Retirons vite le volant à Hollande !
La situation de la France est grave.
Pour des raisons que vous savez déjà.
Mais aussi pour des raisons que vous ignorez peut-être encore.
Une rapide mobilisation du peuple est indispensable pour palier le stupéfiant silence de la classe politique et éviter une gigantesque spoliation des citoyens.
Le plus grand scandale politico-financier de l’histoire de France a été soigneusement escamoté par les médias et les partis pendant les deux dernières campagnes électorales.
Et pourtant, sans l’éclatement de ce scandale, nous avons déjà assisté à l’effondrement de l’ensemble des partis de gauche et à l’émergence d’un Front National conquérant devenu premier parti de France.
Malgré la baisse des abstentions, a eu lieu une vaste mutation électorale quasi tectonique : En ajoutant les 13,9% du PS, les 8,9% des Verts, les 6,3% du front de gauche et l’ensemble des voix d’extrême gauche, on tourne autour de 30% pour toute la gauche, avec aucune unité gouvernementale possible entre eux.
Face à ce gâchis, François Hollande a balayé les évidences le lendemain, lors d’une intervention d’à peine cinq minutes. En résumé caricaturé :
« Français, dégagez, il n’y a rien à voir, je continue sans me laisser distraire par des « circonstances », car tout cela est la faute aux institutions européennes trop éloignées des citoyens ».
Mais le scandale des « subprimes » à la française » va éclater tôt ou tard, dans deux à six mois, pas plus. Un dossier véritablement explosif de 20 milliards d’Euros.
Tous ces derniers mois, François Hollande a essayé de casser, par voie parlementaire, les décisions de justice jurisprudentielles de 2013 et mars 2014, a comploté pour contourner la décision du Conseil Constitutionnelle de Janvier 2014, a tenté de donner tort aux Tribunaux et aux 2.000 communes spoliées en soutenant les banques délinquantes et en défendant les prêts arnaques aux taux variables abusifs.
Grâce aux manœuvres répétitives de Hollande et au temps gagné, les banques risquent paradoxalement d’obtenir gain de cause. D’où la pétition en cinq points pour réveiller l’opinion public (texte en pièce jointe) et proposant une solution financière crédible et « gagnant-gagnant ».
Par nos milliers de tracts sur pare-brise et nos communications sur le web, nous avons proposé que ce soient les banques qui payent leur immoralité et cupidité. Non les communes et non l’Etat (puisque dans les deux cas, ce sont les contribuables qui payeront en définitive).
Les banques ne pourront pas non plus payer tout d’un coup (sous peine de s’effondrer avec une conséquence financière globale à charge des contribuables, comme pour le Crédit Lyonnais ou Dexia). Il faudra leur laisser du temps. Un crédit sur 20 ans, soit un milliard par an. Elles pourront largement payer ce milliard annuel avec leurs profits (d’autant que Hollande et son « union de la gâche » a toujours refusé de taxer les flux spéculatifs... pour une raison encore inconnue).
Ce que nous avons aussi proposé, c’est que les prêts arnaques au taux variables abusifs soient clairement interdits. Et que la nouvelle décision jurisprudentielle s’applique également pour défendre les citoyens qui ont été spoliés de la même manière.
A cette pétition, se rajoute notre appel auprès des parlementaires pour une application de l’article 68 de la constitution :
La complicité de François Hollande officiellement affichée avec les banques délinquantes (coûtant 20 milliards d’Euros aux collectivités et aux contribuables) et son action parlementaire têtue et intensive dans le seul but de contourner la morale, les décisions de justice et d’obtenir l’impunité des banques non-éthiques spoliatrices, représente clairement un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
Mai 2014 est la date où toutes les infos sont largement disponibles (lire précédent article sur AGORAVOX). Les décisions de justice sont parfaitement claires. Impossible pour un élu de prétendre ne pas être au courant et continuer à soutenir Hollande et l’action parlementaire en faveur des crédits arnaques. A partir de cette date, ceux qui soutiendront secrètement ou publiquement les prêts à taux variables abusifs et les complices (de droite et de gauche) de cette arnaque bancaire devront être automatiquement traduits en justice. Non pour délit d’opinion, mais pour soutien à « récidive d’escroquerie en bande organisée ».
Pour finir, Hollande n’aura pas la noblesse d’esprit et le sens de l’honneur du Général de Gaulle. Il n’acceptera jamais de faire comme feu le général, c’est-à-dire de démissionner malgré ce formidable cumul d’échecs électoraux. Il s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout, en exigeant le respect de la constitution et la fin de son mandat.
Par conséquent, si son entourage veut limiter la « casse électorale », François Hollande devra être clairement lâché par son parti bien avant 2017. Y compris sous la menace infamante qu’il soit légalement présenté devant la Haute Cour de la République (en vertu de l’article 68 de la Constitution.
Plus tôt aura lieu cette démission ou destitution, plus tôt aura lieu cette élection Présidentielle anticipée, mieux cela vaudra pour la véritable sauvegarde des institutions et des valeurs de la République. Car la guerre civile et le désordre général peuvent découler de cette incroyable échec, incompétence, cynisme et impunité présidentielle.
La situation politique est véritablement grave. Je vous invite à lire, réfléchir et donner votre avis sur cette pétition et sur cet appel aux parlementaires.
=> Soit en venant à l’une des prochaines réunions parisiennes (notamment le jeudi 29 mai à 18h30, métro République. (Inscription indispensable par courriel).
=> Soit via le site « AGORAVOX ».
Dans l’attente de faire le point ensemble,
Recevez mes meilleures pensées.
Ronald REMY
PETITION
CONTRE LA "VALIDATION RETROACTIVE" DES ARNAQUES BANCAIRES
Nous, citoyens, réclamons
1=> L’interdiction des prêts à taux variables abusifs.
2=> La négociation entre l’Etat et les banques d’un futur taux fixe généralisé à l’ensemble des dossiers contentieux et d’un futur barème contextuel de taux maximum (taux dit usuraire) ne pouvant en aucune manière être dépassé.
3=> Un moratoire national par décret sur les hausses abusives des taux d’intérêts découlant des prêts à taux variables. (Les prêts continuant d’être remboursés par les emprunteurs en appliquant uniquement le taux légal en vigueur pratiqué par le Trésor Public lui-même).
4=> Un crédit d’impôts et un prêt de la Banque Centrale permettant aux banques coupables d’étaler dans le temps leur inévitable perte financière découlant du moratoire et de l’accord définitif.
5=> L’extension de ce moratoire et processus d’accord, négocié au bénéfice des collectivités, à toutes les entreprises, à toutes les personnes morales (syndicats, hôpitaux, etc .) et à tous les citoyens escroqués de manière similaire par les banques.
6=> La remise d’une doléance populaire aux médias en vue d’activer l’article 68 de la Constitution (réunion du Parlement afin de valider ou non l'incroyable démarche unilatérale de François Hollande en faveur des banques pratiquant des taux variables abusifs).
Ici, sur AGORAVOX, sur vos blogs ou dans votre quartier, soyez nombreux à faire signer la pétition autour de vous, avant que Hollande ne donne quitus aux banques aux frais du contribuable !!!
42 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON