une multitude d’oppositions plus ou moins virulentes entre politiques, au cœur du monde associatif et dans l’opinion commune.

   C’est dans ce contexte, vieux de plusieurs siècles, que s’inscrit la polémique actuelle sur la suppression du mot race dans le premier article de la Constitution française. François Hollande s’est prononcé en faveur de sa suppression dès le lendemain de l’élection s’il était élu. Depuis rejoint par la gauche, les verts et le centre, il connaît une forte critique de la part des partisans de Nicolas Sarkozy et de l’extrême droite. Ceux-ci jugent la proposition du candidat socialiste « absurde », utilisant pour principal argument qu’il ne suffit pas de supprimer le mot pour supprimer la réalité du racisme en France.

   C’est à grand renfort de savants, sociologues émérites, penseurs, et politologues que ce projet est disséqué, n’hésitant pas à qualifier de naïf François Hollande et risible sa proposition. Patrick Lozès, fondateur du Conseil Représentatif des Associations Noires, candidat malheureux à l’élection présidentielle, est très prolixe sur la question. Selon lui il n’existe aucune ambiguïté dans le premier article de la Constitution quant à l’emploi du mot race. Il nous semble donc de bon ton de relire cet article :

   La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. (article premier de la Constitution française)

   Sans faire appel à quelque sociologue nous avons voulu tout simplement faire une étude de texte. Voilà ce qui en découle :

   « Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. » Dans cette forme nous pourrions substituer au terme « sans distinction » à son synonyme « quelles que soient ». Nous obtiendrions donc la phrase : « Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens quelles que soient son origine, sa race ou sa religion. » De cette manière il est plus évident d’admettre que les différences d’origine, de race et de religion ne sont pas niées par cet article mais qu’elles ne peuvent rentrer en compte dans une quelconque considération vis à vis de la loi. Dit autrement, cette tournure syntaxique admet qu’il existe des distinctions, parmi les citoyens français, sur des critères d’origine, de race et de religion.

   Pour ce qui est de la religion cette analyse est sans appel puisque la phrase suivante de l’article vient affirmer que la république française respecte toutes les croyances. Pour ce qui est de l’origine c’est l’habitude qui veut qu’il y ait des français d’origine française et des français d’origines autres. On peut naître français mais on peut aussi le devenir par naturalisation. La question des différences d’origines, lorsqu’elle est libre de tous jugement de valeur, est une réalité basique. En revanche, pour ce qui est de l’utilisation du terme de race dans cette phrase, on ne peut nier son ambiguïté. Existe t’il vraiment parmi les citoyens français des critères raciaux qui pourraient les distinguer à tel point qu’on ait besoin de stipuler que ces derniers ne doivent pas entrer en compte dans l’application de la loi ?

   La question ne suscitait pas de débat particulier avant la seconde guerre mondiale, à une époque où il était admis qu’il existait, biologiquement, différentes races humaines, définies par des critères de couleur de peau, de morphologies, de patrimoine génétique. Il était donc nécessaire à ce moment de préciser que la loi ne faisait aucune distinction de race puisque la citoyenneté prévalait. Mais compte tenu de l’utilisation de ce principe de races pour la justification de la supériorité de certaines sur d’autres, il a été globalement admis à l’issu de la seconde guerre mondiale qu’il ne pouvait plus être fait de distinctions entre les individus au nom de l’existence de différentes races humaine. Dès lors, la syntaxe du premier article de notre Constitution en était devenu obsolète.

Suffit-il de supprimer le mot race pour supprimer l’idée du racisme ?

   Voilà la question que posent avec ironie les détracteurs de François Hollande avant d’aller plus loin en affirmant que supprimer le mot reviendrait à nier l’existence du racisme. Évidemment, supprimer le mot ne changera pas les dérives racistes. Mais cela semble néanmoins nécessaire pour mettre en adéquation un principe admis et le texte fondateur de notre Constitution. Quant un mot est vieilli ou n’est plus usité dans notre langue, l’académie française est en droit d’interroger la pertinence de sa présence dans le dictionnaire. Lorsqu’il s’agit de la Constitution, c’est alors aux citoyens, de qui émane ce texte, de le réviser.

   Le racisme en France est une réalité qu’on ne peut nier et qui tient ses racines de l’intolérance par rapport aux différences. La meilleure façon de le combattre réside sans doute dans la reconnaissance des différences et dans l’acceptation du fait que celles-ci doivent être une force et non un préjudice à une quelconque identité raciale française. Accepter ces différences revient à admettre que tous les citoyens français ne sont biologiquement pas égaux. La couleur de la peau, des cheveux, des yeux, les tailles, poids, la morphologie sont autant de critères qui distinguent les individus. Le problème intervient lorsqu’on cherche à classifier ces différences en les définissant par le terme de race, qui a une très forte connotation. S’il est aisé de parler de différentes races d’animaux, il ne peut en être de même avec les hommes, tant que ces distinctions ne seront pas apaisées et dénuées de jugement de valeur ou amalgames de toutes sortes.

Il faut évoluer avec son temps

   La reconnaissance de l’existence des races humaines ne sert en rien au combat contre le racisme. Bien au contraire. Cela formalise l’adoption de critères spécifiques qui distinguent les individus. Il est donc nécessaire, par soucis de cohérence, que le premier article de la constitution change et face apparaître qu’il n’existe pas différentes races plutôt que d’admettre qu’il en existe et qu’elles sont égales vis à vis de la loi.

Paul Barthe


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27 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 27 mars 2012 11:01

     La diversité est une notion capable de mettre le feu aux débats en France

     La diversité ? diversité de quoi ? chaussures , lunettes bouquins ?
    le mot diversité seul ne possède aucun sens !!!


    • Paul Barthe 27 mars 2012 11:25

      La diversité dans l’absolu, en tant que concept. La diversité d’opinion, de cultures, de pratiques sociales, sexuelles, de cultes, etc... Toutes les diversités sont sources de conflits dès lors qu’il n’y a pas acceptation de la différence. L’article premier de la constitution vient affirmer que la loi se place au dessus de ces considérations et qu’elle n’a de restriction que la question de la citoyenneté.


    • jef88 jef88 27 mars 2012 14:01

      le citoyen
      grec
      francais
      allemand
      anglais
      russe
      etc.....

      que de diversités !!!!


    • epicure 27 mars 2012 22:03

      @Par Paul Barthe (xxx.xxx.xxx.252) 27 mars 11:25

      ça pose des problèmes si les gens ont des nez différents ou si certains ont les cheveux lisses, d’autres frisés et d’autres sont chauves ?


    • coquecigrue coquecigrue 28 mars 2012 08:23

      Supprimer le mot RACE implique la suppression de l’antiracisme ET de l’antisémitisme.
      En effet, comment peut-on être ANTI quelque chose qui n’existe pas ? Qui sont les « sémites » ?
      Une race ? Une religion ? Une « ethnie » ?
      On pourrait aussi remplacer le mot HOMMES (tous les hommes naissent libres ....etc.) par HUMAINS, qui englobe le mâle et la femelle de l’espèce humaine.Mammifère bipède plus malin que les autres, certes, mais qui appartient cependant au règne animal ! smiley


    • Paul Barthe 28 mars 2012 08:36

      Ils’agit de changer le mot du premier article de la constitution, pas de supprimer le mot race. Attention, ça n’est pas la Constitution qui définit le mot race, et le mot racisme et tout ce qui en découle.


      La Constitution n’est ni un dictionnaire de langue ni un traité de médecine.

    • Francis, agnotologue JL1 27 mars 2012 11:15

      Faux débat.
      N’en parlons plus.


      • Paul Barthe 27 mars 2012 11:29

        Je suis également d’avis que cette question ne mériterait pas un débat tant la réponse me paraît logique. Néanmoins, face aux arguments de certains allant dans la surenchère il me semblait important de simplement regarder ce qui était écrit et voir l’idée générale qui s’en dégage.


        La Constitution est régulièrement revisitée et corrigée. Cette fois-ci certains jugent absurde de le faire puisque la proposition vient de la gauche. Cependant la Constitution est au dessus de la politique, puisque c’est elle qui la définit. La Constitution définit même les fondements de notre société. Il est donc vigilant de s’y intéresser.

      • Francis, agnotologue JL1 28 mars 2012 09:05

        Paul Barthe,

        vous admettez que c’est un faux débat et dans le même temps vous écrivez : "Il est donc nécessaire, par soucis de cohérence, que le premier article de la constitution change et fasse apparaître qu’il n’existe pas différentes races plutôt que d’admettre qu’il en existe et qu’elles sont égales vis à vis de la loi.« 

        Vous avez tort deux fois. S’il faut changer, alors, il y a débat.

        Au contraire je dis moi qu’il n’y a pas lieu de changer quoi que ce soit. Cet article fait taire les racistes et comble les non-racistes, puisqu’il se lit comme ceci : »Que l’on croit à une pluralité de races ou pas, la république l’ignore et traite tous les êtres humains à égalité.

        Toute autre écriture serait porteuse de discorde et de clivages. Je vous mets au défi de prouver le contraire.


      • Paul Barthe 28 mars 2012 09:33

        J’ai dit que j’estimais que cette question ne mériterait pas un débat tant la réponse me semble logique. Mais puisque le débat est ouvert et puisque mon avis n’est pas unanime, je prend part au débat.


        Si tous les débats étaient justifiés, nous n’en serions pas là aujourd’hui...

        Vous remplacez ensuite la phrase de l’article par « Que l’on croit à une pluralité de races ou pas, la république l’ignore et traite tous les êtres humains à égalité.  »

        Mais que faîtes vous de la juxtaposition syntaxique des origine et des religions ? Si je poursuis votre logique cela donnerait : « Que l’on croie à une pluralité de races, d’origines et de religions ou pas, la république les ignore et traite les êtres humains (les citoyens plutôt) à égalité (face à la loi) »...

        Mais c’est un fait établi qu’il existe plusieurs origines et plusieurs religions. Le conditionnel ici ne vaudrait alors que pour un seul des trois mots... Etrange, surtout quand on sait que lorsque cette phrase a été écrite il était admis d’utiliser le mot race pour différencier les individus physiquement différents.

        De plus la République ne doit pas ignorer les différences, bien au contraire. Elle doit les reconnaître et les défendre. Elle ne doit pas nier qu’un noir est un noir et qu’un asiatique est un asiatique, sur des critères physiques... Elle doit, tout au contraire, le prendre en compte et faire en sorte que cela ne face aucune différence vis à vis de la loi. Nous en sommes loin, car c’est un objectif difficile à atteindre. Et les discriminations sont nombreuses, et que certaines d’entre elles soient des discriminations positives ne règle absolument pas la question de l’égalité.

        Mais si l’égalité était une chose si simple, il n’y aura pas eu tant d’hommes et de femmes sacrifiés en son nom au cours de l’histoire... 

      • Francis, agnotologue JL1 28 mars 2012 13:48

        @ JPB,

        commençons par la fin ; je note que c’est vous qui remplacez les mots dans les phrases cultes, je cite : « Liberté, que de crimes commis en ton nom ».

        Sur le reste, me serais-je mal exprimé pour être aussi mal compris ?

        « Sans distinction de races » peut se lire de deux façons, selon que l’on est raciste ou pas ; et ni les uns ni les autres ne peuvent trouver à y redire. Cette façon de formuler le propos est on ne peut plus universelle. Il n’y a rien à changer.

        Pour moi le débat est clos. Si vous voulez entamer un débat sur le racisme, ce sera sans moi.

        nb. Il va sans dire que je ne suis pas raciste ; dans ce monde d’intégristes à la pensée binaire, cela va mieux en le disant.


      • Paul Barthe 28 mars 2012 14:02

        La grammaire aussi est universelle, en cela qu’elle s’applique selon des codes très précis et il n’y a qu’une façon d’interpréter la phrase du premier article. Race, origine et religion sont des noms juxtaposés et donc ce qui vaut pour l’un vaut pour les trois. Si je dis « le drapeau français est bleu, blanc rouge » il n’y a aucune ambiguïté. Même si je mets la phrase à la négative comme c’est le cas dans la Constitution : « le drapeau français n’est ni vert, ni violet ni noir ».


        La question n’est ni là, ni sur le racisme qui est un autre sujet et qui ne m’intéresse pas ici. La forme de la phrase suggère juste qu’il existe différentes origines, différentes religions et différentes races.

        Certains estiment que le mot race est le plus approprié pour définir certains types de différences entre les individus. D’autres, dont je fais parti, estiment que ce mot est trop connoté et que, compte tenu de son histoire, il serait préférable aujourd’hui d’en employer un nouveau, en partie pour éviter certains amalgames très fréquent hélas. C’est tout. Il n’est pas question de revenir sur le fait que les citoyens français ne sont pas égaux en termes biologiques, cela est évident. Le débat portait seulement sur la pertinence aujourd’hui de l’utilisation du mot race dans le texte de notre constitution. Le débat ne portait pas non plus sur la question de l’égalité des individus car je n’ai évoqué que l’égalité face à la loi. Le débat ne portait pas non plus sur les motivations électoralistes du candidat Hollande...

        On s’est un peu perdu je crois. 

      • Paul Barthe 27 mars 2012 11:25

        La diversité dans l’absolu, en tant que concept. La diversité d’opinion, de cultures, de pratiques sociales, sexuelles, de cultes, etc... Toutes les diversités sont sources de conflits dès lors qu’il n’y a pas acceptation de la différence. L’article premier de la constitution vient affirmer que la loi se place au dessus de ces considérations et qu’elle n’a de restriction que la question de la citoyenneté.


        • Rounga Roungalashinga 27 mars 2012 12:05

          Enlever le mot « race » de la Constitution rendrait non-anticonstitutionnel le fait que des citoyens soient discriminés par rapport à leur race. Il n’y aurait plus de rempart constitutionnel contre une inégalité devant la loi entre les citoyens blonds aux yeux bleus et les citoyens jaunes aux yeux bridés. Est-ce vraiment cela que M. Hollande veut ?

          Les partisans de cette modification constitutionnelle devraient se demander quelle égalité ils veulent. Veulent-ils une égalité malgré les distinctions, ou d’une égalité d’où les distinctions ont disparu ? C’est à ce moment-là qu’on voit que l’antiracisme n’est en réalité qu’un projet de supprimer les différences de peur qu’elles causent des tensions, plutôt qu’une volonté de faire cohabiter harmonieusement des groupes d’individus différents.

          Pour ce qui est du mot « race », la réticence que certains ont à en refuser l’usage révèle le refus de reconnaître que nous sommes des animaux comme les autres. Originaux, sûrement, de par notre organisation sociale, mais animaux quand même.


          • Paul Barthe 27 mars 2012 12:37

            Nous sommes des êtres vivants, comme les animaux et les plantes, certes. de là à dire que nous sommes des animaux...


            J’ignore personnellement les intentions profondes de Hollande et je n’en sais que ce sur quoi il s’est exprimé, comme nous tous. Si je suis pour une modification de la Constitution et surtout de la syntaxe du premier article, je ne suis pas favorable à la suppression de l’idée qui veut que chaque citoyen soit égal à un autre aux yeux de la loi, qu’il soit noir, jaune, rose ou autre.

            La question en réalité se pose sur la définition de la race. Celle-ci ne se fonde sur aucune argumentation scientifique reconnue. Il ne s’agit que de caractères physiques qui différencient les hommes. Génétiquement il y a autant de différence entre une femme blanche et rousse et une femme blanche et blonde qu’entre celles-ci et une femme noire et brune et une femme. Chaque être humain possède un patrimoine génétique unique. Du moins tant que le clonage ne sera pas popularisé. A ce titre, les regroupements que l’on peut imaginer au nom de la race noire ou de la race blanche ou autres ne sont qu’arbitraires.

            Il est nécessaire de faire valoir l’égalité entre les hommes (et là, entre les citoyens) et non pas entre les races d’hommes.

            Le débat serait le même pour les droits des homosexuels. Certains défendent leurs droits à l’égalité, notamment en matière de mariage, en prônant un renforcement d’une union civile pour les homosexuels. Encore une classification. D’autres veulent une égalité des droits au mariages de tous les individus, quels que soient leurs sexes ou préférences sexuelles.

            C’est une question de formulation. Mais qui implique beaucoup. Sur le fond, à part une minorité, je crois que nous sommes tous d’accord sur les principes d’égalité. Mais de quel genre d’égalité ? Là est la question.

          • Rounga Roungalashinga 27 mars 2012 13:54

            La question en réalité se pose sur la définition de la race. Celle-ci ne se fonde sur aucune argumentation scientifique reconnue.

            Le rôle de la Constitution n’est pas de donner une définition du mot « race » ni de définir si les races existent ou pas. Mais, de fait, certains pensent que les races existent, d’autres non. La Constitution a pour devoir de protéger les citoyens contre les mesures discriminatoires qui viseraient une race en particulier, que celle-ci ait une existence réelle ou supposée.


          • Paul Barthe 27 mars 2012 14:22

            Nous sommes d’accord sur le fait que la Constitution n’a pas pour vocation la définition du mot race et que son objectif est de définir des cadres pour la gestion de notre société, et donc pour protéger certains citoyens de discriminations.

            Le débat se déplace et amène maintenant à la question : Est il plus facile de combattre les discriminations raciales en admettant que les races existent ou bien en partant du postula qu’une distinctions par races n’est plus d’actualité ?

            Je crois que c’est là le point de désaccord.

            Pour ce qui est de la place de l’homme dans le règne animal, je suis tout à fait d’accord pour la reconnaître. Il n’y a pas de doute là dessus. Mais dans la pratique courante, nous avons admis une certaine frontière entre le monde animal et l’humanité. Cette frontière est destinée, notamment, à protéger l’espèce humaine de certaines considérations dangereuses qui peuvent porter préjudice très lourdement à certaines catégories de la population. On a put voir ainsi des hommes avilir d’autres hommes en prétextant qu’ils n’étaient que des animaux, et de mauvais animaux, pour se voir ensuite traduits en justice pour crime contre l’humanité. A l’inverse, à ma connaissance, jamais une société de dératisation n’a été traduite en justice pour crime de masse.

            Historiquement, l’homme est un animal. Mais dans la pratique, l’homme appartient à l’espèce humaine avant d’appartenir à l’espèce animale.


          • Cyclotron 27 mars 2012 13:02

            La vérité c’est que chaque espèce est composée de plusieurs races et que l’espèce humaine n’échappe pas à cette régle naturelle. 
            Comme vous le dites si bien : « Mais compte tenu de l’utilisation de ce principe de races pour la justification de la supériorité de certaines sur d’autres... » le concept de race dans l’espèce humaine a été mis au placard pour éviter de donner des arguments à quelques fous dangereux.
            Néanmoins, les différences existent et il n’est pas nécessaire d’être raciste pour les constater. 

            Pour le fond de l’article, le sujet a été lancé par Hollande pour donner naissance à une nouvelle polémique « clivante » (droite/gauche) afin de faire oublier que les programmes PS et UMP sont les mêmes... à 3 poils de cul près.


            • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 27 mars 2012 19:40

              L’auteur forme le vœux suivant : « Il est donc nécessaire, par soucis de cohérence, que le premier article de la constitution change et face apparaître qu’il n’existe pas différentes races ». Cela reviendrait à interdire par la loi fondamentale l’évocation de certaines vérités scientifiques.

              C’est un fait que certains scientifiques, au services de l’idéologie mondialiste (ou globaliste), nient l’existence des races humaines, et c’est un fait que l’idéologie du mondialisme, qui actuellement dicte les règles dans les cercles au, et autour, du pouvoir politique et médiatique, met en avant ces scientifiques-là.

              Pendant ce temps des scientifiques intègres, mais qui sont ignorés par les médias, considèrent que les différences entre les branches de l’humanité sont clairement marquées de sorte qu’on peut parler de races, identifiables par des caractéristiques biologiques spécifiques que porte chaque groupe racial.

              La vérité établie devrait pourtant être diffusée sans censure. L’obstruction que l’idéologie des mondialistes et des « antiracistes » a réussi à imposer depuis quelques dizaines d’années s’apparente à l’interdiction qui jadis empêchait de constater publiquement que « la Terre est une planète qui gravite autour de l’étoile Soleil ».

              Alors que dit la science concernant les races humaines ? En effet : « La vérité c’est que chaque espèce est composée de plusieurs races et que l’espèce humaine n’échappe pas à cette règle naturelle. ». Pour en savoir plus vous pouvez lire l’article dont le lien est donné en fin du présent commentaire.

              Une discipline scientifique ancienne est capable de déterminer l’appartenance majoritaire d’un individu à une race : c’est l’anthropologie. Par l’examen d’une série de caractéristiques physiques, l’anthropologie permet de classer un individu dans un groupe ou sous-groupe racial. Ainsi les experts en criminologie sont capables, par l’examen du squelette, de déterminer avec une forte probabilité quelle est la race dominante de l’individu.

              Plus récemment c’est la génétique qui a apporté toute la fiabilité dans la détermination de la composition raciale d’un individu. Da façon analogue à l’anthropologie, l’analyse génétique autosomale permet également de classer un individu dans un groupe ou sous-groupe racial. La où l’anthropologie examine les caractéristiques biologiques macroscopiques, l’analyse génétique autosomale examine les caractéristiques biologiques microscopiques tout en apportant plus de précision.

              Les techniques d’analyse sur le génome et de traitement statistique des données à partir des échantillons de populations étudiées ont été mises au point notamment par l’équipe du professeur Masatoshi Nei (Pennsylvania State University). Parmi ses contributions, qui permettent la définition des groupes raciaux selon les critères génétiques, on peut citer les méthodes statistiques pour mesurer la distance génétique entre les populations (la distance génétique de Nei) et la méthode de reconstruction des arbres phylogénétiques.

              La science génétique progresse et cerne de mieux en mieux la question des groupes raciaux humains. C’est un fait qui est délibérément évacué en France où les médias acceptent, sans tenter de le contredire, le dogme propagé par les « bien-pensants » que « les races humaines n’existent pas ».

              L’analyse génétique autosomale est donc capable de déterminer l’ascendance principale d’une personne. Ainsi, une personne née de père noir et de mère blanche verra très clairement dans son analyse environ 50 % de gènes de Noir (que les laboratoires dans leurs documents désignent souvent par « Africain sub-saharien ») et 50 % de gènes de Blanc (que les laboratoires désignent souvent par « Européen »).

              Les diverses techniques mises au point par l’équipe de professeur Masatoshi Nei, et par d’autres scientifiques, ont été utilisées et complétées par des scientifiques dont les recherches concernent la génétique des populations dans des domaines variés, par exemple en médecine.

              Par ailleurs les techniques qui découlent de ces recherches sont utilisées aussi par des sociétés commerciales qui par la mise en application des analyses autosomales proposent d’établir quelle est la composition raciale d’un individu et, selon les moyens techniques dont elles disposent et selon les dépenses financières que l’on est prêt à consentir, elles peuvent aller plus ou moins loin dans le détail de l’analyse. Ces sociétés présentent le rapport d’analyse en donnant pour l’ADN analysé au moins la part des trois principaux regroupements raciaux (Européen, Africain sub-saharien, Est-Asiatique) mais il est possible aussi d’obtenir la répartition plus fine par des sous-groupes raciaux.

              Pour finir constatons que la revendication en France de l’identification raciale des individus a été ces dernières années fortement appuyée par les Noirs dans les associations officiellement réunies autour de CRAN. Des associations nombreuses ont été créées en France pour défendre les intérêts des Noirs. Les Noirs français sont donc capables de s’identifier en tant que Noirs alors que d’après ce que prétendent certains Français la science ne serait pas capable de confirmer l’existence de la race noire : les Noirs français ont-ils des capacités d’observations supérieures à cette science-là ?

              Les médias français ont éliminé le franc-parler pour utiliser un charabia « politiquement correct ». Par exemple le titre « Un violeur en série d’origine africaine recherché à Paris ». Que signifie « d’origine africaine » ? Serait-ce « Noir » ? Le terme « d’origine africaine » est source de confusion, car par exemple Ségolène Royal est née au Sénégal est-elle « d’origine africaine » ? En vérité on cherche un individu d’un certain type racial mais en France c’est suspect de le dire ouvertement.

              En France on est allé tellement loin dans le dénigrement de la réalité que l’enseignement public dans les écoles françaises produit des citoyens qui sont persuadés que les races humaines n’existent pas. Dans d’autres pays du monde l’existence des races est un fait que chacun peut ouvertement constater et que l’on prend en compte à tous les niveaux. Par exemple, aux États-Unis d’Amérique, lorsque le FBI diffuse les fiches de signalement concernant les criminels recherchés, la race de chaque individu est précisée car c’est un élément de différenciation, un élément d’identification. Par contre dans les débats internes en France, préciser la race d’un individu semble gênant. En France on utilise des contorsions, pour éviter de parler des races humaines on invente des termes comme « minorités visibles » sans préciser quelle en est la signification, de sorte que l’on introduit avec ce néologisme maladroit la confusion, car il y a des quantités de minorités qui sont visibles : les handicapés moteurs, les chauves, les nains, les riches tape-à-l’œil, les gros, les barbus etc.

              La différentiation des humains en groupes raciaux est une évidence confirmée par la science moderne.
               
              En France il est devenu impossible de propager la vérité sur les races humaines. Par contre, depuis une trentaine d’année, la propagation du mensonge « les races humaines n’existent pas » est facilitée. Et pour rendre la question confuse on a remplacé la notion de « race » par la notion de « ethnie ». Une façon de nier l’existence des races humaines consiste à affirmer que seules les différences ethniques existent entre les groupes humains.

              La race recouvre une notion de classification de groupes humains selon les critères biologiques – nous l’avons rappelé plus haut.

              L’ethnie recouvre une notion de classification de groupes humains selon les critères culturels (langue, religion, repères moraux, habitudes sociales etc.). Ainsi une race humaine peut être subdivisée en ethnies. Il ne faudrait pas utiliser la notion de « ethnie » pour remplacer la notion de « race » - pourtant c’est ce qui est fait.

              En France la censure empêche de propager la vérité sur les races humaine et je précise que la censure à propos des races humaines est également en place sur AgoraVox.

              Par exemple, si vous avez publié quelques articles sur AgoraVox alors vous avez le statut de « rédacteur » d’AgoraVox et alors vous avez accès aux articles qui sont en attente de validation.

              Dans ce cas vous pouvez constater dans la rubrique « Actualités / Société » que l’article qui depuis le 6 mars 2012 est bloqué à la validation par la rédaction d’AgoraVox a pour titre « L’avenir des races humaines ». Cet article est depuis plus d’un an régulièrement refusé par AgoraVox avec la mention : « Nous avons en effet reçu de très nombreuses propositions d’articles ces derniers temps, que nous n’avons pas pu toutes traiter dans un délai satisfaisant. Veuillez nous en excuser. Toutefois, si votre article est encore d’actualité ou peut être actualisé, n’hésitez pas à le proposer de nouveau. Il sera traité au plus vite. ». L’article est peut-être refusé parce qu’il expose des vérités qui dérangent certains.

              En France la censure empêche donc de propager la vérité sur les races humaines, de sorte qu’il est difficile de trouver les informations en langue française sur internet. L’article suivant fait une synthèse sur la question des races humaines et donne de nombreux liens pour aller plus loin sur le chemin de la vérité : « Les races humaines ou les types humains ».


            • Paul Barthe 27 mars 2012 20:25

              Mettre sur le même plan le rejet du mot race et le rejet de l’hypothèse que la Terre tourne autour du soleil me semble un peu exagérée. D’un côté il s’agit seulement d’un mot et d’un débat sur la forme, dans le second cas il s’agit de quelque chose de bien plus effectif.


              Quant aux distinctions scientifiques entre les individus, je crois que personne n’est allé à l’envers. Il suffit de regarder un noir et un blanc pour constater qu’il y a physiquement une différence.

              Mais le débat porte sur l’utilisation courante du mot, non scientifique. Car la société ne peut se résumer par un ensemble de données génétiques et scientifiques. Avant d’être des morceaux de chairs, au niveau social, nous sommes des individus, des citoyens. Certes, dans la logique absolue des choses et sur un plan scientifique nous sommes tous à la base des morceaux de viande.

              L’usage courant d’un mot doit tenir compte de son histoire. Et c’est justement pour cela qu’il est aujourd’hui moins évident de parler de races. Pour éviter non pas au niveau scientifique mais au niveau social un amalgame favorisant une évidente classification des races sur des critères qualitatifs. Nous ne vivons pas dans un laboratoire mais dans un système où la haine peut très facilement engendrer des débordements.

              Vous le savez comme moi, des mots suffisent parfois, et dans la plupart des cas, à déclencher des catastrophes humaines et sociales.

              L’idée des diversités physiques, biologiques et morphologiques, même génétiques, elle est simple à admettre et ne doit pas être niée. Mais pourquoi diable utiliser, pour en parler, le mot « race » qui est exactement le même que celui qui est utilisé pour les élevages d’animaux...

              Encore une fois, la langue française est riche. c’est l’une des plus influente d’ailleurs dans l’histoire de la littérature. Pourquoi faire les avares et refuser aujourd’hui de changer un mot en le remplaçant par un synonyme moins connoté ? Pourquoi trouver cela absurde quand c’est le souhait d’une majorité, quand ce mot évoque des souvenirs terribles à des milliers voire des millions de personnes ?


            • credohumanisme credohumanisme 27 mars 2012 13:40

              La proposition de Hollande mérite d’être analysée sur le fond et sur la forme.

               

              Sur le fond

              Vous basez pour l’essentiel votre argumentation sur le fait que le mot « race » ne serait plus pertinent, ce que vous écrivez par exemple en disant « Quant un mot est vieilli ou n’est plus usité dans notre langue ».

              Sur le plan de la classification biologique, scientifique, vous avez parfaitement raison. A l’exception de quelques racialistes (qui ne sont pas obligatoirement racistes) le consensus est assez clair pour dire qu’il n’y a pas de race humaine, le terme est désormais réservé aux animaux d’élevage.

               

              En revanche le terme de race continue dans le langage courant à être utilisé de manière régulière. La notion reste la même. De ce point de vue le mot « racisme » ne fait plus sens sauf à en revoir la définition.

               

              Ne serait-ce que d’un point de vue juridique cela impose une révision technique de la rédaction des articles qui me semble difficile.

               

              Sur la forme

              Cela méritait éventuellement un débat législatif technique. Clairement il s’agit d’un coup de comm’ électoraliste en réponse au débat sur le halal.

              Je trouve Hollande un peu court quand il dit « Oui mais c’est un symbole ». Vrai et alors ? Cela n’est, à mon avis, pas un enjeu de campagne, juste un enfumage comme on en voit de tous bords dans cette campagne.

               

               

              P.S. : l’homme est un animal.

              Espèce Sapiens, Genre Homo (une espèce unique « sapiens » la nôtre et des espèces fossiles : erectus, habilis), Famille Hominidés (comme chimpanzé, bonobo ..), ordre des primates (singes, lémuriens), classe des mammifères, sous-embranchement des vertébrés, embranchement des chordés et règne animal.


              • focalix focalix 27 mars 2012 14:21

                Ce n’est pas la meilleure idée de François Hollande.

                « Tu sais, Tutur, le grand rouquin qui fait Paris Strasbourg avec son 12 tonnes ».

                Dans cette réplique du sketch « Les Routiers » de Jean Yanne, il y a deux traits physiques, la taille et la couleur des cheveux. Il n’y a là rien de péjoratif, dans l’histoire Tutur était un routier plutôt sympa !

                Si, sur une photo de groupe, Harry Roselmack est le seul Noir, et si l’on me demande de le désigner, je dirai : c’est le grand Noir.
                Je serais même tenté de dire : le grand Nègre, mais le langage courant n’a pas ancore intégré la revalorisation du mot, voulue et initiée par de grands écrivains comme Césaire ou Senghor.

                Les races existent, les discriminer est un délit, mais je ne suis pas sûr que les nier soit vraiment une marque de respect pour les « minorités visibles ».


                • Paul Barthe 27 mars 2012 14:26

                  Pour ma part, dans ce que j’ai écrit, il n’est pas question de nier quoi que ce soit, mais plutôt de considérer les choses sous un autre angle. Transformer « race » par « diversités sociales » ou « culturelles » ou « morphologiques » ou autres, que sais-je... La langue française est si riche, pourquoi se priver d’en utiliser ses subtilités et garder dans la constitution un terme aussi fort en connotation ?


                • focalix focalix 27 mars 2012 18:01

                  Dans la huitième édition du Dictionnaire de l’Académie, la définitions de RACE (dans l’acception qui nous intéresse) était la suivante :
                  RACE se dit aussi d’un Groupe d’individus qui se distingue d’autres groupes par un ensemble de caractères biologiques et psychologiques dont on attribue la constance, non pas à l’action du milieu, mais à une lointaine hérédité. La race caucasienne. La race mongole. La race juive. Une race pure. Une race métissée.
                  Il se dit également d’une Variété constante dans l’espèce humaine. La race blanche. La race noire. La race jaune.

                  Dans la 9ème édition du dictionnaire de l’Académie (ça tombe bien, ils en sont à la lettre R), les déplumés de la Coupole ont fait un virage sur les chapeaux des valves :
                  Chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l’espèce humaine d’après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées. Un homme de race noire, de race blanche, de race jaune. Le mélange, le métissage des races. S’emploie, abusivement, dans le sens d’Ethnie. Titres célèbres : Essai sur l’inégalité des races humaines, d’Arthur de Gobineau (1853) ; Race et histoire, de Claude Lévi-Strauss (1952).

                  Plus question de caractères biologiques et psychologiques, mais de caractères physiques.
                  Précautionneux car le sujet est casse-gueule, les académiciens version 9.0 ont souligné le côté superficiel de cette classification, et prévenu la confusion possible entre race et ethnie.
                  Les titres cités font état de la vision ancienne, racialiste - et heureusement révolue - de Gobineau, et de la vision moderne, ethno-centrée, de Lévy-Strauss.

                  Pour l’heure, le mot « race » est consacré par l’usage, et tout récemment donc par l’Académie. Ce tabou et ces périphrases (diversité, gens de couleur, Africains, Subsahariens) montrent ce malaise, cette espèce de peur des détournements sémantiques dont le meilleur remède est d’appeler un chat un chat !


                  • ykpaiha ykpaiha 27 mars 2012 20:23

                    Pour reprendre le lapidaire du post..

                    Un imbécile qui prend son tutu pour une lanterne.

                    Ces foutus socialoBoBos Soixantuitards assoiffés de symbolisme a 2 balles.

                    Une Demoiselle !! burk
                    Un homo !! burk
                    Une race !! burk
                    Langue francaise !!! burk
                    Catho !! burk
                    Un vieux !! burk ..euh non pour eux mieux on a un mot ...aide a fin de vie...
                    ...
                    Mais un con reste un con c’a rassure.

                    Avec un programme comme c’a on va loin.


                    • le moine du côté obscur 28 mars 2012 10:21

                      L’égalité ? Une aberration puisque nous ne sommes pas égaux c’est l’évidence même. Je pense que ce concept odieux est fait pour laisser des requins traîner dans les mêmes eaux que des petits alevins sans défense et donc laisser ceux-ci se faire bouffer. Et puis égaux selon quels critères ? Que nous soyons tous humains ? La belle foutaise hypocrite. Alors bien sûr je ne parle de différence en fonction de la couleur de la peau. Quoique je pense que des humains de différentes couleurs de peau ont des aptitudes différentes (les noirs par exemple supportent mieux le soleil (mélanine renforcée oblige), je pense que l’on ne me dira pas le contraire), je crois qu’il est normal que tous soient considérés comme des êtres humains. Après le concept de race est-il pertinent ou non ? Je pense que oui d’une certaine manière puisque nous sommes différents que nous le voulions ou non. Après que nous puissions nous reproduire entre nous de mon point de vue ne change rien à l’affaire. Et puis le racisme est la chose que j’ai le plus rencontré dans le monde et je pense qu’il fait partie du « patrimoine » humain. Même dans mon pays de « nègres », les gens de même couleur de peau entre eux se disaient (et se disent toujours pour certains) appartenir à des races différentes. Alors je ne crois pas que supprimer le mot race (par la loi mais on sait ce que valent ces lois et comment elles sont votées) changera quoique ce soit à cette affaire. L’humain est raciste et n’aime pas beaucoup ce qui est différent, même si cette différence est minime.
                      Mais je vois le monde que les élites veulent nous préparer un monde où il n’y a plus de distinctions claires entre les humains. D’abord on ne parlera plus de « race » après on ne parlera plus d’hommes et de femmes, comme si les hommes pouvaient faire tout ce que les femmes peuvent faire et vice-versa. On aura donc un homme indifférencié, androgyne, même avec des humains mâles qui peuvent porter la vie (voir l’odieux films « junior »). Par finir on ne distinguera plus les hommes des femmes et comme les transsexuels (qui sait jusqu’où ils iront avec ça) en plus sont de plus en plus nombreux, je crains le pire. L’homme voudra encore se jouer Dieu en créant un monde où la science (après que la loi soit votée pour ça) lui permettra de refaçonner le monde selon son bon vouloir. Je vois une catastrophe arrivée, la fin de l’humain et d’une certaine manière la fin du monde. Avec un monde plein de transsexuels, de transhumains et de transgénique ! De mon point de vue le cauchemar absolu. Car le blanc sera le noir et le noir sera le blanc dans un mélange odieux et sans avenir.


                      • robin 28 mars 2012 10:25

                        Je propose de supprimer le mot « sucre » du dictionnaire pour faire baisser le diabète....lol !

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