• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Religions > La pâle figure de Jésus dans le Coran – Partie 1

La pâle figure de Jésus dans le Coran – Partie 1

La pâle figure de Jésus dans le Coran – Partie 1

Cette étude comporte 6 chapitres, dont le plan est détaillé ci-dessous. Etant trop longue pour être publiée d’un seul bloc, elle est divisée en 6 articles successifs.

Plan de cette étude :

1. Synthèse de ce que le Coran dit de Jésus

1.1 Issa ne veut rien dire

1.2 Les 13 thèses du Coran concernant Jésus

2. Les 5 paroles de Jésus rapportées par le Coran

 2.1 Parodie de l’apostolat

 2.2 Parodie de la Cène

2.3 Incompréhension du rôle marial

 2.4 Une parole d’une inutile solennité

2.5 Parodie de la Bonne Nouvelle

3. Calomnier les Ecritures pour les annuler

4. Abaissement de Jésus au rang de personnage secondaire

5. Jésus a-t-il prophétisé Mahomet ?

6. Le Coran n’est qu’un « Non » au christianisme, son but est de le détruire

 

Introduction

 

Dans le Coran, petit succédané de la Bible, la figure de Jésus apparaît à 33 reprises. Sur un total de 6234 versets, c’est relativement peu, en particulier si l’on compare ce nombre à celui des occurrences de Moïse, qui est mentionné à 162 reprises, ou de Noé, cité 48 fois. C’est à peine plus que les Thamoud, nommés 25 fois alors qu’il s’agit d’un peuple obscur, non cité dans la Bible, et qui serait, selon certaines sources, issu d’une liaison fortuite de Juda (l’un des douze fils d’Israël) avec sa belle-fille, veuve successivement de ses deux fils et qui voulut se voir susciter une postérité de ses maris à travers son beau-père, avec qui elle vint coucher de nuit sans qu’il sache que c’était elle…

Le rapport entre Jésus et Moïse (les fondateurs des deux Alliances divines, celle de l’Ancien Testament et celle du Nouveau), dans le Coran, est donc de 1/5e : C’est très peu, si l’on songe que Jésus est le Messie, ce que Mahomet prétend attester. Mais ce faible rapport correspond tout à fait au sentiment qui frappe tout connaisseur de la Bible : cette impression de retour en arrière, d’effacement de la Nouvelle Alliance, que laisse la lecture du Coran ; on s’y sent infiniment plus proche de l’Ancien Testament que du Nouveau, face à un Dieu dur et vengeur, comme si Jésus n’avait été qu’un simple figurant dans la succession des prophètes.

Ajoutons sur ce point, bien que ce ne soit pas le sujet de cet article, que la liste des prophètes cités par le Coran est très parcellaire. Hormis la figure fondatrice de Moïse, on n’y trouve aucun des « grands » prophètes (Isaïe, Jérémie, Baruch, Ezéchiel et Daniel) ni aucun des « petits » (d’Osée à Malachie). En revanche, Ismaël est hissé au rang de prophète, et Mahomet gratifie « les Tribus » d’une importance égale à celle de Jésus. On comprend dès lors que le Coran ait la prétention de remplacer la Bible, car s’il devait s’y ajouter, son inconsistance y apparaîtrait aussitôt.

Pourtant, Mahomet se prétend prophète non d’un nouveau Dieu, mais du Dieu même de la Bible, le Dieu de Moïse et de Jésus. Compte tenu de la teneur du Coran, il est logique que ni les Juifs ni les Chrétiens n’aient avalisé cette prétention au statut de prophète.

 

1. Synthèse de ce que le Coran dit de Jésus

 

1.1 « Issa » ne veut rien dire

Le nom latin « Jesus », repris ou légèrement adapté dans toutes les grandes langues européennes, est directement dérivé de l’hébreu « Yeshoua ». En revanche, il est intéressant de noter, pour commencer, que Mahomet s’est permis de renommer Jésus en créant le vocable « Issa » qui n’a aucune signification en arabe, et n’est nullement dérivé de l’hébreu ou de l’araméen « Yeshoua ». L’arabe étant une langue sémitique proche de l’araméen, l’adaptation arabe du nom de Jésus, signifiant « Dieu sauve », aurait dû ressembler à « Yassou ». Le catéchisme catholique traditionnel enseigne que « le nom de Jésus est le seul nom qui contient la présence qu’il signifie  ». On comprend alors pourquoi Dieu n’a pas permis que le nom de Jésus figure dans le Coran, qui l’a remplacé par cet « Issa » dénué de signification : Le travestissement lexical de « Yeshoua » en « Issa » est le juste pendant du travestissement spirituel que subit Jésus dans le Coran, comme nous allons le voir.

 

1.2 Les 13 thèses du Coran concernant Jésus

Jésus, nous l’avons dit, apparaît à 33 reprises dans le Coran, même si c’est sous le nom déformé « Issa ». Néanmoins, ce qui est dit de lui, de sa vie et de sa doctrine, est très pauvre. L’exhaustivité du récit du Coran sur Jésus se ramène aux 13 propositions suivantes :

  A. Thèses conformes à la foi catholique (à première vue) :

A1 : Jésus est né d’une vierge (Coran, 66.12)

A2 : Jésus a été fortifié par « l’Esprit de Sainteté » envoyé par Dieu (Coran, 2.253)

A3 : Jésus est le Messie (Coran, 3.45, 4.157, 4.171, 4.172, 5.17, 5.72, 5.75, 9.30, 9.31)

 A4 : Jésus a fait des miracles (Coran, 3.49, 5.110)

 A5 : Jésus est « Verbe de Dieu » (Coran, 3.45)

  B. Thèses hérétiques :

B1 : Jésus n’est qu’un simple prophète (Coran, 2.136, 3.84, 5.75)

B2 : Jésus n’est pas le Fils de Dieu (Coran, 17.111, 19.35, 23.91, 25.2)

B3 : Jésus n’est pas Dieu (Coran, 5.17, 5.72)

B4 : Dieu n’est pas un Dieu unique en trois personnes (Coran, 4.171, 5.73)

B5 : Jésus, dès le berceau, parlait comme un vieillard (Coran, 5.110)

  C. Thèses délibérément mensongères :

C1 : Jésus n’a pas été crucifié (blasphème contre le sacrifice de Jésus - Coran, 4.157)

C2 : Jésus a annoncé la venue de Mahomet (blasphème contre les Ecritures - Coran, 61.6)

C3 : La Bible a été falsifiée par les Juifs et les Chrétiens, (blasphème contre les Ecritures - Coran, 5.15)

 

De plus, les thèses d’apparence canonique sont enveloppées d’un flou pouvant laisser place au doute en raison de leur formulation imprécise ou mal documentée. Reprenons une à une ces 5 thèses :

Thèse A1  : Mahomet ne dit pas explicitement que Jésus est né d’une vierge, mais il dit d’une part que Marie « garda sa virginité » (Coran, 66.12) et s’il en fait la mère de Jésus, il dit par ailleurs que Jésus a été « créé de terre comme Adam », ce qui peut laisser à penser qu’il ne serait pas engendré d’une femme, mais créé par Dieu comme un nouvel homme :

« Oui, il en est de Jésus comme d'Adam auprès d'Allah : Allah l'a créé de terre, puis il lui a dit : « Sois », et il est. »  (Coran, 3.59)

Ce verset 3.59 est une reprise de l’hérésie arienne, apparue au quatrième siècle, qui fut condamnée dès le premier siècle par avance et de facto par l’Evangile selon Saint-Matthieu, qui relate la nativité de Jésus. Cette hérésie provient d’une conjecture maladroite sur le qualificatif de « nouvel Adam » que les exégètes de l’épître de saint Paul aux Romains ont appliqué à Jésus. Le Coran n’affirme donc pas que Marie a enfanté en restant vierge, mais il dit qu’elle est restée vierge sans dire qu’elle a enfanté Jésus, qui a été « créé de terre par Dieu » : il s’agit là d’une hérésie manifeste. Toute l’ambiguïté du Coran vient de ce que Mahomet reconnait cependant Marie comme mère de Jésus, mais ne dit pas qu’elle l’a engendré, ce qui peut conforter l’hérésie arienne.

 

Thèse A2  : De même, l’expression l’Esprit de Sainteté mentionnée par le Coran n’est pas équivalente à l’Esprit-Saint du Nouveau Testament : l’expression Esprit de Sainteté ne désigne pas la personne divine mais plutôt une simple qualité humaine provenant d’une faveur divine tandis que l’Esprit-Saint du Nouveau Testament est clairement désigné comme la troisième personne de la Trinité divine, c'est-à-dire Dieu lui-même en tant qu’il se trouve présent dans ses élus.

 

Thèse A3 : Jésus est qualifié de Messie à 9 reprises dans le Coran, mais lorsque Mahomet définit le rôle de Jésus, il ignore totalement la spécificité messianique, prenant bien soin de marteler à plusieurs reprises que Jésus n’est qu’un prophète parmi les autres, et qu’il n’a pas plus d’importance que Jonas ou Ismaël (cf. §4) !

Ainsi, quoiqu’il le mentionne 9 fois, le Coran ignore donc parfaitement ce qu’est le « Messie », dont il ne fait qu’un simple nom propre dénué de signification, uniquement synonyme de Jésus. Or, pour les Ecritures, le Messie est l’aboutissement de l’Alliance faite entre Dieu et Abraham, il est l’incarnation de Dieu lui-même venu instaurer la Paix et la Vérité. Tous les prophètes ont annoncé la venue du Messie, depuis Isaïe jusqu’à Malachie. Le prophète Daniel a prédit avec précision, et avec près de cinq siècles d’avance, le moment où le Messie viendrait, ce qui, d’ailleurs, ennuie beaucoup les Juifs qui refusent Jésus (cf. Daniel, 9.25-26) car il leur faut bien constater que le Messie annoncé par Daniel, s’il n’est pas Jésus, a 2000 ans de retard…

 

Thèse A4  : Le principal miracle de Jésus selon le Coran, puisque c’est le seul à être rapporté deux fois (Coran, 3.49 et 5.110), est une occurrence grotesque tirée d’un évangile apocryphe appelé « Evangile de l’enfance ». C’est dans ce même pseudo-évangile que l’on trouve la légende reprise par le verset 5.110 du Coran, disant que Jésus « dès le berceau, parlait comme un vieillard ». Ce pseudo-évangile est truffé d’invraisemblances, c’est pourquoi il a été rejeté dès les premiers temps par les Pères de l’Eglise. On y trouve un récit rapportant que Jésus, dans son enfance, aurait façonné quelques oiseaux dans de l’argile un jour de sabbat, et qu’un voisin scandalisé allant chercher son père pour le faire punir, Jésus aurait dit aux oiseaux d’argile de s’envoler afin d’éviter la punition que Joseph allait lui infliger pour avoir travaillé durant le sabbat : Ainsi, Jésus est présenté comme un pécheur facétieux et dissimulateur, ce qui est sans rapport avec la véritable nature, sans tache, du Messie.

C’est pourtant ce faux miracle, anecdote frivole, qui est repris dans le Coran :

 « Je suis venu à vous avec un Signe de votre Seigneur : je vais, pour vous, créer d'argile, comme une forme d'oiseau. Je souffle en lui, et il est : ' oiseau ', - avec la permission d'Allah – (…) » (Coran, 3.49)

Ainsi, Mahomet cite deux fois ce faux miracle dans le Coran (3.49 et 5.110), mais il ne rapporte aucun des plus grands miracles de Jésus, sinon sous une brève forme générique sans apporter aucun récit pour l’édification des auditeurs : les Evangiles racontent en détails comment Jésus a ressuscité la fille de Jaïre et comment il a ressuscité Lazare, tandis que le Coran expédie rapidement l’affaire en disant « tu ressuscites les morts – avec notre permission  » (Coran, 3.49). La chose est pourtant assez extraordinaire pour mériter un récit circonstancié, mais le Coran préfère évoquer deux fois un faux miracle frivole plutôt que d’en détailler un vrai.

Les sources de Mahomet concernant Jésus-Christ ne sont donc pas soigneusement choisies, ainsi il s’égare dans des récits apocryphes sans valeur doctrinale. Il est amusant qu’ensuite il vienne accuser les Juifs et les Chrétiens d’avoir falsifié la Bible, lui qui définit Jésus en s’appuyant sur des récits sans autorité qui ont justement été rejetés hors de la Bible.

Il est vrai que la profonde opposition du Coran par rapport aux Evangiles contraint Mahomet à rejeter les Evangiles, car il ne pourrait prétendre poursuivre l’œuvre de Jésus, quand il la contredit frontalement : c’est pourquoi, pour faire admettre sa position de prophète du Dieu de la Bible, ce qu’il prétend être, il est obligé de déclarer la Bible falsifiée, ce qui lui permet de faire semblant d’être affilié à la succession des prophètes, tout en effaçant le livre sacré pour le remplacer par les connaissances approximatives qu’il en a obtenues et par ses propres inventions, qui ne donnent à voir qu’une ressemblance très lointaine et, pour tout dire, caricaturale, avec l’esprit du vrai Dieu qui anime la Bible.

 

Thèse A5 : Jésus est « un Verbe d’Allah ». Mahomet a visiblement entendu dire que Jésus est le « Verbe », et il reprend ce terme, issu de l’ouverture de l’évangile selon saint Jean :

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu  » (Jean, 1.1)

Ce verset capital résume tout le christianisme : Il affirme, et de façon irréfutable, que Jésus est Dieu. Pourquoi l’appelle-t-il « Verbe » ? Parce que la parole de Dieu est le principe de la création. Dieu n’a qu’à dire « que cela soit » et cela est ; ainsi, Jésus guérit le lépreux d’une simple parole :

« Et Jésus étendant la main le toucha, disant : Je le veux, sois guéri. Et à l'instant sa lèpre fut guérie. » (Matthieu, 8.3)

Le Coran reprend donc cette notion de verbe, mais la situe dans l’Annonciation, ce que ne fait pas l’Evangile :

« Les anges dirent : « Ô Marie ! Allah t'annonce la bonne nouvelle d'un Verbe émanant de lui : Son nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie ; illustre en ce monde et dans la vie future ; il est au nombre de ceux qui sont proches d'Allah. » (Coran, 3.45)

Ici, Jésus n’est plus « Le Verbe » mais « un Verbe », ce qui lui enlève déjà l’essentiel de son importance. La même astuce mensongère sera utilisée plus tard par les Témoins de Jéhovah dans leur traduction falsifiée de la Bible : dans Jean 1.1, ils ont remplacé « et le Verbe était Dieu » par « et le verbe était un dieu » (notez le « d » minuscule), car ils nient eux aussi la divinité de Jésus.

De plus, Mahomet utilise le mot « Verbe » comme le mot « Messie » : Il ne lui donne aucun sens particulier, ce qui fait qu’il n’apporte au musulman aucune réflexion sur le sens de ce qualificatif pourtant essentiel à la doctrine chrétienne : L'apôtre Jean, en revanche, précise ce qu’est le Verbe :

« C'est lui qui au commencement était en Dieu. Toutes choses ont été faites par lui ; et sans lui rien de ce qui est manifesté n'a été fait. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas comprise. » (Jean 1.2-5)

Pris dans ce sens, le verbe est donc bien le principe de la création, et c’est donc bien l’article défini qui s’applique au mot Verbe : « Le Verbe » et non « un Verbe  ». Dans tout son Coran, Mahomet s'efforce de faire glisser tout ce qui touche à Jésus vers l’insignifiance, comme nous le verrons plus loin.

(fin de la 1ère partie)


Moyenne des avis sur cet article :  2.62/5   (29 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • Decouz 29 mars 18:32

    Pour le passage à la prononciation arabe : 

    « En fait, les auteurs montrent que la seule philologie – une discipline où le Professeur Manfred Kropp est une sommité autant du point de vue théorique que pratique dans le domaine sémitique – permet de rendre compte du passage de YSW‘ à ‘YSW, à condition de se placer au pur point de vue de la langue arabe parlée. Dans ce parler, on constate en effet la tendance “à ajouter un ‘ayn pour « arabiser » un terme emprunté.... “Si l’on souhaite expliquer la forme ‘Îsâ en se fondant uniquement sur des éléments linguistiques, on constatera qu’il semble raisonnable de partir de la forme araméenne YSÛ‘, dont on voit qu’elle est représentée, dans les dialectes araméens de l’Antiquité tardive, de diverses manières, par exemple : ysw‘ en syriaque,vocalisé Yêšû‘ en syriaque occidental et Κô‘ en syriaque oriental (prononcé Κô, le ‘ayn final tombant dans la
    prononciation syriaque orientale)” (p.184). E n effet, il est “simple (et plausible) de partir de l’idée que la transmission est avant tout orale. Et là, à partir de la prononciation de Κô‘, c’est-à-dire Κô, les choses s’expliquent très facilement, comme l’avait bien vu FRAENKEL : a) chute du ‘ayn final dans la prononciation du mot araméen ; b) passage de –ô à –â ; c) passage de -š- à -s- ; d) ajout d’un ‘ayn à l’initiale »

    https://www.ugr.es/ mreligio/materiales/Gallez.EdouardM_Le-Coran-utilise-le-nom-Isa.pdf


    • L'apostilleur L’apostilleur 29 mars 19:35

      @ l’auteur 

      « ..Mahomet utilise le mot « Verbe » comme le mot « Messie » : Il ne lui donne aucun sens particulier, ce qui fait qu’il n’apporte au musulman aucune réflexion sur le sens de ce qualificatif pourtant essentiel à la doctrine chrétienne.. »

      Amir-Moezzi explique cette anomalie par la connaissance des religions chrétienne et juive qu’avaient les contemporains de Mahomet. 

      « Le Coran des historiens  » grand prix du meilleur livre 2020 de l’Institut du monde arabe de Mohammad Ali Amir-Moezzi et Guillaume Dye, révéle les origines du Coran, un travail exceptionnel !

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/05/les-musulmans-des-judeo-chretiens-qui-s-ignorent.html


      • Rinbeau Rinbeau 29 mars 20:17

        se servir du Coran pour légitimer le catholicisme.. On ne me l’avais jamais faites celle là.. C’est diabolique !

        Tien.. J’ai lu que l’on avait retrouvé le tombeau de saint Pierre. Heureusement il est en pierre.. Parce que s’il avait été en bois.. Il était perdu ! On aurait juste retrouvé saint Dubois.

         smiley


        • Seth 30 mars 15:27

          @Rinbeau

          Saint Dubois a bien existé : c’était un cardinal libidineux.  smiley


        • Rinbeau Rinbeau 30 mars 15:58

          @Seth

          Il fourre il fourre le curé..

           smiley


        • xana 30 mars 10:24

          Et encore un article sur la religion... Il faut bien dire que vous avez du temps à perdre.


          • Marc Messager 30 mars 16:28

            Dommage que cet article n’inspire principalement que de petits écervelés qui n’y ont rien compris, soit parce qu’ils n’y ont lu que trois lignes, soit parce que le sens et l’enjeu les dépasse totalement.

            Le petit Rinbeau, par exemple, c’est une synthèse, comme dirait Bernard Blier : incapable d’écrire 3 mots sans faute d’orthographe. Quant au contenu de sa prose, c’est encore pire que son orthographe, ce qui n’est pas peu dire...

            Il y a là pourtant de quoi ouvrir un débat passionnant entre gens intelligents...


            • Gabriel Beauvais 30 mars 16:32

              @Marc Messager
              Tu l’as dit !


            • njama njama 30 mars 17:41

              @ l’auteur

              B. Thèses hérétiques
              B1 : Jésus n’est qu’un simple prophète (Coran, 2.136, 3.84, 5.75)
              B2 : Jésus n’est pas le Fils de Dieu (Coran, 17.111, 19.35, 23.91, 25.2)
              B3 : Jésus n’est pas Dieu (Coran, 5.17, 5.72)
              B4 : Dieu n’est pas un Dieu unique en trois personnes (Coran, 4.171, 5.73)

              Les hérésies sont toujours en référence par rapport à une doctrine, qui est un postulat, une hypothèse dans le cas de figure sur la nature de Jésus qui se désignait (pourtant) « fils de l’homme »..., pas « fils de Dieu »

              Schéma des principales divergences christologiques :

              https://fr.wikipedia.org/wiki/Christologie#Christologies_ang%C3%A9ologiques

              Certaines églises chrétiennes tiennent la Trinité pour Vérité, d’autres restées minoritaires comme les coptes, certaines églises orthodoxes, arménienne, syriaque, ne sont pas trinitaires... qui dit vrai...

              Le Coran ne reconnaissant pas la Trinité, ni une nature divine à Jésus / Issa... dans la logique chrétienne trinitaire, il passe pour un hérétique. Néanmoins le Coran le reconnait comme Prophète, ce qui n’est pas le cas des Juifs.

              De même que Jésus est présenté comme étant le Messie par certaines églises chrétiennes, alors que rien ne l’indique dans les Évangiles, ni dans la Bible.


              • njama njama 30 mars 19:47

                C. Thèses délibérément mensongères :
                C1 : Jésus n’a pas été crucifié (blasphème contre le sacrifice de Jésus - Coran, 4.157)

                La citation complète pour contextualiser

                155 En raison de leur violation de l’Alliance, de leur mécréance en les Versets d‟Allah, des Prophètes qu’ils ont assassinés sans aucune juste cause, et de leurs dires : « Nos cœurs sont incirconcis ?! » Mais c‟est Allah qui les A Scellés, en raison de leur mécréance car peu nombreux sont ceux qui croient,
                156 et en raison de leur mécréance et de leur profération une immense calomnie contre Marie,

                157. et en raison de leurs dires : « C‟est nous qui avons tué le Messie, Jésus fils de Marie, le Messager d’Allah ». Ils ne l’ont point tué, et ils ne l’ont point crucifié, mais il leur sembla. Certes, ceux qui divergèrent à son sujet doutent de cela : ils n‟en ont aucune connaissance, sauf que de suivre la conjecture. En toute certitude, ils ne l’ont point tué.
                158 Mais Allah l’A Élevé vers Lui.

                Le Coran pointe la contradiction entre point tué_ point crucifié il leur sembla et la Résurrection, v 158 Allah l’A Élevé vers Lui *

                Le blasphème consiste à proférer contre Dieu qui suscité des Prophètes, d’une certaine manière symboliquement c’est Dieu qui est crucifié au travers de son Prophète... et symboliquement Sacrifié Lui aussi...

                * Ce qui peut laisser penser à l’enlèvement de Élie au Ciel...2 Rois 2/11 Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon.


              • Decouz 30 mars 18:54

                Notre ami Chateur l’a mis en forme à ma place, je lui ai demandé d’abord une forme poétique, puis celle que je présente, une forme professorale :

                "En arabe, l’article indéfini ne remplit pas exactement la même fonction qu’en français, ce qui conduit à des nuances d’interprétation selon le contexte. Ainsi, dans l’expression Rassoul Allah, le terme rassoul ne comporte aucun article défini, mais l’usage et la structure de la langue impliquent néanmoins une lecture équivalente à le Prophète d’Allah. L’absence d’article ne traduit donc pas une indétermination, mais relève d’une construction syntaxique propre à l’arabe.

                De manière similaire, Kalimatu Allah peut être compris à la fois comme une parole de Dieu et comme la Parole par excellence, selon l’interprétation adoptée. Cette dernière lecture est d’autant plus significative que cette désignation n’est attribuée à aucun autre prophète, de même que l’expression un esprit venant de Lui, qui ne s’inscrit pas dans une série indéfinie, mais suggère une singularité marquée.

                Ainsi, là où le français explicite la détermination par le biais d’articles, l’arabe privilégie une construction plus souple, laissant au contexte et à l’usage le soin d’orienter l’interprétation« .

                Donc comme Jésus est un des trois principaux prophètes avec Mohammed et Moïse, je pense qu’une lecture »solaire" est tout à fait acceptable, et non une simple lueur de lune, en fait la lune symbolisant la servitude serait plus adaptée à Marie dont le nom est cité de nombreuses fois, plus que dans les évangiles.


                • Rinbeau Rinbeau 30 mars 19:01

                  Si Jésus a reçussité.. C’est parce qu’il était vacciné contre le tétanos !

                   smiley


                  • Decouz 30 mars 19:12

                    Les os ne sont pas morts, ils fabriquent la moelle qui est une des ingrédients du sang.

                    Dans les stations spirituelles énoncées et décrites par Ibn Arabi, les qualificatifs pour ces stations sont soit mosaïques, soit christiques, soit mohammadiennes.

                    Comme Moïse représente la forme extérieure, le Christ l’esprit ou le sens, Mohammed peut être conçu comme le lieu ou l’instrument du passage entre l’Esprit et la Lettre, ces deux notions ont été trop opposés dans le christianisme suite à St Paul (ou à une lecture de St Paul, mais St Paul devait se battre et se démarquer des Juifs), l’islam n’oppose pas la forme et le sens, même le sens comme vacuité ou Aséité (le pronom « Lui » est le plus fréquent dans les différentes shahadas du Coran, 36 au total, alors que « Allah » ne vient que deux fois).


                    • Rinbeau Rinbeau 30 mars 19:40

                      Qu’on puisse affirmer la cocufiction de Joseph par le saint Esprit dans les sphères Papales, bien que soit disant les voies du Seigneur soient impénétrables, relève d’une bassesse politique laissant croire que celles de Marie le fussent également !

                      La honte de joseph face à la rumeur publique aurait elle justifié la naissance dans une étable ?

                      quelque part.. dès sa naissance.. D’après les évangiles, Jésus fut dans la merde !

                      Les rois mages viennent le visiter pour redorer le blason ?

                      Mon libre arbitre siffle la fin de la récré.. Devant une avalanche de conneries qu’un gosse de 10 ans un peu curieux aurait tendance à croire qu’on le prend pour un idiot..

                      Je sais la chrétienté est certainement la plus débile des religions.. Et la crédulité de certains confine à la bêtise.. Mais que ne ferait-on pas pour passer le temps !

                       smiley


                      • Rinbeau Rinbeau 30 mars 20:02

                        Il faut bien se rendre à l’évidence.. Rien ne résiste au temps long !

                        Avant l’an mille.. Aucun originaux !

                        Plus on étudie les choses anciennes et plus se révèle le moyen-âge et la Renaissance.. Si nous envisageons les plus anciennes bibles connues, nous avons bien sur le codex vaticanus appartenant au Vatican dont on nous dit qu’il aurait été rédigé en grec au IV voire V -ème siècle.. Mais il n’a jamais été daté scientifiquement au carbone 14.. Après les déboires du saint Suaire de Turin, l’Eglise a renoncé à continué ces expériences. Et même.. la datation n’aurait permis qu’à valider où invalider l’époque supposée du parchemin.. Mais non celle de l’ancrage à une période où l’on recyclait tout systématiquement. Combien d’écrits récents sur de relativement vieux parchemins : on ne les compte plus.. Il est bien plus probable que le codex vaticanus soit plus récent. Les bibles hébraïques plus tardives sont médiévales et traduites de ces versions grecques. Or comme toute traduction.. Elles diffèrent par erreurs où contextes politiques et religieux du moment.. Voire les deux !

                        Une bible « le codex SASSOON 1053 » fut mise aux enchères pour 50 millions de dollars.. Elle a été datée au carbone 14 mais les résultats ne furent jamais révélés. Le vendeur donne le Xème siècle comme origine de sa rédaction. (ça sent le faussaire à plein nez). 

                        Mais il y a plus vieux.. Apparemment.. en matière de Bible.. Les fameux manuscrits de la mer morte. Je dis apparemment car tous les fragments de ces manuscrits achetés par des collectionneurs où musées notamment aux USA ?, se sont révélés après datations être des faux grossiers.

                        Oui.. Avant l’an mille.. Il n’y a rien.. Juste un récit moyenâgeux foisonnant de faussaires dans tous les domaines.. d’un prestigieux passé imaginaire. 


                        • Mervis Nocteau Mervis Nocteau 9 avril 21:46

                          Bonjour, c’est dommage que vous n’ayez pas catégorisé les parties 2 et 3 sous Religion à la rédaction d’articles AgoraVox. Vous pouvez toujours envoyez un mail avec leurs URL à Contact ci-dessous, pour demander leur reclassement. Cordialement

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité