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Accueil du site > Actualités > Politique > Tunisie : Pinochet, Zinochet et le « Coup d’État Administratif » de (...)

Tunisie : Pinochet, Zinochet et le « Coup d’État Administratif » de Ghannochet !

 

1. Proposition

2. Premières justifications de la terminologie de la Proposition

3. "Ghannochet", Chef Spirituel et Gourou faisant fonction de Chef d’État, usurpateur du pouvoir exécutif

4. Les raisons avouées du "Coup d’État Administratif" de Ghannochet

5. Pour les Démocrates, « l’Union ou le Cercueil ! »

 

1. Proposition

Pinochet a fait un Coup d’État Militaire, Zinochet 1) a fait un " Coup d’État Médical" 2) et Ghannochet, après l’échec du Coup d’État Islamiste Civilo-Militaire de 1987 3) , essaye de faire un "Coup d’État Administratif" .

 

2. Premières justifications de la terminologie de la Proposition

1) Le sobriquet de « Zinochet » attribué au Général-Président déchu Zine-el-Abidine Ben Ali, à cause de nombreuses similitudes entre lui et le Dictateur chilien le Général Augusto Pinochet, est revendiqué par le journaliste tunisien Slim Bagga.

 

2) et 3) :

" Au commencement,

Il y a plus de vingt ans,

Ils [les Islamistes] ont tenté, violemment,

De s’accaparer la Nation

En terrorisant, en complotant

Et sur des Fatwas, en se basant,

Fatwas émises de Londres, par procuration,

Par Salah Karkar, un historique de leur Mouvement,

Fatwas permettant d’assassiner tous les opposants à leur programmée insurrection :

Militaires, civils, femmes ou enfants,

Insurrection dont le cerveau fut Moncef Ben Salem, l’illustre Docteur-Professeur-Savant,

Notre Ministre de l’Enseignement Supérieur, actuellement,

Insurrection dont l’unique programme est la prise du pouvoir pour l’instauration

De la Sharia et ses inhumaines implications

Avec comme première conséquence l’infantilisation de la femme et, dixit Heidegger, son « étant »,

Objectif perpétuel des obscurantistes de toutes les croyances et de tous les temps

 

Mais un certain Général-Premier-Ministre, averti,

Se prénommant Zine-El-Abbidine Ben Ali

A détruit, in extrémis, les pilotis

De leur projet de folie

En prenant comme alibi

La sénilité d’un Bourguiba Président-à-vie,

Bourguiba qui fut l’Atatürk de notre Moderne Tunisie,

Ce Zinochet le destitua en catimini

Par un Coup d’État Médical brillamment réussi

Pour instaurer à son profit

Une dictature hautement maffiosi

Parrainée par les siens et le Clan des Trabelsi "

 

Extrait de mon Article intitulé " Démocrates de tous bords, combattez, combattez le Projet des Islamistes Tunisiens ! " , paru sur le Lien :

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/democrates-de-tous-bords-combattez-121339

 

3. "Ghannochet", Chef Spirituel et Gourou faisant fonction de Chef d’État, usurpateur du pouvoir exécutif

Pour des raisons qui vont paraître dans la suite, alliant, et même dépassant, certaines caractéristiques des Régimes Pinochet et Zinochet, j’attribue le sobriquet "Ghannochet" au Cheikh Rached Ghannouchi (comme l’appellent ses adeptes, en soulignant que ce Titre religieux de "Cheikh" n’est pas standardisé), Président-Fondateur et Guide Suprême du Parti Islamiste Tunisien Ennahdha au Pouvoir. Ghannochet est, pour ses partisans, beaucoup plus qu’un Guide : c’est celui qu’on gratifie, lors de cérémonies officielles, par la formule "Radhia-Allahou-anhou " [Dieu est satisfait de lui], formule, généralement, réservée aux Compagnons du Prophète (cela s’est passé, par exemple, à Tunis, le samedi 12 mai 2012, à la grande Mosquée Zitouna , devant une assemblée de ses fidèles et plusieurs membres du Gouvernement) ; c’est le Gourou pour qui on se bouscule pour pouvoir le toucher :

 

 

c’est le Gourou pour qui on fait la queue pour embrasser la tête ; cela s’est passé, par exemple, à la Mosquée de Raoued, le samedi 12 janvier 2013 :

 

 

Déjà, à ce stade, cela témoigne d’un culte de la personnalité qui va au-delà de celui de Pinochet, Zinochet et, même, de Bourguiba.

Tout cela confirme les affirmations, concernant les Ulémas, les Cheiks,…, contenues dans "Ma Profession de Foi ", écrite il y a bientôt dix-huit mois :

http://www.legrandsoir.info/ma-profession-de-foi.html

à savoir :

 

" La Sharia est obsolète

La Sunna, au Coran, est sujette

Sortons l’Ijtihad des oubliettes

Et libérons-le de sa pratique désuète

Avec son hagiographie et ses historiettes

Qui a fait des Ulémas, des Cheiks,… les uniques exégètes

Jusqu’à leur accorder une mission de Prophète

A tel point qu’on jure sur leurs têtes

Alors que beaucoup d’entre eux, en fait,

Ne font que regarder par le petit bout de la lorgnette

Et, aujourd’hui, du Printemps Arabe, sont les trouble-fêtes

De ces pratiques surannées, coupons-nous tout net

Car, en vérité, l’Ijtihad fait de chaque croyant un potentiel exégète

Sans besoin d’intermédiaires, ni de catéchètes

Tout en sachant que Dieu, du Coran, est l’Unique Véritable Interprète

« Nul autre que Dieu ne connaît la véritable interprétation du Coran » (Le Coran : Sourate Trois- Verset Sept) ".

 

En plus , bien que n’occupant, officiellement, aucun poste dans les rouages de l’Etat, Ghannochet est, en vérité , à l’image de Zinochet et d’autres Guides sous d’autres cieux, le Chef qui choisit les Ministres et les Grands Commis de l’État, qui aiguille les grands choix du Gouvernement, qui oriente la politique étrangère, qui préside, aussi bien les commémorations officielles que la délégation tunisienne au Forum Economique Mondial de Davos, qui donne des interviews aux médias nationaux et étrangers ( occidentaux, moyen-orientaux, y compris Israël,…), pour leur exposer la feuille de route du Gouvernement, ce que contiendra la nouvelle Constitution, ce que sera la politique étrangère du pays,… , qui fait des prêches partisans, avec, souvent, un zeste de népotisme, couvrant des sujets variés, depuis la politique de la femme et de l’enfant jusqu’à la critique des médias et, plus généralement, de tous ceux qui pensent autrement que lui, en passant par les punitions méritées par les diffamateurs, selon son entendement de la Sharia, toujours fidèle à sa devise « La Lutte pour la liberté est seulement une étape pour appliquer la Sharia », crédo exprimé on ne peut plus clair dans la Vidéo suivante :

https://www.facebook.com/profile.php ?id=854949538&ref=ts# !/photo.php?v=166058780150491

credo, aussi, de l'un de ses modèles, Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans.

 

4. Les raisons avouées du "Coup d’État Administratif" de Ghannochet

Ghannochet est convaincu qu’avec la composition actuelle de l’Assemblée Nationale Constituante, son rêve ne peut pas devenir réalité, comme il le sous-entend dans la Vidéo suivante :

https://www.facebook.com/photo.php?v=140854462706803&set=vb.185603771463757&type=2&theater

en déclarant « Si nous maintenons notre demande concernant la Sharia, nous ne sommes pas sûrs que, lors du vote, nous aurons les 51% ».

Il convient de rappeler, dans ce contexte, que les électeurs n’ont pas voté majoritairement pour le Parti Islamiste Ennahdha, lors des élections pour l’Assemblée Nationale Constituante d’octobre 2011 : ainsi, parmi les 7.569.000 électeurs potentiels, seulement 1.500.648 ont voté pour le Parti Islamiste, soit 19,8% ! Voir, à ce sujet, mon Article intitulé "Tunisie : À l’attention de ceux qui pensent encore que le Parti Islamiste Ennahdha est majoritaire ! ", paru sur le Lien :

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/050113/tunisie-l-attention-de-ceux-qui-pensent-encore-que-le-parti-islamist

Ghannochet est, aussi, convaincu, que les démocrates (qu’il appelle " les laïcs " !, reconnaissance inconsciente qu’un Islamiste ne peut pas être démocrate !) contrôlent, à ses dires, les Médias, l’Économie et l’Administration, comme il ressort des deux Vidéos suivantes :

http://www.youtube.com/watch?v=YlkvRiOZfL4

http://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_924613&feature=iv&src_vid=YlkvRiOZfL4&v=fIKjw7l6PO8

Dans ces deux Vidéos [qui ont été filmées à son insu, mises en ligne le 9 octobre 2012 et massivement relayées, par la suite, sur Internet à travers les réseaux sociaux], on voit Ghannochet expliquant de manière magistrale, à des leaders Salafistes barbus, comment asseoir leur pouvoir "face aux laïcs (…) qui peuvent rebondir après leur échec [aux Élections d'octobre 2011 pour l’Assemblée Nationale Constituante] " en invitant les Salafistes à faire preuve de " patience " et de " sagesse ", car, dit-il, " les laïcs, bien que minoritaires, contrôlent encore les médias et l’économie (…) Quant à l’Administration, bien que sous le contrôle d’Ennahdha, elle est aussi entre leurs mains (…) l'Armée et la Police ne sont pas encore sûres [acquises à la cause des Islamistes] ". Ghannochet a clairement conseillé dans cette Vidéo " d'extirper les laïcs des places fortes de l'Etat ", comme l’a souligné, le jeudi 11 octobre 2012, le journal tunisien Le Quotidien qui note, en outre, que " le plus grave dans les propos [de Ghannochet ] c'est de dire que les Islamistes doivent impérativement écarter les laïcs (...) et mettre la main sur l'administration tunisienne et tous les rouages de l'Etat afin de pouvoir s'implanter et éviter de reproduire l'échec [des Islamistes] algérien" " les mosquées sont retombées dans les mains de laïcs et les Islamistes ont été de nouveau persécutés", dixit Ghannochet. Quant au quotidien arabophone Le Maghreb, il relève de son côté, le même jour, que par cette Vidéo, " La vérité du projet Salafiste de Rached Ghannouchi [est] dévoilée ".

Ghannochet n’a pas tardé à passer, avec l’aide de son Parti, à la réalisation de son "Coup d’État Administratif" afin de « préparer » les prochaines élections. En effet, dès leur prise du pouvoir, les Islamistes ont commencé à infiltrer, dans une course effrénée, les Institutions et les Rouages de l’Etat à travers des nominations partisanes tous azimuts (administration, forces de sécurité, médias publics, collectivités locales,…). Les critères de choix dans ces nominations sont loin d’être ceux de la compétence ou de l’expérience ; mais, sont plutôt fondés sur l’appartenance partisane et l’allégeance politique. Cette tentative de la restauration d’un État-Parti-Ghannochet, à l’image de celui de Zinochet, a été annoncée dans les médias avant que le Gouvernement, largement dominé par les islamistes, n’obtienne son sacre républicain. Ainsi, Middle East online a écrit le 21 décembre 2011, la veille de ce sacre (voir le Lien ci-dessous), sous le titre « Ennahdha " va purifier" (تطهر) le Système Administratif des laïcs pour implanter ses cadres dans les Institutions de l’État afin d’imposer son pouvoir sur le pays », que « Ennahdha a planifié d’injecter deux mille de ses cadres dans la haute administration tunisienne(…) et c’est Rached Ghannouchi lui-même qui a arrêté la liste de ces cadres (…) ces cadres nahdhaouis [partisans d’Ennahdha] seront nommés dans des postes de décisions importants dans les diverses institutions du pays, avec de larges prérogatives, et ce, afin d’appliquer le programme d’Ennahdha  ».

http://middle-east-online.com/?id=122449#.TzOu749jyVc.email

 

5. Pour les Démocrates, « l’Union ou le Cercueil ! »

Si l’on ajoute à cela l’annonce que la « sécurisation du Net » va être confiée aux spécialistes du Ministère de l’Intérieur et l’existence, de fait, d’une Milice, omniprésente, auto-proclamée « Ligue de Protection de la Révolution », attachée à Ennahdha, jugée parGhannochet comme étant "La Conscience de la Révolution", à côté des groupes salafistes, bras armés d’Ennahdha, considérés par Ghannochet comme étant "ses propres enfants lui rappelant sa jeunesse" , qui, tous, ne cesse d’agresser, violemment, ses opposants, et ayant, déjà, à leur actif plusieurs délits, confirmés ou présumés de séquestrations, vandalismes, incendies, coups, blessures et même meurtre, nous sommes en droit de nous demander si nous ne nous trouvons pas dans l’antichambre d’une Dictature théocratique brune-verte totalitaire !

Et, pour terminer, j’invite tous ceux qui doutent encore des méthodes d’Ennahdha à visionner la Vidéo suivante :

https://www.facebook.com/salah.horchani.5# !/photo.php?v=495693603815626&set=vb.273231519355500&type=2&theater

qui m’a ému jusqu’aux larmes (surtout de la seconde 0:20 à 0:55 et de 1:55 jusqu’à la fin de la Vidéo) , où l’on voit deux gamines, âgées d’une petite quinzaine d’années, agressées verbalement par des miliciens menaçants d’Ennahdha (dont l’un d’eux est armé d’un bâton), hurlant à leur encontre "Dégage" , sous prétexte qu’elles ont jeté un regard triste et attendri sur le drapeau d’un Parti d’opposition que ces énergumènes étaient en train de fouler à leurs pieds, et tout cela sous le regard impassible des policiers anti-émeutes qui n’ont rien fait pour les protéger. Il faut souligner que ces miliciens venaient de « casser » la manifestation que ce Parti d’opposition a organisée le 14 janvier 2013 pour la commémoration du deuxième anniversaire de notre Révolution. Jusqu’où iront-ils dans la lâcheté pour intimider le Peuple en le terrorisant, afin de lui imposer leur choix de société ! Dans tous les cas, avec les Islamistes, nous, les démocrates, sommes devant l’alternative « l’Union ou le Cercueil ! », comme l’a dit si bien mon collègue et ami Ali Gannoun.

 

Salah HORCHANI


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13 réactions à cet article    


  • lulupipistrelle 18 janvier 2013 14:12

    Bon courage. 


    • il NE FAUT PAS QUE GANNOCHET et son parti salafiste prenne le pouvoir dans ce BEAU PAYS DE TUNISIE.....pays du soleil et du jasmin...........

      en agissant en douce au début pour amadouer le peuples.puis comme au MALI

      le tourisme 1ere activité ne tourne meme pas 40% DE TAUX DE REMPLISSAHE DES HOTELS ET COMPLEXES COTIERS

      IL SERAIT STUPIDE D INTERVENIR AU MALI ...EN ALGERIE ET DE LES LAISSER PRENDRE LE POUVOIR PAR LA PEUR QU ILS DIFFUSENT....
      ils envoyent des gosses se battre....dès 14 ans. ET VOLENT LES FEMMES DE

       FORCE...APRES CE SERA MUTILATIONS ET LAPIDATIONS

      HALTE AUX FOUS DE DIEU


      • Christoff_M Christoff_M 19 janvier 2013 00:28

        il ne fallait pas que les occidentaux et leurs medias plus leurs sbires chargés de la com de la pensée unique Attali et BHL deux escrocs intellectuels soi disant à la solde americano sioniste !!!

        Depuis la Lybie et l’assassinat de Khadafi commandité par les memes tireurs de ficelles mondialistes, nous allons faire le sale boulot commandité par l’Otan et les states qui savent tres bien ne pas intervenir quand on peut envoyer les caniches servieles, le pouvoir français et son suivisme à la pensée unique et au mondialisme !!!

        Sarkozy Hollande, Libye Mali, blanc bonnet et bonnet blanc, UMPS, si certains n’ont pas encore compris la supercherie de ces fausses élites de ratés et de parvenus mise en place par les donneurs d’ordre mondialistes... des caniches au service de l’argent qui en sont réduit à faire le boulot de vigile en Afrique ( voir la tiédeur de Merkel !!!)... se salir les mains et se mettre les pieds dans la merde, sur commande, tout en assumant les couts, et en portant le chapeau après coup à la place des donneurs d’ordre de l’Europe ou de l’Otan...

        Nous sommes bien loin de l’Europe des lumières, dirigés par des pauvres neuneus à la solde du système qui leur a même fait baisser leur salaire !!! De Gaulle revient on en peut plus d’etre dirigé par des cons qui ridiculisent la France et l’Europe ds ce qu’elle a de noble, tous les jours en baissant le froc, et jouant les serviles au services des financiers de la globalisation !!!


      • BRAVO GHANNOCHET

        ton parti a fourni « 11 morts »au commando salafiste en algérie

        volla le VRAI VISAGE D ENNHADA...


      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 18 janvier 2013 18:21

        ADDENDUM

        Dans la parenthèse du paragraphe 4, explicitant les Institutions et les Rouages de l’Etat sur lesquels Ennahdha a fait main basse, il faut ajouter « grands corps de l’état » et « entreprises publiques ».

        Salah HORCHANI


        • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 19 janvier 2013 14:47

          Même les alliés d’Ennahdha ne sont plus dupes !

          «  Mustapha Ben Jaafar et son parti Ettakatol [ allié , sans réel poids, d’Ennahdha dans la Toïka au pouvoir] laissent la voie ouverte à un ultime arrangement avec Ennahdha, mais précisent leurs exigences(…) Les autresexigences d’Ettakatol portent sur la désignation d’une personnalité indépendante à la tête du ministère de la Justice, le remplacement de l’actuel ministre de des Affaires étrangères, Rafik Ben Abdessalem, et l’évaluation objective de plus de 300 nominations décidées par Ennahdha à la tête d’entreprises publiques et de gouvernorats [ l’équivalent, en France, des Préfets] ainsi que dans l’administration et les grands corps de l’Etat  » .

          Source :

          http://www.leaders.com.tn/article/remaniement-les-vraies-exigences-d-ettakatol?id=10514

          Salah HORCHANI


          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 21 janvier 2013 07:36

            Tunisie. « Ennahda prépare une république islamique à l’iranienne »

            Alors que le verdict du scandaleux procès du doyen de la Faculté de la Manouba a encore été repoussé, l’universitaire Habib Mellakh raconte dans un livre saisissant le quotidien de l’affrontement avec les salafistes et appelle à l’unité des démocrates contre le projet théocratique et totalitaire islamiste. Rencontre.

            Dans la guerre d’usure qu’ont livrée les salafistes à l’équipe pédagogique de la Manouba, près de Tunis, depuis le 28 novembre 2011, Habib Mellakh a fait office de scribe. Ce professeur de français, syndicaliste de toujours, avait l’expérience des luttes dans une université qui, sous la dictature, avait défendu les libertés académiques et syndicales. Mellakh s’est tenu vaillamment aux côtés du doyen Habib Kazdaghli (victime d’un procès scandaleux, toujours en attente d’un verdict repoussé à mars prochain) en informant jour après jour l’opinion des faits gravissimes qui se déroulaient à la faculté. Il publie aujourd’hui ses « Chroniques du Manoubistan »*. Conçues au départ comme un bulletin interne à l’université, ces notes tissent le récit d’une résistance obstinée à l’obscurantisme. Elles posent aussi les conditions d’une unité des démocrates comme Habib Mellakh nous l’explique dans cette interview.

            Vous êtes, avec le doyen Kazdaghli, au cœur de la lutte contre le salafisme quotidien depuis 14 mois. Votre combat a dépassé les frontières et un éditorial du Monde réclamait la semaine passée l’acquittement du doyen. L’opposition tunisienne à l’islamisme existe fortement et fait peur au pouvoir islamiste. A-t-elle une chance de l’emporter sur Ennahda aux prochaines élections si elle parvient à s’unir ?

            — Habib Mellakh : Je pose très clairement dans mes chroniques la question de l’unité de l’opposition. J’ai régulièrement lancé des appels à l’union de la société civile. C’est l’objectif de notre « Association tunisienne de défense des valeurs universitaires » qui regroupe toutes sortes de citoyens, bien au-delà de l’université. Pour créer un Front solidaire, nous nous sommes aperçus qu’il tenait autour du projet bourguibiste, héritage national. Seul le Front des démocrates et des modernistes est capable de réaliser le rêve caressé le 14 janvier 2011 lors de la révolution.

            Comment les partisans de ce sursaut peuvent-ils faire masse face aux islamistes ?

            — Habib Mellakh : La conjoncture est favorable. En effet, les Tunisiens sont de plus en plus nombreux à réaliser qu’Ennahda n’est pas un parti démocrate musulman, mais bel et bien un parti religieux radical qui endosse le costume de la démocratie pour rassurer l’Europe et l’Amérique. Le pouvoir ne fait rien pour sanctionner les attaques contre les universitaires, les artistes, les journalistes, les femmes. Il s’agit d’une remise en cause du modernisme tunisien. Les pseudo-Ligues de protection de la Révolution et les salafistes utilisent la violence dans ce but : c’est le bras armé d’Ennahda. Il y a beaucoup de haine de la part des extrémistes religieux.

            Deux Tunisie s’affrontent ?

            — Habib Mellakh : Mais nous ferons tout pour l’emporter. Sans doute, face à Ennahda, le Front a-t-il encore du mal à se constituer. Il regroupe des forces diverses, de l’extrême gauche aux libéraux. La formation de ce bloc s’impose comme une urgence. Car ce que prépare Ennahda, ce n’est pas un régime républicain civil, mais à un système islamique à l’iranienne. Ils veulent marcher vers une république théocratique !

            Sait-on quand auront lieu les élections ?

            — Habib Mellakh : Elles ne pourront avoir lieu que si le climat politique le permet. Si les agressions recommencent, comme ce fut le cas à Tatatouine (1 mort parmi les opposants à Ennahda) et à Djerba (où la réunion organisée par Caid Beji Essebsi, leader du parti d’opposition Nidaa Tounes, fut attaquée par les islamistes), on ne pourra pas faire campagne dans une atmosphère de respect et de sécurité. La violence dictera sa loi à la démocratie.

            Source :

            http://www.marianne.net/martinegozlan/Tunisie-Ennahda-prepare-une-republique-islamique-a-l-iranienne_a49.html

            Salah HORCHANI


            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 21 janvier 2013 18:04

              Le « Coup d’État Administratif » de Ghannochet s’accélère et les organisations et autres instances internationales sont de plus en plus nombreuses à s’élever contre les tentatives de Ghannochet de s’approprier les faveurs de l’appareil judiciaire et administratif


              « Le parti islamiste (…) fait tout pour retarder l’échéance électorale par maintes opérations de diversions, l’objectif étant d’avoir la mainmise sur tous les rouages déterminants dans les différents appareils de l’Etat et des mécanismes de l’administration, plus particulièrement la magistrature, les médias et l’Instance des élections.

              Ainsi, il ne se passe pas pratiquement un jour sans que de nouvelles nominations voient le jour dans les sociétés nationales et dans l’administration, plus précisément, les délégations, les délégations spéciales des municipalités et autres institutions nationales.

              D’ailleurs, même les organisations et autres instances internationales sont de plus en plus nombreuses à s’élever contre les restrictions en matière des libertés et du respect des droits de l’Homme et contre les tentatives de s’approprier les faveurs de l’appareil judiciaire et administratif.

              Les forces démocratiques et progressistes semblent, enfin, être conscientes, de cette situation et des menaces qu’elle fait peser sur le bon déroulement du processus démocratique, d’où ces essais de faire naître un front commun afin de faire naître un vrai espoir d’une alternance au pouvoir, un principe essentiel de toute démocratie digne de ce nom »

              Source :

              http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?t=519&a=35790&temp=1

              Salah HORCHANI


              • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 22 janvier 2013 19:17

                Mr GHANNOUCHI : ça suffit !!

                Par Ali Gannoun

                L’espoir agonise, le pays est en ruine et la population est aux aboies ! Vous avez réussi à faire ce que personne n’a réussi avant vous : détruire l’état tunisien ! La vengeance a fait de vous une machine à démolir !Vous vous êtes attaqué à tout ce qui a fait de la Tunisie un carrefour des civilisations.

                L’école agonise, l’administration suffoque, l’université se délite et les entreprises étouffent ! La banqueroute nous guette et le FMI tourne autour de nous tel le rapace au dessus de sa proie ! La détresse à remplacé l’optimisme de ceux qui ont cru au changement. Ils vont d’amertume en amertume. Le chômage s’installe et la pauvreté se propage. L’insécurité est partout, de jour comme de nuit !

                Vous avez crée et financé les ligues de protection de la révolution sous prétextes de veiller aux objectifs de la révolution. En fait, vous avez légalisé une milice pour vous servir aux frais de l’Etat, et non pour l’intérêt nationale, comme vous le prétendez. Elle agit dans une totale impunité. Par la terreur elle tente de toucher aux libertés. Vous en êtes fier, car elle vous ressemble : vous êtes hors la loi, hors du temps et hors de la Tunisie..

                Par désespoir et par démagogie, vous avez entraîné nos enfants vers la mort. La Syrie, la Libye et le Mali sont les nouveaux cimetières de notre jeunesse. En promettant le paradis à nos jeunes, vous les avez envoyés en enfer.

                Au non de dieu vous semez la haine, vous gouvernez par la terreur et vous méprisez tous vos opposants ! Vous avez lâché des criminels et payé des jeunes miséreux, pour salir le pays et détruire son patrimoine ancestral. Parce que le visage d’une Tunisie paisible et pacifiée vous effraie et vous indispose, vous vous êtes attelé à le défigurer !

                La justice est morte sous votre règne et l’injustice se répand telle une mauvaise herbe. Le droit est bafouillé et l’humeur du jour d’un ministre revanchard, fait office de lois pour la république bananiére à laquelle vous avez réduit la Tunisie.

                Le bien public est devenu la propriété privé d’une bande de mercenaires qui a décidé de spolier le pays avec votre bénédiction. Des fausses et des vraies factures sont honorées par l’argent du contribuable pour payer les excentricités d’un ministre qui se déshonore et déshonore sa fonction.

                Vous avez fait de l’hypocrisie votre mode de fonctionnement. Vous avez réussi à déboussoler les citoyens et à désorienter le pays. Ceux qui se sont soulevés pour que nous puissions vivre dans la démocratie, la liberté et la dignité, récoltent aujourd’hui l’oubli, le mépris et l’humiliation.

                Les morts meurent de désespoir et les vivants sont privés du droit au bonheur. Mais vous, tel le gourou d’une secte, vous avez fait des douleurs et des souffrances des uns et des autres, un tremplin pour asseoir une autorité que vous ne méritez pas .

                Vous vous êtes installé en émir à qui on embrasse le front et on baise la main lamentablement, comme une relique vous prenant pour le Messie ou pour « Al Mahdi Al Mountadhar » !

                Il est temps pour vous de lâcher prise et de quitter un pays que vous n’avez jamais aimé, de rendre le pouvoir à ceux qui ont payé cher pour l’arracher à la dictature.

                Il faut que la tromperie cesse et que la tricherie s’arrête ! Vous avez fait assez de dégâts, commis assez de souffrances et vous avez causé suffisamment de trouble et de tourmente ! Vous avez divisé un peuple que vous avez trouvé UNI ! Vous avez créer le chaos dans un pays qu’il n’a jamais connu même au pire des moments de son histoire ! Vous devez dégager !!

                La Tunisie, terre des hommes, terre de savants, terre de tolérance et terre de culture est devenue sous votre ère une terre de complot, de bandits et d’assassins.

                Quittez vite ce pouvoir que vous avez confisqué. Vous êtes le mal de ce pays et « Raas el fetna » ( source de nos maux ! ). Avec vous, nous allons de malheur en malheur : pas de gouvernement, pas d’élection, pas de travail, plus d’état et plus d’identité ; puisque vous planifiez d’effacer notre identité tunisienne pour nous fourguez l’identité « sauodo-wahhabite » de vos maîtres .

                Trop c’est trop !! C’est l’unique service que vous pouvez encore rendre à la nation, s’il vous reste un soupçon d’honneur ! Vite, vite , dégagez pour que revive notre pays ! Car avec vous, il meurt à petit feu !!


                • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 24 janvier 2013 00:13

                  Une des dernières exactions de la Milice de Ghannochet

                  Agression contre des journalistes

                  Communiqué de l’Association Tunisienne de Défense des Libertés Universitaires (ATDVU)

                  Communiqué

                  Tunis le 23 janvier 2013

                  L’Association tunisienne de défense des libertés universitaires, ATDVU, dénonce les agressions verbales et physiques dont ont été l’objet, le lundi 21 janvier 2013, le Président-directeur-général de la chaîne Sabra fm, Amor Nagazi et le journaliste, Montassar Farhat, par des individus se réclamant de la Ligue de protection de la révolution, alors qu’ils exerçaient leur travail et couvraient une manifestation de jeunes dans les quartiers d’Al-Mansourah, à Kairouan, et sur la route de Haffouz.

                  Elle apporte son soutien aux deux victimes et condamne les agissements des ligues de protection de la révolution, leur violence, les passe-droits qu’ils s’octroient et l’impunité dont ils bénéficient.

                  Ces agressions dont le nombre augmente de façon exponentielle visent à terroriser les journalistes, à museler la presse et à confisquer la liberté d’expression, un des principaux acquis de la révolution.

                  Aussi, l’ATDVU appelle-t-elle les autorités à appliquer la loi, à protéger les journalistes et à poursuivre en justice les agresseurs, à dissoudre les ligues de protection de la révolution parce que leur violence accrue risque de bloquer le processus de transition démocratique.

                  La présidente de l’ATDVU
                  Rabâa Ben Achour-Abdelkéfi


                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 24 janvier 2013 00:39

                    Erratum :

                    Dans le précédent Commentaire, il faut lire :

                    «  Défense des Valeurs Universitaires »

                    Au lieu de :

                    «  Défense des Libertés Universitaires ».

                    Salah HORCHANI


                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 24 janvier 2013 09:21

                    Comment Ghannochet essaie de bafouer les Droits Humains, par Constituants interposés !

                    Human Rights Watch : « Le dernier projet de constitution bafoue encore les droits humains »

                    L’Assemblée nationale constituante tunisienne (ANC) devrait modifier certains articles, dans la nouvelle ébauche de constitution, qui menacent les droits humains, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui dans une lettre adressée aux membres de l’ANC. Les dispositions préoccupantes sont celles qui concernent le statut des conventions internationales ratifiées par la Tunisie, l’immunité judiciaire pour le chef de l’État, le manque de garanties suffisantes pour l’indépendance de la justice, ainsi que les formulations ambiguës qui pourraient menacer les droits et les libertés.

                    Le 14 décembre 2012, l’ANC a rendu public un projet révisé de constitution qui présente d’importants remaniements par rapport à la première ébauche publiée en août. L’assemblée tient actuellement des consultations avec le grand public tunisien et des groupes de la société civile. Elle doit ensuite délibérer sur le texte et décider si elle doit encore le modifier avant de passer au vote pour l’adopter.

                    « La seconde ébauche de constitution contient des termes respectant mieux la liberté d’expression et les droits des femmes que la première », a déclaré Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Mais l’ANC devrait s’attaquer aux points faibles et aux omissions du texte qui pourraient être utilisés par les juges et les législateurs pour restreindre les droits humains ».

                    On constate plusieurs améliorations dans la seconde version, notamment l’abandon des articles qui menaçaient la liberté d’expression en criminalisant toute « normalisation » des relations avec « le sionisme et l’État sioniste » ainsi que les atteintes au « sacré ». En outre, le nouveau projet de constitution contient un vocabulaire plus clair sur l’égalité de droits pour les femmes, a déclaré Human Rights Watch.

                    En même temps, Human Rights Watch est préoccupée par l’article 15, qui affirme que « le respect des conventions internationales est obligatoire si elles ne vont pas à l’encontre de cette constitution  ». Avec cette formulation, les juges et les législateurs pourraient être tentés d’ignorer ces traités au prétexte qu’ils contredisent la nouvelle constitution, a déclaré Human Rights Watch.

                    Human Rights Watch a également exprimé son inquiétude concernant les dispositions suivantes :

                    • L’immunité judiciaire dont bénéficie le président durant et après son mandat pour tous les actes exécutés dans le cadre des fonctions présidentielles. Cette disposition devrait exclure explicitement les crimes internationaux, y compris ceux couverts par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), ainsi que les actes de torture et de disparition forcée ;
                    • Des garanties insuffisantes d’indépendance de la justice, par exemple à cause de la proclamation ambiguë de la sécurité des postes occupés par les juges et de la marge de manœuvre excessive laissée au pouvoir législatif pour définir les conditions de la révocation de juges ; et
                    • La discrimination inhérente à la disposition selon laquelle seul(e) un(e) musulman(e) peut devenir président(e) de la République. Cette disposition contredit l’article 5, selon lequel « tou(te)s les citoyen(ne)s ont les mêmes droits et devoirs, et sont égaux devant la loi, sans discrimination d’aucune sorte ». De plus, dans cette formulation de l’article 5, l’égale protection de la loi est limitée aux seuls citoyens tunisiens.

                    Les règles établies par l’assemblée pour adopter la constitution exigent que le texte soit discuté en séance plénière, avant de procéder à un vote séparé de chaque article de la constitution, qui pour être adopté doit recueillir la majorité absolue – 109 voix sur 127 membres. Puis l’assemblée doit approuver le texte intégral lors d’un vote séparé, à une majorité de deux tiers.

                    Si une ébauche de constitution soumise au vote ne parvient pas à être adoptée, la commission de coordination doit revoir le texte et le soumettre à nouveau à l’assemblée en séance plénière. Si l’assemblée échoue à nouveau à approuver le texte à une majorité des deux tiers, le texte est alors soumis à un référendum national, où une simple majorité des votants est demandée pour qu’il soit adopté.

                    « Le projet de constitution, en de nombreuses occasions, proclame des droits humains clés, y compris certains qui étaient absents de la première version », a conclu Goldstein. « L’ANC devrait à présent travailler à combler les lacunes restantes pour que la constitution s’érige en rempart contre toute interprétation répressive des droits par les juges et les dirigeants du gouvernement ».

                    Source :

                    http://www.hrw.org/node/112950

                    Salah HORCHANI


                    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 2 février 2013 16:02

                      Ghannochet et le Salafiste Wahhabiste Béchir Ben Hassen sont d’accord sur toute la ligne

                      La vidéo suivante

                      https://www.facebook.com/photo.php?v=435755679830431&set=vb.101789919967156&type=2&theater

                      fuitée sur les réseaux sociaux montre un entretien téléphonique entre le prédicateur salafiste Béchir Ben Hassen et Rached Ghannouchi à propos d’un projet de référendum sur l’application de la charia en Tunisie. Très instructif...

                      « C’est le député Habib Ellouze qui m’a passé vos coordonnées téléphoniques et je me permets aujourd’hui de vous demander d’ordonner ce référendum car même ceux qui ne font pas les prières ou sont carrément non pratiquants ne demandent que cela. Il faut saisir l’occasion, tant que nous sommes au pouvoir. Nous sommes un seul corps et dans le même camp et c’est ce que je pense. Nous sommes d’accord avec M. Ellouze sur cette question », a dit le prédicateur salafiste wahhabite au chef d’Ennahdha, parti au pouvoir, dans cet entretien dont la date n’est pas indiquée, mais que l’on peut situer au 1er trimestre de 2012, c’est-à-dire les premiers mois de la prise du pouvoir par Ennahdha, lorsque ses députés ont commencé à poser cette problématique avec insistance au sein de l’Assemblée nationale constituante (Anc).

                      Béchir ben Hassen a également expliqué à son interlocuteur qu’avec « ceux qui gouvernent avec nous, aujourd’hui, la partie n’est pas gagnée (faisant allusion au deux autres partis de la coalition au pouvoir, le CpR et Ettakatol, Ndlr). Tant que nous avons le pouvoir, nous devons le faire le plus rapidement possible. Et si on n’inscrit pas tout de suite les lois de la chariâ dans la constitution, les partis de gauche vont influencer l’Occident. Et ils ne céderont pas et tiendront au Code de statut personnel ».

                      La réponse de M. Ghannouchi est, comme on pouvait s’y attendre, qu’il ne faut pas brûler les étapes, car le peuple n’est pas encore prêt, et que la chariâ va être introduite par étape. « Il y a devant les islamistes un long parcours, donc patience », a dit le président du parti Ennahdha, qui trahit ici le véritable programme de son parti, celui d’une république islamique de Tunisie. Ainsi que sa parfaite complicité avec les extrémistes religieux de tous bords.

                      Source :

                      http://www.kapitalis.com/politique/14249-tunisie-rached-ghannouchi-et-bechir-ben-hassen-d-accord-sur-toute-la-ligne.html

                      Salah HORCHANI

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