Nicolas Sarkozy a tranché : pour tenter de faire oublier les affaires associées à son nom, le parti dont il est le président va en changer pour prendre celui des Républicains. Outre le caractère bien optimiste de croire que cela fera oublier le passer, ce choix est significatif à plusieurs titres.

Communiquer pour ne pas réfléchir
Le peu de sens qui émerge
Néanmoins, il est probable que cette affirmation, ni claire ni compréhensible pour la plupart des électeurs, n’aura pas le moindre impact sur leurs votes. En outre,
on peut penser que l’image de Nicolas Sarkozy est plus abîmée que celle de l’UMP quand on juge les résultats des élections de 2012 et 2015. On peut penser qu’il s’agit d’une faute de communication de changer aussi tard de nom, ne laissant pas assez de temps pour l’installer d’ici à 2017. En outre, il est aussi difficile de ne pas y voir l’expression d’un surmoi étasunien, peu surprenant pour un président qui courrait dans un tee-shirt NYPD… Ne lorgne-t-il pas outre-Atlantique en rebaptisant son parti du nom de la droite des Etats-Unis ?
L’avantage de ce changement de nom pour l’UMP, c’est qu’il permet de s’occuper de la seule chose qui semble désormais intéresser nos politiques : une communication complètement coupée de toute réflexion sur le fond. Difficile de ne pas y voir une bulle qui pourrait exploser en 2017.