Les ondes électromagnétiques de nouveau sur la sellette
Le danger des ondes électromagnétiques tient de nouveau la vedette après la publication du rapport de l'ANSES. On n'a aucune preuve mais on a "évoqué" (en 2009 !)des dangers potentiels ; le satané prinicipe de précaution conduit donc à s'abstenir ! Et quid des échographies ? En fait, il très étrange de constater la réactivité des gens vis à vis du risque.
Le "danger des ondes" à nouveau en vedette.
La publication du rapport de l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) sur le danger des ondes électromagnétiques a donné lieu à des tas de commentaires dans les média ; la majorité insiste pour affirmer que ces ondes sont dangereuses et qu'il faut prendre des mesures spécifiques pour s'en protéger. Lisons bien ce que dit le directeur de l'Anses, Marc Mortureux : " ce nouveau point ne met pas en évidence d'effet sanitaire avéré". Aucune ambiguïté.
Oui, mais l'OMS a classé les radiofréquences comme "cancérogène possible" et le directeur de l'évaluation des risques, D.Gombert, précise : "certaines études publiées en 2009 ont évoqué un "risque" possible sur le long terme". D'où les consignes de prudence sur les usages "intensifs", sans pouvoir préciser la signification exacte de la terminologie. On se demande si l'on est sur un terrain scientifique ou dans l'arrière salle d'un bistrot ! Cerner les phénomènes à seuil est particulièrement délicat : mise en évidence d'un seuil, détermination de la valeur de dangerosité ; c'est le cas pour les rayonnements nucléaires où l'on connaît pourtant des effets à haute dose, du nombre de cigarettes par jour supportables pour contenir les risques avérés.
Se référer à des publications de 2009, en 2013, alors que des dizaines de laboratoires travaillent sur le sujet, est plus que suspect. On demeure au niveau des vaches qui avortent ou des oeufs qui ne sont plus fécondés sous des lignes à haute tension... Des affirmations éculées ! Ce sont pourtant des expériences aisées à faire pour infirmer ou confirmer ces "évocations" !
En réalité, on en reste au niveau de ce satané principe de précaution qui permet à partir des élucubrations d'un individu de bloquer tout un système, toute une technique !
Le plus étonnant est que personne n'ait jamais eu l'idée d'imaginer des dispositions en rapport avec les échographies multiples chez les femmes enceintes, échographies rarement justifiées médicalement mais simplement de confort pour voir sa progéniture, vérifier s'il a bien un zizi ou non, le photographier et mieux, le filmer ... Or, si on interroge les femmes, elles rapportent toutes qu'au moment de l'application de la sonde, le foetus s'agite témoignant de sa réceptivité à l'onde. Et personne ne lève le petit doigt.
Etonnant également, en milieu médical, est le fait que l'on y multiplie scanners et radiographies sans jamais songer à cumuler les doses de rayonnements. Avez-vous un carnet de santé (on devait tous en avoir ...) pour y consigner toutes les radios que vous subissez avec l'indication des doses délivrées ? J'ai vu une personne hospitalisée après une sévère opération aux poumons à laquelle on a fait pendant toute la durée de son hospitalisation, plus d'un mois, des radiographies de contrôle tous les matins. Plus de la moitié (version optimiste) de ces clichés n'ont jamais été regardés. La dose de rayonnement ? Personne ne la connait. Avec les scanners, les examens (ponctions) sous scanners, il est certain que le total est loin d'être négligeable. C'est en milieu médical et personne ne se préoccupe. La réponse est simple : négligeable.
En fait, il est très étrange de constater la différence d'approche au risque selon la situation ...
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