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Accueil du site > Actualités > Politique > UMP, Modem, PS... de courts acronymes qui en disent long !

UMP, Modem, PS... de courts acronymes qui en disent long !

Quittons momentanément les (en)jeux de personnes pour nous intéresser aux mots et, une fois n’est pas coutume, aux acronymes des partis politiques.

Pour les passionnés de la chose publique, ces acronymes renvoient à un foisonnement d’idées, de gens, d’images, d’émotions, d’expériences, etc., mais de fait, très peu à leur déroulé... Pourtant, celui-ci est bien plus signifiant qu’il ne peut paraître au premier abord, notamment au vu de la dernière élection présidentielle.

Prenons « UMP » par exemple : Union pour un mouvement populaire. Force est de constater que Sarkozy a remarquablement tenu la promesse de ce déroulé : « Union » de l’ensemble des droites (extrême droite, droite extrême, gaullistes, libéraux, centre droit), « mouvement » (quasiment la marque de fabrique du bonhomme...) et « populaire » (Sarkozy a dominé dans les classes populaires, hormis les jeunes des « quartiers »). Notons également que, contrairement au « Parti socialiste » et au « Mouvement démocrate », l’intitulé de l’UMP ne renvoie à aucune idéologie particulière et met l’accent sur la conquête du pouvoir : bref, il est bien en phase avec le pragmatisme affiché par Sarkozy et son ambition présidentielle.

Avec « Modem », Mouvement démocrate, le parallèle avec la campagne est aussi frappant : cet intitulé fait bien écho à la rapidité (typique du web) avec laquelle Bayrou s’est « connecté » avec son nouvel électorat (il est passé de 6 % à 20 % en quelques mois), avec des idées phares auréolées de modernité (rassembler les meilleurs de gauche et de droite, la social-économie, etc.), se voulant en rupture avec les pratiques des trente dernières années. Parfaite illustration du côté positif et valorisant des nouvelles technologies : rapidité, mouvement, innovation, modernité. Mais Bayrou a aussi expérimenté leur côté obscur, lors des législatives : obsolescence rapide, culture du zapping, déconnexion brutale, etc. (même si le mode de scrutin favorisant fortement le bipartisme l’a incontestablement pénalisé).

« PS », enfin. Parti socialiste. Force est de constater qu’aujourd’hui, le mot « Parti » est connoté négativement et renvoie dans l’imaginaire collectif à de l’idéologie, de la propagande voire du sectarisme..., bref rien de bien enthousiasmant ! Remarquons d’ailleurs que les seules organisations politiques (un tant soit peu significatives) employant le mot « parti » dans leur intitulé sont à gauche : PS, PRG, PCF. Aucun parti de droite ou du centre n’y a recours (FN, UMP, MPF, NC)...

Le terme « socialiste » lui aussi n’est pas très attractif. Au mieux, il paraît abstrait (au fait, c’est quoi exactement le socialisme ?). Au pire, il sonne désuet et décalé par rapport au monde moderne, charriant à son corps défendant, les souvenirs de l’époque peu glorieuse du « socialisme réel », de l’économie administrée, etc. Le fait qu’un sondage récent (Le Parisien du 7 juin dernier) montre que pour 55 % des Français, le PS « n’est pas adapté aux évolutions du monde » n’est-il que pure coïncidence ?

Au Parti Socialiste, tout le monde se pique de vouloir rénover ou refonder. En pratique, il ne se passe pourtant rien ou pas grand-chose : les mêmes restent où ils étaient, les querelles de personnes et de courants sont plus que jamais exacerbées et les questions de fond remises à après les municipales (même s’il s’agit d’élections locales, quel projet le PS va-t-il donc présenter aux municipales : encore de la bouillie ?)

Manuel Valls, l’un des rares cadres du PS à essayer de réellement secouer le cocotier, invite ses camarades à tout remettre à plat, sans tabous, y compris le nom du parti (l’essentiel n’étant évidemment pas là). Au vu de ce qui précède et sachant que la rénovation a forcément besoin de symboles forts, on peut se dire qu’il n’a pas forcément tort...

 


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43 réactions à cet article    


  • DD 10 juillet 2007 13:31

    @ L’auteur

    Votre article est très pertinent. Il souligne bien l’état d’esprit complètement différent à gauche et à droite dans la conquête du pouvoir.

    « l’intitulé de l’UMP ne renvoie à aucune idéologie particulière et met l’accent sur la conquête du pouvoir : bref, il est bien en phase avec le pragmatisme affiché par Sarkozy et son ambition présidentielle. »

    « Remarquons d’ailleurs que les seules organisations politiques (un tant soit peu significatives) employant le mot « parti » dans leur intitulé sont à gauche : PS, PRG, PCF. Aucun parti de droite ou du centre n’y a recours (FN, UMP, MPF, NC)... »

    C’est absolument vrai. Il y a une différence de culture fondamentale entre la gauche et la droite dans le statut du parti politique.

    A gauche, le parti est une institution : les hommes changent mais le parti reste.

    A droite, le parti est une machine de guerre électorale : le parti change mais les hommes restent.

    Combien n’a-t-on pas entendu dire François Hollande : « je veux préserver l’intérêt du parti socialiste ». Mais les français se fichent des intérêt de tel ou tel parti : ils veulent des résultats.

    En revanche, jamais on a entendu Sarkozy dire : « je veux préserver l’intérêt de l’UMP », car ce qu’il souhaitait c’était une victoire personnelle.

    A gauche, les hommes politiques sont au service de leur parti : Hollande, Buffet, Jospin, etc.

    A droite, le parti politique est au service de l’homme : le RPR au service de Chirac, l’UDF au service de Giscard, l’UMP au service de Sarkozy.

    La vision de la droite, certes plus cynique, a le mérite de l’efficacité. C’est une, des nombreuses raisons, qui peut expliquer la victoire de la droite. Cette dernière refuse toute idéologie et veut traiter les problèmes de front (ce qui ne veut pas dire qu’elle ne se trompe jamais).

    La gauche est complexée quand elle doit s’affranchir de son idéologie fondatrice (ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas parfois raison).

    Ségolène Royal a rompu avec cette tradition de gauche : elle a pris ses distances avec le PS : pour elle, le PS est un moyen pour accéder au pouvoir, pas une fin en soi. C’est en cela qu’elle a révolutionné, modestement, la gauche. Et c’est pour cela qu’elle a probablement réalisé un score bien plus important qu’un autre socialiste.

    Royal refuse l’idéologie et le dogme socialiste. C’est un point commun avec Sarkozy. Contrairement à ses collègues du PS, elle a le charismeet le flair politique.

    Cordialement, PHILOU.


    • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2007 14:02

      Bon article et bon commentaire de Philou : Les mots sont ’confondants’ et surtout, les mots qui s’imposent sur le devant de la scène sont ceux de la culture dominante. On le sait, excepté avec l’épisode F. Mitterrand au début, la gauche est viscéralement d’opposition, et la droite n’est jamais aussi nulle que lorsqu’elle est à contre emploi, dans l’opposition. Nous sommes quelques uns ici à avoir vécu cette situation contre ’nature’ et à s’en souvenir. Les leaders de droite faisaient piètre figure.

      En effet, comment la droite pourrait elle porter sur la place publique les atteintes qu’un parti de gauche ferait à ses privilèges ? C’est entre autre pour cela que l’idée de perdre le pouvoir lui est insupportable.

      Droite et gauche sont un peu comme le clown blanc et l’auguste (je ne dis pas qui est qui) : on n’imagine pas qu’ils puissent échanger leurs costumes et pas leurs textes. Les rôles sont immuables dans la cinquième république, faite par et pour la droite. l’élection présidentielle est bien un sport de droite.


    • kirinyaga 10 juillet 2007 18:01

      Tu m’étonnes, c’est connu, Miterrand était au service du parti ...


    • DD 10 juillet 2007 18:57

      Miterrand est c’est vrai une exception. Le PS a pour lui été un instrument de pouvoir. Tous ses caniches en revanche croyaient aux vertus du PS.

      Mais Miterrand était-il de gauche ? Je ne le crois pas.

      Royal est-elle de gauche ? Je suis persuadé depuis le début que non.

      Ceci explique cela...


    • PPDA 10 juillet 2007 13:48

      ... et si on rebaptisait le PS en DS ... pour les femmes qui se présentent ce serait classe ... Ségolène Royal DS ... et pour les supporters de Dominique S. ça donnerait l’impression de ne pas avoir perdu ...


      • Vincent 10 juillet 2007 14:02

        Pour l’UMP, il me semble que l’on a changé la signification en cours de route, avant ne s’agissait-il pas de l’Union pour la Majorité Présidentielle.

        La prochaine signification pourrait être l’Ultime Mini Président.......

        Cette connerie dite, je suis d’accord l’ensemble de l’article.


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 10 juillet 2007 14:03

          Fine analyse. Je rappelle que l’UMP devait s’appeler originellement Union pour une Majorité Présidentielle, ce qui apporte encore de l’eau à votre moulin. J’en profite pour signaler que l’UMP est née officiellement près d’un an après l’élection de Chirac, alors qu’il s’était présenté sous cette étiquette !

          En revanche, je ne suis pas très d’accord avec votre analyse côté PS. Ce même débat (que celui que nous avons maintenant) a eu d’ailleurs lieu au cours du catastrophique Congrès de Rennes, au cours duquel Fabius posa carrément (et courageusement, doit-on ajouter) la question : le PS est-il un appareil à conserver une doctrine ou une machine à gagner les élections ? L’échec à trouver une motion « qui rassemble » fit que cette question cruciale est passée aux poubelles de l’histoire, mais le PS est passé à côté de cette opportunité de devenir une « UMP de gauche ».

          Par ailleurs, il manque dans votre revue les innombrables Partis Radicaux (Valoisiens, de Gauche, du Centre, du Dessus), dont la pugnace dénomination « radicale » laisse songeur, et le Monstre, à savoir le Front National, de dénomination paramilitaire (« ligne de front »).

          Mentionnons aussi, tant qu’à faire, Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire, au couteau entre les dents, prêtes à prendre l’Elysée d’assaut et à pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier curé.

          Beaucoup d’énergies dans ces mots pour arriver à pas grand-chose en fait, non ?


          • Marianne Marianne 10 juillet 2007 17:00

            Article très intéressant, ainsi que les commentaires notamment de Philou ! Les mots, les symboles,sont en effet très révélateurs et jouent sur l’imaginaire inconscient...on aurait pu aussi parler de la signification des couleurs (bleu, rose, orange,rouge...). Cela me fait penser à un article du magazine « ELLE », qui s’intitulait « dis-moi comment tu t’habilles et je te dirai pour qui tu votes » !


            • funram funram 11 juillet 2007 00:13

              Très bon article, mais je note cependant une coquille.

              « l’intitulé de l’UMP ne renvoie à aucune idéologie particulière »

              Ceci est absolument faux. Si l’intitulé initiale de cette formation (« Union pour la Majorité Présidentielle ») ne renvoyait, elle, à aucune idéologie (ce qui explique que certains personnages qui se sont ou non intégrés à ce mouvement naissant en 2002 ont émit le souhait de le voir transcander la séparation droite/gauche), le nouveau, lui, est fortement idéologisé. En effet, l’ « Union pour un Mouvement Populaire » renvoie au « Parti Populaire » (qui a longtemps existé sous ce nom en France et qui existe actuellement à l’échelle européene), un parti d’obédiance... populiste ! La racine idéologique de l’UMP est le populisme, théorie politique traditionellement située à l’extrême-droite en France et en Italie (se référer aux maintes citations de M. Lepen qui désignent le Front National comme « le premier parti ouvrier et populaire de France » ou encore « l’héritier du parti populiste ») et qui, depuis la fin de l’UDR gaullienne, ne trouvait aucun autre représentant que le FN (Giscard s’était éssayé au populisme lors de la campagne de 1981, mais ça n’a guère été probant).

              Voila voila. Cette précision faite, il s’agit-là d’un très bon article, même si je regrette quelque peu que vous vous soyez limité aux simples UMP, PS et MoDem.

              PS : (non, simple Post-Scriptum) Durant cette campagne, M. Sarkozy a critiqué aussi bien Mme Royal que M. Bayrou sur leur volonté de réformer la Vème République en prétextant qu’il s’agissait-là d’un retour à la IVème République, la fameuse « république des partis » tant décriée par feu M. De Gaulle... Syndrôme bonnapartiste qui, adjoint aux théories populistes, semble avoir gagné la majeure partie de la population convaincue que les partis gouvernent non pour le peuple mais pour assurer leur pérénité (ce qui n’est pas faux).


              • DD 11 juillet 2007 10:25

                Dire que l’UMP est un parti populiste est inexact, voire malhonnête.

                Citez donc quelques mesures annoncées ou mises en oeuvre par l’UMP qui sont populistes.


              • NPM 11 juillet 2007 10:32

                De toute façon, comme personne ne sait exactement ce que veut dire ce mot de « populiste »...


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 11:10

                @ Philou : « travailler plus pour gagner plus », c’est un slogan populiste. Ce projet de défiscalisation des heures supplémentaires est anticonstitutionnel et dangereux. Mais les grands médias, tous acquis à la candidature du candidat, se sont bien gardés de le dire pendant la campagne.


              • DD 11 juillet 2007 11:13

                Non. C’est courageux de dire aux gens : « il va falloir travailler plus »

                Ce qui est populiste en revanche, c’est de dire :

                « travailler moins pour travailler tous » « maintenir le niveau des retraites sans travailler plus »


              • NPM 11 juillet 2007 11:16

                «  »travailler plus pour gagner plus« , c’est un slogan populiste. »

                Ah ? En quoi ?

                « Ce projet de défiscalisation des heures supplémentaires est anticonstitutionnel et dangereux. »

                Ah bon ? En quoi ?

                « Mais les grands médias, tous acquis à la candidature du candidat, se sont bien gardés de le dire pendant la campagne. »

                Heureusement que tu es là, et vas nous expliquer tous ca..


              • DD 11 juillet 2007 11:18

                En quoi le projet sur les heures supplémentaires est-il anticonstitutionnel, s’il vous plaît ?

                Cela m’intéresse beaucoup, citations des articles de la Constitution à l’appui.

                Merci.


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:06

                Pas compliqué. Il ne respecte le pas le principe de l’égalité devant l’impôt.

                Par exemple, deux salariés qui ont des revenus égaux, mais l’un avec des heures supplémentaires, l’autre faisant seulement ses heures normales, toutes choses égales par ailleurs, ne paieont pas le même impôt sur les revenus.


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:07

                Ce principe de l’égalité devant l’impôt je ne l’ai pas inventé, c’est un principe qui est écrit dans la constitution.


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:07

                Mais c’est vrai, j’oubliais, vous éxécrez l’égalité républicaine, dont je vous donne ici un exemple.


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:15

                Pire : un cadre peut très bien faire 45 heures sans aucune heure supplémentaire (je le sais j’étais cadre).

                De sorte qu’un non cadre dans la même entreprise peut très bien avec ses heures sup faire quand même moins de 45 heures, percevoir le même salaire total voire plus, et au bout du compte, payer moins d’impôts !

                ça vous épate pas ça !


              • DD 11 juillet 2007 12:20

                L’impôt progressif ne respecte pas l’égalité devant l’impôt.

                S’il y avait vraiment égalité, le pourcentage devrait être le même quel que soit le revenu.


              • DD 11 juillet 2007 12:23

                Pourquoi rajoutez-vous le qualificatif républicaine à égalité ?

                Qui vous dit que j’exècre l’égalité en droits ?


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:46

                à Philou, vous dites : «  »S’il y avait vraiment égalité, le pourcentage devrait être le même quel que soit le revenu«  »

                Vous êtes en flagrant délit de de mauvaise foi. Vous confondez les genres et montrez que votre pensée se refuse ici à saisir les nuances, parce que vous savez que vous avez tort. Vous déviez malhonnêtement la question. Et vous niez un principe constitutionnel : l’égalité devant l’impôt est bien une expression de la constitution.

                Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l’êtes, je sais que vous pouvez faire mieux, ce qui n’est pas le cas de l’autre, là, à qui je m’adressais particulièrement avec cette remarque concernant sa haine de l’égalité.


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 12:49

                Pourquoi je rajoute ... ?

                Mais parce que précisément, il ne s’agit pas de copuper tout ce qui dépasse ! L’égalité républicaine recouvre un certain nombre de droits et devoirs, les mêmes pur tous les citoyens, alors que l’égalité tout court est un principe abstrait, un repère pour l’équité et la justice sociale.

                Par ces questions vous prouvez une totale immaturité et une méconnaissance de la chose politique, désolé.


              • DD 11 juillet 2007 12:52

                Ne vous emportez pas JL !

                Concernant l’exemple sur le cadre qui pourrait gagner moins qu’un autre employé, je suis plutôt convaincu.

                En revanche, le caractère progressif de l’impôt n’a à ma connaissance aucune obligation constituionnelle.


              • NPM 11 juillet 2007 12:53

                « deux salariés qui ont des revenus égaux, mais l’un avec des heures supplémentaires, l’autre faisant seulement ses heures normales, toutes choses égales par ailleurs, ne paieont pas le même impôt sur les revenus. »

                Le principe d’égalité n’impose pas de traiter différement des situation différentes.


              • DD 11 juillet 2007 13:19

                « Par ces questions vous prouvez une totale immaturité et une méconnaissance de la chose politique, désolé. »

                Quelle arrogance, mon cher JL !

                Ma question était délibérément provocatrice. Je m’explique.

                Il est en effet insupportable de voir le terme République utilisé à tort et à travers. Ceux qui n’ont rien à dire instrumentalisent le terme républicain pour qualifier tout et n’importe quoi, légitimer tout et n’importe quoi, dissimuler, noyer le poisson et prendre les gens pour des imbéciles profonds.

                Qu’il est facile d’habiller une mesure du drap républicain, et de décréter ainsi son caractère incontestablement juste.

                Ici, j’exige que vous exposiez votre conception d’un impôt juste et égal.


              • DD 11 juillet 2007 13:22

                Je crois que vous êtes prisonnier de l’idéologie égalitaire. C’est désolant.


              • DD 11 juillet 2007 13:25

                JL, ne seriez-vous pas tout simplement un gauchiste sectaire, animé par la haine sociale ?


              • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2007 13:32

                @ Philou, vous dites : «  » En revanche, le caractère progressif de l’impôt n’a à ma connaissance aucune obligation constitutionnelle. «  »

                Et pourquoi l’aurait-il ? Et pourquoi pas le même impôt pour tous (autrement dit, zéro) ? On ne peut légiférer que sur ce qui est « légiférable », et ce n’est pas parce que tout ne l’est pas qu’il faut que rien ne le soit.

                Vous exigez ? Mais de quel droit ? Je suis trop bon, pour répondre à vos questions naïves, irréfléchies ou de mauvaise foi, et Monsieur exige !!!! smiley

                @ NPM, essayez de comprendre au lieu d’aboyer sans réfléchir sur tout ce qui bouge et que vous ne comprenez pas, même si vous êtes payé pour ça.

                Vous êtes comme des gamins qui veulent jouer dans la cour des grands.


              • DD 11 juillet 2007 13:38

                @ JL

                Bien, j’observe que vous considérez votre position personnelle comme loi constitutionnelle. Cela vous exonère donc d’argumenter, et je dois m’incliner devant le détenteur de la vérité et de la justice que vous êtes.

                La réalité, c’est que vous n’admettez pas qu’on puisse mener une politique différente de votre sensibilité. Pour le coup, vous n’êtes pas républicain.

                La gauche n’a pas le monopole de la République, désolé.


              • Vilain petit canard Vilain petit canard 11 juillet 2007 14:22

                Eh les gars (Philou, NPM et JL) : votre interminable débat sur les impôts et la valeureuse République n’a aucun rapport avec l’article, ça va cinq minutes...


              • NPM 11 juillet 2007 14:27

                "@ NPM, essayez de comprendre au lieu d’aboyer sans réfléchir sur tout ce qui bouge et que vous ne comprenez pas, même si vous êtes payé pour ça.

                Vous êtes comme des gamins qui veulent jouer dans la cour des grands."

                Sympa pour le Conseil D’Etat (une bande d’abrutie sorti de l’éna, mais bon, c’est sans doute vous qui avez super raison et tous ! aprés tous, z’êtes de gauche, c’est un titre de noblesse qui vaut bien celui d’énarque ou de petit marqui)


              • funram funram 11 juillet 2007 23:57

                Et bien et bien, quelle joute oral mon commentaire a déclenché ! D’abord, je rappelle pour les gens incultes de la chose politique que des termes comme « populisme » n’ont strictement aucune connotation péjorative.

                Le populisme est un mouvement politique, l’un des plus ancien qui soit, et il s’oppose au sénatorisme. Le sénatorisme, c’était le nom donné à la politique du parti sénatorial dans la République romaine, une politique qui favorisait le sénat oligarchique au détriment du peuple. Le populisme incarné par le César (enfin en théorie) et le parti tribunitiaire se voulait un courant politique défendant le peuple face aux abus des élites, par l’intermédiaire d’une personalité (l’homme providentiel cher à Napoléon III et au Général De Gaulle, par exemple) qui guide et secours le peuple envers et contre tout. Bon, evidemment, c’est une vision théorique, hein. Essentiellement, c’est une critique de l’éllitisme et un discours oratoire opportuniste. On peut donc en conclure que l’intégralité des partis politiques français ou étrangers sont populistes. Néanmoins, seuls les partis « populaires » se revendiquent du populisme (exception faite du PC, mais le terme « populaire » n’y a été adjoint que pour éffacer un « prolétarien » trop peu compris aujourd’hui). En France, ils sont deux : le FN et l’UMP.

                Le FN se veut également nationaliste, régionaliste, traditonaliste et conservateur ; l’UMP se veut mondialiste, libéral et réformiste. Ceci était une précision afin d’éviter les éternelles remontades des sarkozystes paranoïaques qui à coup sûr m’auraient rétorqué « toujours vous assimilez UMP et FN, comme si la présidence Sarkozy était une dictature fasciste » et des choses du même goût (et à tout prendre, je considère personellement le FN moins catastrophique que l’UMP, mais c’est un autre débat).

                Voila pourquoi j’ai qualifié l’UMP de « populiste ». Notez que pas plus l’UMP que le PPE ou le PPI (Parti Populaire International, qui regroupe le PPE, le Parti Conservateur Canadien et la partie « néo-conservatrice » du Parti Républicain états-unien) ne nie cette filliation (de toutes façons, la nier, c’était nier l’héritage de De Gaulle, ce qui n’aurait guère arrangé les affaires du sieur Sarkozy).


              • DD 12 juillet 2007 09:31

                Pour moi, les partis populistes aujourd’hui en France sont la LCR, LO, PCF, FN.


              • DD 12 juillet 2007 09:35

                Il se trouve que je suis symphatisant UMP. Et bien, je dois dire que j’ai un mépris assez profond pour la populace et les petites gens. Je pense que l’écrasante majorité du peuple est inculte, raciste, intolérante, irréfléchie et paresseuse.

                En aucun cas je n’appuie ma vision de la société sur un rôle important du peuple. Ce dernier est davantage un mal nécessaire.

                Donc je n’ai pas l’impression de soutenir un parti populiste, mais plutôt élitiste et anti-peuple. Ce qui ne veut pas dire que les crétins du peuple ne votent pas UMP.


              • funram funram 12 juillet 2007 22:21

                Ho mais là, vous énoncez une opinion. Je ne trouve pas plus que vous l’UMP populiste. Je le constate.

                Il s’agit de l’un des héritage idéologique dont cette formation (dont la principale constituante est l’antique RPR, parti populo-bourgeois par excellence) se revendique. Au même titre que, par exemple, le libéralisme.

                Que vous ayez le sentiment que l’UMP est plus un parti anti-peuple et éllitiste vous regarde (le fait est que je partage votre opinion), mais le fait est que ce parti se veut défenseur des « petites gens » (je reprend les termes employés par M. Sarkozy durant la campagne, hein) face à un éllitisme bourgeois arrogant. A mon avis, c’est une imposture, hein. Le PPE et le PPI ne sont d’ailleurs pas plus populistes dans les faits que l’UMP. De même que le PS est loin d’être socialiste (la doctrine officielle du PS depuis 1976 est le néo-socialisme), le PC loin d’être communiste et feu l’UDF loin d’être démocrate (pour le MoDem, je ne sais pas encore, j’attend de voir). On pourrait penser qu’il y a tromperie sur la marchandise, mais le fait est que dans le domaine politique, qui est largement gouverné par l’opinion, il faut quelques fois jouer les naïfs et se référer à ce que prétendent les formations politiques, particulièrement en ce qui concerne les idéologie.

                D’ailleurs cet article s’intéresse aux accronymes des partis, non à leur politique. UMP : « Union pour un Mouvement Populaire ». L’UMP se définie elle-même comme populiste (son appartenance aux PPE et PPI suffiraient à le prouver, mais là, c’est encore plus visible que le nez au milieu de la figure).


              • DD 12 juillet 2007 22:42

                « A mon avis, c’est une imposture »

                Je le pense aussi. Mais cela ne me pose pas vraiment de problème dans la mesure où je ne suis pas réellement démocrate.


              • vivelecentre 11 juillet 2007 06:10

                vous savez comment on appelle le parti socialiste depuis quelques temps ?

                Le Parti Sarkoziste...


                • vivelecentre 12 juillet 2007 17:11

                  on ne peut pas dire que ma petite plaisanterie soit moins constructive que la suivante , par exemple

                  Alors pourquoi récolte elle des votes négatifs ?

                  je m’en offusque pas, juste question de comprendre ...


                • DD 12 juillet 2007 17:45

                  C’est juste qu’elle était trop facile, trop évidente, pas assez subversive.


                • funram funram 12 juillet 2007 22:23

                  Peut-être que certains militants PS sont chatouilleux, ou tout simplement que le niveau de la blague en question est trop peu élevé pour exciter la considération des lecteurs. Votre Parti Sarkozyste ne m’a pas fait sourire, personellement, alors que j’ai esquissé un rictus pour le PMU. Voila.


                • vivelecentre 13 juillet 2007 07:39

                  merci

                  dorenavent, je ne me lancerai plus dans la blague à deux balles pensant que tout au plus, le risque etait l’indifference et non pas que cela soit consideré comme destructeur (le contraire de constructif non ?)

                  on apprend tout les jours..


                • typy 20 juillet 2007 00:27

                  Malheureusement pour l’auteur, le titre sa contribution comporte une inexactitude, très en vogue aujourd’hui. Comment lancer un vrai débat en se mèprenant sur le sens des mots. Un acronyme est un sigle qui se prononce comme un mot ordinaire et non par le nom des lettres qui le forment. Laser est un acronyme ; P.S., U.M.P en aucun cas.

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