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Une France sans départements

La commission Attali a développé un ensemble de 300 propositions visant entre autres à la « libération de la croissance française ». Outre la reprise de l’immigration, la proposition de suppression des départements a été brièvement esquissée lors de la présentation à la presse. Quels enjeux ? Quelle visée ? Quels résultats ?

Ce jeudi, la commission Attali a livré au public un nouveau tollé en annonçant la reprise « progressive » de l’immigration en France. Succinctement, la relance impliquerait une immigration choisie, dans l’un des principaux buts serait de parvenir à financer les retraites futures. Jacques Attali s’est, lui, dit en faveur de l’ouverture aux travailleurs africains et chinois. On laisse alors parler les chiffres, les pours et les contres, on fait des gorges chaudes de l’événement et voilà qu’une autre information pour le moins étonnante passe à la trappe. Le rapport de la commission annonce également que parmi les 300 mesures à proposer, se trouve celle visant à la suppression des départements. Peu de commentaires sur cette mesure, que ce soit par les médias, le gouvernement, les membres de la commission elle-même et encore moins par monsieur Sarkozy.

Alors pourquoi vouloir supprimer cette distinction administrative et géographique ? La commission estime que « cet échelon administratif créé en 1790 est complètement dépassé, et reste une source importante de gaspillage ». Il est vrai que les départements font partie de la culture de tout un chacun. Créés par la loi du 22 décembre 1789, suite à la Révolution, ils furent définis au nombre de 83. Cette loi succédait au découpage administratif des provinces, qui restaient des principes aristocratiques détestables pour l’époque. On a ainsi essayé d’homogénéiser le territoire et de renforcer la force de l’administration locale. Les premières idées de régions sont apparues sous l’influence de Frédéric Mistral, poète de langue occitane en fin de XIXe siècle. Par la suite les regroupements régionaux ont été effectués politiquement ou économiquement au fil du XXe siècle, jusqu’à l’établissement quasi définitif de l’après guerre. Aujourd’hui, entretenir chaque département coûte assez cher à l’Etat, bien plus que s’ils se regroupaient sous une seule et même région (surtout pour celles regroupant un grand espace comme le Centre). Outre le plan économique, la commission n’a pas vraiment tranché sur comment réorganiser le territoire. En effet, si en France les chefs-lieux de régions peuvent prendre les rênes de leurs territoires respectifs, on pourrait également laisser beaucoup de pouvoir aux structures communales et intercommunales. Sous-entendu, les grandes villes pourraient conserver un certain poids local, à défaut de laisser une métropole tenir le flambeau sur une grande surface de territoire. Il n’est pas rare à l’heure actuelle de voir la superposition des compétences au sein des découpes administratives. On assiste donc malencontreusement à un gaspillage des ressources et à des doublons au niveau des actions culturelles et sportives. Imaginez que pour les grandes villes, les superpositions peuvent atteindre une triple ou quadruple saturation avec la présence des subventions des mairies, celles des agglomérations de communes, des départements puis enfin de la région.

Quel serait le résultat de telles décisions ? Nous pourrions tout d’abord penser à la disparition ou au grand rabaissement de petites villes et des préfectures de départements. Certaines villes, qui restaient jusqu’alors des petites dynamiques de régions et surtout des dynamiques locales, qui faisaient vivre tout un département, risquent à court et encore plus à long terme de voir leur population émigrer vers les capitales régionales, lieux de toutes les décisions et de concentration économique. Des villes comme Laval en Mayenne, comme Chartres dans le Centre risquent de voir leur intérêt diminuer et leurs entreprises prendre la fuite vers les chefs-lieux que sont Nantes et Orléans. Face à cela, certaines régions y trouveront tout de même du bénéfice. Les régions ne possédant pas de grande dynamique et dont les préfectures n’atteignent pas les 200 000 habitants pourront voir leur pouvoir démographique et économique se renforcer. On peut penser à des villes comme Besançon ou Poitiers, qui pourraient voir leur intérêt être revalorisé au niveau régional comme au niveau national. L’enjeu pourrait donc être de renforcer encore plus les grandes villes françaises à plus de 200 000 habitants en délaissant cependant les villes moyennes et les campagnes, n’occupant pas de rôle régional majeur. Les rivalités entre villes de plus de 100 000 habitants et à fort poids économique pourraient alors se renforcer.

L’intérêt des départements reste un contact privilégié de l’Etat au citoyen, et surtout quel qu’il soit et où qu’il soit. L’enracinement de l’existence des départements est très important dans la mémoire collective des Français. Cela est vrai, mais surtout en province et bien davantage en campagne. C’est une partie de l’histoire de France qui se joue, puisque ces collectivités locales ont développé une histoire collective et bien souvent très importante au niveau local. Détruire cette histoire reviendrait à considérer les départements comme nous considérons actuellement les anciennes provinces de France. L’histoire risque alors de se reproduire et la mémoire des départements s’effacer plus ou moins rapidement.

Le plus important, c’est surtout « l’après suppression ». Car comment va-t-on réorganiser le territoire français ? Deux intérêts restent ainsi à voir. Tout d’abord, le gouvernement pourrait en profiter pour restructurer certaines limites territoriales qui posent problèmes. Certaines régions comme la Bretagne, réclamant l’appartenance de l’ancienne Loire inférieure, soit l’actuelle Loire Atlantique, à leur région ne pourraient-elles pas profiter de cette occasion ? En somme, tout le nord ouest de la France pourrait se trouver concerné. Les deux Normandie pourraient elles aussi en profiter. L’objectif serait de se regrouper en une seule grande région comme cela était le cas autrefois et comme certains historiens le prônent. L’Anjou et le Maine seraient-ils une région à part entière ou bien rattachés à la région Centre, dont la découpe administrative se verrait elle-même changée en interne ? Tout ceci n’est que des suppositions, mais le gouvernement pourrait en profiter pour faire d’une pierre deux coups.

La visée est aussi de faire de la France une « continuation européenne ». Eliminer les départements, faire ainsi des plus grandes entités, revient à supprimer l’échelle locale et s’accorder sur la dimension géographique de l’Europe. Les départements sont trop petits et trop insignifiants pour rayonner au-delà du niveau national. Les régions, elles, auraient un poids économique et démographique plus importants. Cependant, pour cela, encore faut-il accorder ces régions et faire en sorte qu’elles soient sous une même bannière culturelle et idéologique. Aujourd’hui, l’appartenance à la région est largement secondaire comparée au département, et on conserve une grande ferveur locale pour certains endroits de la France. Cela va de pair avec le changement des plaques minéralogiques et la disparition des numéros de département. Ce projet a trouvé un hostile adversaire en la personne du conseiller général de Vendée, Philippe de Villiers. Le président du MPF a déjà préparé, pour ses concitoyens, des écussons à l’effigie du département, à coller directement sur les plaques de la voiture. Les deux changements pourraient donc advenir en même temps, mais tout ceci reste du conditionnel et il faudra le rapport du 23 janvier pour en savoir un peu plus. Reste que les Français ne sont pas forcément très heureux de voir leurs départements disparaître et même Jean-Pierre Raffarin trouvait l’idée de son parti quelque peu « loufoque ». Quant à l’ADF, l’Association des départements de France, elle est de toute façon clairement opposée à la proposition. Les dirigeants de l’association ne voient pas en effet, qui pourrait prendre la relève des collectivités. Ils poursuivent en disant que : « La restauration de la compétitivité de notre pays relève d’abord d’une politique économique et industrielle. Les Français aujourd’hui exigent du gouvernement et du chef de l’Etat des réponses concrètes à leurs préoccupations plutôt que des expérimentations hasardeuses ! » La commission sait à quoi s’en tenir.


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63 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 14 janvier 2008 10:09

    " J’ai vu partout des organisations territoriales. Jamais je n’ai vu un tel millefeuille administratif qu’en France. On dit que ça tisse, mais ça bloque aussi, à tous les étages, de la ville jusqu’à l’Etat, avec toutes les agglomérations, les départements, les régions, etc. Tout le monde sait qu’il y en a de trop. Il faut que les réseaux que vous avez, pallient cette superposition qui est un blocage ».

    Erik Orsenna, écrivain et homme de gauche

    Oui à la suppression de ce millefeuille administratif qui pénalise le développement économique


    • aurelien aurelien 14 janvier 2008 20:13

      Les gouvernements pourront inventer toutes les réformes possibles et inimaginables de gestion des territoires, ils n’éradiqueront pas de ce fait la misère morale et psychologique de nos sociétés de compétition et d’esclavage modernes.


    • aurelien aurelien 14 janvier 2008 20:17

      Tout comme le nouveau design d’Agora Vox "bleu blanc rouge" doublé de son réseau ultra-citoyen, de son comité ultra-démocratique et de son Or-Série sur les dernières news du luxe n’a pas changé la qualité de prestation générale de cet espace d’expression bien conformiste.


    • PatJeh 31 mars 2014 10:00

      Bonjour,


      Quelqu’un aurait il la source de cette contribution d’Erik Orsenna ?



    • Fergus fergus 14 janvier 2008 10:59

      Monsieur Bartone, sans doute êtes-vous Breton d’origine malgré votre nom à consonance italienne, ou rêvez-vous inconsciemment de le devenir : vous parlez en effet de Taulé (pour "tollé"), sympathique commune du Finistère près de laquelle j’ai habité durant dix ans, et des rennes du pouvoir (curieuse coïncidence, j’habite désormais à Rennes) en lieu et place des "rênes" permettant de conduire en l’occurrence le char de l’Etat, celui dont Ferdinand Lop, ancien candidat à la présidentielle, disait précisément qu’il n’a qu’une roue : "la roue d’un Lop" ! Ne voyez pas de critique dans ce message, il m’arrive également, dans mon empressement à communiquer, de commettre des fautes, et les vôtres sont bénignes.

      Sur le fond, je suis assez partisan d’une sérieuse réforme territoriale. Cela n’implique pas pour autant dans mon esprit la suppression des départements, mais celle des doublons qui existent avec le pouvoir régional. En fait, je vois les départements comme des antennes locales et des relais de la Région. Quant au Conseil régional, au lieu d’être constitué par une élection spécifique comme c’est le cas actuellement, il pourrait l’être par des élections régionales déconcentrées dans chacun des départements qui la composent, les élus locaux sortis du scrutin partant ensuite siéger dans la métropole. On clarifierait ainsi les rôles et les pouvoirs d’intervention tout en gardant à la Région de profondes racines locales. 


      • Jocrisse Jacques 14 janvier 2008 11:11

        L’auteur

        J’ai cessé la lecture après le premier tiers de votre article.

        Pour un étudiant, un peu chercheur en lettres modernes, passionné de littérature, surveillez quand même votre orthographe, c’est un minimum.

        Désolé pour cette remarque, mais trop c’est trop.

        la commission Attali a livré au public un nouveau Taulé  ? Tollé

        Succinctement, la relance impliquerait une immigration choisie, dans l’un des principaux buts . Dont

        Il est vrai que les départements font parti ...   Partie

        ils furent défini   Définis

        s’il se regroupait sous une seule et même régions  Région

        les chefs-lieux de régions peuvent prendre les rennes  Rênes


        • Sigefroid 15 janvier 2008 15:43

          bien vu ... mais comme il semble vouloir se diriger vers le journalisme, les confusions orthographiques viendront s’ajouter au confusion des discours ! Pas grave donc


        • Mysticman Mysticman 14 janvier 2008 11:37

          Je trouve que la suppression des départements est une excellente chose. J’espère que cela va aller aussi dans le sens des bons régionalistes républicains en Corse, en Bretagne et au Pays Basque aussi. J’espère que la prochaine étape de décentralisation sera un grand changement décisif et certain.


          • FrihD FrihD 14 janvier 2008 19:39

            T’oublies les pays de Savoie, dont l’annexion et le vote foireux font toujours débat (même si, et c’est dommage pour le folklore, ici on n’en parle plus beaucoup). Moi s’il fallait réunir, quitte à choisir, je prendrais les Rhônes-Alpes jusqu’à la pleine du Pô en Italie. Je sais pas si Attali saura expliquer ça à Prodi et Berlusconi, mais ce serait une bonne expérience :) .


          • Forest Ent Forest Ent 14 janvier 2008 11:42

            Il est certain qu’il y a en France trop de niveaux administratifs.


            • Rage Rage 14 janvier 2008 20:21
              Bonjour,

              S’il y a bien UNE chose de juste qui a été dite depuis 8 mois c’est bien celle-ci : supprimer les départements ou plus exactement supprimer l’échelon politique départemental du champ français.

              En 1982, à la création même des Régions, échelon pertinent d’action territorial, il fallait supprimer les départements et fusionner leurs compétences et exécutif au sein d’une seule et même structure. Faiblesse politique, copinage et facilité en ont décidé autrement... et quel gâchi !

              En 2004, la loi "Liberté et responsabilités locales" dite act II de la décentralisation avait pour vocation d’origine de doter les Régions de nouveaux champs de compétences. La défaite de la droite en a décidé autrement : il ne fallait plus donner aux Régions des pouvoirs mais plutôt donner du sens aux départements que l’on souhaitait voir disparaître...

              On a alors transféré 2 compétences "existencielles" que sont la gestion des aides sociales (RMI) et des routes (DDE). Aujourd’hui ces 2 compétences sont les SEULES à légitimer l’existence du département. Sinon quoi d’autre ?

              Le département n’a plus aucune main sur les villes depuis la constitution d’agglomération, l’économie est gérée par les Régions et les agglomérations, les services de proximité (eau, déchets, voirie) en grande partie par les agglos...

              Certains diront les collèges, les transports scolaires, les SDIS (pompiers) : mais quelle pertinence à gérer tout cela dans 100 départements ? Quelle pertinence spatiale là où la répartition de ces compétences aux Régions (avec les lycées et les transports TER) ou aux agglos (avec les transports, l’aménagement, le logement etc...) serait beaucoup plus opérationnelle ?

              100 départements, c’est environ 100 fois un budget de 500 à 1500 millions d’euros soit environ 60 milliards d’euros de budget. C’est aussi des élections cantonales qui n’ont plus de sens, des assemblées de 40 notables et autant de suppléants, secrétariats, chargés de mission, directeurs etc... tous plus enclins les uns que les autres à chercher à légitimer leurs postes et leurs rémunérations.

              La tiers des effectifs des départements pourrait être économisé en mutualisant les compétences communes qui sont totalement similaires d’un échelon à un autre. En vivant cela sur le terrain tous les jours, je dirais qu’un autre tiers serait économisé de fait par l’évitement des doublons et autres réunions de "partenaires" qui ne font que ralentir l’action publique et engager de complexes financements croisés.

              Quant au dernier tiers, il serait optimisé en affectation en Régions et agglos par des gains de temps (ce qu’on gère sur un département est souvent exactement pareil à l’échelle d’une Région saut que le montant augmente. Ainsi, si on fait le compte, il serait possible de dégager d’énormes quantités de fonctionnaires, soit en budget, soit en affectation à de nouvelles missions opérationnelles.

              Quant aux élus, un échelon de moins, ce serait plus de pouvoir pour les autres, plus de budget, plus d’économies, moins d’interlocuteurs, plus d’efficacité et j’en passe et des pires.

              Supprimer les départements c’est renforcer 2 échelons pertinents (Région et agglos), c’est dégager des marges budgétaires, réduire et/ou réaffecter des effectifs à des missions réelles de service public là où il y en a besoin (rural, banlieues...) et surtout CLARIFIER un paysage de baronnies hérité d’un autre temps.

              Si en plus on rationnalisait les 36000 communes en 7-8000 communes de + de 2000 habitants la France pourrait dégager en une seule année une économie équivalente au déficit annuel du budget de l’Etat... voir bien au delà.

              Mais pour cela il faudra sacrifier les privilèges de certains élus, casser les baronnies de certains directeurs, réduire la voilure de la fonction publique territorial, mutualiser les énergies et avoir un courage de fond : changer la donne de la sphère publique.

              Mais n’est pas là - avec la fiscalité- les SEULS vrais leviers d’action de la politique du 21ème siècle ?

              N’est-ce pas là le seul champ pleinement de la responsabilité du politique ?

              Oui, oui, et au plus vite, à la suppression des départements. Cela fait 30 ans que le pays DOIT faire cette réforme : elle est vitale, et rares sont ceux qui imaginent à quel point elle est dimensionnante...

              Quant aux autres échelons, il y a bien 2/3 Régions qui mériteraient d’être revues et agrandies (Basse et Haute Normandie, Limousin écartelé entre Poitou-Charentes, Centre et Midi-Py, etc...). Et enfin, pour les agglos, à quand un vrai travail des préfets pour arrêter des périmètres d’aires urbaines, au moins dans les SCOT pour donner à réfléchir ?


            • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 12:01

              BONJOUR A L’AUTEUR

              Excellent article qui essaie de faire un point honnête sur la question sans esprit partisan .

              Ilest certain qu’il ya au moins un échelon de trop mais le département a une réalité historique à laquelle sont attachés les français .

              Les départements sont une création de la révolution mais mise en oeuvre par Napoléon Bonaparte .

              De toute façon si réforme il y a et il y aura réforme il y aura polémique .

              Ayons donc le courage de donner un bon coup de balai sur notre administration poussièreuse .

               

              Vive la république quand même .


              • Gazi BORAT 14 janvier 2008 13:22

                @ Cambronne

                D’accord avec vous pour le côté symbolique attaché au département... Revenir aux régions, symboles, elles, de l’ancien régime et de ses "parlements", donnerait un curieux goût de restauration..

                 

                Quand je pense qu’outre Rhin on donne encore à Nicolas Sarkozy le surnom de "Napoleon Le Petit"..

                 

                Un transfert de l’Elysée à Versailles serait il à l’étude ?

                 

                gAZi bORAt


              • CAMBRONNE CAMBRONNE 14 janvier 2008 14:20

                SALUT GAZI

                Les départements évoquent la révolution et surtout napoléon qui voulait controler de près tous les français en ayant un préfet à une journée de cheval de tous les points de son département .

                Les régions évoquent les provinces qui avaient une réalité et une cohérence que personne ne peut nier .

                Les provinces jouissaient d’une large autonomie ce qui est beaucoup plus moderne que notre système actuel et ce vers quoi nous chechons à aller .

                En fait soyons sérieux c’est en revenat avant la révolution que nous avons le plus de chance de mettre en place une organisation territoriale moderne .

                 

                Salut et fraternité .


              • Brif 14 janvier 2008 12:23

                Il y a trop de niveaux administratifs. La suppression des départements est nécessaire mais pas suffisante. Il faudrait aussi fusionner certaiens région (une seule normandie, Bretagne plus grande, etc. Nos régions doivent être « lisible » au niveau européen et même Mondial, c’’est à dire avec une histoire forte et une personalité forte. Or nous avons des régions croupions.


                • tchoo 14 janvier 2008 12:33

                  Je ne suis pas sur que les "provinciaux "soient si attachés que cela au département

                  Si l’on veut simplifier le millefeuille administratif, il va bien falloir commencé par un bout.

                  de même pour le regroupement de communes (mais là, l’attachement est autrement plus important)

                   


                  • Jason Jason 14 janvier 2008 13:28

                     

                    Article un peu frileux en ce qui concerne la suppression des départements. Pensez, ce sera la fin des caciques, des hobereaux, des tyranneaux de village, et des micro-bureaucrates hyper-puissants qui font tous la pluie et le beau temps dans leur commune, etc. Supprimons cantons, communes, assemblées d’ânes bâtés et de radoteurs, salles de réunions inutiles et secrets de polichinelle. En fait, je dirais même mieux, supprimons la France. Du point de vue économique rattachons-la à Bombay, ça ne sera pas pire dans 15 ou 20 ans. AH, MAIS !!!

                    L’Allemagne a des Länder qui ont une grande autonomie dans de nombreux domaines (éducation, environnement, action sociale, culture, justice, police, et que sais-je encore) et tout cela fonctionne très bien. Mais en France, on aime les couches administratives, ça conserve, c’est comme les oignons, sauf que ça fait pleurer... de rire.


                    • morice morice 14 janvier 2008 13:38

                      Et une France sans Attali, hugh ?


                      • Nobody knows me Nobody knows me 14 janvier 2008 17:01

                        Oui !!!

                         smiley

                        ...Pardon.


                      • Jason Jason 14 janvier 2008 20:39

                        Voulez-vous dire sans l’Attila de la pensée ?


                      • Gazi BORAT 14 janvier 2008 13:53

                        Autre nouvelle en provenance de Jacques Attali et qui devrait réjouir une bonne partie de l’électorat sarkozyste, une proposition de relance de l’immigration, à l’encontre des politiques actuelles et des promesses de Nicolas Sarkozy..

                        http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080110.OBS4487/le_rap port_attali_proposera_une_relance_de_limmigration.html?idfx=RSS_notr

                         

                        gAZi bORat

                         


                        • Daniel Roux Daniel R 14 janvier 2008 19:41

                          Ne vous y trompez pas. Atali et Sarko sont sur la même longueur d’onde. Ces deux là s’entendent comme larrons en foire. Ce sont les deux faces d’une même pièce.

                          Le but est de mettre en place l’immigration choisie et uniquement celle-là. Faire venir des techniciens qualifiés des pays en voie de développement, et les payer au salaire minimum pour la réalisation d’un projet donné, c’est le rêve du Medef, donc d’Atali et de Sarko. Peu leur importe de fragiliser ces pays qu’ils pillent de leurs cerveaux et les familles bien de chez nous qui perdront un emploi bien payé puisque l’important reste les profits des actionnaires.

                          Et puisque le sujet d’origine est la suppression des départements, j’estime que celà n’aurait de sens qu’en cas de réelle et efficace décentralisation. Ce ne serait pas une grosse perte, personne ne sait ce que font les conseillers généraux. Par contre, je ne doute pas qu’ils soient bien rénumérés.

                          Et qui s’intéresse encore aux élections cantonales ?

                          Ne rigolez-pas, disait Coluche, c’est avec vos sous quand même.


                        • JoëlP JoëlP 14 janvier 2008 13:56

                          Zut ! Mon commentaire a disparu. Comment est possible ? Pourtant ce matin il avait plus de plus que celui de lerma. Moi y en a pas comprendre !!!

                          Coup de chance, je l’avais sauvé, le voici.

                           

                          Je suis content de découvrir que ce sujet est "éculé". Je pense que c’est une bonne chose qu’il ressorte. Il y a là un gisement d’économies non négligeable, sans doute quelques fonctionnaires en moins mais surtout des politiciens pas très utiles. Il fait des communes plus grandes, de la taille des communautés de communes mais avec une vraie démocratie - aujourd’hui on n’élit pas les représentants des communautés de communes et pourtant celles-ci prennent de plus en plus d’importance.  Au dessus de ces communes agrandies il faut passer à la région. On est plus au temps de Napoléon, on ne se déplace plus en diligence. 36000 communes c’est trop, on a crée les régions et la Communauté Européenne, les départements ne servent plus à rien. 

                          Je n’ai pas tout compris de l’argumentation de cet article mais, pour le coup, j’espère que super-Sarko va vraiment s’attaquer à ce chantier là. 

                          L’article que vous citez : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=253

                           

                           


                          • JoëlP JoëlP 14 janvier 2008 14:00

                            Oups ! Je viens de voir qu’il y avaitdeux articles sur le sujet. Celui-ci est plus clair donc mon commentaire est superflu. Désolé.


                          • haddock 14 janvier 2008 14:00

                            OK mais on garde le 69


                            • ben ben 14 janvier 2008 14:54

                              Justement la suppression des numéros de département sur les plaques des voitures n’est elle pas un avant signe de la suppression pure et simple des départements ?

                               


                            • ben ben 14 janvier 2008 14:55

                              Mode provocation ON :

                              Il serait peut être temps de faire de Tours la capitale administrative de la région Centre. Avoir une ville comme Orléans pour capitale régionale n’est pa bien folichon...

                              Mode provocation OFF


                            • marcantoine 14 janvier 2008 14:38

                              L’article est long , mais très pertinent. C’est appréciable.

                              Quand aux "caciques, (...), micro-bureaucrates hyper-puissants qui font tous la pluie et le beau temps dans leur commune" comme lu plus haut : ça n’est pas la suppression des départements qui permettra de stopper la bêtise humaine, car ce sont les mêmes (peut-être) que vous retrouverez dans les administrations centralisées. On ne résout pas un problème en le déplaçant. C’est plutôt un problème de "sélection" des bonnes personnes aux bons postes (suffit pas de passer un concours quoi).

                              Et concernant les élus locaux incompétents... ben, ils sont élus.

                              Je pense qu’on idéalise (peut-être à raison) les modèles du genre. L’Allemagne entreprend beaucoup et réussit souvent, notament parce qu’ils sont positifs, soudés, ils ne râlent pas ou ne soupirent pas au moindre effort (exemple : l’âge de la retraite). Est-ce le cas en France ?


                              • Jason Jason 14 janvier 2008 19:07

                                @ Marcantoine, je suis de votre avis. S’agira-t-il d’une réforme profonde, ou simplement d’une mesurette ? Celui qui l’a proposée se délestera-t-il si facilement de ce projet aux conséquences majeures sur le plan politique, économique, administratif, social ? J’attends la suite avec impatience.

                                Désolé pour ma crise de délire verbal ci-dessus.


                              • Ocséna 14 janvier 2008 15:25
                                Suppression possible des départements : un coup terrible porté à la culture française (zaz)
                                 
                                 
                                C’est la mise à mort de ce qui faisait le haut niveau du concours de receveur des P et T.
                                - Et comment désormais écrire à la grand tante ? Sans code postal, chacun va perdre durement un bout de son terroir.
                                 
                                ...................................................................... .................................
                                 
                                Les Pensées zaz de l’Ocséna

                                 
                                Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)

                                - [->http://ocsena.ouvaton.org ]

                                • Dominique 14 janvier 2008 15:33

                                  Je vois une grande difficulté dans ce type de proposition : c’est qu’elle conduit à la disparition de 75 postes de Préfets et d’une centaine de Présidents de Conseil Général .... alors ... et pourtant ce serait à mon sens source de beaucoup d’économies et surtout source d’une meilleure efficacité des services publics administratifs locaux !


                                  • Eloi Eloi 14 janvier 2008 19:35

                                    Dominique, ces postes que vous voyez supprimés seront de toute façon repris par la Région qui devra aussi assurer les fonctions du Département, et assurer une représentation locale. Les postes supprimés seront les postes doublons. L’économie en fonctionnaires ne sera pas une économie d’une système administratif au complet, juste ceux qui exercent la même fonction.

                                    La question est : qui sont ces postes doublons ?


                                  • snoopy86 14 janvier 2008 19:43

                                    @ Eloi

                                    Vous voulez rire !!!!

                                    En bonne logique la création de l’échelon régional et les diverses lois de décentralisation auraient dû réduire les effectifs tant des prefectures que des conseils généraux. Tout au contraire ils ont presque partout enflé au delà du vraisemblable...

                                     


                                  • zevach 14 janvier 2008 15:37

                                     et une france sans france hein c’est pas bien çà ? derrière tout acte il y a une idée cherche l’idée


                                    • Icks PEY Icks PEY 14 janvier 2008 15:57

                                      Article intéressant qui traite d’un vieux serpent de mer qui disparaitra aussi vite qu’il réapparaitra dans trois ou quatre ans.

                                      A bientôt.

                                      Icks PEY


                                      • Jason Jason 14 janvier 2008 20:43

                                        @ Icks, Je crois que ce sera un serpent qui fera parler de lui, grâce à notre tambour major et ses clairons médiatiques. Je l’espère, ne serait-ce que pour le spectacle. 


                                      • Yannick J. Yannick J. 14 janvier 2008 15:59

                                        D’un point de vue personnel,

                                         je suis breton et j’ai toujours trouvé que l’on parlait plus de l’origine régionale que départementale...

                                        bon je suis un cas à part venant de saint malo dont le dicton est

                                        "malouin d’abord, breton peut-être, et français s’il en reste", trouvant ses origines sous l’époque des surcoufs et autres grand marins...

                                        En bref, je me sens français, profondémment, breton et fier de l’être, mais franchement l’ile et vilaine, ça a un coté administratif et rien d’autre...

                                        si ça peut aider à faire des économies et simplifier l’administration, moi je dis bravo !

                                         

                                        ensuite d’un point de vue plus objectif,

                                        bien des gens conservateurs ne verront certainement pas ça d’un bon oeil...

                                         

                                         


                                        • dup 14 janvier 2008 16:00

                                          supprimer les nations , les regions , les langues , les differences , les traditions. Un seul vin , un seul fromage , une seule religion,une seule police ,un seul Fuhrer , Voila des idées enfantines et debiles que les mondialistes veulent imposer : transformer l’homme en un tube digestif terminé par un sexe. Etre impliqué localement , décider , responsabiliser ,créer, sont des sources de bonheur et des raisons de vivre. Le nouvel ordre mondial est la négation de l’aspect spirituel de l’homme qui le resume en rentabilité. Les fruits de cette pensée sont tres amers et la rentabilité sera nulle parce qu’elle induit le j’emfoutisme. Allez expliquer cela à un technocrate qui se prend pour l’élite élue ?

                                          http://conspiration.ca/e_book/huxley_aldous_meilleur_des_mondes.pdf

                                           

                                           


                                          • maxim maxim 20 janvier 2008 13:51

                                            @Dup...

                                            l’extremité du tube digestif,c’est le trou du cul !

                                            le sexe peut y faire quelques incursions quelquefois


                                          • Vincent Verschoore VincentV 14 janvier 2008 16:12

                                            Voilà un sujet fort intéressant pour un non Français comme moi, qui ai découvert le mille feuille administratif français en arrivant ici, mais rassurez-vous il existe des mille-feuilles ailleurs aussi. Néanmoins il est un fait que commune, comunauté de communes (CC), pays (c’est le petit dernier), département, région.... et toutes leurs déclinaisons administratives, ca fait beaucoup - trop. A mon avis la commune joue un vrai rôle au niveau lien social, la CC un vrai rôle d’optimisation des moyens sur une zone élargie, le pays je ne vois pas du tout l’intéret, le département semble surtout fait pour assoir le pouvoir des conseillers généraux et préfets locaux donc pas vraiment utile, par contre la région semble être un échelon utile et représentatif.

                                            De toute façon, vu que les préfets de région vont avoir autorité sur les preféts départementaux, la voie est ouverte pour que le département ne devienne qu’un sous-ensemble d’une région, sans autonomie réelle, donc sans conseiller général ni tout ce qui va avec. En contrepartie, il faut plus de démocratie directe au niveau régional, avec une assemblée des CC garantissant une représentattion correcte de l’ensemble de la population.

                                            En ce qui concerne l’immigration, étant moi-même immigré (ok, de l’UE, mais immigré quand même), il est plus qu’évident que la poilitque actuelle, outre le fait d’être humainement inacceptable (et je suis très poli..), est complètement stupide : la France a besoin de travailleurs, alors autant garder et eduquer ceux qui sont ici et qui essaient de s’en sortir, plutôt que les jeter et créer de la misère et du ressentiment dans des pays ou les gens ne demandent qu’a travailler et vivre décemment. La politique actuelle de chasse ouverte à l’immigré n’est compréhensible que dans l’optique d’une mise sous tutelle du FN par Sarko. Compréhensible, mais pas acceptable, et moi qui habite pas très loin de Vichy il y a comme des relents nauséabonds... Quand les "forces de l’ordre" deviennent des vecteurs d’insécurité, de haine et de misère, il est temps de se poser de sérieuses questions.


                                            • Bof 14 janvier 2008 16:44
                                              Dans un pays ruiné, il est grand temps de simplifier notre administration car qu’y a-t-il à administrer ? ? nos dettes, nos regrets ? ? ? nous avons perdu nos entreprises nationalisées qui devaient nous permettre de finir nos jours sans problèmes d’argent .

                                              Alors, puisqu’il y a l’Europe, et vu le nombre d’employés à payer , elle devra gérer nos grandes lignes . Puis , les régions devront administrer avec les communautés de commune pour le détail . ET , C’ EST TOUT .

                                              Ainsi plus de députés et sénateurs puisque cela coûte cher et qu’ils sont incapables. Ils n’ont pu éviter les dépenses de santé inconsidérées , l’égarement de certaines sociétés avec les batiments, les brevets de découverte , les locaux et les ordinateurs avec tout le contenu . La justice a conclu que c’est égaré et nous n’avons plus qu’à essayer de reconstruire notre pays MAIS sans eux ! Il n’y a plus rien à gérer, plus rien à administrer , plus rien à légiférer car cela se fait au niveau "Europe" . Il faut " RECONSTRUIRE" avec des gens compétents pour cela . Il est plus facile de gagner de l’argent que de le conserver et c’est ce que nous venons de redécouvrir. Mais, il faut quand même le gagner.


                                              • snoopy86 14 janvier 2008 16:54

                                                Il y a beaucoup trop de conseillers généraux indemnisés pour que l’on réussisse à supprimer les départements.

                                                Qui parie ?

                                                 


                                                • Eloi Eloi 14 janvier 2008 19:40

                                                  Snoopy, si tel est le cas, que faire ? La révolution ?


                                                • snoopy86 14 janvier 2008 19:49

                                                  Il doit y avoir en France environ 5 à 6000 notables, conseillers généraux, influents dans les appareils politiques. Ils vont tous trouver des explications rationnelles pour justifier leurs fonctions et surtout leurs indemnités...

                                                  Que faire ? Je crains malheureusement qu’il n’y ait plus grand chose à faire dans ce pays qui se désagrège...

                                                  Une révolution ? pourquoi pas si on est sûr que rapidement elle amène l’Empire


                                                • HELIOS HELIOS 14 janvier 2008 22:59

                                                  Avec le CUMUL DES MANDATS, on avait déjà bien limité le mille feuille !

                                                  Et c’est bien Sarko qui aime ça, le cumul, puisque pour être ministre IL FALLAIT cumuler, et Juppé en a fait les frais.

                                                  Donc tous les député-maires, les député-maire-presidents-du-conseil général... nous n’allons pas gagner grand chose, je pense même que nous allons y perdre enormement, car ces nouveux barons régionaux vont être beucoup plus cruels que la cours du roi a Paris.

                                                  La liberté est déjà mal en point...

                                                  La fraternité va s’évaporer aussi rapidement que les immigrés du sud de la mediterrannée vont entrer...

                                                  L’égalité ne sera plus assuré que dans une région, à condition d’être du même coté que le baron !

                                                  Excellente idée que de supprimer les départements ! Mois, je supprimerais les régions administratives, pour en faire des régions culturelles avec seulement une délégation du ministère de la culture dans chacune d’entre elle. point.


                                                • Jean-François Bartone 14 janvier 2008 18:06

                                                  Bonjour, bonjour à tous et à toutes. Mon avis n’a guère d’importance sur ce sujet, j’ai essayé d’être impartial au possible. Je veux voir quelles sont les risques, qu’est-ce qui peut se passer finallement ? Je m’avance beaucoup, je me projette et vais certainement bien plus loin que le gouvernement n’ira jamais. Mais nous ne sommes à l’abri de rien à notre époque et au sein de notre pays. Vu qu’aucun sujet n’avait été fait, que peu de médias en parlaient et que c’est tout de même une information "majeure", je me suis dis, voyons ce que ça pourrait donner... On est d’accord, on est pas d’accord avec mes prévisions, je suis ouvert et j’avoue moi même, sans honte, que je suis très loin d’être spécialiste en la question. j’ai d’ailleurs cherché pas mal pour rédiger la chose.

                                                  Pour mes détracteurs ou critiques sympathiques, rapidement, je ne suis pas breton, nullement affilié de pêt ou de loin à la région, Manceau de souche... désolé.... Quant aux fautes d’orthographe, ma foi, je fais de mon mieux sur ma copie une fois par semestre mon cher Jacques, je vous remercie, sinon je laisse courir le correcteur d’orthographe de Word. Mais continuez votre correction, ça m’évitera de puiser dans mon Bescherelle...


                                                  • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 14 janvier 2008 20:52

                                                    Parmi les 300 propositions visant entre autres à la « libération de la croissance française » la question qui est dans cet article simplement mentionnée par quelques mots, car elle n’est pas le sujet central de l’article, la question qui est pourtant de première importance, la décision aux conséquences très nuisibles, dont la mise en application créera des dégâts irréversibles, irréparables aux populations européenne actuelles, est celle de la poursuite et de l’amplification de l’immigration massive en provenance d’autres continents. 

                                                    La conclusion contenue dans le rapport de Monsieur Jacques Attali expliquant qu’il faut continuer et amplifier l’immigration massive en provenance d’autres continents est l’exemple parfait de la pression par le chantage que l’on exerce sur la population européenne autochtone : « si vous voulez continuer à vivre dans le confort, vous devez accepter de disparaître au profit de populations venues d’autres continents ». Le rapport de Monsieur Jacques Attali participe à ce concert joué à l’unisson par les collaborateurs du mondialisme (qu’ils soient de gauche ou de droite) qui poussent à la régression des Européens et qui répètent inlassablement que pour des raisons économiques il faut maintenir et augmenter les flux d’immigration en provenance d’autres continents

                                                    À l’intention des lecteurs qui éventuellement découvrent la question de l’immigration massive en provenance d’autres continents je souhaite apporter d’autres éclairages sur ce sujet. Ce sont des éclairages qui sont souvent occultés dans les médias, des faits qui sont passés sous silence par la propagande en faveur de la poursuite massive de l’immigration en provenance d’autres continents.

                                                    Et je vais préciser combien sont faux les prétextes démographiques et économiques qui sont utilisés pour obliger la population européenne à se plier aux dictats et à accueillir sans protester les flux d’immigration non-européenne qui est destiné à remplacer la population européenne autochtone.

                                                    La productivité s’améliore en permanence, mais en même temps on nous dit que la durée de travail ne peut qu’augmenter et que immigration depuis l’Afrique et l’Asie est parait-il indispensable.

                                                    L’article suivant explique où est la tromperie : « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ». Lien :

                                                    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24555

                                                    Cet article sur le mondialisme décrit à qui profitent l’augmentation de la durée de travail et l’immigration massive des non-Européens.

                                                    Mais la vérité est que l’Europe n’a pas un besoin vital d’immigration en provenance d’autres continents.

                                                    L’immigration non-européenne entre dans le cadre global des actions répondant aux préceptes de l’idéologie mondialiste. Ces actions apparaissent sous la forme d’un processus qu’on a dénommé mondialisation.

                                                    La mondialisation a bien entendu aussi été imposée aux Européens par les politiques se réunissant dans des instances européennes et prenant des décisions sous la dictée des lobbies notamment économiques et financiers qui pour défendre leurs intérêts prêchent la croissance économiques perpétuelle.

                                                    Ces lobbies, ou groupes de pression en faveur des flux de plus en plus massifs d’immigration non-européenne, sont essentiellement de deux sortes.

                                                    Il y a d’abord les groupes de pression organisés au sein d’institutions internationales, telles que l’ONU, qui poussent à installer la masse croissante des Africains sur le continent européen. Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe, est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, laquelle est devenue la cause principale de leur pauvreté.
                                                     
                                                    Par exemple, la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales, de l’Organisation des Nations Unies, a publié un rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? ». À cette question l’Organisation des Nations Unies répond par un OUI. En voici le résumé en français :

                                                    http://www.un.org/esa/population/publications/migration/pressfr.htm

                                                    Ce rapport prétend qu’il n’y a qu’une seule solution au déclin démographique des Européens autochtones : l’immigration massive en provenance d’autres continents. L’ONU précise que dans un pays où le taux de fertilité est dans la moyenne européenne, il faut chaque année 6 000 immigrés par million d’habitants. Pour le continent européen entier, avec 720 millions d’habitants, les dirigeants de l’ONU veulent donc que chaque année 4 320 000 immigrés non-européens viennent remplacer les Européens autochtones en voie de disparition. En cent ans, jusqu’en 2100, cela voudrait dire que plusieurs centaines de millions immigrés non-européens seront venus en Europe.

                                                    Il y a aussi les lobbies qui représentent les très gros intérêts économiques privés, qui ont intérêt à maintenir un haut niveau d’activité économique en Europe afin de continuer à s’assure un haut niveau de profits et pour cela veulent une forte immigration non-européenne. Dans le but d’accroître encore la richesse de quelques cercles restreints, les lobbies ont poussé les dirigeants européens à mettre en place une politique d’immigration, qui permettra d’importer 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Ce sont les objectifs chiffrés que l’ONU à fixés à l’Union européenne. La « carte bleue », nom marketing donné au nouveau visa de séjour commun aux pays de l’Union européenne, permettra de régulariser le très fort flux d’immigration non-européenne qui est programmé dans les prochaines décennies.

                                                    Sur ce thème lire l’article publié sur AgoraVox :
                                                    « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ? ». Lien :

                                                    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32156

                                                    Vous pouvez y lire la description des faits incontestables. Les liens fournis dans l’article permettent de vérifier les chiffres qui sont avancés concernant l’ampleur des flux d’immigration non-européenne, qui est une immigration de remplacement (comme le précisent les textes de l’ONU), qui est certes une immigration en provenance pas uniquement d’Afrique, mais qui est ces dernières années devenue très majoritairement un flux massif et en augmentation en provenance d’Afrique (du nord et sub-saharienne).

                                                    La poursuite de cette politique d’immigration non-européenne conduit les Européens autochtones vers l’extinction rapide à l’échelle de l’histoire, d’ici cent à cent cinquante ans. Le graphe suivant résume les évolutions démographiques en Europe des Européens autochtones confrontés aux flux entrants des immigrés non-européens :

                                                    http://www.agoravox.fr/IMG/ONUetCdEPopulationCompareeEuropeAfrique-b.png

                                                    Dans l’article cité ci-dessus, « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ? », vous pouvez vérifier les chiffres, dont les sources sont les documents publiés par l’ONU et par le Conseil de l’Europe.

                                                    Dans leurs décisions, les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? La mise en place des flux de remplacement de la population européenne a-t-elle été décidée d’après la volonté de la majorité des citoyens européens qui souhaitent exprimer leur opinion sur cette question qui est certainement fondamentale pour leur avenir et pour l’avenir de leurs descendants ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

                                                    Les Européens peuvent organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population au lieu de disparaître par le remplacement. La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas être acceptée comme le but suprême de nos existences.

                                                    La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas conduire à l’extinction des Européens autochtones.

                                                    Dans les situations de crise grave, mettant en cause leur survie, les groupes humains qui veulent avoir une place dans l’avenir s’organisent, réorientent les priorités du groupe selon les contraintes imposées par la menace. C’est par exemple le cas dans les situations de guerre. Lorsque la survie devient la priorité, les questions d’accumulation des biens matériels, des distractions futiles, de la maximisation des profits, de l’enrichissement ou de confort matériel deviennent très secondaires. Puisque l’existence même des peuples premiers européens est menacée, la société des Européens actuels doit s’organiser pour viser en priorité la survie sur le long terme. Les Européens autochtones ne doivent pas être remplacés dans leur totalité par des populations venues d’autres continents.
                                                     


                                                    • Internaute Internaute 14 janvier 2008 20:52

                                                      Attali est un cosmopolite qui ne voit la France que comme une affaire. Banquier il fut, banquier il est et banquier il restera. Proposer d’augmenter l’immigration pour une question de gros sous montre bien les limitations du bonhomme. Pour lui le peuple français n’existe pas ; au moins c’est clair.

                                                      Avec 20 millions d’immigrés je ne vois pas ce qu’on gagnerait à en faire venir encore et encore. Nous aurons le système de retraite qu’ils ont chez eux et j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi il feaient mieux chez nous ce qu’ils n’ont pas su faire chez eux.


                                                      • moebius 14 janvier 2008 21:03

                                                        parce que survie et économie pour vous sont ncompatibles...


                                                        • franc 14 janvier 2008 21:20

                                                          Jusqu’à maintenant j’ai été plutôt pour la suppression des départements mais aujourd’uis je suis dubitatif et je pense comme Aurélien que cela n’a pas grande importance,-------------------------------que c’est une mesurette pour faire croire qu’on change les choses,une opération de diversion pour ne pas résoudre les vrais et grands problèmes de ce temps.---------------------------comme pour l’arrêt de la culture d’OGM pour faire croire qu’on s’occupe de l’écologie alors qu’au contraire le refus des OGM c’est plus de pesticides et donc plus de pollutions-------une vraie mesure importante qui change réellement les choses pour l’écologie c’est de préconiser l’arrêt de la production des voitures à essence dans un délai de 10 ans et préparer la sortie du pétrole dans 50 ans,obliger toutes les entreprise automobiles de contruire et commercialiser des voitures électriques ou roulant avec des bio-carburant ou à hydrogène etc.... ;les techniques existent mais les lobbies pétroliers empêchent ce changement de cap-----------------et obliger aussi l’utilisation de l’énergie solaire pour le chauffage des bâtiments----------------------------la France est en train de perdre la bataille des nouvelles technologies en accord avec l’écologie------------------------------------------------------------------------------------------------Quant à Attali il est pire que Minc ,c’est un capitaliste masqué de la pire espèce.


                                                          • Lounina Lounina 14 janvier 2008 23:19

                                                            Je plussoie les commentaires affirmant que les échelons administratifs sont bien trop nombreux. Communes, interco (mais aussi communautés d’agglos et autres EPCI), départements, régions, Etat... Si chacun de ces échelons peut trouver une justification territoriale, on ne peut nier que l’enchevêtrement administratif ne va pas sans poser des contraintes et des freins au niveau local. La répartition des compétences est floue et parfois peu rationnelle. Tant et si bien que la mise en oeuvre d’une politique locale efficace et efficience s’avère des plus complexes. Au-delà des "conséquences" pour le citoyen "lambda" qui tend à s’y perdre ("à qui dois-je m’adresser ?", "qui fait quoi ?"), les acteurs impliqués dans la dynamique territoriale se perdent dans les méandres d’une organisation institutionnelle trop complexe. Et mettre (d’accord) tous les acteurs autour d’une table relève parfois désormais du parcours du combattant. Pour autant, si les arguments développés par l’auteur de l’article quant à la pertinence de l’échelon départemental sont amplement justifiés... il convient néanmoins de relativiser cette "crainte" (entre gros guillemets). Car la suppression des départements semblent être l’arlésienne des réformes institutionnelles ! Une occasion aurait pu être offerte pour ce faire en 2002/2003 lors de la seconde vague de décentralisation. Une nouvelle fois, l’idée fut abordée... Puis l’idée fut abandonnée... Et d’échelon en voie de disparition, le Département est même devenu un an plus tard l’acteur incontournable en terme d’action sociale. Et depuis, le Département s’est clairement imposé (et s’est même vu renforcer) dans son rôle de chef de file de cette énorme compétence ! Et je vois difficilement comment, 5 ans après une décentralisation (sic ?) inachevée, un retour en arrière serait envisageable... Attali devait très certainement être en manque d’inspiration. La rationalité devra se trouver autrement...


                                                            • morice morice 14 janvier 2008 23:51

                                                              martin, autant proposer un article qu’un post indigeste, non ?


                                                              • Christoff_M Christoff_M 15 janvier 2008 00:59

                                                                 On ne sait plus quoi inventer pour masquer la faillite de notre système et faire coire au gens que l’on se préoccupe de l’amélioration du sort des pauvres gens !!

                                                                 Mr Attali qui par ses conseils a amené la France Mitterrandienne au bord du gouffre, profitant de la vieillesse et de la maldie du président pour se mettre en avant... pas de complexes cet homme éclairé de ses intérèts donne encore des conseils ici, quitte à changer de gouvernement et de bord, lorsqu’il s’agit de conseils ou de finances il se précipite ; l’intérèt de la France ?! peu importe Mr Attali marche depuis longtemps pour l’Europe voir la mondialisation !! quitte à dénaturer encore plus un pays en le rendant une province d’Europe !!

                                                                 Pauvre France entre Attali, Sarkozy et Kouchner, elle n’avait vraiment pas besoin de cela.... ces gens me font penser aux conseils, aux experts qui se penchent sur le lit d’une société malade.... et qui la font mourir plus vite en en retirant tout de meme des bénéfices personnels !!


                                                                • Grasyop 15 janvier 2008 01:36

                                                                  Pourquoi les départements, c’est mieux que les régions (d’un point de vue républicain) :

                                                                   

                                                                  Parce qu’un certain nombre de régions françaises sont découpées de telle manière qu’elle correspondent grosso modo à des entités ethniques. Des entités linguistiques plus précisément : le breton en Bretagne, le corse en Corse, l’alsacien en Alsace. Résultat : les régions ont tendance à renforcer le communautarisme linguistique, voire le séparatisme. Il existe des indépendantistes bretons, corses ou alsaciens. En revanche, je n’ai jamais vu d’indépendantiste finistérien, sud-corse ou haut-rhinois.

                                                                   

                                                                  Par conséquent, tout renforcement des régions au détriment des départements augmente le risque de désunion, voire d’éclatement, de la France. Inversement, renforcer les départements face aux régions permet de tempérer les ardeurs des séparatistes régionaux. Voilà pourquoi il faut soutenir les départements (sauf, bien sûr, si vous faîtes partie des indépendantistes susnommés).


                                                                  • Grasyop 15 janvier 2008 01:45

                                                                    Et si vous pensez qu’il n’y a aucun risque de morcellement de la France en ses régions, pensez à l’autonomie de la Catalogne en Espagne.


                                                                  • cheuld 27 février 2008 18:00

                                                                    Cher Grasyop,je viens de découvrir votre commentaire,et votre argumentaire en faveur des départements face au région.

                                                                    Le but de mon propos n’est pas de le remettre spécialement en cause,mais de souligner les erreurs sur lequel il se base.Vous dites :"un certain nombre de régions françaises sont découpées de telle manière qu’elles correspondent grosso modo à des identités ethniques,des entités linguistiques:le breton en bretagne."

                                                                    Mon propos vous l’aurez compris se limitera seulement à la bretagne, et non aux autres régions que vous citez car je suis breton,

                                                                    La bretagne ne correspond pas à une identité linguistique ;il a a toujours existé plusieurs langues en bretagne,le breton a l’ouest(basse bretagne),langue celtique et le gallo a l’est(haute bretagne),un dialecte roman.Enfin tout le monde en bretagne parle le francais.

                                                                    Sur le plan ethnique, la bretagne n’a pas non plus d’unité,sa population résulte de vagues successives d’immigration qui depuis la prehistoire,jusqu’a nos jours se sont installés sur la peninsule Armoricaine,s’integrant a la population déjà presente.

                                                                    La region a dministrative bretonne n’a donc pas été etablie sur des criteres linguistiques,pas plus d’ailleurs que sur les contours de la province historique du même nom etablie pour sa part sur les frontieres politiques de l’ancien duché,

                                                                    Non cette region a pour base un découpage territorial purement technocratique datant de 1941 réalisé par l’administration de VIchy ,enteriné par la suite lors de la création des collectivité Régionales,Elle n’a donc les bases que vous citez.


                                                                  • Farlowella Farlowella 15 janvier 2008 10:32

                                                                    Article interessant, d’autant plus que je suis directement concerné car travaillant ds un conseil général...

                                                                    Quelques reflexions :

                                                                    des couches, yen a trop, on est d’accord.. Des notables, des dépenses inutiles, du favoritisme pour les attributions des aides aux communes...

                                                                    je rejoins le commentaire de grasypop sur le risque de communautarisme régional, comme on le voit en Belgique, Espagne ou Italie, et qui ne sont rien de moins qu’un prélude au racisme.

                                                                    la création des départements apres la révolution était également liée a la volonté de ne pas donner trop de pouvoirs à des regions susceptibles de menacer l’unité de la France...

                                                                     

                                                                    Cependant, l’Europe, de par le fonctionnement de ses aides (gérées dans la majorité des pays par les regions), incite à la régionalisation.

                                                                     

                                                                    La question pertinente à mon sens est : quels sont les echelons pertinents ?

                                                                    Notons à ce propos qu’un nouveau machin est en train de naitre : le Pays ! N’y connaissant rien en amenagement local, domaine à mon sens souvent floue et ou la réunionite est contagieuse, je me demande quel niveau de collectivité locale doit etre priviegié afin de maintenir une réelle démocratie de proximité, des services publics efficaces et accessibles à tous...

                                                                    Peut-etre faudrait-il de réelles communautés de communes, en transférant le personnel des mairies et non en recrutant d’autres agents comme c’est le cas, élues au suffrage universel direct..

                                                                    Virer les Pays et fusionner département et région ?(les compétences en matières economiques font souvent doublons...)

                                                                    je n’ai pas d’idées arretées sur le sujet..

                                                                     

                                                                     


                                                                    • Dominique 15 janvier 2008 11:42

                                                                      Je partage cette question essentielle : quels sont les niveaux pertinents ? mais je chercherais aussi à "qualifier" ces pertinences : en termes de démocratie en premier lieu puis en termes de services publics de proximité à offrir à la population (efficacité et efficience) enfin en termes économiques ; mais là on aborde je crois le domaine de l’aménagement du Territoire .... qui relève à mon sens du niveau national !


                                                                    • Vilain petit canard Vilain petit canard 15 janvier 2008 11:44

                                                                      Attali n’est que le faux nez de Sarkozy dans cette affaire. Auréolé de son prestige d’homme intelligent et de son passé de courtisan socialiste, sa fonction est de lancer des ballons-sondes, qui seront attentivement testés par sondage dans la populace, de façon à ce que Nicolas Ier annonce définitivement ses "bonnes" décisions.

                                                                      Ainsi donc, pour "libérer la croissance" (qui est prisonnière des archaïsmes, on le sait bien), il serait utile de supprimer les départements. Il serait plus juste de dire "pour faire des économies de fonctionnement, supprimons des postes", car c’est bien de ça qu’il s’agit.

                                                                      Vu de Paris, le département est la cible idéale : lointain, rural, décentralisé. Il vaut bien mieux avoir une vingtaine de barons régionaux, qu’on domine mieux, que quatre-vingt-quinze chefs élus départementaux qui n’en ont font qu’à leur tête (mais qui assoient la légitimité électorale de beaucoup d’élus). Avec des scrutins de liste plus restreints, on se retrouvera avec toujours les vingt mêmes Présidents de Région désignés par les appareils des Partis, et imposés à la populace voteuse, ce qui facilitera l’exercice du pouvoir. Il y aura ainsi le Duc élu de Basse-Normandie, le Duc élu d’Aquitaine, etc.

                                                                      Je vous rappelle que par périodes, on nous ressort également une autre vieille lune : la suppression (ou tout au moins le regoupement) des communes, qui sont 36000, nombre jugé excessif (sans autres arguments). Gageons qu’elle ressurgira à l’occasion d’une nouvelle "libération de croissance".

                                                                      En combinant les deux, on arrive à la répartition enfin "libératrice" : la France sera divisée en deux Grandes régions : le Grand Paris et la Grande Province (surnommé Péquenoland), elle-même divisée en dix Régions. D’ailleurs, attendez, non, plus besoin de Régions, ça entrave la croissance, allez, on centralise toute la Province à Paris, et ça ne coûte plus rien.

                                                                      Pour obtenir le moindre papier, le peuple n’aura qu’à prendre sa bagnole, ou s’abonner à Internet, zut, quoi, faut être moderne.


                                                                      • HELIOS HELIOS 15 janvier 2008 12:05

                                                                        Il est vraiment dangereux ce mec ! si vous l’avez un peu écouté sur Public Senat récemment, vous aurez immediatement compris qu’il se prend pour Dieu ! encore un...


                                                                        • Farlowella Farlowella 15 janvier 2008 13:55

                                                                          "Vive GROLAND not présipauté et not président SALENGRO !!! "

                                                                          Ouais, Viendez au Groland !

                                                                          "sa fonction est de lancer des ballons-sondes, qui seront attentivement testés par sondage dans la populace, de façon à ce que Nicolas Ier annonce définitivement ses "bonnes" décisions."

                                                                          Et oui, technique de manipulation classique et abondamment utilisée par le nain de Neuilly depuis un bon moment déja...

                                                                           

                                                                          Mais outre le fait que cette décision aurait également pour objectif de diminuer le nombre de fonctionnaires et d’aller chercher la sacro-sainte croissance avec les dents de devant, une reflexion sur le decoupage institutionnel et le maillage des collectivités locales devrait etre engagée, et autant que possible détachée des contingences politiques.

                                                                          Tout en sachant que virer des milliers de postes d’élus est tres difficile à envisager vu le lobby qu’ils représentent..

                                                                          Mais c’est vrai que nous (les fonctionnaires) sommes payés avec de l’argent public, et j’aimerais le voir mieux utilisé dans pas mal de cas... 


                                                                          • Ocséna 15 janvier 2008 13:56
                                                                            22 régions
                                                                            96 départements
                                                                            - 329 arrondissements
                                                                            - 3 883 cantons
                                                                            - 36 783 communes 
                                                                             
                                                                            On supprime les départements, plus de cantons, plus de préfets et de sous préfets, plus de conseil général. Finie la gabegie, tu vois les économies
                                                                             
                                                                            -Les seuls qu’on va regretter ce sont les cantonniers. 
                                                                             
                                                                            ...................................................................... .................................
                                                                             
                                                                            Les Pensées zaz de l’Ocséna 
                                                                            Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)

                                                                            - [->http://ocsena.ouvaton.org ]
                                                                             

                                                                            • raphael57 raphael57 20 janvier 2008 12:43

                                                                              La commission que préside Jacques Attali devait s’atteler à trouver des solutions pour "la libération de la croissance française". Ses propositions avaient été regroupées sous le titre "trois cents décisions pour changer la France". Il n’en reste déjà plus que 20 visiblement et encore, certaines propositions ne sont pas nouvelles. L’ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a peut-être eu le mot de la fin comme à son habitude. A la proposition de suppression des départements, il s’est exclamé : "loufoque"...
                                                                               

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