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Accueil du site > Actualités > Santé > Les bons alexandrins de Santé Publique France

Les bons alexandrins de Santé Publique France

« L’épidémie s’emballe, les chiffres explosent. (…) Si on ne freine pas l’épidémie tout de suite, c’est l’hôpital qui risque de craquer. (…) D’ici quinze jours à trois semaines, les hôpitaux vont se prendre une vague d’une violence inouïe. » (Frédéric Valletoux, le 23 mars 2021 sur LCI).



Frédéric Valletoux sait de quoi il parlait. Il est le maire de Fontainebleau depuis le 16 octobre 2005 et le président de la Fédération hospitalière de France depuis septembre 2011. En déplacement à Valenciennes, le Président de la République Emmanuel Macron a dit la même chose ce mardi 23 mars 2021 : « Les prochaines semaines seront dures sur le plan du virus et sur le plan hospitalier. ».

Il était temps (ce 22 mars 2021) que le gouvernement lâchât la fièvre technocratique et proposât un slogan simple pour faire respecter les "bons" comportements sociaux en temps de pandémie de covid-19. Certes, on ne dira jamais assez que le bon sens devrait suffire à savoir quels gestes sont pertinents ou pas pour éviter de propager le virus, un peu comme pour le code de la route (mettre sa ceinture, rouler à allure modérée, ne pas boire d’alcool, ne pas utiliser son smartphone au volant, etc.), mais malheureusement, le "bon sens" n’est peut-être pas ce qui est le mieux partagé dans notre société, surtout en matière de pandémie.

Au bout d’un an, il paraît donc judicieux de rappeler quelques fondamentaux, et aussi de les mettre à jour (notamment avec les variants) ou de rajouter ce qui avait été oublié (par exemple, on a dit très tardivement, seulement en décembre 2020, qu’il fallait aérer souvent les logements, cela allait sans dire, mais c’était quand mieux en le disant).

Alors, au-delà des différents gestes à faire ou à ne pas faire (il y a eu du progrès par rapport à février 2020, plus personne ne serre les mains, n’embrasse ses interlocutrices, etc., ce qui est désolant d’un point de vue social et affectif, mais plus que salutaire d’un point de vue sanitaire), il était pertinent de faire des piqûres de rappel en temps de covid, et surtout, de trouver un slogan qui se mémorise facilement et qui puisse se répéter sans arrêt, être repris par les enfants, par les adultes, etc. On a déjà eu des slogans du même genre, qui ne sont pas forcément très précis mais qui permettent d’insister là où il faut, comme "Mangez cinq fruits et légumes !" ou encore la lutte contre l’alcoolisme (une campagne en cours à la télévision) avec, dans le passé, des slogans comme "Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts !" et "Boire ou conduire, il faut choisir !".

Ce slogan est un joli alexandrin : "Dedans avec les miens, dehors en citoyen". Cela dit à peu près tout sur les comportements chez soi et à l’extérieur. Chez soi, aérer souvent, y rester après 19 heures (pour le couvre-feu), et même dans la journée avec le télétravail, et le plus important : ne pas inviter des amis chez soi, ni se rendre chez les autres.

Je m’arrête sur le télétravail que le gouvernement ne peut pas rendre obligatoire. Au-delà de l’aspect juridique et constitutionnel (sur la liberté d’entreprendre), il y a une double impossibilité : l’État ne peut pas savoir précisément les activités qui peuvent être en télétravail et celles qui ne peuvent pas, et même s’il le savait, il ne pourrait jamais faire appliquer une telle obligation par manque de bataillons d’inspecteurs du travail.

C’est donc typiquement une recommandation aux chefs d’entreprise avec une forte pression pour leur responsabilisation (rappelons que le chef d’entreprise est responsable de mettre tout en œuvre pour protéger ses employés dans l’exercice de leurs fonctions). En France, depuis une vingtaine d’années, il y a un double frein au télétravail. Du côté de l’employeur, on craint que, hors du lieu de travail, l’employé ne travaille pas (mais le bilan du premier confinement a montré qu’au contraire, la productivité avait augmenté en télétravail). Du côté des employés, des syndicats freinent également car demandent des garanties, des indemnités supplémentaires (pour l’occupation du bureau dans le logement, l’éventuelle mise aux normes électriques, l’abonnement téléphonique ou Internet, etc.).

À l’extérieur, contrairement aux deux précédents confinements, ce "confinement-sans-le-dire" encourage plutôt la sortie dehors, car il y a moins de risque de contamination en plein air qu’en endroit clos, si bien qu’il n’y a plus de limite de durée pour les promenades, sports, sorties du chien, etc., seulement une limite de distance (10 kilomètres en principe, et pour des cas exceptionnels, à justifier, 30 kilomètres avec attestation).

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Mais cela n’empêche pas les gestes barrières à l’extérieur, en particulier conserver la distanciation physique, se laver les mains très souvent, porter le masque (porter le masque partout est peut-être sans intérêt lorsqu’on est seul en forêt, mais la recommandation a le mérite d’être simple, car par exemple, aux entrées et sorties des écoles, dans des rues très fréquentées, le port du masque à l’extérieur est indispensable), aussi ne pas manger, boire, fumer quand on est avec d’autres que des personnes de son foyer. Enfin, ne pas franchir les limites de son département, sauf aux frontières (30 kilomètres du domicile). Pour la région parisienne, cela signifie que plusieurs départements peuvent être en principe parcourus le cas échéant.

La mesure principale dans l’établissement d’un confinement, c’est l’attestation. Remplir une attestation à chaque déplacement, bien qu’autovalidée, oblige à une prise de conscience qu’à chaque sortie de chez soi, on peut être un facteur de propagation du virus d’une manière ou d’une autre. C’est amusant que le slogan soit un alexandrin car l’appellation même de l’attestation en est aussi un (beaucoup moins joli) : "attestation de déplacement dérogatoire".

Une autre recommandation est d’utiliser les outils numériques, c’est-à-dire de télécharger l’application TousAntiCovid. L’idée est assez simple et connue : grâce à la géolocalisation, votre smartphone est capable de repérer qui a été à côté de vous à l’extérieur, et si l’une de ces personnes a été testée positive au covid-19 par la suite (et qu’elle l’a déclaré dans l’application), alors un message vous est envoyé pour dire que vous êtes un cas contact. Notez bien que si l’information peut être consultable par les opérateurs (et probablement par la justice en cas de mandat), vous-même qui recevez ce genre de message êtes incapable de savoir où, quand (exactement) ni évidemment qui a été proche de vous.

Être cas contact oblige : se faire tester tout de suite et dans cinq à sept jours (les tests peuvent être rapides, cela ne pose plus beaucoup de problème maintenant), mais aussi, s’isoler pendant maintenant dix jours (au moins une semaine) jusqu’à se savoir covid négatif lors du second test. L’idée est intéressante mais la pratique technique est tout autre : l’application ne distingue pas s’il y a ou pas des cloisons entre la personne testée positive et vous, que ce soient des murs ou des planchers/plafonds. Si bien qu’imposer un isolement long qui peut désorganiser une vie professionnelle (et affective), n’a pas de sens si on ne sait pas où s’est produit le croisement (dans un immeuble de bureaux à dizaines d’étages, la géolocalisation ne sait pas faire la différence avec les étages).

Mais le slogan alexandrin sera-t-il longtemps d’actualité ? Ce n’est pas certain car à part, justement, une responsabilisation accrue de nous tous, ce troisième confinement n’apporte pas beaucoup de mesures réellement efficaces pour réduire la circulation du virus. Malheureusement, on comprend que les radars automatiques ont toujours été plus efficaces que les slogans en matière de sécurité routière (le bâton du policier est plus efficace que la carotte de la santé préservée). Rien n’exclut donc qu’à court terme, un confinement beaucoup plus strict, de type premier confinement, soit finalement décidé pour enrayer une bonne fois pour toute cette épidémie, j’écris "une bonne fois pour toute" car la perspective d’une vaccination massive de toute la population peut rendre optimiste.

Actuellement, le rythme, hélas, s’accélère dans les hôpitaux. La semaine dernière, il y a eu entre 30 000 et 38 000 nouveaux cas détectés chaque jour. Si, ce mardi 23 mars 2021, il n’y a eu "que" 14 678 nouveaux cas de covid-19 détectés (chiffre anormalement bas pour un mardi), il faut déplorer 2 286 nouvelles hospitalisations et 488 nouvelles admissions en réanimation (soit 26 756 personnes actuellement hospitalisées pour cause de covid-10, dont 4 634 en réanimation). Cela fait une personne admise en réanimation toutes les 3 minutes ! Hélas, comme l’ont déclaré Frédéric Valletoux et Emmanuel Macron (voir le début de l’article), dans deux à trois semaines, la situation dans les hôpitaux sera encore plus tendue, puisqu’il faut un temps de développement de la maladie (le pic de novembre 2020 en réanimation sera hélas probablement atteint).

Et c’est là que l’intervention du Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, lors de la conférence de presse du 18 mars 2021 à Matignon, prenait du sens : sur recommandation des personnels soignants rencontrés à l’hôpital de Poissy, Olivier Véran a rappelé les différents stades de la maladie. Je recommande donc d’écouter attentivement la présentation d’Olivier Véran sur la vidéo suivante, à partir de 28e minute. Non seulement il a parlé des gestes barrières, de tester, tracer, isoler, mais il a parlé aussi des traitements des malades à l'hôpital.

 

J’ai eu l’occasion de faire l’expérience, moi-même, et certains de mes proches, que ces informations de base, pourtant sans cesse répétées dans les médias depuis plus d’un an, ne sont, pour certaines personnes, pas encore bien assimilées, même dans des professions dites intellectuelles et CSP++. Car elles ne sont pas "intuitives".

On le voit même parmi les journalistes. Par exemple, la Ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé qu’elle a été testée positive le 20 mars 2021. Je lui souhaite un prompt rétablissement. Or la Ministre de l’Industrie vient de dire le 23 mars 2021 (probablement pour répondre à une question) : elle va bien. C’est rassurant mais cela ne signifie rien : la réalité, c’est qu’il existe une période charnière, cruciale, dans l’avancement de cette saloperie, qui est vers sept à dix jours du début de la maladie (début qui peut avoir lieu avant le test positif).

En effet, la forme sévère se déclenche avec ce retard, ce qui explique pourquoi il y a un décalage entre les courbes des nouveaux cas et des nouvelles hospitalisations. La réanimation peut venir par la suite (encore une ou deux semaines de décalage, mais cela peut intervenir dès le début de l’hospitalisation), et le décès, le cas échéant, peut intervenir beaucoup plus tard, après quatre semaines d’hospitalisation. La poisse de la situation actuelle, à cause d’un double effet à préciser ou à confirmer (variant anglais et vaccination des personnes âgées), c’est que l’âge moyen des personnes admises en réanimation est plus faible, et heureusement, ces personnes sont plus solides, résistent mieux, mais par voie de conséquence, la durée moyenne d’un séjour en réanimation s’est allongée (environ de quatre à six semaines), ce qui renforce la tension hospitalière.

L’autre point important, au-delà du fait qu’on peut être covid-19 positif et asymptomatique, c’est qu’il faut cinq à sept jours (voire dix pour le variant anglais ?) entre le moment où l’on attrape le virus et le moment où l’on devient positif. Cela signifie que lorsque le patron du Tour de France a été positif le 8 septembre 2020, après une rencontre avec Jean Castex le 5 septembre 2020 pendant deux heures dans une voiture, c’était inutile, pour Jean Castex, de se faire tester le jour même ou le lendemain, il faut attendre au moins cinq à sept jours après la rencontre (et s’isoler entre-temps).

Cet aspect très surprenant de la cinétique du virus peut expliquer l’explosion du mois de mars 2020. C’est étrange qu’aujourd’hui encore, des personnes testées positives, en regardant leur emploi du temps passé, pensent avoir été contaminées un ou deux jours avant d’être malades, l’origine de la contamination remonte forcément à plus loin.

Comme la radioactivité, un virus est difficile à cerner avec le "bon sens", il peut inquiéter parce qu’on ne le voit pas, sujet à toutes les peurs imaginaires, mais il ne faut pas le négliger pour autant parce qu’il a déjà tué près de 2,75 millions de personnes dans le monde malgré les nombreuses mesures de restriction sanitaire partout sur la planète. Personne, en quelques heures, ne peut s’improviser en virologue, épidémiologiste ni infectiologue, mais tout le monde peut prendre connaissance des gestes qu’il convient de faire ou pas faire pour en finir avec ce cauchemar qui a duré déjà une quinzaine de mois. C’est cela, être citoyen. Citoyen responsable et solidaire.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (23 mars 2021)
http://www.rakotoarison.eu

NB du 24 mars 2021 : Roselyne Bachelot a été hospitalisée et est sous surveillance renforcée. Elle est la seconde ministre ainsi hospitalisée du covid-19, avec Élisabeth Borne. Je leur souhaite un rapide rétablissement.


Pour aller plus loin :
Les bons alexandrins de Santé Publique France.
Dedans avec les miens, dehors en citoyen (comportements en temps de covid-19).
Mesures renforcées, confinement et confusion.
Les nouvelles attestations de déplacement à partir du 20 mars 2021 (à télécharger).
Conférence de presse du Premier Ministre Jean Castex le 18 mars 2021 à Paris (texte intégral).
Alors, confinement ou pas confinement ?
Gilbert Deray.
Covid-19 : un an après, toujours le cauchemar ?
Covid-19 : le mot interdit.
Les jeunes, génération sacrifiée ?

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19 réactions à cet article    


  • Passante Passante 24 mars 2021 13:32

    la « rue du genre humain » ? smiley

    ah ben mon bonhomme, vous êtes pas sitôt rentré !

    d’abord faut remonter tout le monticule, qui vous sortira de ce sombre vallon,

    ensuite, c’est à droite vers les lumières,

    et surtout vous oubliez pas les boules quiès,

    sinon t’as aucune chance d’y arriver...


    • Sylv1 24 mars 2021 15:35

      c’est l’hôpital qui risque de craquer. (…) D’ici quinze jours à trois semaines, les hôpitaux vont se prendre une vague d’une violence inouïe

      C’est pour ça qu’il vaut mieux confiner, priver les gens de liberté et détruire l’économie, plutôt que de simplement augmenter le nombre de lits voire utiliser les cliniques privées.

      Et puis, le « craquage » de l’hôpital, c’est surement pas lié à la politique destructive menée depuis des années par les différents gouvernement.


      • scorpion scorpion 24 mars 2021 18:49

        @Sylv1
        Rakototo la pelle à merde d’Agoravox, la Pravda de la Macronie... Comment peut on lécher autant de culs différents ? Une performance ! 


      • BA 24 mars 2021 15:44

        Mercredi 24 mars 2021 :


        En Ile-de-France, c’est la panique dans les hôpitaux.


        Île-de-France : les réanimations saturées, de nombreuses déprogrammations dans les hôpitaux.


        En Ile-de-France, le niveau d’occupation des services de réanimation a déjà dépassé celui de la deuxième vague. L’Agence régionale de santé demande donc aux hôpitaux de faire encore des efforts supplémentaires.


        Pas moins de 1.348 malades sont actuellement en soins critiques, ce mardi 23 mars au soir. Et ils seront probablement plus de 1.500 d’ici la fin de la semaine, estime l’ARS.


        « Les chiffres de ce mardi, qu’il s’agisse des entrées en réanimation ou en hospitalisation conventionnelle, sont particulièrement élevés. Nous n’avions pas connu un nombre d’entrées aussi haut en 24 heures depuis la première vague », a souligné Martin Hirsch, le président de l’AP-HP dans un message à ses équipes ce mercredi 24 mars.


        En conséquence, il a été demandé ce mardi aux établissements de se préparer à augmenter le nombre de places disponibles en soins critiques, jusqu’à 2.200 lits. Et pour libérer de la place et des soignants, de nouvelles opérations de chirurgie vont devoir être annulées.


        « Il faut se mettre en ordre de marche pour préparer une éventuelle très forte vague. On déprogramme des opérations pour redéployer du personnel et des structures afin d’armer des lits de réanimation », a expliqué ce mercredi sur CNEWS le Pr Jean-Louis Téboul, chef du service réanimation de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


        Ainsi, de 40 % de déprogrammations ordonnées depuis le 8 mars, ce niveau pourrait bientôt atteindre 80 %, selon le directeur général de l’ARS Aurélien Rousseau. C’est le « palier 4 » du plan de bataille de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France face au virus. Celui-ci avait été activé lors de la première vague, qui avait vu les hôpitaux de la région accueillir jusqu’à 2.668 personnes en soins critiques, au pic du 8 avril 2020. Mais à cette période, il n’y avait quasiment pas de patients hors Covid.


        Lors de la deuxième vague, ce chiffre n’était monté « que » jusqu’à 1.138, le 12 novembre. Le « palier 3 » avait été enclenché, prévoyant jusqu’à 60 % de déprogrammations d’opérations. En sachant qu’en temps normal, la région parisienne dispose d’environ 1.100 lits de réanimation.


        « Le nombre d’hospitalisations pour Covid augmente de plus en plus vite en Ile-de-France. Nous ne tiendrons pas longtemps à ce rythme ou pire si il continue de s’accélérer. Je ne vois pas d’autres options qu’un vrai confinement », s’est inquiété Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’APHP.


        De quoi interroger sur l’efficacité du confinement annoncé jeudi par Jean Castex. « Ces mesures restrictives de freinage sont au final relativement légères. Il y a un assez fort consensus dans la communauté scientifique sur le fait qu’elles ne seront pas suffisantes », a anticipé sur CNEWS le Pr Jean-Louis Téboul, chef du service réanimation de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


        Sans oublier que les déprogrammations d’opérations peuvent avoir des conséquences très lourdes sur la santé des malades. « A terme, cela entraîne un risque de sur-hospitalisation et de sur-mortalité. Mieux vaut retirer un polype en prévention que soigner un cancer », avait souligné à Cnews le docteur Etienne Fourquet, président du Syndicat des anesthésistes-réanimateurs.


        Quant à l’autre solution envisagée, le transfert « massif » de patients vers le reste de la France, le nombre d’évacuations sanitaires ne semble pas suffisamment élevé pour donner de l’air aux hôpitaux de la région parisienne.


        https://www.cnews.fr/videos/france/2021-03-24/ile-de-france-les-reanimations-saturees-de-nombreuses-deprogrammations-dans


        • nono le simplet 24 mars 2021 16:47

          @Jeekes
          la réalité est si désagréable qu’on s’en prend à celui qui la livre ?
          réflexe d’autodéfense d’un esprit apeuré ...


        • nono le simplet 24 mars 2021 17:31

          @Ben Schott
          toi et les 2-3 autres blaireaux avaient atteint le summum de la bêtise crasse et des fanfaronnades de baltringues ... Agoravox semble vous supporter pour une raison qui m’échappe mais certainement pas pour votre respect de la charte ... smiley
          vous êtes de petits trous du cul insignifiants ... mais fiers comme si vous aviez un bar-tabac planqués derrière votre écran smiley


        • Ben Schott 24 mars 2021 17:35

          @nono le simplet
           
          En quoi tu respectes plus la charte que nous autres je te prie ?
           
          Bon, t’es à cran, fais comme ton binôme, mets-toi en coma artificiel (en attendant ton tour de vaccination) !
           
           smiley
           


        • scorpion scorpion 24 mars 2021 18:46

          Jean cache Sexe, Jean Casse Couille, beaucoup des deux tout de même...


          • Plum’ 25 mars 2021 00:04

            Je n’avais jamais vu ce papier d’interdiction d’aller chez soi et de recevoir. Tout ça au nom de (c’est écrit en haut), devinez quoi, la liberté !! Surréaliste, ubuesque, loufoque, cynique, insensé, méprisant, sans oublier liberticide, choisissez les adjectifs...


            • devphil30 devphil30 25 mars 2021 06:09

              Propagande de saturation des réanimations pour réduire encore les libertés

              "

               Ce n’est pas tout à fait la vérité, car j’ai toujours connu des services de réanimation pleins depuis toujours. La réanimation, c’est le meilleur endroit pour surveiller quelqu’un quand il y a un risque (…) On met les gens en réanimation parce qu’il y a de la place. Il faut savoir qu’actuellement le chiffre de 110% de saturation est faux ! J’ai le rapport de l’Ile-de-France d’hier. Le taux – si on inclut les service de soins intensifs – est de 51%.« , a affirmé le chirurgien en direct.

              Et de donner plus de détails : « Sur les 51%, il y a la moitié qui sont les soins courants (infarctus, intervention lourde). Il reste donc 25% pour les patients Covid. Et, dans ces 25%, il y en aurait un peu moins de la moitié qui ne seraient pas intubés et ventilés. Ils pourraient être dans des services où il y a de l’oxygénothérapie pour pouvoir avoir une surveillance attentive ».

              « Pour ça, il faudrait ouvrir des lits. Il y a deux hôpitaux où ça pourrait être fait : à l’Hôtel-Dieu et le Val-de-Grâce, qui a été fermé. Un patient sous oxygène, c’est assez facile à surveiller avec un oxymètre qui se met au bout du doigt. Lui faire un scanner pour voir s’il a une atteinte respiratoire, le mettre si ça s’aggrave aux anticoagulants », a conclu Bernard Kron."

              https://lesmoutonsrebelles.com/le-chirurgien-bernard-kron-demolit-la-propagande-politico-mediatique-sur-la-saturation-des-reas/


              • devphil30 devphil30 25 mars 2021 06:21

                l’hospitalisation de Roselyne Bachelot, testée positif au Covid une dizaine de jours après sa première dose de vaccin....

                Interview Dupont Aignan pour la réouverture du Val de Grace , rappel de la réserve sanitaire

                ...

                https://infovf.com/video/bachelot-cas-covid-qui-derange-macron-mercredi-mars-2021—8346.html

                Résultat de ce délire covid conduit à la ruine voulue de la France


                • devphil30 devphil30 25 mars 2021 08:12

                  Laboratoire d’essai de al réduction des libertés avec la nouvelle réalité en Israel

                  https://lesmoutonsrebelles.com/israel-adopte-une-loi-pour-rendre-obligatoire-les-bracelets-de-suivi-de-la-liberte/


                  • zygzornifle zygzornifle 25 mars 2021 08:24

                    Castex c’est l’épouvantail du Magicien d’Oz ....



                      • Taverne Taverne 25 mars 2021 09:24

                        « Dedans avec les miens, dehors en citoyen ».

                        C’est un alexandrin vraiment très laid. La poésie pseudo classique des rimailleurs du dimanche, c’est très surfait. Et ce mot de « citoyen » que la politique met à toutes les sauces est propre à détruire n’importe quel vers de poésie. Vous voulez que je vous dise ? On ne mélange pas le verbiage politique et la poésie. Même Victor Hugo ne l’aurait pas fait, lui qui, pourtant, a fait poète et homme politique.

                        Surtout que cela rime trop avec l’évangile selon Saint-Jean (Castex) qui fait suite aux jugements de Salomon et de l’archange Gabriel Attal. Cet incompréhensible sabir dont la démarche repose sur un principe qui peut se résumer comme suit « toutes nos questions à vos réponses ». Il vous restait quelques certitudes ? Le Gouvernement les ébranle définitivement !

                        Que dit Maître Cappello ? Il y avait mieux ? Il suggère, par exemple :

                        Dedans sans les gens et partout beaucoup d’air.

                        Dehors comme dedans, j’embrasse l’air, pas les gens.

                        Il est sain de ne pas corrompre. On ne corrompt pas l’air de son concitoyen. On n’altère pas sa bulle d’oxygène car sa vie peut en dépendre. Mais cela, on l’a oublié. A notre époque les gens te bouffent ton oxygène sans aucune gêne.

                        Citoyens, soyez sains : n’altérez pas, ne corrompez pas, n’abîmez pas l’intégrité physique, mentale et sociale de vos proches et de vos concitoyens.


                        • Taverne Taverne 25 mars 2021 09:54

                          Il faut adopter les gestes sains et non pas des « gestes barrières », car souvent on croit faire barrage et l’on se trompe lourdement tant l’aléa est invisible et vicieux. On est trop souvent malhabile à poser les barrières qui, en outre, séparent surtout les gens, et c’est ainsi que l’on a coupé les liens avec les vieux, les mourants, et bien d’autres liens sacrés du genre humain. Le lien est ce qui fait l’humain. Le couper, c’est le tuer. Ne posons pas de barrière à l’humain. Tu veux un slogan, Jean ?

                          Dedans, respire sainement

                          Dehors respire bien plus fort.

                          Et laisse respirer les gens

                          Voilà la règle d’or.



                            • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 26 mars 2021 08:39

                              Ce monde est un monde de merde , pas qu’un peu !

                              Comme disait le redoutable Gandhi :
                              -Il n’existe pas de bonheur plus grand que la vérité, malheur plus grand que le mensonge.
                              Donc la personne la plus dangereuse, c’est le menteur .

                              Depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui la gouvernance est basée uniquement sur le mensonge . Sarkozy,Hollande , Macron une triplette d’hyper-menteur .

                              Mais avec Macron le mensonge permanent est accompagné par une violence physique et psychique dés plus répressive. Cela place Macron au niveau du psychopathe , du traitre, rallié au mal, un con total..

                              J’ai une petite pile de livres sur la crypto , numérologie, mathématic, technique et roman .
                              Notamment ;Patrick Jaulen ......( Kévin Spy, n’est ce pas )
                              Deux titres ; Un monde de menteurs ---Le choc , honte à vous .....

                              Cela dit ; l’administration française et ses préfets sont d’une infinie méchanceté..
                              Le gouv.fr et Macron sont d’un cynisme le plus violant .

                              Le gouvernement Suisse n’a jamais imposé aux citoyens Suisses une attestation de déplacement .
                              Les médecins Suisses n’ont jamais menacé les citoyens Suisses

                              La majorité des médecins Français menacent les Français régulièrement .


                              • devphil30 devphil30 26 mars 2021 08:54

                                Il semblerait que nous soyons devenu des cobayes ....

                                Mais combien en ont conscience ?

                                https://reseauinternational.net/macron-utilise-lexperience-de-asch-pour-maintenir-les-francais-dans-la-peur-du-covid/

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