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Accueil du site > Actualités > Santé > Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles (...)

Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles vraiment sauvé des vies ?

Nous sommes en 2021 et des mesures de restrictions continuent d’être appliquées dans une grande partie des pays occidentaux. Pour les gouvernements, il s’agit de la bonne façon de protéger les gens de l’épidémie. Dans les vidéos précédentes, nous avons vu de plein de manières différentes que la mortalité sur l’année 2020 n’est finalement pas impressionnante. On a vu que le nombre de décès en France en 2020 s’explique d’abord par le vieillissement des français.

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/-g0v7_e2t6k

Le nombre de décès en France augmente tous les ans depuis 2010 du fait du vieillissement de la génération des baby-boomers.

De plus, il n’y a pas eu d’épidémie sérieuse en 2019 et donc c’est une année avec très peu de décès.

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C’est un peu pareil pour 2018 en atténué. L’année 2020 est donc ce que l’on appelle une année moisson pendant laquelle nous avons eu beaucoup de décès de personnes qui d’habitude seraient décédées un an ou deux ans plus tôt. Il s’agit donc d’un phénomène de rattrapage des années 2018 et 2019. Les années moissons ont lieu tous les 2 à 3 ans. Ce phénomène est détaillé dans cette vidéo.

C’est notamment pour cette raison que l’âge des personnes décédées de la Covid est très élevé.

Enfin, jusqu’ici la forte mortalité des années moissons était en partie compensée par une baisse régulière de la mortalité ce que l’on résume en disant que l’espérance de vie augmente. Depuis quelques années l’espérance de vie a commencé à stagner, comme si nous étions arrivés à une sorte de palier. Ce palier est peut-être naturel ou est peut-être le signe que la politique de santé reposant sur la rentabilité financière n’est pas la bonne. On détaille aussi ce phénomène dans cette vidéo.

Tous ces éléments sur la mortalité 2020 pour la France sont détaillés dans une dizaine de vidéos de ma chaîne. Le même type d’analyse commence à arriver dans des papiers scientifiques français ou d’autres pays comme la Belgique ou la Suisse par exemple. Puisque le phénomène des baby-boomers, la faible mortalité de l’année 2019 et la stagnation de l’espérance de vie ont touché quasiment tout le monde occidental, ces analyses vont se démultiplier avec l’arrivée des chiffres définitifs et complets pour l’année 2020.

Si vous lisez ou regardez les médias, vous avez pu voir les discours des politiques et des journalistes changer. Au fur et à mesure que tombent toutes les analyses de la mortalité dans les pays occidentaux, tout le monde se rend compte aujourd’hui que la catastrophe annoncée n’est finalement pas arrivée du tout. Pour mémoire, la catastrophe a été annoncé par des illuminés comme Neil Ferguson qui annonce la fin du monde à chaque grippe un peu sérieuse. En France, 400 000 morts de la Covid étaient annoncées sur l’année quelles que soient les mesures. Ajoutées aux 600 000 décès habituels, cela aurait dû faire 1 million de morts en France en 2020. On en a finalement eu 660 000. Pour le plaisir des yeux, on peut aussi se remémorer la prédiction du personnage à la levée du confinement.

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A la fin de chaque confinement, il prévoit une reprise de l’épidémie qui entraîne un nouveau confinement. Pour lui, cette maladie est éternelle et ne respecte pas les codes des autres épidémies, elle continue donc l’été.

La réalité a été bien évidemment complètement différente. Voici les décès quotidiens qui ont finalement été enregistrés en France en 2020. On voit bien l’épidémie de printemps et l’épidémie de novembre.

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On peut voir en rouge les périodes de confinement qui montrent que l’effet rebond n’a absolument pas eu lieu. On a eu en 2020 deux périodes épidémiques complètement distinctes. On verra en détail ce qu’on peut déduire de l’impact des mesures.

La plupart des politiques et journalistes ont arrêté de prétendre que 2020 a été une hécatombe, mais affirment maintenant que si le monde s’en est aussi bien sorti, c’est grâce à l’efficacité de leurs mesures. Ils se servent donc de ce raisonnement pour continuer à maintenir les restrictions en tout genre. Plutôt que de devoir prouver que les restrictions servent à quelque chose, ils les appliquent et annoncent la fin du monde si jamais on les enlève. Il faut bien se rendre compte de la stupidité et de la dangerosité de ce raisonnement. Si des gens coulent du nez et qu'un charlatan leur donne de la mort au rat en guise de médicament, vous aurez la moitié des gens qui vont mourir et le charlatan va en déduire : "ouf, heureusement que je leur ai donné mon médicament, vous avez vu comme ce virus était dangereux !". 

C’est ce type de raisonnement qui a justifié les saignées pendant des siècles. Heureusement depuis, on est passé à autre chose. Avec ce type de raisonnement, on peut aussi faire un sacrifice tous les jours pour que le soleil continue à se lever.

Il suffit de promettre la catastrophe si on arrête. Ce principe de faire peur, c’est la base du charlatanisme. Juste si on réfléchit 2 minutes. Lorsque l’on a une épidémie, que l’on prend des mesures et qu’au final on a plus de décès que d’habitude sur une courte période, on n’en déduit pas que les mesures sont bonnes et que le virus est dangereux. A minima, on en déduit que la combinaison virus-mesure n’est pas bonne du tout. Donc il serait peut-être temps de remettre en question les mesures prises.

Les défenseurs de ces mesures s’appuient toutefois sur des études scientifiques pour annoncer le nombre de vies sauvées grâce à leurs décisions. Dans cette vidéo, on va commencer par montrer que les études défendant les mesures et quantifiant les vies sauvées sont basées sur une arnaque intellectuelle. Les chiffres et modèles mathématiques ne sont pas utilisés pour comprendre un phénomène, mais ils sont dévoyés pour faire la promotion des mesures. On verra en détail l’arnaque dans un article publié dans la revue NATURE considérée comme l’une des plus grandes revues scientifiques de notre époque.

Dans la deuxième partie , on va regarder, ce qu’il se passe en France pendant les périodes épidémiques et ce que l’on peut déduire des mesures prises en 2020.

 

  1. Casser la propagande des mauvaises études « scientifiques »

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. A la fois, le côté intuitif de se dire que si on empêche les humains de se voir, ils vont moins se contaminer influence notre jugement objectif, mais, bien plus grave, un certain nombre d’articles parus dans de grands journaux scientifiques défendent cette thèse. Tous les articles que j’ai pu lire sur le sujet ont la même structure et les mêmes erreurs de raisonnement. Il me paraît assez étonnant de constater que soit, personne ne comprend rien à ce qu’est une modélisation, soit tout le monde ferme les yeux et fait semblant de ne pas voir que tout le raisonnement est pris à l’envers.

Pour vous le montrer, je vais partir d’un exemple qu’une personne m’a envoyé en commentaire d’une de mes vidéos.

 Je vous invite à lire cette étude qui respecte parfaitement les codes des articles scientifiques et qui a été diffusé par le très grand journal Nature. Cette étude fait le constat que les mesures appliquées depuis un an maintenant par une grande partie des pays du monde, en tout cas, ceux qui vivent au rythme de la télé, ont eu des coûts économiques et sociaux énormes. Cette étude prétend donc faire un exercice pour évaluer le nombre de vies sauvées par les mesures prises et ainsi démontrer l’intérêt des gestes barrières ou du confinement.

Les chercheurs utilisent pour cela une méthode qui estime le nombre de personnes qui n’ont pas été contaminées grâce à la mise en place des mesures.

Il faut saluer la volonté de recherche, parce que c’est une vraie question. En revanche, on va voir que la méthode utilisée met des paillettes plein les yeux, mais que c’est une arnaque intellectuelle.

 

Premier problème : l’utilisation de données de mauvaise qualité.

Si vous suivez mes vidéos, vous savez que je n’utilise qu’un seul type de données : les décès remontés à l’état civil français. Pour cela j’ai 2 sources. Le site de l’Insee propose les statistiques des décès quotidiens, avec plein de croisements possibles. Sur data.gouv.fr, on peut récupérer directement les fichiers sources, à savoir les enregistrements des décès à l’état civil depuis 1970.

Avec ces sources, j’ai tous les décès, tout français qui décède est compté. C’est donc la même méthode qui s’applique depuis 1 demi-siècle pour tous les français. Sur ces décès, depuis 50 ans, on voit des pics qui correspondent aux épidémies ou aux canicules. A chaque fois j’ai l’âge des gens et l’endroit où ils sont morts. Cette méthode permet de faire de la statistique sérieuse sur long terme. En plus, avec les données du recensement de la population, on sait aussi de manière très précise le nombre de personnes vivantes en France depuis 50 ans. Pareil, pour faire des comparaisons ou des modèles, on est très solides.

Dans l’article de NATURE, les données utilisées ne sont absolument pas solides et ne peuvent être comparées à rien de connu. Il s’agit du nombre de personnes considérées comme infectées par la Sars-Cov2 remontés par les différents pays.

Pour savoir qui est infecté par ce virus, il n’y a pas d’autre solutions que de se fier aux résultats des tests remontés par les différents pays.

Dans la vidéo précédente, j’ai expliqué dans le détail pourquoi les résultats des tests ne permettent pas de connaître le nombre de personnes infectées dans un pays. C’est un très mauvais indicateur qui rend d’emblée fausse l’analyse.

Pour mémoire on ne peut pas du tout additionner les résultats de tests sur un même pays ni faire des comparaisons dans le temps avec ces données et encore moins comparer ce qu’il se passe d’un pays à l’autre :

  1. Les tests ne sont pas du tout réalisés tous les jours sur toute la population. A partir du moment où on commence à trouver des personnes positives, on en a fait un peu plus tous les jours. Fatalement plus on fait de test, plus on trouve de cas positifs et de faux positifs.
  2. En plus du nombre, la stratégie des tests a aussi évolué. Au début, en mars-avril on ne testait que les personnes pour qui on avait des soupçons. Donc on trouvait un taux de positivité bien plus élevé que la réalité dans la population, puisqu’on ne testait que ceux dont on pensait déjà qu’ils étaient positifs. Ensuite l’été en choisissant de tester tout le monde après l’épidémie, on a trouvé beaucoup de négatifs et les positifs étaient certainement pour beaucoup de faux positifs. En septembre, nous avons eu une pénurie de tests et la stratégie est redevenue ciblée donc ne reflétant pas la population totale. Cet hiver tout le monde a pu se faire tester, donnant l’impression d’une chute du taux de positivité, alors qu’il s’agissait juste d’un changement de stratégie.
  3. La technologie de test n’est pas non plus la même partout. Le type de test utiliser, et même dans le cas des RT-PCR, les choix d’amorces faits par les labos vont nécessairement donner des résultats différents. Ainsi, sommer les résultats de tests différents qui ont des résultats différents ça n’a pas de sens. Il ne s’agit pas des mêmes tests.
  4. En plus de la technologie, les méthodes d’interprétation des tests ne sont pas les mêmes partout et ont pu changer au cours du temps, notamment avec des préconisations du nombre de cycles. Non seulement on ne peut rien additionner proprement, mais on ne peut même pas comparer les nouveaux résultats aux anciens.
  5. Même au sein du même pays, tous ces paramètres sont différents selon les régions, avec les ARS qui interviennent et les labos de manière plus ou moins marqué selon les choix personnels de chefs et la pression politique.

Il faut insister sur ce point, les résultats de tests ne sont pas un bon indicateur statistique. Ils n‘ont juste pas été conçu pour ça. Les tests sont un élément de diagnostic individuel. Santé publique France les publie uniquement pour donner une idée des grandes tendances, pas pour quantifier les malades. 

On sait donc déjà que les données sont mauvaises, mais ça n’empêche pas de travailler, j’ai déjà vu pire, surtout dans les articles médicaux. Savoir qu’on a des données pourries, mais qui ne sont pas inventées de toutes pièces, c’est déjà pas mal. Petit clin d’œil au Lancet et sa super étude à charge contre l’hydroxychloroquine.

Maintenant on passe au vrai problème : l’arnaque du modèle.

 

Deuxième problème : l’utilisation dévoyée du modèle mathématique

Le bon cheminement lorsque l’on fait des statistiques un peu poussées pour étudier un phénomène, c’est d’analyser les données que l’on a pour en déduire un modèle. Dans le cas précis de l’épidémie, le cheminement logique serait de regarder nos données et de comprendre la courbe de propagation. On analyse ce que l’on voit dans chaque pays pour estimer d’abord la manière dont se propage l’épidémie, puis les différents facteurs qui peuvent avoir un lien avec la propagation. C’est compliqué parce que beaucoup de facteurs jouent et qu’on a vu que la qualité des données est très mauvaise, mais c’est une démarche de connaissance. Pour ce faire, il faudrait notamment prendre des pays qui confinent et des pays qui ne confinent pas, comme la Suède.

Ici les auteurs font exactement l’inverse. Ils supposent déjà connaître le modèle de propagation de la maladie et ensuite ils disent que si la propagation que l’on constate ne correspond pas au modèle, c’est grâce aux mesures qui sont prises. Evidemment, ils ne prennent dans leur analyse que des pays qui ont confiné.

Dans le détail, il y a carrément 2 arnaques dans le raisonnement du papier, une dans chaque partie.

Première arnaque : présupposer le modèle de propagation

Pour obtenir leur modèle, les auteurs disent savoir à l’avance le type de courbe que suit la propagation épidémique. C’est ce que l’on appelle faire de la statistique paramétrique. On connaît déjà la fonction et on cherche juste ses paramètres. C’est une technique utilisée en économie comme c’est d’ailleurs précisé dans cet article. En économie, on a en effet beaucoup de recul et de données pour avoir bien bossé des modèles. Pourtant ils ne marchent pas de façon géniale, sinon le métier de trader n’existerait plus et on n’aurait plus de crise financière. Lorsque l’on fait des statistiques médicales, on n’est pas vraiment sensé faire de la statistique paramétrique. On doit plutôt faire des statistiques non-paramétriques, c’est-à-dire ne pas supposer déjà savoir comment ça se passe. Rien qu’ici les auteurs dévoient déjà le principe de modélisation.

Ils font donc de la statistique paramétrique en affirmant qu’une épidémie suit toujours une loi exponentielle. Une exponentielle, c’est ce qui arrive si l’on considère que chaque personne va en contaminer d’autres régulièrement.

Par exemple, si chaque contaminé contamine une personne chaque jour. Le premier jour, on a 1 contaminé. 2 le deuxième jour, 4 le 3e jour, puis 8, 16, 32, 64 etc…

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On voit des exponentielles lorsque l’on fait des expériences en laboratoire. Dans la nature, c’est plus rare. Dans la vidéo précédente, je vous ai montré que pour faire le test RT-PCR, on déclenche une réaction exponentielle. Pour réussir, on met plein de produit réactif dans un tube à essai, on chauffe et on mélange très fort. C’est la seule manière d’avoir une exponentielle en début de réaction, il faut beaucoup de produits au même endroit en mélangeant fort pour qu’ils réagissent entre eux.

Pour les virus, c’est pareil. Si vous voulez avoir une réaction exponentielle à l’échelle d’un pays, il va vous falloir tous les jours récupérer vos malades et les balancer par hélicoptère au milieu de gens qui n’ont jamais attrapé la maladie, qui y sont sensibles et forcer tout ce petit monde à se faire des plein de bisous. Si vous n’apportez pas tous les jours des gens sains à proximité des malades, de plus en plus vite, vous n’aurez pas d’exponentielle.

Imaginons un virus qui se propage de façon exponentielle parmi des humains qui vivent à proximité les uns des autres. On va faire une exponentielle à base 2. C’est-à-dire que notre nombre d’infectés va doubler tous les jours. C’est ce qui se passe si chaque malade infecte une personne saine chaque jour.

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On a notre 1er infecté le premier jour, il va en contaminer 1 autre. On a donc 2 malades au 2e jour. Chacun en contamine un nouveau. On en aura 4 au 3e jour. Puis 8, puis 16, puis 32, puis 64. Arrivé à 128, on se rend compte d’un problème. Pour réussir à faire 128, il faut réussir à contaminer des humains qui sont plus loin. Il faut donc imaginer des déplacements des contaminés vers l’extérieur pour améliorer la cadence. Pour faire 256, c’est pire. Il faut réussir à contaminer d’un coup 3 couches supplémentaires d’humains sains.

Plus ça va pire c’est. Pour faire 512, il faudrait contaminer 3 couches d’un coup. Il faudrait carrément que nos malades fassent des sprints toute la journée pour trouver des nouvelles personnes à contaminer Pour aller à 1024, ce serait 5 couches, là il faudrait des vélos, pour aller à 2048, 7 couches, il faudrait faire la contamination en voiture. Plus on avance et pire c’est. Pour suivre l’exponentielle 15 jours, il faudrait mettre en place une sacrée logistique pour être sûr de mélanger tout le monde.

La propagation exponentielle, autant ça peut exister en laboratoire, autant dans la vraie vie c’est assez peu crédible. Dans un pays comme la France par exemple qui est au bout du bout du continent, le plus souvent les maladies arrivent par l’est ou par le sud.

La progression de l’épidémie a donc peu de chance de ressembler à une exponentielle. On va plutôt voir une vague qui avance sur le territoire et qui ne touche d’ailleurs jamais le territoire en entier de façon uniforme.

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Ça dépend de la météo, de la période de l’année et d’un tas de facteurs qu’on ne maîtrise absolument pas. Quand l’épidémie arrive dans un endroit très peuplé comme l’Île-de-France, les contaminations s’accélèrent puisqu’il y a plus monde au même endroit, et quand elle traverse la campagne, cela ralentit.

 

Si on reprend notre exemple, une propagation par vague, cela se passe comme si le virus se déplaçait sur le territoire, non pas en accélérant, mais plutôt à une vitesse constante.

On peut avoir une propagation de type linéaire. C’est-à-dire que l’on imagine l’épidémie arriver comme une vague et se propager en ligne.

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Dans l’exemple, elle arriverait de l’Est et avancerait vers l’Ouest. On aurait ainsi chaque jour à peu près le même nombre de contaminés.

 

 Un peu plus quand la vague arrive en ville et un peu moins en campagne.

On peut aussi avoir une propagation de type carrée. Ici on imagine que le premier va contaminer la couche autour de lui.

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Le 2e jour, on a donc 9 contaminés. On peut voir que ce type propagation démarre plus fort que l’exponentielle, mais elle va croître beaucoup moins vite. Le 3e jour on aura 25 contaminés. Puis 49, 81, 121 etc. Cette propagation ne suppose pas que les gens ont besoin d’être déplacés de plus en plus vite pour en contaminer de nouveaux.

La propagation linéaire arriverait par exemple si l’épidémie arrive en ligne d’un pays voisin, alors que la propagation au carré arriverait si des contaminations avaient lieu de façon parachutée sur le territoire, par exemple avec des passagers d’avions.

On a donc 3 propositions de modèle, l’exponentielle, la loi linéaire ou la loi carrée. Pour savoir quel modèle à la plus de chance de ressembler à la réalité, on peut regarder ce qu’il s’est passé depuis 50 ans en France du point de vue de la mortalité pendant les épidémies. Observe-t-on plutôt des exponentielles, des loi linéaires ou des lois carrées ? La différence entre les 3 est énorme. Voici un graphique avec ce que donne une propagation exponentielle, une propagation au carré et une propagation linéaire. Tous les raisonnements qui défendent les mesures prises sont basés sur la propagation exponentielle. Si c’est faux, tous les modèles s’effondrent.

Si on trace la courbe des décès pour chaque cas, exponentiel, carré ou linéaire, voici ce que cela donne.

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L’exponentielle est en bleue, elle démarre doucement puis fini par s’envoler. La carrée est en gris. Elle démarre plus rapidement que l’exponentielle, mais finit par se faire rattraper et dépasser. La plus rapide au début en orange est la courbe linéaire. Elle peut démarrer fort, mais se fait toujours dépasser par les 2 autres.

Voici les décès enregistrés en France depuis 50 ans. Je vous ai mis en rouge l’année 2020. La courbe orange derrière c’est l’année 1969 et sa célèbre grippe de Hong-Kong pendant laquelle on n’a pas vécu la psychose de cette année, alors qu’elle a fait bien plus de décès en proportion.

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Je vous rappelle qu’en 1969, il n’y avait que 50 millions de français contre 65 millions en 2020 aujourd’hui. Mais encore pire, en 1969, il n’avait que 6,8 millions de plus de 65 ans contre 12,7 millions en 2020. Le pic en vert, c’est la canicule de 2003. C’est le record absolu du nombre décès sur une seule journée en France.

Enfin, attention de ne pas se faire avoir avec le graphique. Il donne l’impression que les français ne meurent que pendant les périodes épidémiques. Il a donc l’air impressionnant. Il ne faut pas oublier que depuis 50 ans, il y a en fait 1500 personnes qui décèdent en France tous les jours. Pendant les épidémies, on ne passe pas de 0 à 2500, mais de 1500 à 2500.

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On peut d’ailleurs noter que depuis 1968, le nombre de personnes qui décèdent en période calme est très stable, autour de 1500. Ce qui a évolué c’est que plus on a de personnes âgées, et plus on voit les bosses en période épidémique. Conclusion, plus on a de personnes âgées et fragiles, plus on verra de décès concentrés en période épidémique, rien de plus normal.

On va essayer de trouver si on voit des exponentielles dans ce graphique. La méthode pour identifier une exponentielle est assez simple, il suffit de calculer l’augmentation des décès d’un jour à l’autre. On fait donc juste une soustraction entre le nombre de mort de chaque jour, avec le nombre de de morts de la veille.

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Sur notre exemple, on peut voir que si les décès suivent une exponentielle, alors en faisant la différence par rapport à la veille, on va retrouver une exponentielle. Si vous avez fait des maths, ce qu’on est en train de faire, c’est ce qu’on appelle la dérivée. La dérivée d’une exponentielle, c’est une exponentielle. Si les décès suivent une loi carrée, alors en faisant la différence on tombe sur une courbe linéaire, soit une droite oblique. Si les décès suivent une loi linéaire, alors on verra quelque chose de plat.

Vu la complexité des modèles mathématiques proposés dans l’article de Nature, je pense que ces scientifiques maitrisent la soustraction pour vérifier, a minima, qu’ils ne racontent pas des bêtises.

Voilà ce que ça donne sur les décès depuis 50 ans en faisant la soustraction du nombre de décès chaque jour avec la veille.

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Globalement, on ne voit pas grand-chose. Les grands évènements qui font vraiment beaucoup de morts, sont les canicules l’été, comme celle de 2003 ou des crashs d’avions.

On constate surtout que le nombre de décès en France peut augmenter ou diminuer de 200 d’un jour à l’autre sans que l’on puisse constater que ça soit anormal. Aussi, tous les épisodes de mortalité épidémiques ont l’air d’avoir une progression entre 0 et 200 de plus par jour, ce qui est finalement du même ordre que les variations habituelles. Cela suggérerait pour l’instant, non pas une exponentielle, ni même en loi carrée, mais carrément une progression linéaire de la maladie comprise entre 0 et 200.

Pour y voir un peu plus clair et chercher plus finement une exponentielle, on va faire 2 choses. On va faire un lissage, c’est-à-dire qu’on va faire une moyenne du nombre de décès de chaque jour avec le jour précédent et le jour d’après. Cela va permettre de diminuer les variations naturelles d’un jour sur l’autre dû au hasard. On va aussi zoomer en ne gardant que des années où l’on sait qu’on a eu de fortes épidémies, pour essayer d’y voir quelque chose. Je garde donc 1969, 2012, 2015, 2017 et 2020.

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On voit un peu mieux, ici on sait juste que d’un jour sur l’autre le nombre de décès lissé varie de plus ou moins 50 et que c’est normal. Donc pour identifier une période épidémique, il faut que l’on ait une augmentation sur plusieurs jours d’affilée. Pour regarder cela, on va toujours regarder la différence, mais on va faire la moyenne sur 4 jours. De cette façon, si on a une alternance de + 50 et -50, on trouvera 0. Si on a plusieurs jours d’affilée d’augmentation, on le verra mieux.

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Voilà le graphique total, sur lequel on observe toujours que les augmentations n’ont pas l’air de suivre des lois exponentielles. Du côté des épidémies hivernales, il n’y a qu’au moment de la grippe de Hong-Kong et l’épidémie de Covid de printemps où on peut voir une progression qui sort un peu du lot. Si on la regarde en détail, on voit une belle ligne droite qui suggère une loi carrée.

Pour la grippe de Hong-Kong cela correspond à ce que certaines analyses ont faites de l’épidémie, à savoir qu’elle s’était répandue plus vite grâce aux transports par avions qui se démocratisaient.

Les creux que l’on voit sont en partie à cause des différences entre le week-end et le lundi. Pendant la Covid, la majorité de la surmortalité est venue de décès à domicile. On a donc beaucoup de remontées de décès lorsque les médecins constatent les décès les lundis et beaucoup moins le week-end. Même en faisant le lissage, la différence est tellement forte que l’on ne s’en débarrasse pas totalement.

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On reviendra quand même en détail sur les hausses de mortalité pendant cette période dans la deuxième partie de la vidéo. On verra qu’elles ont lieu à des dates étonnamment bien connues.

Si je vous mets le graphique total France métropolitaine depuis 50 ans, vous pouvez voir qu’on n’a jamais vu de maladie que se propageait de manière exponentielle.

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Quasiment tout ce qu’on peut observer relève plutôt d’une propagation linéaire. Les courbes sont en effet très plates et seule la grippe de Hong-Kong de 1969 et la Covid de printemps ont pu suivre une propagation au carré. La Covid de la Toussaint respecte très bien le principe de loi linéaire.

Donc supposer un modèle exponentiel, et dire que ce modèle est valable jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée, cela n’a pas le moindre rapport avec la réalité de ce que l’on observe pour les autres maladies depuis 50 ans. Il paraît donc tout à fait normal que la Covid-19 respecte ce schéma, sans avoir à imaginer que les mesures ont un quelconque rapport avec ça.

Donc soit les auteurs sont complotistes et suggèrent en fait que c’est un virus d’un genre nouveau créé dans un laboratoire ultramoderne et qui réussit à se déplacer à une vitesse supersonique, soit ils se sont complètement plantés de modèle. Peut-être qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils sont en train de faire, ou peut-être qu’ils ont écrit ce papier uniquement pour défendre les mesures actuelles.

La première arnaque de ce papier c’est donc de dire que la propagation du virus est exponentielle, sans le prouver et sans préciser que c’est contraire à ce qu’on sait des propagations épidémiques.

Un fois que nos auteurs ont affirmé que le virus va se propager de manière exponentielle, ils doivent calculer les paramètres de leur exponentielle.

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Pour ce faire, ils n’utilisent que les toutes premières données d’infections, celles qui ont lieu entre le moment où on démarre les tests et le confinement. En effet, puisqu’ils veulent montrer que le confinement casse l’exponentielle, ils ne peuvent utiliser que les résultats de tests qui ont lieu avant. Ils corrigent quand même ces données en prenant en compte les gestes barrières et la distanciation. Pour les auteurs, la propagation serait nécessairement plus haute sans ces mesures, leur modèle en rouge est donc supérieur à la réalité. Pour résumer, les auteurs calent un modèle hyper structurant sur uniquement quelques jours, avec des données que tout le monde sait médiocres. D’ailleurs ils précisent que ça ne marche pas génial et que quand les données étaient vraiment trop loin de leur supposé modèle, ils ont considéré que c’est parce qu’elles étaient mauvaises et les ont enlevées.

Ils remarquent aussi que d’un pays à l’autre les soi-disant exponentielles sont très différentes. Ils en déduisent que c’est dû aux spécificités des habitants et pas du tout à la qualité des statistiques, ni de leur modèle. C’est bien pratique.

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On a donc une exponentielle qu’ils calent sur le début. Si on reprend notre exemple, une exponentielle c’est assez plat au début, donc c’est difficile de distinguer les paramètres là-dessus. On peut aussi facilement la confondre avec une loi carrée si les données sont médiocres comme ici.

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Si on demande à la machine de caler une exponentielle sur les 20 premiers jours, elle trouvera les paramètres qui collent le mieux. Si on demande à la machine de caler une loi linéaire ou carrée sur ces mêmes jours avec les mêmes données, elle donnera également les meilleurs paramètres. On peut avoir dans les 3 cas une très bonne précision avec les mêmes données. La moindre des choses c’est d’essayer plusieurs solutions et de prouver que l’on a choisi la meilleure.

A ce stade, l’article a supposé une loi exponentielle qui n’existe jamais et a calé son modèle sur un tout petit nombre de données que l’on sait mauvaises et qui ne sont pas cohérentes entre elles. Mais ce n’est pas encore le pire.

Deuxième arnaque : attribuer les différences aux mesures de confinement

Enfin arrive la plus grosse arnaque du modèle, celle qui consiste à dire que si la courbe réelle des personnes infectées est différente de la courbe du modèle, c’est parce que les mesures fonctionnent. C’est ce qu’il y a dans la deuxième partie du papier avec les graphiques bleus et rouges. La partie rouge, c’est la poursuite de l’exponentielle que les auteurs ont calculée. Le trait noir c’est ce qui s’est passé et le trait bleu c’est le modèle des auteurs en prenant en compte les présupposés bénéfices du confinement.

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Comme on l’a vu dans l’exemple les lois exponentielles et carré peuvent être confondues au début. Il est assez facile de construire une loi carrée qui est exactement pareille que la loi exponentielle pendant une vingtaine de jour et qu’ensuite elles se séparent. C’est exactement ce que font les auteurs.

Quand ensuite ils constatent que la courbe rouge se sépare de la courbe noire, cela ne prouve absolument pas les effets des confinements, mais juste que le modèle exponentiel ne colle pas.

Cette démarche des auteurs est d’une malhonnêteté intellectuelle très grave. La base de la statistique c’est que les faits n’expliquent pas les causes. Lorsque vous mesurez quelque chose, vous ne pouvez pas savoir d’emblée d’où vient ce résultat. Coller un modèle exponentiel pour ensuite dire qu’il ne correspond pas à la réalité et conclure qu’on a sauvé des vies c’est honteux.

La supposition hyper forte que fait l’article caché derrière son modèle, c’est que le confinement déclenche la fin de la propagation exponentielle sans apporter aucune preuve que l’exponentielle existe, ni que les mesures ont un impact.

Derrière, toutes les soi-disant vies sauvées prouvées par l’article, ne sont que le résultat des données pourries et des suppositions prises pour faire le modèle : propagation exponentielle de la maladie jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée et efficacité des mesures sans jamais le prouver.

La plupart des articles avec un modèle mettent en place la même arnaque. J’en ai lu un certain nombre sur des sujets médicaux. Ils proposent un modèle sorti du chapeau, ils mettent les résultats que l’on observe en face et ils déduisent l’efficacité de leur produit miracle.

D’ailleurs tous les pays de l’étude ont mis en place un confinement, cela permet aux auteurs de ne pas se confronter à des pays comme la Suède, qui ont le même type de courbe sans jamais avoir confiné.

Pour conclure sur cette première partie, il n’existe pas d’analyse avec des données solides qui aujourd’hui montre l’efficacité des mesures.

Un modèle mathématique, ça n’est ni bien, ni mal, c’est juste le résultat de ce que l’on met dedans. On doit s’en servir pour essayer de comprendre la réalité, pas s’en servir pour cacher un raisonnement fallacieux.

Passons maintenant à la deuxième partie, j’espère avoir été clair sur le fait qu’aucune étude avec modèle ne montre quoi que ce soit sur l’intérêt du confinement. On va regarder ce qu’il s’est passé en détail en France pendant des périodes épidémiques, du point de vue de la mortalité, pour essayer de déduire ce que l’on peut sur les mesures.

 

  1. Que voit-on en France sur la propagation des virus et que peut-on en déduire sur les mesures ?

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. Dans la première partie, on a montré que les études essayant de le prouver utilisent des données pourries et un raisonnement fallacieux.

Ici on va regarder ce qu’on peut dire des épidémies en France, sans préjuger savoir comment une épidémie se propage, et en utilisant la statistique beaucoup plus fiable de la totalité des décès sur le territoire de France métropolitaine.

Pour ça on va regarder ce qu’il s’est passé en France pendant 4 périodes de mortalité dues à des épidémies. On va regarder la grippe de 2015, la grippe de 2017, La covid de printemps 2020 et la Covid de Toussaint 2020. On va se focaliser sur les plus de 65 ans, car ce sont les seuls âges pour lesquels on a observé une surmortalité pendant la Covid.

Plus précisément, on va regarder la surmortalité, c’est-à-dire les décès en plus que ceux que l’on a d’habitude. Pour référence à chaque fois, j’ai pris le mois de juin. C’est un mois toujours très bas, car il n’y jamais d’épidémies, ni de canicules qui augmentent la mortalité en juin.

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On observe déjà que dans les 4 cas, la période pendant laquelle le nombre de décès augmente dure environ un mois. De manière très simple avec ce constat, on ne voit pas du tout d’effet de mesure qui ralentirait la progression épidémique. On a une montée qui dure un mois et ensuite, le nombre de décès descend. Si on est au printemps, le nombre de décès descend jusqu’à son niveau de printemps puis d’été. Si on est au début de l’hiver, le nombre de décès descend un peu, mais reste plus élevé qu’en été avec toutes les maladies hivernales qui traînent.

Voyons un peu dans le détail comment se propagent les épidémies en France à un niveau plus fin. Avec les fichiers de décès on a la commune de décès des français. On peut donc faire les regroupements que l’on veut. Le niveau département est un peu petit, c’est un peu pénible d’étudier 100 territoires à la fois. Le niveau région est un peu gros, j’ai pris un intermédiaire en choisissant les anciennes régions, avec un petit raffinement pour l’Île-De-France en la séparant en 3 zones : Paris, IDF Est et IDF Ouest.

Voici ce que cela donne pour la grippe de 2015. On observe ici la surmortalité en France entre janvier et mars 2015.

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On voit que les régions ne sont pas touchées avec la même intensité, mais surtout qu’elles ne sont pas touchées en même temps. Les régions du Sud ont été les premières touchées. Voici donc la chronologie de la propagation.

Le 20 janvier, on constate une augmentation de la mortalité dans les 5 régions du Sud. Sur ces territoires, il faut entre 5 et 15 jours pour arriver au maximum de la mortalité. Cela dépend du temps que la propagation met à atteindre les territoires les plus peuplés de chaque région.

La région PACA qui est la première touchée est celle qui connaîtra la plus forte hausse de mortalité.

Il faut aussi avoir en tête que les décès sont probablement décalés de 15 jours à 3 semaines par rapport aux contaminations.

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Autour du 25 janvier, on voit la mortalité augmenter aussi dans 3 régions un peu plus au nord. C’est le signe d’un probable décalage de l’épidémie et donc d’une remontée. Pendant ce temps, le nombre de décès continue à augmenter dans les premiers territoires touchés.

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Autour du 27 janvier, on voit l’épidémie atteindre l’Ile-de-France. Aussi bien Paris que les départements limitrophes. Ainsi, La propagation semble faire un saut, ce qui pourrait correspondre à des contaminations dues aux nombreux échanges parisiens avec le reste de la France et du monde.

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Fin janvier, la surmortalité commence à être visible dans les parties Nord et Est de la France.

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Début février, la surmortalité remonte au Nord et avance vers l’Ouest, ces territoires seront finalement assez peu touchés.

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Les dernières régions connaissent une hausse de la mortalité à partir de la mi-février.

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En conclusion, on a donc vu que l’épidémie de grippe 2015 semble être arrivée par le Sud, qu’elle met une grosse quinzaine de jour à se propager partout au sein d’une région, et qu’elle met également une grosse quinzaine de jour à se propager sur toute la France. Finalement, la propagation totale met donc un mois. Les premières régions touchées sont celles qui ont la plus forte mortalité.

Pour l’épidémie de grippe 2017, on va raconter presque la même histoire.

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La première différence avec 2015 est que l’origine de l’épidémie est plutôt à chercher à l’Est. La région Rhône-Alpes est la première à connaître une surmortalité. Comme pour ce que l’on a vu en 2015, c’est la première région touchée qui connais la plus forte mortalité.

La mortalité va ensuite augmenter progressivement vers le Sud et le Nord, puis l’Ouest. Les derniers territoires touchés sont la Bretagne et les Pays de la Loire, et cette fois-ci la Corse.

On voit que le pic met aussi environ 15 jours à être atteint dans une région à partir du moment où cela commence à augmenter. Enfin, mis à part la Corse, toutes les régions concernées par l’épidémie sont touchées en 15 jours également.

La principale différence avec l’épidémie de 2015 vient du fait que beaucoup de régions ne seront pratiquement pas touchées par l’épidémie. En particulier, plus l’épidémie arrive tard et moins l’intensité est importante, les derniers territoires touchés ont ainsi peu de décès. Ainsi tout se passe comme si les conditions n’étaient plus réunies pour que la maladie fasse beaucoup de décès. Cela peut venir de la météo, du comportement des gens, des congés ou d’autre chose. On apprend surtout qu’une épidémie ne se comporte pas de façon uniforme sur le territoire.

Passons maintenant à l’épidémie de Covid de la Toussaint 2020.

On se retrouve dans la même configuration que l’épidémie de grippe 2017. Elle démarre en Rhône-Alpes et se déplace ensuite dans toutes les directions et en particulier vers le Sud. On observe une vitesse de propagation à l’intérieur des régions pour atteindre le pic similaire à d’habitude et des passages d’une région à l’autre qui se font tranquillement. Donc, toutes les mesures barrières, les masques, la distanciation, le couvre-feu, font que la propagation a exactement la même forme que d’habitude.

On observe aussi, que comme l’épidémie de 2017, toutes les régions ne sont pas touchées. Il est utile de rappeler à ce moment que puisque l’on ne meurt qu’une seule fois, les régions qui ont eu une forte surmortalité au printemps, notamment l’Île-de-France et l’Alsace-Lorraine, n’en ont pas à la Toussaint. Cela donne une idée de l’espérance de vie des personnes décédées de cette maladie au printemps.

Pour finir d’enfoncer le clou, mettons les dates de confinement pendant cette période.

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Sachant qu’il faut compter entre 15 jours et 3 semaines entre la contamination et le décès, on peut décaler de 15 jours nos courbes par rapport au confinement pour avoir une idée des contaminations.

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Il est donc clairement visible que ce confinement a eu lieu complètement après la bataille. Tous ceux qui vont perdre leur entreprise, ou ont perdu un proche isolé à la suite de cette décision doivent rigoler un bon coup en voyant cette courbe.

Finissons par l’épidémie de mars-avril, qui rappelons-le est la seule pour laquelle on soupçonne une vitesse de propagation supérieure à d’habitude : une loi carrée plutôt qu’une loi linéaire.

 

On voit nettement dans cette propagation que l’épidémie est arrivée de l’Est. En Alsace puis en Lorraine avec quelques jours de décalage, l’épidémie suit son cours normal, avec une augmentation classique du nombre de décès. Les régions d’Île-de-France, et de Rhône-Alpes sont atteintes en même temps que la Lorraine. Rhône-Alpes voit une augmentation classique de son nombre de décès. En revanche les territoires parisiens sont anormalement hauts. Le nombre de décès augmente bien plus vite que d’habitude sur ces territoires.

Pour mémoire, je remets les dates de confinement du mois de mars.

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Encore une fois, puisqu’il y a environ 15 jours entre le moment de la contamination et le décès, voilà ce que ça donne si on décale les courbes.

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Donc au moment où le confinement est décidé, la propagation épidémique a déjà eu lieu sur tous les territoires concernés et commençait à ralentir. On est plus de 15 jours après le début de l’épidémie. On peut donc supposer comme pour tous les autres cas qu’elle a voyagé en France et au sein des territoires déjà touchés. Pour le dire clairement, c’est bien trop tard pour espérer sauver quelqu’un. Toutes les courbes des territoires touchées suivent le même type de cloche que d’habitude.

Concernant la fin de mortalité de l’épidémie, je constate que depuis 50 on a vu qu’une seule fois de la surmortalité pendant le mois de mai, en 1979. Il faut rappeler que cette année-là, il a neigé début mai. La météo était donc exceptionnelle et a pu favoriser le maintien de la mortalité hivernale jusque tard dans l’année.

Je vous rappelle qu’à partir du mois d’avril 2020 et pendant tout le confinement, les enfants ont pu aller jouer dehors. Le redoux signant habituellement la fin de la surmortalité hivernale, la fin de l’épidémie est on ne peut plus classique.

A ce stade, je ne vois pas comment on pourrait conclure d’un lien entre une baisse de la propagation ou la fin de la propagation et les mesures. En revanche ce n’est pas la même chose pour la mortalité. Reprenons le graphique avec les dates de confinement réalisés et en ne gardant que les territoires les plus touchés.

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Est-ce qu’il n’existerait pas un lien entre les mesures prises et une mortalité plus élevée que d’habitude ? On remarque assez fortement que la période entre 17 mars et le 23 mars correspondant à la mise en application des plus fortes mesures prises est parfaitement synchronisée avec l’augmentation des décès.

Donc plutôt que d’affirmer que les mesures sont bénéfiques et que si on ne le met pas, il va y avoir une hécatombe, il faudrait plutôt le prouver.

Rappelons ici les mesures structurantes qui ont été prises :

  1. Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les français de rester chez eux.
  2. L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est focalisé sur l’hydorxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du doliprane.

L’impact du confinement

On a vu un peu avant que les différentes périodes de confinement arrivent en décalage avec l’épidémie. C’est normal puisque le confinement total arrive à partir du moment où on commence à avoir des décès dans la population. Seulement à partir du moment où on note des décès, c’est que le virus circule déjà depuis au plus de 3 semaines. Il a donc eu tout le temps de se propager sur le territoire français. Encore une fois, on ne voit aucun signe d’une vitesse de propagation de cette épidémie qui serait différente d’avant. Rappelons à ce stade qu'il n'y avait en mars-avril, ni masques, ni gel hydroalcoolique et la mode des gestes barrières n’avait pas percé non plus. Tous les travailleurs s'en souviennent je pense.

Cherchons donc quels liens on peut trouver entre le confinement strict et la mortalité.

Beaucoup d’internaute m’ont dit que le confinement strict avait permis de sauver de nombreuses vies par l’absence des accidents de voiture. C’est un argument intéressant qui mériterait un courrier à la sécurité routière. Finalement la méthode est simple pour diminuer la mortalité sur les routes, pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Plus sérieusement, il y a environ 3 600 décès sur la route par an en France, cela fait 300 par mois, cela fait environ 600 décès sur la période de confinement. Les ¾ de ces décès concernent des moins de 65 ans.

C’est normal, car ce sont plutôt les moins de 65 ans qui prennent leur voiture tous les jours pour aller au travail. La Covid au contraire touche les plus de 65 ans. On a donc sauvé une partir des 600 décès possibles, mais en écrasante majorité des jeunes, alors qu’ils ne risquent rien avec la Covid.

Maintenant, comparons avec d’autres effets de cette politique du rester chez soi. Le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique, Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin.

Devons-nous être surpris de constater que lorsque l’on fait peur aux gens en leur ordonnant de rester chez eux, ils obéissent ? Ils obéissent tellement bien qu’ils ne vont pas à l’hôpital lorsqu’arrivent les signes d’un AVC ou d’un infarctus. En France, on dénombre environ 120 000 infarctus par an, cela fait 20 000 pendant la période de confinement.

Du côté des AVC, 150 000 sont comptabilisés chaque année, soit 25 000 en 2 mois.

Contrairement aux accidents de la route, les AVC et les infarctus touchent majoritairement le même public que les victimes de la Covid.

Pour bien se rendre compte des échelles de comparaison entre ces 3 risques, voici le graphique correspondant :

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Sachant que Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Doit-on en déduire qu’en 2020, les français ont eu le bon goût de ne pas faire d’AVC et de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades de la Covid, ou plutôt qu’ils n’ont pas été pris en charge à cause du confinement. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente pas loin de 5 000 personnes non soignées. Sachant que la surmortalité de la période de mars-avril est d’environ 30 000, ce n’est pas négligeable.

Ajoutons en plus que pendant 2 mois, la quasi-totalité des examens de dépistages, de cancers, mais par seulement a été annulée ou reportée.

Sachant qu’en France, il y a d’habitude 200 000 dépistages du cancer du sein tous les mois, on peut donc avoir raté jusqu’à 400 000 dépistages pendant ce confinement.

Pour le cancer colorectal, c’est exactement la même chose, jusqu’à 400 000 dépistages ratés sur une période de 2 mois.

Cela signifie que le système de santé, avec une annulation totale, pourrait avoir accumulé près de 800 000 dépistages de retard rien que sur ces deux pathologies. La somme de toutes les pathologies non dépistées pendant ces 2 mois peut donc être bien plus élevée.

Ce constat est confirmé dans un article du figaro précisant qu’en 5 mois le nombre de dépistage a chuté de 23 % en 2020, alors que du fait du vieillissement de la population, il ne cesse d’augmenter.

Il est difficile d’évaluer combien de personnes décéderont de ne pas avoir été dépistées à temps. L’article du figaro avance le chiffre de 1000 à 6000 personnes. Si on considère qu’il s’agit d’un journal qui a soutenu la thèse d’un virus extrêmement mortel, et donc la nécessité de mesures fortes, on imagine sans peine qu’a minima, ils n’ont pas pris les chiffres mettant le plus à mal leur ligne.

On peut également ajouter à ce non-dépistage, les opérations reportées qui étaient destinées à retirer des tumeurs. Il y en a u plus de 30 000 sur la période. Ces reports sont autant de pertes de chances pour ceux qui les ont subies.

Si on résume, lorsque l’on regarde uniquement les effets collatéraux des mesures, à savoir la non-prise en charge des patients du fait de l’ordre de rester chez soi, les reports d’opérations et le non-dépistage, on a plusieurs milliers, voire une dizaine de milliers de personnes qui sont décédées ou décéderont de ces décisions prises pour cette période de 2 mois. Ce chiffre est à mettre en face de la surmortalité de l’année 2020.

 

L’impact de l’interdiction de soin par les médecins de ville

Peut-être est-il important de commencer par rappeler à nos chers décideurs et journalistes la politique de soin menée en France depuis plus de 30 ans.

Sur le site de l’Insee et de la DREES on peut suivre les différents effectifs des établissements de santé depuis 20 ans.

On apprend notamment que depuis 20 ans le nombre de lits d’hôpitaux a baissé de 100 000. Ainsi, en 1998, il y avait 8 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants et il n’en reste plus que 6 en 2018.

Tout cela pendant que la population française passait de 58 millions à 65 millions et plus précisément les plus de 65 ans passait de 9 millions à 13 millions.

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Pendant que le nombre de lits baissait drastiquement, le nombre de médecins augmentait très légèrement, passait de 3,3 pour 1000 habitants en 1998 à 3,4 pour 1000 habitants en 2018.

C’est une politique assumée de limiter le recours à l’hôpital pour reporter le soin vers les médecins de ville. La gauche, comme la droite ont lancé de nombreuses réformes dans ce sens. Citons par exemple la tarification à l’acte, mise en place par un certain Jean Castex.

Ou encore la mise en place des 35h à l’hôpital, mais sans rajouter de personnel soignant. Au bilan, on a juste eu moins d’heures de soignants, donc moins de soins. Derrière cette avancée pour les travailleurs de l’hôpital se cache une désorganisation du parcours de santé pour entraîner un renoncement.

 

Cette idée de faire renoncer aux français l’accès à l’hôpital et surtout aux urgences était au cœur de la réforme de santé du candidat Fillon pour les élections de 2017.

Son programme était de supprimer la bobologie de l’hôpital. Pour lui, comme pour les précédents, la saturation chronique de l’hôpital due au vieillissement et au manque de place est une bonne chose, car on doit payer moins cher. Il faut donc empêcher les français d’aller à l’hôpital pour soigner des maladies ou blessures jugées pas assez importante. En résumé, l’hôpital est l’endroit où l’on soigne les maladies grave et les cancers, pour le reste, il faut payer. Cette politique est juste le prolongement de ce qui est réalisé par la gauche ou la droite depuis 30 ans. Son erreur a été de l’afficher clairement. C’est finalement le candidat Macron qui a gagné sans afficher son programme et qui a pu continuer tranquillement cette politique.

La raison affichée de cette stratégie est évidemment qu’il faut que la santé coûte moins chère au français, soit plus efficace et moderne. Dans les faits, les coûts des soins médicaux français n’ont jamais été aussi élevés, ils sont passés de 154 milliards d’euros en 2006 à 204 milliards d’euros en 2018. Une augmentation de 30% du budget consacré pour une saturation toujours plus forte. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont dans les bonnes poches pour soigner uniquement les bonnes personnes.

Donc en résumé, la politique menée depuis 30 ans, c’est de supprimer au maximum les places à l’hôpital et donc le recours à l’hôpital et en particulier aux urgences. Le rôle est donné aux médecins de villes et à leurs prescriptions pour limiter l’arrivée des français à l’hôpital. Cette politique est connue et affichée depuis 30 ans. Les technocrates et politiques au pouvoir le savent très bien.

A partir du moment où l’on sait cela, à votre avis, que se passe-t-il si tout d’un coup pendant une période épidémique, on interdit aux médecins de villes de prescrire et on ordonne aux français de ne se rendre qu’à l’hôpital et uniquement lorsque leurs symptômes se sont aggravés ?

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La réponse est simple, puisque les médecins de ville n’ont pas pu assurer leur rôle de premier soin pour empêcher un certain nombre d’aggravation, l’hôpital se retrouve saturé parce qu’il n’est pas du tout prévu pour ça. La saturation hospitalière des mois de mars-avril n’est pas du fait du seul virus, mais vient directement de la stratégie choisie. Tout s’est passé comme-ci le gouvernent français au mois de mars avait complètement oublié la politique mise en place depuis 30 ans et ce qu’elle implique. La raison la plus probable de ce choix stupide, vient du fait qu’ils n’avaient absolument rien compris à leur propre politique. C’est ce qui arrive lorsque l’on suit bêtement une idéologie.

Ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer des traitements a aussi entraîné une dégradation plus rapide de la santé des patients. De plus certains patients auraient pu ne pas rentrer dans un état grave s’ils avaient pu bénéficier de premiers soins de la part d’un médecin à la suite d’un diagnostic. Tout cela a aussi renforcé la saturation hospitalière.

Tout cela a été quantifié par les défenseurs du confinement eux-mêmes. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez ont publié un article dans Science, au sein duquel ils utilisent les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage et réanimation et de décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimés depuis par les auteurs, mais le site de l’Institut Pasteur permet toujours de consulter la version préprint, c’est-à-dire déposée, mais pas encore publiée. Au pages 31 et 33, on peut consulter le nombre de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de décéder (graphique de droite).

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On apprend grâce à eux que 50% des patients arrivant à l’hôpital sont placés en ranimation dès de le premier jour et que 17% des patients décèdent dès le premier jour. Ces ratios énormes sont juste la preuve apportée par les auteurs que les gens arrivent trop tard à l’hôpital. On voit d’ailleurs que la différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2 est énorme. Cela montre qu’une grosse partie des arrivées n’est juste pas sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparés entre ceux arrivant trop tard et les autres. Si on fait preuve de juste un peu d’honnêteté, on déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour que les soins sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certain auraient pu en réchapper si les soins avaient été précoces. En voyant ces courbes, je n’arrive juste pas à imaginer ce qui a pu es passer dans la tête des auteurs. Comment ont-ils ou avoir l’idée de publier ces courbes ? Les ont-ils seulement regardées 2 secondes avant d’appliquer mécaniquement un modèle dessus ? Comment peut-on voir ces courbes et se dire qu’on a fait du bon boulot et qu’on va le diffuser mondialement ? Ces gens sont sur une autre planète.

Enfin, grâce à eux, j’ai pu montrer un article faisandé dans Nature, dans the Lancet et dans Science, comme ça il n’y a pas de jaloux.

Cette épidémie a laissé un marqueur de dangerosité fort dans l’esprit des soignants de l’hôpital, notamment parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir autant de monde si mal en point en même temps. Il faut dire qu’en effet, d’habitude les médecins de ville soignent une bonne partie des malades. D’habitude on ne laisse pas la situation empirer jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Cet abandon de soin en France a été analysé et quantifié dans un article très fourni.

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Ce graphique est réalisé avec les données de décès de l’Insee, anonymisées avec l’information du lieu de décès. La courbe bleue représente les décès à l’hôpital et la courbe rouge les décès en dehors de l’hôpital. On peut suivre ici les décès mois par mois. Les échelles sont très légèrement différentes. On constate que le nombre de décès à l’hôpital comme en dehors suit les mêmes pics et les mêmes creux. On constate surtout que jusqu’en 2010 les courbes se suivent assez bien. En revanche, depuis 2010 le nombre de décès en dehors de l’hôpital augmente tandis que le nombre de décès à l’hôpital reste stable. Ce graphique révèle que le système de soin ne s’est pas adapté au besoin des gens en termes de santé. Depuis 10 ans, la population âgée augmente du fait du vieillissement des baby-boomers. Depuis 10 ans, l’abandon de soin est donc manifeste. On s’étonne de voir l’espérance de vie stagner en France, finalement c’est peut-être juste dû à la politique de soin et au manque de place pour soigner nos vieux de plus en plus nombreux.

Toujours avec ces mêmes données, j’ai regardé ce qu’il se passe quotidiennement depuis 2018. Les échelles sont cette fois-ci les mêmes entre les 2 courbes.

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Avant 2020, la courbe rouge est toujours sous la courbe bleue. Depuis 2020 c’est l’inverse. On constate que l’abandon de soin ne se limite pas à la période épidémique, mais persiste même en période calme, en particulier en mai et tout l’été 2020. L’abandon de soin n’est pas un problème de saturation de l’hôpital en période épidémique, mais un problème permanent. Ne devrait-on pas en déduire que lorsque l’on ne soigne pas les gens, ils meurent plus ?

En conclusion, dans cette vidéo, on a d’abord vu l’arnaque intellectuelle qui se cache derrière les études scientifiques pro-confinement, même celles publiées pourtant par des grands journaux. On a vu qu’elles ne prouvaient rien du tout et dévoyaient les statistiques et la modélisation mathématique pour promouvoir un discours politique.

Dans la deuxième partie on a vu qu’en France, on ne voit pas d’effets bénéfiques des différentes mesures sur la propagation de l’épidémie aussi bien au printemps 2020 qu’à la Toussaint. Pour la Toussaint, on voit clairement que le confinement est arrivé après la bataille. Pour le printemps, on a vu que le confinement et l’interdiction de soin pour les médecins de ville arrive exactement au moment où le nombre de décès augmente. On a ensuite vu en détail tous les indices qui montrent que les choix pris au printemps ont beaucoup plus de raison d’avoir augmenté les décès que de les avoir diminués.

Maintenant que l’on a vu tout ça, est-ce qu’il n’est pas grand temps d’arrêter de promouvoir bêtement les décisions qui ont été prises et de continuer la même politique de santé depuis 30 ans ? N’est-il pas grand temps de se réveiller et de repenser le système dans le bon sens ? Si on pouvait tirer le bilan de toutes les bêtises accumulées depuis plus d’un an, on pourrait au moins se dire que ça aura servi à nous faire progresser. Mais à quel prix ?


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437 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 13 mars 2021 09:35

    « N’est-il pas grand temps de se réveiller et de repenser le système dans le bon sens ? »

    Les formulations interro-négatives sont toujours des questions induites qui contiennent une réponse tacite qui tient en deux lettres ; « si ».

    Et, en l’occurrence, il ne s’agit pas que du système de santé, mais du système tout court.

    Et la question ne se pose pas que depuis trente ans.

    Or, au lieu de « repenser le système », ceux qui disposent des manettes accélèrent la fuite en avant et continuent à privatiser tout ce qui leur semble juteux, jusqu’à ce qu’il n y ait plus une seule goutte dans le citron. Et ils ne savent même pas à ce qu’ils deviendront eux-mêmes quand il n’y aura plus de citrons ni d’autres trucs à presser. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 mars 2021 18:09

      @Séraphin Lampion
       
       ’’ ils ne savent même pas à ce qu’ils deviendront eux-mêmes quand il n’y aura plus de citrons ni d’autres trucs à presser. ’

       
       Mais ils savent que si eux ne prennent pas ces dernières gouttes, d’autres les prendront sous leur nez. Et ça, leur nature de prédateurs ne le supporte pas.


    • CHESNOT Anne CHESNOT Anne 14 mars 2021 17:31

      @Séraphin Lampion

      Tout à fait d’accord pour situer le thème du traitement de la pandémie dans le cadre plus large du système global. Ce système global ne fait que développer et accélérer les comportements humains les plus répandus, en l’occurrence la recherche exacerbée de rentabilité financière. Cela a gangrené la vie économique puis les politiques publiques. Les hôpitaux en ont fait les frais, tout comme l’éducation, la justice, la police, etc.

      Précision importante, la recherche de rentabilité n’est pas l’apanage des seuls actionnaires, PDG et décideurs politiques, elle s’est généralisée aussi chez nous les consommateurs lorsque nous recherchons tout au moindre prix.

      Puisque c’est nous qui déterminons les caractéristiques du système par nos comportements, nous pouvons le faire évoluer en changeant ces derniers. Cette thèse est développée sur www.quellesociete.fr


    • Abou Antoun Abou Antoun 16 mars 2021 22:30

      @CHESNOT Anne
      elle s’est généralisée aussi chez nous les consommateurs lorsque nous recherchons tout au moindre prix.
      Fine remarque.


    • berry 13 mars 2021 10:01

      J’en ai marre des articles sur le coronavirus.

      Il n’y a pas que ça dans la vie.


      • rogal 13 mars 2021 10:39

        @berry
        On est libre de ne pas les lire.
        N’est-ce pas évident ?


      • xana 13 mars 2021 10:57

        @berry
        C’est simple. Ne le lis pas, ça t’évitera d’essayer de comprendre.

        Pour moi au contraire cet article explique beaucoup de choses.
        Mais pour les mougeons, ca n’est pas intéressant.
        Devine dans quel camp tu es ?


      • Abou Antoun Abou Antoun 17 mars 2021 13:12

        @berry
        Il n’y a pas que ça dans la vie.
        Exact, mais ya pu que ça dans la mort !


      • pipiou2 13 mars 2021 10:29

        Beaucoup de baratin que personne ne lira.

        Il faudrait que l’auteur nous explique pourquoi le virus a quasiment disparu en Chine, Australie, Nouvelle-Zelande, Corée du Sud, etc , si les mesures restrictives ne servent à rien


        • Décoder l'éco azyx1986 13 mars 2021 10:31

          @pipiou2
          Peut-être parce que c’est le cours naturel des choses.


        • xana 13 mars 2021 11:06

          @pipiou2
          Pourquoi l’auteur prendrait-il la peine de t’expliquer quoi que ce soit ?
          De toutes façons tu ne lis pas, tu ne fais que du trollage...


        • Ben Schott 13 mars 2021 11:14

          @pipiou2
           
          Pourquoi l’épidémie de grippe espagnole qui a fait des millions de morts a-t-elle disparu ?
           

           
          T’es un peu dans la merde...  smiley
           


        • pipiou2 13 mars 2021 11:26

          @Ben Schott
          Si elle a fait des millions de morts c’est peut-être qu’elle n’a pas disparu si rapidement que ça, hein.
          Peut-être que l’élimination des faibles et l’immunité collective ont fait leur œuvre, je sais pas si ça te dit quelque chose.
          Donc ta stratégie ce serait de laisser les gens crever jusqu’à ce que tous les fragiles aient disparu ? Bref, la sélection naturelle.
          Ton bel humanisme encore une fois à l’oeuvre.


        • Ben Schott 13 mars 2021 11:35

          @pipiou2
           
          « Si elle a fait des millions de morts c’est peut-être qu’elle n’a pas disparu si rapidement que ça, hein. »
           
          En deux ans. 1919, terminé.
           

          Comment ?
           
          La question est simple il me semble...
           


        • véronique 13 mars 2021 15:45

          @pipiou2
          En tous cas c’était la stratégie du gouvernement au printemps 2020. Si vous avez des symptômes restez chez vous et prenez du paracétamol.


        • pipiou2 13 mars 2021 15:53

          @véronique
          Non ce n’est pas ça la stratégie de l’immunité collective .
          L’immunité collective c’est : « sortez, contaminez-vous et au bout d’un moment vous serez immunisés, ou morts ».

          On ne peut pas dire que le confinement et les autres mesures correspondent à une stratégie d’immunité collective.

          Mais de toute manière, sur un problème collectif, une stratégie ne peut être efficace que si elle est adoptée collectivement.


        • véronique 13 mars 2021 16:11

          @pipiou2
          Je parle de la stratégie du gouvernement. Ce n’est pas ce qu’on appelle la stratégie de l’immunité collective, qu’on pratique habituellement pour la grippe. C’est pire en fait. Et c’est logique, utiliser une méthode moyen-âgeuse, on se doute bien que ça ne peut pas être bénéfique.

          L’an dernier, j’ai quand même été interloquée que nos pouvoirs publics osent dire aux personnes malades de ne pas consulter leur médecin. Je crois que je n’en reviens toujours pas en fait. Je croyais que j’habitais en France, j’ai dû rêver.


        • pipiou2 13 mars 2021 16:18

          @véronique
          La stratégie du confinement a fonctionné en Chine, en Australie, Corée du Nord.
          Alors ça a beau être une méthode « moyen-ageuse » si ça fonctionne, pourquoi pas ?

          Que proposez-vous comme méthode pour enrayer l’épidémie ?


        • simir simir 13 mars 2021 21:02

          @pipiou2
          Non pas du tout. En Chine ils n’ont confiné que les régions touchées par la maladie.
          Chez nous on a tout confiné, même les régions peu touchées comme la Bretagne, les Charentes ou les Ardennes.

          Ce qui a fonctionné en Chine c’est la construction rapide d’hôpitaux de 1000 places et l’utilisation massive d’HCQ quand en France on disait : restez chez vous avec du Doliprane.

          Vous avez lu l’article , 17% des malades sont morts le lendemain de leur arrivée à l’hôpital.

          En Corée du Nord très aucune personnes obèses.(sauf Kim Jong Un je vous l’accorde mais il a été contaminé). En France 47% des personnes en réanimation sont des obèses selon le ministère de la santé.

          L’Australie, elle, a renoué avec son passé de colonie pénitentiaire et j’aimerais connaitre le total des décès induits pas ce confinement (cancers non dépistés et non soignés, stress, syndrome de glissement, AVC infarctus non soignés car les gens restent chez eux)


        • véronique 14 mars 2021 00:39

          @pipiou2

          Je ne sais pas si ça a fonctionné dans ces pays. Ce sont des affirmations gratuites. Aucune preuve n’est apportée d’un lien de cause à effet. En plus la population n’est pas la même qu’ici. Et on ne peut pas se contenter d’un seul point de comparaison. 

          Ce que je propose ?  Que voulez vous qu’on propose ? Que fait-on habituellement ? On n’enferme pas les gens, mais on a des saturations dans les hôpitaux suite à la politique menée dans le secteur hospitalier. Si on redonne aux hôpitaux les moyens nécessaires, on saura gérer les épidémies. On n’a pas besoin de contraindre, la plupart des gens jouent la prudence.
          En revanche avec des confinements et les moyens actuels, comment fera-t-on dans 20 ans ? Quand nos besoins seront peut-être de 0,5 fois supérieurs ? Et en cas d’épidémie comme on a actuellement  ? Et si on a une épidémie beaucoup plus forte ? Nous avons des gouvernants pas très sérieux, bien plus intéressés par leur carrière que par le bien public.


        • babelouest babelouest 14 mars 2021 07:57

          @pipiou2 quelle épidémie ? de crétinisme chez les politiciens ? c’est vrai que celle-là, elle dure, elle dure.... pour le grand bénéfice de leurs patrons....


        • pipiou2 13 mars 2021 11:20

          @azyx1986

           smiley  smiley

          « Peut-être parce que c’est le cours naturel des choses. »

          Alors ça c’est très fort !

          Au moins c’est une réponse scientifique facile à comprendre.

          Et pourquoi ce « cours naturel des choses » ne fonctionne pas dans de très nombreux pays ?


          • Ben Schott 13 mars 2021 11:24

            @pipiou2
             
            Pourquoi l’épidémie de grippe espagnole qui a fait des millions de morts a-t-elle disparu ? Et « dans de très nombreux pays » !

             
             
            Tu comprends vite mais faut t’expliquer longtemps...
             
             smiley
             


          • pipiou2 13 mars 2021 11:30

            @Ben Schott
            Donc le Coiv a fait des millions de morts en Chine et en Australie ?
            Je laisse ton neurone se mettre au travail ...

            Australie :

            26 fois moins de décès par habitant qu’en France

          • Ben Schott 13 mars 2021 11:39

            @pipiou2
             
            Tu bifurques. ta question de départ, c’est : « Il faudrait que l’auteur nous explique pourquoi le virus a quasiment disparu en Chine, Australie, Nouvelle-Zelande, Corée du Sud, etc , si les mesures restrictives ne servent à rien »
             
            La réponse, c’est : si une épidémie ne s’arrête qu’avec des mesures restrictives, quelles ont été celles qui ont éradiqué la grippe espagnole ?
             

             
            Je sais que tu as vraiment du mal à comprendre ce qu’on te dit, mais fais un effort...  smiley
             


          • Ben Schott 13 mars 2021 12:03

            @pipiou2
             
            « C’est TOI qui fais l’hypothèse qu’une épidémie ne s’arrête qu’avec des mesures restrictives. »
             
            Non, c’est TOI : « Il faudrait que l’auteur nous explique pourquoi le virus a quasiment disparu en Chine, Australie, Nouvelle-Zelande, Corée du Sud, etc , si les mesures restrictives ne servent à rien »
             

             
            Je te le remets autant de fois qu’il le faudra...  smiley
             


          • pipiou2 13 mars 2021 15:23

            @Ben Schott
            Le mec qui en est réduit à effacer les arguments qui le dérangent pour essayer d’avoir raison et il n’a même pas honte.
            Après il nous parlera de dictature !

            Au moins on a compris que tu sentais très ridicule à affirmer que la Chine et l’Australie avaient atteint l’immunité collective pour le Covid.


          • pipiou2 13 mars 2021 15:33

            @pipiou2
            Nouveau message effacé à 15:08 :
            ------------------------------------------------


            « Je vois qu’on est entrés dans les méthodes de voyous sur cet article.
            Ma réponse »immunité collective« a été effacé deux fois.
            Tous mes commentaires ont été effacés à partir de 11:30.
            ça devient vraiment le bronx ce site !! »

          • Décoder l'éco azyx1986 13 mars 2021 17:46

            @pipiou2
            Dans quel pays ne fonctionne-t-il pas ?
            Dans quel pays avons-nous une surmortalité en dehors des périodes habituelles de surmortalité pendant des durées habituelles ?
            Sur Euromomo je ne vois rien qui déroge à la règle.
            J’ai traité tellement de fois la question du nombre dans tous les sens, que je vous invite à vous référer aux quelques dizaines de pages écrites sur le sujet par votre serviteur ou d’autres.
            Il me restait juste la question de la temporalité. Je l’ai traitée ici à plat et en évolution (vitesse).
            J’ai fini de faire le tour du sujet avec toutes les données à ma disposition.
            Mon bilan : la mortalité 2020 n’est pas du tout exceptionnelle et c’est une chance car nos décideurs ont tout fait pour déclencher la catastrophe.


          • babelouest babelouest 14 mars 2021 07:59

            @pipiou2 p’têt’ ben parce qu’ils aiment bien manger du kangue au roux....



          • popov 16 mars 2021 02:54

            @pipiou2

            Nombre de décès attribués au covid par million d’habitants :

            Belgique : 1929
            France : 1383
            Japon : 68

            La Belgique et la France ont confiné et ont fait appliquer la loi par les flics. La constitution japonaise ne donne pas autant de droit au gouvernement qui a dû se contenter d’émettre des recommandations.

            La différence dans le nombre de décès est-elle principalement due aux mesures prises par les gouvernements ou à leur façon de compter les décès attribués au covid ?


          • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 mars 2021 03:06

            @popov
            je passe vite fait pour 1 te saluer et
            2 pour te remercier pour le super tableau en lien...
             
            il est interessant sutout lorsqu’on clique sur « Death / 1 M Population »
            Cad « nbre de morts par/pour 1 million de population » pour les non anglophones..

            On y trouve la France pays roi incontestable apres peut etre la corée du nord ^^ du confinement et des couvre feux arbitraires et stupides à ....précisement...
            1,388

            Et ensuite on trouve (mieux) la Suède, je prends cet exemple car tout est resté ouvert pratiquement tout le temps, cad l’inverse de notre politique cad l’anti confinement et j’y trouve avec stupéfaction ...
            1.296 !!!

            Alors pipiou il va m’expliquer quoi cette fois ?
             
            Que c’est une ile ?
            Que c’est au bout du monde ? et pas en Europe
            Que c’est parce que c’est un petit territoire ou autres fadaises qu’ils sonts en dessous de nous ?

            Ok c’est trop petit ? allors prenons un autre pays largement plus grand que le notre
             
            Le Brezil est plus grand (enfin il me semble et que de 18 ou 20 fois a la louche ^^)
            Eh bien la paf... pareil...pas de bol ... ils sonts aussi mieux classés que nous ^^
            1.309

            Il nous explique cela comment le pipiou ?
             
            en plus comble de l’ironie...ce n’est pas un type nommé « Bolsonaro »
            le Pdt du Brézil ?

            Le Japon c’est effectivement ... 68 !!
             
            Je le replace en bas pour que chaque lecteur qui le souhaite puisse aller consulter les differents chiffres tres instructifs
            https://www.worldometers.info/coronavirus/


          • popov 16 mars 2021 06:07

            @Ouam

            Bonjour

            Ce tableau a plusieurs avantages :

            1 En cliquant sur le titre d’une colonne, on trie le tableau par ordre des valeurs de cette colonne. En cliquant 2 fois, on trie dans l’ordre inverse.
            2 En cliquant sur le nom d’un pays sur la colonne de gauche, on peut afficher plusieurs graphiques concernant ce pays. En fait, il vaut mieux faire un clic droit et afficher ces graphiques dans un autre onglet pour pouvoir revenir plus vite à la page principale.
            3 Les données sont remises à jour en temps réel, mais à cause des décalages horaires, les données du jour ne peuvent pas être utilisées pour comparer les pays. Il faut cliquer sur le bouton « yesterday » au dessus du table pour afficher les données de la veille qui elles sont définitives.


          • pemile pemile 13 mars 2021 12:16

            @Azyx « Avec ces sources, j’ai tous les décès, tout français qui décède est compté »

            Dans ces fichiers bruts, vous avez pas mal de doublons et vous avez aussi tous les touristes et étrangers de passage qui décèdent sur notre territoire.

            Pourquoi vouloir utiliser ces données brutes et pas les données démographiques validées et publiées par l’INSEE ?


            • sirocco sirocco 13 mars 2021 13:36

              @pemile
              « ...les données démographiques validées et publiées par l’INSEE... »

              Validées par qui ? Par l’exécutif qui contrôle l’INSEE ?

               
              Vous faites allusion à ces données qui annoncent une augmentation de la population sur le sol français d’environ 141 000 personnes en 2019 (par rapport à l’année précédente) alors que nos consulats ont délivré 766 300 visas en 2019 dans les seuls 3 pays du Maghreb (chiffres du ministère des Affaires étrangères) ?.... Ha ! Ha ! Ha ! Vous êtes comique !


            • pemile pemile 13 mars 2021 16:17

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Les touristes et étrangers sont comptés décédés sur le territoire, et c’est parfaitement normal »

              Un peu de sérieux svp ? smiley

              Il n’y a que toi et Azyx pour compter « Les touristes et étrangers décédés sur le territoire », cela n’a aucun sens et cela devient ridicule si vous voulez comparer ces chiffres avec ceux de la pyramide des âges de la population française fournie par l’INSEE, qui elle, ne tient bien évidement pas compte de ces décès de touristes et d’étrangers sur le territoire !

              Répéter une âneries aussi grotesque n’en fera jamais une vérité smiley


            • Xenozoid Xenozoid 13 mars 2021 16:22

              @pemile

              d’un autre coté si ce nombre dépassent les morts francais comptabilisé on a un probleme


            • pemile pemile 13 mars 2021 16:37

              @Xenozoid

              Non seulement ils veulent compter les touristes et étrangers morts sur le territoire mais en plus ils ne tiennent pas compte de la population française décédées à l’étranger !!!!

              Leurs calculs n’a strictement aucun sens, mais vu qu’ils y ont passé des heures, leur faire entendre raison est impossible smiley


            • Xenozoid Xenozoid 13 mars 2021 16:47

              @pemile

              d’apres toi pemile quel est le pourcentage d’erreurs ? 


            • pemile pemile 13 mars 2021 16:57

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Ben non pourquoi on ferait ça ? »

              Parce qu’ensuite, tu compares ces chiffres avec ceux de l’INSEE qui eux ne concernent que la population française.

              C’est hallucinant de voir combien de temps tu persistes à nier cette erreur grotesque !

              « Mon pauvre ami, c’est pas toi qui va expliquer à Azyx comment on doit comprendre les fichiers de l’Insee, ça je te le garantis. »

              Si Azyx, comme toi, n’a toujours pas compris qu’il lui manque une information pour pouvoir utiliser ces fichiers bruts, là, si, je te garantis que tu peux compter sur moi pour lui expliquer.


            • pemile pemile 13 mars 2021 17:03

              @Xenozoid « d’apres toi pemile quel est le pourcentage d’erreurs ? »

              Très faible, c’est d’ailleurs le seul argument que Hyusmans utilise pour soi-disant valider ses « résultats », ça tombe « presque juste », mais il lui manque quand même 3.041 morts en 2011.

              Et sur le fond, un calcul faux qui tombe « presque juste » n’a juste aucun intérêt.


            • Xenozoid Xenozoid 13 mars 2021 17:09

              @Philippe Huysmans, Complotologue

              quel est le pourcentage d’erreur pour le covid ?


            • pemile pemile 13 mars 2021 17:38

              @Philippe Huysmans, Complotologue « À gauche les chiffres de l’Insee, à droite d’autres chiffres de l’Insee »

              Non, à gauche les données démographiques de la population française publiées par l’INSEE, à droite les fichiers bruts de remontées de mairies, qui contiennent tous les décès sur le territoire français, touristes et étrangers de passage compris. (et aussi les décès à l’étranger de la population française)

              Compris ?


            • sirocco sirocco 13 mars 2021 19:24

              @Philippe Huysmans, Complotologue 

              J’ai l’impression que ça part un peu dans tous les sens avec ces histoires de touristes et d’étrangers décédés sur le sol français. Il est nécessaire que je m’explique un peu mieux.

              L’INSEE estime que la population en France a augmenté en 2019 de 141 000 personnes par rapport à 2018. 

              Or en 2019, les consulats français ont délivré 766 300 visas pour la France aux Maghrébins (des visas touristiques pour ceux qui n’avaient pas d’autres bonnes raisons de venir « nous voir », mais aussi pour regroupement familial, pour études...).

              Nos consulats ont aussi délivré dans le même temps beaucoup de visas aux Sénégalais, aux Maliens, etc... etc... Je n’ai pas les chiffres mais le nombre de visas accordés à des Africains au total a probablement atteint 1,2 millions en 2019... Mais contentons-nous des 766 300 visas aux Maghrébins, ils suffiront largement à ma thèse. 

              Si, selon l’INSEE, la population n’a augmenté que de 141 000 personnes (je vous fais grâce des naissances en principe plus nombreuses que les décès, on va pas chipoter), on en déduit que 625 300 Maghrébins sont venus visiter la France en 2019 comme de braves touristes et sont rentrés chez eux après 3 mois maximum de séjour.

              Tout le monde a d’ailleurs pu constater qu’ils remplissaient les bateaux-mouches, les cars à impériale avec guides et les files d’attente pour le Louvre ou le Mont-St-Michel. Ils ont affiché leur dédain (pouah ! caca !) de toutes les aides sociales que la macronie était prête à leur offrir sans contrepartie. Faut pas déconner : rester en France à profiter des Français, jamais !!

              Bon... si on redevenait un peu sérieux, hein ? Parmi ces 766 300 Maghrébins qui son venus en France en 2019, combien sont rentrés au bled pour glander dans la rue avec leur portable ?... Une quinzaine ?... Bon, admettons, une vingtaine... Et on peut évidemment supposer la même chose de la part des Sub-sahariens (Sénégalais, Maliens, etc... etc...)

              Tout ça pour dire que les chiffres officiels en général, qu’ils concernent le Covid-19, le chômage, le recensement... et ceux de l’INSEE en particulier, sont complètement magouillés et ne valent pas plus que les chiffres des sondages.
               


            • pemile pemile 13 mars 2021 21:15

              @Philippe Huysmans, Complotologue « C’est juste pemile qui veut essayer de semer la confusion. »

              Au contraire, il n’y a que toi qui fait une confusion entre « population de la métropole » et « décès en métropole ».


            • pemile pemile 13 mars 2021 22:38

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Mais pauvre brèle, même cet ignare de Xeno a compris qu’en pareil cas ça ne ferait pas du tout tes affaires... »

              Que TU fasses une confusion entre « population de la métropole » et « décès en métropole » ???

              Non, ça m’amuse de te voir t’enfoncer !


            • véronique 14 mars 2021 00:50

              @pemile
              Vous croyez qu’il y avait beaucoup de touristes au moment des pics épidémiques ? 


            • Décoder l'éco azyx1986 14 mars 2021 09:07

              @pemile
              en l’occurrence dans ces article j’utilise les données démographiques validées par l’Insee pour toute la première partie.
              Je passe aux données brutes traitées en gérant les doublons dans la 2e uniquement quant j’ai besoin du détail par territoire.


            • pemile pemile 14 mars 2021 09:26

              @azyx1986 « en l’occurrence dans ces article j’utilise les données démographiques validées par l’Insee pour toute la première partie. »

              C’est sage, les fichiers bruts ne sont pas exploitables du fait de l’impossibilité, pour des quidams comme nous, de savoir si il s’agit de résidents français ou pas. (ni de pouvoir nettoyer tous les doublons)

              « Je passe aux données brutes traitées en gérant les doublons dans la 2e uniquement quant j’ai besoin du détail par territoire. »

              Pour l’analyse de la mortalité covid, la disparité d’impact par région est tellement importante, qu’il aurait été aussi bien plus sage de faire des comparaison entre les régions les plus touchées et celles épargnées plutôt que de lisser au niveau national.

              Et pour cette période, l’INSEE fournit aussi des données validées par régions, utiliser les fichiers bruts, est de fait, une perte de précision dommageable pour tout calcul.

              PS : et dans les données brutes, vous persistez, comme Huysmans, à vouloir ne garder que les décès EN métropole ?


            • Décoder l'éco azyx1986 15 mars 2021 10:50

              @pemile

              La perte de précision serait réelle s’il existait une différence significative.
              En l’occurrence, si vous aviez une fois fait l’effort d’ouvrir un fichier plutôt que d’affirmer des choses en aveugles, vous auriez découvert qu’à partir de 2012, tout est cohérent.

              Ne garder les données qu’en métropole permet de parler d’un espace contigu.
              Après avoir soutenu la thèse débile du virus qui accélère son déplacement de manière exponentielle, vous allez me dire qu’il est pertinent d’englober des territoires séparés de plusieurs milliers de kilomètres par un océan  ?

              C’est tellement absurde que je me demande si vous ne le faites pas exprès à ce niveau.


            • pemile pemile 15 mars 2021 12:57

              @azyx1986 "si vous aviez une fois fait l’effort d’ouvrir un fichier plutôt que d’affirmer des choses en aveugles, vous auriez découvert qu’à partir de 2012, tout est cohérent.« 

              J’ai importé l’intégralité des fichiers dans une base de données Postgres et ai passé un peu de temps à analyser les doublons, anomalies et erreurs de saisies.

               »Ne garder les données qu’en métropole permet de parler d’un espace contigu.« 

              Mais vous perdez l’ensemble de référence, la démographie en France Métropolitaine et sa pyramide des âges.

              Votre argumentation est basée sur la pyramide des âges et le vieillissement de la population, pas sur celle des touristes !

              Et en plus, vous enlevez les résidents de métropole morts à l’étranger ou dans les DOM-TOM !!!

               »C’est tellement absurde que je me demande si vous ne le faites pas exprès à ce niveau."

              Moi, j’ai du mal à comprendre si vous faites un blocage cognitif ou si il ne s’agit que de mauvaise foi et de contre attaque pitoyable smiley

              PS : et pourquoi vous tenez absolument à utiliser ces fichiers bruts journaliers plutôt que les synthèses mensuelles validées et publiées par l’INSEE ?


            • pemile pemile 15 mars 2021 13:36

              @Philippe Huysmans, Complotologue "L’Insee se fout comme tu tiers et du quart de ta notion de « résident », bonhomme, si un avion rempli de chinois s’écrase dans les Alpes françaises, les victimes seront comptabilisées dans les listes FM.« 

              Ben non, quand l’INSEE publie sur la population française, il s’agit bien de résidents. Par contre, pour ton crash d’avion, c’est la mairie qui envoie les avis de décès et qui ne seront bien évidement pas pris en compte par l’INSEE dans ses publications ! smiley

               »Pour les Français morts dans les DOM TOM, ben ils ne sont pas morts sur le territoire de France métropolitaine, je pense ? Et de même ils ne figureront pas dans la pyramide des âges spécifique France métropolitaine.« 

              Cela devient hilarant tellement c’est grotesque, un résident de FM mort dans les DOM sera bien évidement pris en compte dans  »la pyramide des âges spécifique France métropolitaine«  mais pas un résident des DOM mort en FM !

               »Pour deux raisons je pense, la première étant qu’il sait que ces fichiers sont merdiques, et la seconde, plus importante, est que les synthèses ne permettent ni l’analyse par tranches d’âge ni un découpage géographique."

              Tiens, c’est marrant, tes précédents articles disaient que c’était les données brutes qui étaient merdiques !

              Et l’INSEE publie bien évidement des synthèses par tranches d’âges et par régions et départements ! Pffff ! smiley


            • pemile pemile 15 mars 2021 13:49

              @Philippe Huysmans, Complotologue "Je te signale quand même que j’ai détecté très tôt que les « résumés » de l’Insee étaient foireux. Pire, l’erreur allait dans deux sens différents selon qu’on regardait 2018 ou 2020.« 

              Ben je te rappelle que tu te plantais ( »très tôt" !) dans les deux cas, en 2018 en prenant en compte les touristes, en 2020 en prenant les données trop tôt sans attendre les mises à jours.

              Remember ? smiley


            • pemile pemile 15 mars 2021 14:15

              @Philippe Huysmans, Complotologue "T’es gonflé de me reprocher de n’avoir pas attendu, l’an passé, d’avoir les données avec deux mois de recul après m’avoir enjoint, cette année, de publier avant d’avoir ces deux mois de recul...« 

              Ridicule, je te l’ai effectivement reproché cet été, et ton historique démontre que tu n’as pas voulu l’entendre. Et pour cet article en préparation, je te préviens au contraire depuis des mois qu’il sera foireux vu les biais que tu fais sur la notion de »population de la métropole«  smiley

              PS : au passage, tu te défiles toujours me donner ta définition de »population de la métropole" ?


            • pemile pemile 15 mars 2021 15:02

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Non, parce que tu n’as aucune espèce d’influence sur le monde réel »

              Mais ton historique et celui de Cyrus démontrent que par contre j’ai une sacrée influence pour vous faire réagir sur AgoraVox !

              Juste réagir, pour ce qui de comprendre ce que j’écris, là, effectivement, on en reste au violon-urinoir  !


            • pemile pemile 15 mars 2021 15:14

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Tu devrais arrêter de te prendre au sérieux, de temps à autre. »

              Du « sérieux » sur AgoraVox ??!!!

              Donne moi ta définition de « la population de métropole », là, au moins, c’est grotesque et fou rire garantis !


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 mars 2021 15:19

              @pemile
               
               ’’ vous êtes encore plus allergique à mon « opinion » qu’aux vaccins !’’
               
              et prétentieux avec ça !
              Autant que stupide et veule.


            • pemile pemile 15 mars 2021 15:26

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Ma définition est : Brwaaa Bisou »

              Grace à toi, au moins, L’INSEE va avoir l’occasion de se marrer !


            • nono le simplet 15 mars 2021 15:52

              @pemile
              tiens ... j’ai trouvé une explication rationnelle pour la différence entre hospitalisations qui diminuent et réanimations qui augmentent ... c’est tout con ... je t’envoie ça par mail ce soir ...avec 2 graphiques ...


            • Ben Schott 15 mars 2021 16:01

              @nono le simplet
               
              « je t’envoie ça par mail ce soir ...avec 2 graphiques ... »
               
               
              Tes graphiques... n’oublie pas de les déposer à l’INPI, on ne sait jamais avec pémile...
               
               smiley
               


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 mars 2021 16:22

              @CYRUS
               
               ’’@nono le simplet dixit : C’est tout con, désormais on hospitalise directement en réa’’
               
              Ma théorie c’est qu’ils contrôlent ça comme on contrôle une centrale nucléaire. Avec le risque que ça nous pète dans la gueule quand même.
               
               Par exemple, dans une région où il n’y a pas de « clusters » (tiens, ce mot a disparu des écrans radars ?) on y transporte des malades prélevés dans les régions où l’on a volontairement saturé les services d’accueil par la modification des critères d’admission.


            • Décoder l'éco azyx1986 15 mars 2021 20:59

              @pemile
              Tout est cohérent corrigé des doublons, ce qui n’est pas le cas du reste.
              J’utilise les fichiers bruts pour les cas où j’ai besoin des croisements non disponibles dans les fichier consolidés.


            • pemile pemile 15 mars 2021 21:09

              @azyx1986 « Tout est cohérent corrigé des doublons »

              Vous prenez donc en compte les touristes décédés en métropole ??!!


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 15 mars 2021 21:21

              @pemile
              "Vous prenez donc en compte les touristes décédés en métropole ??!!

              « 
               
              tu ^nous reprendra bien un petit coup de »vavax" astrazeneca en bon touriste du pays ou tu est en seconde couche ? smiley
               
              Cela ira mieux ensuite, puis franchement tu n’a rien à perdre question risques ^^


            • pemile pemile 15 mars 2021 23:18

              @Philippe Huysmans, Complotologue « les millions de milliards de touristes décédés en métropole »

              Quelques milliers de non résidents FM quand même, mais il faudra que vous expliquiez pourquoi vous utilisez ces fichiers bruts dans lesquels vous êtes dans l’incapacité d’enlever ces touristes (et quelques doublons) alors que l’INSEE fourni des données nettoyées et validées ??!!

              ET que vous enlevez dans ces données brutes les décès à l’étranger des résidents FM ?

              « Les données collent vraiment bien pipile, je sais, c’est vraiment ennuyeux. »

              Ce que tu enlèves et ce que tu ajoutes s’équilibre plus ou moins, mais ton calcul reste foireux et ne « colle » pas si bien, il te manque 3.042 mort en 2011 qui invalident complètement ton « bricolage » smiley


            • pemile pemile 15 mars 2021 23:27

              @Philippe Huysmans, Complotologue, @azyx1986

              Jean-Marie Robine, démographe (INSERM)

              La règle de base en temps de crise sanitaire est la suivante : « Le total des morts liées au Covid-19 est forcément supérieur à la surmortalité de ce pays. »

              Cette certitude s’explique par ce que les spécialistes appellent « l’effet de moisson ». En clair : une épidémie emporte des gens qui seraient décédés d’autre chose dans une même fourchette temporelle s’ils n’avaient pas contracté le Covid-19. Ces victimes ne constituent donc pas de la « surmortalité ».


            • pemile pemile 15 mars 2021 23:32

              @CYRUS « non résidents FM »

              Sûr que lorsque ton copain Huysmans déclare « L’Insee se fout comme tu tiers et du quart de ta notion de « résident » » ça me fait bien marrer !


            • Décoder l'éco azyx1986 15 mars 2021 23:39

              @pemile
              Dans une période épidémique, il meurt : 
              a) Les gens présents sur un même territoire contigu
              b) Les gens d’une même nationalité
              Vous avez le droit de faire appel à un ami.


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 15 mars 2021 23:46

              @pemile
              et alors  ?


            • pemile pemile 15 mars 2021 23:48

              @azyx1986

              Si vous voulez compter les touristes décédés en FM et enlever les résidents FM décédés à l’étranger vous pouvez le faire, mais vous ajoutez de l’imprécision et cela vous empêche ensuite de comparer vos résultats aux données de l’INSEE (pyramides des âges) qui elles sont toutes basées sur la notion de résidents.

              Et bis repetita, il vous faudra vous justifier de ce choix alors que les données validées par l’INSEE sont disponibles.


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 15 mars 2021 23:54

              @azyx1986
              « ...C’est tellement absurde que je me demande si vous ne le faites pas exprès à ce niveau.... »
               
              Au début comme vous je le pensais... et donc partais dans cette meme erreur...
               
              hélas je vous avoue m’etre largement planté ^^
              Il ne le fais pas exprès... il est ! ... smiley


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 mars 2021 00:02

              @CYRUS
              Pour « l’appel à un ami » (voir ci dessus azxy1986)
              Je propose nono le héros smiley
               
              Avec ce qui va nous tomber dans la poire sous peu, vais avoir besoin de me derider les zygomatiques grave (pour pas déprimer) il va falloir au moins un duo de cette qualité ubuesque.
               
              Me demande si cette nuit il va bien dormir avec l’histoire de l’astrazeneca ^^
              Ou si il attend que nono lui raconte une autre belle histoire ?


            • pemile pemile 16 mars 2021 00:09

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Mmh, tu permets qu’on vérifie sur base des chiffres ? »

              Tu as la base de données brutes et les séries longues publiées par l’INSEE, une fois enlevé le maximum de doublons, qu’est ce qu’il reste à ton avis ?


            • pemile pemile 16 mars 2021 00:28

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Tout comme Pierre je n’écris que lorsque j’ai tout bien vérifié, deux fois. »

              wiwi, « L’Insee se fout comme tu tiers et du quart de ta notion de « résident » » smiley

              « Personne ici n’a jamais pu me prendre en flag de tricherie »

              Genre ton histoire, répété encore aujourd’hui, que l’INSEE sous estime le nombre de décès en 2018 et sur estime celui de 2020 ?

              Alors que tes deux erreurs dans les deux cas t’ont été expliquées et ré-expliquées ? smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 00:31

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Rien ou presque, ma puce, pourqoaaaaa ? »

              Je te laisse jusqu’à demain pour chiffrer cette affirmation

              Bisou


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 mars 2021 00:34

              @pemile
              "Alors que tes deux erreurs dans les deux cas t’ont été expliquées et ré-expliquées ?  « 
               
              Tu fais bien d’en causer tiens, comme la »france metropolitaine« ou visiblement cela n’est toujours pas »rentré«   smiley

              La preuve tu t’est lachement planté
              (lien des dom-tom que je t’ai placé à l’époque vu que déja tu ne saisissais pas la difference entre ceci et »france metropolitaine" ^^)

              et tu persiste dans ton absurdie comme un pipile que tu est... smiley


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 mars 2021 00:54

              @CYRUS
              "En fait quand il te dit FM il veut dire franc macon , pas france metropolitaine ...

              "

              Mécébiensur evident ! smiley
              Chui khon moi aussi par moments (et honte ici)
              de ne pas avoir fait le rapprochement évident  smiley


            • popov 16 mars 2021 03:17

              @pemile

              En première approximation, peu importent les doublons, les touristes, les sans-papiers et autres anomalies.
              On prend les données brutes de mortalité sur un certain nombre d’années avant 2020 et on calcule la droite qui minimise la somme des écarts quadratiques. Cette droite donne le nombre de décès le plus probable pour l’année 2020.
              Ce qu’on veut c’est une estimation de la surmortalité en 2020. On soustrait donc la valeur calculée de la valeur mesurée.
              Comme ces deux valeurs sont entachées du même genre d’erreurs, on peut estimer, en première approximation, que ces erreurs se neutralisent quand on fait la soustraction.
              C’est, je pense, ce que montre le premier graphique de l’article.


            • pemile pemile 16 mars 2021 08:56

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Franchement j’ai de quoi le faire, mais pas trop l’envie, la flemme »

              Ben voyons, courage fuyons !

              C’est toi qui déclare que ces décès supplémentaire représentent « rien ou presque » mais si on te demande de te justifier, y’a plus person !

              « Donc mon poulet, fais attention à ton croupion, parce que mes données collent vraiment, vraiment bien à celles de l’Insee. »

              wiwi, « presque », en enlevant un peu de ci et ajoutant un de ça ! smiley

              « l’INSEE sous estime le nombre de décès en 2018 et sur estime celui de 2020 [...]c’était démontré dans l’article »

              Ben non, ce qui a été démontré c’est tes deux erreurs de calculs et ta non compréhension des données que tu utilises (résident ou pas).

              Répéter cette ânerie après avoir déclaré « Personne ici n’a jamais pu me prendre en flag de tricherie » c’est du 100% Huysmans 100% bluff !


            • nono le simplet 16 mars 2021 09:01

              @pemile
              l’INSEE sous estime le nombre de décès en 2018

              (fifi)
              tiens il dit le contraire de azyx qui a changé de pseudo ... qui, lui, dit que 2018 est une année de faible mortalité ... ce qui l’arrange bien pour placer sa droite d’évolution ...


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:07

              @popov « En première approximation, peu importent les doublons, les touristes, les sans-papiers et autres anomalies. »

              Mais le problème est plutôt la justification de ces « approximations » bricolées alors que les données validées sont publiées par l’INSEE.

              Le chemin initial de Huysmans c’est :

              1. les données publiées par l’INSEE sont foireuses, il va le prouver en utilisant les données brutes.
              2. Puis, les données brutes sont foireuses, truffées de doublons et d’erreurs (vrai).
              3. Pour finir par utiliser ces données brutes sans avoir démontré que les données validées publiées par l’INSEE sont foireuses (au contraire) !

              Il s’est perdu en route et en ignorant le lieu de résidence des morts, il nous fait juste une soupe de bric et de broc.

              « Ce qu’on veut c’est une estimation de la surmortalité en 2020. »

              Elle est calculée de façon valide par l’INSEE et les démographes ajoutent que :

              « Le total des morts liées au Covid-19 est forcément supérieur à la surmortalité de ce pays. » Cette certitude s’explique par ce que les spécialistes appellent « l’effet de moisson ». En clair : une épidémie emporte des gens qui seraient décédés d’autre chose dans une même fourchette temporelle s’ils n’avaient pas contracté le Covid-19. Ces victimes ne constituent donc pas de la « surmortalité »

              PS : et l’observation de cette surmortalité est aussi un bon moyen de découvrir les pays qui trichent dans leurs déclarations de cas covid.


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:11

              @nono le simplet « tiens il dit le contraire de azyx »

              Les deux jonglent entre les données validées publiées par l’INSEE et leur bricolage foireux sur les données brutes, pour augmenter ou minorer la mortalité suivant leur « besoin » smiley

              Quelle aventure cette « guerre » de Huysmans contre l’INSEE ! smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:13

              @nono le simplet
              PS : pas reçu ton mail sur les données hospitalisation/réa


            • Ben Schott 16 mars 2021 09:20

              @pemile
               
              Sur mes conseils, il tient à déposer son graphique à l’INPI avant.


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:21

              @Ben Schott

              T’es pas censé apprendre à calculer des pourcentages plutôt que de troller ?


            • Ben Schott 16 mars 2021 09:29

              @pemile
               
              Tu as fait une faute, là :
               
              « T’es pas censé m’apprendre à calculer des pourcentages plutôt que de troller ? »
               
               smiley
               


            • Ben Schott 16 mars 2021 09:30

              @pemile
               
              Et bien je vais te répondre : non.
               
              Par contre, je vais continuer à me foutre de vos deux tronches de vieux comiques ringards !
               
               smiley
               


            • eau-mission eau-pression 16 mars 2021 09:35

              @pemile

              Qui a perdu qui avec cette incessante polémique sur le champ de la statistique (FM, Mayotte ou pas, résidents ou pas) ?

              Ce qui nous intéresse, c’est de trouver à l’Insee une ou des étude(s) s’intéressant aux effets de pyramide et de « moisson ». Elle est où ? Elles sont où ?


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:38

              @Ben Schott « Et bien je vais te répondre : non. »

              Reste dans ton incapacité à calculer un simple pourcentage, t’es pas le seul ici, que ça te limite à du trollage puéril ne change rien à ton « jeu ».


            • nono le simplet 16 mars 2021 09:38

              @pemile
              pas reçu ton mail sur les données hospitalisation/réa

              si si mais seulement ce matin smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:43

              @nono le simplet « si si mais seulement ce matin »

              Yeesss !

              Et effectivement, dans le dernier mail de SPF pour la bretagne, le taux d’incidence explose pour les jeunes et est en forte baisse pour les 70+

              PS : j’ai aussi vu ce matin l’arrivée du BZH-variant, détecté sur des cas symptomatiques dont les PCR étaient négatives smiley


            • nono le simplet 16 mars 2021 09:43

              @nono le simplet
              petite pensée ...
              internet est un lieu indispensable pour les petits avortons qui peuvent s’épancher avec le courage qu’ils n’ont pas dans la vie réelle ... un exutoire de leurs frustrations ... et globalement c’est une bonne chose ...


            • nono le simplet 16 mars 2021 09:46

              @pemile
              variant « original » ... et inquiétant ... surtout pour les PCR ...


            • Legestr glaz Legestr glaz 16 mars 2021 09:48

              @pemile

              Pour une explication de la « surmortalité » vous avez le professeur Toubiana, un spécialiste de la question. Et si vous n’êtes pas d’accord avec lui, il faudrait exposer votre point de vue.

              Il n’y a pas de surmortalité ! Le « taux de mortalité » ce n’est pas nécessairement celui de la « surmortalité » ! C’est un peu plus compliqué que ça. En brandissant un taux de mortalité vous trompez les lecteurs !

              https://www.cepidc.inserm.fr/principaux-indicateurs-de-mortalite 

              Une intervention du professeur Toubiana. Si vous trouvez un autre épidémiologiste pour le contredire, vous pourrez nous donner vos sources. Par avance merci, parce que nous sommes nombreux à nous intéresser à la question. 

              https://www.youtube.com/watch?v=krk8Bj9NOv0


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:52

              @eau-pression « Ce qui nous intéresse, c’est de trouver à l’Insee une ou des étude(s) s’intéressant aux effets de pyramide et de « moisson » »

              C’est qui ce « nous » ? Ceux qui comme toi, azyx ou Huysmans, veulent nier les impacts de cette pandémie ?

              Les effets de « pyramide et de moissons » sont étudiés et publiés par l’INSEE et l’INED, pour la covid, des modèles spécifiques sont en cours de développement.


            • Ben Schott 16 mars 2021 09:54

              @pemile
               
              « ton incapacité à calculer un simple pourcentage »
               
              Tout le monde a essayé de t’apprendre, tu n’en as fait qu’à ta tête et tu t’es ridiculisé pendant des jours avec cette histoire... smiley
               
               
              8%+2%=10%. Comme 2 et 2 font 4.
               

               
              Sur le trollage, tu es notre maître à tous ! Tu es comme qui dirait un dos argenté en la matière ! Bon, tu tournes sur trois pattes et tes noix se recroquevillent, mais t’es encore vaillant...
               
               
               smiley
               


            • pemile pemile 16 mars 2021 09:58

              @Legestr glaz « Pour une explication de la « surmortalité » vous avez le professeur Toubiana, un spécialiste de la question. »

              Ben voyons, une référence, qui déclarait en aout 2020 « Pour moi, l’épidémie est terminée » ! smiley
               


            • eau-mission eau-pression 16 mars 2021 09:58

              @pemile

              Ne me prête pas d’intention foireuse. Je veux savoir ce qui en est de la seule donnée indiscutable, la mortalité.

              Ces effets « pyramide et moisson » sont étudiées par l’Insee, sans doute. Pour la publication, c’est déjà fait ?


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mars 2021 09:59

              @Ben Schott
               
               pour pemile mais aussi ses mentors, 2 et 2 font 22


            • Ben Schott 16 mars 2021 09:59

              @nono le simplet
               
              « petite pensée ... »
               
              C’est mieux que rien.

              « internet est un lieu indispensable pour les petits avortons qui peuvent s’épancher avec le courage qu’ils n’ont pas dans la vie réelle »
               
              C’est pas la première fois qu’on en parle. Et c’est parfaitement inutile, parce que c’est un argument réversible. Que fais-tu d’autre que t’épancher ici, toi, andouille ?
               



            • pemile pemile 16 mars 2021 10:03

              @Francis, agnotologue « pour pemile mais aussi ses mentors, 2 et 2 font 22 »

              Met l’URL directe, l’escroc de l’agnotologie !

              Très puéril, cette répétition d’inversion de la réalité !


            • nono le simplet 16 mars 2021 10:03

              @Ben Schott
              Que fais-tu d’autre que t’épancher ici, toi, andouille ?

              sauf que je ne suis pas un avorton frustré ... smiley


            • Ben Schott 16 mars 2021 10:03

              @Francis, agnotologue
               
              Eh oui, mais ces deux buses s’identifient à qui ? Je vous le donne pemile... à la seule qui n’a pas perdu le contact avec le réel !
               


            • Ben Schott 16 mars 2021 10:05

              @nono le simplet
               
              « sauf que je ne suis pas un avorton frustré »
               
              Moi il me semble que si. Et qui pète de trouille de plus ! (« c’est inquiétant... »)
               
               
               smiley
               


            • eau-mission eau-pression 16 mars 2021 10:16

              @pemile

              Je reprends la question, au cas où t’aurais mal compris :

              Ces effets « pyramide et moisson » sont étudiées par l’Insee, sans doute. Pour la publication, c’est déjà fait ?

              L’Insee c’est l’organisme chargé des données « France » non ?

              Là tu réponds par des considérations générales sur la mortalité dans le
              monde.

              Je rappelle aussi ton 9:52

              Les effets de « pyramide et de moissons » sont étudiés et publiés par l’INSEE et l’INED, pour la covid, des modèles spécifiques sont en cours de développement.


            • Ben Schott 16 mars 2021 10:48

               
              Petite bouffée d’oxygène et de bonne humeur pour les gens normaux.
               


            • pemile pemile 16 mars 2021 10:50

              @eau-pression « Ces effets « pyramide et moisson » sont étudiées par l’Insee, sans doute. Pour la publication, c’est déjà fait ? »

              Oui, pour le passé, bis repetita, pas encore pour l’épisode covid.

              « Là tu réponds par des considérations générales sur la mortalité dans le
              monde. »

              Pas que, relis donc les déclarations de Jean-Marie Robine ?


            • popov 16 mars 2021 11:37

              @pemile

              Mais le problème est plutôt la justification de ces « approximations » bricolées alors que les données validées sont publiées par l’INSEE.

              On fait une régression linéaire sur les années avant 2020, on prolonge la droite pour trouver la valeur probable et on compare avec la valeur mesurée.

              Si on fait cela avec les données « brutes » et qu’on recommence avec les données « validées » trouve-t-on une grosse différence dans l’estimation des décès attribués au covid ?

              Je pose la question parce que je n’ai pas la réponse.


            • Ben Schott 16 mars 2021 11:43

              @popov
               
              « Je pose la question parce que je n’ai pas la réponse. »
               
              Dans ce cas, il vaut mieux la poser à des gens sérieux !...
               


            • pemile pemile 16 mars 2021 11:58

              @popov "On fait une régression linéaire sur les années avant 2020, on prolonge la droite pour trouver la valeur probable et on compare avec la valeur mesurée.Si on fait cela avec les données « brutes » et qu’on recommence avec les données « validées » trouve-t-on une grosse différence dans l’estimation des décès attribués au covid ?« 

              Ca reviendrait à inclure les décès des non résidents dans les décès attribués au covid !

              Mais comme pour la période covid le tourisme a pris un gros coup de frein, cela faussera encore plus l’évaluation de la »particularité" de l’année 2020 par rapport aux années précédentes.


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:01

              @Ben Schott « Dans ce cas, il vaut mieux la poser à des gens sérieux !... »

              Tente ta chance qu’on rigole ?

              Et ta remarque pourra toujours permettre de savoir si Huysmans ou Azyx sont des gens sérieux ?


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:05

              @Philippe Huysmans, Complotologue « on peut répondre à votre question de deux manières différentes. »

              Là, tu ne réponds pas à la question de @popov, sur la différence entre données validées et données brutes smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:08

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Oh my gawd, le retour des non résidents.. »

              Ils sont pourtant dans les données brutes, que tu l’admettes ou pas, et invalident tous tes calculs smiley


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mars 2021 12:09

              Ces chamailleries relatives aux statistiques sont la main droite du prestidigitateu qui ne peut que s’en réjouir, ce que fait sa main gauche est décrite là.
               
               https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-risque-maintenant-dentrainer-une-catastrophe-mondiale-sans-egal (*)
               
              https://lemediaen442.fr/dr-alexandra-henrion-caude-cest-une-injection-de-code-genetique-sur-des-gens-sains-quon-veut-reprogrammer/
               
               
              (*) un commentateur a écrit : c’est écrit en mauvais français. En fait c’est une traduction brute, sans réécriture.


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:12

              @Philippe Huysmans, Complotologue

              Et toujours pas le courage de chiffrer très simplement cet écart ?

              Une flemme qui sent très fort la fuite pitoyable !


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:16

              @Francis, agnotologue "Ces chamailleries relatives aux statistiques sont la main droite du prestidigitateu qui ne peut que s’en réjouir, ce que fait sa main gauche est décrite là."

              Merci de m’aider à éclairer les dérives de ce combat foireux sur des données foireuses, promu et porté par Huysmans et Azyx !


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mars 2021 12:23

              @pemile
               
              ’’Merci de m’aider à éclairer les dérives de ce combat foireux
              ’’
               
               s’il y en a un qui manipule ici c’est clairement vous.


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:25

              @Philippe Huysmans, Complotologue « On ne valide pas des décès, banane, on les additionne. »

              wiwi, mais pour la démographie française, on additionne que les résidents.

              Additionner les touristes ne se fait que chez les touristes des stats démographiques, des clowns comme toi smiley


            • eau-mission eau-pression 16 mars 2021 12:28

              @popov et @Philippe

              C’est finalement ce qui manque dans toutes les données présentées par l’Insee, le nombre de décès pour chaque âge en raison de la population restante à cet âge.

              Cette information est effectivement la clé de compréhension pour la mortalité du covid qui tue, on le sait, très très majoritairement des anciens.

              Et malgré mes demandes répétées, @pemile est incapable de produire un lien Insee où on la trouve. Transformer une vraie question qui dérange en une bagarre d’égos est un des pièges tendus par les déféqueurs. On a aussi ici la technique du poil du cul, selon laquelle le champ d’application des calculs n’est pas le même pour l’Insee et @Azyx.

              Le premier point important, est-ce que ce champ est constant entre deux évaluations ? La réponse est oui pour @azyx et l’insee.
              Le deuxième, soulevé par @popov : la différence dans les champs d’observation induit-elle des différences significatives dans les résultats ? Je vous laisse imaginer ce que peut être l’impact des touristes morts sur la statistique de mortalité en France.

              Ce deuxième point a le mérite de lever le lièvre des erreurs dans les nombres de cartes vitales et cie, remercions @pemile de mettre l’accent sur ce biais dans les stats officielles.

              Enfin, quand Philippe dit « pour chaque âge », je crois utile de préciser que si la largeur des tranches d’âges peut être de 1 an, c’est préférable vu la forme de la pyramide des âges enFrance.


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:28

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Et hop, on n’hésite pas à citer hors contexte pour faire dire exactement le contraire de ce que l’intervenant a voulu exprimer. »

              Ben ouais, c’est la seule façon de décoder du Francis ! smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:33

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Je te laisse le soin de le faire, ça ne m’intéresse pas une minute »

              Ca m’étonne pas, c’est trop simple et cet écart entre le nombre de lignes des fichiers bruts et les données validées par l’INSEE tu préfères le nier.


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:37

              @Philippe Huysmans, Complotologue « C’est quoi un résident, animal ? »

              Un truc que tu confirmes ne pas connaitre alors que tu veux donner des leçons d’analyses de la démographie ?

              C’est juste le « truc » que compte l’INSEE pour évaluer la population française en métropole et dans les dom-tom.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mars 2021 12:44

              @pemile
               
               
               pour vous aider à décoder du Francis : Vous êtes ici, la main droite du prestidigitateur qui s’en moque éperdument des surmortalités et des stats de l’Insee.
               
              Bis repetita placent :

              Dr Alexandra Henrion-Caude : C’est une injection de code génétique sur des gens sains qu’on veut reprogrammer…

              La docteure Henrion-Caude explique pourquoi, d’après elle, le vaccin ARNm est une campagne de reprogrammation génétique :« Ce n’est ni un vaccin, ni une thérapie génétique… C’est une injection de code génétique sur des gens sains qu’on veut reprogrammer… Moderna appelle ça le « software of life ». 

               

              On rappelle d’ailleurs qu’en novembre 2017, le médecin-chef de Moderna, le Dr Tal Zaks avait dit « Je suis ici aujourd’hui pour vous dire que nous sommes en train de pirater le logiciel de la vie. »

              « La vaccination risque d’entraîner une catastrophe mondiale sans égales »

               

               
              « nous transformons actuellement les vaccinés en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variants infectieux  ».

               
               Alors, tous ceux qui sont favorables à un passeport vert au nom de la contagiosité des asymptomatiques sont dans une erreur mortifère, une faute qui confinerait les personnes saines et autoriserait toutes libertés aux personnes dangereuses !



               MON OPINION :

               

              Cette modification génétique nécessitera des mises à jour régulières, qui ne pourront être administrées que par le propriétaire des droits.
               
               C’est le rêve de Bill réalisé.
               
              Je pense que les labos n’avaient pas prévu une apparition aussi soudaine et massive des variants contre lesquels bien des savants mettaient en garde.
               
               Je rappelle que les plus optimistes et prudentes estimaient un variant pour quelques millions d’injectés.
               
               Ce qui démontre au moins l’incompétence de ces malades.

              nb. Le biais cognitif du à la perspective d’un profit est une fonction exponentielle de son espérance.


               Attention, je ne suis pas en train de dire que nous allons tous mourir je ne dis pas qu’ils voulaient tous nous tuer.
               
              Ce que je dis, c’est que ces variants Covid 19, 21, 23, qui étaient prévus seraient exploités en leur temps, comme le premier : tests, déclaration de pandémie, vaccins, etc, en des vagues successives. Le vocabulaire est rodé.
               
               Leur projet était de nous contrôler tous, comme un cheptel. Chaque labo aurait eu son propre cheptel. Ils aiment la compétition. Ce sont des athlètes intellectuels de haut niveau.
               
              Mais le joujou est en train de leur péter dans les pattes, il dépasse les prévisions : j’en veux pour preuve ce coup de frein sur astrazeneca au motif du principe de précaution, et sur les autres vaccins pour des motifs aussi fallacieux !!!
               

               


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:46

              @eau-pression « Le premier point important, est-ce que ce champ est constant entre deux évaluations ?  »

              Non, l’année 2020, en plus de la covid, restera exceptionnelle du fait des confinements, des mesures et de la chute du tourisme.

              "Le deuxième, soulevé par @popov : la différence dans les champs d’observation induit-elle des différences significatives dans les résultats ? Je vous laisse imaginer ce que peut être l’impact des touristes morts sur la statistique de mortalité en France."

              Plutôt qu’imaginer, pourquoi ne pas demander à Huysmans la différence entre le nombre de lignes des fichiers bruts, les données validées par l’INSEE et les doublons qu’il a enlevé ? Il déclare avoir la flemme, c’est dommage ! smiley


            • pemile pemile 16 mars 2021 12:55

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Cet écart n’existe que dans ta tête »

              Tu veux jouer au con ? Super ! smiley

              Démontre le ? Combien de lignes dans les fichiers bruts pour les années, 2015 à 2019 ? Combien de doublons tu as enlevé pour ces années ?

              Que l’on compare avec les données validées par l’INSEE ?

              2015 : 593 680
              2016 : 593 865
              2017 : 606 274
              2018 : 609 648
              2019 : 613 243


            • Ben Schott 16 mars 2021 13:05

              @pemile
               
              « Tente ta chance qu’on rigole ? »
               
              Non mais moi, contrairement à toi, je n’ai pas la prétention à y répondre.
               
              Philippe et Pierre peuvent répondre sérieusement à popov, pas toi qui n’est qu’un gros charlot, réveille-toi les gens se marrent !...  smiley
               


            • pemile pemile 16 mars 2021 13:09

              @Ben Schott « réveille-toi les gens se marrent ! »

              Les gens ? Quels gens ?

              Ceux qui connaissent le sujet et qui lisent Huysmans déclarant « L’Insee se fout comme tu tiers et du quart de ta notion de résident » ou de ses délires sur les décès EN FM, oui, ils se marrent !


            • pemile pemile 16 mars 2021 13:13

              @Ben Schott

              Et en découvrant que Huysmans déclarait avoir passé plus de 250h dans ses bricolages (dont Francis, à l’insu de son plein gré, démontre les dommages), oui, Nono et moi, on s’est vraiment bien marré ! smiley



            • popov 16 mars 2021 13:17

              @Philippe Huysmans, Complotologue

              C’est une bonne question à laquelle mon prochain article apportera des réponses.

              Je vais donc attendre votre prochain article.

              Mais attention, quand on travaille avec des données forcément entachées d’erreurs, le mieux est souvent l’ennemi du bien.

              Par exemple, si on veut faire une comparaison entre pays, il faut utiliser des taux (nombre de décès par million d’habitants). Cela fait intervenir deux nombres, le nombre de décès et le nombre d’habitants, deux nombres entachés d’erreurs, et ces erreurs peuvent s’ajouter et élargir la marge d’erreur sur le quotient.
              Donc, à mon avis il vaut mieux s’occuper du nombre brut de décès plutôt que du taux de décès.

              Il faut se fixer l’objectif : pour moi, c’est d’obtenir une estimation du nombre de décès causés par le covid. Nombre total, ou encore mieux, par tranche d’âges.
              Il ne suffit pas de comparer le nombre de décès de 2020 avec une autre année puisque ce nombre présentait déjà une tendance à la hausse. Il ne suffit pas non plus de comparer 2020 avec une moyenne des années précédentes, pour la même raison.

              Pour moi, le mieux, c’est de calculer la régression linéaire sur les années précédant 2020 et de prolonger cette droite pour obtenir le nombre de décès auquel on aurait dû s’attendre en 2020. Il faut alors retrancher cette valeur au nombre total de décès enregistrés en 2020 pour avoir une estimation de la surmortalité. 

              La valeur théorique obtenue au moyen de la droite de régression tient automatiquement compte de tout ce qui a fait évoluer la mortalité au cours des années précédentes, par exemple, le vieillissement de la population, l’évolution démographique, le tourisme, les doublons et autres erreurs administratives. En ce qui concerne les erreurs, on peut raisonnablement espérer qu’elles s’annulent entre elles quand on calcule la différence entre la valeur mesurée et la valeur théorique.

              Finalement, il faut interpréter le résultat. Un surmortalité obtenue ainsi n’est pas nécessairement attribuable à 100% au covid. Il y a aussi les effets secondaires des mesures prises pour lutter contre le virus. Et puis il y a l’ordre de grandeur du résultat. Par exemple, si on examine le premier graphique de l’article, on constate que la surmortalité par rapport à la droite de régression est du même ordre de grandeur en 2020 qu’en 2010. Cette surmortalité reste donc dans les marges d’une fluctuation statistique autour de la droite de régression. Un peu comme si les distraits qui ont oublié de mourir en 2018 et 2019 s’étaient fait rattraper en 2020. Un sceptique pourrait donc parfaitement conclure à la vue de ce graphique qu’il ne s’est rien passé en 2020. Avant de se précipiter sur cette conclusion, il serait quand même prudent de reprendre le calcul par tranches d’âges.


            • pemile pemile 16 mars 2021 13:24

              @popov « Donc, à mon avis il vaut mieux s’occuper du nombre brut de décès plutôt que du taux de décès. »

              Bien d’accord, la surmortalité par tranches d’âges est le meilleur critère et bien d’accord avec Huysmans et Azyx que l’on peut aussi l’affiner en prenant en compte la pyramide des âges.

              Mais partant du nombre brut de décès validés par l’INSEE (et pas des fichiers bruts impossibles à nettoyer) et en oubliant pas le rappel du démographe Jean-Marie Robine :

              « Le total des morts liées au Covid-19 est forcément supérieur à la surmortalité de ce pays. » Cette certitude s’explique par ce que les spécialistes appellent « l’effet de moisson ». En clair : une épidémie emporte des gens qui seraient décédés d’autre chose dans une même fourchette temporelle s’ils n’avaient pas contracté le Covid-19. Ces victimes ne constituent donc pas de la « surmortalité »


            • pemile pemile 16 mars 2021 13:44

              @Philippe Huysmans, Complotologue « Rendant du coup impossible l’analyse de l’impact du vieillissement, comme c’est pratique »

              Au contraire, le rendant valide, à la différence de tes 250h de traficotage !


            • popov 16 mars 2021 14:43

              @pemile

              Ca reviendrait à inclure les décès des non résidents dans les décès attribués au covid !


              Pas du tout. Il y avait déjà des non résidents qui mourraient en France avant le covid. Parmi les non résidents, il y a principalement les sans papier, les clandestins et les touristes.

              Pour le tourisme, je suis presque d’accord. Il y a eu moins de touristes, donc moins de touristes morts toutes causes confondues. Il s’agit d’une conséquence des mesures de lutte contre le virus, donc une particularité de l’année 2020. Comme je le dis plus bas, on ne peut pas attribuer aveuglément toute la surmortalité au covid.

              Je suis quand même curieux de voir s’il y a une différence notable quand on fait les calculs à partir des données brutes ou à partir des données validées. Si personne ne fait le calcul, je me résignerai à le faire moi-même.

              Ce n’est pas le calcul qui me rebute, c’est la recherche des données françaises.


            • Legestr glaz Legestr glaz 16 mars 2021 15:02

              @pemile

              C’est bien parce qu’elle était terminée cette épidémie qu’il l’a écrit. Le fameux « modèle en cloche », caractéristique des épidémies virales a été respecté. Il suffit de l’examiner cette courbe. Ce que vous n’avez pas fait pour écrire ce que vous écrivez, à moins qu’il ne s’agisse de mauvaise foi, auquel cas vous êtes pardonné.

              Chaque année nous avons eu droit au virus de la grippe. Chaque année c’est un nouvel épisode qui recommençait. Il s’agissait bien de la grippe mais d’un virus différent, pas tout à fait identique, ce que l’on appelle un « variant ». C’est d’ailleurs par ces raisons de « variants » que les vaccins grippaux ne fonctionnent pas. En effet, ils ne ciblent jamais le nouveau variant ! 

              Pour la grippe annuelle vous êtes donc d’accord de reconnaitre qu’il y a de nouvelles souches qui infectent les populations, mais pour le coronavirus vous refusez d’admettre que les « variants » sont de nouveaux virus ? Vous vous moquez de qui ?

              Une dernière question. Est-ce que vous vous croyez plus crédible que le professeur Toubiania, épidémiologiste de renom ? Ou alors, vous vous référez à un autre épidémiologiste, dans vous reprenez les travaux, pour nous dire que l’épidémie n’était pas terminée. Dans ce cas, une seule chose à faire : citer vos sources ! Nous les attendons pemile, de pieds fermes !

              Et puis, si vous ne savez pas quoi faire de votre soirée, voici une saine lecture :

              https://www.nexus.fr/actualite/analyse/psychiatre-frederic-badel/?fbclid=IwAR2oyTf7O-WRLcRjIS8qlLL36yTdY5IPmgnl6bm84jj5omMPk99MpXjo9u0


            • pemile pemile 16 mars 2021 20:18

              @popov "Je suis quand même curieux de voir s’il y a une différence notable quand on fait les calculs à partir des données brutes ou à partir des données validées"

              Non, sauf pour l’année 2020 où bizarrement l’écart entre données validées et données brutes est du double des années précédentes. (retard des remontées brutes ?)


            • popov 17 mars 2021 08:06

              @Philippe Huysmans, Complotologue

              Merci pour le fichier, je l’ai bien reçu hier, mais c’était l’heure d’aller dormir. Je n’ai pas excel mais je peux l’ouvrir avec Open Office.

              Quelques questions :

              1) Colonne « Insee » : s’agit-il des données brutes, avant l’élimination des doublons ?

              2) Colonne « Avec EC9 » : c’est quoi cette colonne ?

              3) Colonne « Sans EC9 » : même question.

              4) Il manque les données de 2020 pour comparer avec la droite.

              5) Les citoyens d’autres pays (touristes, sans-papiers, etc.) qui meurent en France sont-ils repris dans ces chiffres ?

              6) Les citoyens français qui meurent dans d’autres pays sont-ils repris dans ces chiffres ?


            • popov 19 mars 2021 03:19

              @Philippe Huysmans, Complotologue

              comparer les macchabées de 2015 avec ceux de 2020 n’a strictement aucun sens si on ne considère pas les populations dans chaque tranche (vieillissement).

              Bien sûr que ça n’a aucun sens. Mais ce n’est pas ce que je propose et que vous ne semblez pas comprendre.

              Choisir une année particulière pour comparer les données de 2020 a quelque chose d’arbitraire et il y aura toujours quelqu’un pour vous reprocher ce choix.
              Prendre comme référence une moyenne sur les années précédentes n’est pas plus malin car cela revient à supposer que la mortalité tourne autour d’une valeur constante.

              Or la mortalité ne tourne pas autour d’une valeur constante : la régression linéaire indique clairement qu’il y a une croissance progressive.

              Ce que je propose, c’est de comparer la mortalité de 2020, non pas à celle d’une année particulière ni à une moyenne des années précédentes, mais à la valeur à laquelle on s’attend en prolongeant la droite de régression calculée sur une dizaine d’année, jusqu’à 2019, mais en excluant 2020.

              On peut évidemment raffiner et faire le même calcul par tranches d’âges.

              Ce que vous proposez est différent. Vous voulez calculer la population dans chaque tranche d’âge et utiliser les données de mortalité pour calculer le taux de mortalité dans chaque tranche d’âge. Mais à quoi allez-vous comparer les données de 2020 ? À celle d’une année particulière (choisie comment ?) ou à une moyenne sur les années précédentes ? Si vous comparez à une moyenne, vous supposez implicitement que le taux de mortalité par tranche d’âges tourne autour d’une valeur constante et que l’augmentation observée de la mortalité dans une tranche d’âge n’est due qu’à l’augmentation de la population dans cette tranche d’âge. C’est fort possible, je ne dis pas que c’est faux, mais vous devrez le vérifier afin de prévenir les objections à votre prochain article.

              La méthode que je propose est ce qu’il y a de plus simple, elle est presque simpliste. Elle a l’avantage de ne nécessiter que peu de calculs et de tenir compte de tout ce qui fait varier la mortalité, quoique d’une façon implicite et non élucidée. Il me semble que si on veut une estimation de la surmortalité en 2020, cela devrait suffire. Cette méthode est peut-être même résistante à l’existence de doublons s’ils se répartissent de façon homogène sur les années, y compris 2020. Je n’en suis pas certain et pour le vérifier, il faudrait faire la calcul avec un fichier brut et un fichier sans doublons.


            • sirocco sirocco 13 mars 2021 13:21

              @l’auteur

              Je vous ai plussé pour le travail accompli. Mais je n’ai pas lu votre article : je laisse ça à ceux/celles qui jouissent devant une profusion de courbes et graphiques.


              • Passante Passante 13 mars 2021 15:19

                @sirocco
                détrompe-toi c’est pas « des courbes et des graphiques », c’est une magnifique démonstration qu’il ne se passe rien, très utile face au discours confinant..
                déjà, rien qu’au moment où apparaissent les carrés mauves du confinement,
                ben si on s’étouffe pas de rire, faut prendre une douche.. 


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mars 2021 12:49

                @sirocco
                 
                 
                 ’’ je laisse ça à ceux/celles qui jouissent devant une profusion de courbes et graphiques’’
                 
                 En effet, l’imposture a besoin de beaucoup de détails.


              • pipiou2 13 mars 2021 15:41

                @Philippe Huysmans, Complotologue
                Compiler des tableaux pendant des heures et buter sur la 1ere objection de base, tu vois pas le problème ?
                ça t’arrive souvent de d’écrire des programmes qui servent à rien ?
                C’est toi qui a conçu les trains qui étaient trop larges pour les voies ? smiley

                Tu sais l’intelligence ça ne se mesure pas au poids de papier.


              • nono le simplet 13 mars 2021 13:52

                C’est un peu pareil pour 2018 en atténué.(début de l’article)

                bé voyons ... même si elle n’a pas été la plus forte l’épidémie de grippe a été conséquente en mars 2018 ...27 dc par jour pour 100 000 hab de plus que la moyenne 2015-2019 contre 38 dc /100 000 en plus en janvier 2017 ... et seulement 25 en février 2015 ...

                mais ça permet par un artifice malhonnête de tracer une droite qui atténue la surmortalité de 2020 ... 2 mois à 90 de plus que la moyenne, un à 40, un à 36, un à 29 et un à 25 ... en résumé 4 mois de grippe forte et deux mois de grippe monstrueuse

                la suite c’est du bla bla !!!



                • Ben Schott 13 mars 2021 14:08

                  @nono le simplet
                   
                  « deux mois de grippe monstrueuse  »
                   

                   
                  Monstrueuse... carrément. Comment tu qualifies la grippe espagnole ?  smiley
                   

                   


                • Ben Schott 13 mars 2021 14:18

                  @CYRUS
                   
                  M’en fous, j’ai commandé mon abri survivaliste a San Giorgio ! Mais si Clouzo et sa bande de traîne-savates viennent pour s’abriter, je vais les recevoir, moi !
                   
                   
                   smiley
                   


                • nono le simplet 13 mars 2021 14:36

                  @Ben Schott
                  Comment tu qualifies la grippe espagnole ? 

                  monstrueuse aussi ... 0.5% de mortalité (et non 6% comme le dit l’autre andouille) ... sans services hospitaliers ni médecine adaptés, sans mesures barrières, sans masque ... et sans vaccin ... sur 2 ans ...


                • Ben Schott 13 mars 2021 14:50

                  @nono le simplet
                   
                  « 0.5% de mortalité »  smiley  smiley
                   
                  T’es un bon, toi ! Les victimes de la grippe espagnole, c’est entre 2,5% et 5% de la population mondiale (les victimes de la guerre : 1%) !
                   
                  Monstrueuse aussi !... pfff...
                   

                   


                • Legestr glaz Legestr glaz 13 mars 2021 15:10

                  @nono le simplet

                  Des mesures « barrières », des « masques », pour des virus respiratoires aérosols ? 

                  C’est totalement inutile. Les virus respiratoire aérosols sont partout autour de nous. Seule notre immunité, d’abord, et, des soins aux malades, ensuite, peuvent lutter contre ce genre de virus. 

                  C’est une honte de propager de telles contrevérités. Mais, nono, vous en avez l’habitude. Vous êtes ici pour propager la « bonne parole gouvernementale », celle des médias dominants. De la propagande pure et dure.

                  La supercherie des masques.
                  Les masques sont supposés « nous protéger » de la propagation des virus lorsqu’un malade émet des postillons ou éternue. Ce qui sous entend, évidemment, que les postillons et les crachats contiennent des virus. Le masque devrait nous protéger de cette « propagation virale ». Bien.

                  Mais comment procède t-on au moment du test de dépistage ? On « prélève » des virus dans la bouche, dans la salive où ailleurs ? Si l’on porte, partout et tout le temps, un masque pour éviter les contacts avec la « salive », « les postillons », « les crachats », « les expectorations » des personnes infectées, c’est bien parce que ces « particules » sont supposées porter des virus ! Mais, pourtant, les tests par écouvillons délaissent totalement la salive pour se concentrer sur un autre lieu !

                  La fraude et la supercherie au comble de l’ignominie !

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