Carnet de voyage « nordisant », ou les réseaux animistes/polythéistes danes
Si j'ai longtemps différé l'écriture d'un tel article, après l'écriture d'articles sur les celtisants et les wiccans [0], c'est parce que les « milieux » danisants [1] (renouveau « germanique*scandinave », « nordisant ») ne sont pas de la même trempe.
Et c'est sûrement lié à leur Histoire : on l'observa dans la chrétienté, puisque les contrées de la vaste Europe atlantique*méditerranéenne – jusqu'au Rhin et au Danube – ont accepté l’Église catholique*orthodoxe... Au-delà, les peuples se sont réformés, à diminuer – voire annuler parfois – le clergé. C'est-à-dire que – avant la christianisation du Septentrion central [2] – les Anciens Danes n'avaient pas de clergé bien institué [3]. C'est-à-dire qu'il y eut des atavismes païens > chrétiens...
De nos jours, c'est un peu la foire quand même, entre les celtisants et danisants qui confondent les druides·ses celtes avec les goðar danes... en partie à cause des libraires qui les confondent [4] (malgré leurs siècles d'écart) ; en partie à cause de la mode de l'Hyperboréisme Essentiel prydainique [5] ; en partie à cause de la wicca qui s'est inventé un continuisme fusionnel (du fait-même de l'Hyperboréisme Essentiel) ; et, hélas, en partie à cause des danisants eux-mêmes qui, jusqu'en Islande et en Norvège – où les cultes sont officiellement reconnus par l’État, – s'inventent des clergés néo-danes, en calquant les druides, sans fondement clérical historique. Or pourtant – de même que le druidisme tricentenaire – au plan des institutions, ils sont les mieux fondés à représenter le danisme actuel.
Liberté chérie (Ásgard, le Monde des Dieux Ases)
Ainsi, j'ai longtemps différé l'écriture de cet article, parce qu'il m'a d'abord fallu débroussailler toute l'ambiance libérale-libertaire (plutôt de gauche) et nationale-anarchiste (plutôt de droite) qui domine le danisme actuel, du moins en France... et d'autant plus « en France », que la légende française révolutionnaire et résistante, alimente les feux libéraux-libertaires et nationaux-anarchistes de nos danisants.
Des tendances que l'on retrouve diversement, certes, dans la wicca proprement dite, libertarienne qu'elle est dans l'âme, mais aussi dans le celtisme et ses régionalismes interceltiques festivistes (eût dit Philippe Muray) ; mais la wicca s'affiche éclectiquement, en dehors de ses covens, et il est facile d'en parler, tandis que les druides se sont présentés de longue date, tricentenaires dans la modernité, ce qui est tout un héritage. Quid des danisants ?
Libres de se dissimuler (Vanaheim, le Monde des Dieux Vanes)
Les danisants sont des gens discrets. Du moins, qui aiment la discrétion. Je ne dirais pas qu'ils sont prudes, pourtant émanent d'eux des pruderies. C'est que, conformément au Hávamál – recueil de sagesse odinique, – bien des prudences sont de mise. On sent bien qu'une telle sagesse, provient de contrées éperdues dans de vastes forêts germaniques, de vastes mers nordiques*baltiques et de vastes glaciers scandinaves. Cela en fait doublement une sagesse pour paumards et pour planqués.
Je sens bien que je surprends en disant cela, et pourtant, quand vous errez « introverti » pendant des jours dans les déserts humains, vous vous retrouvez fatalement comme un pistolero en son far west dès que vous tombez sur quelqu'un, à devoir vous « extravertir » – et il n'est plus du tout déconnant, alors, de remarquer la concordance de cette sagesse, avec la conquête de l'Ouest, saisie entre Mexicanos et Yankees.
Car les Yankees sont massivement issus d'Europe septentrionale, anciennement Danes. Dans l'Ouest eut lieu un rejeu à travers les âges, une atavique résurgence : le pionnier progresse au désert, et toute rencontre peut se révéler truande. (Still lovin' you, dear USA...)
Il faut se pencher sur les dernières publications de Régis Boyer, à propos des vikings. Ce vikingologue pionnier académique, grand maître de la fameuse ère viking – du moins, entre les chercheurs francophones, et quoi qu'on y trouve à redire heuristiquement, comme pour toute recherche qui se respecte – ne cache plus sa condescendance envers les méthodes et les stratégies de ces Danes tardifs dans la féodalité : il les dépeint presque pour de grands lâches, parce que sombres traîtres, en dehors de leurs pairs peut-être ; Régis Boyer cherche sûrement à calmer-pour-rien certaines alléguées-ardeurs extrémistes, qu'il n'en dit pas moins quelque chose sur les vikings.
Ils passent ainsi pour de puissants solidaires, mais c'est qu'ils sont sans écriture, donc sans Histoire ; si tel était le cas, on apprendrait que, comme avec les Celtes (qui les précèdent de quelques siècles, mais dont on a des témoignages gréco-romains plus fiables), les Danes connurent de fatals dissensus ; la série Vikings, au hasard, en met en scène, sinon ce n'est pas crédible.
D'ailleurs, les vikings combattirent de lointains cousins socioculturels, en naviguant vers les Carolingiens, quand même Charlemagne chercha à les convertir au christianisme. Qui aime bien châtie bien ? C'est, du moins, une maxime chrétienne ; mais elles ne manquent pas, les théories selon lesquelles des clans vikings se vengèrent des conversions, en déferlant sur l'Europe occidentale – loin, très loin de Régis Boyer, cela dit...
On ne tire pas le Hávamál de son chapeau pour le plaisir ; ainsi, de même que les musulmans firent leur taqyîa (art de la dissimulation chiite, pour survivre sous la menace sunnite) si les Danes firent leur Hávamál, c'est qu'ils en avaient besoin entre eux... Eux, paniqués comme Odin par le Ragnarök – le Crépuscule des Puissances (Dieux).
Car les démarches d'Odin ne se comprennent qu'eut égard au Ragnarök, à la paranoïa que le Crépuscule des Dieux lui inspire et l'impulsion conséquente de survie atroce, quoi qu'il en coûte, de ses démarches : il y a du dératé, chez Odin, du monstrueux. Il doit refouler sa peur, il doit ruser pour la comprimer, la réduire, la canaliser, alors qu'elle déborde de toutes parts, alors que, quoi qu'il fasse, son bateau prendra l'eau. Et ainsi les danisants – même critiques de ses exactions – d'être animés par ce refoulement rusé canalisant la peur, sans jamais pouvoir se départir de l'effroi.
La condescendance latine de Régis Boyer n'y peut rien : les danisants – au premier chef desquels les Anciens Danes qu'il étudie, essentiellement sous l'angle viking, – s'enivrent de bravoure devant le destin, pour mieux dénier leur effroi devant l'existence. Heureusement que les Vanes sont là pour tempérer les Ases ; néanmoins règnent les Ases, à commencer par l'Ase des Ases, et la périphrase scaldique symptomatise poétiquement sa dissimulation, son art de la fugue... à lui, comme à tous les danisants.
Maintenant, nous allons poursuivre notre voyage « nordisant » (je n'aime pas cette dénomination de « nordisant » : les Celtes et les Slaves aussi sont « nordiques », dans les îles ou sur le continent profond) en les déployant sur un hémicycle politique.
Où je commencerai par la gauche, étant donné que dans le sens de lecture actuel, la gauche vient en premier – et pour calmer d'entrée de jeu les amalgames avec l'extrême-droite, amalgames issus de mouvances vingtiémistes qui trop passèrent pour représentantes « néopaïennes » (représentantes des danisants en particulier, comme des polythéistes/animistes en général : les « zeurléplusombredenotristoire »...). Je sais que vous êtes nombreux déjà, à avoir lâché la lecture (vous ne saurez jamais que je sais...), et comme je tiens à ce que ceux qui sont prêts à lâcher, l'apprennent, il faut bien commencer par la gauche.
En outre, cela continuera de dérouler cet article – de haut en bas – comme on parcourt l'arbre-monde Yggdrasill, des domaines Rögnar (divins) aux domaines Jötunnar (chaotiques).
La gauche (Álfheim, le Monde des Elfes Lumineux)
Mais avec l'extrême-gauche, remarquez que nous ne sommes déjà plus (troisième partie de cet article ; le chapô ne compte pas) que parmi les ljósálfar – j'ai nommé les elfes lumineux. Pourquoi ? Parce que, symboliquement, nous nous retrouvons parmi les idéalistes. Or, l'idéalisme est un vilain défaut, tout le monde peut comprendre cela. En effet, l'idéaliste réprouve le monde tel qu'il est et désire le monde tel qu'il le souhaite. Comme les souhaits ne se réalisent que par magie, et que les pouvoirs du seiðr [3] ne vont pas jusque là, le danisant « ljósálf » d'extrême-gauche est bien obligé de retordre les autres et les choses à ses souhaits...
Ainsi par exemple, du fameux YouTuber historisant connu pour sa chaîne Nota Bene, qui multiplie les blaguounettes – comme il dit – pour diffuser l'Histoire (pas seulement dane) à sa manière « athée » subidéologisée. « L'art de la blaguounette » – peu importe son mauvais goût, qui est d'ailleurs un argument pour blaguer au troisième degré – est certes chez lui, une manière de dissimuler l'idéologie – le glauque idéologique. Au milieu des éléments relativement objectifs de l'Histoire, cela « passe crème » ?
Mais la « blaguounette » fait aussi partie, du registre de la plus récente des associations danisantes, qui se veut toutefois plus sérieuse que Nota Bene. Note Bene en effet, range le Hávamál entre les sagesses du monde, de manière générique et laïque. L'association Brimir – puisqu'il s'agit d'elle – nous concerne mieux, puisqu'elle est « néopaïenne » (c'est-à-dire polythéiste/animiste). Impulsée l'année dernière, elle présente des contenus que Nota Bene semble éviter, par crainte d'être extrême-droitisé ; c'est à saluer chez Brimir, qu'il faut alors ranger à gauche.
Mais c'est que la vérité est la vérité, c'est-à-dire – selon sa racine yamna, anachroniquement dite « indo-européenne » – que la vérité est de l'ordre de la fiabilité, de la stabilité et même de l'amicalité ! – de ce sur quoi on peut compter.
Or Brimir valorise l'herméneutique indo-européenne, impulsée par le grand savant comparatiste Georges Dumézil. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, tout un faisceau d'éléments ethnoculturels, nous permet de pointer le peuple yamna – les Yamnaya – comme matrice ethnoculturelle des mondes eurasiatiques, depuis 5000 ans... encore qu'ils firent des précipités divers et variés, sur les peuplements locaux précédents.
Naturellement, Brimir présente des contenus axés sur l'héritage dane, tout en se voulant « ouvert » et « bienveillant » selon ses propres termes, au sein de la modernité. Sa première présidente, la belle et troublante Jara, autrice de fantasy, amatrice de J.R.R. Tolkien évidemment, a tout pour être sympathique : les visuels de Brimir sont d'ailleurs dans la continuité de sa dynamique précédente, à commencer par sa petite maison d'édition Sól og Máni, qui brasse des auteurs de toutes tendances politiques.
En ljósálfar, souhaitons bonne chance à Brimir ! encore que l'enfer soit pavé de bonnes intentions, et que l'association coure le risque d'être trop fuselée par la personnalité de Jara et ses amateurs.
Le centre (Midgard, le Monde du Milieu)
Quittons les mondes supérieurs pour Midgard, le monde médian, monde naturel, monde des humains. C'est-à-dire, eut égard aux être surnaturels, un monde banal. Enfin c'est pourtant dans ce monde, que se déroulent tous les vrais enjeux de nos existences – et ceux (enjeux) et celles (existences) des Anciens Danes.
Nous voici dans une zone grise, au cœur de laquelle apparaît d'abord un visage – gris lui aussi – dont on a peine à comprendre ce qu'il fait bien là (il serait d'ailleurs le premier, à renier ce classement). Ce visage, c'est celui d'un « Ancien » dans le milieu danisant, quoi qu'il ne soit pas encore assez connu à mon avis : celui de Halfdan Rekkirson et de sa chaîne YouTube Initiation aux runes, qui ne s'intéresse pas qu'aux runes. Elle est à conseiller. Halfdan Rekkirson est l'auteur d'un des premiers calendriers danisants, détaché de l'abusive « roue de l'année » wiccanne utilisée à tout bout de champ.
Mais voici les raisons, qui obligent à classer Halfdan Rekkirson au centre : bien qu'il émette politiquement des « complotisteries » si vite « extrême-droitisantes » (et en tout cas « décentrantes ») notre homme est ouvert ce qui s'appelle ouvert.
Il aime à dire (façon Treizième Guerrier) retrouver ses racines danes, comme certains immigrés de troisième et quatrième générations retrouvent l'islam ; il est capable de dialoguer toutes tendances confondues ; il est actuellement, par coup de main, vice-président de la gauchiste Brimir ; il aime à dialoguer avec des chrétiens ésotéristes, tels que Guillaume Attewell (parmi les dernières vidéos de sa chaîne, à cette heure) ce qui fait très Troisième Testament (les quatre premiers tomes originaux, dans la Féodalité européenne) !
Si vous voulez, le « centrisme » d'Halfdan Rekkirson, est avant tout un moyeu, ce qui est une qualité spirituelle, à n'en pas douter. C'est un bonhomme qui a roulé sa bosse, et qui d'ailleurs sait bosser – auquel titre c'est un exemple à suivre, véritable Dane des temps modernes, úlfhéðinn – guerrier-loup – notion mieux connue au pluriel úlfhéðnar. (Pas étonnant, qu'il soit vice-président de Jara : elle qui fait tout pour paraître la « úlfhéðina » qu'elle ne peut pas être – d'autant plus que, historiquement, les úlfhéðnur, femmes úlfhéðnar, n'ont aucune attestation.)
Mais dans notre Midgard, évidemment, il n'y a pas qu'Halfdan Rekkirson : il y a aussi une association vieille de plus d'une décennie à ce jour, j'ai nommé les Enfants d'Yggdrasill. Elle fut fondée par un universitaire, dont les travaux sont aussi à conseiller dans les milieux danisants : feu Yves Kodratoff (qu'Hel, Jötunn des Morts, le laisse en paix !). Les Enfants d'Yggdrasill est enregistrée en Alsace, contrée dane [6] entre les contrées de France, et à ce titre dispose d'une forte identité revendiquée locale, bien que des Alpins aient développé une très belle section, et qu'aux dernières nouvelles les Hauts-de-France prenaient contact – après une énième tentative avortée dans le Sud-Ouest.
C'est une association qui brasse large, comme on voit, et Brimir l'a imitée sous cet angle – comme celui du reconstructionnisme. En effet, Jara fait partie des Alpins, dont elle ne fut jamais responsable jugée fiable. Après moult affres réciproques entre certains associatifs et elle – bureau en chef, – elle aurait nourri un ressentiment productif, puisqu'en émana Brimir.
À n'en point douter, elle saura vulgariser les contenus dont les Enfants d'Yggdrasill l'ont nourrie, contenus largement générés par « l'ingénieur culturel » Gottfried (qui tente d'animer l'association en Bretagne, et qui participa déjà au Conseil Européen des Religions Ethniques d'où il soutira un groupe FB) mais Jara sait aussi lire les érudits évidemment...
Enfin c'est drôle, comme on ne peut pas s'empêcher de songer, à la manière dont Pharia – association gréco-romanisante – sombra [7].
Si vous entrez dans les Enfants d'Yggdrasill, en l'absence de possibilités de rencontres faciles dans vos parages – et selon les bonnes ou mauvaises dispositions des membres, – c'est avant tout à bénéficier des vulgarisations de Gottfried, que servira votre cotisation, selon que vous songerez à les lire et à le relancer pour en recevoir de nouvelles. Cette documentation constitue une forme de « catéchisme pour néopaïen curieux mais fainéant » qui n'en est pas moins un tremplin vers les érudits.
In fine, les Enfants d'Yggdrasill sont beaucoup, beaucoup plus médiocres dans la démarche, qu'Halfdan Rekkirson, si généreux – mais qui, quant à lui, ne peut pas prétendre à la dimension d'une association, bien qu'il donne actuellement un coup de pouce à Brimir, où sa sagesse hávamálesque lui donne une visibilité, comme à d'autres.
Les Enfants d'Yggdrasill vous serons farouches, côté alsacien [8] ; aimants, côté alpin ; mais ne venez pas fanfaronner sur leurs réseaux, ni ne serait-ce que vous impliquer dans d'autres termes que ceux du Hávamál (dont Gottfried assure en vain, qu'il n'est pas « une Bible dane »).
Le Hávamál reste cette sagesse, dont il vous faudra faire preuve d'emblée chez eux. Un peu comme les enfants perdus du roman de J.M. Barry, mais qui seraient controuvés. Hávamálesque, à n'en point douter !... à moins que je ne me gourre complètement, et qu'il ne s'agissait que d'être enfantin.
Toujours est-il – il faut le dire – que les Enfants d'Yggdrasill sont au danisme français, ce que la Gorsedd de Bretagne est au celtisme : un cœur vivant, depuis une contrée historiquement dane jusqu'à nos jours en France [6].
Un compagnonnage spirituel devrait avoir lieu avec tout le reste de la France : Brimir compris. C'est ce que fait d'ailleurs la Goursez Breizh (Gorsedd de Bretagne, encore que féale de la Gorsedd Cymru) quand les celtisants ne se retournent pas stupidement contre elle : or Brimir s'est retourné contre les Enfants d'Yggdrasill (du moins à ce jour !).
Le danisme socioculturel inhérent à l'Alsace – comme le celtisme socioculturel inhérent à la Bretagne – doit jouer son rôle de phare spirituel pour l'ensemble de la France, car sa dynamique est plus naturelle, qu'ailleurs où l'effort est forcément plus grand, dans des conditions socioculturelles si ignorantes de l'Histoire (France vient de Danes nommés... les Francs, évidemment : nos Ancêtres mérovingiens après nos Ancêtres gaulois, à la charnière de la Rome antique.)
Tout de suite quand il faut le rappeler, ça fait plus identitaire, au contraire de l'Alsace qui peut devenir qui elle est – selon le mot de Pindare repris par Nietzsche...
La droite (Svartalfheim/Nidavellir, le Monde des Elfes Noirs/des Nains)
Voilà qu'il est déjà temps de descendre plus bas, le long du tronc de l'arbre-monde Yggdrasill, pour entrer dans le Svartalfheim, le royaume des svartálfar ou elfes noirs. Svartalfheim est régulièrement confondu avec Nidavellir, domaine des nains, car rien ne permet bien de les distinguer dans les sources, encore que la fantasy ait tranché pour nous tous en affirmant que ce sont des nains.
C'est ici, que l'on va retrouver... une part des Enfants d'Yggdrasill, et qui a contribué à la scission de Brimir. Ce n'est pas que je veuille en causer encore longtemps mais, ma foi, il se peut bien qu'on m'ait pris – lors de mon passage associatif – pour un svartálf. C'est que, voyez-vous, on croit parfois que j'agis sombrement ; où je ne peux que répondre que je n'en sais rien – je serais plutôt d'une « Nouvelle Gauche » – mais que, à ma décharge, d'autres svartálfar prirent la parole, qui ne s'entendaient pas pour autant entre svartálfar, contrairement aux ljósálfar.
Et, contrairement aux ljósálfar toujours, un réalisme politique nous anime – pour le meilleur et pour le pire : le réalisme politique n'est moralement pas bien connoté, et il ne fait pas bon énoncer publiquement des propos réalistes. C'est aussi en quoi, un Halfdan Rekkirson fait le grand écart de la lumière à l'ombre.
Enfin, Grands Dieux ! c'est ce qui évite aux Enfants d'Yggrasill de tourner au gauchisme, et ils n'ont pas besoin de ma présence pour cela : la droite alsacienne a toujours été une droite sociale. La France de l'intérieur « ne peut pas comprendre ».
Je pense qu'ici se comprend, de gauche à droite, le passage du libéral-libertarisme au national-anarchisme. Je songe à Dan et feu son frère Mark Derieux qui se débatt(ir)ent face aux mentalités fascistes rouges en France-même, au nom d'un anarchisme danisant (le libertisme, qu'on pourrait qualifier « de [nouvelle] droite ») : c'est d'ailleurs par lui que j'ai découvert qu'il existait un polythéisme/animisme contemporain, « néopaïen ».
Vous avez aussi Joël Supéry, comme Halfdan Rekkirson diffuseur de « complotisteries », et qui quant à lui élabore une contre-histoire viking, curieusement basée en Gascogne (d'ailleurs préfacé par Michel Onfray, sur un ouvrage) : des auteurs controversés mais qui, malgré les controverses, demeurent rationnels dans la démarche (contrairement à ceux que je ne mentionnerai pas dans le Jötunheim).
On retrouve alors, la masse des amateurs de danisme que l'on croise sur les réseaux, et qui se prennent pour des « loups » sans forcément en être d'instinct, avec ou sans tatouage de vegvisir anachronique sur les bras.
Tous les adeptes de la mode l'Hyperboréisme Essentiel, avec notamment ses « neuf vertus » tirées des chapeaux de magiciens du danisme anglo-américain en mal de droiture et compensant parfois ses complexes d'infériorité.
Tous les amateurs de la série Vikings sans plus de questions, aussi. Je sais qu'ils ne se sentent de loin pas tous « de droite », mais au fond leur être réel n'est pas éloigné d'un ethos de droite, même quand ils se déclareraient « de gauche ».
C'est ici aussi, bien malgré lui que l'on va retrouver un certain « sorcier rural » de père en fils, en Auvergne, directeur du groupe FB "magie pagan sorcellerie rurale" transmettre ou disparaître. C'est-à-dire que convoquer la ruralité et la transmission – le populaire, l'héréditaire, le traditionnel, en somme – passe aujourd'hui pour identitaire, même quand ça se passerait dans des termes de type « écoterritoriaux » : sa défense d'une chasse, d'une pêche, d'une herboristerie, d'envoûtements et de reboutages, dans leurs manières aussi simples que celle des Amérindiens – quoi que familier du militantisme écologiste – reste loin de la néo-morale universalo-progressiste.
J'évoque ce sorcier parce qu'il connaît Jara – toujours elle : l'intrépide, l'inarrêtable – et parce qu'il se fait des airs de gandrmaðr [3] si l'on veut ; dans son « ingénierie rurale », il évoque Gottfried ; et il est hávamálesque, quand il rebondit sur la wicca, surtout pour célébrer la fertilité à Beltaine.
Au final, il y a des formes de populisme partout [9]...
De ce populisme plus ou moins involontaire à l'extrême-droite, il n'y a qu'un pas [10]. Où l'on trouve la Nouvelle Droite et l'Institut Iliade : une intelligentsia socioculturelle, élitiste dans son genre amateur des populismes, revendiquée « néopaïenne » tout en supportant des discours nationalistes français et européens (alors que le clanisme ne peut pas être le nationalisme quoi qu'on me répondrait aisément que nous ne vivons plus à la première heure – je demande si pour cela, il faut vivre à la seconde !).
Mais originée dans le franc-maçonnisme*soufisme guénonien-identitaire, aryaniste non-nazi de la société Thulé, qui anima la révolution conservatrice allemande – l'hitlerisme s'en détacha et vrilla génocidaire, tandis que la révolution conservatrice compta des juifs en son sein, tel que l'éminent Leo Strauss – la Nouvelle Droite et l'Institut Iliade cultivent une mentalité Bob Morane érudite (pour le meilleur et pour le pire).
Un cran au-dessus, et vous tombez sur Hathuwolf Harson aux éditions ésotéristes Sesheta, avec sa page Symboles païens et inscriptions runiques : ses connaissances sont renseignées, mais aussi subidéologisées qu'un Nota Bene – d'un fascisme mental l'autre, rouge ou brun [11].
La masse (Jötunheim, le Monde des Géants)
La masse se laisse charmer par les Jötunnar dans les milieux, pour lesquels je ne vous ferai pas un dessin : tous ceux qui dupent volontairement, en confondant gauche et droite, mélangeant danisme et « complotisteries », et qui se servent des religions anciennes pour faire de la politique. Laïcité, j'écris ton nom...
Le chauvinisme, serait-il « à visage humain », y domine et, quand on s'y donne des airs informés, ce n'est que pour singer les érudits, et duper encore plus. À ce titre, extrêmes-gauche et -droite tombent régulièrement dans l'affaire : le chauvinisme de droite est évident ; celui de gauche est militant, chauvinisme de mouvance plutôt que de constance (il existe un territorialisme non-chauvin).
Notamment : les personnes ressortants de Jötunheim font des compromissions entre Celtes et Danes, et tirent donc vers la wicca souvent – même sans le savoir.
Remarquons en outre, qu'il est curieux que l'association Brimir ait pris le nom d'un Jötunn (Géant) primordial, plutôt que le nom d'un Rögn (Puissance, Dieu) : cela questionne autant que les adorateurs de Loki et de Hel (eux aussi des Jötunnar) ou des Rökkr (litt. Crépuscule, comme dans Ragnarök, Crépuscule des Puissances (Dieux) utilisé comme un nom collectif, pour les entités qui combattront les Rögnar lors du Ragnarök, telles que Fenrir ou Jörmungand). La faute au Marvel Universe ?
En tout cas, à Brimir, d'aucuns adorent ça, mais je pense hélas lui faire de la publicité sous cet angle, tant les cultistes jötunnar et rökkr abondent aujourd'hui (jusqu'au lokisme). Quant audit « sorcier rural », son praticisme est aussi de cet acabit, mais les sorcier(e)s se croient souvent plus malins que les entités avec lesquels ils composent... Ce que je veux dire, c'est que, à la fin – mesurez bien la guedinerie de cette phrase : – on compterait sur des traîtres, avec cette mentalité.
Le passé (Helheim, le Monde des Morts)
À ce stade de notre parcours le long de l'arbre-monde Yggdrasill, nous voici dans le Monde des Morts.
On trouve là les Ancêtres dans le danisme, qui ne se sont de loin pas toujours illustrés, puisque les nazis en furent, à inventer une race blanche nommée aryenne venue du cercle polaire... alors que les Aryens sont la caste noble des Perses, des millénaires après les Yamnaya, Yamnaya qui sont ceux par qui la blancheur vint vraiment à l'Eurasie telle que nous la connaissons – selon toute vraisemblance génétique, – en provenance des steppes préhistoriques, proto-scythiques, de l'actuelle Ukraine (quelle réputation) [12].
C'est-à-dire de l'Est, et non du Nord. Des Yamnaya, évolutivement, au précipité des peuplements eurasiatiques précédents, adviendraient Lusitaniens, Ibères, Ligures, Celtes, Danes, Latins, Illyriens, Thraces, Grecs, Daces, Scythes et Slaves...
Quant aux Pré-Yamnayas, ils avaient nomadisé dans la toundra circumpolaire, singulièrement « hyperboréenne » déportée de l'Europe en Sibérie, contre toute mode.
Enfin bon, on aura compris – aussi – que se retrouve au Helheim tous les groupes néo-nazis, qui dans la deuxième moitié du XXème siècle, taillèrent une drôle de réputation aux polythéismes/animismes européens (« néopaganismes ») non seulement danisants, mais avec eux tous les autres... jusqu'au simili- et pseudo-« salut romain » d'Elon Musk [13]. Je suppose que seul Hathuwolf Harson n'y voit aucun inconvénient, mais je peux me tromper.
Toujours est-il que, entre les danismes, il faut bien comprendre qu'en ce Helheim se condensent tout un tas d'associations aux noms mobilisant l'odinisme ou le wotanisme (regroupant pas convention, les « néopaïens » ultranationalistes, c'est-à-dire se trompant de religion, tant les Anciens Danes formaient des clans aptes à se mouvoir à travers l'Eurasie) mais aussi aux noms en folk, Volk, pour peuple (mais entre cette notion de peuple et les clans, il y a neuf mondes).
Les médias nous en font encore trembler, depuis l'investissement du Capitole en 2021... avec ces gaillards qui, pour ne pas perdre le Nord... se le réinventent !
Et pourtant, l'hégémonie actuelle des danisants plus médiocratiques (comme toutes nos sociétés sont des médiocraties, règnes des médiocres ou la médiane est une ligne de crête fluctuante) est redevable à l'existence de ces danisants éculés : on l'a assez lu. Vous savez, le fils et la fille ne sont pas toujours comme leurs père et mère – Marine, si tu nous lis...
L'origine (Muspellheim et Niflheim, les Mondes du Feu et de la Glace)
Pour conclure ce voyage, remontons au Feu et à la Glace de Muspellheim et Niflheim, par lesquels les choses advinrent au-dessus du Gouffre – du Ginnungagap.
La boucle bouclant, nous retrouvons notre Ásgard, où les danisants contemporains se la jouent plus ou moins libéraux-libertaires et nationaux-anarchistes : c'est moderne, et cela se déploie précisément dans les Néants, le nihilisme, dégagé par la modernité toujours en surfusion « médiaploutochlocratique » [14].
Tous autant qu'ils sont, de l'extrême-gauche « athée » à l'extrême-droite « païenne », en passant par la gauche, le centre et la droite, ils témoignent d'un Lot Commun propre à la condition humaine actuelle. Mais ils sont en quête d'équilibre, et de gauche à droite libéraux-libertaires et nationaux-libertaires, plus ou moins par la force des choses, en cette époque déprivée de culture, par les dyssociétés libérales.
Au choix : « une bande d'Occidentaux en déroute » ou « un nouvel essor européen avec les moyens du bord ». Et pourtant, on raconte que (loin des réseaux) certaines familles silencieuses, sur le territoire, ont déjà reconstitué des lignées – ont déjà reconstitué des clans (serait-ce des mères esseulées en quête d'un guerrier). La marée monte-t-elle ?
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[0] Dont j'ai demandé le retrait de certains, car non-pertinents avec le temps ; c'est dire qu'il y en eut quelques uns.
[1] Les Danes, Anciens Danois, sont le cœur historique millénaire, du monde « nordique, germanique*scandinave ». On parle communément, concernant les danisants, de nordisants, d'odinisme ou wotanisme, et d'Ásatrú, mais danisant est plus précis. Germain est la généralisation d'un nom de clan par les Romans ; scandinave la généralisation de l'île de Scandie à tous les clans ; le Nord n'est pas propre aux danisants ; et leur religion n'est pas centrée sur la figure d'Odin/Wotan. On parle parfois aussi de forn siðr, ancienne voie/coutume, mais quand elle est réactualisée, elle n'est plus ancienne, et elle en fait un mouvement moderne : le danisme, donc.
[2] Danemark et Allemagne du Nord, Suède et Norvège, avec satellitairement l'Islande et la Russie, voire le Groenland ; mais seule l'Islande, le Danemark, la Suède et la Norvège en ont conservé une mémoire, car plus isolées et historiquement connues, avec les navigations*émigrations vikings ; les médias accentuèrent le phénomène cette dernière décennie, en le récupérant ès séries à succès, mais comprenez bien à quel point les mondes germaniques*scandinaves sont plus vieux de quelques millénaires, sans parler de la fameuse époque des migrations*féodalisations romaines*chrétiennes après les invasions*dominations hunniques.
[3] En dehors des responsables – familiaux, claniques, interclaniques, etc. – qui se faisaient officiants*goðar (sing. goði) – généralement des hommes, – et en dehors de personnes plus ou moins marginales : gandermenn (sing. gandrmaðr, des hommes énigmatiques) et völvur (sing. völva, généralement des femmes maîtresses du seiðr ou magie).
[4] Les libraires, depuis qu'ils ne sont plus recrutés parmi les littéraires, mais parmi les commerciaux, peuvent être de vraies plaies.
[5] C'est-à-dire des contrées irlandaises, britanniques et bretonnes, celtophones, héritières évoluées à travers les siècles, du celtisme continental (dont gaulois).
[6] Pour rappel : dane signifie germanique*scandinave. Naturellement, l'Alsace est plus germanique que scandinave – encore qu'antiquement celte, dominée par les Germains – mais les Germains sont des Danes. C'est notre paradigme.
[7] À ce propos, j'ai demandé à ChatGPT d'être lyrique. Voilà ce qu'il sortit : « Il est des sagas que l’on ne consigne point dans les manuscrits d’Islande, mais qui hantent tout de même les replis de l’Yggdrasill contemporain. Ainsi, murmure-t-on qu’une fylgja ombrée aurait longtemps rôdé autour d'un jarl, tel un renard autour du sanctuaire. C’est qu’en certains destins, la tendresse prend le masque d’un guet, et le guet celui d’une dette ancienne. La belle fylgja – car on la dit belle, et nul ne veut le contester – aurait laissé courir la rumeur d’un amour plus ardent que sage, tel que les Déesses le taisent mais que les Valkyries flairent.
Quant au jarl, qu’on imagine tantôt comme un Bragi distrait, tantôt comme un Odin en demi-rêve, il aurait, dit-on, parlé trop vite, ou pas assez clairement. Les runes ne mentent pas, mais leur interprétation vacille. On a donc voulu y lire des intentions, comme d’autres lisent des présages dans le vol des corbeaux, et l’on a jugé – sans þing ni sentence – le jarl pour ce qu’il aurait pu vouloir, plutôt que pour ce qu’il fit.
Ainsi va le drame des clans, quand les sagas se cherchent des auteurs et que les rôles s’inversent, de Sigyn en Freyja, de Loki en Höðr. Il ne s’agit point d’accuser, ni d’absoudre, mais de constater que l’ordre mythique resurgit toujours sous les habits de la modernité. Et si l'un naquit d’un exil, comme la réplique chthonienne d'un autre déjà bâti, c’est peut-être que toute fondation réclame sa part d’ombre, son Draupnir fondu dans le feu d’un ressentiment fécond, tout dévoué à Viðar. »
[8] Déjà que les Alsaciens sont farouches, dans leur genre, les choses s'accentuent dans le danisme.
[9] Emmanuel Macron, dès sa première campagne, fut un populiste d'extrême-centre.
[10] Du moins, selon le mainstream, car si vous n'aviez pas encore compris je ne me projetais qu'en lui, pour vous dépeindre mon voyage « nordisant ».
[11] Ce qui, dans un sens, « tombe bien » : le mot fascisme vient des faisceaux de licteur (fasces lictoriae) sous l'Empire romain. Des instruments de punition, verge et hache. Ceux-là en veulent, pas toujours illogiquement, à la modernité telle qu'elle va...
[12] La clarté pigmentaire, est très récente, à l'échelle de l'Histoire universelle. Bien que Neandertal ait eu une pigmentation relativement claire, ainsi que les habitants de nos contrées après lui – qui se laissent nommer Europe depuis seulement 5 siècles (15 siècles après la domination romaine sur les Gaules !) – eh bien, c'est avant tout aux Yamnaya (anachroniquement dits Indo-Européens) voilà seulement 5000 ans, que nous devons la clarté pigmentaire. Ce n'est rien, eut égard aux 200.000 d'homo sapiens, sans parler d'homo neandertalsis, etc.
Vraiment, « l'Europe » a quelques 45.000 ans d'Histoire à la pigmentation noire, brune, basanée, mate, beige foncée (voire tout cela alternativement mélangé, selon les périodes et les afflux) avant les Yamnaya. Qui, eux, doivent leur clarté pigmentaire, probablement issue des Proto-Yamnaya qui, depuis « l'Ukraine » (les archaïques contrées qui se laissent aujourd'hui, pour le meilleur et pour le pire, nommer Ukraine)... ont sûrement perdu leur pigmentation de leurs ancêtres, ayant circulé dans la toundra sibérienne (et dont les Sâmes pourraient être une forme de descendance évoluée – vous savez, ces « Inuits blancs » du Nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande).
Ainsi se trouvent réconciliée l'Histoire universelle, avec l'Histoire bafouée par les nazis : les nazis, en effet, s'imaginaient que ceux qu'ils nommaient les Aryens, étaient de grands blonds aux yeux bleus, en provenance du Grand Nord. Eh bien, ce n'est pas spécialement à ça que ressemblent les Sâmes ; ni, d'ailleurs, les ancêtres proto-Yamnaya. Et puis, d'ailleurs aussi, Aryens désigne la caste noble des Perses, à l'époque des Celtes (premier millénaire avant le Crucifié). Les nazis se sont trompés d'époque de deux millénaires, pour désigner les Yamnaya, qui n'étaient alors pas des Perses (pas plus que les Celtes n'existassent). Il faudrait encore bien des mélanges ethnoculturels, pour qu'adviennent Perses et Celtes, avec leurs aryens (nobles).
Enfin c'est donc dire, que la clarté pigmentaire fait partie de la biodiversité humaine, et qu'il serait aussi dommage qu'elle disparaisse, qu'une autre pigmentation, ou qu'une fleur, ou qu'un animal, écologiquement, quand même ! Pour le meilleur et pour le pire, bien que « le blanc c'est salissant », bien que « le blanchiment » ne soit pas joli-joli, etc. il serait triste de détruire ce que la nature a mis tant de temps à produire. On ne piétine pas les edelweiss, mais il est vrai que les edelweiss se laissent piétiner : face aux Hommes, quelle que soit leur pigmentation – ou leurs origines, ou leurs sexes, ou leurs genres, d'ailleurs – elles sont sans défense...
[13] Je vous laisse libres de l'excuser ou de le condamner ; la condamnation semble aller de soi, mais l'excuser ne me semble pas pire que d'excuser les affaires des viols de Cologne et de Telford ou encore le terrorisme islamique, sur des prétextes gauchistes... surtout dans le contexte US, d'une provoc à célébrer grossièrement la totale liberté d'expression. Les seconds me semblent infiniment plus destructeurs que le premier, IRL.
[14] Mot-valise entre médiacratie, ploutocratie et ochlocratie : règne des médias, des fortunés et des foules.
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