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Accueil du site > Actualités > Santé > Cancers des enfants : une loi pour stopper l’hécatombe

Cancers des enfants : une loi pour stopper l’hécatombe

"Un proverbe dit : les femmes et les enfants d'abord. Alors pourquoi laisse-t-on tomber les enfants victimes de cancers ?". Ces mots prononcés par Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDI de Drancy, résument bien la situation. 500 enfants décèdent chaque année en France d'un cancer, faute de traitement curatif. 2 500 cas sont diagnostiqués chaque année, et ce nombre ne fait qu'augmenter. Malgré cette situation des plus préoccupantes, seuls 2% des fonds anti-cancer vont à la recherche sur les cancers des enfants. En cause, le désintérêt des pouvoirs publics et des laboratoires pharmaceutiques, qui jugent les cancers des enfants "non rentables". Après tout, que sont 2 500 enfants malades face à 70 000 adultes souffrant d'un cancer de la prostate ? Alerté par des associations de parents endeuillés, le député UDI a décidé de faire de la lutte contre le cancer des enfants son cheval de bataille. Et pour défendre les droits des enfants à une meilleure prise en charge et à des traitements efficaces, il a récemment proposé une loi pour booster la recherche sur les cancers pédiatriques et permettre l'individualisation des traitements quand les "protocoles standards" sont inadaptés. Et ce qu'il préconise est des plus pertinent...

Le cancer constitue la 1ère cause de mortalité par maladie des enfants. L’espérance de survie des enfants atteints du cancer ne progresse plus depuis 15 ans, faute de moyens alloués à une recherche dédiée. D'ailleurs, il faut remonter aux années... 1980 pour recenser les dernières découvertes qui ont vraiment amélioré la survie des jeunes patients souffrant d'un cancer ! En effet, les cancers des enfants sont différents de ceux des adultes. Il est donc fort rare (excepté dans le cas de certaines leucémies) que des traitements efficaces sur les adultes fonctionnent sur les enfants.
Alors me direz-vous, ourquoi la recherche sur les cancers pédiatriques est-elle au point mort ? C'est simple : les pouvoirs publics s'en désintéressent... ainsi que les industriels du médicament : en France, seuls 2% des fonds de recherche anti-cancer sont alloués aux cancers pédiatriques ! Pourtant, des pistes thérapeutiques prometteuses (ex : l'immunothérapie) pourraient être développées mais elles sont ignorées, faute de rentabilité. Or, il existe plus de 60 cancers pédiatriques différents.

Une association « Eva pour la Vie », créée par les parents d’Eva (décédée à 8 ans d’une tumeur cérébrale) dénonce depuis plusieurs mois les insuffisances en termes de recherche et de conditions de traitement des cancers pédiatriques.

Elle a recueilli, par le biais d’une pétition, des témoignages poignants et le soutien de plus de 70 000 citoyens, dont de nombreux chercheurs, médecins, ssociations et politiciens.

Parmi eux, le député UDI Jean-Christophe Lagarde a été particulièrement touché et révolté par la situation. Il a donc décidé de s'impliquer activement sur le sujet, en soumettant
une proposition de loi qui permettrait de faire avancer la recherche tout en améliorant les conditions de traitement des petits patients victimes de cancers. Sa proposition de loi (visible ici : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1033.asp) comporte deux articles importants :

- Le premier article définit l’établissement d’une taxe mineure (de 0,15 % du C.A) sur la vente des médicaments aux fins de financer la recherche indépendante sur les cancers pédiatriques. Cette taxe serait intégralement prise en charge par les industriels du médicament et ne serait pas répercutée sur le consommateur. Près de 50 millions d'euros pourraient ainsi être levés en faveur de la recherche fondamentale et clinique.

- Le second article permettrait aux médecins d'individualiser le traitement des patients atteints de cancers pédiatriques ne répondant pas aux traitements conventionnels. 

Le député de Seine-Saint-Denis tient tant à cette loi qu'il est prêt à en céder la paternité, du moment qu'elle soit votée. Rapidement. En effet, il a à ce jour reçu la co-signature de 50 députés, essentiellement UMP et UDI. Quid de la gauche, dite "social(iste)" ? Elle est pour cette loi, mais certains députés ont avoué en "off" ne pas pouvoir la signer, à cause d'une charte interne qui soi-disant leur interdit de soutenir tout projet de loi issu d'un parti adverse. Le cancer des enfants aurait-il une couleur politique ? S'arrêterait-il aux portes de la gauche ? Malheureusement, non... Et rappelons à la gauche que J. Christophe Lagarde a su, à diverses reprises, soutenir des lois socialistes. Le dernier exemple en date est de taille : la loi pour "le mariage pour tous".

Jean-Christophe Lagarde reçoit le soutien de nombreuses associations de parents, qui ont perdu leur enfant d'un cancer ou qui sont actuellement en plein combat.

« Avant de perdre notre fille Eva, nous pensions naïvement que les enfants étaient les premiers servis. Or sur certains cancers, la recherche n’a pas évolué depuis 30 ans », dénonce Corinne Vedrenne, présidente de l'association Eva pour la vie. « Ce drame peut arriver à tout le monde car 95 % des cancers pédiatriques ne sont pas héréditaires. S'il est bien une cause qui doit fédérer la totalité de la classe politique, c'est bien celle-ci ! »

La défense des enfants atteints d'un cancer n'ayant rien de politique, on peut souhaiter que l'ensemble des partis politiques représentés à l'Assemblée Nationale se mobiliseront pour les enfants, l'Avenir de la France. Et soutenir une telle loi redorerait le blason de la gauche, qui en a bien besoin par les temps qui courent...

Plus d'infos : www.evapourlavie.com


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30 réactions à cet article    


  • hans 19 juin 2013 17:35

    Terrible sujet et pas que pour les enfants, si vous avez du temps et des compétences, à mon avis, il faudrait créer un site pour enregistrer les décès, côté officiel, vous le savez, c’est black-out total.


    • jjwaDal jjwaDal 19 juin 2013 18:39

      On connaît la cause (environnementale) de l’immense majorité des cancers (90%) comme on connaît en 2013 la très grande complexité de cette maladie. Espérer la soigner (guérir l’essentiel des cas) est probablement une utopie et donc je pense qu’il faut miser l’essentiel sur la prévention, donc l’obligation pour les industriels (à leur charge) de prouver que toute nouvelle substance chimique (déjà) est sans danger sous ce rapport. Pour mémoire le bisphénol A c’est Soto et Sonnenschein en 1988, la médiatisation des imposteurs endocriniens c’est 1997 « Our stolen future » et nous sommes en 2013 et de mémoire le programme REACH a été bien édulcoré par les industriels.
        L’histoire d’une substance et il y en a des milliers. C’est toute la chimie qui est en cause, mais aussi notre organisation économique. Sur le papier la prévention est simple, sauf qu’on a un demi-siècle de retard. Et puis nous sommes victimes et bourreaux à la fois pas simple. Notre civilisation est pathogène et la recherche médicale ne résoudra pas ça même sur une génération.
        On a un tel retard que favoriser aussi le volet guérison est sage mais l’hécatombe est en marche même si l’évolution sur une décennie ne semble pas (au vu des chiffres officiels) à la hausse.


      • Ronny Ronny 20 juin 2013 15:55

        @ jjwaDal

        Contrairement à une idée largement répandue, l’origine de la majorité des cancers de l’adulte n’est pas environnementale mais comportementale.

        On éviterait beaucoup (la très grande majorité) de maladies cancéreuses de l’adulte en ne fumant pas (et en n’enfumant pas), en consommant de l’alcool de façon modérée (1 à 2 verres de vin maximum par jour), en s’abstenant d’alcools forts, en ne s’exposant pas abusivement au soleil et enfin en réduisant notre consommation de viande rouge.

        Il existe cependant un petit nombre de cancers bien connus qui sont, eux, probablement d’origine environnementale. Par ailleurs il ne faut pas oublier qu’environ 15% des cas de cancer pourraient être d’origine infectieuse (bactéries ex. Helicobacter pilori ou virale ex. hépatite B/C ou cancer col utérus)

        Chez l’enfant, l’origine des cancers (souvent des tumeurs cérébrales) n’est pas connue. Faisant abstraction de l’horreur que cela peut représenter pour un enfant et surtout pour sa famille, la fréquence des cancers de l’enfant n’augmente que très légèrement de puis 30 ans. Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’une « hécatombe ». 

        Les hypothèses environnementales ciblent l’exposition aux microparticules, aux agents ionisants, au radon (dans des régions bien spécifiques) et aux pesticides agricoles. Rien n’est sur, et il ne faut pas oublier que l’apparition de la maladie ne résulte pas seulement de l’exposition à l’agent carcinogène, mais aussi à la répétition de l’exposition et surtout à une susceptibilité génétique personnelle (ce qui explique l’existence de « familles à cancer »)


      • jjwaDal jjwaDal 20 juin 2013 21:58

        J’ai effectivement été peu rigoureux en avançant le chiffre de 90% de cancers d’origine environnementale au lieu de dire exogène. Il est vrai que le cancer du poumon est d’origine comportemental. En science comme dans la vie l’ignorance est une béatitude et bien sûr il y a un mouvement fort en faveur de la thèse selon laquelle l’immense majorité des cancers relève de l’irresponsabilité des victimes. Ce n’est nullement l’opinion de Samuel Epstein aux USA ou du Professeur Belpomme chez nous. Il est vrai que l’épidémiologie du cancer a fort à faire pour mettre une cause derrière la nébuleuse des cancers et comme d’innombrables molécules artificielles peuplent notre environnement et nos corps et que la charge de la preuve appartient à celui qui affirme, l’industrie chimique joue sur du velours. Sauf que quand on se sait exposé à des milliers de molécules issus de la chimie moderne, et que ça et là on découvre les propriétés cancérigènes ou stimulant la maladie (le cas de certains plastiques se comportant comme des imposteurs endocriniens et stimulant violemment les cancers hormonodépendants est emblématique et la découverte de cet effet quasiment un coup de chance (une nouvelle recette de fabrication d’éprouvettes en plastiques qui reçurent des cultures de cellules de cancer hormonodépendant) de substances omniprésentes qu’on pensait sans risque, on devine que c’est la partie émergée d’un iceberg bien plus grand que la partie visible. De mémoire « The politics of cancer revisited » Epstein avait montré que la prévalence du cancer augmentait par tranche d’âge pour de nombreux cancers où le tabac et l’alcool ne semblent pas pouvoir être impliqués.
        Je suis en désaccord avec votre affirmation qu’on réduirait la « très grande majorité » des maladies cancéreuses de l’adulte en suivant votre mode opératoire. Au demeurant je ne fais rien de tout ça et ça semble très raisonnable en effet.


      • hans 19 juin 2013 19:34

        D’accord Demosthène, maintenant on fait quoi ?


      • urban 19 juin 2013 22:32

        Avant d’agresser cette jeune femme, avez-vous pris le temps de lire de quoi elle parle, ou plutôt de qui ? Elle parle de la pire des choses : le cancer des enfants et notamment de sa fille.

        Connaissant bien la situation actuelle en termes de recherche et de traitement des enfants dans cette maladie (les labos s’en foutent, pas rentable, allez visiter un service d’oncologie pédiatrique et vous verrez ce qu’il en est), je salue son initiative d’avoir interpellé des députés pour aider les enfants des autres, alors qu’elle a perdu le sien. Sa démarche a du sens.

        Et quoi que vous en pensiez, je salue le fait qu’un d’entre eux ai eu l’idée de déposer une proposition de loi, alors qu’une bonne partie des politiques sont pourris par les groupes pharmaceutiques, et n’iraient donc surtout pas se fâcher avec eux (petite aparté, j’ai vérifié sur le site de l’assemblée nationale : en effet, aucun député de gauche n’a signé cette proposition de loi. Que devons-nous conclure ???).

        Apparemment, vous n’aimez pas le député Lagarde et vous lui reprochez d’avoir commis des écarts. C’est votre droit - mais cela ne vous permet pas de parler ainsi à cette jeune femme (qui a perdu son enfant d’un cancer), ou de mettre en doute l’honnêteté de sa démarche.

        Enfin, je vous invite à prendre le temps de visiter le site de son association pour comprendre l’horreur de la situation ... du moins, si les enfants vous intéressent un tant soit peu smiley


        • jjwaDal jjwaDal 20 juin 2013 08:44

          Vous avez entièrement raison de vouloir obliger la recherche à développer des outils de traitement des cancers chez l’enfant. Personnellement ayant vu une fillette de 7 ans « désintégrée » en quelques mois par une tumeur cérébrale, j’ai beaucoup de mal à supporter l’inactivité dans ce domaine.
            Que le personnage politique chargé de présenter un projet de loi ne soit pas « blanc comme neige » est pour moi hors sujet. Je lui serrerai volontiers la main s’il parvenait à faire passer un texte productif pour offrir une vraie chance à ces enfants (quitte à le mettre derrière les barreaux le lendemain, pas mélanger les deux choses).
            Nous sommes tous beaucoup trop tolérants envers une société pathogène et souvent mortifère, une société de drogués légaux et d’inégalités qui montent en flèche. Trop facile de voter au quotidien par ses actes et ses moyens financiers pour un monde et de couiner devant un clavier, on ne change pas la réalité comme ça.
            Si on arrêtait déjà de faire la promotion des cancers (déjà en tant que consommateurs en s’informant sur nos responsabilités dans l’épandage des cancérigènes dans notre environnnement via l’agriculture classique, notre production massive de déchets, nos achats intercontinentaux, etc..) je pense que ce monde serait plus sûr pour nous et nos enfants.
            Je vous félicite Mme pour la médiatisation de ce sujet.


          • Denzo75018 20 juin 2013 10:31

            la cause du désintérêt des pouvoirs publics, des entreprises pharmaceutiques et de la médecine vient essentiellement de la difficulté voire l’impossibilité à faire des tests sur des enfants de traitements spécifiques aux enfants ou bien sur la posologie. En effet, les risques sont accrus et l’interprétation peut laisser à désirer pour des problèmes de communication.
            Le cancer des enfants est un sujet dramatique et qui ne régressera pas tant qu’on ne révisera pas la législation juridique qui encadre les essais thérapeutiques car dans le contexte actuel aucun laboratoire ne veut prendre de risque !
            Alors de grâce, pas d’amalgame « hatif » ou médiatique ....


            • marianne 20 juin 2013 12:23

              Bonjour,


              Je suis pédiatre oncologue et pense donc avoir la légitimité pour m’exprimer sur un tel sujet. Je collabore régulièrement avec des chercheurs, je connais bien la réalité du terrain.

              il est exact d’indiquer que les principaux progrès, en termes de traitement, remontent au milieu des années 80. Jusqu’à cette période, les choix des industriels du médicament étaient plus proches de l’intérêt du patient que des actionnaires, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

              Depuis les années 85 - 86, on essaye « d’optimiser » les doses, ce qui peut permettre d’améliorer l’espérance de survie sur certains cancers (les leucémies, notamment) mais nous nous retrouvons, bien trop souvent, sans « armes » contre cette terrible maladie.

              J’affirme que le problème premier est bel et bien le manque de recherche fondamentale, et translationnelle, faute de financement. Cette recherche - qui ne saurait être confondue avec les essais cliniques - est indispensable dans le développement de nouvelles cibles thérapeutiques. Les freins légaux existent, mais ça n’est pas le premier problème. 

              Savez-vous qu’en France, des centaines d’échantillons (de prélèvements, biopsies) de tumeurs pédiatriques « dorment » dans les frigos (parfois depuis plus de 10 ans) simplement parce qu’il n’y a aucune équipe pour les analyser ? Pourtant, ces analyses permettraient vraisemblablement d’améliorer la compréhension de ces maladies spécifiques, et donc de développer en amont de nouvelles cibles thérapeutiques.

              Savez-vous qu’en France, 6 laboratoires ont récemment découvert des anti-corps très intéressants pour certains cancers pédiatriques, mais que TOUS ne sont pas allé plus loin, simplement parce que ceux-ci n’auraient pas eu de débouché chez les adultes ?

              C’est un fait, aujourd’hui, l’impossibilité de faire des royalties entraîne un désintérêt complet des firmes. Pour ceux qui contestent cette réalité, de grâce, informez-vous sérieusement.



              • alec de rode 25 juin 2013 18:10

                Bonjour Marianne
                Je suis rhumatologue (en invalidité) et ai gagné un concours de création de site : j’avais suggéré l’idée, retenue, d’un site dédié au cancer de l’enfant
                Le site est donc en construction : www.enfance-cancer.fr
                Il n’y a que l’à-propos
                Auriez-vous l’amabilité de mettre un message dans contact ?... et me dire si je peux à mon tour vous contacter en vue d’avoir votre avis sur cette problématique
                Je souhaite apporter ma part dans ce combat, avec une vision à tonalité médicale
                Je ne me considère que comme une pierre de l’édifice.
                Merci
                Alec


              • marianne 20 juin 2013 13:08

                Vous avez (partiellement) raison : selon une étude INCA, 40% des cancers seraient d’origine environnementale, ce qui inclut les pesticides, certaines aberrations alimentaires, mais aussi le tabac, l’alcool ...


                Par contre, il ne faut pas oublier les nombreux cancers que l’on n’explique toujours pas à ce jour. Un jeune enfant qui arrive dans le service, dont les parents mangent bio, non fumeurs ... cela fait aussi partie des réalités qui existent.

                La recherche fondamentale peut servir à mieux comprendre les mécanismes et par extension les causes, afin d’éventuellement dénoncer certains abus. Mais elle peut également servir à développer de vrais traitements qui, pour certains, ne seront effectivement pas rentables et ne pourront donc être développées que par des petites « start up » qui développent des « orphan drugs » (et qui, elles, sont bien loin des profits insolents des grandes firmes)

              • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 juin 2013 12:53

                Il y plusieurs manières de pouvoir combattre le cancer.

                On continue sur la voie actuelle ...

                c’est à dire avec une agriculture intensive emploient des produits chimiques par des milliers de tonnes, polluant ainsi pas seulement les aliments mais aussi l’environnement notamment l’eau potable. La France est le champion du monde en ce qui concerne l’emploi des pesticides par hectare.

                On continue d’ajouter des sels d’aluminium dans les déodorants dans les aliments, les vaccins .... L’aluminium na rien à faire dans le corps humain !

                On continue à employer massivement l’énergie nucléaire donc on ne sais plus quoi faire avec toutes les déchets ... sans parler des incidents ...

                Puis il y aussi nombreuses autres causes à l’origine des cancers comme le tabagisme, une trop longe exposition aux UV (soleil), etc ...

                Ou on vas essayer d’éradiquer un bon nombre des causes (prévention) ... mais aujourd’hui l’intérêt commercial devance largement celui de la santé et du bien être de l’individu donc l’enfant .... et il faut pas oublier que ceux par exemple qui fabriquant les pesticides et autres produits phytosanitaires (chimiques) ceux qui rendent les gens malades sont aussi ceux qui produisent sous d’autres labels des médicaments. Donc l’industrie chimique est gagnant sur les deux tableaux ... puis plus il y des malades mieux c’est pour les affaires des multinationales. 

                Le seul instrument régulateur , les hommes politiques, ont majoritairement succombé à la corruption (lobbying) et la machine déraille .... laissent d’arrière elle des innombrables victimes sur le chemin qu’on appel « Le Progrès ».


                • marianne 20 juin 2013 13:12

                  Malheureusement vrai, mais il me semble que la rédactrice de cet article ne nie pas ces réalités.

                  Simplement voilà - si toutes les mesures de prévention sont prises, et qu’un enfant est malgré tout touché par un cancer - que fait-on si l’on ne dispose pas de traitement ?

                • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 juin 2013 17:23

                  Bonjour marianne,

                  C’est vrai et ce n’était pas dans mon attention de le contester ...

                  Mais j’ai un regard qui est aussi orienté vers l’avenir ... (enfin un avenir que je vois très sombre ...)

                  L’avenir des enfants dépend des nos faits et gestes d’aujourd’hui ... c’est notre manière de vivre d’hier et d’aujourd’hui qui rendra malade les enfants de demain.

                  Il faut donc commencer par le commencement c’est à dire la prévention....


                • viva 20 juin 2013 13:06

                  On le voit avec la clope on ne règle pas les problèmes sanitaires par les taxes.


                  Cela étant dit un constat s’impose, la pollution est là, elle restera dans l’environement et finira dans nos assiettes, la diminuer est une priorité avec la dépollution ... 

                  Il y a un fantastique gisement d’emploi, s’attaquer a ce problème c’est régler des problèmes sanitaires et sociaux.

                  Pas par la taxe, ça c’est la méthode ultra libérale qui n’empêche rien .... 

                  • marianne 20 juin 2013 13:11

                    Malheureusement vrai, mais il me semble que la rédactrice de cet article ne nie pas ces réalités.

                    Simplement voilà - si toutes les mesures de prévention sont prises, et qu’un enfant est malgré tout touché par un cancer - que fait-on si l’on ne dispose pas de traitement ?

                    • wawa wawa 20 juin 2013 13:57

                      pourquoi ne pas faire une loi contre la mort, les courant d’air et les femmes moches pendant qu’on est !

                      La loi ne peut pas tout faire le pouvoir des député est finalement assez faible.


                      • Raymond PIOMBINO 20 juin 2013 14:22

                        Je suis vraiment dégoûté par votre message totalement irrespectueux pour ces enfants atteints de cancer pédiatrique dont 500 meurent par an en France, totalement irrespectueux pour leurs familles et proprement honteux.
                        Bien sûr, il est très facile d’écrire n’importe quoi en se cachant derrière un pseudo.

                        Bien sûr que la loi peut faire quelque chose pour trouver des remèdes au cancer pédiatrique, pour apporter des soins appropriés comme l’explique très bien le député Jean-Christophe LAGARDE. Croyez-vous que M. LAGARDE n’a pas réfléchi à tout cela en travaillant sur son projet de loi ?
                        Qu’est-ce que 0.15% pour les industriels du médicament ?

                        Réfléchissez au mal que vous faîtes en tenant de tels propos grotesques.

                        Raymond PIOMBINO


                      • ZenZoe ZenZoe 20 juin 2013 14:41

                        wawa, on va juste dire que vous en avez un petit coup dans le nez ou que vous venez de fumer toute votre moquette pour sortir des propos choquants comme ça. Excusez-vous vite !


                      • wawa wawa 20 juin 2013 16:30

                        Mes condoléance a madame. je n’avais pas pris le temps de lire la fiche de l’auteur. j’aurais formulé mon commentaire autrement

                        Il n’empèche que
                        1) Les députés sont impuissants face a une maladie
                        2 )Ce n’est pas quelque millons dans la recherche qui changeront grand chose. le coût des essais clinique est exhorbitant et n,’est éthiquement pas possible chez les enfants : on developpe chez les adultes, et petit a petit on extrapole chez les enfant, en cancero aussi (heureusement)
                        3) Vous pouvez être sur que cette taxe se retrouvera intégralement dans le déficit de la sécu


                      • urban 20 juin 2013 17:27

                        Je pense que non seulement vous n’avez pas lu la présentation de cette jeune femme, mais vous ne vous êtes pas non plus pris la peine de lire la proposition de loi, et encore moins des publications en ce qui concerne le cancer de l’enfant.


                        Vous évoquez les ESSAIS CLINIQUES : avez-vous bien compris qu’avant cela, la recherche fondamentale + translationnelle sont indispensables, en vue de développer ces nouvelles voies thérapeutiques, et que ces quelques millions d’euros par an suffiraient pour cela ? Cette somme n’est pas là pour « acheter des traitements aux groupes pharma » à prix d’or. Ne vous laissez pas abuser par ceux qui disent que c’est « impossible car bien trop coûteux ». 

                        Enfin, la loi est très claire en ce qui concerne le mode de financement, qui ne sera pas répercuté sur les comptes de la sécurité sociale. Ce seront les actionnaires qui verront leurs dividendes baisser (un peu).


                      • ZenZoe ZenZoe 20 juin 2013 14:39

                        Il n’y a pas que les cancers. Je connais une infirmière en pédiatrie à la retraite qui a remarqué que les enfants développent de plus en plus de maladies auto-immunes et d’allergies graves. On voit bien que les organismes se dérèglent de plus en plus, et de plus en plus tôt. Le système immunitaire, trop attaqué de partout avec des substances trop toxiques pour lui, ne sait plus se défendre, et encore moins quand c’est l’organisme d’un enfant.
                        Honte à tous ceux qui mettent le profit avant la souffrance et la mort, et bravo aux courageux (Dr Belpomme, et d’autres...).


                        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 20 juin 2013 14:43

                          Le problème majeur du cancer des enfants c’est que comme leur développement cellulaire est hyper rapide, le cancer est également hyper rapide et qu’il devient très rapidement incontrôlable ce qui fait que le décès est quasi certain.





                          • gege061 gege061 20 juin 2013 15:14

                            Désolé mais on connait les causes de ces affections terribles et insupportables car touchant les enfants.
                            Une loi ne peut rien faire.
                            2 livres publiés l’un par un proche de Chirac, l’autre par un proche d’Attac montrent l’origine de ces cancers. Ce sont les industriels et les produits chimiques qui affolent les cellules. La loi n’y pourra rien sauf a changer de système mais ......

                            Ces maladies créées par l’homme Albin Michel, 2004, 384 p. (ISBN 978-2226142238)
                            La société cancérigène La Martiniere 2004, 188p. (ISBN2-84675-103-X)


                            Et le bons sens alors ! http://papyencolere.over-blog.com/



                            • urban 20 juin 2013 17:21

                              Il ne faut pas confondre adulte et enfant. Si pour les adultes, 50% des causes des cancers sont connus (vous citez les polluants mais oubliez l’alcool, le tabac et les drogues), il s’avère que pour la plupart des enfants, on constate une réelle méconnaissance des CAUSES.


                              Lorsque des parents mangent bio, qu’ils vivent dans une commune non polluée (et éloignée des vignobles ou terres agricoles), que suspecter ? On ne peut se contenter de suppositions, il faut des preuves.

                              Seuls les complices des lobbyings pharmaceutiques peuvent dire que « la loi ne sert à rien » car évidemment, ceux-ci seraient bien embêtés que leurs actionnaires gagnent un peu moins d’argent.

                              Cette loi est indispensable pour OBLIGER ces groupes à financer la RECHERCHE qui aidera à comprendre les CAUSES (seules des preuves irréfutables peuvent permettre d’interdire des substances toxiques, ou au minimum d’informer les parents pour qu’ils puissent les éviter au maximum) et aussi, dans le cas insupportable où votre enfant n’est pas passé à travers, de tenter de le SOIGNER.

                              La recherche indépendante a existé jusqu’au milieu des années 80. Grâce à cela, il y a eu de vrais progrès ; les cancers concernés par la dite recherche ont vu leur taux de mortalité reculer considérablement. Par exemple, les leucémies : on en guérissait moins de 20% dans les années 70, plus du double 10 ans après. 

                              Par contre, là où il n’y a pas eu de recherche, rien n’a avancé pour les enfants en termes de guérison. 

                            • viva 20 juin 2013 17:46

                              Je le répète pourquoi mettre une taxe, alors que c’est le rôle de l’impôt.


                              Il faut aussi se mettre dans la tête qu’en science il ne suffit pas de mettre de l’argent pour obtenir des résultats, ce n’est malheureusement pas ainsi que les découvertes se font.

                              Au sujet du cancer, la complexité est telle qu’il semble impossible en l’état actuel des connaissances d’obtenir des avancés significatives.

                              Il y a des avancés, mais c’est sur quelques types de cancers et encore il s’agit plus d’allonger la vie de quelques mois que de guérir.

                              En résumé il ne faut pas espérer qu’en créant une taxe, cela fera avancer plus vite la science,

                              • urban 20 juin 2013 18:49

                                @Viva : je me répète aussi : si l’on ne cherche pas, on ne risque pas de trouver ! C’est un fait, les seules avancées (parfois très nettes, l’exemple sur les leucémies est suffisamment éloquent, et on parle bel et bien de vies sauvées, par milliers) ont été obtenues GRACE A LA RECHERCHE.


                                Quand à la taxe, vous semblez fort réticent à l’idée de prendre (un peu) d’argent à des grands groupes qui font des milliards d’euros de profits, et suggérez que ça devrait être le rôle de l’impôt (payé par tous, y compris les plus modestes).

                                Ces arguments sont étrangement proches de ceux qu’évoquent les groupes pharmaceutiques, à ce que j’ai pu lire dans divers articles, ou sur le site de leur syndicat : seriez-vous un de leurs actionnaires ?

                                Je rappelle l’objectif quand même : sauver des vies de gamins. Heureusement que tous ne sont pas comme ceux qui, dans certaines réactions, les laissent tomber en disant que « c’est comme ça ».



                              • gege061 gege061 20 juin 2013 19:14

                                Bonjour,
                                je crois , un spécialiste apportera la précision que nombre de cancers pour enfants se soignent bien,même si le traitement reste lourd.
                                Les grands progrès de guerison sont dus aux médicaments.

                                D’autre part vous parlez du tabac mais on sait maintenant que la pollution par les voitures fait environ 45 000 morts par an qui jusque la était le fait du ......Tabac Alors le comportement
                                 
                                Et le bons sens alors ! http://papyencolere.over-blog.com/


                                • viva 20 juin 2013 20:33

                                  Les taxes plombent le budget de tout le monde, les grands groupes comme vous dites répercuteront cette taxe sur le prix de vente.


                                  Par contre avec l’impôt, tout le monde est censé participer en fonction de ses moyens.

                                  Il s’agit simplement de justice, de plus une taxe coûte très chers à collecter, dans le cas que vous invoquez, la somme est tellement minime qu’en plus de ne rien rapporter elle coûtera ...

                                   A contrario l’impôt est de toute façon prélevé, il n’y a quasiment pas de surcoût.

                                  Sinon, je le répète, parce qu’il faut le répéter la science et tout particulièrement la médecin avance très doucement.

                                  IL y a toujours le problème de l’évaluation des traitements il ni possible ni souhaitable de tester toutes les nouvelles molécules, il n’y aurait pas assez de malade. 

                                  Et vous n’ignorez pas que lors des premières phases de tests des chimios il y a toutes les chances que les dégats soient plus important que les bénefices. 

                                  Il faut tester combien de médicaments toxiques pour en trouver un d’efficace ? 50, 100, 1000 ?

                                  • marianne 21 juin 2013 11:35

                                    @viva : je vous conseille de vous rapprocher des services de l’Etat avant de dire de telles aberrations sur la collecte d’une taxe. Le coût de la dite collecte - effectuée de la même façon que la TVA - existe mais est très faible (0,55% du montant rapporté selon Bercy), contrairement à l’impôt sur le revenu. En d’autres termes, sur 50 millions d’euros, on peut affirmer que 49,72 millions seront effectivement reversés à cette recherche. J’ai d’ailleurs noté dans la proposition de loi une volonté de réelle transparence.


                                    Quand à la soit-disant répercussion sur le prix de vente, c’est un faux débat qu’entretiennent volontairement les lobbyings pharmaceutiques pour ne pas être taxé : il existe déjà des règles législatives pour contrer cela. Les firmes devront simplement réduire (un peu) les dividendes reversées aux actionnaires.

                                    Et même si ça avait été le cas, je rappelle le montant : 0,15%. En d’autres termes, pour un médicament de 10 euros, cela fait 1,5 centime de taxe. 

                                    Enfin, pour avoir lu la proposition de loi, et échangeant régulièrement avec des chercheurs (américains et scandinaves, notamment) au vu de ma profession, je comprends bien l’intérêt de travailler sur le développement de voies moins toxiques - et plus limitées en termes d’effets secondaires que les chimios conventionnelles - telles que l’immunothérapie. 

                                    Ces voies thérapeutiques - qui nécessitent une réelle individualisation, et qui ne ressemblent pas aux méthodes (de masse) employées sur notre territoire actuellement - sont prometteuses, mais elles ne seront pas rentables pour les groupes pharmaceutiques. D’où l’intérêt de cette taxe, pour justement pouvoir financer la (vraie) « médecine non rentable ». Celle-ci devra être accompagnée d’améliorations réglementaires, pour le bien de nos plus jeunes patients.

                                    Enfin, pour répondre à un commentaire plus haut, il ne faut pas opposer prévention et soins : de nombreux cancers pédiatriques sont à ce jour inexpliqués. Dire que « l’on sait tout » est faire le jeu des groupes pharmaceutiques qui, une fois de plus, ne veulent pas que les choses changent.

                                    Il faut donc faire davantage d’études épidémiologiques pour en comprendre les causes (c’est donc le rôle de la recherche, et cela nous permettra assurément de retrouver moins d’enfants dans nos services) mais EGALEMENT développer des voies thérapeutiques efficaces pour ceux qui n’auraient pas pu échapper à cette maladie malgré cela.


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