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Villepin / Sarkozy : nouvelle donne et premières erreurs

Dominique de Villepin relaxé : la planète médiatico-politique ne parle plus que de cela, et à juste titre, tant il est vrai que c’est certainement le déroulement des prochaines élections présidentielles qui se joue en ce moment.

Un des symptômes de l’agitation ambiante est certainement l’accrochage qui opposa ce 29 janvier sur RTL Xavier Bertrand à Jean-Michel Aphatie : ce dernier, excédé d’être une fois de plus accusé, en tant que journaliste, d’être responsable de la médiatisation du procès et de ses retombées "qui ne font pas partie des préoccupations des français" (dixit Xavier Bertrand) a en effet immédiatement et les yeux dans les yeux réfuté les propos du premier secrétaire umpien, qui ne s’attendait pas à une telle répartie. Pense ce que tu veux d’Aphatie, camarade lecteur, mais il ne manque pas de tempérament, le journaliste basque.

 

Hier 28 janvier, c’est avec soulagement et reconnaissance que Dominique de Villepin avait accueilli l’annonce de sa relaxe :

"Mon innocence a été reconnue. Je pense à cet instant à ma famille qui a connu jour après jour la rumeur et la suspicion. Je salue le courage du tribunal qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique. Je suis fier d’être le citoyen d’un pays, la France, où l’esprit d’indépendance reste vivant. Je n’ai aucune rancoeur, aucune rancune. Je veux tourner la page. J’ai été blessé par l’image que l’on a voulu donner de la politique, de l’engagement qui a été le mien, pendant trente ans, et c’est vers l’avenir que je veux me tourner pour servir les Français et contribuer dans un esprit de rassemblement au redressement de la France".

Hier il était bien évidemment tentant de voir les villepinistes renforcés par cette issue, celle de la relaxe : blanchi ainsi qu’il l’avait annoncé, immédiatement prêt à se lancer dans la bataille des présidentielles, Dominique de Villepin semblait donner raison à certains sondages qui le gratifiaient déjà avant l’issue du procès de près de 8% d’intentions de vote. De quoi donner des cheveux blancs et des nuits de la même couleur au Président, officiellement indécis quant à 2012.

LA NOUVELLE DONNE A DROITE

Il était depuis longtemps évident que Sarkozy rendait service à son rival en affichant publiquement - et parfois maladroitement - sa volonté de le voir condamné. Ce mélange des genres a non seulement donné une tribune crédible à Dominique de Villepin pour y fustiger l’acharnement d’un homme et d’un pouvoir, mais cela a aussi éloigné le procès des faits qui y étaient traités - et par-là multiplié exponentiellement la portée politique du rendu final.

Résumons : à droite, il y a l’UMP, qui parcourt l’échiquier politique (de droite à gauche) depuis Philippe de Villiers et son MPF jusqu’à Eric Besson (Progressistes) et Jean-Marie Bockel (Gauche Moderne), en passant par les Radicaux de Jean-Louis Borloo et les Nouveaux Centristes de Hervé Morin. Ce qu’ont en commun ces différents courants, c’est d’être unis autour du Président de la République, Nicolas Sarkozy : l’UMP est avant tout sarkozyste.

Tout l’UMP ? Non : un petit bastion d’irréductibles villepinistes résistent toujours à l’hégémonie sarkozyste. Leur potion magique ? Le verbe Villepinien. Leur ambition ? Porter Dominique de Villepin à l’Elysée.

Entre ces deux camps (ou dans les deux à la fois), quelques francs tireurs revendiquant leur liberté et de ton et leur indépendance nommés François Baroin, Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Ce sont ceux-là qui, n’en doutons pas, feront dans les prochains mois bouger les lignes au sein de l’UMP. Prenons un exemple concret : d’après Christophe Barbier, il y a quelques jours Jean-François Copé voyait ainsi la suite de sa course à 2017 :

"Dès après les régionales, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale veut entamer une nouvelle phase de sa stratégie : se mettre au service de la campagne présidentielle 2012 du chef de l’Etat, en nourrissant son programme des idées de son club, Génération France."

Les raison de ce ralliement imminent sont évidentes : peu d’hommes politiques ressemblent autant à Nicolas Sarkozy que Jean-François Copé, tant par la force de leur ambition que par la manière de la concrétiser. Du coup, prendre sa suite en 2017 suppose que les français veulent et plébiscitent un second Nicolas Sarkozy, donc que le premier ait réussi ses mandats. CQFD.

Mais qu’en sera-t-il désormais après ce premier rendu judiciaire ? Dominique de Villepin blanchi et à la tête d’un nouveau parti de droite gaulliste (je penche personnellement pour République Irréductible), cela supprime l’option d’une alternative copéiste à l’intérieur de l’UMP, la véritable opposition de droite se cristallisant désormais dans ce nouveau parti. Il faudra donc que Copé choisisse, soit l’opposition à Sarkozy au service de Villepin, soit le ralliement sarkozyste sans condition. Et ce choix pèsera, pour lui comme pour Villepin.

François Baroin est dans une position moins ambiguë : il est très probable que son ralliement à Villepin soit immédiat, lui qui en tant que chiraquiste (plus que chiraquien) ne voit en Sarkozy qu’un dilapideur d’héritage.

Le cas le plus intéressant est certainement celui de Bruno Le Maire : le ministre de l’Agriculture, candidat aux régionales en Normandie, est peut-être moins bruyant que la plupart de ses congénères ambitieux, mais garde pour autant un maximum de chances de jouer un (sinon le) rôle principal dans la décennie qui s’avance : si le duel Sarkozy / Villepin s’éternise, seul un homme tel que lui saura réconcilier la droite en friches, c’est-à-dire un homme ferme dans ses convictions, loyal dans ses amitiés, moderne dans sa conception de la politique et éminemment crédible sur la scène internationale. 

Hier, Dominique de Villepin a donc donné (avec l’aide des juges en charge du dossier) un grand coup de pied dans la fourmilière UMP. Pour autant, il n’est pas à l’abri de gâcher son capital médiatique de crédibilité : tout reposera sur sa stratégie de conquête du pouvoir - et celle-ci ne paraît pas si bien engagée que cela.

PREMIERES ERREURS

Après le rendu du tribunal, l’atmosphère semblait à l’apaisement : Villepin était heureux, son club explosait sous les connexions, Brigitte Girardin parlait de fondation de parti politique et François Goulard de présidentielles... mais la fête tourna court dès 18h, quand Maître Thierry Herzog (avocat du chef de l’Etat) parla sur RTL - certes avec des mots choisis - de son mécontentement au vu de l’issue du procès. Entre temps, l’Elysée avait fait savoir par un communiqué (prêtant à polémique d’un point de vue juridique) que Nicolas Sarkozy ne ferait pas appel. Puis, ce 29 janvier au matin, c’est sur Europe 1 que Jean-Claude Marin, procureur de la République, annonçait son attention de faire appel :

"Le tribunal n’a pas tiré toutes les conclusions de ce qu’il a entendu. Tout n’a pas été dit dans cette affaire. Il y a place encore pour faire émerger une part de vérité."

Invité à cette heure-là de BFMTV, Dominique de Villepin a répondu sans prendre de gants à cette nouvelle certainement frigorifique pour celui qui espérait au fond de lui "tourner la page". Lui qui la veille ne ressentait "aucune rancoeur, aucune rancune" a pourtant réussi très vite à trouver des mots qu’Edmond Dantès n’aurait pas reniés :

"Jean-Claude Marin ne souhaitait pas que le premier procès ait lieu, parce que je l’ai entendu de sa bouche, il savait qu’il n’y avait rien dans ce dossier à me reprocher. Il décide, dit-il, ce matin, de faire appel. [...] Ce qu’elle montre, cette décision, c’est qu’un homme, Nicolas Sarkozy, Président de la République, préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine, plutôt que d’assumer la responsabilité de sa fonction, c’est-à-dire de défendre les institutions. Il est le garant de la magistrature, il est le garant de la justice française, il s’enferme dans sa haine, ce qui n’est pas la vocation d’un Président de la République."

Que s’est-il passé entre l’annonce de l’appel et cette déclaration de l’ancien Premier ministre ? Face à ce nouveau coup du destin, Dominique de Villepin avait une chance unique de s’approprier définitivement la posture présidentielle, celle à laquelle selon lui Nicolas Sarkozy n’a jamais accédé, celle d’un homme capable de s’abstraire du brouhaha ambiant pour ne regarder que la République les yeux dans les yeux, d’égal à égal. Il lui suffisait de rester sur le rendu de tribunal de la veille, de se placer au-dessus de toute polémique, de renouveler sa confiance à la justice qui une fois déjà l’avait blanchi, le tout en prenant bien soin de ne pas prononcer le nom de Sarkozy - histoire de s’en démarquer ostensiblement.

Mais Villepin a raté cette occasion, et a foncé tête baissée dans le piège qui s’entrouvrait sur son chemin, celui de la stratégie perdante. En reportant à nouveau le débat sur le terrain d’un affrontement duettiste, et indépendamment de la légitimité qu’il avait à le faire, il a ce matin précocement quitté le préau présidentiel pour retourner dans la cour de récréation politique. Battre Sarkozy en faisant du Sarkozy, cela paraît difficile. Aura-t-il de sitôt une autre opportunité de marquer aussi clairement sa différence ? Rien n’est si sûr : aujourd’hui, ce que les français ont entendu, c’est que Dominique de Villepin n’est qu’un membre supplémentaire de la confrérie des STR, les "Sarkozy Toujours Responsable". Errare humanum est, perseverare diabolicum. L’alternative attendra.

http://lapolitiqueetmoi.hautetfort.com/


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18 réactions à cet article    


  • BABAYAYA BABAYAYA 29 janvier 2010 14:10

    « Mais Villepin a raté cette occasion, et a foncé tête baissée dans le piège qui s’entrouvrait sur son chemin, celui de la stratégie perdante »

    Non je suis désolé, le perdant ne sera pas de villepinpin sur ce coup.... Là l’élysée a manqué le coche, il aurait pu la jouer grand seigneur et bon perdant... la crédibillité du petit talonneteux s’effrite de plus en plus... de toute façon m. de villepin n’a qu’a se tourner vers la cours européenne et s’en est fini des accusation lancées par herzog pour le compte de la partie civile du gardien des institutions pénales... On ne peut être juge et partie......

    CQFD.


    • La Politique et moi La Politique et moi 29 janvier 2010 14:26

      C’est là où, comme beaucoup d’observateurs, vous vous trompez à mon avis - à condition bien sûr de regarder les choses dans la perspective des présidentielles : Sarkozy est déjà à l’Elysée, il n’a à convaincre personne, c’est lui qui a la main. Villepin doit par contre pour sa part toujours convaincre (notamment l’électorat de droite) qu’il est désormais au-dessus de ces polémiques. En continuant d’anathémiser Sarkozy, il peut certes gagner le titre de 1er poil à gratter de la République, mais pas celui de présidentiable.

      Je reste d’accord avec vous sur le fait que Sarkozy a beaucoup à perdre dans cette histoire, et c’est vrai que je n’en ai pas parlé ; mais là encore, c’est parce que ce n’est pas Sarkozy qui est ici le dos au mur : quoi qu’il lui arrive, il suffira d’une crise internationale « quelconque » pour le repositionner en tant que président indiscutable pour une partie de l’opinion. Villepin n’a pas ce genre de cartes dans son jeu, donc il lui faudrait être plus subtil dès maintenant.

      En somme, à mon sens aujourd’hui il continue à se comporter comme s’il voulait seulement faire perdre Sarkozy - et non pas comme s’il voulait gagner lui-même.


    • COLRE COLRE 29 janvier 2010 15:05

      Bonjour l’auteur,

      Je reste persuadée que les observateurs se trompent en imaginant des stratégies à très long terme avec les boulons bien serrés. La politique est mouvement, dynamique et affût. 

      Comme je le dis ailleurs, Sarko bouche les trous au fur et à mesure et ne fait que repousser le pb Villepin à plus tard, en acceptant tous les inconvénients à court terme, mais il n’avait pas le choix : le laisser pérorer sur les plateaux télé, c’était lui offrir une dynamique, une position d’opposant et de présidentiable, c’était hyper-dangereux pour lui
      (en plus d’être odieux à sa virilité blessée… smiley ).

      Villepin, c’est pareil : il n’a pas foncé dans un piège : il a aussi choisi la meilleure solution à court terme : attaquer, matraquer la haine de Sarko, son irresponsabilité face à ses devoirs à l’égard de la France, sa petitesse. Ça, ça cogne dans la tête des gens, ils sont au bord du ring et crient : allez Villepin ! ouais ! tue-le… !

      Dans un premier temps, oui, il veut « seulement faire perdre Sarko », mais ce n’est pas, comme vous le dites, en sacrifiant ses propres chances de victoire, non. Il sait qu’il a le temps, il guettera au coin du bois, et se précipitera sur la première opportunité venue. Il lui faut d’abord déconsidérer Sarko, puis attendre l’occasion, attendre son tour.

      S’il est une chose que les politiques ont apprise : c’est de gérer le temps…


    • Ouallonsnous ? 29 janvier 2010 18:10

      Probablement juste votre analyse @la politique et moi, Dominique de Villepin ne prend pas assez en compte que le sarkozysme et son « fhürer » haineux à talonettes, sentent fortement le roussi, pour ne pas dire qu’ils sont « grillés », même si les médias de tout poils font le maximum pour le dissimuler aux français.

      Il conviendrait donc de cesser de se victimiser car cela redonne une certaine crédibilité aux manipulateurs de l’Elysée, et de se transformer en accusateur.

      L’anthipathique Apathie, l’a bien compris qui s’est « farçi » le gros « Xavier le chatemitte » !

      Reste pour De Villepin à « négocier » la partie de l’appareil de la magistrature vendue au Château et lui servant de bouclier, prête à toutes les impostures en matiére d’interprétation du droit !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 janvier 2010 05:41

      La Politique...


       VOUS avez tort. Ce premier jugement complète l’image de Villepin au-dela des plus folles espérances. de ceux qui n’aiment pas le Président, Le drame de Sarkozy a toujours été un impardonnable manque de classe. Son attitude revencharde et l’hypocrisie sans vrai talent qui transparaissent de cet appel - car qui croira que le président ne l’a pas imposé - en font le bouffon à côté du Roi. Ceux qui ont vu « Le Souper » de Molinaro attendent avec déléctation le remake qu’en serait un débat entre Dominique de Villepin et Nicolas.  En attendant, qui osera un sondage pour nous dire ce que les Français pensent de cette affaire ?


      Pierre JC Allard


    • BABAYAYA BABAYAYA 29 janvier 2010 15:03

      ahhh d’acoord, autant pour moi je ne comprennais pas cela dans ce sens.

      Oui effectivement, pour l’instant DDV se positionne comme un opposant pur souche sans autres ambitions que de faire perdre.

      Mais...
      Et il y a un mais.

      Il se passe que de plus en plus notre sarkoléon national perds au niveau de l’opinion publique, qu’il se fait attaquer de toute part, qu’il subit la fronde des députés de moins en moins godillots...
      et en cela il va devoir composer avec un front multiple dont DDV pourrait (devrait ?) se servir.

      cordialement à vous.


      • BABAYAYA BABAYAYA 29 janvier 2010 15:04

        veuillez m’excuser pour les fautes d’accord et de conjugaison (je ne relis pas assez....mea culpa...)


      • CapitaineHaddoc CapitaineHaddoc 29 janvier 2010 16:50

        De toute façon, ce qui compte le plus pour DDV, c’est qu’on parle de lui. Un maximum.

        Après tout, il n’exerce aucun pouvoir actuellement, il est juste un ancien premier ministre, c’est tout. Tant que durera cette histoire, il n’aura de cesse de se faire passer pour une victime. Et il a raison, ça marche !

        Aujourd’hui, quelle partie de l’opinion pense que le petit excité est une victime dans cette histoire ? Certainement une toute petite partie, à côté de celle qui placent DDV en martyr et le roquet teigneux en bourreau, un bourreau lâche qui plus est !

        D’ici que le verdict de l’appel en question soit tombé, on sera à un moins d’un an des présidentielles tout au plus, c’est à dire dans une campagne éléctorale acharnée.

        Si à ce moment DDV est à nouveau innocenté, ou mieux, si la Cour Européenne juge d’ici là que Sarko, en tant que chef de la Magistrature, n’a rien à faire en tant que partie civile, alors il faudra un miracle pour que le nain soit réélu !


        • volpa volpa 29 janvier 2010 17:28

          pas prêt d’être terminée cette histoire.Appel, cassation,cour européenne.


          • Ouallonsnous ? 29 janvier 2010 19:39

            Encore deux ans et quelques, à moins que la purulence Sarkozyste et son fhürer haineux à talonettes, soient « nettoyés » avant !

            Quand à l’intervention de la prétendue cour européenne, soyons dignes de nôtre histoire, nous sommes français et avons toujours réglés nos problémes nous mêmes.

            Pas d’ingérence de l’étranger dans une affaire entre français, même si Naboléon l’est trés peu, français !


          • MERLIN MERLIN 29 janvier 2010 17:34

            Beaucoup de Français trépignent d’impatience pour ces élections présidentiel à venir, dans le but de se débarrasser une bonne fois pour toute de ce président, qui aura bien pillé la France, en espérant pouvoir rattraper le désastre moral, social et financier fait durant son mandat.Trop c’est trop ça commence à devenir physique, hypocrisie et arrivisme à un tel degré, du jamais vu, un homme dangereux pour la France, et toute sa clique bien sur, que je ne nommerais pas.


            • persea 29 janvier 2010 20:25

              C’est tout à fait ma pensée, les français sont tellement excédés par Sarkozy, l’UMP risque gros aux prochaines élections régionales et Législatives, il est encore temps de sauver les meubles.
              Vous allez voir que la majorité des politiques UMP vont rallier Villepin, on ne reste pas avec un loser qui vous fait perdre votre poste !


            • spartacus1 spartacus1 30 janvier 2010 09:56

              Absolument d’accord Persea.

              Je complète en disant qu’il faut absolument ne pas s’abstenir aux régionales, il faut voter pour qui que se soit sauf pour l’UMP ou associés, parce que si l’UMP prend une déculottée magistrale aux régionales, c’est l’UMP elle-même qui nous débarrassera de Sarko.


            • curieux curieux 29 janvier 2010 20:51

              De toute façon, l’appel était sûrement prévu si DDV s’en sortait. Un nain est toujours maléfique, faux et pervers


              • gogia 29 janvier 2010 21:36

                C’est ton avis, mais ce n’est qu’un avis, ce que j’attend, et ce que je l’espère les français attendent ce sont des actes, et c’est sur ces actes que Villepin sera jugé. Qu’il prononce le nom de sarko ne me parait pas être comme tu le dis une stratégie perdante, mais au contraire il rend à nico ce qui appartient à nico, c’est-à-dire sa haine et sa bêtise. Sarko est responsable de ses actes et le dire ne correspond en rien à l’appartenance du STR comme tu le dis ... et dans cette logique, sarko pourrait aussi s’apeller CPMF c’est pas ma faute.


                • moebius 29 janvier 2010 22:31

                  ....vous faites dans des histoires de midinettes là ? non ?


                  • choobaman 30 janvier 2010 11:17

                    De Villepin,Sarkozy...Sarkozy,DeVillepin...Encore un bon petit détournement d’attention qui occupe le bon peuple et occulte les vrais problèmes...
                    Je me demande réellement quel est le pourcentage de Français qui malgré le rouleau compresseur
                    médiatique ne croient plus en cette brochette de politiciens qui à force d’etre trop huilée va finir par se prendre un petit coup de chaud...
                    Pierre Jovanovic fait un travail assez pertinant depuis le début de la crise des subprimes, il tient le compte des disparitions d’emplois aux States. HALLUCINANT ! Le tsunami se rapproche...


                    • fwed fwed 30 janvier 2010 12:36

                      Je n’ai pas relevé le nom de la chambre de compensation bancaire Clearstream une seule fois dans le texte et les commentaires. Tout cela finit comme une affaire politico-politicienne franchouillarde.
                      Opération fumigène réussi.

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