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Réécrire l’histoire

 L'histoire n'est pas une science exacte, elle n'a rien d'objectif contrairement tout ce que les historiens des Annales, entre autres, ont pu dire. On ne peut pas réduire les êtres humains en poudre et conduire dessus des expériences scientifiques. Quand j'étais étudiant dans la matière c'était une grande discussion avec un ami pour qui la matière historique aurait dû devenir une science dite « dure ». Il n'était pas le seul. C'était même la raison pour laquelle la plupart des thèses étaient à l'époque écrites dans un français le moins littéraire possible, pour montrer que l'histoire pouvait être aussi ennuyeuse que la physique en quelque sorte.

 

Nota Bene : Je conçois que certains trouvent la physique passionnante et excitante, à commencer par les poseurs de bombes, mais ils doivent être relativement rares.

 

Cependant, rappeler les faits, tous les faits y compris ceux qui gênent suffirait à faire de l'histoire au moins une science humaine au moins « honnête ».

Mais malheureusement l'histoire est écrite idéologiquement par les vainqueurs et les groupes humains les plus radicaux dans leurs revendications. Cela a toujours été comme ça de toute éternité. Elle est écrite pour surtout ne pas contredire les mythes sur lesquels reposent une société. Dans la nôtre, ces mythes sont ceux issus de la Révolution Française qui est encore la date de début réel de notre roman national aux yeux de presque tous, même parmi des éditorialistes et historiens dits politiquement incorrects. Ceux les remettant en question ne sont pas nombreux.

Il existe bien quelques « enfonceurs de portes ouvertes » qui dans les médias évoquent embryonnairement et très timidement tout cela, mais ils ne vont jamais jusqu'au bout de leur raisonnement. Il faut dire que cela les priverait d'une bonne place dans les médias, d'un bon « pantouflage » dans une institution ou une revue en jouant son rôle de trublion, pourtant bien sage.

 La Révolution est un des premiers instants où pour reprendre l'expresssion d'un célèbre ministre de la culture frisotté à propos du 10 mai 81 la France est « passée de l'ombre à la lumière ». Il convient alors de passer sous silence tous les « dommages collatéraux » ou massacres commis au nom de l'utopie...

...La « Vendée militaire » ? Une survivance de l'Ancien Régime.

Les massacres de septembre ? Des purges nécessaires.

La construction de Versailles, des cathédrales, des magnifiques monuments historiques ? Des exemples d'esclavage des pauvres hères considérés comme des masses imbéciles.

Depuis plusieurs décennies, et ceci pour acheter la paix civile auprès des diverses « communautés » de ce pays, éduquées bien trop souvent dans la haine de notre culture, on ne doit rien retenir de bon de l'histoire de France. Elle ne serait que racisme, intégrisme catholique, violence, haine, dictature des rois, une succession d'évènement déplorables. Quand on évoque l'esclavage dans l'histoire vue par ce biais curieusement (sic) il n'est jamais question de l'esclavage mauresque sur le pourtour méditerranéen. On ne parle jamais non des rois africains ayant vendus leurs peuples sans aucuns scrupules. Certains sont même prêts à falsifier l'histoire le plus grossièrement du monde avec les moyens techniques actuels, les régimes totalitaires du XXème siècle nous ayant largement montré l'exemple...

Le seul coupable c'est invariablement l'homme occidental devant payer encore et encore ses crimes supposés dans un masochisme mémoriel se devant d'être constant. C'est la raison pour laquelle de nombreux occidentaux vont encore plus loin soutenant les pires fanatismes actuels, la sottise religieuse la plus crasse, espérant ainsi r acheter leurs fautes et celles de leurs ancêtres. Ils se sentent coupables d'être eux-mêmes, se haïssent, se verraient bien soient en princes et princesses des mille et une nuits soient en « rastas ».

L'histoire semble devenue inutile aux individus modernes de toutes façons. Ceux-ci vivent dans un présent perpétuel. Le passé est réduits à quelques moments réputés marquants choisis pour montrer combien notre époque est tellement progressiste, et conforter les personnes dans leur allégeance au « storytelling »...

 

Sic Transit Gloria Mundi, Amen

Amaury – Grandgil

illustrations empruntées ici


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