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Accueil du site > Actualités > Politique > Zemmour, Les Femmes Couguars et La Chine : la dictature de la gauche bien (...)

Zemmour, Les Femmes Couguars et La Chine : la dictature de la gauche bien pensante

Quand les défenseurs autoproclamés de la liberté et de l’égalité les mettent en danger.

Quoi de commun entre l’affaire Zemmour, les femmes Couguars et la Chine me direz vous ? Le politiquement correct ou ce que certains appellent la pensée unique.

 Eric Zemmour, éditorialiste et polémiste, a fait une sortie très remarquée et commentée dans l’émission de Thierry Ardisson sur "les noirs et les arabes". Il n’est pas question ici d’apprécier la pertinence de ses propos, mais plutôt de s’interroger sur le droit à la parole des uns et des autres. La LICRA (La ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) qui avait vivement réagi au début de cette affaire et indiquait son intention de porter plainte contre Eric Zemmour, a finalement choisi de lui répondre par une lettre ouverte. Après lui avoir longuement reproché de stigmatiser "les noirs et les arabes", en expliquant que rien ne permet de confirmer les propos énoncés, la LICRA se permet, à son tour, de distinguer "les noirs et les arabes" du reste de la population en indiquant :"On ne voit en effet guère "d’arabes et de noirs" à la 11ème chambre du tribunal correctionnel spécialisée dans les délits financiers." Cette phrase est très surprenante et assez symbolique. Comment dans le même papier peut on s’attaquer avec autant de véhémence aux propos d’Eric Zemmour et utiliser les mêmes réflexes sans que cela ne suscite de tous les censeurs bien pensants une réaction immédiate ? Il est étonnant de constater que nous ne sommes pas ou plus égaux devant la liberté d’expression. Faut-il appartenir à une certaine catégorie pour avoir le droit d’asséner ses vérités, ses idées ? Finalement, ce sont ceux qui se placent en défenseur des minorités, rôles souvent bien confortables et parfois très hypocrites, et qui réclament l’égalité de traitement pour tous qui décident qui a le droit ou non de prononcer certaines paroles et d’exprimer certaines idées. Ceux qui ne respectent pas leur autorité ne méritent plus que l’hallali.

Lors de la diffusion de la nouvelle émission d’Emmanuel Chain, Haute Définition, sur TF1, la plupart des médias ont retenu le reportage sur la délinquance et les trafics en tous genres en banlieue parisienne. Je vous propose, pour ma part, de nous attarder sur la séquence qui nous présentait le développement d’un nouveau phénomène social : les femmes couguars. Ce sont ces femmes d’âge bien mur qui recherchent des hommes jeunes consentants pour assouvir leurs désirs sexuels. Rien de bien répréhensible dans l’absolue. Sauf que ce reportage nous présente plusieurs témoignages de femmes qui expliquent que l’homme jeune est plus intéressant car : il est "plus ferme, plus tendre, plus endurant, plus performant,...". Ne serait ce pas les mots et les expressions souvent employés par les hommes qui finissent par se vautrer dans les bras de femmes bien plus jeunes que leurs contemporaines ? Cela doit nous faire penser aux attitudes et aux comportements tant décriés par les organisations féministes. Ces dernières, depuis les années 70, nous expliquent, à juste titre, que la femme est d’abord un être humain et jamais de la viande sexuelle. Pourtant, alors que la femme poursuit son émancipation en empruntant à l’homme ses réflexes les plus vils, nous n’entendons pas ces mêmes organisations protester. Il semblerait que la femme puisse tenir un comportement que désormais la société bien pensante reproche sans cesse et sans relâche uniquement à l’homme. Aurait-elle définitivement pris le pouvoir bien que l’on veuille perpétuellement nous convaincre du contraire ?

Chaque matin, du lundi au vendredi, sur RMC et BFM TV, le journaliste Jean Jacques BOURDIN interroge une personnalité de 8h35 à 9h00. Cette semaine, il a reçu Jean Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. Au cours de cette interview, ils abordent le problème de la croissance molle de la France. Et le journaliste se permet de comparer les performances de la France, et du Japon, avec la Chine. Il place dans une discussion sérieuse, au cours de laquelle la détresse et la misère de nombreux français sont évoquées, sur le même plan la démocratie française, ou japonaise, avec la dictature chinoise sans que cela ne suscite la moindre réaction ni du ministre, ni des auditeurs. Faut-il alors comprendre que notre modèle sociale et de liberté vaut le prix de la croissance chinoise ? Elève-t-on le débat lorsque l’on insinue, à une heure de grande écoute, sous le sceau du journalisme, que la politique française n’obtient pas de résultats économiques suffisamment bons puisque la Chine fait beaucoup mieux. Encore une fois, le journaliste, qui bien souvent forge l’opinion publique, s’autorise à faire des parallèles et des raccourcis excessivement dangereux, populistes et simplistes. La plupart des personnes qui s’aventurerait à faire ce type de rapprochements serait accusée de remettre en cause les fondamentaux de notre société. Deux poids, deux mesures.

 Ces trois situations, au demeurant très différentes, reflètent bien la dictature des biens pensants qui sévissent de plus en plus dans notre pays. Désormais, certains peuvent tout dire et tout faire, tandis que d’autres sont souvent condamnés avant même d’avoir eu le droit de s’expliquer. Malheureusement, c’est souvent la gauche caviar transformée en gauche bobo qui distribue ces droits. Ceux-là même qui prétendent défendre la veuve et l’orphelin contre le diable conservateur et néo-libérale. Cette gauche qui habite dans les quartiers les plus agréables de nos grandes villes, qui envoie ses enfants dans des écoles privées ou qui contourne la carte scolaire, qui mange bio tout en roulant dans des 4x4 veut nous faire la morale. Si les idées de gauche sont indéniablement nécessaires à l’équilibre d’une société et au fonctionnement de la démocratie, elles ont été perverties. D’ailleurs cinq artistes ouvertement de gauche écrivaient en 2009 à la première secrétaire du parti socialiste, au moment de la discussion sur la loi HADOPI "Vous avez perdu notre soutien – peut-être n’est-ce pas si grave après tout ? Mais il nous semble aussi, et cela est plus fâcheux, que vous avez également perdu votre âme.

Quant à nous, nous restons de gauche, comme ça, quand vous le redeviendrez, vous saurez où nous trouver." 

Il est temps que la peuple conteste cette hégémonie sur la pensée autorisée. L’histoire nous a montré que la dictature des donneurs de leçon est souvent l’un des premiers symptômes de la maladie d’une société. Méfiez vous, les puissants ne sont pas seulement ceux que l’on nous désigne à longueur de journée. Suivez mon regard ! Les dictateurs de la pensée unique nous pousse au formatage pour mieux nous manipuler, et nous gouverner, pour leur plus grand plaisir.


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36 réactions à cet article    


  • Fabienm 9 avril 2010 11:20

    Vous vous étonnez que la phrase « il n’y a guère de noirs et d’arabes à la 11ème chambre (...) spécialisés dans les délits financiers » choque moins, c’est tout simplement parceque ce qu’elle sous-entend (sociologiquement parlant) est implicite, concernant la ploutocratie française et son verrouillage (avec une pointe de provocation sur la gravité des délits en cause), tandis que dans la phrase de zemmour, on confond volontairement et à dessein causes et conséquences, en feignant d’ignorer les raisons sociales qui entraînent la surreprésentativité.
    Ces deux phrases ne relèvent donc pas du tout du même mécanisme (l’une est une manipulation manifeste, tandis que l’autre est une réponse pour en montrer l’absurdité).

    feindre d’ignorer cette différence me paraît être d’une totale mauvaise foi


    • matthius matthius 9 avril 2010 17:32

      Zemmour n’est qu’un réactionnaire qui comble les désirs des fils à papa en soif de pouvoir sur les autres. Cet article en est la démonstration.


    • Marc W. 9 avril 2010 20:03

      bonjour,


      merci pour votre réaction. On peut effectivement lire la lettre de la LICRA en tenant compte de votre remarque. Et dans ce cas, je l’accepte plus. Disons donc que VOUS le diriez ainsi... mais la LICRA, dans son courrier, reproche le manque d’explication à Zemmour suite à ces propos. Or, je constate qu’ils ne font pas plus d’effort que lui pour clarifier les leurs.

      Vous permettrez donc d’adhérer à votre interprétation... uniquement s’ils les avaient accompagnés de votre commentaire.

      Et merci pour la mauvaise foi !

    • Aaltar Aaltar 9 avril 2010 11:23

      Merci d’avoir pris le temps d’exprimer un sentiment que je partage tout à fait.


      • FRIDA FRIDA 9 avril 2010 12:21

        De même pour moi, j’aurais fait la même réflexion.


      • Voltaire52 Voltaire52 9 avril 2010 12:19

        cet article me fait plaisir , j avais deja soulevé l hypocrisie des cougars et du racisme strategique, les antiracistes auto-proclamés voient le racisme là ou ils ont interet de le voir , par contre ceux-ci ne sont pas les derniers pour en faire un autre (le racisme anti-blanc , voir juif)....

        les cougars , encore une fumisterie bien boboïste , a part a paris on en parle pas , mais on croirait que cela interesserait que cette chose devienne une forme de culture....
        l hypocrisie du marche aux bestiaux humains , lutte contre l esclavage sexuel des femmes , mais pour les hommes c’est une revange donc pas touche....

        comparer la chine et la france economiquement , en oubliant le dumping social de l empire du milieu , là c’est du terrorisme intellectuel ou de la propagande , et ce n est pas fortuit


        • Philou017 Philou017 9 avril 2010 12:58

          L’auteur : " Faut-il alors comprendre que notre modèle sociale et de liberté vaut le prix de la croissance chinoise ?« 

          Quelle rigolade.
          Quand l’économie d’un pays marxiste ne marche pas, on dit c’est la faute à l’idéologie, la dictature, chez nous c’est bien mieux.
          Quand l’économie d’une soi-disant dictature marche mieux, maintenant on dit, c’est normal c’est une dictature, tandis que nous on est libre.

          Si l’auteur a raison de dénoncer la dictature de la pensée unique, il s’appuie sur des raisonnements discutables.
          Quand à Zenmour, il y en a vraiment marre. Zenmour est-il le centre de la vie politique et sociale Française ? Il n’y a pas d’autres sujets de reflexion ? Est-il un penseur que le monde ignore ?
          Il a dit que la plupart des délinquants sont noirs ou arabes ? tres bien. A-t-il dit que les taux de chomage battent des records dans les banlieues à forte proportion d’immigrés ? non.
          Quand il l’aura dit, on pourra peut-être le qualifier de nouveau philosophe....
          Zero comme Zenmour.

           »Cette gauche qui habite dans les quartiers les plus agréables de nos grandes villes, qui envoie ses enfants dans des écoles privées ou qui contourne la carte scolaire, qui mange bio tout en roulant dans des 4x4 veut nous faire la morale."
          Quelle hypocrisie. Si l’auteur nous parlait du train de vie des élus de droite ? et de l’exploitation éhontée de l’obsession sécuritaire quand on a tellement peu de choses à proposer sur le fond des problèmes.

          L’auteur est tombé dans la même vacuité que celle qu’il prétend dénoncer.


          • Julien Julien 9 avril 2010 13:26

            Vous confondez simplement le PS et la gauche.

            Le PS, ce n’est plus la gauche. Ce sont des gens sans idée et sans regard critique sur les choses. Ils suivent la masse sans réfléchir, du moment que ça leur permette de gagner leur vie et aller au ski. Suffit d’écouter Manuel Valls par s’en convaincre :


            Ou écoutez Royal : du vent, du vent, et encore du vent. Elle ne récolte des votes que par l’ignorance de la masse. Elle est presque du niveau de Rachida Dati.
            Comme dit le prix Nobel d’économie Maurice Allais : « L’heure n’est plus à l’intelligence ».

            Si vous voulez une vraie gauche, intelligente et réformatrice, tournez-vous vers Mélenchon :


            Mélenchon : de la culture et des idées

            • frédéric lyon 9 avril 2010 15:20

              Eric Zemmour a fait un constat que personne ne peut contester, mais à présent il faut aller plus loin dans ce débat.


              Pourquoi cette surdélinquance dans CERTAINES communautés immigrés ?

              Et,

              Toutes les communautés immigrés sont-elles concernées au même titre par ce phénomène de surdélinquance ?

              Premiers éléments de réponse :

              1) La France a toléré pendant trop longtemps une immigration illégale de populations qui ne peuvent pas s’intégrer dans notre société et qui ne sont pas adaptées à notre marché du travail.

              Tous les pays d’immigration (Canada, USA, Australie Nouvelle Zélande) ont une politique d’immigration et des procédures d’intégration qui permettent de s’assurer que les candidats à l’immigration pourront s’intégrer dans la société d’accueil et y trouver du travail.

              Or la France N’EST PAS UN PAYS D’IMMIGRATION, (de même que l’Europe Occidentale en général), car c’est un pays à forte densité de population avec un marché du travail atone, et la France N’A DONC JAMAIS MIS EN PLACE DE POLITIQUE D’IMMIGRATION .

              Or, notre pays est la cible, pour de simples raisons de proximité géographique ou linguistique, d’une immigration de populations sans qualification ni éducation, qui n’ont pas leur place ni dans notre société développée, ni sur notre marché du travail.

              Comment s’imagine-t-on que ces populations vont pouvoir vivre ?

              Elles n’ont le choix qu’entre :

              - des emplois de misère, ceux que les employeurs opportunistes et malhonnêtes réservent aux immigrants irréguliers, 

              - et la délinquance.

              2) Toutes les communautés immigrés ne sont pas concernées par le phénomène de surdélinquance. On peut constater par exemple que les communautés Asiatiques, pourtant relativement nombreuses en France, ne figurent pas au palmarès de la surdélinquance dans notre pays.

              Pourquoi ?

              Sans doute faudrait-il lancer une réflexion sur ce sujet, mais il ne faut pas éluder cette question très intéressante, ne serait-ce que pour mieux cibler à l’avenir les populations d’origine d’une immigration acceptable pour notre pays.

              Contentons-nous de remarquer pour le moment qu’il y a des populations assimilables et d’autres qui ne le sont pas. 





              • Fabienm 9 avril 2010 15:59

                Ce qui est amusant dans votre post consternant c’est l’idéologie sous-jacente qu’il véhicule. Savez-vous par exemple qu’on dit en Italie des populations d’Europe de l’est exactement la même chose (mêmes adjectifs, mêmes types de clichés) que l’on dit ici des immigrés venant d’Afrique du Nord ?
                Intéressant n’est-il pas de voir notre capacité à étiqueter l’autre et la capacité mimétique des racismes d’ici et d’ailleurs.
                Je ne sais plus qui disait « être raciste, c’est se tromper de colère ». C’est malheureusement tellement d’actualité.


              • Mycroft 9 avril 2010 18:29

                Il faudrait voir à expliquer ce que signifie « avoir quelque chose à faire dans notre pays ».

                Si ça signifie « être en mesure de trouver un travail », alors il y a pas mal de chômeur qu’il va falloir sortir de notre pays. Remarquez, c’est pas mal, comme solution : les chômeurs dehors. Bon, on ne sait pas trop où on les mets, hein, mais l’important, c’est de ne pas avoir à payer à cause d’eux.

                Mais non, monsieur Lyon n’ose pas proposer un truc pareil, pas contre ceux qui sont nés en France. Car eux ont fait un gros effort. Ils sont nés en France. C’est que c’est beaucoup plus dur que naître en Afrique, par exemple...

                Les asiatiques ne débarquent pas de pays en guerre. Contrairement au Afghan, contrairement aux Irakien et à certains Africain, ils ont pu se cultiver un minimum dans leur pays. La chine pratique une éducation de masse.

                L’immigration, on ne la choisie pas. Elle a lieux. C’est à nous de nous y adapter. On « accepte » pas des étrangers en situation irrégulière. Ils viennent, et son là, tout simplement. Et on sait que si on leur impose la clandestinité, ils vont, de fait, être des proies faciles pour le monde du crime.

                Si, lorsqu’on avait encore un poids non négligeable sur l’économie, on avait imposé aux entrepreneurs d’aller installer des usines dans ces pays, avec des conditions salariales identiques au notre, on ne serait pas dans le merdier dans lequel on se trouve à l’heure actuelle.


              • jakback jakback 9 avril 2010 23:43

                Lorsque l’on confond racisme et xénophobie, on peut craindre de la pertinence de l’analyse !


              • Traroth Traroth 9 avril 2010 16:12

                Encore un article, qui sous couvert de défendre « la liberté d’expression », argumente en réalité en faveur de Zemmour.

                Moi, ce que j’observe, c’est qu’on censure souvent les contradicteurs de Zemmour en prétextant que ce sont eux, les censeurs  ! Donc QUI cherche à empêcher le débat ?


                • Marc W. 9 avril 2010 19:51

                  Bonjour,


                  A quel moment, lisez vous que j’argumente en faveur de Zemmour. D’ailleurs, rien dans le texte ne vous permet de savoir si j’y adhère. Et pour cause !

                  Cordialement.

                • wilkins 9 avril 2010 16:48

                  J’ai arrêté la lecture de cet article à la fin de la première phrase...

                  « Quoi de commun entre l’affaire Zemmour, les femmes Couguars et la Chine me direz vous ? Le politiquement correct ou ce que certains appellent la pensée unique. »

                  Le politiquement correct, la pensée unique, la pensée dominante, la bien-pensance... autant de termes à la mode, extrêmement tendance aussi bien sur les plateaux télévisés que sur Internet. Pourtant, ils recouvrent un concept erroné et intellectuellement fallacieux.

                  Zemmour n’est certainement « l’iconoclaste de son temps » comme il se décrit lui-même et ceux qui se reconnaissent dans ses propos ne sont pas davantages des rebelles ou des contempteurs d’une soit-disant pensée « unique ».



                  Il faudrait arrêter avec cette chimère.



                  En politique, tout le monde croit développer une pensée marginale... TOUT LE MONDE !
                  Ne croyez-vous pas que Melenchon est lui-aussi convaincu d’être un iconoclaste de son temps ? il s’oppose à tout le monde, jusque dans son propre camp. Jean-Marie Lepen n’est-il pas un dénonciateur de ce qu’il qualifie la pensée unique, incluant celle de Zemmour ? Et Olivier Besancenot ? Il s’oppose aussi violemment aux caciques du PS qu’à la droite républicaine, l’extrême droite et la doxa journalistique. Ségolene Royal n’est pas en reste, elle avait réussi à se mettre à dos, les gens de droite, les éléphants du PS, les ex-mitterandistes (faut le faire quand on a été adoubé par Mitterrand) les jospinistes, l’extrême gauche et l’extrême droite.

                  En tant que femme présente au second tour avec une équipe de campagne réduite à peau de chagrin (ils étaient 4), on peut comprendre qu’elle se soit prise pour une rosa luxembourg.

                  Et que dire de Bayrou qui trouve des éléments de la pensée unique chez tout le monde sauf chez lui... Patrick Sébastien ? les écolos ?



                  Tout le monde combat cette pensée unique totalement fantasmée.



                  Ce concept est risible et ne sert qu’à donner une image de soi flatteuse et courageuse à peu de frais.

                  L’idéologie dominante serait donc véhiculée par Canal plus (chaîne privée, tiens donc) les journalistes de gauche et les profs ? Cette théorie est tellement grotesque que je m’étonne encore que des personnes y succombent encore.


                  Dans tous les pays d’Europe de l’Ouest, TOUS, la pensée dominante, au sens strict (la plus diffusée et la plus répandue) est une pensée globalement conservatrice. Tous les pays d’Europe de l’Ouest ont été gouverné à 75% par des dirigeants de droite et à 25% par des dirigeants de gauche.



                  Le président est Nicolas Sarkozy, dont la pensée est proche de celle de Zemmour, la chaîne de télévision la plus regardée et, par conséquent, la plus diffuseuse d’opinion, est TF1, l’intellectuel ayant collectionné le plus d’heures de télévision depuis dix ans est Alain Finkielkraut (non, ça n’est pas BHL mais bien « Finky ») et le journaliste ayant eu le plus de temps d’antenne pour asséner ses idées est... Eic Zemmour.


                  Je ne connais pas l’auteur de cet artcile mais il ne contribue certainement pas à combattre un quelconque politiquement correct, il hurle avec les loups et adhère à l’idéologie de très loin la plus prégnante en france, que cela vous plaise ou non.


                  S’il y a une pensée unique, c’est la votre...


                  • Marc W. 9 avril 2010 19:44

                    bonjour,


                    contrairement à vous, je vous ai lu jusqu’au bout car le débat fait toujours avancer les idées. Vous condamnez les miennes sans les lire, bel exemple de démocratie et de tolérance. Je me demande alors comment êtes vous arrivé jusqu’à cet article ?

                    Si vous lisez les différents commentaires ici ou ailleurs, vous relèverez que mes idées ne sont pas tant que cela partagées, ou tout du moins exprimées, non ?


                    Merci tout de même d’avoir apporter votre contribution à l’expression libre de chacun (merci d’indiquer vos sources car vos affirmations sont surprenantes mais intéressantes).

                  • wilkins 12 avril 2010 14:14

                    Merci pour votre réponse cordiale qui m’invite à préciser ma pensée.

                    Je suis arrivé à cet article le plus simplement du monde, en étant accroché par son titre, ensuite, comme je l’ai indiqué, j’en ai arrêté la lecture dès que le concept de « pensée unique » et de « politiquement correct » a été évoqué.


                    Ce sont des concepts intrinsèquement creux et désincarnés puisqu’ils sont repris par l’ensemble du spectre idéologique français pour dénoncer son propre adversaire, quel qu’il soit. 

                    On le retrouve aussi bien dans le champ lexical du FN que du NPA, des écolos que des écolos-sceptiques, des pro V.O du 11 septembre que des tenants d’un complot américain, de Bayrou que de Ségolène Royal, etc.

                    Vous me dites que votre pensée n’est que relativement partagée puisque vous avez des adversaires sur ce forum. C’est très précisement ce que je dis, il n’y a pas de pensée unique. Au mieux peut-on essayer de dégager une pensée dominante. Sur agoravox, le curseur est un peu plus à gauche que dans la société, il est assez majoritairement anti-atlantiste et libertaire. La pensée dominante d’agoravox serait plus proche de la mienne que de la vôtre, nous sommes d’accord.


                    Ailleurs, c’est l’inverse. Comme dirait Zemmour, c’est un fait.

                    La période mitterandiste n’a été qu’une parenthèse d’une cinquième république entièrement colorée de bleu, jusqu’à obtenir un monopole institutionnel pendant longtemps, au parlement, au sénat, dans l’excutif et le législatif, couplé d’un monopole d’état sur l’expression médiatique (ORTF, radio publiques ou contrôlées par les grands groupes de presse jusqu’en 1981, etc.).

                    La parenthèse mitterandiste a permis un rééquilibrage aussi bien institutionnel qu’idéologique (premiers gouvernements de gauche, radios libres, premiers patrons de presse nommés par un pouvoir de gauche, développement du rôle des associations, etc.). Un rééquilibrage et non un écrasement de la concurrence !

                    Le peuple reste, comme dans tous les pays d’Europe de l’ouest, plus nettement chrétien-démocrate et sensible à une dialectique conservatrice (ou gaulliste pour le cas de la France) que l’inverse. Le discours le plus répandu en France, quand vous fréquentez, comme c’est mon cas, autant de personnes de droite que de gauche, de citadins que de provinciaux, de prolétaires que de bourgeois, est assez proche de celui de Zemmour.
                    La chaîne dominante sera toujours TF1, suivi de France 2, dont le journal a Arlette Chabot pour rédactrice en chef et Zemmour pour journaliste le plus médiatisé.
                    Le PQN le plus vendu est le Figaro.
                    La presse est contrôlée à 90% par des patrons proches du pouvoir actuel.
                    Nous sommes de surcroit sous le règne de l’hyper-présidence Sarkosyste.


                    C’est cela qui est fascinant dans la dialectique Zemmourienne. Il a une fois dit que les tenants du politiquement correct ne supportaient pas qu’une seule personne (lui-même) pense différemment. Il illustre pourtant parfaitement ce qu’il essaie de dénoncer. la gauche n’a réellement appliqué son programme que de 1981 à 1983 et de 1997 à 2002 avec à la clé des concrétisations marquantes (on l’a vu avec les radio-libres, la suppression de la peine de mort, l’émergence d’assos comme SOS racisme, les 35 heures). La sanction tombe : pensée unique ! bien-pensance !


                    Nom de dieu ! tout cela au milieu de 50 ans de domination conservatrice dans tous les secteurs de la société civile et politique, quelle horreur !

                    Cela s’appelle l’alternance, et en l’occurence, elle est à minima.

                    Cela étant dit, j’ai lu votre article en entier, ce que j’aurais volontier fait dès la première fois si je n’avais trébuché sur l’inénarable « pensée unique ».















                  • Marc W. 12 avril 2010 20:09

                    Merci d’avoir accepter le débat que je prolonge par cette réponse.
                    Je partage quasi-totalement votre commentaire. Effectivement, la droite et le conservatisme sont majoritaires le plus souvent depuis l’après guerre dans notre pays.

                    Mais, si vous lisez bien mon article, vous noterez que je stigmatisme une certaine gauche et pas la « Gauche ». Et pour cause, j’en suis !

                    Contrairement à ce que vous pensez, je me réclame de gauche, mais je ne vote plus à gauche car je ne me reconnais plus. J’ai aimé la gauche de 97 (avant j’étais trop jeune). Jospin représente la gauche efficace et qui change la vie (comme disait Mitterrand) : la CMU, les 35 heures, les emplois jeunes, le PACS, la loi SRU, etc... Voilà qui avait un sens ! Voilà un programme ! Désormais, une certaine gauche qui est celle que l’on nous montre le plus souvent n’a que pour seul programme l’anti-sarkozisme. Ils se font la police de la pensée.

                    Mon article ne dit pas si je suis ou non d’accord avec les 3 phénomènes que je décris. Je dis juste qu’il est étonnant et anormal que la parole soit plus libre en fonction de son appartenance politique. Au même titre que d’autres, à juste titre, protestent contre la discrimination au travail ou en boîte !

                    Ce n’est pas parce que beaucoup de gens ont galvodé le sens de l’expression « pensée unique » que cette dernière ne peut pas être reprise, et selon moi, ici, à bon escient !

                    Je pense qu’il est trop simple de considérer que queluq’un à toujours raison ou toujours tort. Pour moi, cela cache une pauvreté dans les arguments et la conviction. Quand la gauche bobo est par principe contre Sarko, je ne me reconnais plus. Lorsque la droite était contre Jospin par principe, elle n’avait aucun relief, aucune crédibilité. Il ne suffit pas d’être de gauche pour avoir raison. Il faut exprimer des idées. J’attends le programme de la gauche. Je n’adhère pas au mouvement de Mélenchon, mais je lui reconnais beaucoup plus de clarté dans le discours que le PS qui devrait représenter mes idées. Que veut le PS sur les retraites, sur les impots, sur l’écologie, sur l’europe, sur l’école ? J’ai trop de mal à savoir. Par contre, je sais qu’ils sont contre ceci ou cela. Et ça, ça n’a jamais fait un programme de gouvernement.

                    Par exemple, sont ils contre les heures supp défiscalisées ? il s’agit d’une mesure populaire au sens qu’elle concerne d’abord le peuple. Les cadres et les patrons ne bénéficient pas de cette disposition. Seuls les ouvriers et les employés peuvent en béénficier, certes s’il y en a. Mais s’il y en a pas, alors point de débat car la mesure ne s’applique pas. Par contre, quant il y en a, alors les plus bas salaires récupérent un pouvoir d’achat bienvenu. Pensez vous pertinent que demain le PS supprime cette loi : cela ne rétablira aucune justice sociale, bien au contraire !

                    Enfin, j’apprécie votre honnêteté lorsque vous indiquez que ce site est surtout visité par des personnes proche de vos idées. Cela permet de resituer le débat. Mais alors vous reconnaitrez que ma contribution à au moins le mérite d’élargir le champs des opinions.

                    En espérant pouvoir poursuivre ce dialogue très intéressant.

                    Cordialement.


                  • wilkins 13 avril 2010 15:19

                    Cet échange est assez étonnant... je me rends compte que nous avons des idées finalement proches. La raison des premiers accrochages est cependant révélatrice et très intéressante.

                    Nous avons probablement une culture et une maturation politique assez comparable, nous sommes passés sans doute par des constats analogues par le passé, pourtant aujourd’hui, lorsque je lis votre artcile, je suis dans un premier temps incapable d’aller à son terme, du fait de l’intégration d’un concept accusateur de « bienpensance » qui m’agace au plus point.

                    C’est très intéressant parce qu’on touche au coeur de ce qui fonde les grandes problématiques sociales et idéologiques du débat social en France de nos jours.



                    Vous dénoncez une bien-pensance caviardisée par des bobos éloignés des réalités de terrain. Je suis totalement en accord avec cette analyse. Je la renforcerais même avec sévérité : la gauche a longtemps refusé d’aborder un certain nombre de sujets parce qu’elle ne savait pas y répondre.
                    Exit les problèmes d’immigration, de flux migratoires en période de récession économique, d’isolement socio-culturel autarcique de certains quartiers provoquant un retour vers des repères hérités du pays d’origine pour les populations immigrées, des problèmes liés à l’insécurité, du racisme anti-blanc, du poids structurel des services de l’état sur le déficit public, du casse-tête des retraites, de la relance de l’économie par la consommation, du poids de la fiscalité et des charges sur des entreprises (dont 75% sont des PME-PMI, micro-entreprises, entreprises individuelles, etc.) pourtant fondamentales pour la vitalité économique, etc.


                    La gauche s’est replié sur elle-même dans un réflexe d’auto-défense pavlovien et systématique face à des problématiques qu’il était soudainement plus facile de contrer par l’anathème idéologique que par le débat.



                    On laisse la droite s’emparer de ces thèmes lorsqu’elle est au pouvoir pour mieux la contrer par l’indignattion vertueuse, confortée par des mécanismes intellectuels redoutablement efficaces et dissuasifs : l’accusation de racisme.
                    Peu importe la réalité ou non des phénomènes évoqués par l’adversaire, son point de vue est nul et non avenu parce que nauséabond, démagogique et populiste.

                    La gauche se repose alors sur des positions de principe en refusant l’analyse de fond.
                    Cette posture est désormais éventée de toute part, le navire idéologique prend l’eau, le blindage est enfoncé sous les coups répétés de certains polémistes de droite, assènant les mêmes questions, pliant parfois sous les doigts accusateurs, essuyant les insultes, mais tenant bon jusqu’à ce que la question finisse par s’intégrer au débat, par exister par elle-même...


                    Je me suis déinscrit du parti socialiste il y a deux ans parce que j’estimais que mon parti n’était plus en mesure d’apporter la contridiction sur des sujets fondamentaux. 


                    Pour autant, je ne supporte pas les réponses apportées par la droite à des questions qui sont bel et bien légitimes. Je m’étrangle devant l’évocation d’une pensée unique fantasmée pour les raisons que j’ai évoqué dans mes réponses précédentes. Je suis atteré par le présupposé racialiste, ethnique et culturel qui expliquerait toutes les difficultés sociales des populations immigrées de dernière génération.


                    Le débat sur ces questions prendrait plusieurs jours. J’y ai trouvé des réponses radicalement opposées à celles de Zemmour sans m’être imposé des arguments automatiquement puisés dans un champ idéologique forcé et héréditaire dépendant de ma famille politique.

                    Zemmour m’exaspère parce que derrière ses questions, il laisse entendre des réponses qui seraient consubstansuelles à la culture et la religion du pays d’origine de l’immigré.

                    Je crois l’inverse, fondamentalement.



                    je pense que les les immigrés polonais, tchèques, italiens ou espagnols ont rapidement dépassé les problématiques sociales ou identitaires parce qu’ils appartenaient à une vague d’immigration ou tous les indicateurs intégrationnistes étaient au vert : intégration par le travail (le chômage n’existait pas) intégration douce (les flux migratoires étaient moins importants en nombre et en vague, évitant ainsi l’agglomération de population au détriment d’un population autochtone) intégration géographique (même placés en banlieue, les immigrès se retrouvaient dans des zones péri-urbaines à majorité blanche, le cercle vicieux de la réappropriation du territoire par une majorité immigré ne s’effectuait pas parce tout le monde travaillait, les enfants de deuxième génération d’immigrés ne trainaient pas dehors mais reprenaient l’entreprise de BTP, commerciale ou artisanale familiale) intégration sociale (du fait des facteurs précédents, la dégradation sociale ne s’opère pas, le travailleur espagnol ou portugais n’a plus qu’à mettre une chemise pour ressembler à un travailleur français, tout le monde se fout de savoir quel dieu il prie chez lui) intégration ethnique (même si certains sont traités de « métèques », les différences s’estompent entre autochtones et immigrès, même couleur de peau, même religion, même travail, même lieu de vie. Passées les premières méfiances, l’assimilation s’opère naturellement).


                    Avec l’immigration africaine, nous avons mis tous les indicateurs au rouge : immigration massive pour des boulots non pérennes que ne reprendront pas les enfants, ils font les travaux que les blancs ne veulent pas faire. Rien à voir avec les travailleurs qualifiés des vagues précédentes qui laissent l’entreprise familiale au fiston, explosion du chômage pendant la période de regroupemeent familial, éloignement géographique : refus des municipalités centrales d’appliquer les lois sur les logements sociaux, ils défendent leur « éthnicité », même avec une « chemise » et un « travail », l’immigré africain ne ressemble pas à un Français pour le franchouillard moyen, (conséquence : dans les premiers temps, les mariages mixtes ne se font pas, le recentrage de ceux qui ont réussi n’opère pas non plus, les propriétaires d’appartements ne louent pas à des arabes ou des afriicains), toutes les distinctions culturelles ou religieuses agravent les mécanismes précédents. Les arabes et les noirs restant entre arabes et noirs, on commence à voir s’opérer les phénomènes de repli constatés dans tous les autres pays, quand l’immigration n’a pas été bien intégrée : uniformisation culture d’un quartier, réappropriation des traffics en tout genre, prolifération de la délinquance sur les constats d’échec, sentiment de séparation d’avec une population majoritaireme (blanche ou autre), retour du facteur religieux qui était éteint pendant quarante ans, apparition de langages urbains différentiateurs, etc.


                    Quand on a étudié les mécanismes de paupérisation sociale dans les banlieues angalises de Birmingham ou Liverpool, on retrouve toujours les mêmes causes pour les mêmes effets : quand la désindustrialisation a privé des milliers de gens de travail, les banlieues se sont mises à « bouffer » du pauvre créant les cercles vicieux qu’on connait. ce qui est frappant, c’est que pour Liverpool par exemple, même si les populations concernées sont toutes de la même couleur de peau, même religion, même origine, la dégradation sociale produit les mêmes effets qu’ailleurs : réappropriation des traffics, isolement culturel, naissance d’un langage urbain différentiateur, création factices d’identités culturelles autour du constat d’échec (d’un coup, les irlandais se mettent entre irlandais, les mancuniens entre mancuniens, les écossais entre écossais, les sidérurgistes entre sidérurgistes, etc.)


                    Alors si en plus vous êtes noir ou arabe, avec une couleur de peau et une religion différentes ! immaginez la vitesse avec laquelle la psychose s’installe chez la population d’origine et le réflexe de repli identitaire s’installe chez la population immigrée !

                    Comme il le dit lui-même, on constate la même chose avec l’immigration irlandaise aux etats-unis au XVIIIème siècle, l’immigration russe en Israel depuis 20 ans...

                    Pour Moi Zemmour fait de la bien-pensance de droite, il saute sur des constats actuels, des chiffres pour laisser suggérer des réponses implicites : si ils ne s’intègrent pas c’est parce qu’ils sont trop différents de nous, veulent garder leurs prénoms bizarres et donnent le primat à la religion.

                    C’est faux, il prend les conséquences et les vends à bas prix en les faisant passer pour des causes.
                    La bien-pensance de droite, c’est suggérer que les problèmes sont ethnico-religieux, confortant ainsi nombre de français dans leur intuition.

                    Ca m’exaspère.

                    Désolé pour cette réponse fleuve, je me suis laché, j’aurais pu tenir quatre jours comme ça, dans un sens, j’ai fait court :))



                    Bravo à vous si vous avez tenu jusqu’au bout de cet épanchement mais l’échange et vos réponses sensées m’ont donné envie d’aller plus en profondeur.



                    Bonne journée à vous et bon courage.
















                     


                  • Jovial Jovial 9 avril 2010 18:06

                    Jusqu’au dernier paragraphe c’était bien et là catastrophe l’auteur nous parle de ses faux hommes de gauche qui défendent HADOPI. Ils sont d’accord pour défendre les libertés, ils sont d’accord pour le partage, ils sont contre une société policière. Par contre dès qu’ils se rendent compte que leurs revenus de millionnaire totalement injustifiables - pour des gens qui vivent d’une passion - pourraient maigrir dans le futur, ils sont les premiers à soutenir une loi idiote et liberticide et ils se permettent de donner des leçons de gauchitude !

                    Non désolé, être de gauche est INCOMPATIBLE avec HADOPI.

                    • L. D. T. L. D. T. 9 avril 2010 19:17

                      Il y eut la morale royale, puis la République.
                      Après la morale républicaine il y eut l’Empire.
                      Après la morale impériale il y eut la morale royale plus douce.
                      Puis après les trois glorieuses il y eut la morale royale orléaniste encore plus douce.
                      Puis la république encore, puis l’empire de Napoléon III gouverné à l’anglo-saxonne, puiiiiiiis nous avons eu la troisième république,
                      et Ferry,
                      et Clemenceau,
                      et Jaurès,
                      et Blum(avec Maurras en face),
                      et de Gaulle,
                      Puis enfin il y eut mais-je-veux-faire-c’que-j’veux, ah pardon mai 68, et vu que la morale soixante-huitarde faite pour les débiles mentaux(ou les adolescents) ne suffisait pas, Mitterrand arriva au pouvoir, fit l’union idéologique avec la droite pour créer la bienpensance, et comme Dieu avait donné le pénis à l’homme et le vagin à la femme, Mittrand donna la morale et le Bien à la Gauche et l’économie et l’ordre social à la Droite, financière qui plus est.
                      Et depuis rien n’a changé.
                      Le Pen ?
                      Bof il ne fera pas grandchose, je doute qu’il maîtrise réellement les tenants et les aboutissants de tout ceci.
                      François Asselineau ?
                      Que sait-il d’autre que l’économie ?
                      NDA ?
                      Trop gentil. Juste trop gentil pour le genre de révolution dont nous avons besoin.

                      Il faudrait que je me remue les fesses un peu plus. Je vais faire un blog tiens. Ca me forcera à bouger.


                      • tvargentine.com lerma 9 avril 2010 21:57



                        Un très bon article qui remet les choses à leur vrai valeur

                        La Chine est une dictature communiste qui interdit les organisations syndicales libre
                        La CHine est une dictature communiste qui interdit la liberté de la presse

                        Comment peut-on se réclamer « journaliste français » et comparer une dictature sanguinaire envers ses opposants politiques et des démocraties sociales ?

                        BOURDIN porte bien son nom !

                        Zemmour est un intellectuel polémiste et il a le mérite de poser les véritables questions et d’apporter des réponses que la gauche n’a jamais voulu savoir ni discutées

                        A ne pas vouloir regarder la société française et la dégradation de la structure de notre société française,incapable de se défendre devant des associations non représentatif
                        (en dehors du milieu des médias) c’est ne pas prendre ses résponsabilités politiques

                        D’ailleurs,le dernier passage de Me ROYAL au JT de TF1,semble porter ses fruits puisqu’elle tient un discours réaliste dans les domaines concernaient.

                        La dictature des médias donneurs de leçon,nous améne à constater que ce sont les mêmes qui préférent ne pas dénoncer des pédophiles et laisser des prédateurs dans la nature uniquement pour ne pas faire leur devoir de citoyen républicain

                        La formation des journalistes mériteraient une culture qui ne soit plus polluée par des minoritées idéologiques (troskistes) ,qui veulent nous imposer leur vision réactionnaire de la société en interdisant tout débat de société et imposer leur dictature

                        http://www.tvargentine.com





                        • Annie 9 avril 2010 22:06

                          « Cette gauche qui habite dans les quartiers les plus agréables de nos grandes villes, qui envoie ses enfants dans des écoles privées ou qui contourne la carte scolaire, qui mange bio tout en roulant dans des 4x4 veut nous faire la morale ».

                          Une surprise peut-être mais on peut être de gauche sans habiter dans les quartiers agréables de nos grandes villes, sans manger du caviar ou rouler en 4x4 etc. etc. La pensée unique n’est pas l’apanage de la gauche et cet article en est l’illustration. La gauche bien pensante vaut bien la droite mal pensante ne courtise que les gains électoraux et qui est disposée à créer des divisions du moment qu’elles leur rapportent des voix. Les gens à gauche se trompent peut-être mais au moins ils ont des convictions, des gens à droite et des articles comme celui-là donnent l’impression de faire feu de tout bois. En ratissant large avec l’antiracisme, les femmes cougars et la Chine. Le point commun ? C’est qu’il y aura sûrement quelqu’un à quelque part qui se reconnaîtra dans votre colère. Le plus petit dénominateur commun.


                          • Marc W. 9 avril 2010 23:16

                            Madame,


                            il est bien dommage que vous préfériez cataloguer plutôt que discuter. Je n’accuse pas toute la gauche. Et pour cause, j’en suis !

                            Je proteste contre une certaine gauche qui n’a pas conscience des vrais enjeux et notamment ceux qui concernent la France et ses citoyens. Je conteste la gauche qui n’a comme seul programme une opposition systématique à Sarko ... J’ai d’autres idées de la gauche. Et c’est justement parce que j’ai des idées, bien que vous préfériez les réduire à néant, que je ne me reconnais pas dans la gauche d’aujourd’hui. D’ailleurs, comme je le dis en fin de message, je ne suis pas le seul à éprouver ce sentiment.
                            Même si je ne partage pas les idées de Melenchon, je lui reconnais une identité et une constante dans les idées. Il a également un projet ... Que proposent les socialistes si ce n’est la division et l’acharnement contre homme plutôt que contre des idées en affichant un programme.
                            Je vous mets au défi de me décrire avec clarté le programme du PS actuel. Certains diront que le PS n’est pas la gauche, sauf que pour l’instant c’est lui qui domine la gauche.

                            Je veux croire que les idées de gauche sauront gagner demain avec un vrai projet comme en 1997 avec Jospin qui avait su présenter un programme de gouvernement : les 35h, les emplois jeunes, la CMU, le PACS. De quoi revivifier le peuple et la nation.

                            Ce n’est pas en enfonçant des portes ouvertes, ou en masquant la vérité que la gauche pourra revenir aux affaires dans de bonnes conditions.

                            Je suis plein de conviction. Quelles sont les votres ?


                          • moebius 9 avril 2010 22:16

                             Cet article est un article typique de beauf


                            • Marc W. 9 avril 2010 23:18

                              Continuez, je sens que vous faites avancer le débat !


                            • Artius 9 avril 2010 23:59

                              Tous ces commentaires sont un substantifique condensé des raisons qui voue notre pays à l’échec : le manichéisme.


                              • moebius 10 avril 2010 00:04

                                 Je veux bien faire avancer quelquechose, mais quoi ? A défaut de ce quelque chose qui éventuellement pourrait faire débat ici je continuerais malgré tout a prétendre que ce qui est sensé faire débat sur ce site ne le fait pas. Je ne vois pas en effet comment débattre de la nostalgie de Zemour. C’est un sentiment qui lui appartient et que je n’épprouve pas


                                • moebius 10 avril 2010 00:08

                                  , le manichéisme ? notre pays voué à l’échec à l’échec ? vous aussi cultivez la nostalgie ? pourquoi pas ? si vous étes bien la dedans..


                                  • moebius 10 avril 2010 00:13

                                    ..c’est pas moi qui vous sortirez de là..mais ou est le débat ? est ce que ce débat porte sur le manichéisme qui serait a l’origine de notre échec. Si tel est le cas efforçons nous de ne pas etre manichéisme et nous sortirons de la spirale de l’échec ;.je dis ça pour faire avancer le débat et nous voila bien avancé...non, ? Je perçois une ouverture, une clarté aveuglante... pas vous ?


                                    • moebius 10 avril 2010 00:15

                                      je le dis et je le répéte, je n’ai pas de nostalgie... 



                                      • Bon, je crains qu’à nouveau ce commentaire sera pour moi une énième répétition et que certains (parmi mes rares lecteurs) ne viennent à me considérer comme radoteur voir sénile parkinsonien. Mais bon, à nouveau je crains que si l’on s’attache à vouloir corréler Zemmour, l’évolution des mœurs et de la sexualité ainsi que la Chine : il me semble qu’il faut sortir d’une grille de lecture localisée, franco-française et s’inscrire dans une perspective plus globale : qui de fait fait qu’il devient difficile de considérer tel changement ou tel autre comme relevant d’une particularité localisée et localisable. Je renvoie à mes x commentaires sur Contrôle, Conditionnement, Globalisation, etc…bref mon blabla habituel…

                                         

                                        Donc sur ce : il faut garder à l’esprit ces deux points principaux : réalité(s) multiple(s) / Pensée Unique (fourre-tout applicable une fois aux uns, l’autre aux autres et vice versa…)

                                         

                                        Donc : REALITE(s) MULTIPLE(s) et PENSEE UNIQUE 

                                         

                                        Quant à moi, je préfère la formulation : prêt-à-penser ou pensée-réflexe issu du Conditionnement dans une logique de contrôle : changements locaux issus d’une mécanique globale : la mécanique-mondialisation et l’idéologie dite ultra/néolibérale (je n’use de ce terme que parce que c’est là le terme usuel bien que je ne conçois pas cette idéologie comme stricto sensu libérale mais plutôt comme autant bâtarde qu’hybride…) qui face aux désastres qu’elle produit, face aux mensonges dont elle a besoin, tente de trouver des voies pour porter son message universel : démocratie libérale occidentale =absolu, Loi du Marché=absolu, village global, métissage&multiculturalisme, mondialisation économique inéluctable,etc..etc..

                                         

                                        Et donc substituer à la Réalité, une vision du Monde retravaillée, aux contours redéfinis, une réalité light, sans édulcorants, où violence et misère et leurs conséquences se voient déconnectés de tout lien à la mécanique mondialisation : les censeurs de la mondialisation au service des élites économiques et financières, opèrant ainsi un tri sélectif des informations et produisent de l’information-propagande, de l’actualité-théâtre, pendant médiatique de l’anti-culture de Contrôle qui anéantit peu à peu diversité culturelle et Cultures du Monde.

                                        Toute pensée alternative, toute analyse critique ou remise en cause du marché global, vendu sous l’étiquette « village global »& « Paix et Harmonie Universelles », et autres mythes et legends du folklore post-moderne deviennent des objectifs à détruire, des brèches à combler le plus rapidement possible.

                                         

                                        Et rien de plus facile lorsque la Pensée elle-même devient un produit, lorsque les idées sont sous copyright, que les intellectuels deviennent des producteurs de prêt-à-penser pour les masses, jouant de leurs expertises ou connaissances comme d’une caution ou garantie pour les peuples, supposés incapables de réflexion ou d’analyse.

                                         

                                        Donc la fameuse Pensée Unique sans réelle étiquette idéologique, politique, etc..chacun en usant selon les besoins dans une logique de conditionnement avec perspective de contrôle.

                                         

                                        La Pensée Multiple ou pensées alternatives sont des objets « intellectuels » et des objectifs « idéologiques » pour les élites : des objets à s’approprier en les achetant, des objectifs à détruire par le Conditionnement et la Pensée Unique.

                                         

                                        Tous les moyens sont bons à cette fin d’empêcher toute remise en cause de l’idéologie dominante, une idéologie qui reproduit dans les sphères intellectuelles et culturelles, la même mécanique hégémonique et prédatrice que la mondialisation à l’échelle mondiale.

                                        Première étape : les déviants  sont d’entrée confrontés à un environnement médiatique, intellectuel autant hostile que majoritaire, par le contrôle des élites économiques et financières sur les médias de masse.

                                        Entre subversion idéologique et persécution médiatique, bien peu de déviants survivent, d’autant plus que le marchée de la Pensée et des Idées est autant soumis à la concurrence et à la compétition que tout autre domaine sous le règne du Marché-Dieu.

                                        Conséquence habituelle : le déviant par instinct de survie se rend à l’évidence : la mécanique-mondialisation ainsi que l’idéologie dominante relèvent du naturel, de l’inévitable : ne lui reste plus dés lors qu’à chercher une manière originale et marchandable, de justifier la mondialisation, de légitimer le ou les pouvoirs en place, dans la seule optique d’avoir sa place au soleil, en accomplissant son devoir de penseur officiel et consacré  par les élites dominantes.

                                        De là, au-delà de la pléthore de penseurs médiatiques, la répétition constante du même credo : le Marché-Dieu a été consacré, l’Economie devenant l’alpha et l’omega de la société, nous vivons la Fin de l’Histoire ou nous l’avons d’ors et déjà vécu, l’Etat-Nation est remplacé par l’Etat-Police (voir infirmier), les inégalités sociales sont une fatalité dans tout système, la surexploitation des êtres humains et des ressources naturelles se voit justifiée ou rationalisée, de même que les conflits, les guerres, le racisme, l’intégrisme, le communautarisme, le nationalisme, la violence,etc...

                                         

                                        Soit en termes plus clairs : Pensée Unique répétée comme un credo afin de justifier le pire, les aberrations, les contradictions, les mensonges, les illusions de la dite mondialisation et de la post-modernité : dont les deux axes sont d’un l’imposition à l’échelle mondiale de l’économie de marché, et de deux de la démocratie libérale avec option multiculturalisme négatif ( à savoir fondé sur l’anti-culture de contrôle fondée sur le Particulier et non le Singulier) : en pensée unique, le terme imposition est remplacé par consensus universel , dés lors autant métissage et multiculturalisme en découleront logiquement : si tout le monde est d’accord : ben on est tous pareil donc…donc partouze locale et globale…   

                                        La Réalité a elle seule suffit pour témoigner que le Monde est encore loin d’un quelconque consensus, sur des concepts, valeurs, principes, nés, conçus, élaborés en Occident, soit par un quart de l’Humanité, en raison d’une histoire, d’une évolution, d’une culture particulière.

                                        Peu importe, les producteurs du prêt-à-penser vendent aux masses le consensus universel  (même si pour cela il faut en passer par le choc-guerre des civilisations), le modèle occidental comme l’aboutissement ultime de l’évolution et de l’Histoire humaine : la Fin de l’Histoire...Fin de l’Histoire qu’un tragique autant qu’historique évènement a démenti : le 11/09.



                                        • De fait la Pensée Unique est la traduction en termes idéologiques à prétention universelle des intérêts des élites économiques et financières.

                                            

                                          Armes : Propagande, Subversion, Intox

                                           

                                          A ceux qui s’opposeraient à cette Pensée Unique, est fait un procès-chantage au nom du réalisme, de la responsabilité, de la raison, du pragmatisme, du progrès inéluctable de l’évolution inévitable, autant d’arguments qui visent empêcher toute réflexion ou analyse critique, à cataloguer comme obscurantiste, idéaliste, réactionnaire, etc... tout opposant ou critique à l’égard de la mondialisation, du multiculturalisme négatif et  culturocide, etc…

                                           

                                          En définitif, seule la Loi du Marché serait donc la Loi naturelle de l’Humanité, le Marché l’environnement naturel des hommes et de leurs sociétés.

                                           

                                          La Pensée, les idées dés lors rejoignent la cohorte des produits de consommation, devenant slogans commerciaux et messages publicitaires à la gloire du Marché-Dieu, du Chaos-Monde, de la multiculturalité mythifiée, de l’universalité imposée.

                                           

                                          Nos prêt-à-penseurs devenant les experts ès Monde du Présent et de l’Immédiat, aux analyses  instantanées et réflexes, revisitant l’Histoire ou la réécrivant comme une longue marche vers le Village-Marché Global. A la nouvelle religion du Marché-Dieu se voit adjointe une théologie dite habituellement ultra/néo/libérale, et la mort de l’Intelligence, l’Imagination, la Critique et la Réflexion tombant en martyrs face aux croisés de l’anti-culture de Contrôle : les conditionneurs en chef.

                                           

                                          Bien entendu, dans des sociétés prétendument attachées aux libertés individuelles : une question se pose et s’impose : où est donc cette fameuse liberté dans un monde où l’individu n’a pas d’autres choix que ceux qu’on lui impose ?

                                           

                                          Que ce soit lorsqu’il achète tel ou tel produit, ou lorsqu’il choisit tel ou tel programme politique, telle ou telle idéologie ? Où est le choix lorsque le même discours revient sans cesse caché sous d’autres mots ?

                                           

                                          Et bien entendu, nous ne pouvons faire l’impasse sur le medium par excellence du Conditionnement : les dits médias soit des miroirs déformants 

                                           

                                          informer : étymologiquement signifie donner forme : la forme dépendra donc du talent de le motivation du potier dirons-nous…

                                            

                                          de fait le pouvoir de l’Information réside dans sa capacité à faire croire : donc à conditionner et non pas à informer tel que l’usage courant nous incline à penser. 

                                          Les médias sont la principale source d’informations des citoyens, informations sur lesquelles se fondent, se construisent leurs réflexions, leur perception et représentations du Monde. Or ces médias ainsi que tous les domaines de l’Information et de son pendant la Communication sont majoritairement sous contrôle d’entités, de groupes, de personnes dont les objectifs sont en dehors du champ de contrôle démocratique.

                                           

                                          L’Information devenue fondamentale dans nos sociétés médiatiques, technologiques et informatisées, se retrouve donc sous contrôle directe de ceux qui profitent et/ou produisent (dans tous les sens du terme) ce système global fondé sur le Conditionnement/Contrôle.

                                           

                                          L’Ecran offre-t-il vraiment des fragments du Réel, ou un spectacle, une mise en scène du théâtre-Monde ? Nous montre-t-il la société telle qu’elle est ou telle qu’elle doit être ? Telle que certains veulent que nous la voyons ?

                                           

                                          Premier constat : nos sociétés dites de l’Information et des médias aime les évidences et les répétitions, la simplification et le zapping. Raisonnement et arguments sont absents du Grand Ecran : de plus en plus plat : la répétition suffit comme démonstration : qu’importe l’enjeu : répéter c’est démontrer, c’est prouver. Que ce soit un mensonge ou une vérité, peu importe.

                                           

                                          Schéma logique et terrifiant : visible=réel=vrai ; L’Image remplace la Réalité et définit la Vérité.

                                          Du spectacle du Monde, et non pas de sa réalité naissent perceptions et représentations mentales au sein des consciences collectives. Le piège de l’Immédiat et de l’Evidence : si ce que l’on me montre est réel, alors ce que je vois est vrai. Nulle réflexion, nulle analyse : je vois, je comprends, je crois.

                                          Le Monde n’est plus qu’un spectacle, peu importe qui diffuse les images, qui fait le montage, la sélection, de ce spectacle naît l’Information, de l’Information naissent la Certitude, les convictions, les opinions, les choix politiques, etc....une représentation virtuelle et orientée se substitue aux réalités multiples de notre Monde et conditionnent les rapports sociaux, politiques au sein des sociétés et entre les diverses sociétés humaines.

                                          Ce qui est vrai est ce qui est vu : peu importe qui produit les images, peu importe si un instantané sera toujours par définition incomplet, peu fiable, suggestif. Peu importe si l’Immédiat anéantit l’idée même de processus historique, d’évolution, etc....seul compte d’avoir un avis, une opinion, une idée sur tout et n’importe quoi à une époque où chacun ressent bien à quel point nous n’avons de contrôle sur presque rien...Mais l’illusion tient, les informations, les images, sont des produits comme les autres, et notre quête perpétuelle de toujours-plus se voit satisfaite d’une telle opulence d’informations et d’images.

                                           

                                          Alors, oui nos sociétés sont malades mais lorsqu’on arrive à faire passer le poison pour un traitement : sans changement autant local que global : la phase terminale est déjà en cours…

                                           

                                          Je renvoie le lecteur intéressé à mes divers commentaires liés à cette problématique : notamment les coms suivants :

                                           http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-polytheisme-des-marques-72907#forum2508225

                                           

                                          http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-capitalisme-un-systeme-72816#forum2507059

                                           

                                           


                                          • antonio 12 avril 2010 10:40

                                            @arc W
                                            D’accord dans l’ensemble avec votre article.
                                            Nombre de commentateurs « ratiocinent », cherche « la petite bête » quant à votre article : pourquoi pas ?
                                            Continuez à nous faire réfléchir. C’est bien.


                                            • antonio 12 avril 2010 10:52

                                              @ François-Ferdinand De la Friche en Souche

                                              Félicitations pour vos longs et passionnants commentaires rédigés dans une langue d’une clarté remarquable.
                                              Je suis d’accord avec tout ce que vous dites.
                                              Pourquoi n’écrivez-vous pas d’articles sur Agoravox ?
                                              J’aimerais bien que vous le fassiez. A la longueur, vos commentaires constituent déjà un article.
                                              Evidemment, je n’approuverai sans doute pas tout ce que vous écrirez mais c’est cela qui est passionnant : le débat !


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