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Accueil du site > Actualités > Politique > Vers une balladurisation de François Hollande ? (1/2) Points (...)

Vers une balladurisation de François Hollande ? (1/2) Points forts

Incontestablement personnalité politique de l’année 2011, François Hollande paraît plus armé pour gagner dans son parti qu’à l’extérieur. Après la victoire de la primaire, le voici en proie au doute et aux cafouillages. Saura-t-il rebondir ? Première partie.

L’année 2012 a commencé très vite pour le candidat socialiste : vœux assez insipides, intervention télévisée sur France 2 (le 3 janvier), lettre antisarkozyste dans "Libération" (3 janvier), polémique sur un déjeuner avec la presse (4 janvier), meeting à Bordeaux (4 janvier) et encore pas mal de ratés sur des propositions du candidat (recrutement de fonctionnaires, nucléaire, quotient familial, etc.), le recadrage de ses troupes (18 janvier 2012)… et dimanche 22 février 2012, le premier meeting de campagne au Bourget (retransmis en direct sur LCP), ainsi que jeudi 26 janvier 2012, présentation de son programme présidentiel.

François Hollande est-il la personnalité politique française de l’année 2011 ou celle de l’année 2012 ? La question revient finalement à se demander si François Hollande sera élu ou pas le 6 mai 2012.

La question se pose évidemment. Le candidat François Hollande a eu une très bonne année 2011. Parti quasi-seul le 31 mars 2011 de Tulle dans les sourires et les moqueries de ses propres camarades socialistes trop heureux d’avoir en leur sein une grosse pointure (Dominique Strauss-Kahn) qui n’a pas tenu ses promesses de gloire et de succès, François Hollande a su par la persévérance et un exceptionnel travail sur lui se hisser à la tête de la primaire des socialistes le 16 octobre 2011.


Un capital qui s’effrite

Toutefois, c’est maintenant étonnant d’observer à quel point un candidat gâche son capital de sympathie et d’avenir par une véritable incapacité à avoir une équipe restreinte, homogène et cohérente et par une inaptitude à la décision et à l’engagement (par peur de décevoir certains électeurs). Étonnant et troublant quand on sait à quel point François Hollande est un analyste fin et attentif de la vie politique depuis trente ans et qu’il a calculé scrupuleusement toute sa communication depuis deux ans (jusqu’à se transformer physiquement).

En somme, François Hollande en est au même point qu’Édouard Balladur en janvier 1995 : une situation en or dans les sondages, un manque évident de combativité et un refus de s’engager dans une vision claire et donc clivante. La même eau tiède !

D’ailleurs, l’élection présidentielle de 2012 pourrait changer de nature. Parce que François Hollande a fait une overdose médiatique depuis octobre 2011, la campagne pourrait se transformer d’un plébiscite pour ou contre Nicolas Sarkozy en un autre plébiscite, pour ou contre François Hollande.

Les sondages ne s’y trompent pas puisqu’ils accusent tous, à des degrés divers, une baisse sensible des intentions de vote pour le candidat Hollande, tant au premier tour (un sondage au début du mois le rapproche même de Nicolas Sarkozy avec un écart de 2% seulement), qu’au second tour (un sondage le place gagnant à 54%-46%, ce qui lui donne une très faible marge à l’avenir, l’Élysée considère que l’élection est jouable avec un rapport de forces 55-45 d’ici fin février 2012). Cette baisse semble toutefois se stabiliser dans la troisième semaine de janvier 2012.

Le principal bénéficiaire de cette dégringolade, c’est François Bayrou qui démontre la pertinence de sa stratégie ni droite ni gauche puisqu’il renforce de manière égale la sympathie des proches de l’UMP et du PS.


Trois hommes sont capables de l’emporter dans trois mois et demi

Alors que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (entre autres) sont lancés sur une niche contestatrice et anti-européenne de l’ordre de 25 à 30% (pour l’instant, Marine Le Pen prend la plus grande part de cette cible), l’élection présidentielle se décline alors sur le créneau "sérieux", c’est-à-dire celui qui a une aptitude à prendre des responsabilités gouvernementales, autour de seulement trois candidats (j’exclus Eva Joly qui est partie dans le décor) : Nicolas Sarkozy, François Bayrou et François Hollande.

Dans ce jeu à trois, le troisième n’est pas forcément celui auquel on pense. Rappelez-vous l’élection de 1995 où les sondages aboutissaient à un (absurde) second tour Balladur vs Chirac (sans aucun clivage politique puisque tous les deux étaient du RPR) et finalement, Lionel Jospin prenait la première place au détriment d’Édouard Balladur. Mais si on se rappelle bien la situation de 1995, le candidat Balladur avait su enrayer en début avril 1995 son effondrement et était parvenu à remonter, mais pas suffisamment rapidement pour dépasser Jacques Chirac au moment du premier tour. Donc, rien n’est évidemment figé.


Au sujet des programmes

Dans cette revue qui va suivre, j’ai évacué volontairement l’absence éventuelle de programme ou le programme lui-même, globalement un boulet pour François Hollande qui va devoir s’expliquer sur les nombreuses dépenses proposées en temps de crise de la dette souveraine, comme l’idée la plus récente, émise le 19 janvier 2012 à Nantes, qui va coûter très cher au budget de l’État, plusieurs milliards d’euros : « Nous ferons un blocage temporaire du prix de l’essence. ».

En effet, tous les candidats ont ou auront un programme. Il suffit d’aller sur leur site Internet pour avoir le détail de leurs propositions. Dire qu’un candidat n’a pas de programme, c’est surtout dire qu’on ne l’a pas entendu dans les médias, mais c’est un peu casse-cou, pour un candidat de se présenter sans programme affiché.

Pour autant, un programme n’est pas un contrat fort avec les électeurs car dépend aussi des circonstances (qui peuvent évoluer très rapidement en matière financière ou internationale), et n’aura jamais la force des programmes d’antan car il est déraisonnable de promettre la lune (les électeurs sont plus vigilants sur l’aspect réaliste des propositions).

D’ailleurs, il est probable que le programme en lui-même n’influera pas beaucoup sur l’acte de voter, c’est la campagne des candidats, leur personnalité, leur relation avec le peuple et leur positionnement sur certains sujets qui vont être décisifs.


Atouts et handicaps du candidat Hollande…

Voici quelques points concernant la personnalité et la campagne de François Hollande, sans indiquer s’il s’agit des atouts ou des handicaps, puisque ce que certains électeurs peuvent bien apprécier, d’autres peuvent le rejeter (comme l’aspect consensuel).


1. Intelligence et habileté politique

L’intelligence politique de François Hollande est généralement reconnue, même auprès de ses rivaux et adversaires. Dès 1988, il avait compris qu’un PS géré en courants serait une plaie dans la période post-mitterrandienne et il avait initié justement un courant "transcourant" avec Ségolène Royal pour promouvoir la candidature de Jacques Delors en 1995 (il aurait été son ministre en cas d’élection).

Fin connaisseur de la cuisine interne du PS, il a su éviter l’éclatement du parti malgré de très profondes divergences (notamment sur l’Europe mais aussi sur la politique économique à tenir).

Cette intelligence est le point fort de François Hollande. Cela lui a permis de gagner la primaire. Il s’était engagé sur le thème d’un "Président normal" pas pour s’opposer à Nicolas Sarkozy mais à Dominique Strauss-Kahn. Je reste convaincu que même si DSK n’avait pas déclaré forfait (et n’avait pas eu toutes ces affaires qui l’enfoncent, désormais), François Hollande aurait gagné la primaire socialiste car c’est celui qui a le mieux compris, au PS, ce qu’était une campagne présidentielle, une rencontre avec les Français.


2. Humour, simplicité, proximité avec les gens, l’anti-bling-bling ?

Autre point très positif de la personnalité de François Hollande (qu’il partage avec Nicolas Sarkozy, d’ailleurs), c’est un grand sens de l’humour. Les blagues de François Hollande sont connues et appréciées dans le monde politique et montrent un réel sens de l’autodérision, très rare chez les candidats à l’élection présidentielle (dotés d’un gros ego), et ce sens de l’humour est également couplé avec une certaine proximité auprès des gens. Il y a quelques années, il n’était pas rare de le croiser seul dans un hypermarché, faisant ses courses comme tout simple citadin.

Mais ce qui est étrange, c’est qu’il a décidé, sans doute mal conseillé, d’effacer ce trait de caractère attachant et il a au contraire voulu présenter un visage grave en imitant (maladroitement) la gestuelle de François Mitterrand. C’est à mon sens une erreur car souvent, lors de ses interventions, le sourire (devenu alors niais) l’emporte spontanément sur la gravité feinte. Cela rend le personnage dissonant et faux. C’est dommage. À voir à gauche un candidat qui imite François Mitterrand et un autre Georges Marchais, on se croirait parmi les nostalgiques de 1981.

Autre sujet, est-il si anti-bling-bling que cela ? Certes, il a déclaré ne pas aimer les "riches" (définis par gagnant plus de quatre mille euros par mois, ce qui fait qu’il ne doit pas beaucoup s’aimer ni ses plus proches collaborateurs). Certes, il a une réelle capacité à se fondre dans la foule, à aller au contact de la population.

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Mais il a cependant un côté bling-bling qu’on préférerait appeler bobo car il serait de gauche. L’exemple typique, c’est qu’il a réuni ses troupes, le 16 octobre 2011, lorsqu’il a gagné la primaire, à la Maison de l’Amérique latine qui est un lieu très branché et bling-bling (souvent fréquentée par Michel Debré). Il y a d’ailleurs une réelle inégalité de traitement médiatique entre le Fouquet’s et le yacht de Nicolas Sarkozy et la Maison de l’Amérique latine de François Hollande qui relève du même mauvais goût, illustrant le fossé avec le monde réel, celui qui peine à finir les mois.

Même inégalité de traitement avec la vulgarité de langage, vulgarité (comme toujours) off. Le « sale mec » de François Hollande (quelles que soient les circonstances issues d’un humour douteux, c’était bien une attaque envers le Président de la République que de prendre sa place en disant : « Je suis en échec depuis cinq ans, je suis un sale mec, mais réélisez-moi, je suis le seul capable. ») ne vaut guère mieux que le « Casse-toi, sale c*n ! » de Nicolas Sarkozy au Salon de l’Agriculture le 23 février 2008. Le niveau ne vole donc pas plus haut, malgré pourtant cette grande intelligence décrite plus haut.

C’est même une vraie boulette qui rappelle celle de Lionel Jospin, en rentrant en avion de La Réunion, le 10 mars 2002 et qui, devant des journalistes, avait violemment attaqué Jacques Chirac dans ces termes : « Il manque d'énergie. Il a vieilli. Il est fatigué. L'exercice du pouvoir l'a usé. Il est d'une grande passivité. ».


3. L’aspect consensuel, rassembleur et anti-clivage

Le troisième point que j’évoque est sans doute un point intéressant mais qui a une double face, positive et négative. François Hollande est un homme consensuel. C’est une véritable qualité dans un pays toujours en proie à la querelle stérile. Le Président de la République, arbitre, doit être capable de rassembler la communauté nationale et en ce sens, il a la qualité pour le faire.

Il l’a montré pendant ses onze ans à la tête d’un PS fortement divisé et s’il en a quitté la direction en novembre 2008, c’est qu’il a compris que ces responsabilités étaient plus un boulet qu’un tremplin pour devenir candidat. Il n’en reste pas moins prisonnier d’un parti et d’un programme.


Dans le second article, j’évoquerai des points de sa candidature un peu moins positifs.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 janvier 2012)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
L’homme de l’année 2011 ?
La Hollandie en péril ?
Coincé entre le souverainisme nucléarisé et l’écologauchisme.
Le rêve à réenchanter les socialistes.
Bayrou roulerait-il pour Hollande ?
Les 60 000 fonctionnaires sur les déficits publics.
Qui va empapaouter les Français ?
Le candidat qui revient de loin.
Et si l’hypothèse Hollande était valable ?
Il y pense en les rasant.
Bayrou plus populaire que Hollande ?

yartipedalo03
 


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19 réactions à cet article    


  • spartacus1 spartacus1 21 janvier 2012 08:05

    Toujours aussi pitoyable Sylvain !

    Par exemple, lorsque vous dites :
    "Autre point très positif de la personnalité de François Hollande (qu’il partage avec Nicolas Sarkozy, d’ailleurs), c’est un grand sens de l’humour.".

    Je crois que c’est vous qui avez le plus grand sens de l’humour (involontaire sans doute) en en prêtant à Sarko.
    Sarko, au contraire, c’est archétype du petit teigneux, pète-sec coincé, incapable de faire autre chose qu’un rictus en matière de rire ou sourire.

    Le reste de vos élucubrations est à l’avenant.


    • Fergus Fergus 21 janvier 2012 11:15

      Bonjour à tous.

      D’accord avec Spartacus sur le prétendu humour de Sarkozy.

      Qui plus est, l’auteur, comme d’habitude, ne prend dans l’actualité que ce qui le sert. Ainsi les sondages : je n’ai vu, ces dernières semaines, qu’un seul sondage donnant Hollande vainqueur au 2e tour par 54 % contre 46. Tous les autres sont au minimum à 55 % contre 45, la majorité d’entre eux donnant 57 % contre 43 !

      C’est d’ailleurs ce dernier score qui ressort du sondage BVA de ce samedi, un sondage qui indique de surcroît un creusement des positions au 1er tour avec un Hollande en hausse à... 30 % et un Sarkozy en baisse à 23 %.

      Sylvain Rakatoarison est fidèle à sa ligne manipulatrice !


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 21 janvier 2012 13:12

      Salut Fergus.

      Oui, Rako est encore à l’ouest. Hollande est donné soit en progression au second tour, soit largement vainqueur par trois sondages successifs avec 57% (Le Point. « Présidentielle : Hollande augmente son avance sur Sarkozy »), 59% (Le Parisien, « Sarkozy perdrait face à Hollande au second tour »), et selon BVA, pour la Voix du Nord, « 61 % des Français déclarent souhaiter une victoire de François Hollande sur Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, contre 39 % préférant l’inverse. Les proportions sont les mêmes pour le pronostic de victoire. »


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 21 janvier 2012 13:34

      Et Rako oublie également de préciser que son pote Sarko baisse dangereusement pour se retrouver à la portée de MLP. Avec 23% contre 21% la marge d’erreur des sondeurs (de deux points) ne le protège plus d’une élimination directe dès le premier tour.


    • Pyrathome Pyrathome 21 janvier 2012 22:06

      Avec 23% contre 21% la marge d’erreur des sondeurs (de deux points) ne le protège plus d’une élimination directe dès le premier tour.

      Il ne va faire que baisser pour finir par s’écrouler, peut-être même un score à un chiffre.....
      Jamais en France depuis Pétain et Laval, il n’y a eu un tel rejet....et dire qu’il y en a encore qui écrive pour soutenir ça smiley


    • 59jeannot 21 janvier 2012 09:31

      D’accord avec vous : Hollande ne sera pas élu ; pour faire comme Sarko inutile de voter pour lui.
      si on veut une véritable alternative, et non pas une simple alternance, seul le vote Front de GAUCHE peut nous amener le changement radical que la France a besoin et que le peuple réclame.JL Mélenchon, un autre charisme que Flamby est le seul candidat à proposer une relance de l’activité et non de se coucher devant la finance anglo-saxonne.
      De plus cette relance d’activité se fera dans le cadre d’une planification écologique, avec une production stimulée par la demande et non par l’offre afin de faire face au péril climatique qui nous menace. Pensez à ce que vous allez laisser à vos enfants et petits enfants. Les verts peuvent se rhabiller, ils ont vendu leurs convictions pour quelques places de députés.


      • Fergus Fergus 21 janvier 2012 11:21

        Bonjour, 59Jeannot.

        Oui, la véritable alternative de progrès est dans le vote Front de Gauche. Mais il ne faut pas se leurrer : Mélenchon, pour qui je voterai en avril, n’a strictement aucune chance d’accéder au 2e tour dans la France de 2012, nettement majoritaire sur le plan sociologique à droite.

        C’est pourquoi il conviendra de se mobiliser massivement aux législatives sur le vote Front de Gauche afin de peser sur le PS et, si possible, d’envoyer un maximum d’élus de progrès à l’Assemblée, même si le vote majoritaire actuel ne le favorise pas.


      • neurone 21 janvier 2012 11:12

        C’est lui votre futur président ? "François Hollande n’a de gauche que sa démarche politique. On sait qu’il passe son enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, où il est élève au pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l’OAS4, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume et déménage avec sa famille à Neuilly-sur-Seine, où il se lance dans l’immobilier.

        C’est vrai que partant de là, François Hollande est plus propice à être gauche caviar que gauche populaire." (sic, art. d’Agoravox Quand St. Hessel demande ... )

        ABe


        • senior meteo senior meteo 21 janvier 2012 11:13

          Moi je pense que Hollande est plutôt en voie d’ Obamisation : Pour se débarrasser de l’infâme G. Bush, les américains ont élu, pleins d’espoir, Obama. Et 4 ans plus tard, on voit qu’Obama n’a fait que continuer la même politique, parfois même pire et plus injuste...
          C’est malheureusement ce qui va nous arriver...


          • bernard29 bernard29 21 janvier 2012 11:19

            Sylvain ! vous êtes décevant.

            primo vous reprenez les allégations débiles de « Bruynet » ( le journaliste nouveau décoré de la légion d’honneur par Sarko et qui pour remerciement s’étale dans les médias en courbettes ridicules sur le bilan de Sarko) en disant : « Il y a d’ailleurs une réelle inégalité de traitement médiatique entre le Fouquet’s et le yacht de Nicolas Sarkozy et la Maison de l’Amérique latine de François Hollande ».

            deuxio ;
             Hollande en se mettant à la place de Sarko en disant « Je suis en échec depuis cinq ans, je suis un sale mec, mais réélisez-moi, je suis le seul capable. » prend les devants dans l’attente du livre de Sarko qui va bientôt sortir (début mars) qui justement a pour vocation de dire exactement cela. Cette sortie qui n’est pas insultante comme vous le dites est donc au contraire trés bien venue. Vous verrez !!!


            • arobase 21 janvier 2012 11:42

              concernant eric Brunet je trouve scandaleux que ce monsieur passe chaque jour une heure à lancer des diatribes enflammées contre la gauche et tout ce qui n’est pas sarkosiste. il est grassement payé pour ça par son maître qui vit de la publicité payée par tous les consommateurs sur les produits qu’ils achètent. !


              hier il a prononcé une attaque d’une violence et d’une malhonnêteté inouïe contre les syndicats dans une forme simpliste digne de son niveau mental.

              ces discours simplistes portent malheureusement compte tenu du faible niveau de conscience politique et de capacité de discernement d’une grande partie de la population,

               j’en veux pour preuve le nombre incroyable de gens qui croient aux mots d’ordres et solutions  totalement irresponsables mais heureusement irréalisables de  de lepen, 
              comme la sortie immédiate de l’euro ou de l’Europe dont il se garde bien de détailler les inconvénients mortels tout en étant incapable de dire quels en sont les avantages.

              ce peuple devenu infantile et inculte se contente désormais de slogans populistes sans avoir la capacité d’en discerner le danger. toute tentative pédagogique reçoit en retour une bordée d’injures.

              • morice morice 21 janvier 2012 12:05

                la droite la plus bête du monde à trouvé son héraut, il s’appelle Sylvain, admirateur ici de Charles Pasqua et Jorg Haider...


                • brieli67 21 janvier 2012 13:47

                  Marine veut rencontrer le chevalier OSKAR von Fressangère

                  et Sylvain ??


                • NOJ71 21 janvier 2012 15:53

                  Sylvain Rako est toujours aussi comique avec son idolâtrie pour Sarko le calamiteux.


                  • Defrance Defrance 21 janvier 2012 16:48

                        Non l’auteur, vous vous fourvoyez, 

                          Balladur se battait contre un membre de son camps, ouvertement puisque Chirac était bien le favori ? 

                     Or le « dit de Gauche » Flamby doit se battre contre un adversaire qui a presque le même critère politique que lui car la gauche « Flambiante » est a droite du centre ? Là est tout le problème qui ne se pose pas dans le cas de Mélenchon ? 

                        


                    • gébé gébé 21 janvier 2012 17:09

                      Hollande au sein de la gauche n’était pas mon candidat favori. Il faut cependant faire avec..

                      Et plus que tout, une chose est essentielle : que Sarkozy dégage en 2012... !


                      • Yvance77 21 janvier 2012 21:25

                        Mince il y aura une partie 2 !!!!


                        • Pyrathome Pyrathome 21 janvier 2012 21:38

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                          • Hiromi Hanzo 21 janvier 2012 22:03

                            J’ai arrêté de lire à « Alors que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (entre autres) sont lancés sur une niche contestatrice et anti-européenne de l’ordre de 25 à 30%... »


                            Incroyable malhonnêteté intellectuelle !!!!

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