Relayé par le journal du médecin, le sénateur et neurochirurgien belge Jacques Brotchi a appelé à l’instauration d’une vaccination anti-rougeoleuse obligatoire (en 2 doses).[1] Le Pr Brotchi affirme ainsi, sur un ton alarmiste : « Actuellement, il y a déjà 5 cas de rougeole par jour. Cela pourrait empirer. Je ne comprends pas que les autorités ne rendent pas cette vaccination obligatoire. »
Ainsi, pour Mr Brotchi, le fait qu’on dispose d’ « un vaccin efficace et gratuit » et que la rougeole peut, dans de très rares cas, occasionner des séquelles neurologiques, suffirait à justifier l’instauration d’une vaccination obligatoire.
Il est classique de dramatiser la survenue du moindre cas au profit du vaccin mais si on veut bien, en toute honnêteté, se rappeler qu’avant 1975, il y avait plus de 50 000 enfants qui faisaient annuellement la rougeole en Belgique et que cette maladie était encore pleinement considérée comme « une maladie d’enfance bénigne » dans les revues médicales françaises[2] avant 1983 (année de lancement du vaccin dans ce pays), on comprend que les intérêts commerciaux en jeu jouent sûrement un grand rôle.
Hélas, ces intérêts commerciaux continuent de porter lourdement préjudice à la santé publique dans son ensemble, puisque cette maladie d’enfance, statistiquement bénigne, octroyait une immunité solide, durable à vie là où la vaccination massive et aveugle des enfants s’est soldée par un très problématique déplacement de l’âge de survenue de la maladie. Puisque les enfants étaient le principal réservoir naturel du virus et que les vaccinations infantiles ont fortement réduit la circulation virale, les « rappels naturels » dont bénéficiaient aussi les personnes vaccinées, ne se font plus. Celles-ci ayant perdu leur immunité une fois arrivées à l’âge adulte, elles deviennent plus vulnérables à la maladie, aux conséquences autrement plus lourdes dans cette tranche d’âge ainsi que chez les tous jeunes nourrissons, désormais insuffisamment protégés par le lait maternel sans anticorps protecteurs de mères précédemment vaccinées.
Au lieu de s’entêter à vouloir poursuivre cette même politique de l’échec, Mr Brotchi serait ainsi bien inspiré de reconnaître la validité de ce diagnostic que plus aucun épidémiologiste n’oserait désormais nier.
En outre, que fait, concrètement, Mr Brotchi des risques inhérents à toute vaccination, y compris ceux d’ordre neurologique ? D’après la littérature médicale[3], la vaccination anti-rougeoleuse et le ROR peuvent entraîner, pêle-mêle des décès, des thrombocytopénies, des encéphalites, des encéphalomyélites, des panencéphalites subaiguës sclérosantes (P.E.S.S), des méningites, des hémiplégies, des paralysies de Guillain-Barré, des convulsions, des orchites, de la surdité, etc…
Mr Brotchi va-t-il proposer d’indemniser personnellement les victimes inéluctables de sa politique obligée, puisqu’il n’existe toujours aucun système d’indemnisation des victimes de vaccinations dans notre pays ?
En effet, rappelons que chez nous, en Belgique, les autorités continuent de nous seriner que « tous les vaccins actuels sont sûrs » comme le faisaient encore dernièrement les Prs Van Damme et Van Ranst dans le Standaard[4], tout en traitant les personnes sceptiques de « criminels ».
Mais dans ce cas, comment expliquer que le Québec où les mêmes vaccins sont utilisés, dispose d’un programme d’indemnisation des victimes de vaccins qui octroie des indemnités pour dommages corporels, remplacement de revenus, réadaptation et même des indemnités de décès y compris les frais funéraires[5] ???
A un moment, il faut tout simplement cesser de faire avaler n’importe quoi au public. Il y va de la crédibilité du monde médical comme de celle de la classe politique.
Quant aux personnes qui ont déjà précédemment reçu une dose de ROR et qui seraient ainsi potentiellement concernées par la mesure autoritaire préconisée par Mr Brotchi, peut-être seraient-elles intéressées de savoir que le vaccin qu’elles ont peut-être reçu, le Pluserix (de la firme Smith Kline Beecham), fut retiré du marché plusieurs années après son introduction parce qu’on avait fini par se rendre compte qu’il était responsable d’un nombre anormalement élevé de méningites…
« Fallait-il supprimer les maladies d’enfance ? », p.126-130 du livre « Hold-up sur la santé » du Dr François Choffat, éditions Jouvence, 2005.
Chap III. (A quels risques nous exposent les vaccinations ?) & IV (Ces risques valent-ils d’être courus ?) du livre de Michel Georget, « Vaccinations, les vérités indésirables », éd. Dangles, 2000., p. 149-152 & p.246-251
Vouis écrivez : ".. pour Mr Brotchi, le fait qu’on dispose d’ « un vaccin efficace et gratuit ... »
C’est ça, Mr Brotchi ! Obligatoire et gratuit ! Pourquoi ne pas donner directement l’argent public aux labos, en protégeant les gens des poisons contenus dans les vaccins ? Pfff !
Vous dites : « chez les tous jeunes nourrissons, désormais insuffisamment protégés par le lait maternel sans anticorps protecteurs de mères précédemment vaccinées. » Vous devriez dire : « protégées naturellement ».
Dans la série « je suis un prof retraité qui s’excite tout seul dans sa cave contre le monde entier mais je me donne un nom d’association pour faire croire qu’on est nombreux à défendre les mêmes idées débiles », nous avons aujourd’hui « initiative citoyenne ».
Le cas de la rougeole n’est peut-être qu’un cheval de Troie pour imposer ensuite autre chose ...
Mr Brotchi sort de son rôle ou il mélange ses fonctions (sénateur et neurochirurgien). Si la décision politique d’une vaccination « obligatoire » n’est juridiquement pas impossible, elle est parfaitement incompatible avec l’Éthique médicale. Le CCNE (Comité Consultatif national d’éthique) - qui n’est pas belge - s’est déjà très clairement prononcé dans son Avis 106 sur cette question, et affirme dans ses conclusions (page 19) : « Le contexte, quel qu’il soit, ne peut modifier les valeurs éthiques ».
et de plus que « le refus de soin » (refuser la vaccination) est un Droit ! Au plan médical, un vaccin est-il seulement un « soin » ? c’est très discutable !
Il est donc impossible de passer outre le « consentement’ du patient, ce qui veut dire qu’une hypothétique vaccination obligatoire peut être refusée par qui le veut. Suffit de dire NON ! Au moins l’Éthique médicale nous protège de ce genre de totalitarisme.
Au plan de la politique de santé (quel que soit le pays), ce qui est hautement contestable c’est de vouloir appliquer une politique utilitariste ...
Michel Foucault avait développé ces concepts sous les termes de bio-politique et de bio-pouvoir. Si ça peut donner une piste de réflexion ... » Au côté du disciplinaire, Foucault décrit une nouvelle forme de pouvoir qui ne prend plus pour objet les corps mais la vie elle-même. Il construit ces notions de biopolitique (le biopolitique en 1974 et la biopolitique en 1979) et de biopouvoir (1976) en référence à la médicalisation de la société. Cette médicalisation se définit par la prise en compte généralisée du « risque médical ». Se dissémine (hors des champs purement médicaux) la nécessité de prévenir des risques éventuels. Se développe le contrôle par précaution.
Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, sont apparues des « technologies qui ne visent pas les individus en tant qu’individus, mais qui visent au contraire la population. [...] La découverte de la population est, en même temps que la découverte de l’individu et du corps dressable, l’autre noyau technologique autour duquel les procédés de l’Occident se sont transformés. On a inventé à ce moment là ce que j’appellerai, par opposition à l’anatomo-politique [...], la biopolitique » Foucault, 1994, « les mailles du pouvoir » ...
Ne reste plus qu’à répondre à ce bio-pouvoir par une bio-résistance ... en manifestant d’emblée une opposition argumentée à cette bio-politique qui s’apparente plus par ses dogmatismes à de la religion qu’à de la science.
Il y a eu jusqu’à 800.000 cas de rougeole aux USA. Quand le vaccin est arrivé, il n’y en avait déjà plus que 3.000, mais les fabriquants ont réussi à imposer l’idée que ce vaccin était à l’origine de cette réduction. Ce qui est faux. Les épidémies vont er régressent à leur rythme, vaccin ou pas, selon une courbe de gauss. Par exemple la scarlatine n’a jamais eu de vaccin et a disparu quand même. La polio, dont le vaccin est arrivé comme les autres en toute fin d’épidémie, a connu un nouveau pic dans les mois qui ont suivi l’apparition du vacin, et Salk, à la fin de sa vie, reconnaissait la responsabilité du vaccin dans ce retour. Les paralysies infantiles actuelles sont toutes liées au virus vaccinal de la polio, et non au virus sauvage : joli succès. Quand à la rougeole, ses dégats neurologiques exposés ici sont tout à fait authentiques et nombreux. Il faut y ajouter l« autisme, dont le thimérosal inventé par Lily et qui contient du mercure, puissant neurotoxique a effet cumulatif, est très certainement responsable. Un enfant sur cent est incapable de »chélater« (éliminer) le mercure. C’est l’effroyable proportion actuelle de l’incidence de l’autisme aux USA. Vous noterez que les communautés qui ne vaccinent pas (Amish) sont exemptes d’autisme. Le Dr Wakefield a été persécuté pour avoir dénoncé ce lien. Quiconque s’inréresse à la question doit avoir vu ce film : »Silence, on vaccine" ; http://www.youtube.com/watch?v=cGCHgkAz2eg On n’imagine pas la puissance de corruption des laboratoires pharmaceutiques, et leur pouvoir de persuasion dans les média mais aussi auprès de mes confrères, qui n’ont pratiquement aucune autre source d’information, mais se croient très au courant. Heureusement, depuis l’affaire Bachelot et son vaccin H1N1 débile, les consciences s’éveillent, y-compris parmi les médecins, et vous n’imaginez pas le nombre de ceuc-ci qui refusent toute vaccination. Mais en cachette, c’est interdit, en principe. Je rappelle que seuls trois vaccins sont (provisoirement ) obligatoires en France : Diphtérie, Tétanos et Polio, et que toute pression sur des parents (ou des subalternes) pour imposer un autre vaccin à leur enfant est (théoriquement) passible de prison et de lourdes amendes. Quand à ce sénateur qui arrondit ses fins de mois, pas besoin de vous dire ce que j’en pense.
Quand à ce sénateur qui arrondit ses fins de mois, pas besoin de dire ce que j’en pense.
« Par exemple la scarlatine n’a jamais eu de vaccin et a disparu quand même. » : Faux. Divers vaccins ont été conçus au début du XXè siècle mais leur efficacité était trop variable.
Ce sont les antibiotiques qui ont éliminé les grandes épidémies.
"Je rappelle que seuls trois vaccins sont (provisoirement ) obligatoires
en France : Diphtérie, Tétanos et Polio, et que toute pression sur des
parents (ou des subalternes) pour imposer un autre vaccin à leur enfant
est (théoriquement) passible de prison et de lourdes amendes." Effectivement, amende de 3 750 euros et de six mois d’emprisonnement, à l’encontre de
ceux qui voudraient se soustraire à une obligation vaccinale. Cette loi
est certes quasiment inapplicable, et n’a valu (à ma connaissance) des
soucis qu’à de très rares personnes. Ce pays est le seul au monde à pratiquer une politique dictatoriale en matière de santé publique et fonctionne, en pleine ère de libéralisme, au niveau santé, comme un magnifique modèle crypto-communiste ...
Actuellement il est assez simple de contourner l’obligation de la vaccination DTP (Diphtérie, Polio, Tétanos), sans même à avoir à exprimer un refus de vaccination, parce ce vaccin trivalent a été retiré du marché par les labos il y a plusieurs années et remplacé par des vaccins penta, ou héxavalent (qui coûtent 3 fois + cher), genre DTP+Hib+coqueluche+hépatite B, vaccin hexavalent : Infanrix Hexa. Or l’état n’oblige que sur DTP et n’engage sa responsabilité que sur DTP. Donc vous pouvez très bien dire à votre médecin que vous n’êtes pas d’accord pour l’instant pour le faire puisqu’il ne peut pas vous donner le DTP « normal », et qu’il ne peut pas vous imposer des vaccins non-obligatoires. Si vous avez des problèmes avec un vaccin penta ou héxavalent , ce n’est pas l’État qui vous dédommagera et ce sera à vous de poursuivre le laboratoire (véritable parcours du combattant). Il y a très peu de chance que le médecin accepte d’engager sa responsabilité professionnelle. Ou cas ou il accepterait, faîtes lui signer un formulaire de responsabilité du genre de celui-ci ! Il réfléchira à deux fois avant de vous vacciner, vous ou vos enfants ...
Dîtes que vous êtes prêt à vacciner votre enfant dès que ce vaccin DTP « normal » reviendra, mais qu’en attendant vous préférez attendre et surseoir à cette obligation puisque ce vaccin DTP n’existe plus. ça vous laisse de beaux jours devant vous, puisque l’institut Pasteur n’a pas du tout l’intention de reprendre la commercialisation du DTP « normal » trivalent. Le médecin peut très bien vous faire un mot à joindre à votre carnet de vaccination expliquant que ce vaccin DTP (normal) n’étant pas actuellement disponible en pharmacie, ... etc
La vaccination étant un choix personnel « consenti », et un acte
médical, toutes informations concernant cette option, ne devrait
théoriquement pas sortir du DMP (dossier médical personnalisé)., en
dehors d’état statistique.
La liberté vaccinale est une question de principe !
@njama<BR>Vous n’avez pas vien lu : je parlais de sanctions contre un directeur de crèche qui voudrait impose un BCG, par exemple : punissable. Et ils n’insistent pas quand on connait ses lois.<BR>Les personnels médicaux et les militaires sont par contre contraints sur le papier à des vaccinations multiples, et c’est bien plus dur de s’y soustraire : ne reste que le certificat de vaccination de complaisance, ce qui est un scandale (devoir tricher quand on a de bonnes raisons), et présente des risques.<BR>On peut obéir à la loi quand on vaccine, mais c’est le parcours du combattant : DTVax existe encore, ainsi qu’imovax polio : ce dernier se présente en flacon de dix doses dont il faut jeter neuf...<BR>Mais tous deux contiennent du mercure, poison lent mais violent, ce qui est une raison légale pour les rejeter, théoriquement.<BR>Bref, il y a de nombreux moyens de se débarasser de l’obligation vaccinale en respectant la loi. Pour celà faut-il vraiment connaitre les vaccins et la loi.
Personnellement je ne crois pas que l’on puisse imposer une vaccination obligatoire, beaucoup trop d’obstacles s’y opposent, et de plus cela serait difficilement réalisable et excessivement couteux.
Il y a mélange des genres entre politique et médecine. « Prescrire » (au sens médical du terme) ne fait pas partie des prérogatives de la fonction politique, même un ministère de la santé n’a absolument aucune Autorité médicale dans ce domaine. Cela n’appartient qu’au médecin. De plus une prescription n’est pas une obligation, le patient n’est pas obligé de la suivre.
On agite le spectre de « l’obligation » comme on parle du loup ... en jouant sur les peurs ... ou de fantasmagoriques hypothèses comme le fait Mr Brotchi : « Cela pourrait empirer. » Noter l’usage du conditionnel dans ses propos ! comme quoi ce monsieur n’est sûr de rien
L’Éthique médicale « Primum non nocere » (d’abord, ne pas nuire) reste à mon sens le meilleur rempart indéboulonnable contre ce genre de dictature politique ... une bonne partie du corps médical est d’ailleurs sinon hostile, du moins peu favorable à la systématisation de la vaccination.
Vos chiffres sont assez bizarres, puisque la mortalité due à la rougeole avant vaccination oscillait entre les 400 à 700/ an aux USA, et à peu prés la meme chose en france.. voir ici http://www.invs.sante.fr/publications/rougeole/page2.html il est vrai que c’est relativement « peu » comparé à la mortalité de la diphtérie ou du choléra. ce jour : on arrive à un taux incompressible de un à deux mort / 1000 rougeoleux. cette année la france s’est surpassée et a exporté la rougeole dans le monde entier :il y a 6 morts, 14 encéphalites ( séquelles cerebrales à vie ), plus 444 pneumonies graves ( réanimation ).. l’année n’est pas finie. En l’absence d’hopitaux et de réanimation... je pense que la mortalité pourrait etre plus grande..
quant à ne pas vous vacciner contre la diphtérie ( ce qu’a fait la russie aprés la chute du mur de berlin.... devant l’afflux de morts, quelque chose comme 5000, ils ont vite repris les vaccins ) le tétanos , la polio ( quelque chose comme 200 000 paralysés/ an dans le monde quand on ne vaccine plus activement ).. effectivement..c’est un choix.. vous etes quelqu’un de trés courageux.
Quant à l’autisme, renseignez vous un peu sur ce combat d’arriere garde, reposant sur une étude falsifiée qui a fait perdre beaucoup de temps à pas mal de scientifiques..Heureusement que les généticiens continuent à travailleur sur le sujet... avec l’espoir de trouver des médicaments contre l’autisme.
quant au « mercure » , en mangeant une tranche de saumon, vous en avez deja largement une « bonne dose » , il est meme deconseillé aux femmes enceintes de trop manger de poissons, afin de ne pas se surcharger en mercure, PCB et autres, qui donnent des atteints cerebrales du foetus.. ( autisme ? ).
erreur : de ne pas trop manger de poisson ( pas plus de deux fois / semaine ), la dose pour un enfant de moins de 3 ans doit également etre limitée, afin de ne pas surcharger le cerveau en mercure.
A noter : Initiative Citoyenne a interpellé le Journal International de Médecine (JIM) en date du 16 juillet dernier suite aux propos de l’Académie française de Pharmacie qui appelait justement à l’instauration d’une vaccination ROR obligatoire en France comme le Pr Brotchi en Belgique....
La rédaction du Journal International de Médecine a publié notre réaction et nous a répondu. Une réponse atterrante. A laquelle nous avons bien sûr tenu à répondre, arguments à l’appui. Pour ceux qui sont intéressés, ils peuvent lire ou relire tout le fil de ces échanges avec le Journal International de Médecine au lien suivant :