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Accueil du site > Actualités > Santé > Comment et pourquoi l’hôpital public français est-il en train (...)

Comment et pourquoi l’hôpital public français est-il en train d’être détruit ? (Partie 1/2 : Les difficultés de financement)

L’actuelle pandémie de coronavirus (“covid-19”) est l’occasion de publier ce dossier approfondi sur l’état de notre système hospitalier.
La crise que traverse le monde hospitalier, depuis plusieurs années déjà, ne constitue que les prémices d’une mort annoncée. Les manifestations et les grèves régulières qui l’affectent nous le rappellent constamment.
Le fait est que nos hôpitaux et leurs personnels, déjà au bout du bout, ne pourront que très difficilement absorber un afflux supplémentaire de patients contaminés. Comme en Italie, il va falloir faire le tri entre les malades à sauver et ceux que l’on va laisser mourir, faute de moyens matériels et humains.
Pour mieux comprendre cette situation révoltante, nous décrirons dans les deux parties de ce dossier :

1. Les difficultés que rencontre au quotidien un hôpital pour se financer. (article ci-dessous)

2. Les origines profondes de cet effondrement progressif du système, engagé depuis plusieurs années déjà, et menant à terme à la privatisation complète de notre système de santé.

Nous soulignons que les mécanismes qui vous sont présentés dans ce dossier ne sont jamais explicités aux Français par quelque média que ce soit. C’est extrêmement regrettable.

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Un système hospitalier déjà à bout
Le 28 février dernier, le Dr François Salachas a interpellé le président de la République lors de sa visite à la Pitié-Salpêtrière : « On est au bout et vous n’êtes pas là. »

Il expliquera un peu plus tard sur LCI : « On ne peut passer sous silence le fait que le personnel hospitalier a alerté depuis plusieurs mois sur la situation dramatique des hôpitaux publics, et c’est sur cet hôpital fragilisé que va survenir cette crise sanitaire. »

Le 6 mars, le président de la République a déclenché le plan blanc dans tous les hôpitaux de France afin de faire face à la crise sanitaire causée par le coronavirus. Déjà sous tension, tant au plan financier qu’au plan des ressources humaines, les établissements hospitaliers donneront comme toujours le meilleur d’eux-mêmes. Mais cela suffira-t-il ?

Actuellement, la France dispose de 5 000 lits de réanimation. Le nombre de personnes détectées porteuses du covid-19 ne cesse d’augmenter, les cas les plus graves également, et certains services de réanimation commencent à saturer.

Ce problème de saturation devait tôt ou tard se poser au regard de la diminution du nombre de lits de réanimation, entamée depuis quelques années déjà, et que le grand public ignore.

(Données non disponibles pour la France avant 1997.)

Le problème de pénurie de masques a quant à lui été nettement plus médiatisé ces derniers temps.

Que voit-on ? Des soignants en première ligne portant un simple masque chirurgical. Or ce type de masque chirurgical est un dispositif médical permettant de réduire la diffusion de microbes par les personnes malades. Ainsi, quand le malade tousse ou éternue, les gouttelettes émises, remplies de virus, se trouvent piégées.

Bien différents sont les masques FFP2 ou FFP3, qui protègent quant à eux des virus qui viennent de l’extérieur. Porteur d’un tel masque, le soignant est ainsi protégé du SARS-CoV-2 (autre nom du covid-19).

Il serait donc non seulement normal et nécessaire, mais il devrait même être obligatoire de par la loi, que tout soignant en contact direct avec un patient, infecté ou non par le covid-19, porte actuellement ce type de masque FFP2 ou FFP3. Agir autrement, c’est envoyer sciemment le personnel soignant vers la maladie et ses complications. On a d’ailleurs appris, le 23 mars au soir, que 5 médecins sont déjà morts du coronavirus.

Cette mise en danger de la vie du personnel soignant est due à l’impréparation, à l’amateurisme et aux perpétuelles économies de bout de chandelle imposées par les injonctions venues de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne.

Devant ce scandale, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a eu une idée : il propose d’attribuer la Légion d’honneur aux médecins morts du coronavirus !

La vérité est qu’il est actuellement impossible de protéger l’ensemble du personnel soignant en raison du manque de masques.

On apprend ainsi que la France n’a de masques ni pour les soignants, ni pour les citoyens, car l’immense majorité de ceux-ci sont dorénavant fabriqués, même pas en Europe, mais… en Chine ! Le risque est d’autant plus élevé pour les médecins, infirmiers ou kinésithérapeutes libéraux puisque, s’ils sont infectés faute de masques, ils voient des populations particulièrement à risque.

Quant aux réserves stratégiques que l’État détenait, on a appris que celui-ci y a renoncé depuis une dizaine d’années déjà.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé le 3 mars lors des questions à l’Assemblée que, depuis le virus H1N1 de 2009-2010, il a été décidé en 2011 que « la France n’avait pas à faire de stocks d’État des fameux masques FFP2. Il n’y a donc pas de stocks d’État de masques FFP2 ». 

La mauvaise gestion de ce gouvernement atteint un sommet d’irresponsabilité quand on voit que, le 19 février, la France envoyait 17 tonnes de dispositifs médicauxdont des masques, à la Chine !

À ce jour, le 23 mars au soir, il y a désormais 860 décès, soit 186 de plus que la veille, avec au total 19 856 cas dépistés.

Qu’en sera-t-il les jours prochains ? Combien y en aura-t-il ? Faut-il trouver cela étonnant avec tous les problèmes que l’on vient de décrire ? Le virus se développe de façon exponentielle, et les jours à venir vont ressembler à un tsunami sanitaire. Voir ici pour un suivi en temps réel de la pandémie.

 

Le financement des hôpitaux : la tarification à l’activité

L’hôpital, depuis déjà bien longtemps, n’a plus les moyens ni d’embaucher du personnel, ni d’acheter du matériel.

Mais comment a-t-on pu en arriver là, alors que la France avait le meilleur système de santé au monde ? Alors que la France est l’un des pays les plus riches au monde ?

Comment sont financés aujourd’hui les établissements publics de santé, et notamment les hôpitaux ?


Dans le livre Hôpitaux en détresse, patients en danger (2018), les auteurs (qui ne sont rien de moins que chef du service de radiologie à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris pour l’un, et neurologue ancien chef de l’unité neurovasculaire de l’hôpital universitaire de Strasbourg pour l’autre) expliquent crûment que « la mission d’un directeur d’hôpital n’est plus de soigner les gens, mais de faire des économies ».

L’hôpital public se doit, comme son nom l’indique, d’accueillir tout le public, tout citoyen dont l’état de santé nécessite une surveillance, des soins, une intervention. La santé est la plus grande des richesses. Comme le dit l’adage, elle n’a pas de prix mais elle a un coût.

Comment est-elle financée ?

Rappel historique
La loi n° 83-25 du 19 janvier 1983 a mis en œuvre la “dotation globale de financement” des hôpitaux. Indépendamment de son activité, l’hôpital perçoit une somme d’argent appelée « dotation globale » (DG) versée par la caisse primaire d’assurance-maladie de sa circonscription afin d’assurer une trésorerie adaptée. Ces sommes proviennent des diverses cotisations des salariés, des employeurs.

Jusqu’en 2003, cette DG était calculée en fonction du nombre de journées d’hospitalisation et était reconduite chaque année sur la base de l’exercice précédent, modulée d’un taux directeur de croissance des dépenses hospitalières. Pour les établissements privés à but lucratif, ces derniers facturaient directement à l’assurance-maladie, sur la base de la « nomenclature des actes ».

Les établissements de santé connaissaient ainsi des modes de financement différents, selon qu’ils étaient publics ou privés (source : ministère des Solidarités et de la Santé, financement des établissements de santé).

En 2002, Jean-François Mattei, alors ministre de la Santé, lance le plan « Hôpital 2007 », plan contraignant, afin de diminuer les dépenses de santé. Dans son discours de novembre 2002, il annonce la mise en place de « la tarification à l’activité incitative ».

L’idée est de passer de la DG à un système de tarification à l’activité (T2A) ou « tarification à la pathologie », système copié sur le mécanisme d’allocation des ressources appliqué aux États-Unis par les health maintenance organizations dans le cadre du programme Medicare. La tarification à l’activité était née, reposant sur l’attribution d’un montant en fonction des pathologies et de la “durée moyenne de séjour” (DMS) du patient.
 

Concrètement, comment cela se passe-t-il à l’hôpital ? Un peu de technicité
Un patient est hospitalisé dans un service de soins (médecine, chirurgie, obstétrique, car seules ces spécialités sont en T2A — pour les autres spécialités, les financements sont différents). Il est pris en charge par les équipes médicale et paramédicale qui lui prodiguent des soins et consignent le tout dans un dossier sur papier ou informatisé selon l’établissement.

Une fois le patient sorti, l’équipe de l’unité d’information médicale (UIM) (1) prend alors en charge le dossier du patient pour le transformer en code. Le dossier contient les pathologies, mais également les carences, les résultats d’examens, les infections… un vrai travail de fourmi. Il va ainsi livrer une véritable enquête sur ce qui a motivé l’entrée du patient et sa durée de séjour.
Un exemple (simple) de tarification à l'activité.
Un exemple (simple) de tarification à l’activité.

Le codage s’effectue sur un logiciel spécifique qui, à l’issue de « l’enquête », va, selon un algorithme, donner la valorisation du séjour, c’est-à-dire la somme que « rapporte » l’hospitalisation du patient.

Sont donc prises en compte les pathologies du patient, l’algorithme attribuant une DMS (“durée moyenne de séjour”) propre à chaque pathologie.

Au-delà de cette DMS standard, l’établissement n’engrange plus de recettes. Par exemple, dans le cas d’un patient entrant à l’hôpital pour une prothèse totale de hanche, la durée moyenne de séjour est de neuf à onze jours. Si le patient rencontre des difficultés pour se mouvoir, l’établissement s’arrangera pour ne pas le garder, car il ne gagnerait pas plus d’argent. Mais si une infection ou une complication se manifeste, cela augmentera la valorisation du séjour. Dans ce cas-là, il pourra séjourner un peu plus longtemps à l’hôpital. Cela explique que les sorties après une hospitalisation peuvent parfois sembler très prématurées.

La codification effectuée, cette dernière est envoyée sur une plateforme (ePMSI : programme de médicalisation des systèmes d’information sur Internet) qui enverra ensuite la totalité de la somme à l’établissement quatre mois plus tard.

Avec la T2A, nous sommes donc dans une logique purement comptable, où un algorithme détermine la durée de séjour d’un patient.

Cela relève d’une logique très particulière, d’origine américaine comme dit précédemment, qui donne la primauté absolue au critère de l’argent. Du point de vue médical et humain, c’est évidemment une ineptie, pour ne pas dire un scandale !

Bien entendu, toute règle et toute procédure engendre des effets pervers. Or l’adoption du nouveau système en a entraîné de nombreux.

Ainsi, l’émission Cash investigation a révélé en 2015 que les hôpitaux, contraints du fait de la T2A à maximiser leurs entrées d’argent, en viendraient à adapter leurs stratégies thérapeutiques en fonction de considérations financières.

Ils feraient ainsi appel à des sous-traitants privés pour exécuter le travail de leurs UIM, moyennant rémunération (6 à 18 % du « chiffre d’affaires » récupérés). Non seulement ces sous-traitants violeraient le secret médical en confiant ces tâches administratives à des personnels non médicaux, mais en plus les pratiques de surfacturation ne seraient pas rares.

 

Ce que le public ignore
Deux problématiques viennent s’ajouter à cette logique comptable, problématiques que seuls connaissent les services d’information médicale. 

  • Tous les ans, au 1er mars, il y a une « baisse des tarifs ». Cela signifie que, pour le code d’une pathologie donnée, la valeur baisse (2) par rapport à l’année précédente, et ce pour beaucoup de codes.
    Ce qui signifie également, pour l’établissement, une manne financière amoindrie par rapport à l’année précédente. Cette baisse des tarifs a été gelée l’année dernière et augmentée d’un insignifiant 0,2 %, et pour les années à venir également. Une goutte d’eau dans l’océan financier des établissements hospitaliers.
  • La visite programmée, en moyenne tous les deux ans, d’inspecteurs de la Sécurité sociale. Ceux-ci viennent vérifier la codification effectuée. Bien évidemment, ils visent à la contredire car c’est leur métier. Ils recalculent la valorisation de nombreux séjours inspectés et y ajoutent des pénalités.
    Le nombre de dossiers revus dépend de l’importance de l’établissement. Par exemple, pour un établissement moyen de 3 600 agents, il y a en moyenne entre 800 et 1 400 dossiers contrôlés. Les sanctions infligées à l’encontre de l’établissement n’ont ni minimum ni maximum. Il arrive parfois que des établissements importants (d’environ 5 000 personnes) se voient infliger une sanction de plus d’un demi-million d’euros !

Ainsi, pour que l’établissement engrange la même somme que l’année précédente, il devra travailler plus. Mais, comme les finances sont dépendantes de l’activité, l’établissement débute chaque année dans un flou financier, et cela alors même qu’il doit produire son “état prévisionnel des recettes et des dépenses” (EPRD) pour l’année.

Les établissements doivent également faire face au glissement vieillissement technicité (GVT), notion de variation de la masse salariale à effectif constant, aux carrières du personnel, aux dépenses imprévues (octroi d’une prime par le gouvernement aux soignants).

Pour chaque établissement hospitalier, il est donc impossible de connaître par avance quelles seront ses recettes.
Les charges de personnel d’un hôpital représentent en moyenne 70 % de son fonctionnement et sont peu compressibles. Les autres dépenses quant à elles augmentent sans cesse, obligeant l’établissement à travailler toujours plus pour se maintenir à l’équilibre (source : Fédération hospitalière de France) et mettant sous pression constante ses personnels soignants, administratifs et techniques.

Coincés entre des recettes structurellement et délibérément orientées à la baisse et des dépenses structurellement orientées à la hausse, les établissements hospitaliers n’arrivent plus à être à l’équilibre, et n’arrivent plus à investir.


En décembre 2015, le professeur de cardiologie Jean-Louis Mégnien se suicide sur le lieu de son travail. Comment est-ce concevable ? Quatorze mois plus tard, dans le même établissement, c’est au tour d’un infirmier de faire de même. Il s’agit pourtant du très prestigieux hôpital Georges-Pompidou.

Dans la seconde partie de ce dossier, nous exposons les origines profondes de cette situation catastrophique.

HIPPOCRATE & RAGE (pseudonymes des deux co-rédacteurs de ce dossier, travaillant depuis de nombreuses années dans le domaine de la santé et qui souhaite conserver l’anonymat pour des raisons professionnelles)

  1. Ou département d’information médicale (DIM) ou encore service d’information médicale (SIM).

  2. Ce principe rappelle étrangement celui du point de retraite dans la dernière réforme des retraites, ordonnée elle aussi par les GOPÉ…


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63 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mars 2020 16:53

    Les charges de personnel d’un hôpital représentent en moyenne 70 % de son fonctionnement et sont peu compressibles. 

    C’est bien le grand baratin insuportable....

    Cet article n« analyse rien... Il fait juste du vent sur la complainte calimero habituelle des gauchistes.....

    Oui il faut parler de comptabilité et comparer....

    La réclamation de »moyens’ mérite des coup de pied au cul aux pleurnichards de la part des contribuables.

    La France dépense un peu plus de 11 % de son PIB pour la santé

    À l’exception des États-Unis, la France brûle le pognon de la santé...


    La France est le pays qui a la plus lourde dépense de santé, soit 11 % de son PIB.

    Elle compte deux fois moins d’infirmières qu’en Allemagne et 50 % de moins de médecins. De plus, les médecins et personnels soignants sont payés entre -20 % à -40 % de moins que leurs collègues allemands. Il y a deux à trois fois moins de lits par habitant en France qu’en Allemagne, au Japon ou Corée du Sud. 

    Il est donc évident que le problème de l’hôpital en France ne vient pas du manque de « moyens »

    Mais d’un surcoût de personnel bureaucratique et non directement devant les malades...

    POINT.


    • Francis, agnotologue JL 31 mars 2020 17:00

      @Spartacus

      ’’ ... blablabla surcoût de personnel bureaucratique et non directement devant les malades... ’’
       

      Ouioui, mais bien sûr ! tout le monde sait ça : à l’hôpital public, il y a dix administratifs pour un soignant.  smiley
       
       Hum... dans le privé, combien d’actionnaires pour une infirmière ?


    • Hippocrate 31 mars 2020 17:14

      @Spartacus
      Vous vous étonnez que « Les charges de personnel d’un hôpital représentent en moyenne 70 % ».
      Attendez que les Hôpitaux n’aient plus aucune ressource pour leurs fonctionnements et leur investissements, et là vous pourrez constater que « Les charges de personnel d’un hôpital représentent 100% »
      Et là vous rigolerez moins. Et vous aurez raison.
      Autrement dit, ce raisonnement ne tiens pas


    • Hippocrate 31 mars 2020 17:21

      @Spartacus
      Vous dites « La France dépense un peu plus de 11 % de son PIB pour la santé. À l’exception des États-Unis, la France brûle le pognon de la santé... ».
      Effectivement aux USA, c’est 17% selon chiffres OFCE (il est assez comparable au notre dans le reste des pays de l’OCDE, 10-12%). Et pourquoi ? Les Américains sont ils mieux soignés ? Ils sont au moins 50 millions à n’avoir aucun accès à la santé.
      La réalité c’est que dans ce système ultra-libéral, vers lequel nous amène l’UE, les prix de la santé aux US sont libres, et que les soignants sont là pour faire du fric. Donc les prix flambent, et on se gave.
      Il est quand même bien plus juste d’avoir un système où les prix sont régulés.
      Alors de là à dire qu’en France on brule l’argent. 

      Même saint Macron le schyzo a osé le dire dans son discours télé :
      « la santé gratuite sans conditions de revenu, de parcours ou de profession, notre État providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe.
      Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marchéDéléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie.
       »


    • Hippocrate 31 mars 2020 17:39

      @Spartacus
      Vous dites « La réclamation de »moyens’ mérite des coup de pied au cul aux pleurnichards de la part des contribuables »

      Ce que tente de montrer l’article, c’est qu’à continuellement réduire les moyens des hôpitaux, il ne faut pas s’étonner que la qualité des soins se dégrade.
      Quand dans un service d’urgences il manque des brancards ou même des potences à perfusion, ce n’est pas que le personnel les a volés. C’est qu’on n’a pas pu les acheter !
      Là où les contribuables ont des raisons effectives de gueuler, c’est de savoir qu’on fait de plus en plus appel à eux pour de moins en moins en face.
      Pourquoi ? le déficit de l’état est de 80MdEu/an
      L’évasion fiscale, QUI EST LEGALE*, est estimée à 100-120%MdEu/an
      Donc il ne faut pas inverser la chaine de causalité !

      * conséquence directe de l’article 63 du TFUE


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mars 2020 18:12

      @Hippocrate
      Toujours le même baratin.
      Je vais donc vous répondre point par point et « rigoureusement ».
      Les faits sont les faits.

      La France et l’Allemagne sont les 2 dépenses de santé pharaonique au même niveau de dépense (11% du PIB) juste derrière les USA.
      Comparons donc l’hôpital public avec l’Allemagne.
      La France dépense 38% dans les soins hospitaliers alors qu’ils représentent 28 % en Allemagne. 
      Plus de lit par milliers d’habitants, plus d’infirmières, plus de medecins, plus de matériel.
      Et en France ou va l’argent ? 
      Dans les personnels inutiles, les comités de santé Théodule des hopitaux et un devant chaque personne sur le terrain se trouve un bureaucrate de la santé. 


    • ASTERIX 31 mars 2020 18:26

      @JL

      NOTRE EMPEREUR dit « freluquet » ne fait que suivre l ’ AGCS  : ACCORD SUR LA COMMERCIALISATION DES SERVICES idem pour « l’école » « les transports »
      ECT.......................................
      SEULS LES MINISTERES REGALIENS SURVIVRONT


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mars 2020 18:28

      @Hippocrate
      C’’est assez rigolo ce schémas pré-construit de l’instrumentalisation au misérabilisme des gauchistes français lorsque l’on parle de la santé ils sortent systématiquement l’épouvantail Américain.

      Pas le Sud Coréen   smiley
      C’est bien dommage.

      En plus c’est plein de clichés conneries stupides absurdes auto entretenus dans l’entre antiaméricain primaires qui se sortent pas de chez eux.

      Oui le système de santé, il soigne bien mieux, c’est sans appel.

      En ce qui concerne les maladies coûteuses, la lutte contre le cancer, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux et autres l’Amérique obtient des résultats supérieurs et soigne nettement mieux ses malades en offrant plus de choix de médicaments et des hôpitaux mieux équipés.
      C’est la médecine la plus productive du monde.
      Mais le mode de vie entraîne plus d’autres maladies comme les diabètes liées au surpoids et donc des coûts plus élevés.
       
      Il ’y a pas 50 mais 30 millions de personnes sans assurance maladie officielle aux USA. Dans la réalité tous les Américains sont assurés ou assurables et personne ne reste dans la rue sans rien. Il n’existe pas d’américains qui ne peuvent pas bénéficier d’une couverture maladie. 
      C’est la CMU qui est une copie de Medicaid. Pas l’inverse.
      La loi fédérale oblige tous les hôpitaux à but non lucratif à traiter les patients Medicare et Medicaid.
      Les clichés Anti-américains qui expliquent que les hôpitaux refusent les patients sont juste stupides. Medicare et Medicaid représentent 50% de tous les soins fournis par les hôpitaux. Par conséquent, Il serait économiquement suicidaire pour les hôpitaux de refuser ces patients.

      A voir les résultats Sud Coréens et les Français Italiens, il faut privatiser la santé et dégager les gauchistes bureaucrates en ultra-surnombre qui phagocytent la santé et volent les ressources pour les masques et les tests des patients.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mars 2020 18:38

      @Hippocrate
      L’important dans la santé c’est que les malades soient soignés.

      Je persiste et signe « La réclamation de »moyens’ mérite des coup de pied au cul aux pleurnichards de la part des contribuables ».

      Les autres pays s’en sortent mieux, répondent mieux et concrètement aux besoins des malades et pour moins cher. 

      Les faits sont les faits !


      C’est pas les « moyens » qui manquent. C’est une gestion qui ne soit plus collectiviste mais au contraire aussi efficiente que le secteur privé que vous haïssez par mimétisme de caste


      Vous ne pouvez pas les acheter parce que l’argent n’est pas affecté là ou il faut.

      Posez vous des questions sur la structure, le temps de bureaucratie, et d’une manière générale de la mentalité collectiviste des intervenants qui préfèrent la morale à l’efficacité et la rationalité.


    • merthin 31 mars 2020 21:42

      @Spartacus

      Tiens, dans une boite pour laquelle je travaille en presta (Sanofi), un Crowd Funding a été lancé par un mec qui était touché par le COVID19. Un gars plutôt bien placé dans la boite. Mais les soins intensifs qu’il a reçu ont explosés le plafond de sa mutuelle.

      Il est décédé.

      voilà voilà


    • merthin 31 mars 2020 21:44

      @Spartacus

      «  soigne nettement mieux ses malades en offrant plus de choix de médicaments et des hôpitaux mieux équipés.
      C’est la médecine la plus productive du monde. »

      Oui, elle soigne très bien les gens qui peuvent allonger la bonne mutuelle. Les statistiques ignorent les autres...


    • foufouille foufouille 31 mars 2020 22:02

      @Spartacus

      pauvre abruti et débile, une femme a juste eu droit a un bon pour une euthanasie car son cancer était trop cher, un homme qui ne pouvait payer les pompiers a vu sa baraque flamber.

      débile.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mars 2020 22:04

      @merthin
      T’as pas une bonne mutuelle pour ne pas consulter un psy ?
      Pour un tarés malade mental qui a une obsession compulsives et qui 780 commentaires en agression que sur une personne sur ce forum.


    • Aimable 1er avril 2020 06:53

      @Spartacus
      Ou va l’argent .
      Soupçonneriez vous une évasion du budget de l’hopital orchestrée par une partie de son personnel et lequel d’après vous ?


    • merthin 1er avril 2020 08:18

      @Spartacus

      Vous préférez nier les faits ?


    • Julot_Fr 1er avril 2020 08:19

      @Aimable
      Les Francais doivent faire confiance aux « experts » de la sante ce qui signifie qu’ils sont a la mercie d’etre abuses.
      Je ne dis pas que tous les medecins sont pourris mais puisqu’il est possible de s’en mettre plein les poches, pourquoi les sans scrupules de la profession n’en profiteraient-ils pas ? avec la benediction de Big Pharma et de l’etat. Il y a regulierement des scandale de ce type qui emergent.
      Ceci dit, s’il y aurait du menage a faire, la solution ne serait certainement pas la privatisation.


    • olivier cabanel olivier cabanel 1er avril 2020 09:03

      @Spartacus
      n’importe quoi...mais on commence à en avoir l’habitude.


    • mmbbb 1er avril 2020 09:35

      @Spartacus Là, je te donne raison Nous avons un des taux de prélèvement obligatoire les plus hauts des pays de l OCDE . Nos fameux services à la francaise ne sont plus a la hauteur je suis passe sur les banc de l educ Je le sais .Rien ne semble plus marcher dans ce pays si bordélique . De surcroît , le financement de la secu a ete partiellement fiscalisé avec la CSG. Par exemple , les propriétaires louant leurs biens sont soumis non seulement à l impôt mais aussi a un taux de 17 .6 % de CSG . On n est même pas foutu d avoir des stocks de masques et de médoc . Ou passe ce pognon de dingue ! 
      Les francais devraient s attacher a lire les rapports de la Cour des Comptes et ils s apercevraient comment leur argent passe a l etat gazeux et se volatilise .
      Il y a un probleme de gestion dans ce pays merdique .
      PS Voir Mulhouse ; on a fait appel a l armee pour installer une base medicale selon les criteres de projection dans un pays en guerre , Comme l a note un intervenant , il aura plus de 3 semaines afin de monter cet hopital de 35 lits en zone urbaine ( autorisation terrassement ... ) . Les allemands eux ont requistionnes les gymnases . A Mulhouse, il y a plus de 10 gymnases et complexes sportifs ; En 48 heures , des dizaines de lits auraient disponibles dans ces vastes endroits ; Il y a un probleme mental chez nos décideurs ! 


    • dscheffes 1er avril 2020 09:38

      @Spartacus
      il est vrai qu’il y a une vingtaine d’années, il était impossible dans un hôpital public de connaître le nombre de personnel administratif. J’avais fait la demande à tous les hôpitaux publics français de catégorie égale qui m’ont gentiment répondu sur leur nombre de personnel soignant (medecin, sage-femme, infirmier, aide-soignant etc..) mais aucune réponse sur le nombre de personnel administratif.


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 09:39

      @Spartacus

      Oui, l’auteur de l’article aurait du montrer la courbe d’augmentation délirante du personnel administratif qui a recruté pour introduire le management à l’américaine dans les hôpitaux publics.

      Les personnel administratif est beaucoup mieux payé que le personnel soignant.


    • mmbbb 1er avril 2020 09:42

      @olivier cabanel merci le censeur de donner des lecons . tu devrais plutot la fermer parce que des conneries tu en dis Exemple ta piqure d abeille qui soigne les cancers , elle est bonne celle ci . De surcroît l ecolo vert qui chante avec sa barbe blanche en se donnant l air du type baba cool , tolérant mais derrière cette apparence comme beaucoup de vert se cache , l esprit de Béria, le rouge vif et saignant , je censure parce que je ne veux pas de controverse . Ferme la ce serait plus honnête l ecolo de mes deux . Spartaccus n a jamais censure ! 


    • vesjem vesjem 1er avril 2020 09:59

      @Spartacus
      « Mais d’un surcoût de personnel bureaucratique et non directement devant les malades.. »

      mais qui a introduit les causes de l’augmentation du coût administratif des hôpitaux en 2002 (et perpétué par tous les autres gouvernements par la suite) ? ? ; un peu de réflexion et de mémoire nous informe la-dessus


    • mmbbb 1er avril 2020 10:19

      @Et hop ! Je suis allé que rarement a l hôpital et heureusement Exemple de la connerie de ces administratifs qui n ont qu un oeil sur leur feuille Excel et ne savent établir que des ratios , J ai ete en urgence a la suite d un crise d asthme pollen 
      Les electrodes de merdes ont ete posées , seulement elles ne tenaient pas ; Le personnel soignant s emmerde a faire des rondes et a les changer , au total , 4 paires d electrodes ont dues etre changees en une seule nuit ; Les administratifs sont contents ils ont achete de la merde .
      Dans l administration c est pareil , un enarque sur le plateau de Canal +, il y a quelques années , son idée géniale etait de reduire l utilisation du papier En effet le papier est consommé par palettes 
      Un service public en charge de mouvement de fonds , les agents doivent imprimer les pages correspondantes a chaque etape de la validation de ces mouvements ; Chaque jour , celles ci sont archivees dans le cadre d un eventuel controle interne 
      Imprimante non adaptee a ces impressions de masse , donc changees plusieurs fois , et le cout exorbitant du toner.
      L administration est tellement segmentée , que l acces aux inspecteurs en charge d un audit , par une habilitation directe pour consulter tels mouvements n etait pas possible . Un comble a l ere de l informatique notamment avec un mot de passe crypté . . 
      Les francais payent un enarque qui raconte n importe quoi sur un plateau de television pour se faire mousser
      Quant a l hopital , c est la meme chose , il y aussi une redondance d operations .
      Le logiciel Helios pour la gestion en particulier de la gestion des comptes de l hopital ayant couté une fortune mais qui presente de grosses lacunes . Certaines saisies doivent etre faite manuellement .
      La gestion n est pas rationnelle malgre la pléthore des administratifs dans ce pays .


    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er avril 2020 11:27

      @olivier cabanel
      « n’importe quoi...mais on commence à en avoir l’habitude. »
      « incapable de développer un argument contradictoire... on commence à en avoir l’habitude. »  smiley




    • Aimable 1er avril 2020 11:51

      @Julot_Fr
      C’est ce que je pense aussi , il y a probablement une mafia établie .


    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er avril 2020 12:05

      @Aimable
      Soupçonneriez vous une évasion du budget de l’hopital orchestrée par une partie de son personnel et lequel d’après vous ?

      Non, une irresponsabilité des agents de l’état systémique qui entraîne un coulage extrêmement massif.
      En France les fonctionnaires sont intouchables ce qui les rend irresponsables, l’irresponsabilité les rends condescendants et donneurs de leçons de morale et ils sont tous de gauche non par conviction, mais juste pour continuer à rester irresponsables et rendre des comptes sans le risque d’être virés....

      Vous en trouvez l’explication comportementale avec Friedman dans sa théorie sur les 4 manières de dépenser l’argent.

      Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance.

      Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.

      Remplacez « quequ’un d’autre » par « contribuables » et « vous » par les « fonctionnaires » et vous avez le principe.

       Vous avez ici une vidéo de Friedman (en Francais)
      https://www.youtube.com/watch?v=_T_HZ4C3dlg


    • Aimable 1er avril 2020 13:48

      @Spartacus
      Je suis en parfait accord avec ce qui est dit sur la vidéo , ceci pour avoir constaté moi même cette gabegie et bien pire encore dans ma vie professionnelle ( secteur privé ) et d’avoir été obligé d’avaler des couleuvres , c’est pour cela que pense qu’il y a probablement un réseau mafieux dans les hopitaux qui agit au détriment de leur bon fonctionnement 


    • Julot_Fr 1er avril 2020 19:14

      @Aimable
      Par hazard, je visionnais la video suivante de Nicole Delepine qui explique qu’avec la loi sante (2015 Hollande !!), les medecins n’ont plus de responsabilite et toutes les precriptions sont generees par l’etat au travers de leur relais sante, l’etat fait ce que big Pharma Souhaite. Big Pharma fait ce que les fonds de pension souhaite, elle est la votre mafia https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/sante-c-est-l-etat-qui-decide-pour-85318


    • Rage 31 mars 2020 19:04

      Mr Spartacus votre méconnaissance frise le ridicule. Il y a quelques années la France avait l’un des meilleurs voire le meilleur système de santé au monde, et ce avant la T2A, avant la main mise de Bruxelles sur l’hopital Public. La France dépense un peu plus de 11% de son PIB pour la santé, ce qui à vos yeux est considérable.Vous vous étonnez voire même êtes écœurez que les charges de personnel représentent en moyenne 70% du fonctionnement d’un hôpital. Des actes valent mieux que les mots. Regardez ce qu’il se passe actuellement dans cette France qui ne maîtrise plus rien.Pas assez de personnel,de matériel, de ressources en tout genre. On pratique actuellement une médecine de brousse. Donc votre rhétorique n’a aucun sens. Regardez l’Italie,l’Espagne ne sont ils pas des pays qui appartiennent à l’Europe ? Ils sont donc sous le même joug que la France. Ce qu’il se passe actuellement dans les hôpitaux prouve aujourd’hui que 11% du PIB et les 70% de charge du personnel sont insuffisants ne vous en déplaise . Au fait Mr Spartacus visiblement vous avez le langage aisé et vous avez vraisemblablement le temps de polémiquer. Êtes vous soignant ? Non bien sûr ! Actuellement vous êtes confiné , chez vous au chaud ! Moi Monsieur, je suis au front et sans arme.


      • Hippocrate 31 mars 2020 20:03

        @Sharpshooter - Snoopy86
        Je vous précise que ce dossier était en préparation depuis plusieurs mois.
        Vous dites que les chiffres de Spartacus sont vérifiables. Parce que les chiffres ci-dessus ne le sont pas ?
        Et sur les documents présentés dans la partie 2 de ce dossier, c’est du pipi de chat aussi ?
        Votre argumentaire apparait très limité dans tous les cas


      • Captain Marlo Captain Marlo 31 mars 2020 22:32

        @Sharpshooter - Snoopy86
        Mais à l’UPR on sait comment raser gratis ...


        .
        Yes Sir ! A l’UPR, on sait où trouver l’argent qui manque aux services publics !
        .
        Si vous aviez pris le temps de lire le programme de Libération Nationale de l’UPR, vous le sauriez aussi, c’est écrit dessus comme le Port Salut !
        .
        A moins que ce soit trop fatiguant pour vous ?
        200 propositions à lire, mais quel boulot pour un euro mondialiste !
        Vous préférez sans doute lire les médias nationaux cornaqués par la CIA !!
        .
        Camus disait un jour de ses adversaires :
        « Quel dommage qu’ils critiquent mon travail, sans jamais l’avoir lu ! »

        •  
        C’est le point commun des gens qui critiquent l’UPR :

        Ils sont incapables d’une critique argumentée, vu qu’ils ne savent rien des analyses & des propositions de l’ UPR !

        Ils ne vont jamais sur le site upr.fr.
        .
        Ils n’ont vu aucune conférence de François Asselineau.

        Mais ils sont capables de critiquer ce qu’ils ignorent !
        Rassurez-nous, c’est pas trop fatiguant au moins ??


      • Armelle Armelle 1er avril 2020 01:10

        @Captain Marlo
        « Ils n’ont vu aucune conférence de François Asselineau. »

        Cessez de ramer Fifi, vos arguments puent le réchauffé !!!

        Evidemment que les gens ont vu et écouté, seulement ils sensés et normaux, au delà du quart d’heure d’écoute, on risque le suicide !!!
        Votre gourou ne fera jamais rien en politique ma bonne dame, déjà il n’a pas le profil, pas le charisme et en plus il est ennuyeux à mourir dans des explications tordues et alambiquées ne débouchant en plus sur aucun programme digne de ce nom. Totalement vide !!! Comme ceux des autres ; une liste interminable de yakafokon mais sans jamais nous expliquer le « comment », enfin un joli clown quoi !!! Un de plus...
        Tiens je suppose qu’il va bientôt nous coller la crise sanitaire sur le dos de la CIA ...laquelle aura fomenté tout cela pour projeter une vaccination universelle obligatoire afin de coller une puce RFID dans la corps de chacun de nous. Et comme un tel scénario n’est pas si absurde finalement, je suppose que ce Monsieur Asselineau revendiquerait avoir les épaules pour s’opposer et faire front à de telles organisations !?!?
        Je ne saurais vous conseiller de redescendre enfin, de votre nuage Fifi, je trouve que celui-ci a pris une altitude inquiétante depuis qqes temps, je vous trouve limite là !, ménagez-vous, prenez un peu de repos à la bourboule...


      • Captain Marlo Captain Marlo 1er avril 2020 09:40

        @Armelle and Compagnie !
        .
        Salut la bande à Bonnot anti UPR et anti souveraineté !

        « La mondialisation heureuse » et « l’Europe qui protège », ça va comme vous voulez  ??
        .
        J’espère que vous n’aurez pas besoin d’être hospitalisés, mes chéris ...
        Par les temps qui courent, c’est craignos...
        .
        Même pour les libertariens et autres larbins inconditionnels du capitalisme mondialisé et de l’Europe des banksters, le virus ne fait pas la différence, quel manque de discernement !
        .
        Vous devriez porter plainte auprès de Buzyn & de Véran ! Et je crains que crachouiller vos petites crottes sur l’UPR ne suffise pas à vous sauver, si le virus vous rattrape ...
        .
        Vous feriez mieux de défendre vos intérêts en défendant les services publics.
        Mais bon, faut pas vous demander la lune !
        Déjà, quand on vous montre la lune, vous regardez le doigt, alors ....


      • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 09:46

        @Hippocrate

        En face de la courbe de baisse du nombre de lits, vous devriez mettre celle del’augmentation du personnel administratif surpayé.

        Ce qui a détruit l’Assistance Publique, c’est d’avoir retiré aux médecins chefs de service la direction de leurs services hospitalies pour la donne à des directeurs administratifs formés au managment d’entreprise.

        Les anciens médecins-chefs de service géraient leurs service selon des perspectives médicales, avec un service administratif qui était réduit à une secrétaire comptable. 

        Les nouveaux directeurs formés dans la nouvelle école des cadres hospitaliers sont mieux payés que les médecins et recrutent une multitude de cadres et d’agents qui parasitent les budgets et gênent le fonctionnement médical.


      • mmbbb 1er avril 2020 11:05

        @Captain Marlo «  Vous feriez mieux de défendre vos intérêts en défendant les services publics.  » 
        A la seule conditions que ces services redeviennent le service destiné au public et non pas la chasse gardée d une caste ! 


      • Samy Levrai samy Levrai 1er avril 2020 12:56

        @Armelle
        La collaboration du parti unique servant la finance et les banques n’est plus a démontrer, la branche de « gauche » de ce parti ferait mieux de se cacher....


      • Armelle Armelle 1er avril 2020 18:39

        @Captain Marlo
        « Vous feriez mieux de défendre vos intérêts en défendant les services publics »

        Sauvez des services publics reconnus incapables de gérer une telle crise n’est décidément plus de la clairvoyance mais de la bêtise profonde !!!
        Vous pensez peut être que j’ai attendu vos services publics pour Me protéger ? Et heureusement que non d’ailleurs !!!
        Et je ne parle évidemment pas des gens de terrain dont je salue le courage et la conscience professionnelle. 


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 2 avril 2020 10:31

        @assouline

        L’argent planqué dans les paradis fiscaux : 600 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux« , »80 milliards de fraude fiscale, c’est-à-dire sur les 1000 entreprises qui font 50 % du PIB..."
        Cazeneuve a fait rentrer 2 milliards sur les 80. Il en reste 78, si on les mettait là où il fallait, nous aurions des infirmières, des lits, des structures hospitalières publiques viables, et les gens ne mourraient pas faute de matériel pour les soigner.

        Au fait, @ Assouline, comment vont vos petits copains de Black Rock, ils sont en confinement ?


      • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 31 mars 2020 23:54

        @Hipprocrate

        Je ne sais pas si c’est possible, mais au cas où...
        Vu le niveau, je supprimerai la possibilité de commenter.


        • Hippocrate 1er avril 2020 01:00

          @Pic de la Mirandole
          Non il faut laisser s’exprimer ceux qui sont perdus dès que cela devient un peu technique ou à partir de 2 acronymes successifs.
          Si ils insistent, suggérez leur une camomille, et au pire un comprimé de ViaZac.


        • titi titi 1er avril 2020 01:15

          Déjà en supprimant l’ARS, un machin qui sert à rien et qui montre chaque jour son inefficacité, on dégagerait à coup sûr des marges de manœuvre.

          Quand on voit que Mme Voynet, l’incompétente ministre de l’écologie du gouvernement Jospin , a été recyclée en directrice de l’ARS de Mayotte, on comprend très vite le fonctionnement de ce machin : bidule a recycler les copains sans postes et sans aucune compétence, machine à fabriquer du beau papier, appendice bureaucratique soviétique.


          • Hippocrate 1er avril 2020 01:30

            @titi
            C’est clair que les ARS sont plutôt des fabriques à branlette. J’ai eu à quelques reprises l’occasion de voir comment on y travaille, et j’y ai même assisté dernièrement à une grande réunion publique dans laquelle l’ARS avait 3 représentants, pour un public de 3, dont moi-même. Ce qui montre l’interêt grandiose de leurs sujets.
            Ce genre de structure, qui sont en fait des préfectures de santé, ne coutent certainement pas rien (locaux somptueux, clim à fond, petite fontaine à eau et vidéoproj dans chaque salle, personnel assez qualifié, etc...), mais elles coutent certainement beaucoup plus indirectement par la paperasse que leur fonctionnement impose à ceux qui voient des malades.
            Cependant, on doit quand même rester loin des 830 millions de réduction de budget annoncés rien que pour 2020... (voir partie 2 de l’article)


          • caillou14 rita 1er avril 2020 07:07

            Nous sommes en grève depuis des mois, pour réclamer plus de moyens ?

            Mais sur le tas pour ne pas pénaliser les malades !

            En haut dans leur bulle, les casseurs rigolent moins par les temps actuels ?

            Les « collabos » de la finance en veulent toujours plus en prenant sur le dos des peuples pour se gaver la gueule de pognon !

            Le « Primaire » de l’Elysée change son fusil d’épaule afin que notre pays retrouve sa souveraineté ?

            Un gros foutage de gueule de plus de sa part, vu son incompétence avec ses sbires à diriger le pays ?


            • Arogavox Arogavox 1er avril 2020 07:40

              Ce qui est en train d’être détruit, ce n’est pas que l’hôpital public français !

                 

              En ces temps prodigieusement critiques où les Français deviennent de plus en plus chatouilleux, avaient-ils besoin qu’un autocrate,
              qui s’est lui-même auto-baptisé « jupiter », vienne leur faire son numéro de professeur d’humilité ?!

                 
              Pourront-ils sans broncher devoir constater que le bouton nucléaire a été confié à un histrion capable d’une telle doctorale fatuité ?


              • Arogavox Arogavox 1er avril 2020 07:59

                hé non , ce n’est même pas un 1e avril ce remède par appel à l’humilité !

                 sous ce lien : https://www.nouvelobs.com/politique/20200331.OBS26873/macron-repond-aux-critiques-celles-et-ceux-qui-cherchent-deja-a-faire-des-proces-sont-irresponsables.html, la vidéo : « Voir l’extrait de son discours »


              • Captain Marlo Captain Marlo 1er avril 2020 10:16

                @Arogavox

                J’ai l’impression que nous avons un Gouvernement qui vit « hors sol », en dehors des réalités. Il n’entend rien et ne voit rien ! Par contre, ils causent !
                .
                S’ils pouvaient tous se taire enfin, ça nous ferait des vacances !
                Ecoutez le message au Gouvernement de Maître Di Vizio, l’avocat des 600 médecins qui portent plainte contre l’Etat :

                « Fermez là et bougez-vous ! À chaque fois que vous ouvrez la bouche c’est une connerie de plus qui est racontée »
                .
                ça ne va rien changer, Macron va continuer sur sa lancée !
                Il a été programmé pour soutenir BigPharma, qui vend des antiviraux avec profit. Alors que les médicaments anti paludisme sont dans le domaine public et rapportent peanuts...
                .
                Les labos attendent avec impatience le fameux vaccin, qui va leur apporter le jackpot en profitant de la panique. Ou bien ils obligeront tout le monde à se vacciner... « Pas de vaccin, vous restez chez vous ! » . On parie ??
                .
                Mais c’est un coup de gueule qui fait du bien ! A écouter en entier.



                • zygzornifle zygzornifle 1er avril 2020 09:25

                  Macron va se présenter comme sauveur de l’hôpital jusqu’au prochaines présentielles en 2022 ensuite il va déféquer dessus .....


                  • Captain Marlo Captain Marlo 1er avril 2020 09:52

                    @zygzornifle

                    Didier Raoult : Bulletin d’information du 31 Mars 2020 :

                    "Je suis incroyablement rassuré par le comportement des gens que je vois.

                    Les stratégies diagnostics qu’on a mis en place fonctionnent bien. On a testé 50.000 personnes, ce qui nous a permis de détecter 2400 personnes infectées. Nous un avons un recul sur à peu près un millier de personnes qui ont reçu le traitement hydroxychloroquine + azythromycine. Nous avons eu à déplorer un décès, un homme de 84 ans.

                    Faites attention, ne vous auto-prescrivez pas ça. Il faut qu’il y est un médecin qui vous le prescrive. Il faut que vous ayez un électrocardiogramme. Il ne faut pas improviser. Ce sont tout de même des médicaments. Il faut y faire attention.

                    Quand on soigne les gens au début, on a des résultats, on évite que la maladie aille dans un sens défavorable.« 


                    Et on peut signer la pétition à destination des médecins :


                     »Face à l’urgence d’une crise sanitaire grave qui a conduit notre pays à devenir le 4e pays du monde en terme de victimes du Covid-19 par nombre d’habitants, nous, citoyens français, appelons l’ensemble des médecins hospitaliers et libéraux, en particulier nos médecins généralistes, à prendre leurs responsabilités en prescrivant le protocole mis au point et appliqué par l’IHU Méditerranée de Marseille à tous les malades atteints par le COVID-19 symptomatiques, avec les précautions d’usage (électrocardiogramme).


                    Ce protocole est le suivant :


                    => hydrochloroquine à la dose de 600 mg/jour + azythromycine à la dose de 250 mg/jour pendant dix jours


                    Comme l’a démontré l’expérience menée par le service infectiologie de l’IUH Méditerranée, ce traitement n’est efficace que s’il est appliqué suffisamment tôt, sans attendre les stades les plus sévères de la maladie, en particulier la détresse respiratoire, pour lesquels il arrive trop tard.


                    Si, face à l’urgence sanitaire, le protocole de l’IHU Méditerranée n’a encore pu être validé selon les règles, ses premiers résultats portant sur 80 malades, sont tout à fait probants. L’épidémie de Covid-19 est loin d’avoir atteint son pic, les essais cliniques actuellement menés selon les normes voulues arriveront trop tard. Nous ne pouvons plus attendre !


                    C’est pourquoi, en respect du serment d’Hippocrate que vous avez prêté, nous vous demandons d’appliquer sans attendre le protocole de l’IHU Méditerranée à ceux d’entre nous qui seront atteints par le Covid-19."



                  • Eric F Eric F 1er avril 2020 11:09

                    @Captain Marlo
                    tout à fait d’accord, le protocole de traitement défini et appliqué par le Dr Raoult est efficace lors de la première phase de la maladie, donc avant les « complications » où il faut appeler le 15. En absence pour l’instant de dépistage exhaustif de la population, il faudrait étendre aux généralistes la possibilité de prescrire, et de suivre (car il faut un contrôle cardiaque et de potassium préalable et sous 4 jours) cette thérapie, incluant les deux (et non un seul) médicaments.
                    Le test « discovery » sur l’hydroxychloroquine est un contresens, car il s’agit d’une seule molécule, sur des patients parfois dans un état où il est trop tard pour le traitement antiviral -on fait du « traitement compassionnel », mais sans effet. D’autres thérapies (respiratoires notamment) sont nécessaires au stade tardif.


                  • joletaxi 1er avril 2020 11:11

                    @Eric F
                    ne soyez pas négatif, ils conseillent de l’administrer avant le décès, c’est tout de même un progrès non ?


                  • Eric F Eric F 1er avril 2020 11:41

                    @joletaxi
                    il a effectivement été prouvé qu’administré post mortem, ça ne fait pas ressusciter les morts, ce qui prouve l’inefficacité du traitement.


                  • Francis, agnotologue JL 1er avril 2020 11:46

                    @Eric F
                     
                     voilà un argument imparable ! Le seul en vérité. Vous allez faire des jaloux chez les jojos.


                  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 2 avril 2020 10:58

                    @assouline

                    Votre contre-argumentation ne révèle rien d’autre que de la mauvaise foi.
                    Si Raoult dit bien de ne pas s’auto-prescrire ce médicament, il conseille aux médecins de le prescrire après un électro-cardiogramme. Encore faudrait-il qu’il y ait de la chloroquine à disposition dans les pharmacies ! Or, non seulement les stocks de chloroquine ont été « volés », tiens, tiens. Par qui ? A-t-on diligenté une enquête ? Rien... Mais encore Buzin a fait passer un arrêté déclarant cette substance vénéneuse !

                    Donc, si les intentions du gouvernement s’axaient vers la chloroquine + l’antibiotique que propose Raoult, nous le saurions depuis longtemps et bien des vies auraient été sauvées, avec la fourniture de grands stocks de cette substance dans les pharmacies où il est actuellement indisponible, à cause d’un arrêté ministériel, opportun.
                    Mais derrière tout ce cinéma insupportable, le grand business des Big pharma !
                     
                    En attendant, les gens meurent.


                  • vesjem vesjem 1er avril 2020 10:00

                    excellent article ; merci


                    • Rage 1er avril 2020 10:25

                      A vous tous, défenseurs du néolibéralisme, de la mondialisation et de l’Europe. Regardez notre pays, cette France qui ressemble aujourd’hui à un pays sous développé, qui doit mendier pour du matériel, qui doit implorer les pays voisins de prendre des malades faute de place, de ressources humaines, pour essayer de sauver ceux qui peuvent encore l’être. Honte à vous tous, vous avez fait de ce pays une misère. Nos anciens se sont battus pour que nous soyons libres, ils ont donnés leur vie pour cette nation, pour que nous puissions vivre sans être des esclaves. Dégageons nous de tous ces incompétents qui depuis près de 30 ans ont vendu cette nation à l’Europe qui nous saigne un peu plus chaque jour. Redonnons à notre nation cet état providence qu’elle aimait tant. Sortons nous des griffes de tous ces européistes corrompus, voleurs et pédophiles en tout genre qui nous dirigent faisant fi de toute empathie et de toute humanité. Que la France retrouve sa liberté ! FREXIT.


                      • Eric F Eric F 1er avril 2020 11:00

                        Il y a chaque année 200.000.000.000€ consacrés à la santé en France, dont près de 85.000.000.000€ consacrés à l’hôpital ; Il est temps d’en optimiser l’utilisation, et non de verser en permanence de l’eau sur le sable par des plans additionnels. La Corée du Sud consacre 30% de moins par habitant, et s’en sort mieux (idem pour l’éducation, du reste).

                        Actuellement 23 000 malades hospitalisés pour le covid19, il y a 400 000 lits en France, et les opérations non urgentes ont été reportées. Il y a un louable effort de redéploiement de lits, il faut accentuer celle des personnels. La principale carence est celle de « consommables », masques, tests de dépistage, certains médicaments, etc. et je suis à 100% d’accord qu’il faut que la France retrouve une autonomie pour la production de ces produits absolument stratégiques -la France pas l’Europe, car si on rapatrie en UE ce sera dans les pays de l’Est low cost, pays les moins « solidaires » dans le drame actuel.


                        • Julot_Fr 1er avril 2020 19:25

                          @Eric F
                          les medecins n’ont plus de responsabilite et toutes les precriptions sont generees par l’etat au travers de leur relais sante, l’etat fait ce que big Pharma Souhaite. Big Pharma fait ce que les fonds de pension (Blackrock, Vanguard) souhaitent, ca va etre difficile de controller le robinet quand les decideurs touchent le pactole quand ca coule https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/sante-c-est-l-etat-qui-decide-pour-85318


                        • Polybe 1er avril 2020 11:10

                          L’hôpital manque de moyens. Pourtant, il y a de l’argent mais ce sont les priorités qui doivent être redéfinies.

                          La France est le pays qui taxe le plus au monde.

                          Elle est également la sixième puissance économique mondiale.

                          Les entreprises du CAC40 ont versé 60,2 milliards d’euros de dividendes en 2019.

                          Les banques ont encaissé 25 milliards d’euros en frais bancaires en 2019.

                          Le CICE est passé de 20 à 40 milliards d’euros pour inciter les entreprises à embaucher.

                          L’ISF aurait pu rapporter 4,2 milliards d’euros, on l’a remplacé par l’IFI qui rapportera 1,1 milliards d’euros.

                          La fraude fiscale est estimée entre 80 et 100 milliards d’euros.

                          Nos multinationales ont délocalisé la production dans d’autres pays pour augmenter leurs profits.

                          Elles ont également placé leurs sièges sociaux dans des paradis fiscaux européens pour accroître l’optimisation fiscale.

                          Elles emploient des travailleurs détachés ou remplacent les travailleurs par des robots. Ce qui diminue le montant des charges et ainsi diminue le ratio actifs/retraités.

                          Les salaires et les pensions de retraite n’ont pas été revalorisés depuis de nombreuses années. Ce qui diminue le pouvoir d’achat par rapport à l’inflation.

                          Il faut également voir le nombre de Français installés en Suisse.

                          Il faut regarder les dépenses des collectivités territoriales.

                          Quelques exemples publiés dans un journal régional depuis quelques années :

                          54 millions d’euros dont 6 d’argent public pour le stadium de Toulouse,
                          5,5 millions d’euros de subventions annuelles aux associations de Tarbes,
                          10 millions d’euros pour le musée des hussards de Tarbes,
                          25 millions d’euros pour un nouveau musée à Rodez,
                          100000 euros pour le festival des créations télévisuelles de Luchon,
                          19 millions d’euros pour la médiathèque de Colomiers,
                          31,5 millions d’euros pour le Complexe du Capitany de Colomiers,
                          400 millions d’euros HT pour le parc des expositions géant de Toulouse (article du 20/02/2016),
                          308 millions d’euros HT pour le parc des expositions géant de Toulouse (article du 16/12/2015),
                          5 millions d’euros par an pour les frais de communication dans la région.
                          13 millions d’euros pour le musée Aéroscopia de Toulouse.
                          70 millions d’euros pour réaliser une piste de ski entre Cauterets et Luz.

                          12 millions d’euros pour Ordilib pour la région Midi-Pyrénées.

                          153,9 millions d’euros pour la fibre optique et le Wimax dans les Hautes-Pyrénées par PPP (Partenariat Public Privé) avec un emprunt sur 22 ans. Ce qui, sur le dernier article qui a osé en parler, pour 5871 abonnés, représentait une dépense de 26213,60 euros par abonné.

                          15 M € dont 7 versés par la ville de Toulouse pour la Maison de l’image.

                          23 millions d’euros pour la médiathèque de Carcassonne.

                          4,484 M€ TTC alors que le coût initial avait été estimé à 3,395 M€ pour la médiathèque de Lourdes au lieu de les consacrer au développement de la zone industrielle

                          2 700 000 euros pour les associations de Lourdes (article du 06/06/2015)

                          516 millions d’euros pour un parc historique aux portes de Carcassonne… (article du 09/01/2016)

                          La consultation choisie pour le nom de la région coûtera « 500 000 €, moins de dix centimes par habitant ». (article du 16/04/2016)

                          81 millions d’euros dont 81% payés par de l’argent public pour le musée du vin de Bordeaux (31/05/2016).

                          100 millions d’euros pour le très haut débit dans le Gers (07/06/2016).

                          306 M€ Musée des confluences Lyon

                          1 milliards d’euros (600 M€ de la ville de Marseille) Capitale européenne de la culture Marseille 2013

                          Contournement d’Adé (65) : devis initial 30 millions d’euros passant à 68 millions d’euros du fait de la découverte d’amiante naturelle dans le sol. Etude préalable du terrain ?

                          Cloison en verre autour de la tour eiffel : 20 millions d’euros (18/09/2017)

                          700000 euros : feu d’artifice Paris 14/07/2015

                          643.316 € HT pour la rénovation de la salle des fêtes de CAMPAN (1338 habitants) (article du 01/06/2018) avec une subvention du Conseil départemental de 45000 € au titre du FAR (fonds d’aménagement rural).

                          50 millions d’euros pour le musée de la romanité à Narbonne (article du 30/01/2018)
                          15,6 millions d’euros pour le pôle aqualudique de Carcassonne (article du 05/08/2018).
                          581 900 € passerelle de Mazamet
                          Acheté par Toulouse Métropole, le Minotaure coûte 2,4 M€ et le spectacle 2 M€. Ces quatre jours sont un préambule à l’ouverture de La Halle de la Machine, quartier Montaudran, un nouveau lieu culturel d’un coût de 15 M€, futur lieu de résidence du Minotaure, temple des créations de La Machine (article du 31/10/2018).

                          qui ouvrira le week-end du 11 novembre.

                          Pour la construction d’une salle de tennis couverte, coût global 436 932 TTC. 

                          Coût des travaux de rénovation de la salle des fêtes de Lagrange : 337.917 € HT, financés à 50 % par des subventions du département, de la région, de l’Etat, de la réserve parlementaire (article du 16/11/2018).

                          Boulodrome couvert d’Aureilhan : sur un montant total de l’opération de 317.739€ HT dont l’aide de la région de 29.000€, du conseil départemental à hauteur de 58.000€ et une aide substantielle de 87.400€ de l’Etat (article du 24/02/2019)

                          508.446,00 € HT (rénovation et extension du bâtiment) avec une aide de 299.634 € soit 59 % salle multiactivité de Pujo (635 habitants) (article du 12/04/2019).

                          Carcassonne : festival In 2019 : Cachets, frais, bénéfices : 2,9 millions d’euros à assurer pour le Festival In 2019

                          Poueyferré : nouvelle Maison des associations, de la salle des fêtes agrandie et rénovée et de la mairie : « un gros budget pour ce lieu de convivialité ou de réflexion. Cet équipement a été pensé en termes d’économie d’énergie et d’accessibilité pour un coût global de 852.000 € TTC (710.000 € HT), auquel il convient d’ajouter 70.000 € de frais d’études et d’architecte. Le montant total des subventions est de 455.000 €. L’État a contribué pour 86.000 €, la région pour 84.000 €, sans oublier l’aide du département avec le FAR et 20.000 € de la communauté d’agglomération. » (article du 02/08/2019)

                          Arrens Marsous : rénovation de la mairie : Budget total des travaux : 800.000 € HT (article du 04/12/2019).

                          Donc, à quand des priorités dans les dépenses publiques pour faire passer le vrai social avant les loisirs ne bénéficiant qu’à certains lobbies ?

                          A quand la publication sur internet de toutes les comptabilités détaillées de l’Etat et de toutes les collectivités territoriales de façon à permettre à chaque citoyen de voir où passe l’argent de ses impôts comme en Suède et en Norvège ?


                          • Eric F Eric F 1er avril 2020 11:45

                            @Polybe
                            totalement d’accord sur ces questions de priorisation des dépenses publiques. Même au niveau du budget des hôpitaux, on voit des immeubles flambant neufs, mais dont les armoires à pharmacie sont vides.


                          • chantecler chantecler 1er avril 2020 11:27

                            Bonjour Polybe

                            La France ...."Elle est également la sixième puissance économique mondiale.

                            "

                            Souvent je lis cette affirmation .

                            Aujourd’hui , je doute et me dis qu’il existe à coup sûr un trou noir qui a absorbé la majorité des puissances économiques mondiales .

                            Trou noir constitué essentiellement par l’agglomération de toutes les structures qui concentrent l’argent libellé en $ £ et € et informel ...

                            Ce pognon existe car quand il s’agira de sauver la partie émergée de l’iceberg , les banques, et les assurances en tout genre , il viendra , sortant de l’attraction , mais sera facturé par la suite via l’endettement aux populations .


                            • Septimanie 1er avril 2020 12:04

                              C’est la suite logique des accords de Marrakach datant de 1994, approuvés, en autre, par les états membres de l’UE de l’époque. L’annexe 1b intitulé les « accord général sur le commerce des services » prépare le déroulé de tout ce à quoi nous assistons depuis des années : la libéralisation des services publics non régaliens. A partir de là, rien n’est surprenant et quoi de mieux la stratégie consiste toujours à affaiblir un service afin de le rendre inefficace pour justifier une bascule vers le secteur privé afin de le sauver (l’État n’étant plus en capacité de le maintenir à flot). Il en est de même pour l’Education nationale et la Loi de transformation de la fonction publique n’a pas d’autre objectif. Il est d’ailleurs étrange que cette loi soit passée en silence alors qu’elle va permettre la libéralisation de la fonction publique.


                              • L'Astronome L’Astronome 1er avril 2020 13:08

                                 

                                La seule chose que je remarque, c’est que sur la photo le président est en bras de chemise. Un manque certain de décence.

                                 

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