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Grippe aviaire : la vaccination est la seule solution ?

Depuis plusieurs jours, on entend parler de grippe aviaire H5N1 et de ses risques, de la prévention par le vaccin, « la grippe espagnole » de 1918/1920 étant souvent prise en exemple. A l’époque, certains s’en sont sorti sans dommage. Voyons comment.

Le virus H1N1, qui a causé la grippe espagnole, a disparu de la population humaine vers 1957, étant toujours présent chez le porc. Il est réapparu chez l’homme en 1977. Ce sous-type étant toujours présent dans une population animale, si un animal infecté entre en contact avec un être humain, il pourrait le lui transmettre.

Dans d’autres cas, un nouveau sous-type peut très bien infecter quelques personnes mais s’avérer être très peu infectieux d’un homme à un autre. Ce fut le cas de la «  grippe du poulet de HongKong » en 1997, de sous-type H5N1 présent dans la volaille, qui a pu infecter des humains. Ce virus s’est par la suite avéré non infectieux d’un homme à un autre.

L’épidémie de grippe espagnole : 20 millions de morts.

Que s’est-il donc passé entre 1918 et 1920, pour provoquer une telle catastrophe ? Deux facteurs ont joué un rôle, mais un seul des deux nous est réellement connu. Premièrement, le virus était d’un sous-type nouveau : les virus circulant chez l’homme jusqu’en 1918 étaient de sous-type H2N8 et H3N8, ce virus-là était un virus H1N1, très proche du virus de la grippe porcine. Deuxièmement, ce nouveau sous-type H1N1 était 10 fois plus mortel que tout autre virus documenté ces 150 dernières années, et était principalement mortel pour les 20-50 ans (la tranche d’âge subissant normalement le taux de mortalité le plus faible lors d’une infection à influenza). On ne sait pas exactement pourquoi, même si l’on soupçonne que cela provienne d’une mutation dans une de ses protéines. Afin de mieux comprendre les raisons de ce 2e facteur, les chercheurs sont actuellement en quête de corps de personnes mortes de cette infection, à partir desquels ils pourraient isoler le virus et l’étudier.

Les pandémies de grippe sont-elles un fait nouveau ?

On dénombre pas moins de 28 pandémies de grippe depuis 1173/1174 jusqu’à nos jours, plus ou moins décrites. Pour celle de 1889/1891, on connaît aujourd’hui le virus déclencheur de cette pandémie le H2N8 qui toucha le monde entier. Il avait une forte incidence, mais une mortalité faible.

Expérience originale aux Etats-Unis face à la grippe espagnole

Un article publié dans The Journal of the American Institute of Homœopathy de 1921 sur la grippe espagnole regroupe les constatations d’une cinquantaine de médecins homéopathes américains après l’épidémie grippale. La constatation de ces médecins est quasiment toujours la même, par exemple :

  • Dean W. A. Pearson of Philadelphia a recensé 26 795 cas de grippe traités par des praticiens homéopathes avec une mortalité de 1,05 % alors que la mortalité moyenne était de 30 % chez les tenants de la vieille école.

  • 1 500 cas ont été rapportés à la Société Médicale Homéopathique du District de Colombia avec seulement quinze décès. Les guérisons à l’Hôpital Homéopathique National étaient de 100 %. -E. F. Sappington, M. D., Philadelphia.

Je pourrais continuer comme cela avec plus de cinquante témoignages, qui ne convaincront pas ceux qui pensent que c’est impossible, mais qui sont superflus pour plus de 60 % des Français qui se soignent de cette manière et qui ont expérimenté sur eux-mêmes ou leur entourage l’efficacité de cette médecine, même dans des cas graves.

Un message d’espoir !

C’est donc par l’homéopathie, bien connue de la majorité des Français, qu’il faudra se soigner au cas où une pandémie surviendrait.

De toute façon, la majorité d’entre nous ne sera pas parmi les personnes prioritaires pour obtenir un vaccin, si tant est que ce dernier soit efficace, ce à quoi je ne crois guère. Les résultats médiocres des vaccins contre la grippe des années précédentes ne m’incitent pas à l’optimisme pour ce mode de prévention.

Etude sur la vaccination contre la grippe, par la CPAM de Nantes

Une des rares études menées sur le sujet par la CPAM de Nantes aboutissait à un résultat surprenant. Cette étude a été menée sur 12 034 personnes vaccinées et 31 757 personnes non vaccinées. On dénombre parmi les personnes vaccinées plus d’atteintes de grippe que parmi les personnes non vaccinées. Même si ce pourcentage n’est pas statistiquement significatif (1 %) on aurait pu s’attendre à ce que le groupe des personnes non vaccinées soit mieux protégé et c’est pourtant l’inverse qui s’est produit. Autant dire que vacciné ou pas, le résultat est quasiment le même.

Et demain que faire, si .... ?

Commencez dès aujourd’hui à rechercher un homéopathe compétent pour que vous ne soyez pas démuni lorsque la grippe arrivera, si toutefois le scénario catastrophe se produit, ce qui n’est pas sûr du tout.


Etude de l’incidence de la vaccination antigrippale sur la consommation de soins ambulatoires des personnes âgées de 60 à 69 ans CPAM de Nantes Peter C. et Fremont C.. Communication au congrès de ADELF 3/6 juillet 1995 à Nancy


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1 réactions à cet article    


  • Georgia (---.---.67.130) 31 décembre 2005 18:58

    Merci monsieur pour cet article qui bienheureusement rappelle que le vaccin loin d’être une bénédiction, sauf pour les puissances pharmaco-médicales est une habitude qui peut être remise en question, et au stade actuel, seulement par les citoyens eux-mêmes. Et je crois qu’il serait temps de le faire.

    Il y a une confusion à mon sens entre les maladies collectives et les maladies individuelles. Hahnemann avait su créer une véritable médecine pour la maladie collective que l’on nomme épidémie, sans s’attaquer ni aux virus ni aux bactéries mais en se limitant à augmenter l’immunité des individus qui s’y trouvaient confrontés de façon potentiellement dangereuse, à certains moments. Ses résultats fantastiques ont été les témoins de l’excellence de son approche.

    Pasteur, sans citer ses sources, a récupéré le concept mais en le déformant. Il a supprimé le dosage homéopathique et a déclaré la guerre aux virus, dont la suppression est devenu depuis, le mot d’ordre médical. FLemming quant à lui, a déclaré la guerre aux bactéries. Désormais le corps humain est un champ de bataille où les plus petits se révèlent d’ardents défenseurs de leur propre survie, si bien qu’il nous faut des armes chimiques de plus en plus lourdes pour les combattre...

    Nous sommes loin de la coopération harmonieuse que nous proposa Hahnemann, qui lui, sans rien détruire, Noli nocere, trouvait les moyens de passer à travers l’orage épidémique en copiant les moyens de son esquive chez les biens portants.

    L’ennui c’est que le choix, encore difficilement possible, nous sera bientôt légalement retiré. Et nous devons résister... Il est impensable d’imaginer, à moins débusquer les formes de notre intégrisme occidental, médico-religieux en l’occurrence, que les études dont vous témoignez, plus celles innombrables dont vous ne parlez pas ne soient pas connues des autorités. Vous savez l’histoire, je n’en doute pas, aussi le danger est-il dans la négation des faits qui, connus depuis belle lurette, doivent être réfutés à tous prix, y compris par le silence surtout, sinon le mensonge, l’insulte et l’agression. D’où l’intérêt de votre message. D’où l’espoir fondé dans l’instinct des hommes, cette petite voie silencieuse et tenace qui leur parle de la nature et les guide malgré les bruits trop fort orchestrés au-dehors... Georgia

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