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Accueil du site > Actualités > Santé > Compléments alimentaires : affaiblir la population pour vendre des (...)

Compléments alimentaires : affaiblir la population pour vendre des médocs

Un sujet fort intéressant bien que largement ignoré : la question des vitamines contenues dans l’alimentation. Derrière cette question qui semble anodine, il y a l’enjeu de la santé publique. Certains veulent limiter ces vitamines ou carrément les interdire en tant que compléments alimentaires, comme la FAO ou l’OMS, les autres affirment qu’on connaît parfaitement les doses à ne pas dépasser et qu’il n’y a pas lieu de leur faire la chasse. Sauf, peut-être, pour enrichir l’industrie pharmaceutique…

Alors qu’en 50 ans, beaucoup d’aliments, à cause de la course au rendement, ont perdu la moitié de leur valeur nutritionnelle, les normes en matière d’alimentation font que les quelques vitamines et nutriments qui restent encore sont voués à disparaître totalement ou presque. Un exemple parlant : la pomme de terre, qui a perdu la moitié de ses vitamines, de son fer et un quart de son calcium.

Potatoes, one potato, peeled before boiling, 136g. 100/136=.74

 

 

 

 

 

Calcium(mg)
 (I.U.)

 

 

Iron (mg)

 

Vitamin A

 

 

Vitamin C (mg)

 

 

Thiamine(mg)

 

 

Riboflavin (mg)

 

 

Nicacin(mg)

 

 

1951

 

 

11.00 

 

 

0.70

 

 

20.00

 

 

17.00

 

 

0.11

 

 

0.04

 

 

1.20

 

 

1972

 

 

5.74 

 

 

0.49

 

 

0.00

 

 

16.39

 

 

0.09

 

 

0.03

 

 

1.15

 

 

1999

 

 

7.97 

 

 

0.30

 

 

0.00

 

 

7.25

 

 

0.09

 

 

0.02

 

 

1.74

 

 

% change

 

 

-27.55 

 

 

 

 

-57.14

 

 

-100

 

 

-57.35

 

 

-18.18

 

 

-50.00

 

 

+45.00

 

Ou le brocolis :

Broccoli, Raw, 3 spears, 93g. 100/93=1.08

 

 

 

Calcium(mg)
 (I.U.)

 

 

Iron (mg)

 

 

Vitamin A

 

 

Vitamin C (mg)

 

 

Thiamine(mg)

 

 

Riboflavin (mg)

 

 

Nicacin(mg)

 

 

1951

 

 

130.00

 

 

1.30

 

 

3500.00

 

 

104.00

 

 

0.10

 

 

0.21

 

 

1.10

 

 

1972

 

 

87.78

 

 

0.78

 

 

2500.00

 

 

90.00

 

 

0.09

 

 

0.20

 

 

0.78

 

 

1999

 

 

48.30

 

 

0.86

 

 

1542.00

 

 

93.50

 

 

0.06

 

 

0.12

 

 

1.07

 

 

% change

 

 

-62.85

 

 

-33.85

 

 

-55.94

 

 

-10.10

 

 

-40.00

 

 

-42.86

 

 

-2.73

 

Aux Etats Unis, des études ont montré que ces dernières années, les aliments ont perdu au moins 10% de leur teneur en fer, zinc, calcium, sélénium etc. ce qui diminue l’apport nutritionnel par calorie consommé et favorise donc l’obésité et l’affaiblissement de l’organisme. De son côté, l’agriculture bio, avec des rendements moindres, produit des aliments qui contiennent 20% de certains minéraux en plus et 30% d’anti oxydants en plus. Dans certaines tomates biologiques, on a même deux fois plus de certains anti oxydants que pour les tomates « normales ».

2009_02_12_Catelain_OGM

Aujourd’hui encore, il est question de diminuer l’apport en nutriments au nom de la santé publique. Ainsi, le sodium, par exemple, est dans la ligne de mire des autorités sanitaires canadiennes. En effet, le sodium est accusé de favoriser l’hypertension. Alors, au lieu d’interdire l’alcool ou le stress au travail, on a mis en place des groupes de travail censés étudier une limitation de la teneur en sodium des aliments pour que les canadiens en consomment moins.

En dehors de cela, certains éléments présents depuis peu dans l’alimentation, notamment les OGM, réduisent nos capacités à assimiler ces nutriments.

C’est le site du Dr Rath qui en parle cette fois, un médecin qui se bat pour qu’on reconnaisse les vertus des thérapies douces au lieu de miser sur le tout chimique. Evidemment, il est fort critiqué et caricaturé par l’industrie en question.

Là, il évoque un énième rapport (rapport Cochrane) qui reprend 67 études portant sur la question, et qui affirme que les vitamines anti oxydantes sont dangereuses. Ce type d’étude est dans la vague actuelle qui consiste à pointer les dangers des compléments alimentaires, quitte à exagérer.

 

Etrangement, parmi les centaines d’études disponibles (815 apparemment) les auteurs n’en ont retenu que 67 pour faire un bilan qui se veut affirmatif quant à la dangerosité des vitamines anti oxydantes.

C’est un groupe appelé Cochrane Collaboration, qui évidemment se réclame indépendant, et déclare avoir pour but d’informer sur les soins médicaux qui existent, qui a pondu ladite étude.

Parmi les griefs contre l’étude en question :

- dans ces 67 études, 47 portent sur des personnes atteintes de maladies comme Alzheimer, cancers, troubles cardiaques… et l’étude finale ne tient pas compte des causes de décès, qui sont automatiquement attribués aux vitamines. En outre, Rath explique que « Si un risque véritable de mortalité lié aux anti-oxydants avait existé pendant un essai, il aurait été arrêté. Mais aucune de ces études n’a été arrêtée et les auteurs omettent de donner cette information »

- dans un certain nombre d’études, les témoins ont pris des « nutriments testés », mais aussi des produits pharmaceutiques ou suppléments alimentaires non testés, ce qui implique des risques d’interférences des produits et fausse l’étude.

- les dosages de vitamines et les durées de traitement sont très différents d’une étude à l’autre.

- enfin, les auteurs eux-mêmes ont reconnu « quelques erreurs » dans le analyse d’études.

En 2003, aux Etats-Unis, on n’a identifié que quatre cas de décès liés aux suppléments de vitamines, dont deux sont sujets à caution. Mais, 70% des américains consomment des suppléments composés de vitamines au moins occasionnellement, et 40% régulièrement.

Mais, aucun de ces décès n’est lié au vitamines incriminées par le rapport (vitamines A et E, bêta carotène).

pillules_01

D’un autre côté, il semble qu’aux Etats-Unis, les effets secondaires liés aux médicaments sont la 4è ou la 6è cause de décès des personnes hospitalisées. En Suède, on considère que plus de 3% des décès sont liés aux effets secondaires des médicaments[1], ce qui en fait la 7è cause de mortalité.

Sous prétexte de « sécurité alimentaire », on va finalement empêcher les gens de trouver des compléments alimentaires qui renforcent leur organisme (même si certains, trop chimiques, sont plus nocifs que bénéfiques pour l’organisme). Les apports nutritifs des aliments ont diminué de 50% depuis le milieu du XXème siècle, du fait de l’industrialisation, de la standardisation alimentaires. A qui profite le crime ?

 

Le Dr Rath souligne que « nos hôpitaux ne regorgent pas de patients souffrant ou mourrant des effets des vitamines et autres thérapies naturelles . Par contre, on sait que les effets secondaires des médicaments de synthèse coûtent réellement 2 milliards de livres aux services de santé britanniques chaque année ».

Au Danemark, où l’étude Cochrane a été publiée, les compléments alimentaires sont en passe d’être interdits à la vente, à la suite du décès d’un homme qui avait pris un complément (interdit en France). Et ladite étude est le fruit d’une collaboration de Cochrane avec le Knowledge & Research Centre for Alternative Medicine (ViFAB) au conseil duquel on retrouve des médecins également présents dans les autorités sanitaires et le Copenhagen Trial Unit’s Centre for Clinical Intervention Research, specialisé dans le traitement chimique de différentes maladies.

L’un des auteurs, Christian Gluud, a de multiples liens avec l’industrie pharmaceutique. Bientôt ce genre de conflits d’intérêts semblera normal, mais il fut un temps où la recherche était indépendante et ne répondait pas obligatoirement à des logiques financières. Gludd est donc chercheur à l’hôpital de Copenhague, mais aussi membre du Conseil scientifique de BioLogue, un groupe qui organise des partenariats de recherche entre l’industrie pharmaceutique et les universités. Dans le conseil d’orientation, des scientifiques mais aussi des représentants de la même industrie pharmaceutique.

 

En outre, Cochrane Collaboration, l’organisation « indépendante » qui a publié l’étude mis en cause par Rath, a aussi proposé au British Medical Journal deux études largement financées par Pfizer sur des médicaments contre la migraine, dont l’un était fabriqué par Pfizer. D’ailleurs, Andrew Moore, le chercheur directeur des deux études qui a aussi été consultant pour différents labos, aurait carrément revendiqué le parrainage du labo.

Accessoirement, le PDG de Pfizer, par ailleurs, a été membre de la direction de la maison d’éditions de Cochrane Collaboration, John Wiley & Sons. Mais revenons à Gluud, qui a clamé dans son étude publiée dans une revue médicale que les compléments alimentaires n’aident pas à vivre plus vieux (mais ce n’est pas ce qu’on leur demande), que la vitamine A et les anti oxydants en général augmentent les risques de décès, et qu’il faut donc une réglementation rigoureuse encadrant leur utilisation.

 

Une autre étude dans le même style et tout aussi médiatisée à grand renfort de communiqués de presse a été publiée à peu près en même temps par Cochrane, juste avant une réunion du Codex alimentarius (un organisme censé légiférer en matière de norme alimentaires) qui portait sur ces compléments alimentaires à base de vitamines et de minéraux.

Une journaliste du Sunday Times qui avait publié un article reprenant sans aucun recul les conclusions du rapport Cochrane, Rachel Johnson, a expliqué ensuite avoir subi des pressions afin qu’elle défende ladite étude. Même si elle considérait qu’il « y avait quelque chose de louche » derrière.

 

Le Codex Alimentarius

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C’est une organisation créée en 1963 par la FAO et l’OMS pour établir des normes internationales en matière alimentaire (soi-disant pour « protéger le consommateur », mais en surtout pour faciliter le commerce). Il y a des Comités pour presque tous les domaines liés à l’alimentation. Aujourd’hui, plus de 300 normes du codex sont déjà obligatoires, de fait. La plupart datent de ces dernières années (2006, 2007, 2008…)

Le problème est que l’industrie y est fort bien représentée, et que le Codex a tendance à faire la chasse aux vitamines, compléments alimentaires et autres thérapies naturelles basées sur une meilleure alimentation.

C’est d’ailleurs en décembre de cette année que doit être prise une législation très contraignante portant sur les compléments alimentaires. Or, les normes, minimales, du Codex, sont recommandées pour éviter de perdre dans un conflit à l’OMC, qui a reconnu lesdites normes. En effet : une réglementation plus contraignante sera assimilée à une barrière non tarifaire au commerce, un peu comme quand les Etats Unis portent plainte à l’OMC contre l’Europe qui refuse ses poulets aux hormones.

En revanche, les OGM[2], les pesticides, ou le sel et les mauvaises graisses ne posent pas de problème aux types du Codex. Et la définition qu’il donne des produits biologiques permet d’y ajouter des additifs dangereux comme le dioxyde de soufre qu’on met par exemple dans le vin « bio » ou le carraghénane, pour que l’industrie agro alimentaire puisse faire du bio sans changer son mode de production. Mais cette question mériterait un article à elle toute seule. Revenons aux compléments alimentaires.

En 2005, la commission du Codex a adopté le projet de directives en matière de compléments alimentaires à base de vitamines et sels minéraux, qui établissent des critères en ce qui concerne les teneurs maximales et minimales par portion journalière, le conditionnement et l’étiquetage de ces compléments quand ils sont alimentaires.

Immédiatement, ça embraye dans les autorités sanitaires nationales. Dès juillet 2009, on profite de la loi hôpital, Patients, Santé et Territoires (sic.) pour confier à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) « la mise en œuvre du système de vigilance sur les nouveaux aliments, les compléments alimentaires, les aliments qui font l’objet d’une adjonction de substances à but nutritionnel ou physiologique ainsi que sur les produits destinés à une alimentation particulière ». Première phase : « identifier les effets indésirables liés à leur consommation  », bien qu’il ne s’agisse absolument pas d’une priorité sanitaire, contrairement aux OGM ou aux graisses saturées.

Anthony Taylor, qui observe le Codex pour le compte de la national Health care Federation, explique ainsi qu’ « il est tout à fait clair que le Codex privilégie toujours les intérêts économiques, surtout ceux des industries pharmaceutiques, chimiques et génétiques, avant ceux de la santé humaine. Il ne fait donc aucun doute que Codex est bien un instrument des forces qui poussent pour la « globalisation »(…) En contrôlant, et en limitant, l’accès à des aliments et compléments alimentaires sains et sûrs, le Codex, en fin de compte, protège surtout les intérêts des grandes multinationales pharmaceutiques. Pour cette industrie, tout ce qui développe la bonne santé, aux dépens de la maladie, est une menace directe au développement des ventes de drogues chimiques synthétiques, brevetées. »

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En 1979 le Codex publie le ‘Codex general guidelines on claims’, révisé en 1991, un document qui prétend que seuls les produits pharmaceutiques chimiques sont bons pour la santé. Et le texte interdit de dire que :

- une alimentation normale n’apporte pas suffisamment de nutriments pour être en bonne santé

- qu’on peut aussi se soigner, même en partie, avec une alimentation adéquate et/ou des compléments alimentaires.

- certains aliments sont dangereux. Ce qui devient pourtant de plus en plus le cas.

Dès lors, toute information qui ne va pas dans le sens du Codex est interdite. Le monopole de la vérité médicale appartient donc aux industriels.

Le 13 mars 2002, le parlement européen entérine une réglementation très contraignante au sujet des thérapies naturelles et des compléments alimentaires[3], malgré près de 400 millions de signatures pour défendre les thérapies alternatives. Ainsi, un pays ne peut autoriser des compléments alimentaires non avalisés par le Codex, mais il a le droit des les interdire complètement. Des quantités maximales et minimales de vitamines etc. sont établies.

Dès juillet 2005, il est question d‘appliquer toute une série de normes du Codex, par exemple :

- l’ionisation des aliments, c’est-à-dire leur irradiation au cobalt afin, soi-disant, des les « décontaminer ». La mesure devrait prendre effet incessamment sous peu.

- La suppression des suppléments alimentaires naturels, qui seront remplacés par des espèces de copies synthétiques fabriquées par les labos et faiblement dosées.

- La suppression progressive des médecines alternatives comme par exemple la médecine indienne ayurvédique, qui fait pourtant ses preuves depuis des dizaines de siècles et n’a rien de nocif puisqu’il s’agit d’être en harmonie avec sa nature et avec la nature.

- L’agriculture sera réglementées via les normes du Codex, qui sont loin de favoriser l’agriculture biologique.

 

Un exemple de non sens : l’irradiation des aliments

En 1999, l’OMS a déclaré que l’ensemble des aliments pouvait être irradié sans limite d’émission car « n’y a aucune conséquence nocive pour la santé ».

L’irradiation au cobalt émet des rayons gamma radioactifs et peut détruire les cellules en 24 heures avec une forte irradiation (10.000 radons). A des doses moins importantes, cela freine ou arrête la division cellulaire. Au passage, on sait que cela élimine une partie des substances contenues dans le produit irradié, comme les vitamines ou les oligo éléments.

Ainsi, des algues soumises à cette irradiation ont moins de chlorophylle a/L que les plantes non irradiées, mais plus de chlorophylle a dans chaque cellule que les algues non irradiées.

L’irradiation permet de retarder le mûrissement des fruits et légumes, peut tuer les bactéries responsables du pourrissement ou les insectes. En France, les herbes aromatiques surgelées sont ionisées, ainsi que l’ail, les oignons, les échalotes, qui normalement sont des aliments très nutritifs, mais aussi les germes de céréales pour produits laitiers, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées, les crevettes congelées, le blanc d’œuf…

Ogm_Attention_Danger

L’irradiation détruit par exemple 80% de la vitamine A présente dans les œufs et 48% du bêta carotène présent dans le jus d’orange.

En outre, l’irradiation qui détruit des éléments, en crée d’autres, dont certains sont cancérigènes comme les cyclobutanones qui apparaissent dans les aliments uniquement avec l’irradiation d‘acides gras et sont responsables de dommages génétiques chez les rats, le benzène, le xylène ou le toluène, responsables de l’apparition de cancers… Mais bien sûr, aucun risque pour la santé !

Et puis, l’irradiation fait muter génétiquement les aliments : au bout d‘une heure de rayons gamma, toute la structure moléculaire de l’aliment est cassée, l’ADN est détruit et il n’y a plus rien de vivant à l’intérieur, sans que l’aliment en question ait changé de forme à l’extérieur.

 

Il y a donc une autorisation pour irradier un certain nombre d’aliments, mais en 2002 un rapport européen montrait que 2,7% des 5.000 échantillons alimentaires testés dans différents pays européens étaient irradiés et non étiquetés comme aliments irradiés. 29% des compléments alimentaires censés améliorer la santé étaient irradiés !

Des pays comme le Brésil, la Thaïlande ou l’Afrique du Sud ont l’habitude d’irradier les fruits et légumes exportés. La Chine a 50 centres d’irradiation pour l’alimentation, contre 7 en 2003, et en Europe, plus de 15.000 tonnes d’aliments ont été irradiées. Evidemment, les contrôles sont quasi inexistants, puisque d’après les scientifiques autorisés, il n’y a aucun risque. En France, on ainsi eu droit à 216 contrôles pour 3.000 tonnes de produits alimentaires irradiés alors qu’en Allemagne, il y a eu plus de 4.000 contrôles pour 340 tonnes.

Dès les années 50, on avait montré que des animaux qui consomment des aliments irradiés souffrent de nombreux problèmes sanitaires, que certains en mouraient prématurément, que d’autres avaient des anomalies génétiques, d’autres faisaient des fausses couches, avaient des problèmes de reproduction, du système immunitaire, des hémorragies internes mortelles, des tumeurs, des problèmes de croissance et des carences nutritionnelles.

En novembre 2008, une boîte d’aliments pour chats a du retirer toute une gamme de produits qui avaient été irradiés à fortes doses car un groupement de vétérinaires australiens avait remarqué des troubles neurologiques chez les chats qui en avaient mangé.

 

pilule

Et pour preuve que les anti oxydants sont bénéfiques, voici un article sur une trouvaille récente en la matière : « Les chercheurs de l’Unité de Recherche sur les Herbivores de l’Inra et la société Phytosynthèse ont mis au point un mélange antioxydant de vitamine E et de différentes plantes capable de protéger de l’oxydation les acides gras essentiels de type oméga 3, de la viande chez les bovins en production. Ce mélange valorisé par un brevet (EP 1902631), lutte efficacement contre les radicaux libres générés par le stress des animaux et permet d’obtenir des viandes d’une plus grande valeur nutritionnelle ».

Question à dix mille : à qui l’OMS a t-elle confié la mission d’évaluer la dangerosité des aliments irradiés ? A l’AIEA, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, qui a pour but de promouvoir le nucléaire.

Pourtant, l’OMS, la FAO, le Codex, la Commission européenne en font une panacée en se réfugiant derrière l’argument de la santé publique !

 

La chasse au millepertuis, concurrent du Prozac

Le cas du millepertuis, une plante utilisée depuis des siècles pour ses effets sur l’humeur et qui pousse partout, est également révélateur de cette tendance à empêcher les remèdes naturels de trouver leur place.

Le millepertuis, donc, s’utilise à l’état naturel pour régler les troubles de l’humeur (les dépressions « légères et moyennes » du moins, mais aussi l’asthme, les bronchites, les sciatiques…), et a l’avantage de ne pas entraîner d’effets secondaires, ce qui n’est absolument pas le cas des traitements chimiques. Mais surtout, il est au moins aussi efficace sur le long terme que les médocs.

On sait en revanche que les « médicaments » contre la dépression ont une fâcheuse tendance à rendre suicidaires certains patients.

Dans un pays où un tiers des gens sont sous médocs pour une dépression ou quelque chose qui s’en approche, l’idée d’utiliser des plantes efficaces et sans effets secondaires devrait faire son chemin. Mais, non.

 

Le problème du millepertuis ? Certaines autorités sanitaires considèrent qu’il peut interagir avec des médicaments, et qu’il est, par conséquent, dangereux.

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L’Allemagne l’a ainsi classé dans les anti dépresseurs, et le millepertuis ne s’obtient plus que par ordonnance[4]. Et en France, la DGCCRF (directions générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a décidé de l’interdire en 2000 car il réduisait l’efficacité de certains médocs comme le Prozac, selon l’Afssaps[5] (Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé). Des agents de contrôle ont même fait le tour des pharmacies pour être sûrs qu’aucune boîte de millepertuis n’était vendue, ce qui a occasionné quelques saisies de la vilaine plante un peu partout en France.

En 2001, une seule société, Arkoparma, commercialise 80% du millepertuis vendu en France, car l’autorisation de fabriquer des produits à base de millepertuis n’est octroyée qu’au compte goutte par l’Afssaps.

Pendant ce temps-là, les cultivateurs bio et autres qui en cultivent se voient saisis et poursuivis puisqu’il est interdit de consommer et de produire cette plante (à cause des interactions avec les médocs). D’autres plantes séchées vendues en sachet sont interdites, comme le buis, le bleuet, la prêle, le souci, connaissent le même sort…

En 2002, il revient… avec le statut de médicament. On en peut donc plus s’en procurer normalement (dans les herboristeries par exemple), et la production est contrôlée.

Depuis 2000 environ, le millepertuis est la cible de nombreux articles qui pointent sa dangerosité. The Lancet l’a fait, mais le Quotidien du Médecin, en France, l’a fait aussi presque en même temps.

 

Plus récemment, en 2005, l’Afssaps a décidé de retirer de la vente et d’interdire la fabrication de tout un tas de produits utilisés en phytothérapie, qui sont en France considérés comme des médicaments « par fonction ». C’est-à-dire que sans être des médicaments, on les utilise pour se soigner et donc ce sont des médicaments, réglementés et contrôlés comme tels. Enfin, beaucoup plus que les vrais médicaments pour lesquels les effets secondaires ne sont pas vraiment un frein. Parmi ces produits, le millepertuis, mais aussi l’aloe vera, l’ephedra, le gui, la rhubarbe…

Au Québec aussi, le millepertuis est en passe de devenir un monopole des pharmacies et des médecins. L’Ordre des pharmaciens veut en effet de le retirer de la vente libre et le classer comme médicament en raison des interactions avec les médicaments. Exactement le débat qu’on a eu en France quelques années plus tôt.

millepertuis3

Enfin, le millepertuis comme les autres plantes d’ailleurs, n’est pas brevetable et ne rapporterait donc pas grand-chose à l’industrie, qui préfère les mélanges chimiques bien plus rentables. Les labos ont peur de tous ces remèdes naturels, qui en plus sont préventifs. Pfizer, qui vend un médoc proche du prozac, le Zoloft, a par exemple racheté en 2000 une boîte qui vendait du millepertuis, Warner Lambert, pour… faire cesser la production.

Finalement, même l’OMS a reconnu l’efficacité du millepertuis, au moins pour les dépressions « légères et moyennes ». On les trouve en pharmacie (Mildac de Merck et Procalmil d’Arkopharma) pour les dépressions, mais bien sûr on recommande d’éviter d’en prendre avec des médocs comme le Prozac.

Il reste donc une grande part d’hypocrisie au sujet du millepertuis, que les laboratoires essaient de cantonner à une utilisation minimale. On a par exemple pensé l’utiliser contre l’hyperactivité des enfants, mais comme des études ayant réalisé des tests qui n’ont duré que huit semaines alors que le millepertuis met 4 à 8 semaines pour agir, on n’a évidemment pas démontré qu’il était plus efficace que des médocs.

Aujourd’hui, le millepertuis est considéré en France comme un complément alimentaire et est soumis aux règles de plus en plus restrictives sur les compléments alimentaires. On ne le trouve qu’en pharmacie, produit par des labos. Du coup, certains amateurs de tisane au millepertuis se demandent pourquoi la plante ne fait plus d’effet ou presque.

 

On s’en rend vite compte : les mesures sanitaires prises un peu partout ne vont pas dans le sens de la santé des consommateurs mais dans celui de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire qui ont un poids énorme dans les décisions prises en la matière.

La logique voudrait que les organismes sanitaires soient davantage inquiets des risques des OGM et des taux de suicide liés au Prozac qu’à l’interdiction des compléments alimentaires. Mais, non : c’est tout l’inverse. Si on n’a pas l’esprit mal tourné, on pourrait être perplexe.

 


 

[1] Essentiellement des hémorragies liées à des médicaments tels que l’aspirine.

[2] En 2007, après trois ans de discussions, le Codex a refusé le principe de précaution, et de faibles teneurs en OGM sont admises. A peine a t-il émis quelques recommandations concernant l’étiquetage.

[3] Dont la définition, selon le texte, est « denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis d’un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité »

[4] Où près de 3 millions d’ordonnances prescrivent du millepertuis chaque année.

[5] Après que les autorités sanitaires US aient fait de même suite à un article paru dans la revue médicale financée par l’industrie pharmaceutique, The Lancet, en février 2000.


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19 réactions à cet article    


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 31 décembre 2009 17:41

    Cher Ceri : excellent article, (mais n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre - et ils sont nombreux !)

    A priori, fin 2009, les vitamines ne seront plus autorisées en vente libre... un grand marché mondial accepté par presque tous les dirigeants, veille officiellement sur l’amplification de notre mauvaise-alimentation ?... il s’appelle le Codex... 
     Prenez le temps d’écouter cette petite conférence de 12 min, très bien expliquée par Rima E Laibow, une femme médecin qui a vraiment du courage  !
     
     http://www.dailymotion.com/video/x66qcw_le-codex-alimentarius_news

     Pour aller plus loin sur le Codex :
     http://www.dailymotion.com/noslibertes/video/x61buk_la-dictature-mondiale-des-chimistes_news
    http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp
    http://www.morpheus.fr/HTM/morph.htm/M010_CODEX.htm

     


    • Alain-Goethe 31 décembre 2009 19:21

      Très bon article !
      Je n’aurais pas pensé que :
      irradiation des légumes provoquait tant de modifs nuisibles !

      Des occasions de se faire manipuler, il y en a donc de nombreuses ...

      Le pire c’est que nous sommes pas assez nombreux à résister fortement à de tels processus ;

      ça me fait penser au livre de DOS PASSOS «  Le grand dessein » (Gallimard, 1955)

      Meilleurs voeux à tous !


      • ZEN ZEN 31 décembre 2009 19:33

        Merci Ceri pour ce retour et ces informations, que je vais prendre le temps de « digérer »

        les mesures sanitaires prises un peu partout ne vont pas dans le sens de la santé des consommateurs mais dans celui de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire qui ont un poids énorme dans les décisions prises en la matière.

        On s’en doutait un peu mais cela se confirme avec éclat

        Bonne Année à tous !


        • brieli67 1er janvier 2010 19:44

          Gewürz ! Santé ! Mister Zen !

          Tu désires métaboliser des infos cher Marcel ?

          Ben voilà tout plein sur le DOKTOR RATH et sa galaxie
          http://en.wikipedia.org/wiki/Matthias_Rath

           !! faut faire l’effort de lire et de prendre conscience de ses démêlés juridiques en Afrique du Sud !!
          http://www.badscience.net/2009/04/matthias-rath-steal-this-chapter/
          http://en.wikipedia.org/wiki/AIDS_denialism

          A TOI DE découvrir les faits et d’en tirer les conclusions !

          nb : Le Doktor Rath et ses complices oeuvrent désormais à Moscou !! et dans les pays dits de l’Est

          Notons
           le jardinier et compatriote Eugène si prolixe sur ces sujets alimentaires mon cher Watson
           et son collègue du CIRDAV ( Centre International de Recherche et de Documentation sur l’Aliment Vivant)
          Richard Haas au cv effarant et disciple du bon Docteur Rath
          http://pagesperso-orange.fr/fibromyasan/html/auteur.htm
          in http://pagesperso-orange.fr/fibromyasan/html/myalgie.htm en restructuration !!


        • ZEN ZEN 31 décembre 2009 19:37

          A propos des semences, voici une analyse qui ne manque pas d’inquiéter, concernant les mutations par bombardement ...


          • Djapaskero Djapaskero 1er janvier 2010 06:07

            Merci pour cet article !

            Juste pour ce qui est du millepertuis, je vous écris du Brésil, et il est très utilisé, apellé ici « herbe saint Jean ». Une simple recherche sur google montre à quel point cette plante est populaire ici. Mais c’est vrai que les infusions de nombreuses racines, écorces, feuiles et fleurs font souvent alternative aux médicaments quand il y a moyen.
            J’espère que ce pays n’iradiera pas trop les aliments qu’ils vous envoie, et qu’il ne tombera jamis dans des travers aussi graves que ce « codex » !!
            amicalement.


            • Petitpois Petitpois 1er janvier 2010 08:37

              Quand cette folie s’arrètera-t-elle ?

              Aprés le poison des vaccins, c’est celui de la malbouffe qui va nous être imposé...
              Ceux qui ont un coin de terre auront-ils longtemps de cultiver autre chose que des tomates OGM ? Si c’est comme en Irak, c’est pas si sûr !



              • Petitpois Petitpois 1er janvier 2010 12:06

                Oups !  [...] auront-ils longtemps le droit de cultiver autre chose que ...


                Sera-t-on considérés comme des terroristes si on recueille d’une année sur l’autre les graines pour la saison suivante, comme cela se fait depuis des millénaires ? Pas sûr que oui.

                Et merci à l’auteur pour cet article !


              • verdan 1er janvier 2010 09:20

                Bonjour

                Merci pour cette mine d’info . Ben , difficile de ne pas y voir le cauchemar derrière tout cela.

                comme disait notre ami kissinger « si on veut contrôler nations(états) , maîtrisons les banques ; si on veut contrôler les populations , maîtrisons l’alimentation » ....

                ben voilà , l’un & l’autre sont en place....

                Maintenant que je suis fixé, vais sagement attendre mon heure. Promis, je prends ma carte de paiement électronique moneo , vais aller acheter des « chips » = galettes de carton au goût de patate hypersursalées , un pack de bière aux céreales monsanto , me foutre devant la télé , regarder tf1 attendre 2012 que nicolas se représente , avec les subventions ( argent des corruptions acceptées) des vaccins. Si avec 25 de tension, 25 c’est arbitraire, ça pourrait être 24 ou 30 ... je ne crève pas rapidement...ce serait désespérant tout de même.

                Mais le pire dans tout ça, c’est que je me sens criminel d’avoir eu 2 garçons...Dire qu’ils ne connaîtrons rien de bon à manger...à vivre ??? Cc’est déjà plus difficile à penser...mais je n’ai pas bon espoir.Comprnez bien que je les aime le plus fort possible, mais la connerie est faite .Ils sont vivants, survivants ?...

                Bravo pour ce travail bien fouillé , documenté .

                m


                • Ceri Ceri 1er janvier 2010 13:03

                  pour vos enfants, heureusement rien n’est perdu

                  beaucoup de gens se soucient d’indépendance alimentaire et de qualité alimentaire. Revenir à des productions locales, saines, sans pesticides OGM ou homones, ni antibiotiques vaccins, poulets clonés etc.

                  J’ai moins de 30 ans et j’ai grandi au Mac DO : ça n’empeche pas qu’aujourd’hui en tant que journaliste je pousse comme je peux les agriculteurs à arreter le productivisme : et ce n’est pas dur, cette manière de faire les a tous conduits dans le mur, et nous avec


                • Ceri Ceri 1er janvier 2010 13:05

                  et même : certains compléments alimentaires sont irradiés, et d’autres sont tellement chimiques qu’ils en sont nocifs.
                  C’est vrai : il y a un travail scientifique à réaliser pour savoir de quoi on parle exactement


                • herbe herbe 1er janvier 2010 11:53

                  Merci pour cet article !

                  C’est de plus en plus difficile de garder « une vision optimiste » de l’homme mais gardons le cap, la catastrophe politique peut être rattrapée sous certaines conditions :

                  voir cet article pour alimenter la réflexion http://www.dedefensa.org/article-pourquoi_ne_parlent-ils_pas_01_01_2010.html

                  Bonne Année !!!


                  • hypha 1er janvier 2010 12:10

                    J’ai jamais vu un tel ramassis de conneries.


                    • Et moi et moi et moi 1er janvier 2010 17:34

                      Peut-être pas un « ramassis de conneries » comme l’écrit hypha ci-dessus, mais, en tous cas, un exemple type de l’expression d’une pensée procédant par amalgames, par accumulation de « faits » - quelquefois avérés mais généralement non étayés de sources vérifiables - et surtout sans rapport entre eux autre que l’effet polémique obtenu par leur juxtaposition.

                      Sur le fond, bien sûr que les vitamines et les oligo-éléments, par exemple, sont utiles à l’organisme. Et que de nombreux aliments industriels en manquent, tout comme certaines variétés modernes de cultures sont moins riches en ces nutriments.

                      Mais, déjà, il y a là deux domaines très distincts :
                      1. Les aliments industriels sont surtout dangereux par leurs apports excessifs en sucres, sel, graisses - notamment les acides gras trans ; en outre, ils contiennent un grand nombre d’additifs qui induisent des comportements alimentaires déviants (addiction à la substance, acceptation ou occultation de goûts qui devraient faire rejeter le produit ingéré, etc) tout en représentant de véritables poisons pour certains organismes fragiles ou du fait de l’accumulation dans le temps.
                      Y rajouter des vitamines ou des nutriments ne modifiera pas leurs dangers principaux !

                      2. Si les produits agricoles « modernes » sont moins riches en vitamines ou en certains nutriments, on ne réglera pas le problème en introduisant sur le marché des compléments alimentaires ! La seule solution est d’en revenir à une agriculture saine, aujourd’hui, typiquement, la bio.

                      Et donc, la prétendue interdiction des compléments alimentaires - car, fondamentalement, c’est de cela qu’il s’agit essentiellement dans l’article de Céri - ne résulte certainement pas d’un complot des méchants bureaucrates à la solde des multinationales de la chimie et de l’agriculture intensive...
                      Le fait qu’une réglementation vise à contrôler la mise sur le marché de tels produits vient, fort logiquement, compléter la même exigence à l’encontre des additifs, OGM et autres. Il s’agit de s’assurer au moins de l’innocuité des substances destinées à l’alimentation.
                      Que l’on puisse discuter de la tolérance coupable dont font preuve les instances de contrôle à l’égard de certains produits pour le moins suspects, c’est une évidence.
                      Mais cela ne saurait justifier le refus des mêmes exigences pour les industriels qui investissent le marché juteux des compléments alimentaires, dont on ne peut pas dire qu’il manque de charlatans...

                      La meilleure règle à observer pour une alimentation saine n’est pas de gober des (chères) pilules de vitamines, oméga 3, ou autres, c’est tout simplement de manger des produits naturels et non apauvris par des transformations industrielles, sains (non pollués par les pesticides, non poussés artificiellement par des engrais chimiques), et, surtout, variés (les vitamines, oligo-élements et autres nutriments s’y trouvent en quantité suffisante), locaux et de saison.

                      La supplémentation est une tendance moderne sur un marché en expansion : ce n’est aucunement une nécessité. Et les procès en sorcellerie à l’encontre de contrôles sur ce type de produits m’apparaissent surtout intéressés.
                       
                      Mais je terminerai en soulignant que, si je parlais de pensée procédant par amalgames, je ne croyais pas si bien dire : j’ai eu la curiosité d’aller voir le site du rédacteur de l’article (site où manque, bien sûr, toute indication quant à son auteur). Je suis « tombé » sur un article encore plus délirant à propos d’Al Gore présenté comme un lobbyste du « complot réchauffiste » (sic !) - comprendre : les illuminés qui prétendent que les gaz à effet de serre risquent de réchauffer le climat - , et sur un autre sur le Bilderberg, la Trilatérale et autres concepts destinés à valider le complot menaçant ourdi par le Nouvel Ordre Mondial : j’ai effectivement compris que je perdais mon temps.


                      • Francis, agnotologue JL 1er janvier 2010 17:51

                        @ Et moi et moi et moi : à vous lire on ne peut qu’approuver : il faudrait revenir à une alimentation naturelle. Mais croyez-vous vraiment que cela soit le but de ces instances ?

                        Croyez-vous qu’on se dirige vers un retour à une agriculture raisonnée ? Ce serait être bien irraisonnable et naïf quede le penser. En fait, l’alternative qui nous est imposée c’est peste ou choléra ! 

                        Et la question n’est pas de savoir ce que nous allons manger, mais qui va nous manger, de Big Pharma ou de Big Agribiz !

                        Le Codex alimentarius : The five Bigs : Big Pharma, Big Chema, Big Biotechna, Big Agribiz, Big Medica


                      • Krokodilo Krokodilo 1er janvier 2010 21:03

                        Le sujet du Codex méritait un article plus clair, je crois que vous traitez trop d’infos en même temps.

                        "En 2003, aux Etats-Unis, on n’a identifié que quatre cas de décès liés aux suppléments de vitamines, dont deux sont sujets à caution. Mais, 70% des américains consomment des suppléments composés de vitamines au moins occasionnellement, et 40% régulièrement."
                        C’est pour ça que la moitié croit que le monde a été bâti en 7 jours ?


                        • brieli67 1er janvier 2010 21:24

                          Eh bé ! Confrère ..

                          on sait que le double prix NobeL amerloque
                           ;; ; et ami/ son successeur DOKTOR RATH
                          s’est fait d’énooooooooooooooooooooooooooooooooooooormes calculs rénaux
                          avec ses excés de Vit C

                          bonjour les coliques néphrétiques frénétiques .............N’est ce pas ?


                        • aspic aspic 2 janvier 2010 20:50

                          Merci pour l’article et ce rappel.
                          Il est vrai qu’il y a trop de sujets en même temps et je suis d’accord avec certains réactions : il faut aussi se méfier des gens qui sautent sur « le naturel » qui peuvent s’avérer être des escrocs !
                          J’ai tenu un magasin bio durant 15 ans en Belgique. Je me souviens que je voulais aider les gens d’abord par l’alimentation, mais je me suis aperçu rapidement que beaucoup de gens souffraient déja de carences et que les compléments alimentaires pouvaient vraiment les aider assez rapidement. Il s’agissait de gens qui ne pouvaient/désiraient pas changer radicalement leur façon de s’alimenter. Ma famille et moi n’ont presque jamais pris des compléments, ni des médicaments, préférent une alimentation végétarienne raisonnable, mes trois fils y tiennent toujours.
                          On s’est soigné par les plantes, tinctures mères et ce qui allait devenir ma spécialité, les huiles essentielles. Mon fils ainée a du prendre pour la première fois quelques médicaments a l’âge de vingt ans, lors d’une opération pour enlever des dents de sagesse...

                          Voici comment je vois la réponse contre ces lois liberticides :
                          -cesser d’avoir peur : ils ne peuvent pas tout gérer ni contrôler !
                          Je vois trop de gens qui tremblent et restent sans agir.
                          -commencer son jardin bio, ou alors adhérer a des groupements d’achats de produits bio, ce qui réduira énormément les coûts
                          -apprendre a ceuillir quelques plantes sauvages, pour ses propres besoins, dont le fameux millepertuis ou trouver des groupes de ceuillette (chercher les gens de « Simples »)
                          -s’instruire a faire ses propres tinctures mères ou même apprendre (ou co-gérer) de distiller quelques plantes, une dizaine de plantes suffit pour avoir la possibilité de soigner les problèmes les plus courants. Un petit alambic en verre de 10 litres par exemple permets facillement a produire assez de ml d’huile essentielle pour les besoins de l’année.

                          Puis le plus important : s’instruire sur les thérapies naturels (phyto, hydrothérapie, aromathérapie), en évitant les « illuminées » qui vous promettent tout.

                          Juste quelques idees pour commencer. 





                          • Ceri Ceri 3 janvier 2010 21:50

                            vous avez tout à fait raison. Reste qu’au rythme où avance le brevetage du vivant, il serait bien de commencer à constituer des banques de graines coopératives, comme ça commence à se faire un peu partout.

                            S’instruire sur les médecins anciennes et traditionnelles peut aussi etre intéressant dans la mesure où on y a recours de manière préventive (je dis ça pour ne pas proner le tout naturel même si les gens ont un cancer ou autre)

                            Nouveaux livres de recettes à prévoir en 2010 ?

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