Primaires : la synthèse impossible
L'escalade verbale des derniers jours n'y change rien. Le dilemme demeure pour les électeurs de gauche obligés de choisir entre leur bras droit et leur bras gauche. "Il y a un volontarisme de gauche chez Martine Aubry, une tentative d'ouverture chez François Hollande" synthétise Daniel Cohn-Bendit qui refuse de choisir entre les candidats. Et pourtant, il ne peut y en avoir qu'un.

Aubry-Hollande, ce sont les deux faces d'une même pièce avait lancé Arnault Montebourg avant le premier tour. Fort de ce constat le roitelet de Saône-et-Loire, malgré la tentation de jouer une place, s'est finalement résigné à ne pas prendre parti pour l'un ou l'autre "des impétrants".
Au final, il faudra bien pourtant glisser un bulletin dans l'urne. Choisir entre le cœur et la raison, choisir entre les promesses de changement et les assurances de rassemblement… Entre la mère tapedur et celui qui veut incarner demain le père de la Nation.
La réponse à ce dilemme trouve peut être singulièrement une esquisse de réponse dans cette ligne de partage des eaux entre gauche dure et gauche molle.
Quelle société attendons nous demain : le clivage, l'affrontement, une violence latente dans le droit fil du mandat de Nicolas Sarkozy où à l'inverse une France apaisée, qui redonne sa place aux corps intermédiaires dans la nostalgie d'un pays où il fait bon vivre ? Dimanche, les électeurs, en toute connaissance de cause, trancheront.
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