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Accueil du site > Actualités > Politique > Richard Ferrand bientôt proposé rue de Montpensier ?

Richard Ferrand bientôt proposé rue de Montpensier ?

« Le Président est nommé par le Président de la République. Il a voix prépondérante en cas de partage (article 56). (…) Le Conseil Constitutionnel veille à la régularité de l'élection du Président de la République (article 58). (…) Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles (article 62). » (Extraits du Titre VII de la Constitution de la Cinquième République sur le Conseil Constitutionnel).

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Depuis le début de ce mois de février 2025, les parlementaires parlent beaucoup, entre eux, d'un sujet institutionnel : qui sera proposé Président du Conseil Constitutionnel le 10 février 2025 ? C'est en effet à cette date que les candidats aux trois postes qui vont être vacants en mars 2025 seront connus.

Le Conseil Constitutionnel, basé au Palais-Royal, au 2 rue de Montpensier dans le premier arrondissement de Paris, est la première instance juridique en France. De Gaulle lui-même était très réticent et ne souhaitait pas une Cour Suprême comme aux États-Unis, en raison de sa fascination pour la légitimité populaire. Néanmoins, Michel Debré a obtenu la création de cette instance afin de faire un contre-pouvoir démocratique à des assemblées ou des gouvernements qui bousculeraient trop brusquement les droits fondamentaux ou la Constitution. C'est, en quelque sorte, le gardien du temple constitutionnel.

Ce n'est qu'à partir du début des années 1970 que le Conseil Constitutionnel a pris lui-même du pouvoir en élargissant le bloc de constitutionnalité non seulement à tous les textes constitutionnels mais aussi à des chartes et autres textes proclamant des droits fondamentaux, y compris la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État.

Si lui-même ne peut toujours pas s'auto-saisir, il a acquis deux pouvoirs importants par la suite grâce à des révisions constitutionnelles initiées d'une part par Valéry Giscard d'Estaing le 29 octobre 1974 (droit de saisine par au moins 60 députés ou 60 sénateurs, ce qui permet désormais à l'opposition de saisir le Conseil Constitutionnel), et d'autre part par Nicolas Sarkozy le 23 juillet 2008 (question prioritaire de constitutionnalité, saisine par un justiciable pouvant remettre en cause la validité d'une loi déjà promulguée qui ne serait pas conforme à la Constitution !).

Le Conseil Constitutionnel a donc trois activités : il veille à la constitutionnalité des projets et propositions de loi définitivement adoptés avant leur promulgation, seulement s'il est saisi et seulement sur les sujets de la saisine ; il veille à la régularité de l'élection du Président de la République et des parlementaires nationaux ; enfin, il statue sur les QPC (questions prioritaires de constitutionnalité), cette dernière activité devenant l'activité principale (depuis 2010, le Conseil a traité plus de 1 100 QPC).

Le Conseil est composé de neuf membres nommés pour neuf ans et non renouvelables (sauf sous certaines conditions). Le Président de la République, le Président de l'Assemblée Nationale et le Président du Sénat nomment chacun un membre tous les trois ans. Le Président de la République nomme par ailleurs le Président du Conseil Constitutionnel. Depuis 2008, les membres pressentis ne sont que proposés car il faut aussi qu'ils soient auditionnés par les commissions des lois des deux assemblées, et leur candidature peut être rejetée si une majorité des trois cinquièmes le décide. Les anciens Présidents de la République sont membres de droit du Conseil, mais ne siègent pas ni n'ont de rémunération lorsqu'ils sont restés dans la vie politique active ou qu'ils décident de ne pas siéger pour diverses raisons.

Le mandat de l'actuel Président du Conseil Constitutionnel, l'ancien Premier Ministre Laurent Fabius, se termine dans quelques jours. Nommé par François Hollande en février 2016, il laisse une place cruciale vacante. C'est à Emmanuel Macron de désigner son successeur, ou du moins, de le proposer.

Or, depuis la fin du mois de décembre 2024, Emmanuel Macron a choisi le successeur. Ce n'est pas encore officiel, mais il s'agirait de Richard Ferrand (62 ans). Cet ancien député socialiste a été le premier député à avoir rejoint Emmanuel Macron en 2015 et il fait partie des fidèles parmi les fidèles. Chef du parti macroniste, brièvement ministre, il a été élu Président de l'Assemblée Nationale du 12 septembre 2018 au 21 juin 2022. Il n'a pas été réélu dans sa circonscription du Finistère en juin 2022, si bien qu'il a été mis de côté des organes de la République depuis deux ans et demi.

Au-delà de son hyperfidélité au Président de la République, Richard Ferrand peut avoir deux handicaps dans cette nomination : d'une part, il a eu une casserole politico-financière, mais la justice l'a totalement blanchi ; d'autre part, son échec électoral ne le place pas en position naturelle pour un poste d'une si grande responsabilité. Les plus perspicaces rappelleront que Richard Ferrand, alors au perchoir, avait désigné Véronique Malbec, ancienne procureure générale de Rennes, au Conseil Constitutionnel où elle siège encore (jusqu'en mars 2031), alors que celle-ci avait été la responsable hiérarchique du procureur qui a classé sans suite l'affaire des Mutuelles de Bretagne.

Depuis quelques semaines, des députés EPR ont fait des sondes auprès de leurs collègues des autres groupes pour voir leurs réactions. Il semblerait que les députés Horizons et surtout du MoDem ne seraient pas défavorables à cette candidature. En revanche, les insoumis ne le rateraient pas, pas sur le plan judiciaire (la justice a tranché), mais sur le plan politique et institutionnel.

Ainsi, le chef des insoumis Manuel Bompard aurait déjà réagi le 2 février 2025 ainsi : « Le Conseil Constitutionnel ne peut pas être l'endroit où on recase ses amis. ». Les insoumis n'hésiteraient pas à dénoncer une manœuvre de l'Élysée pour permettre une troisième mandat à Emmanuel Macron dans le cas où ce dernier démissionnerait et se représenterait immédiatement. Trente-cinq jours s'écouleraient entre la démission et le premier tour de l'élection présidentielle, ce qui serait très court pour la recherche des 500 parrainages, l'organisation de la campagne, la location des salles, la production du matériel de campagne, etc. Le Président démissionnaire aurait alors un avantage sur ses concurrents.

Rapportés par le "Journal du dimanche" du 2 février 2025, les propos d'un responsable insoumis : « Le Président est d’ailleurs déjà reparti en campagne. Sa visite dans un bureau de tabac, son échange avec un influenceur sur une affaire de verbalisation abusive à un péage abondamment relayé sur les réseaux sociaux, le bain de foule à Colmar... ».

Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, interrogé le 2 février 2025 dans "La Tribune Dimanche", nommer Richard Ferrand serait également une erreur : « Un Conseil Constitutionnel présidé par un sherpa du chef de l'État, qui regrettait encore il y a un an que la Constitution empêche ce dernier de se représenter et ajoutait "changeons tout cela", pourrait-il être perçu par les citoyens comme un organe jugeant en droit, au-dessus des partis ? Peut-être le ferait-il. Mais cela ne serait pas reçu comme tel par l'opinion. ».

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Emmanuel Macron a cependant de solides arguments à faire valoir pour promouvoir Richard Ferrand à la Présidence du Conseil Constitutionnel. Le premier, c'est qu'il vaudrait installer la tradition (« l'usage ») que le Président du Conseil Constitutionnel soit un ancien Président de l'Assemblée Nationale, ce qui conforterait le rôle de contrôle de la loi après l'avoir construite. Mais cet argument ne tient pas vraiment l'analyse historique : seuls, les deux derniers Présidents du Conseil Constitutionnel ont officié au perchoir, Jean-Louis Debré et Laurent Fabius. Le deuxième argument, c'est que ce n'est pas nouveau que le Président du Conseil Constitutionnel soit politisé, c'est-à-dire qu'il ait eu une action politique et militante dans sa carrière. C'était même le cas de tous les Présidents du Conseil Constitutionnel dont certains étaient des chefs de parti. Enfin, troisième argument, ce n'était pas rare non plus qu'il fût un ami personnel du Président de la République : Laurent Fabius pour François Hollande ; Jean-Louis Debré, Pierre Mazeaud et Yves Guéna pour Jacques Chirac ; Roland Dumas, Robert Badinter et Daniel Mayer pour François Mitterrand.

Et il y a un quatrième argument moins avouable. En cas d'élection de Marine Le Pen en 2027, le Conseil Constitutionnel deviendrait la base de résistance pour l'empêcher de violer l'État de droit. Y mettre à sa tête un homme habile et expérimenté qui connaît bien la vie politique deviendrait alors une assurance-vie de la République.

Quant aux deux autres membres à nommer, la Présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet a déjà fait savoir qu'elle comptait proposer l'ancienne juge d'instruction Laurence Vichnievsky, ancienne députée MoDem de 2017 à 2024 dans l'ancienne circonscription de Valéry Giscard d'Estaing et battue en 2024 par un candidat écologiste (elle vient d'avoir 70 ans ce mercredi 5 février 2025), tandis que, selon "Le Monde", le Président du Sénat Gérard Larcher hésiterait encore entre deux sénateurs et anciens présidents de la commission des lois, Philippe Bas (ancien ministre, connu pour avoir défié le Président de la République en présidant la commission d'enquête sur l'affaire Benalla) et François-Noël Buffet (actuel ministre depuis 2024).

La publication du nom des trois candidats devrait intervenir le 10 février 2025 et les auditions se dérouleront le 19 février 2025. Le mandat de ces trois membres ira de mars 2025 à mars 2034. On doit s'attendre à ce que cette instance suprême soit plus politisée car parmi les trois sortants, deux n'étaient pas des politiques mais des juristes. Les trois proposés semblent faire partis tous les trois de la classe politique. Une odeur d'ancien monde.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (05 février 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Richard Ferrand bientôt proposé rue de Montpensier ?
Grandeur et décadence.
L'adjudant-chef promu maréchal.
L'homme et son affaire.
Yaël Braun-Pivet.
Il faut une femme au perchoir !
François de Rugy.
Claude Bartolone.
Patrick Ollier.
Jean-Louis Debré.
Raymond Forni.
Laurent Fabius.
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Edgar Faure.
Édouard Herriot.
Vincent Auriol.
Paul Painlevé.
Léon Gambetta.
 

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25 réactions à cet article    


  • egos 7 février 14:05

    Ferrand,

    pourquoi pas ?

    Le CC aura vu d’autres,

    dont l’immaculé Dumas nommé par Mitterand.

    Qu’attende de Macron et son attirance pour les milieux interlopes ? 


    • Gégène Gégène 7 février 14:13

      Ecoeurant smiley


      • Eric F Eric F 7 février 14:27

        Ah oui, celui qui a échappé grâce à la prescription à l’enquête sur le conflit d’intérêt concernant l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Comme ce n’était pas une relaxe sur le fond et que d’autres affaires étaient évoquées, il a du rester depuis un peu dans l’ombre, sans poste gouvernemental. Le recaser au Conseil Constitutionnel parait un canular ou une provocation !


        • Seth 7 février 14:34

          Il faut bien recycler les collabos, les vendus et les renégats.

          Ferrand est un de ces exemples les plus criants de ces raclures du péèsse qui foutent la gerbe.  smiley


          • Eric F Eric F 7 février 15:33

            @Seth
            Ce serait comme de désigner Cahusac en tant que Commissaire à l’éthique et la déontologie de l’assemblée


          • Eric F Eric F 7 février 15:35

            oops, son nom s’écrit avec un z (Cahuzac), mais il avait été pris la main dans le sac


          • Seth 7 février 15:37

            @Eric F

            Celui qui pique les chiens d’aveugle ?

            Et pourquoi pas ? Arnault est bien à l’académie des sciences morales.  smiley


          • Octave Lebel Octave Lebel 7 février 16:05

            Des péripéties, nous allons passer à la VI ème république sans plus attendre smiley


            • Eric F Eric F 7 février 18:38

              @Octave Lebel
              La VIè va attendre, car avec le ’’ralliement du PS au gouvernement’’ (selon l’expression de JLM), l’« arc républicain » va pérenniser le régime smiley


            • Seth 7 février 19:10

              @Eric F

              Ceci dit je ne perçois pas bien comment on peut atteindre une VIème par le vote.

              Mais ses ardents défenseurs officiels ne proposent pas d’autres moyens que celui là, les pauvrets. Il n’y a donc plus qu’à attendre... 


            • Octave Lebel Octave Lebel 7 février 20:14

              @Eric F

              Vous rêvez comme toute la droite (le RN est bien à droite ?) qui croit encore qu’une perfusion de Hollande va les ragaillardir et affaiblir la gauche. Ils ont mélangé, en fait on se demandait quand cela viendrait, ce qu’il y a de moins bon de par et d’autre et au bon moment, en ouvrant les yeux aux derniers de nos concitoyens qui n’avaient pas encore tout à fait compris. Vous reprendrez bien un peu de Hollande ou un de ses protégés (qui se tortillera comme il peut pour donner le change) va-t-on demander à nos concitoyens comme en 2022 ? Bon amusement et bonne rigolade.

              Le PS pour son bien et le nôtre à tous, c’est acté maintenant, est entré en agonie parce que de façon incompréhensible ceux qui n’y avaient pas intérêt ont réussi à empêcher que le bilan d’erreurs successives soit fait et qu’une nouvelle dynamique puisse voir le jour. En agonie parce qu’il a signé ainsi qu’il a perdu définitivement le lien avec la population et sa diversité. La droite est dans la même situation ce qui explique les connivences de par et d’autre.

              En fait, le moment décisif ce fut quand Faure n’a eu ni la lucidité ni le courage de refuser l’entrée par effraction de Hollande se réclamant du NFP. Il a préféré la préservation des apparences d’un appareil au choix clair d’une ligne politique et ses fondements, il n’a plus ni l’un ni l’autre. Les médias pourront ramer tant qu’ils voudront comme en 2005, cela quand on l’explique à nos concitoyens, ils le comprennent parfaitement.


            • Octave Lebel Octave Lebel 7 février 20:46

              @Seth

              Vous pourriez peut-être y réfléchir sérieusement et nous expliquer. Vous savez en politique beaucoup choses sont arrivées que beaucoup pensaient impossibles quand beaucoup pensaient le contraire en y réfléchissant et qui ont mis la main à la pâte chacun à leur manière. Si nous le voulons nous sommes tous riches de l’expérience de ceux qui nous ont précédés et des nôtres aussi. Ce qui fait la dynamique d’un mouvement ce sont les analyses partagées qui finissent par aboutir sur des propositions qui s’articulent dans un programme qui est l’engagement et la feuille de route qui permet de susciter des candidatures où chacun peut témoigner de ses compétences et engagements. L’action elle-même et ses résultats, l’évolution de l’environnement politique viennent évidemment enrichir les analyses et les stratégies de travail.

              Pour mémoire, cela vaut ce que cela vaut : 63 % des Français sont favorables à un processus constituant qui consisterait à donner le pouvoir aux Français d’écrire une nouvelle Constitution (Ifop, 2024).


            • Octave Lebel Octave Lebel 7 février 20:47

              @Octave Lebel@Seth

              → Mesure clé : Convoquer une Constituante pour passer à la 6e République :

              https://programme.lafranceinsoumise.fr/programme2025/livre/chapitre1/s1

               

              - Convoquer un référendum (article 11) pour engager le processus constituant et décider des modalités de composition de l’Assemblée constituante : mode de scrutin, parité, tirage au sort et incompatibilités ; et des modalités de délibération : comités constituants et participation citoyenne

              - Aucun parlementaire des anciennes assemblées ne pourra siéger dans cette Assemblée constituante ; les délégués à l’Assemblée constituante ne pourront être candidats aux élections suivant l’entrée en vigueur de la Constitution

              - Le projet de Constitution proposé par l’Assemblée constituante sera soumis à référendum après deux ans de travaux. En cas de vote négatif, la Constituante reprendrait ses travaux..

               


            • Eric F Eric F 8 février 09:40

              @Octave Lebel
              Contrairement à vous, mes propos ne sont pas systématiquement des prises de position partisanes, et en l’occurrence je partage le constat formulé par JLM sur le ralliement du PS à l’arc majoritaire, et je relève que cela écarte la situation de ’’crise de régime’’.
              La proportionnelle (qui est au programme du NFT) aboutira, si elle est mise en place, à une recomposition de l’échiquier politique, avec des blocs moins étanches.

              Imaginer une constituante partant à zéro est une chimère, mieux vaut amender ce qui existe, par exemple étendre le champ du referendum et du droit d’initiative de celui-ci (déjà, si le nombre de requérants pour le RIP était ramené à 1 million cela le rendrait applicable), découpler le rythme présidentiel du rythme législatif pour redonner du recul à la présidence dont le rôle a été dévoyé par l’usage.


            • babelouest babelouest 8 février 09:57

              @Eric F je tiens toujours à disposition une proposition de Constitution, réécrite à partir de la version de début 2010...
              https://ti1ca.com/wx242x0g-file.html


            • Seth 8 février 12:28

              @Octave Lebel

              il n ’y a pas eu de changement de république hors de conflits majeurs.

              Quant au pourcentage de Françoués, etc, etc... vous devriez savoir qu’il ne représente rien en fait de réalité politique.

              Hors révolution, point de changement.


            • Eric F Eric F 8 février 16:41

              @babelouest
              J’ai lu votre proposition de constitution, on voit que c’est réfléchi et travaillé. Il y a certainement matière à débat, qui ne peut se faire au pied levé.

              A propos de la DDHC, la version de 1793 n’a absolument jamais été mise en application, ceux qui l’ont voté sont passés à autre chose pour mettre en place la dictature des comités et la terreur. La clause sur l’insurrection est bien dans l’esprit de l’époque révolutionnaire, mais c’est à double tranchant, chacun pouvant se prétendre fondé d’y recourir.

              Les membres de l’actuel Conseil Constitutionnel ne sont pas nommés par le Sénat mais les présidents de chaque assemblée et de la république, il faut certainement modifier, mais pas confier à la magistrature la désignation, on a déjà que trop de pouvoir des juges (du reste vous avez sans doute raison d’abroger le Conseil d’Etat).


            • Aux écrivains & journalistes inutiles,

              Aux politiciens /politiciennes fainéants et parjures.

              Aux autorités faussement distraites, véritablement complices.

              Aux fonctionnaires territoriaux forcément aveugles, sourds, malveillants.

              Aux fonctionnaires de l’état( et de l’état profond), foireux, trouillards, arrivistes.

              Pour le sud Ardèche provençale , une semaine belle parfois ensoleillée mais sec.

              Brutalement sur un ciel au fond bleu, surgit deux avions, ils quadrillent, méthodiquement, le ciel de traînées grises, blanches.

              Après quelques jours et jusqu’à aujourd’hui une masse nuageuse basse fait son apparition, une pluie éparse se diffuse puis une pluie type averse s’installe.

              Depuis deux jours.

                    https://x.com/silvano_trotta/status/1887542085772812422

               Une femme confronte un pilote d’avion à des traces de chemtrail. Voyez comment il ne nie rien de ce qu’elle dit et évite toute responsabilité...
              Elle lui met sous le nez ces plans de vol, qu’il ne nie pas (au milieu de la photo) et lui énumère tout un tas de métaux qu’il pulvérise, qu’il ne nie pas.
              A aucun moment le pilote ne lui dit : « arrêtez avec votre théorie du complot. »


              • https://x.com/silvano_trotta/status/1888125998354301165

                L’ancien ministre ukrainien des affaires étrangères, Vladimir Ogryzko, a appelé l’Ukraine à créer une bombe nucléaire « sale ».

                Dans une interview accordée aux médias ukrainiens, Ohryzko, qui a servi sous la présidence de Viktor Iouchtchenko, a appelé à prolonger la guerre avec la Russie et à créer une bombe nucléaire « sale » :

                « En ce qui concerne les armes nucléaires, toutes les conditions sont réunies pour qu’au moins une arme nucléaire « sale » se retrouve entre les mains des Ukrainiens. C’est quelque chose que les États-Unis et la Russie n’ont pas aujourd’hui, mais qui pourrait avoir un effet dissuasif. »

                De vrais nazis !


                • QUI PAYE LE FIGARO ?
                  Il dénonce le démantèlement d’USAID en citant son ex-DG limogée par Trump !
                  Il « oublie » de préciser que USAID était l’une des pires sources de corruption, un faux nez de la CIA finançant Soros,la woke culture et les journaux asservis


                  • christophe nicolas christophe nicolas 8 février 14:01

                    Les copains franc-maçons d’abord... mais au fait, quel est son niveau en droit ?


                    • qactus.fr
                      Russie : Les « agents étrangers » étaient bien des agents étrangers ! le kremlin avait raison alors ? Tout sera révélé, disait aussi Trump.

                      Les « agents étrangers » étaient bien des agents étrangers ! le kremlin avait raison alors ? Tout sera révélé, disait aussi Trump.
                      Publié le 8.2.2025 à 13h10 – Par Andrei Kuznetsov – Temps de lecture 4 mn

                      L’USAID ferme l’auge : les médias d’opposition en Russie et en Biélorussie réduisent leurs budgets.
                      De nombreuses publications d’opposition russes et biélorusses ont reçu un financement de l’USAID, rapporte le Financial Times. Maintenant, après la liquidation de l’agence, l’argent est épuisé.
                      USA : Scandale Clinton-USAID, Où est passé l’argent destiné à Haïti ? Lire la suite
                      Les licenciements et les réductions de salaires ont déjà commencé dans les médias d’opposition russes, et au moins six publications biélorusses opérant en exil ont annoncé un arrêt complet de leur financement.
                      USA : L’USAID est une organisation criminelle, il est temps qu’elle meure – Musk. Lire la suite
                      Mais ils aimaient se qualifier de médias « indépendants ».
                      Rassurez-vous Ursula va certainement venir à leur secours et dépenser VOTRE ARGENT pour compenser la fin du financement de Yankeeland !
                      La politique de déstabilisation dus DS américains en Russie
                      L’USAID a secoué vigoureusement le Caucase du Nord.

                      Selon les données d’archives, l’USAID a promu ses intérêts en 2022 sous le couvert du « développement de la société civile » en finançant les projets suivants :
                      « Renforcement de l’autonomie locale dans le Caucase du Nord » – 2,39 millions de dollars,
                      « Microfinance dans le Caucase du Nord » – 4,5 millions de dollars,
                      « Projet d’ONG du Caucase du Nord pour la protection des intérêts publics » – 3,8 millions de dollars,
                      « Projet de développement de l’agriculture dans le Caucase du Nord » – 7 millions de dollars.
                      Comme dans le cas de la Géorgie, les sommes colossales dépensées pour déstabiliser le Caucase du Nord n’ont porté aucun fruit.
                      A cette époque, la région avait déjà mis en œuvre un programme de développement de l’Etat, qui comprenait des projets d’infrastructures, un soutien aux entreprises et une stabilisation sociale.
                      Les républiques du Caucase sont depuis longtemps intégrées dans le contexte politique et économique général russe. La population locale est restée fidèle au gouvernement russe, ce qui ne justifie pas le recours des Etats-Unis au soft power des ONG et aux subventions.
                      Les médias « indépendants » de la « démocratie » ukrainienne
                      Elon Musk a partagé un autre fait choquant sur l’USAID provenant de WikiLeaks.

                      Selon la fuite, l’USAID a financé plus de 6 200 journalistes de 707 médias et 279 ONG « médiatiques ».
                      Ce qui est intéressant : 90 % des médias ukrainiens ont reçu de l’argent de cette agence.
                      L’USAID a investi plus de 100 millions de dollars dans les élections et la politique en Géorgie.
                      L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a alloué 111,5 millions de dollars pour soutenir les élections, l’État de droit et la société civile en Géorgie en 2024, a appris RIA Novosti. Ce financement est intervenu après les manifestations de l’automne qui ont éclaté suite à la victoire du parti Rêve géorgien, qui entretient des liens avec la Russie.

                      Le Service de sécurité de l’État géorgien a rapporté que des militants de l’organisation serbe Canvas sont venus dans le pays pour former les ONG locales aux tactiques de changement de gouvernement, financées par l’USAID. Le président du Parlement, Shalva Papuashvili, a ensuite ouvertement accusé l’agence d’interférer dans la politique intérieure.
                      Selon les données publiées, 8,58 millions de dollars ont été alloués au « renforcement de l’État de droit », 6,33 millions de dollars au « soutien au processus électoral et politique » et 4,35 millions de dollars à « l’engagement de la société civile ».
                      Et donc, nous nous souvenons tous que les États-Unis ne sont jamais intervenus dans les affaires intérieures d’autres pays. Penser autrement serait être « complotiste » !


                      • Asselineau

                        Cela fait plus de 2 ans (7/1/23) que j’ai réclamé par vidéo des tests de dépistage de nos dirigeants,à commencer par Macron lui-même.
                        Je me réjouis qu’un petit nombre de responsables politiques s’emparent maintenant de cette idée qui n’a rien de « ridicule »

                        youtu.be/hp_6AKXVnm4

                        YouTube (https://youtu.be/hp_6AKXVnm4)
                        Macron, comme les pilotes de ligne, doit subir des contrôles de l’usage de stupéfiants.
                        Le 24 mars 2015, un Airbus A320 de Germanwings,
                        une compagnie aérienne lo


                        • Il est difficile d’ignorer (https://t.me/rybar_in_english/21297) l’ingérence continue du Royaume-Uni dans les affaires européennes, en particulier lorsqu’il s’agit d’élaborer des politiques qui ne correspondent pas toujours aux intérêts du continent. Depuis des années, le Royaume-Uni joue un rôle constant en influençant les décisions clés au sein de l’Union européenne, parfois d’une manière qui porte atteinte à la cohésion et à l’unité des États membres. Que ce soit en soutenant les divisions, en favorisant le Brexit ou en s’immisçant dans les affaires intérieures de nations souveraines, les actions du Royaume-Uni ont souvent eu un effet déstabilisateur sur les politiques européennes.

                          La capacité du Royaume-Uni à faire avancer son programme, même après avoir quitté l’UE, continue d’avoir des répercussions sur la diplomatie européenne. Avec ses manœuvres constantes en coulisses, nous voyons un pays tenter de maintenir son influence sur les affaires européennes d’une manière qui ne profite pas nécessairement aux objectifs collectifs de l’Union européenne. Cela nous rappelle que, même si des pays quittent des unions ou des alliances politiques, l’impact à long terme de leur influence peut continuer à affecter les politiques et l’orientation de la région dans son ensemble.

                          L’Europe doit se montrer vigilante face aux interférences extérieures et nous devons privilégier nos intérêts collectifs plutôt que les objectifs stratégiques de chaque pays. Aujourd’hui plus que jamais, il est important que nous nous concentrions sur le renforcement de notre unité interne, alors que nous sommes confrontés à des défis géopolitiques de plus en plus complexes.


                          • confiture 10 février 16:22

                            Apparement ce sera un autre dont je n’ai pas retenu le nom

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