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Accueil du site > Actualités > Santé > Refuser le don d’organes

Refuser le don d’organes

 Le vendredi 22 juin 2012 avait lieu la journée de publicité sur le don d'organes. Impossible d'échapper à la propagande de l'agence de biomédecine, au témoignage radiophonique ou télévisuel du greffé de service qui a par chance survécu et, sur les forums Internet, aux torrents de bons sentiments des geeks de service. Ah que j'aime ce monde de bisounours où tout le monde il est beau, il est gentil...

Mais où était l'information dans cette journée qui se voulait "de réflexion sur le don d'organes" ? Sûrement pas sur le site de l'agence de biomédecine où tout est axé sur la promotion du don d'organes. D'après les lois françaises et particulièrement la loi Caillavet de 1976, votre corps ne vous appartient pas, mais il appartient à l'État qui le met à disposition de l'agence de biomédecine. Automatiquement vous êtes considéré comme un potentiel donneur d'organes au moment de votre mort "théorique" ; mort théorique bien sûr, puisque la définition de la mort légale en France semble être, depuis la circulaire Jeanneney de 1968, uniquement conditionnée par les besoins en organes et tissus de "l'industrie de la greffe" (chirurgiens transplanteurs, labos pharmaceutiques etc.).

Il y a deux manières de mourir en France depuis l'obligation qui nous est imposée de donner notre corps à l'agence de biomédecine pour qu'elle en dispose suivant ses règles à elle. La mort que je qualifierai de classique, celle que nous pensions tous connaître et qui nous paraissait évidente lorsque nous y étions confronté lors d'événements familiaux. D'ailleurs le législateur dans sa sagesse avait jusqu'en 1947 interdit l'autopsie et l'inhumation des cadavres durant une période de 24 heures après la déclaration de décès, au cas où... Heureusement nous sommes encore une majorité à mourir ainsi, normalement en quelque sorte.

Mais il existe une deuxième mort légale depuis une cinquantaine d'années, l'évolution de la technique médicale ayant engendré une industrie de la greffe de plus en plus florissante. Malheureusement un organe mort et nécrosé n'a jamais guéri personne. Seule la transplantation d'un organe vivant peut permettre la réussite d'une greffe. Il fallait donc tordre la réalité de la mort afin de justifier le fait qu'un être humain encore en vie perde tout droit légal et devienne un simple réservoir de pièces détachées, charcutable à volonté. Ce fut l'invention de la notion de mort encéphalique, qui devint effective en France le 24 avril 1968 suite à la circulaire Jeanneney. Circulaire miraculeuse s'il en est, puisque trois jours plus tard le professeur Cabrol effectua la première greffe de coeur française. Songez donc qu'à quelques jours près, au lieu de finir commandeur de la légion d'honneur, il aurait pu être accusé d'assassinat, puisqu'il lui a bien fallu "tuer", au sens littéral du mot, le donneur. Ironie de l'histoire, le receveur Clovis Roblain n'a survécu qu'un peu plus de deux jours à l'opération. On peut se demander légitimement à qui a profité le "crime"...

Depuis 1968 la loi a évolué pour pouvoir fournir de plus en plus de matières premières aux chirurgiens greffeurs. Ce fut l'invention du constat précoce de la mort dans le décret de décembre 1996. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais il reste un fait incontournable ; c'est que le diagnostic de mort cérébrale est devenu au fil du temps une simple façon de nier les droits d'un individu encore en vie, si faible que soit la possibilité que son cerveau reparte. Comme tout jugement médical, ce diagnostic est faillible, au point que maintenant les soi-disant morts sont anesthésiés avant d'être découpés en salle d'opération. À croire que ces généreux donateurs deviennent trop remuants une fois morts légalement !

Alors, si vous voulez échapper au moment de votre mort à ces chirurgiens transplanteurs, même si légalement votre corps leur appartient, le législateur a quand même prévu une alternative. Il s'agit du registre national des refus de prélèvement d'organes. Ce registre est géré par l'agence de biomédecine ce qui est pour le moins paradoxal puisque le rôle de cette agence est avant tout de promouvoir le don d'organes. Mais en théorie, les chirurgiens transplanteurs ont l'obligation légale de consulter ce registre avant d'effectuer un prélèvement d'organes. Je dis bien en théorie parce que les proches d'un patient n'ont pas accès au registre national des refus et n'ont aucun moyen de vérifier si le registre a bien été consulté par les soignants et si oui, à quel moment. L'opacité du système est totale et la loi n'a pas prévu de peines si jamais un jour il est avéré que cette consultation n'a pas eu lieu.

Mais malgré tout, autant s'inscrire même s'il n'existe aucune certitude que votre volonté sera respectée. Pour cela vous avez deux solutions sur le site de l'agence de biomédecine.
- Soit vous rendre sur cette page et télécharger le formulaire, l'imprimer et le renvoyer à l'adresse indiquée avec une copie d'une pièce d'identité.
- Soit en vous rendant sur cette page. Vous pouvez commander le document en question à un numéro vert où par Internet pour qu'il vous parvienne à une adresse postale.

Il est dit sur le site que vous pouvez également le demander dans une pharmacie. J'ai demandé à ma pharmacie. Nada.

Je vous conseille vivement de toujours avoir sur vous, par exemple avec votre carte Vitale, le récépissé que l'on va vous envoyer. Les prélèvements à coeur arrêté ayant repris en France depuis quelques années, il suffit que vous fassiez un arrêt cardio-respiratoire persistant sur la voie publique pour que vous deveniez à l'insu de votre plein gré une proie intéressante pour les chirurgiens transplanteurs.


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34 réactions à cet article    


  • aigle80 aigle80 29 juin 2012 12:43

    le business du don d’organes deviendrait-il juteux ? ok qu’on me prenne toutes les pieces necessaires mais qu’on paye mes obsèques ce serait la moindre des choses vu que toute ma vie j’aurai payé pour entretenir ce corps qu’on convoite.


    • gobes 29 juin 2012 13:34

      "Je dis bien en théorie parce que les proches d’un patient n’ont pas accès au registre national des refus et n’ont aucun moyen de vérifier si le registre a bien été consulté par les soignants et si oui, à quel moment."
      D’où l’importance d’en parler à ses proches, car un chirurgien DOIT demander aux proches si la personne décédée était opposée au don de ses organes.
      Si un chirurgien prélève un organe à une personne que ses proches savent opposé au don et qu’il ne l’a demandé à personne, je lui prédis bien des emmerdes, personnelles et professionnelles... surtout personnelles.


      • Nicoco Nicoco 29 juin 2012 14:33

        Cet article illustre ce que le libéralisme économique dans le domaine médical a créé de pire : la défiance vis à vis de la médecine scientifique et son rejet dans son ensemble.
        Non, on ne se réveille pas de l’état de mort encéphalique. On est déjà mort et maintenu en vie par des machines de réanimation, uniquement.
        Non, le business de la greffe n’est pas si juteux que ça.
        Il y a de nombreux scandales pharmacologiques, médicaux, éthiques en 2012.
        Le don d’organe n’en est pas un.


        • etonne 29 juin 2012 14:43

          Paradoxe :
          comme les transplanteurs veulent des corps sains de préférence, on peut affirmer qu’une maladie, même mortelle, peut vous sauver la vie. !!


          • morice morice 29 juin 2012 15:32

            il faut vraiment en tenir une couche pour tenir ce genre de propos : même les mormons ne font pas mieux !!! 


             ce monsieur ridicule ne veut manifestement pas sauver des vies

            ses excuses sont quoi ? Religieuses ?même pas : c’est par pur esprit de contradiction : tout le monde est d’accord, alors je dis le contraire.

            c’est complètement crétin, comme attitude !

            « Je vous conseille » 
            il ose écrire le ridicule : doit-on lui conseiller de crever sur la voie publique le jour où on lui annoncera que faute de greffe de foie, il est destiné à crever, pour qu’il s’aperçoive de l’imbécillité profonde de son attitude ?

            Ce texte est donc DANGEREUX, et je m’étonne qu’Agoravox le laisse ici en ligne : ce n’est pas un appel au meurtre, c’est un appel à laisser mourir des gens et ça revient au même !

            • Rounga Roungalashinga 29 juin 2012 16:14

              Il faut comprendre la rancœur de morice, en attente d’une greffe de cerveau depuis trop longtemps.

              Elle était facile, celle-là, j’en conviens.


            • OrphelinPolitique 29 juin 2012 17:53

              Le don d’organe pour un greffé, c’est la nécessité de prendre des médicaments anti-rejets à vie, avec tout les risques que cela compose. Pendant ce temps là, on néglige la recherche dans le domaine des organes synthétiques ou artificielles, qui seraient moins contraignants puisqu’il n’y aurait plus de risques de rejet.


            • clouds clouds 29 juin 2012 21:35

              Si j’ai pas envie qu’on prélève des morceaux de mon cadavre, ça fait de moi un « mormon » ?
              Perso, le don d’organe, je le refuse.
              Quand on a pas envie de filer ses organes on est dangereux et ridicule ? Je suis un assassin ?
              Parler de ça sur agoravox devrait être interdit ?
              C’est pas toi qu’on devrait plutôt censurer ?
              Fais ce que tu veux de tes organes mon pote, mais j’estime que personne n’a le droit dépecer mon putain de cadavre si je le refuse.
              Et je suis pas un religieux...
               


            • BarbeTorte BarbeTorte 29 juin 2012 22:28

              Franchement, il y en a marre de vos propos.
              Il est possible de manifester votre désaccord avec l’article sans invectiver. Je cite : ’tenir une couche’, ’ridicule« , crétin ».


            • cancrela 29 juin 2012 23:20

              Kmarade morice, je te savais très limité intellectuellement, mais jamais je n’aurais oser à un tel point.
              A chaque intervention que tu fais, je me régale. Tu as l’aptitude à repousser les frontières de la bêtise jusqu’à un seuil impossible à envisager.


            • soimême 30 juin 2012 00:17

              momo t’es atteins d’anencéphalie spongiforme, par une once de réflexion, un cerveau noue !


            • lsga lsga 30 juin 2012 01:59

              je suis en désaccord complet avec l’auteur.


              ceci dit, je trouve ça très bien que son article soit publié sur Agoravox. Où pourrait-on lire ce type d’article sinon ? 

              de toute manière, ce problème sera vite résolu grâce au développement des cellules souches et de la nano-technologie, ce n’est plus qu’une question de quelques dizaines d’années maintenant. 

              A chaque problème éthique, sa solution technique et scientifique. 


            • epapel epapel 1er juillet 2012 21:09

              Je suis d’accord avec Morice et je pousserai le raisonnement au bout : en toute logique et suivant le principe droit devoir, celui qui refuse le don éventuel de ses organes devrait se voir simultanément refuser le droit de recevoir une greffe d’organe.


            • lsga lsga 2 juillet 2012 09:03
              « celui qui refuse le don éventuel de ses organes devrait se voir simultanément refuser le droit de recevoir une greffe d’organe. »

              wé ! à bas les leachers ! 

            • jef88 jef88 29 juin 2012 16:34

              Qui veut mes staphylocoques dorés !

              bien nourris, bien entretenus .... GRATOS


              • thierry3468 29 juin 2012 16:58

                Don d’organes .....L’idée est généreuse mais cache en fait une manne très important pour les labos qui produisent les médicaments anti rejet .Ces labos font du lobbying pour accroitre le marché de la greffe mais ils se heurtent au faible nombre de donneurs possible .De plus ,pour certaines greffes ,les taux de servie à 5 ,10 ans sont mauvais .En terme de santé publique ,une greffe est un gouffre financier .Peu importe ,pour les labos ,le plus important demeure le chiffre d’affaires .


                • Kookaburra Kookaburra 29 juin 2012 17:04

                  Il y a un autre aspect de la problématique du don d’organes - le trafic d’organes.

                  Aux États-Unis, près de 80.000 personnes attendent désespérément une greffe d’organes. Cette situation de pénurie, qui affecte les pays riches à la population vieillissante, a fait naître un nouveau type de commerce. Dans de nombreux pays du Tiers-Monde, certaines personnes vont jusqu’à vendre un de leurs reins, voire un œil, contre quelques dollars. La Chine n’échappe pas au phénomène. À une différence près. Là, ce sont les milliers de condamnés à mort qui alimentent cet odieux « business », dont l’armée tirerait les ficelles.


                  • Kookaburra Kookaburra 29 juin 2012 17:48

                    Quant aux condamnés à mort, on pourrait argumenter que puisqu’ils doivent mourir pourquoi ne pas profiter des organes ? Dans la mesure que la question, ainsi posée, nous affole, démontre que la volonté du donneur est absolument nécessaire.


                  • elmi 29 juin 2012 17:41

                    très intéressant merci bien
                    en effet le cerveau peut repartir après un coma ou même un ancéphalo à plat
                    un ami a vécu ça récemment, les médecins lui disaient que son père était comme mort, ce dernier s’est réveillé après 2semaines de coma alors qu’ils ne voulaient plus l’alimenter par intraveineuse, ils lui mettaient seulement de l’eau sucrée, des assassins !
                    la médecine « moderne » est tellement ignorante et trop souvent arrogante, il s’agit avant tout de faire du pognon


                    • bobcloclimar 29 juin 2012 20:24

                      L’auteur oublie à l’inverse qu’avoir une carte de donneur et donner l’info de son vivant ne signifie absolument pas que nos organes puissent être systématiquement prélevés (renseignez-vous) - les médecins refusent souvent dans le doute, refusent constamment si un proche s’y oppose ou encore de par leurs convictions éthiques ou religieuses. Qui plus est, en France, les organes ne sont utilisés à aucun moment de manière lucrative. Si vous vous faîtes inscrire national dans le registre de sûr à 100% que l’on ne vous touchera pas et l’inverse n’est pas vrai. Vous confondez libéralisme immonde des industries pharmaceutiques et de l’humanisme basique. D’autant plus qu’il est bien plus facile de vendre des molécules à prix d’or en maintenant les gens dans un état de survie exécrable en rapportant de l’argent ! Parlez-en à des gens greffés.
                      Même s’il est juste de critiquer des investissements insuffisants dans la conception d’organes artificiels, il est extrêmement difficile d’arriver à obtenir une réponse physiologique convenable (un objet ayant des fonctions très complexes à imiter, une durabilité très importante, une taille minime, sans perturber le corps, sans rejet et avec une autonomie pharaonique sauf si vous aimez l’aspect dialyse, super). Dernier point, les greffes sont insuffisantes en France et des gens meurent quotidiennement à cause de cela.
                      Par rapport à la situation d’elmi, les gens font très souvent une conclusion hâtive, sous la forme situation personnelle —> généralité. Dans 999 cas sur 1000, cerveau en bouilli signifie mort, ou handicap hyper sévère au mieux. Oui la médecine moderne ne sait pas tout mais une santé publique déraisonnable c’est stupide.
                      Au final Max75, votre posture intellectuelle ne convainc que des gens qui sont persuadés qu’on leur veut du mal ou encore confortent les gens dans leur religion et va en l’encontre du respect des gens malades et d’un humanisme de bon sens...


                      • bobcloclimar 29 juin 2012 20:25

                        L’auteur oublie à l’inverse qu’avoir une carte de donneur et donner l’info de son vivant ne signifie absolument pas que nos organes puissent être systématiquement prélevés (renseignez-vous) - les médecins refusent souvent dans le doute, refusent constamment si un proche s’y oppose ou encore de par leurs convictions éthiques ou religieuses. Qui plus est, en France, les organes ne sont utilisés à aucun moment de manière lucrative. Si vous vous faîtes inscrire dans le registre national du refus, vous pouvez être sûrs à 100% que l’on ne vous touchera pas, l’inverse n’étant pas vrai et un registre national du don n’existe pas. Vous confondez libéralisme immonde des industries pharmaceutiques et de l’humanisme basique. D’autant plus qu’il est bien plus facile de vendre des molécules à prix d’or, en maintenant les gens dans un état de survie exécrable rapportant ainsi beaucoup d’argent ! Parlez-en à des gens greffés.
                        Même s’il est juste de critiquer des investissements insuffisants dans la conception d’organes artificiels, il est extrêmement difficile d’arriver à obtenir une réponse physiologique convenable (un objet ayant des fonctions très complexes à imiter, une durabilité très importante, une taille minime, sans perturber le corps, sans rejet et avec une autonomie pharaonique sauf si vous aimez l’aspect dialyse, super). Dernier point, les greffes sont insuffisantes en France et des gens meurent quotidiennement à cause de cela.
                        Par rapport à la situation d’elmi, les gens font très souvent une conclusion hâtive, sous la forme situation personnelle —> généralité. Dans 999 cas sur 1000, cerveau en bouilli signifie mort, ou handicap hyper sévère au mieux. Oui la médecine moderne ne sait pas tout mais une conception arbitraire de la santé publique, c’est navrant.
                        Au final Max75, votre posture intellectuelle ne convainc que des gens qui sont persuadés qu’on leur veut du mal ou encore confortent les gens dans leur religion et va en l’encontre :
                        - du respect des gens malades
                        - d’un raisonnement plus ouvert et exhaustif
                        - d’un humanisme basique de bon sens... Cela étant dangereux en finalité.


                        • teddy-bear teddy-bear 29 juin 2012 23:53

                          Refuser le don d’organe dit l’auteur de ce papier sans prendre soin de parler des receveurs !!!
                          Heureusement certains commentaire sérieux remettent les pendules à l’heure concernant un pseudo commerce lucratif d’organe et les morts vivants. Je suis au contraire favorable aux prélèvements d’organes obligatoires. La science par ce biais sauve des vies humaines, mais pas assez. Arrêtons de considérer notre corps à notre mort comme une propriété personnelle ou familiale.ou de faire de la métaphysique à trois sous. Qu’il serve au moins à quelques chose et ne pas serve pas à nourrir les asticots


                          • soimême 30 juin 2012 00:32

                            @ teddy-bear, visiblement vous ne savez pas de quoi vous parlez, un organe implanté dans un autre corps est un étrange, qui montre bien que le corps à plus de sagesse que pense la médecine.
                            Dans cette pratique, il y a beaucoup d’immoralité, il suffit de pensé au scandale du sang contaminé pour avoir une référence jusqu’où ils sont capables d’aller dans ignominie.

                            Ma mort m’appartient et je ne vois pas en vertu de quel droit, il doit avoir profanation de mon corps !


                          • lsga lsga 30 juin 2012 02:02

                            non. après votre mort, votre corps appartiendra aux asticots, et malheureusement ceux-ci n’auront pas poussé assez loin leurs études de philosophie pour savoir si il sera moral de manger votre foie qui aurait pu sauver des vies. 


                          • teddy-bear teddy-bear 30 juin 2012 11:01

                            Vos écrivez "visiblement vous ne savez pas de quoi vous parlez". Hélas si, mon cher monsieur et pour deux raisons, mon fils est décédé à 19 ans d’un accident d’automobiles et naturelle j’ai autorisé les prélèvements et d’autre part un de mes meilleurs amis a été transplanté depuis 10 ans et voit grandir ses enfants. Votre argument est personnel et rien ne me permet de le contredire, bien entendu que cette greffe nécessite un suivi médical ce qui ne change rien à Mon propos qui est de changer les mentalités.

                            Par contre le coté moral de la chose il faudra bien que l’on s’en défasse, en attendant une autre solution qui verra se dresser touts les pisses froids de la terre. Le scandale du sang contaminé est d’une autre nature. Enfin « Profaner » un corps ressort relève bien de la métaphysique


                          • joelim joelim 30 juin 2012 13:19

                            Le problème c’est pas la moralité (qui est dans le sens du don) mais les dérives, notamment le fait qu’il faut techniquement prélever le plus tôt possible, à la limite avant la mort ce qui pose problème. 


                            Mais Morice en bon démocrate exige qu’on n’en parle pas. Risque pas de se faire piquer son ciboulot lui...

                          • soimême 30 juin 2012 17:15

                            @ teddy-bear, ne prenez pas votre cas pour une généralité exceptionnelle, le deuil est plus courant que vous le pensez, et chaque famille et tous où tard confronté à ce cas !
                            En tant que frère et puis père, j’ai été confronté à ce problème !
                            Ravalé votre justification oiseuse !

                            Visiblement vous n’avez pas encore étudiez le changement de caractère d’un greffé !

                            http://www.rts.ch/video/emissions/temps-present/4070143-apres-une-greffe-du-coeur-son-caractere-a-change.html

                            J’ai lue aussi un témoignage où la personne greffé vivait un changement de caractère manifeste en devenant vulgaire, et a vécus un choc émotionnelle quand elle a perçus que cette main greffé avait des attitudes et des manières qu’elle n’a jamais développer. 

                            Je n’arrive pas à retrouver ce témoignage, mais je peu vous assurer qu’il est véridique et il est bien occulté par tous la propagande qui militent sur les dons d’organe.

                             


                          • teddy-bear teddy-bear 1er juillet 2012 23:05

                            Je ne joue pas au héros quand à ces dons d’organes familiers.Mais votre histoire de main habitée par l’âme du donneur , on a dejà vu ça au cinéma, Restons sérieux. Bien entendu lorsque l’on a le rein d’un mort on a une autre vision de la vie et peut devenir irritable au point où selon le cas que vous citez que la main tremble un peu où plus prosaÏquement que la greffe n’ait pas tout a fait réussi..


                          • Wendigo Wendigo 30 juin 2012 00:34


                             Aie ..... cela veut dire que l’on peut prélever les organes de nos politiques à tout momment, vu leur état de mort cérébrale constatée depuis 1973 ???

                             Bon et il ni a qu’à commencer par la tête, en bon républicains .


                            • Onfraymieux 30 juin 2012 03:57

                              Je donne
                              Tu vends

                              Que dire d’autre ?


                              • roblin 30 juin 2012 12:01

                                Article sur le même sujet des dons d’organes :

                                http://www.santenatureinnovation.fr/quelles-solutions/chirurgie-quelles-solutions/avant-de-donner-vos-organes-lisez-ceci

                                Extrait :

                                "Le journal anglais Daily Mail publie l’histoire d’un jeune britannique qui a eu la vie sauvée par son père qui s’était opposé à ce que ses organes soient prélevés pour servir à des transplantations. (1)

                                L’affaire s’est produite à l’hôpital universitaire de Coventry, dans le nord de l’Angleterre :

                                Stephen Thorpe, 17 ans, avait été gravement blessé à la tête lors d’un accident de voiture au cours duquel était mort son ami Matthieu, 18 ans, qui conduisait le véhicule.

                                Les médecins le mirent sous coma artificiel et, deux jours plus tard, le déclarèrent en état de « mort cérébrale ». La « mort cérébrale » permet l’ouverture de la procédure de prélèvement d’organes. Mais les parents de Stephen, qui étaient auprès de lui, affirmèrent qu’ils « sentaient que leur fils était encore là » et qu’il réagissait à certaines paroles.

                                Alors que quatre médecins de l’hôpital confirment la « mort cérébrale  » et souhaitent que commence le prélèvement d’organes, les parents de Stephen font appel au Docteur Julia Piper, praticienne de médecines traditionnelles et alternatives. Celle-ci obtient l’autorisation de faire examiner Stephen par un neurochirurgien de confiance, qu’elle connaît.

                                Celui-ci conclut que le jeune garçon n’est absolument pas « mort cérébralement ». Il demande qu’il soit au plus vite sorti de son coma artificiel. Et en effet, cinq semaines plus tard, Stephen rentre chez lui, entièrement remis.

                                Aujourd’hui, Steven a 21 ans et étudie la comptabilité à l’université de Leicester. « Mon impression est que l’hôpital n’était pas très favorable à ce que mon père demande une contre-expertise médicale » a-t-il déclaré au Daily Mail."


                                • Genjin 30 juin 2012 12:13

                                  http://www.wat.tv/video/adolescent-americain-en-mort-4o9ap_2exyh_.html

                                  C’est loin d’être un cas isolé, contrairement aux affirmations du « journaliste » qui va jusqu’à parler de miracle.

                                  http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/10/20/une-femme-declaree-cliniquement-morte-se-reveille_1428657_3244.html

                                  Un simple exemple, en France cette fois, parmi de nombreux autres.


                                  • epapel epapel 1er juillet 2012 21:13

                                    A l’auteur :

                                    Votre titre « refuser le don d’organe » est bien choisi qu’il signifie à la fois refuser de donner ses organes et refuser d’en recevoir.

                                    Dommage que part la suite vous ne revendiquez pas le revers de la médaille qui est que le refus d’un devoir devrait s’accompagner de la perte du droit qui lui est associé.

                                    A moins que finalement vous ne vouliez le beurre et l’argent du beurre.


                                    • marigary 29 avril 2014 13:56

                                      Mon problème pour le don d’organe auquel je ne suis pas opposé ,c’ est de ne pas connaître le receveur ,par peur que ce receveur soit une personne qui n’ a cessé de me pourrir ma vie.

                                      Et là, je pense tout simplement à nos dirigeants politiques économiques ,journalistiques ,qui, avec la science infuse qui les caractérise, nous expliquent ,aujourd’hui comme hier ,qu’il faut faire des efforts avec des revenus moyens et même beaucoup moins ,alors qu’eux mêmes se gavent avec nos impôts, et leurs magouilles.

                                      Donner un organe à ces gens là « NON »

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Max75

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