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Accueil du site > Actualités > Politique > Relance économique. Et s’ils se plantaient tous, Sarkozy, Verts, (...)

Relance économique. Et s’ils se plantaient tous, Sarkozy, Verts, Socialistes, Anti-capitalistes ?

Les indicateurs, PIB, chômage, bourse, bilans, montrent que l’économie ne se porte pas bien. La récession est avérée. Cela arrive parfois car il est illusoire de croire qu’une croissance positive peut perdurer quinze ou trente ans. Les pessimistes évoquent une dépression. Comme en 1932. Nul n’est prophète en son pays. Nul n’est devin, surtout en économie.

Pour faire face à cette secousse économique, les dirigeants des pays occidentaux ont élaboré chacun un plan de relance. Divers ingrédients composent ces recettes financières mais la cuisine économique reste traditionnelle. Aide aux banques, soutiens des secteurs industriels considérés comme clé. Un peu de saupoudrage de pouvoir d’achat selon les pays. A vrai dire, plus personne ne semble en mesure d’expliquer ce qui se passe. Tel fut le constat de Jean-Pierre Dupuy un soir chez Taddéi. Les grandes questions sont calquées sur la métaphysique de bistrot. D’où viens-je, où vais-je ? D’où vient la crise économique et où va-t-on avec les plans de relances ?

La crise vient des subprimes dit-on. Pourtant, une crise en cache une autre. Le baril à 150 dollars, les denrées alimentaires qui flambent. C’était en plein été 2008. Maintenant ça s’est calmé. Les financiers jouant sur les marchés des matières premières ont empoché de copieux profits. Des centaines de milliards ont disparu des capitalisations boursières. L’argent est bien quelque part. On se doute bien que les spéculateurs vont repartir à l’assaut dès que la tendance sera favorable. Les raisons de la crise sont assez simples dans le principe. Premièrement, il existe des masses de monnaie considérables qui interviennent en marge de l’économie réelle. Deuxièmement, si ces masses apparaissent c’est qu’il y a disparité des revenus. Troisièmement, cette disparité est accentuée par l’existence d’une double économie. L’une est appelé économie Empire. C’est celle des grands groupes industriels, des professions à hauts revenus, des commis de l’Etat, des banquiers, des gestionnaires. L’autre est appelée Tierce économie. Elle est interconnectée à la première mais les flux monétaires y sont moins intenses.

Ce qu’on peut comprendre, c’est que la Tierce économie est dans une situation de fragilité que connaît moins l’économie Empire, même si parfois, des vagues de licenciement sont opérées. Le système économique a besoin de la monnaie pour fonctionner, un peu comme les végétaux ont besoin d’eau. Un système d’irrigation est parfois limité. En période de sécheresse, il faut parfois faire des choix. Les zones délaissées s’étiolent. En économie, le principe est analogue. L’économie Empire attire les flux monétaires, siphonnés du reste par les élites économiques et parfois politiques. Du coup, la Tierce économie n’est pas assez irriguée et la société vit une sorte d’amputation sociale. En Allemagne, un enfant sur cinq serait sous le seuil de pauvreté. Ne parlons pas des Etats-Unis, certaines zones sont sinistrées. Il vaut mieux être dans les Landes avec une maison fracassée par un arbre que dans un no man’s land dévasté par la récession économique aux States. Ces belles formules parlent mais ne disent rien sur l’avenir.

Le plan de relance proposé par notre Président, assorti des réformes déjà prévues avant la crise, vise à redonner à la France une compétitivité. Est-ce la bonne stratégie ? Les sociétés n’ont-elles comme seul horizon que de produire et concurrencer les autres, d’obtempérer devant le fétichisme des chiffres ? Le salut est-il dans la croissance ? Ces questions, les politiques se les posent depuis que les chiffres de la comptabilité économique existent et sont pris au sérieux. Autrement dit, depuis 1950, les rivalités entre URSS et USA et en Europe, un peu plus tard, mais très tôt, déjà en 1970, les oracles de Giscard sur le déclin du Royaume-Uni. Oracle avéré puisque le retour de la prospérité britannique ne reviendra que dans les années 1990. Le présupposé de ces jugements de calcul, c’est que la croissance est souhaitable pour les nations. Ce fétichisme du chiffre semble de plus en plus prégnant, avec les nombreuses officines et autres dispositions ministérielles œuvrant dans la prospective. Un énarque pur jus tel que Christian Blanc n’a pas hésité à proposer une alternative entre la croissance et le chaos. C’est une vision simple mais qui en dit long sur l’esclavage de notre société qui n’a pas d’autre issue que la fuite en avant vers plus de compétitivité, de croissance. Une folie partagée par la plupart des élites. Et acceptée par le peuple.

Que signifie au juste le plan de relance de Sarkozy ? Il traduit cette fuite en avant dans la production, la compétition. Une analyse économique livre son verdict. Sarkozy comme d’autres dirigeants renforce l’économie Empire, autrement dit, l’économie qui est responsable de la récession et de la misère sociale en résultant. Et la plupart des médias trouvent super l’hyper réactivité du Président. Je ne sais plus dans quel monde je vis. Un monde de dingues, c’est sûr, de débiles et autres décérébrés.

Quoique, comme dit Woody Allen, les méchants ont compris quelque chose que les bons ignorent. Je transpose. Les profiteurs ont compris quelque chose que les exploités ignorent.

Le Président l’a dit, il a six cerveaux, il ne peut se tromper, le seul salut est dans l’économie compétitive. Et pour y parvenir, il faut réformer. Le principe est simple, comme pour un club de sport, que ce soit des gamins de dix ans ou des sportifs de haut niveau. Ceux qui jouent bien entrent sur le terrain, ceux qui jouent mal, restent sur la touche. Et le club augmente ses chances de gagner. C’est le principe de l’économie occidentale depuis trente ans.

A l’économie compétitive, on opposera une économie nécessaire. L’économie censée servir équitablement les besoins et les aspirations d’une majorité de concitoyens. Ce type d’économie existe, il s’appelle le socialisme. Hélas, il a été fourvoyé par les pratiques politiques, notamment locales, où une assemblée de notable décide de ce qui est nécessaire et utile, encadre et materne les citoyens, pour en fin de compte, gaspiller les deniers publics pour des opérations inutiles et entretenir une bureaucratie locale bien onéreuse. Les assemblées locales de droite font comme la gauche. Nous ne sommes pas dans une économie nécessaire mais une économie bureaucratisée. Conclusion, l’économie nécessaire doit se déprendre des bureaucraties locales, voire même nationale. Le plan de relance de Sarkozy prévoit de relancer des autoroutes pas vraiment nécessaires. Mais Sarkozy n’est pas un libéral. Juste un hybride. Un dirigiste.

Alors, cette croissance, si décriée, elle deviendrait louable, carrément sanctifiée si elle devenait verte. La croissance verte, c’est un peu la seconde chance des critiques du capitalisme ayant abdiqué depuis la chute du communisme et qui veulent encore jouer un rôle en économie politique. La croissance verte, c’est le capitalisme vertueux, c’est la rédemption des profits réalisés par les acteurs du système productif vert et durable. C’est surtout une belle arnaque et une superbe connerie qui permettra aux bureaucrates verts de trouver un emploi et un bon salaires. Rien de neuf, depuis la simonie au Moyen Age, ces prêtres qui vendaient les grâces divines. Les Verts prétendent légitimer ce qu’est la croissance nécessaire. En vérité, ce n’est que la croissance nécessaire pour satisfaire leurs obsessions durables et non pas un projet, une civilisation. Un billet devrait être écrit pour faire le point sur ces écolos du durable décrétant ce qui est bon que les gens fassent pour la planète.

En conclusion, je plaide pour l’hypothèse que toutes les élites se fourvoient, se plantent, et qu’il est urgent de réfléchir à ce qu’est une économie nécessaire, au lieu de foncer dans la compétition et son faire valoir, la croissance verte. Et cette économie nécessaire, elle n’est pas anti-capitaliste, surtout pas, car le capitalisme est un système efficace pour peu qu’il soit géré par des gens intelligents, honnêtes et utilisé par des citoyens qui ne se comportent pas comme des porcs, ces cochons payeurs, des compulsifs décérébrés ayant perdu la raison ! Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes.

Au final, que ce soit Sarkozy, les Verts, les Socialistes, chacun décide d’une certaine forme de croissance. Ceux qui refusent le capitalisme n’ont rien d’autre à proposer sauf leur colère. Pourtant, il y a un monde à inventer. Sarkozy, les Verts, les Socialistes, ne font qu’alimenter l’économie Empire, l’économie qui met sur le carreau des tas de gens déclassés et qui pourtant, ont une étincelle de lumière en eux, comme les enfants de Gaza.


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74 réactions à cet article    


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 11:00

    Un cartho bonne pâte que vous ne pouvez pas pifferd ?

    Désolé, j’assure l’intendance des calembourgs en absence du poète des tavernes


  • K K 2 février 2009 22:53

    bah tant qu il n’y a pas de citrouille, ca peut passer ;)


  • LA MACHINE A ECRIRE le bec-troadec ch. 2 février 2009 11:21

    Le peu d’enthousiasme (en tout cas pour l’instant) que sucite votre article témoigne de ce que vous nous dites !

    Le spéculateur a compris ce que le peuple ignore ! Je suis parfaitement en accord avec vous sur toute la ligne. Petite appartée sur les écologiste : il n’y a pas plus consommateurs que les écologistes ! Simplement leur bonne conscience sert de lunettes noires à leurs envies de consommer (le nouveau thé qui protège le coeur, les nouvelles gellules plus riches en Oméga 3, ces fameuses piles à eau, et les noix de lavage, et, et, et...)

    Les élites ne peuvent pas rechercher d’autres possibiités que la croissance, même Obama s’y refuse. Il ne peuvent car ils sont le fruit "gâté" de ce système. L’économie emprie dont vous parlez n’envisage ses employés que comme un variable, une matière première au même titre que la caoutchouc, ses clients (vous remarquerez que ce sont les mêmes !) sont étudiés sous toutes les coutures afin de mieux cerner comment on va pouvoir induire leurs envies d’achat. Tout le système économique st fondée sur l’utilisation de la population, non pas pour son bien-être, mais pour servir les intérêts de ceux qui investissent !

    Je vous renvoie à la lectures de plusieurs articles sur lesquels je suis tombé ce week-end et que j’ai trouvé fort juste. Leur juxtaposotion enrichie encore le propos de ces trois points de vus croisés sur notre société.

    Capitalisme-ou-cataclysme ?

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    • abdelkader17 2 février 2009 11:30

      Adam Smith grand prophète du malheur, jamais utopie ne s’avérera si juste.
      Partant d’une position de minoritaires et d’assiégés le long travail de sape intellectuelle des néoliberaux à fini par s’imposer devenant aux quatres coins du globe norme économique.
      Le reniements des gauches à ce qui constituait leur propre matrice intellectuelle à précipiter l’avénement des politiques néo libérales.
      les énormes disparités entre les revenus du travail et ceux du capital ont constitués tout une classe de délinquants financiers sans morale aucune, spéculant même sur les matières premières et précipitant ainsi la misère de ce que l’on nomme communément le tiers monde.
      La croissance devenue norme de régulation des sociétés occidentales pour le plus grand malheur de ses citoyens.
      La remise en cause de la religion du profit n’est pas demain, l’iniquité et l’injustice désormais au rang de valeurs du progrès.


      • Nethan 2 février 2009 14:47

        Sauf qu’Adam Smith prônait aussi l’interventionnisme de l’Etat pour qu’il assure les fonctions régaliennes mais aussi d’autres qui ne pouvait pas être effectuées autrement que par une telle structure. Ce qui pouvait inclure le transport, l’éducation, la santé... Rapportés aux technologies actuelles, on incluera l’énergie (EDF) et d’autres.

        Quand on voit ce que la privatisation de l’energie et des rails a donné en Californie pour le premier et en Royaume-Uni pour le second...

        Le problème est effectivement que ça a donné naissance à des délinquants sans morale qui veulent absolument tout privatiser même dans l’erreur, tant leur aversion pour l’Etat relève de la haine aveugle que d’un choix rationnel.

        Nous allons bientôt perdre l’education et la santé simplement parce que quelques abrutis veulent absolument capitaliser sur un bien pourtant trop essentiel pour tous, même pour eux et leurs intêrets...


      • LA MACHINE A ECRIRE le bec-troadec ch. 2 février 2009 17:32

        Les gauches n’ont jamais fait que suivre le mouvement de la société, les gauches sont, elles aussi, soumises au marché ! Elles ont le suivi le consommateur !

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      • abdelkader17 2 février 2009 11:32

        Qu’est ce que le capitalisme ?
        La privatisation des profits et la socialisation des pertes.


        • LE CHAT LE CHAT 2 février 2009 11:41

          Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes.

          c’est Marine qui va être contente , le FN va faire carton plein aux européennes !  smiley


          • Candide 2 février 2009 11:50

            à l’auteur

            Comme très souvent :

            "Ils se trompent tous ! Il faut inventer quelque chose de nouveau ! Mais, je n’ai rien à vous proposer !"

            Avec ce triptyque refrain, on est vraiment bien avancé après vous avoir lu...


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 2 février 2009 11:52

              " Ceux qui jouent bien entrent sur le terrain, ceux qui jouent mal, restent sur la touche. Et le club augmente ses chances de gagner. " avez vous écrit, Bernard,

              avec une nuance, prenez n’importe quel de ceux qui restent sur la touche, et formez le du matin jusqu’au soir dès l’age de dix ans, et il obtient sa place juste derrière celui qui s’est formé dans les Favelas de Rio avec des boites de conserves. Laura manaudou a nagé jusqu’à dix sept kilomètres par jours depuis des années. Le club qui veut assurer ses chances de gagner se doit aujourd’hui de passer par la case dopage, trichage ou OPéage...Voilà où mène l’esprit de compétition qui est devant aujourd’hui, et que le monde entier envie de rattrapper. Sûr que si c’est la trame schématique du système, il n’est pas étonnant de le voir s’essouffler.

              Non, sérieusement, rien ne sert d’être puissant, fort et rapide...si l’on n’est pas, avant tout, résistant et donc, durable !


              • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 13:29

                Un travailleur durable, rien de tel pour le développement durable du profit

                Un travailleur durable et jetable puis réemployable, c’est encore mieux

                Les profiteurs ont gagné la lutte des classes. La rue gronde. Pour panser les plaies de l’âme, Sarkurgo, pansement improbable, à double effet, une plaie puis un pansement


              • antitall antitall 2 février 2009 13:55

                Avant de mettre un pansement sur une large blessure ,il eût été préfèrable de désinfecter la plaie ,et de la recoudre.....c’est la gangrène,Bernard qui nous menace maintenant !


              • LA MACHINE A ECRIRE le bec-troadec ch. 2 février 2009 17:39

                Mais il n’y a rien à désinfecter ni à recoudre, nous somme juste parvenus au terme de la logique du système capitaliste.

                A force de vouloir gagner plus, on est est contraint de baisser les prix ; pour baisser les prix, il faut augmenter les cadences, encore, encore et encore, puis on licencie, puis les "chanceux" qui restent voient leurs salaires baisser, puis enfin on délocalise les emplois : le capitaliste est enfin au nirvana du retour sur investissement !

                Mais les chômeurs que sont devenus ses anciens employés ne peuvent plus consommer !

                Le système s’est mordu la queue !

                 smiley

                <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script>

              • gimo 3 février 2009 03:20

                @ L’AUTEUR
                 on nous a toujours fait croire qui fallait de la croisance... ! pourquoi et pour qui la croissance pour les riches ... plus de money en route plus de bénéfice une fuite EN AVANT + IMPOTS qui fini comme ont sait... ! avec des immanses SPOLIATIONS ET DES  dettes pour qui ? JE VOUS LE DEMANDE.... !!! 

                des fausses idées que la croissance apportait plus de travail c’estait vrai 
                 il y a 60 ans car tout etait a refaire après la guerre 
                .le pb aujourdhuit il y a de trop de tout 
                donc
                la meilleur chose est une croissance zero pour vivre bien sans gaspillage plus intelligent 
                sans speculateurs POUR CONSOMME POUR LES BESIONS SANS PLUS 
                CAR LES SEULES VALEURS SONT LA PRODUCTION NON L’ARGENT ....
                mais celui ci sert a voler la production des gens qui produisent ...
                .. ! l’ère des voleurs sera terminé
                 DU TRAVAIL il faudra toujours produit pour vivre bien mais pas pour voler
                de même que avec le progrès des machines en aura plus de temps de loisir 
                donc la croissance m’a jamais servit qu’a engraisser  les riches ... ! point 
                 les arbres ne poussent pas à l’infini .....et la croissance non plus.. !!!!...
                mais le travail oui car il faut vivre manger

                la croinssance a servit que a créer des inégalités des injustices et des voleurs 
                c’est pas socier M........ QUOI.... l’argent servait a echanger les biens  après a voler pour accaparer
                les biens nuance ....à


              • SALOMON2345 2 février 2009 12:21

                Que la caverne est confortable tant la lumière est crue, et parfois, à l’instar de Camus qui préférait sa Mère à la Justice, quel courage faut-il maintenant pour affronter la bourrasque, surtout lorsque l’agora (par sa vox populi) n’entend plus s’exprimer sur le forum qu’un "volapuk" politique incompréhensible ou un "espéranto" inaudible en réponses aux douleurs annoncées ?


                • SALOMON2345 2 février 2009 12:24

                  Que la caverne est confortable tant la lumière est crue, et parfois, à l’instar de Camus qui préférait sa Mère à la Justice, quel courage faut-il maintenant pour affronter la bourrasque, surtout lorsque l’agora (par sa vox populi) n’entend plus s’exprimer sur le forum qu’un "volapuk" politique incompréhensible ou un "espéranto" inaudible en réponses aux douleurs annoncées ?


                  • Cogno2 2 février 2009 12:48

                    "Ils se trompent tous ! Il faut inventer quelque chose de nouveau ! Mais, je n’ai rien à vous proposer !"

                    Avec ce triptyque refrain, on est vraiment bien avancé après vous avoir lu...



                    C’est vrai, mais on est guère plus avancé en continuant sur notre lancée, alors tant qu’à faire, autant chuter volontairement et se faire un peu mal, qu’attendre la sortie de piste et le sapin en pleine poire.

                    De toute façon la tendance est là, le retour de l’état, et je ne m’en plains pas, au contraire, au vu du carnage causé par la privatisation débridée, il est temps de calmer le jeu.

                    Et la, les débiles de me répondre : "ouais, tout nationaliser, les fonctionaires, les comunistes, etc, etc."
                    Ceux là, n’ont rien compris et en comprendront jamais rien.


                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 13:22

                      Première étape, mettre tout en doute et envisager qu’il se trompent tous. J’ai essayer d’exposer cette hypothèse qui a le mérite d’être honnête. Je ne suis d’aucune faction, je les mettrai toute en doute ( Saint Juste, revisité par Dugué)

                      Deuxième étape, trouver une autre solution. Cette éventualité est parfaitement raisonnable. Puisque tous se plantent il n’est pas certain qu’il n’y ait pas une autre possibilité.

                      En fait cette possibilité existe. Je ne dis pas qu’elle est valide mais elle n’a pas été examinée pour diverses raisons, notamment les oeillères.


                    • Candide 2 février 2009 13:38

                      à l’auteur

                      "En fait cette possibilité existe. Je ne dis pas qu’elle est valide mais elle n’a pas été examinée pour diverses raisons, notamment les oeillères".

                      Quelle est donc cette possibilité ?



                    • antitall antitall 2 février 2009 13:57

                      Que fais-tu des paradis fiscaux ? ........tu laisses les tumeurs progresser ?...


                    • tchoo 2 février 2009 13:02

                      Commençons par remttre les humaisn au centre des réflexions.

                      L’économie au service des hommes (de tous les humains) et non les hommes au service de l’économie.

                      Cela ne résoud rien, mais doit être un postulat pour démarrer toute réflexion.


                      • Candide 2 février 2009 13:44

                        à tchoo

                        L’instauration de l’Allocation Universelle, prônée par Jacques Marseille dans la sixième et dernière partie de son dernier ouvrage "L’argent des Français", devrait répondre à votre souhait d’une économie anthropocentrique, philanthropique.

                        Voir aussi :
                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47406



                      • worf worf 2 février 2009 13:32
                        Pas la peine de revenir sur les discussions et les débats concernant la crise économique que certains pensent être une panne du capitalisme ! Nous sommes conscient de l’état dans lequel se trouve notre système mais je parlerais ici d’une manière d’en sortir.
                        Dans un monde fini tel que le notre (ressources qui s’épuisent, état de la planète), continuer à prôner un système basé sur le profit auquel se mêlent bien souvent les intérêts personnels, qui ne peut croître de façon infinie, devient une aberration.
                         
                        Mais de quelle manière y arriver, pas par une loi ou un plan mais tout simplement par une prise de conscience collective à tout les niveaux, de citoyens comme de politiques.
                         
                        Produire oui mais plus dans l’optique de bien de consommation mais dans celui de bien de nécessité en répondant à des questions comme : ce produit est il nécessaire ? quel est sont impact sur l’Environnement ? dans quelles conditions est il fabriqué ?
                        L’on pourrait rétorquer que la production des biens répond à une demande mais nous savons très bien que depuis un siècle, cette demande est biaisée par la publicité, par la mode, stigmatisée par des pulsions de possession ( american way of life pour tout le peuple : une maison, une voiture, une femme !) et donc bien souvent faussée !
                        L’économie doit assurer la fluidité des échanges des biens et des services en cherchant l’équilibre et la stabilité au lieu de rechercher la croissance à tout prix.
                         
                        Il nous faut donc grandir, laisser de côté ces pulsions éphémères de consommation pour nous tourner vers l’essentiel : la qualité de vie et le progrès. Pas seulement le progrès matériel, mais aussi social, intellectuel, spirituel ainsi qu’écologique et politique (là aussi du travail nous attend !).

                        • vincent p 2 février 2009 13:59

                          Votre article plus inspiré que celui de l’autre jour sur les grèves, j’ai voté oui.

                          D’où viens-je, où vais-je ?


                          De mes habitudes de voir les choses !

                          Ces belles formules parlent mais ne disent rien sur l’avenir.

                          Ces belles catastrophes divertissent mais ne m’apprenent plus rien au présent, je sais déjà tout, je n’ai plus guère d’esprit, je rève encore d’un bel avenir auprès des astrologues, j’ai encore besoin que l’on me rassure avec de belles formules bien écrites à l’avance. L’homme d’aujourd’hui qui prétend avancer.

                          Et acceptée par le peuple.

                          Même dans le peuple nous pouvons parfois rencontrer des gens très bien, qui n’acceptent pas tout.

                          Un monde de dingues, c’est sûr, de débiles et autres décérébrés.

                          Plus tôt nous nous en apercevrons et mieux nous nous porterons au paradis. Pourquoi nous ne sommes pas tous enfermés dans ce monde de fous ? Et bien tout simplement parce qu’il n’y aurait plus assez de places pour pouvoir tous les soigner, c’est l’industrie pharmaceutique ou marchande si couteuse.

                          Mais Sarkozy n’est pas un libéral. Juste un hybride. Un dirigiste.

                          Bref, un beauf quoi ne sachant plus se maîtriser, il faut aller vite !

                          En conclusion, je plaide pour l’hypothèse que toutes les élites se fourvoient, se plantent, et qu’il est urgent de réfléchir à ce qu’est une économie nécessaire, au lieu de foncer dans la compétition et son faire valoir, la croissance verte.

                          Ce n’est pas qu’une hypothèse croyez le, ce n’est pas en effet avec un tel vocabulaire ambiant que nous nous en sortirons tous vivant demain, c’est la croissance folle d’un mode de penser ou de parler, une
                          autre forme de protectionnisme beaucoup moins avouable sur le fond.

                          Et cette économie nécessaire, elle n’est pas anti-capitaliste, surtout pas, car le capitalisme est un système efficace pour peu qu’il soit géré par des gens intelligents, honnêtes


                          Je me méfie souvent des gens qui me parlent des systèmes plus efficaces que d’autres, je ne sais pas d’ailleurs si j’ai davantage raison d’en faire davantage attention ?

                          et utilisé par des citoyens qui ne se comportent pas comme des porcs, ces cochons payeurs, des compulsifs décérébrés ayant perdu la raison !

                          Allons nous ne sommes pas tout comme cela, ce n’est qu’un grand lavage de cerveau actuel, il y a d’ailleurs beaucoup de bugs à voir dans la programmation, leur code est grandement foireux.

                          Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes.


                          Je crois sincèrement qu’il n’en sera pas toujours ainsi, des géants aux pieds d’argile...
                           
                          Ceux qui refusent le capitalisme n’ont rien d’autre à proposer sauf leur colère.

                          Ceux qui refusent continuellement de voir le bien qu’il y a dans le capitalisme ou le socialisme ne font bien sur pas vraiment avancer les choses, car plus on lutte désespérément avec courage et injustice contre
                          une chose et plus cette chose en finit fatalement par avoir le pouvoir et le dessus sur vous, tôt ou tard,
                          vous y pensez tout le temps et alors c’est la colère, la division et la guerre partout dans les êtres et les coeurs. Des livres ont d’ailleurs été très bien écrits partout pour mieux entretenir encore plus longtemps cela dans les êtres et les sociétés, c’est le grand sortilège d’un monde voyez vous...

                          Pourtant, il y a un monde à inventer.

                          Comment voulez faire passer quelque chose de mieux, face à des gens qui veulent souvent occuper toute la place, la tribune, la scène, inventer un monde nouveau avec des gens qui prennent autant de place dans l’esprit des autres, jour après jour au quotidien, matin et soir, mission impossible vous ne croyez pas ?



                          • Marc P 2 février 2009 14:12

                            Bonjour,

                            "Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes",

                            Si l’on ajoute le constat consternant selon lequel "la cécité de la main invisible fait loi", Adam Smith que j’admire tant doit se retourner sur son nuage au paradis...

                            Et depuis que j’ai appris que dans 1 litre de thé , il y a 120 litres d’eau virtuelle (mais réellement utilisée) et dans un kilo de boeuf 13,5 tonnes d’eau...,
                             
                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_virtuelle

                            j’avoue que la science écolo-économico-financière a une longue route devant elle... et que Dupuy n’a pas fini de nous l’expliquer...


                            Bonjour chez vous !

                            Marc P




                            • PapyJC_78 2 février 2009 16:12

                              "Et depuis que j’ai appris que dans 1 litre de thé , il y a 120 litres d’eau virtuelle (mais réellement utilisée) et dans un kilo de boeuf 13,5 tonnes d’eau..., "

                              Je crois qu’il faut, pour être objectif, relativiser cette notion d’eau virtuelle, au minimum pour la part d’eau concernant l’irrigation. L’eau d’irrigation retourne tôt ou tard à un océan et subit le cycle habituel de l’eau qui en fait revenir au moins une partie sur la terre ou pousse le thé et/où broute le boeuf (qui rejette aussi une grande partie de l’eau qu’il boit).


                            • Marc P 2 février 2009 16:49

                              Bonjour Papy,

                              D’accord pour relativiser , mais d’accord aussi pour ne pas perdre de vue cet angle d’approche, car l’évaporation de l’eau de mer est un traitement naturel certes, mais chronophage si j’ose dire et c’est Benjamin Franklin lui même, politique et physicien qui nous a asséné l’adage autant que le seul traité d’économie en 3 mots que je connaisse... (on le lui atribue)

                              "Time is money"...

                              Le temps du pétrole rare s’annonce, celui de l’eau douce chère "émerge"... et pour cause...

                              bien à vous...



                            • PapyJC_78 2 février 2009 17:09

                              Bonjour Marc,
                              Nous sommes bien en phase.
                              cordialement


                            • Frabri 2 février 2009 14:16

                              L’économie n’est pas un jouet, elle n’est pas faite pour être relancée. A force de la relancer ils ont fini par la déglinguer, elle est naze, c’est plus la peine de la relancer il faut la jeter a la poubelle et en faire une toute neuve, et il faudra en prendre soin, il faudra pas s’amuser a la relancer.

                              Pour cela comme le dit Hervé Kemps il faut sortir du capitalisme.

                              http://www.article11.info/spip/spip.php?article237


                              • antitall antitall 2 février 2009 14:35

                                "Et il nous faut garder en tête qu’on agit avec plus de de force et d’efficacité quand on est mu par le désir de réaliser quelque chose. A nous de savoir vers où on veut aller : le nouveau monde, ou l’asservissement."

                                Une bonne phrase !!! ce monsieur respire le bon sens.....excellent !


                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 2 février 2009 15:06

                                Bonjour Bernard,

                                Tu en dis trop ou pas assez : comment peux-tu concilier le refus de la croissance pour la croissance et la capitalisme vertueux, à défaut d’être vert, pour lesquels tu milites.
                                 
                                1) Un capitalisme vertueux (qui rechercherait pas le profit pour le profit maximum des seuls actionnaires) est-il possible, si tant est qu’il ait un sens ?

                                2) Un capitalisme sans croissance du profit et du marché a-t-il un sens ? Et si oui lequel et à quelles conditions ?

                                La seconde question commande la première...


                                • Marc P 2 février 2009 16:55

                                  La décroissance négative peut êlle être vertueuse... ?

                                  Pardon, je me laisse aller quelques peu alors que le sujet mérite une studieuse réflexion...

                                  Pour l’anecdote, comment les Russes ont ils appelé le jeu de "Monopoly" quand le mur a chu ?
                                  "Manager", car le monopole ils espéraient en avoir fini avec...


                                  Une seule solution, l’égoïsme altruïste... qui a dit "un truïsme" ?


                                  Marc P


                                • Emmanuel Aguéra LeManu 2 février 2009 17:18

                                  Alors-là je vous tiens petit chenapan ! Vous avez bien parlé de "décroissance négative"  ?
                                  Je croyais n’y rien comprendre. J’en suis maintenant sur...


                                • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 17:51

                                  Léon, au lieu de réfléchir intelligemment, à répliqué à Sylvain un sarcasme dont il est coutumier ici. Léon est borgne ou s’il est instruit, il aime bien enfoncer le crayon dans l’oeil du voisin pour le rendre borgne et se rendre intéressant.

                                  J’ai opposé à une économie Empire de compétition une économie nécessaire à concevoir

                                  L’économie de compétition a pour fétiche le PNB et pour une entreprise, c’est le chiffre d’affaire entre autres paramètres

                                  Le contraire d’une économie de compétition n’est pas une économie décroissante

                                  La croissance est le fétiche des capitalistes

                                  La décroissance est le fétiche des moralisateurs écolos, alter, baba, bobo


                                • antitall antitall 2 février 2009 21:13

                                  "La décroissance est le fétiche des moralisateurs écolos, alter, baba, bobo"
                                   
                                  Pauvre Bernard,t’as pas tout compris.....ou tu ne veux pas comprendre,ce qui est plus grave,t’es pas vieux,tu finira par piger quand-même,wait and see smiley retire vite tes économies de la bourse.....avant d’être complétement ruiné...


                                • ddacoudre ddacoudre 2 février 2009 23:34

                                  cela fait un moment que je n’avait pas lu un de tes posts.
                                   je trouve provocante ta question mais je n’y répondrais pas à la place de celui que tu interroges. il n’y aura pas de miracles seul les citoyens y croient, c’est pour cela qu’ils avait élu un l’illusionniste qui sort le lapin de son chapeau.

                                  le capitalisme issus de l’industrialisation ne vas pas disparaitre, c’est la création de capital par une répartition inégalitaire qui doit disparaitre, ce qui ne fera pas disparaitre la concentration des capitaux qui se fera seulement sur l’épargne de tous plutôt que par la seule fortune de quelques oligarchies.

                                  sauver les banques et les remettre en route pour leur rôle central est vital pour que tout ne s’écroule pas. pour autant, il faut que le pouvoir politique retrouve la main pour accompagner et préparer l’avenir qui se dessine et dont tous les experts s’accordent à dire que cela se fera dans la recherche de productions propres.

                                  ainsi palier cette crise du système bancaire induite par la redistribution inéquitable des richesses qui ont été redistribuées au travers du commerce, n’est pas une finalité si cela est pour aboutir a la continuité de ce commerce mondial.

                                   

                                  il est clairement compréhensible que malgré le choc les puissants vont se refaire une santé et ils risquent face à leur grande peur de verrouiller encore plus le système en prétextant de le soustraire aux crises, ce qui serait pire, mais dont je présents que ce sera ; car donne moi une seule bonne raisons pour qu’ils baissent les bras, alors qu’ils n’ont aucun adversaire valide. il reste à construire demain avec ce qui est aujourd’hui et qui ne peut disparaitre d’un coup de baguette. cette nouvelle direction ce ne sont pas ceux qui sont aux commandes qui nous la feront prendre je suis d’accord sur le fond avec duguet.

                                  il ne peut pas en être autrement nous avons par la pensée unique mis sous silence toute autre manière de penser, aujourd’hui se vide est un obstacle au changement de transition.

                                  Ton parti n’est pas encore en état de pouvoir assumer le présent pour lequel il doit se reconstruire et de préparer un avenir autre que celui qui nous met dans la merde sur tous les aspects.

                                  et vous ne pourraient pas prétendre vouloir préparer le futur si vous ne renonçaient pas à l’Europe libérale entrepreneuriale qui est devenu le carcan empêchant toutes innovations politiques.

                                  ce n’est pas de cet étau que voulait les pro européens, ils voulaient un état pas une entreprise, même s’ils avaient compris que c’est par le commerce que cela adviendrait, ce qui ne signifiait pas lui donner le pouvoir.

                                  reprendre la main veut dire recouvrer le pouvoir démettre de la monnaie pour allez dans la voie de la production propre que ne prendront pas les puissants si elle ne leur rapporte pas du fric, et les seuls qui peuvent soutenir des innovations propres mais pas suffisamment rentables sur les critères capitaliste ce sont les ETATS.

                                  cordialement.





                                   


                                • ddacoudre ddacoudre 2 février 2009 23:35

                                  bonjour reboul le post au dessus est pour toi


                                • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 février 2009 09:46

                                  Je ne vois pas dans votre réponse à une question posée à Bernard, une solution internationale à un problème international qui, que vous le vouliez ou non, est tel et le restera : le fétichisme de la monnaie nationaliste dont vous faites profession ne garantirait en rien contre le simple fait que les monnaies sont impliquées dans des échanges internationaux, sauf à revenir à un protectionnisme verrouillé digne des ex-pays de l’est, mais quid de la dimension internationale de toutes les grandes entreprises en France, quid du fait que nos PME souffrent de la difficulté d’accès au marché mondial ?

                                  La valeur d’une monnaie ne se décide pas par la volonté souveraine d’un état national (sauf en Chine justement avec les conséquences politiques et sociales que l’on sait), elle est toujours relative à celle des autres en particulier du dollar et si le franc franchement franchouillard était ressuscité, il s’apprécierait par rapport au dollar, Mark ou à l’Euro que les autres conserveraient peut-être dans le cadre du marché international.

                                  J’ajoute que si l’on pense que le souci écologique doit être mis au centre de de la vie économique, il est absurde de vouloir faire de l"économie une affaire purement nationale...


                                • Elson Elson 2 février 2009 15:52

                                  @ l’auteur

                                  Vous semblez méconnaître l’évolution de la pensée politique chez les écologistes : je vous renvoie au manifeste du mouvement europe écologie pour les prochaines élections européennes http://www.europeecologie.fr/manifeste . Ils décrivent une voie alternative à celles que vous décriez, une voie raisonnable et désirable, plaçant l’homme et son environnement (et non plus le simple profit) au centre du projet de société.


                                  • Emmanuel Aguéra LeManu 2 février 2009 17:19

                                    Aie aie, mauvais pour mon affaire de capsules de cyanure, ça...


                                  • Reinette Reinette 2 février 2009 16:55

                                    En conclusion, je plaide pour l’hypothèse que toutes les élites se fourvoient, se plantent, et qu’il est urgent de réfléchir à ce qu’est une économie nécessaire, au lieu de foncer dans la compétition et son faire valoir, la croissance verte. Et cette économie nécessaire, elle n’est pas anti-capitaliste, surtout pas, car le capitalisme est un système efficace pour peu qu’il soit géré par des gens intelligents, honnêtes et utilisé par des citoyens qui ne se comportent pas comme des porcs, ces cochons payeurs, des compulsifs décérébrés ayant perdu la raison ! Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes. (l’auteur)


                                    Les élites ne se plantent pas pour se gaver...

                                    quant aux oeillères c’est bien utiles


                                    • Reinette Reinette 2 février 2009 17:10

                                      Allume la téloche, une pluie de spéculateurs devrait dégringoler depuis leurs tours de verre… D’après la légende, ce fut un sport national aux États-Unis, lors de la grande crise de 1929.
                                       
                                      L’INSEE recense près de 1 500 décès au boulot en France pour l’année 2005, mais la colonne « actionnaires » n’est pas renseignée. Faire fructifier son oseille serait-il moins risqué que de trimballer du ciment sur un échafaudage ?

                                       


                                      • Gasty Gasty 2 février 2009 17:33

                                        Je suis loin d’etre un expert, mais l’argent étant une monnaie d’échange, les économie de mon labeur je l’ai engrangé soit dans une banque soit consommée dans des produits, soit investi dans du durable (du dur).

                                        Hormis l’énergie qui pose problème et certains produits rare, les matières premières bien que surexploité restent toujours exploitable. La vrai crise devrait etre la pénurie de ces matières premières ou alors la pénurie de main d’oeuvre. Hors on nous parle d’une crise boursière axé sur de l’argent qui n’a jamais existé.

                                        Une autre crise serait que je ne consomme plus. J’ai ma petite auto, mon petit frigo, ma petite tele, un vieux moulin à café, mon armoire, mon lit, mon séjour.

                                        La colossale fortune de Bill Gatt, si elle doit etre reduite de plusieurs zéros ne l’empechera pas de vivre plus que correctement ? Est-ce que ça changera la vente des ordinateurs et l’évolution des technologies ?

                                        Peut-on m’expliquer ???
                                         


                                      • Gasty Gasty 2 février 2009 17:39

                                        Car j’ai l’impression qu’on est en train de vouloir nous pomper le réel.


                                      • Reinette Reinette 2 février 2009 17:16

                                        Intervenir massivement pour refinancer les banques en difficulté

                                        Dites…,

                                        à moins de trouver naturel d’être pris pour un con, le bon peuple a-t-il encore une seule bonne raison de communier avec la liturgie des économistes ?


                                        • Emmanuel Aguéra LeManu 2 février 2009 17:22

                                          Et à moins de trouver naturel d’agresser nos yeux, notre bonne Reinette aura-t-elle encore une seule bonne raison de continuer à écrire en gras ?


                                        • Reinette Reinette 2 février 2009 18:03

                                          AUCUNE LeManu


                                        • Reinette Reinette 2 février 2009 18:18

                                          AU TAF ! bandes de feignasses

                                          SECRETAIRE ADMINISTRATIVE
                                          Pour le compte d’ALAIN DUCASSE VOUS ASSISTEREZ LE CHEF DE CUISINE EXECUTIF ET TOUTE SON EQUIPE TECHNIQUE DANS LEURS TACHES ADMINISTRATIVES, (Code Métier ROME 12131) ANGLAIS COURANT EXIGE(E) PRATIQ. TRAIT.TEXTES EXIGE(E) PRATIQUE TABLEUR SOUHAITE(E) - mensuel 1 400 Euros - 35H00 hebdo.

                                          LM + CV

                                          [email protected]

                                          Travailler PLUS pour gagner... ? ? ? euh
                                           (oh, désolé LeManu)


                                          • Reinette Reinette 2 février 2009 18:22

                                            Jai fé oune p’tite phôte

                                            " désolée"


                                          • Reinette Reinette 2 février 2009 18:29

                                            « Le maréchal Pétain, nouveau vice-président du Conseil, est le plus glorieux des drapeaux. [...] La France se ressaisit. Ce redressement est gage de la victoire. » Journal des Finances 24/05/1940


                                            • Galuel Galuel 2 février 2009 20:10

                                              Bien sûr que toutes les Elites se plantent ! C’est le système monétaire qui est foireux !

                                              Demander que l’argent créé par de la dette à 4,7% de moyenne, soit payé par ... de l’argent créé par de la dette, permet de s’assurer de ne jamais pouvoir faire autrement que de s’endetter à l’infini.

                                              Dans un monde où l’argent est de la dette, créer de l’argent versé à tous de façon mesurée (4,7% / an par exemple, soit 1100 euros / citoyen Européen / an) permet de réduire la dette de tout le monde qui est exprimée en quoi ? En argent.

                                              Faire l’inverse, créer de l’argent positif à 4,7%, permet d’éliminer les problèmes de dettes sans créer d’hyperinflation, simplement en accompagnant la croissance.

                                              Mais pour ça il faudrait changer les règles de création monétaire de la ... BCE, sur lequel nous n’avons qu’un pouvoir démocratique égal à ... zéro. Pourquoi ?


                                              http://creationmonetaire.blogspot.com/2009/02/une-brillante-promesse-monetaire.html


                                              • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 20:20

                                                Les règles de la BCE, du pipo

                                                Ce qui a été créé par une signature en bas de page

                                                peut-être modifié par une autre signature

                                                Mais il est plus difficile d’ouvrir le coeur d’une élite que de faire passer un chameau dans le chas d’une aiguille !


                                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 février 2009 09:55

                                                La BCE ne crée par de la monnaie elle régule plus ou moins bien (par les taux directeurs dont elle décide) ) la création monétaire provoquée par les banques privées ou publiques qui prêtent aux emprunteurs, entreprises ou particuliers, voire l’état qui s’endette via les bons du trésor et autres emprunts d’état pour financer son déficit


                                              • Tzecoatl Tzecoatl 3 février 2009 12:12

                                                Hé Reboul, pas si vite. Et la monnaie banque centrale, c’est du néant ?


                                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 février 2009 15:10

                                                Comme toute banque centrale, La BCE bat monnaie, mais ne la crée pas car elle ne prête pas aux particuliers, elle ne fait que permettre plus ou moins facilement la création monétaire par les banques qui prêtent aux emprunteurs de dernier instance.

                                                Ce n’est pas la même chose, car elle ne décide pas des montants globaux des crédits accordés par les banques qui relèvent de sa compétence.


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 2 février 2009 20:23

                                                 Salut Bernard,

                                                 Que l’on devrait appeller cela l’économie sociale, je ne suis pas sûr. L’économie en fonction des besoins, cela j’aime. Le social, c’est comme le capital, cela n’a pas de fin. Nous sommes, aujourd’hui, face à des stocks que l’on ne parvient plus à écouler. Cela n’a rien à voir avec le socialisme. Ce n’est pas du bon capitalisme car celui-ci pousse toujours à plus de consommation par l’intermédiaire de l’attirence "pub".
                                                Le besoin est le milieu de régulation. Il n’y a pas de régulation automatique ni au niveau de l’homme, ni au niveau de ses envies. Donc il faut ajuster en fonction de paramètres nouveaux dépendant d’un nouveau facteur : ce que la nature peut fournir et refournir dans le durable. 


                                                • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 février 2009 21:18

                                                  Le nécessaire, c’est à la fois donner satisfaction aux besoins fondamentaux pour tous les citoyens mais aussi développer les supports pour une élévation culturelle de tous, monter en puissance dans l’instruction.

                                                  Pour l’instant, je suis un peu à cran au vu de ce qui se passe, des bons mots de Sarkozy contre les chercheurs, du secrétariat à la création culturelle créé à l’Elysée

                                                  C’est qui ce Martin Karmiz, le Kouchner du monde culturel. C’est pas possible, toutes ces salopes humaines qui collaborent avec la présidence


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 2 février 2009 22:22

                                                  Bernard,

                                                  J’ai bien compris le « cran ». Martin Karmiz,le Kouchner du monde culturel ne m’est par contre pas connu.J’ai cherché sur Google sans beaucoup de succès. Martin Karmitz, lié à un film porno ? Je suis un peu perdu.


                                                • dom y loulou dom 2 février 2009 21:15

                                                  les foules devraient avoir compris depuis longtemps que les politiques ne font que gagner un jour après l’autre dans le mensonge le plus absolu. Ils savent que le dollar est banqueroute, ils savent que la guerre ruine tout le monde, qu’en poursuivant les dépenses de guerre la ruine est certaine, ils savent que chaque nation devient surendettée et que ce qu’ils appellent plan de relance est la poursuite vers l’abysse des nations et que toute cette orchestration vise un nouveau système où l’argent risque d’être entièrement numérisé et nul n’achètera ni ne vendra sans puce électronique sous la peau.

                                                  Vous voyez le topo ? Ils le savent !!! d’où cette impression permanente de foutage de gueule. Ce n’est pas une impression mais une triste réalité..

                                                  Comprenez que les dettes devront être payées, cela aussi les politiques le savent et nos certificats de naissance sont utilisés en bourse comme "garanties de paiement" ... faut vite comprendre ce que cela signifie.


                                                  • maharadh maharadh 2 février 2009 21:29

                                                    Un individu qui perd sa vie à la gagner en faisant des heures sup sans récupération par exemple, sera montré comme un "modèle" pour les autres. Il sera donc vu comme quelqu’un de loyal envers le système dominateur comme dans les Etats totalitaires .

                                                    Alors que celui qui défend sa liberté ou qui, tout simplement, "craque" à cause du système aliénant qui le génère sera vu comme un "paria", un "faible", un "moins que rien" et sera méprisé, ignoré et détruit…

                                                    Certains appellent cela le harcèlement professionnel, comme si le harcèlement était quelque chose d’"anormal" dans le système "libéraliste, que certains voudraient voir plus "social". Le libéralisme, pour exister, doit harceler, détruire, contrôler, fragmenter les individus pour les rendre perméables et dociles à sa logique mortifère. Cela est intrinsèque à la machine du clibéralisme. Nous ne sommes qu’un pion, voir un numéro pour le système. Les dominants sont aux commandes de la machine, les dominés sont noyés dans la mécanique aliénante et désolidarisante de ce système.

                                                    Mais cela n’est pas une fatalité, car nous pouvons refuser cette loyauté. En redécouvrant la solidarité entre exploités, en inventant des nouvelles formes de luttes, en créant des espaces de réflexion et de discussion, nous pouvons retrouver notre liberté et notre fraternité…


                                                    • maharadh maharadh 2 février 2009 21:31

                                                      Un individu qui perd sa vie à la gagner en faisant des heures sup sans récupération par exemple, sera montré comme un "modèle" pour les autres. Il sera donc vu comme quelqu’un de loyal envers le système dominateur comme dans les Etats totalitaires .

                                                      Alors que celui qui défend sa liberté ou qui, tout simplement, "craque" à cause du système aliénant qui le génère sera vu comme un "paria", un "faible", un "moins que rien" et sera méprisé, ignoré et détruit…

                                                      Certains appellent cela le harcèlement professionnel, comme si le harcèlement était quelque chose d’"anormal" dans le système "libéraliste, que certains voudraient voir plus "social". Le libéralisme, pour exister, doit harceler, détruire, contrôler, fragmenter les individus pour les rendre perméables et dociles à sa logique mortifère. Cela est intrinsèque à la machine du clibéralisme. Nous ne sommes qu’un pion, voir un numéro pour le système. Les dominants sont aux commandes de la machine, les dominés sont noyés dans la mécanique aliénante et désolidarisante de ce système.

                                                      Mais cela n’est pas une fatalité, car nous pouvons refuser cette loyauté. En redécouvrant la solidarité entre exploités, en inventant des nouvelles formes de luttes, en créant des espaces de réflexion et de discussion, nous pouvons retrouver notre liberté et notre fraternité…


                                                      • civis1 civis1 2 février 2009 22:16

                                                         ??? Je crois sincèrement que les élites politiques ont des œillères et que les citoyens sont devenus borgnes.

                                                        Je crois sincèrement que les politiques sont tout sauf des élites. Qu’ils ont moins d’oeillères que d’oeilletons pour lorgner du côté du profit et s’en mettre plein les poches et qu’un certain 6 mai, l’inconscient schizoïde de 30% des citoyens a succombé au chant des sirènes merdiatiques et à leur champion.


                                                        • Le péripate Le péripate 2 février 2009 22:17

                                                           Mais non, ils ne se plantent pas. C’est le marché politique, et chacun à sa marque, ses produits, son packaging. Tant qu’il y a des clients, il y a de l’offre. C’est le marché politique. Et la gamme est large dans l’offre. Le problème, c’est que ce ne sont pas des dieux désintéressés, et qu’ils maximisent leur utilité. La modestie n’est pas sur le catalogue.


                                                          • Le péripate Le péripate 2 février 2009 22:37

                                                             Bien entendu, c’est un point de vie défavorable au marché politique. Parce que cette classe très spéciale d’entrepreneur met la main sur le politique. Il faudrait mieux séparer, dépolitiser l’économie d’une part, et "démercantiliser" le politique d’autre part....


                                                          • antitall antitall 3 février 2009 03:23

                                                            il faut surtout désinfecter au karcher........


                                                          • Tzecoatl Tzecoatl 3 février 2009 12:21

                                                            @Lepéripate :
                                                            "Il faudrait mieux séparer, dépolitiser l’économie"


                                                            Oui, ainsi, on pourra adjuver le lait du nourisson à la mélamine, repiquer les vaches aux hormones, réintroduire les farines animales dans l’alimentation des porces, laver le poulet à l’eau de javel, retraiter toutes les cultures aux pesticides cancérigènes, afin que l’on puisse vendre la seule alimentation saine au monde, labellisé Tricatel.

                                                            Vaste programme, LePsychopate.


                                                          • ddacoudre ddacoudre 2 février 2009 22:35

                                                            bonjour duguet

                                                            entierrement d’accord avec toi. les élites nous ont tracé un autoroute bordé d’interdictions de prendre des voies différentes dont ils ont bouché les sorties et entrées. ils nous ont conduit par leur vitesse sans cesse coissante dans le mur. souvent nous avons été grisé par ces exploits et les avont accompagner. aujoud’hui le bolide est cabossé et l’on ne peut pas le laisser s’éffronder. pour autant le réparer n’en fera plus le bolide que l’on a connu, sauf si ensuite on les laisse faire mais ce sera un panier à salade pour les autres

                                                            Il faut que la politique reprenne les rennes pour redonner à l’économie une voie que l’écosystème nous imposera définitivement un jour, une production propre qui modifiera notre mode de vie.

                                                            et la je suis d’accord avec toi pour l’instant il n’y a pas l’élite pour cela, celle qui se lance dans ce défi sont ceux de l’empire comme tu le dis, et leur recherche propre écartera les inovations viables qui ne correspondront pas au seuil de rentabilité de l’empire, alors que seule la disponibilité des matières doit faire la sélection, car la monnaie n’est qu’un bloquage de notre esprit qui relaie l’égo.

                                                            il esxiste des pistes mais la population du monde ne peut pas y circuler sous peine de panique, il faut qu’elles génére les élites qui les élargirons pour en faire des routes d’où l’on peut biffurquer et non des autoroutes dirigistes pour reprendre ton terme.

                                                            cordialement.


                                                            • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 2 février 2009 23:58

                                                              Juste une question (surtout le prenez pas mal, hein...) : c’est quoi la moyenne d’âge des commentateurs de l’article de Dugué ?

                                                              Pasque, j’voudrais pas dire, mais vous m’avez tous l’air vachement plus fatigués que d’habitude. Pas trés clairs, quoi, et assez approximatifs sur l’orthographe... Une ’tite déprime hivernale, peut être ?

                                                              Allez, faut pas vous biler comme ça. Rappelez vous que vos ancêtres vivaient tous nus et s’entrebouffaient les uns les autres, et malgré tout, ben, vous êtes là parmi nous aujourd’hui et vous pianotez comme des ouf sur vos claviers wifi avec vos petits doigts boudinés, alors...

                                                              Après la pluie, le beau temps, les gars, ok... ? (je sais, c’est pas le sujet, mais faut pas m’en vouloir, moi il me reste a priori encore plus de la moitié de ma vie à passer sur cette goutte de boue,...alors les jérémiades incompréhensibles et les prises de tête pseudo-économiques de retraités qui tremblent de peur pour un avenir qu’ils ne connaîtront sans doute jamais, merci bien...) (et si ça doit se finir avant, et plutôt mal, ben, tant pis, et puis c’est tout)

                                                              (attention, je dis pas qu’il faut accélérer la décrépitude ambiante, mais juste que ça sert pas à grand chose de spéculer sur tout et rien à la fois. Avoir un seul objctif et s’y tenir me semblerait beaucoup plus efficace, en tout cas à partir du moment où l’on estime qu’il y a danger).


                                                              • furio furio 3 février 2009 00:17

                                                                Non Monsieur DUGUE l’argent qui a disparu en bourse ne va pas réapparaître sauf si la bourse revenait à 6000 points !

                                                                Ainsi les retraités états uniens ont vu leur retraite fondre de 2000 milliards !! il faut dire que là-bas, pays que notre président allait copier-coller en 2 temps 3 mouvements si la crise n’était pas venue à point nommée, là-bas dis-je 80% des retraites sont des retraites par CAPITALISATION !!! On imagine la douleur !

                                                                Autre exemple différent celui-là. Les 5 milliards que l’autre félé a fait perdre à la SG. Là les 5 milliards n’ont pas été perdus pour tout le monde. D’autres banques les ont empochés !

                                                                Autre exemple les milliards de madoff 50 !!!!exusez du peu. C’est des capitaux qui ont été collectés par madoff et ils ont disparu !! Mais pas pour madoff !! Ces milliards ont dû réapparaître à tel-aviv. Il faut de l’argent pour payer les bombes de haute technologie !


                                                                • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 3 février 2009 00:33

                                                                  @furio

                                                                  Faire des liens, c’est bien, mais faut quand même y aller mollo. Les bombes israéliennes n’ont elles pas tout simplement été payées par les USA (le budget de la défense américaine) ? Dans le cadre de l’aide US à Israël ... ?

                                                                  Un début de piste pour faire un lien Madoff/Gaza ?


                                                                  • Mouche-zélée 3 février 2009 16:01

                                                                    Monsieur Dugué

                                                                    Il semblerai que l’artisanat soit la première entreprise de France .
                                                                    L’artisanat ne délocalise pas .


                                                                    N’aurait-il pas été judicieux d’aider les artisans à pourvoir embaucher au lieu d’aider des multinationales qui délocalisent à loisir ?

                                                                    Combien ais-je entendu d’artisans dire  : "J’ai du travail à revendre mais je n’ai pas les moyens d’embaucher"

                                                                    Je suis loin d’être un amoureux de la précarité et de l’intérim, à minima n’aurait-il pas été judicieux de développer des contrats d’intérim simplifiés pour les artisans et surtout pouvant se passer des sociétées d’intérim négrières et vampiriques ?

                                                                    Sarkozy nous parle de pragmatisme
                                                                    , le vrai pragmatisme est de court-circuiter toutes les boites d’intérim en créant des contrats intérimaires et un mode de payement simple, pouvant se passer de ces multinationale de la taxe sur le travail des autres .

                                                                    En parlant d’intérim, savez vous que depuis 2005 (loi votée en 2004) les sociétés d’intérim ont le droit de licencier un accidenté du travail dans le cadre d’un contrat "de date à date" .
                                                                    C’est la communauté qui paye les conséquences de l’accident, et l’intérimaire qui ne bénéficie pas d’ASSEDIC même s’il est hospitalisé une année entière ....
                                                                    Aucun syndicat n’en a parlé de celle là, l’opposition non plus....


                                                                    • Mouche-zélée 3 février 2009 16:02

                                                                      Si nous en croyons nos économistes, il semblerai que la sortie de crise sera annoncée par la révision au "juste prix" de l’immobilier, d’après les spécialistes .

                                                                      Traduction : Lorsque des sociétés de gestion immobilière, des agences immobilières et des particuliers seront ruinés parce que leur bien aura été acheté plus cher que sa valeur réelle, là nous sortirons de la crise, les actifs toxiques seront sortis du marché ....

                                                                      Je ne suis pas économiste mais on m’a toujours dit "quand le bâtiment va, tout va".Donc lorsque l’immobilier sera au "taux juste" nous pouvons prévoir la VÉRITABLE CRISE puisque nombre de personnes vendront à perte, d’autres auront des biens qui ne valent plus rien, le marché immobilier se crispera.

                                                                      En clair le plus dur est à venir, nombre d’entreprises de construction risquent de fermer leurs portes .

                                                                      Nous ne sommes pas sortis de l’auberge même si nous voulons rester positifs ....

                                                                      Le juste prix ce n’est pas pour tout de suite .
                                                                      Il ne faut pas rêver ...


                                                                      La crise qui entraine "l’épuration" des marchés il ne faut pas rêver non plus, il y a trop à perdre pour tout le monde, trop de scandales en perspective, trop de ruines potentielles.

                                                                      Donc on colle une rustine sur la chambre à air en attendant la prochaine crevaison ....
                                                                      On espère simplement que ce sont d’autres types qui devront changer la roue ...


                                                                      • Christoff_M Christoff_M 3 février 2009 22:28

                                                                         la propagande de la crise marche bien, elle permet de justifier plus de licenciements, partout ds le monde !!

                                                                        les milliards sont distribués à ceux meme qui ont créé cette crise, et nos grands groupes vont annoncer des bénéfices en milliards en début d’années dans leurs bilans respectifs...

                                                                        les grands hommes de la mondialisation à la barre... les memes qui se sont plantés, professeurs à sciences po, dauphine et autres gds organismes français à générer des experts !!, interviennent dans les débats comme les politiques pour nous dire le contraire de ce qu’ils disaient en 2008 !!
                                                                        tout ceci en battant des records de dépenses dans les différents ministères bien dotés...

                                                                        est ce que les français deviendraient bètes ??!! qui peut croire encore aux indices de prix bidons de mme Lagarde qui ne servent qu’a plafonner les salaires des benets qui ne voient pas les primes et divers avantages des cadres hors indices, hors grilles....

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