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Accueil du site > Actualités > Santé > Un plaidoyer pour une médecine écologique

Un plaidoyer pour une médecine écologique

Pour tenter de faire passer son message, Christian Portal signe « Pour une médecine écologique », aux éditions Alphée/J-P Bertrand, une œuvre de 420 pages « fruit d’une longue maturation personnelle ». Et égratigne les Verts au passage.

Venu à l’écologie « de façon fortuite », ce professeur d’éducation physique et sportive s’est également investi dans le domaine de la santé, jusqu’à devenir conseiller en médecine traditionnelle chinoise : « Je découvris par la suite que les médecines traditionnelles en général pouvaient être également considérées comme des médecines écologiques ».

Après avoir « imaginé naïvement » qu’il pourrait « trouver un soutien chez les Verts », il dut rapidement « déchanter » et tracer son propre chemin. Ce qu’il fit en créant avec des partenaires le collectif Acecomed (Act for ecological medecine) et en lançant le Manifeste pour une médecine écologique.

Faisant le rapprochement entre l’agriculture et la médecine, deux domaines investis par « la pensée chimique et les groupes de pression », Christian Portal appelle les consommateurs à « l’autonomie de la pensée » pour se défaire du « clergé thérapeutique ». Cela passe par le « consentement éclairé » du patient pour toute action thérapeutique, seule condition pour que sa responsabilité puisse s’exercer et que les choses puissent changer.

L’ouvrage propose une « vision écologiste de la santé » que fort peu de médecins, thérapeutes ou patients ont aujourd’hui.

« Les Verts n’ont pas une grande culture écologiste »

Dans son combat, Christian Portal s’est heurté à l’écueil de la « spécialisation militante », qui pousse à des « démarches spécifiques, souvent exclusives et par là même séparatistes », et à « l’obstacle, plus dogmatique, de la santé environnementale ». Pensant que les Verts étaient les seuls à pouvoir représenter ses idées, il adhère au groupe politique. Malgré de « fortes résistances à [ses] idées au sein de la commission (santé) », il espère pouvoir apporter sa « contribution en matière d’approche écologique de la santé ».
 
Il est rapidement déçu : « La politique des Verts en matière de santé était totalement verrouillée par un petit groupe soucieux d’une orthodoxie médicale stricte fermée à une pensée de nature écologique. Comment ce parti a pu à ce point s’éloigner de ce qui a fait sa construction historique ? (…) Les Verts n’ont finalement pas une grande culture écologiste ». De plus, selon l’auteur, les médecins sont très actifs, dans ce parti comme dans les autres, pour « protéger le lobby médical dominant ».

Christian Portal reproche également à d’autres, comme au professeur Belpomme, d’incriminer les pollutions pour une trop grande part comme origines de nos maladies, en oubliant les nombreux effets iatrogènes des produits toxiques utilisés dans le système médical occidental.

Un moratoire des poursuites

Pour sortir du système de « peur » dans lequel nous sommes maintenus, l’auteur invite chacun à « retrouver une confiance dans ses propres jugements. (…) Le militantisme et le partage d’expérience sont deux éléments importants pour initier des changements ». Encouragé par le constat des mutuelles qui désormais remboursent les soins en médecine non-conventionnelles, il plaide pour la reconnaissance progressive des pratiques différentes, avec la mise en place d’un « système de surveillance des pratiques alternatives » (mais selon des protocoles spécifiques) ainsi qu’« un moratoire des poursuites » contre les thérapeutes non médecins exerçant avec conscience ou selon un code déontologie.

En effet, ces derniers travaillent dans une semi-clandestinité et se retrouvent périodiquement devant les tribunaux, comme d’ailleurs certains médecins « alternatifs ». La situation des thérapeutes non-conventionnels est « ubuesque », car ce n’est pratiquement jamais à la suite de plainte de patients qu’ils sont inquiétés, mais d’actions menées par la Sécurité sociale ou des confrères plus ou moins jaloux. Et l’on passe sous silence dans le même temps les dizaines de milliers de morts causées chaque année par les médicaments et les maladies contractées à l’hôpital…
 
>> Article paru une première fois sur Ouvertures.
 

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44 réactions à cet article    



    • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 19 juin 2009 08:45

      He oui, cher Renève, je suis comme vous le dites (en croyant dire le contraire) tout à fait « désintéressé » dans ce domaine. Mais cela aussi, vous avez du mal à le comprendre (peut-être parce que vous ne savez ce que c’est).

      J’espère que vous (et vos compagnons de dénigrement haineux) cesserez cette dérive, ce type de calomnie, indigne d’un débat citoyen tel que nous tentons de le mener ici.

      Dans le cas contraire, je me verrai dans l’obligation de signaler votre manquement à l’éthique. Les attaques ad hominem sont , comme dans tout débat honnête, inacceptables.


    • Voltaire Voltaire 18 juin 2009 10:35

      Il est rassurant de constater que les Verts ont du bon sens en ce qui concerne la médecine, et évitent de suivre n’importe quel « expert » auto-proclamé.

      Cet article publicitaire pour un ouvrage n’a de plus pas grand chose à faire ici.


      • Germaine Brieli 18 juin 2009 10:41
        Exercice illégal de la médecine

        Rédigé par Me DURRIEU-DIEBOLT, Avocat à la Cour

        • L’exercice illégal de la médecine est prévu par l’article L 378 du Code de la santé publique.

          Il est constitué lorsqu’une personne non titulaire d’un diplôme médical, établit un diagnostic et/ou préconise ou applique un traitement et laisse croire en une guérison.

          Il peut s’agir :

          • de professionnels de la santé qui dépassent les limites de leurs compétences et activités : infirmiers, sages-femmes, chirurgiens dentistes, pharmaciens...
          • de professionnels de la beauté : esthéticiennes, coiffeurs...
          • de personnes qui se prétendent faussement être médecin : des usurpateurs de titres.
          • des herboristes, magnétiseurs... dans le cadre des médecines dites parallèles.
        • Le délit d’exercice illégal de la médecine est prévu par l’article L 378 du Code de la santé publique qui renvoie au Code pénal en ce qui concerne les sanctions encourues.
          L’article 433 - 17 du nouveau Code pénal prévoit que «  L’usage, sans droit, d’un titre attaché à une profession réglementée par l’autorité publique ou d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende. »
        • Si l’exercice illégal de la médecine est la cause de l’aggravation de l’état de santé du malade ou d’une atteinte à son intégrité corporelle, les peines peuvent être plus sévères.
          Dans ce cas, il est possible de poursuivre la personne mise en cause sur le fondement de l’atteinte à l’intégrité physique d’autrui, ou d’homicide suivant la gravité des conséquences de cette activité illégale

        • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 18 juin 2009 10:54

          La médecine traditionnelle chinoise est utilisée dans de nombreux pays (y compris africains). Dans les pays en développement, plus de 80 % de la population, c’est-Ãà-dire des centaines de millions de personnes ! a recours à une médecine traditionnelle, selon l’OMS. Heureusement qu’elles ont cette possibilité.

          L’OMS invite les autorités sanitaires de tous les pays à étudier, organiser (et donc faire le tri) et intégrer ces démarches, indispensables pour la survie des malades.

          C’est vrai que le laisser-faire actuel provoque des effets secondaires néfastes, comme ceux que vous indiquez, mais il serait criminel de jeter le bébé avec l’eau du bain et d’interdire la MedTrad sans la remplacer par autre chose.

          Et tenez aussi compte, dans la balance, des dégâts mortels provoqués par l’abus de la médecine chimique et l’iatrogénie hospitalière : deux dizaines de milliers de morts en France chaque année, quand même, près de 5 fois les morts sur la route...


          • snoopy86 18 juin 2009 11:20

            Alors que votre prof de gym aille exercer la medecine chinoise au Togo ou au Sri-Lanka !!!

            L’exercice de la médecine en france est fort heureusement réglementé et notre pays compte plusieurs centaines de milliers de praticiens considérés comme parmi les mieux formés au monde.

            La médecine paralléle est d’abord un monde de charlatans. Si certains aspects peuvent être positifs et retenus, ce doit être sous le strict contrôle des médecins diplômés.


          • ZEN ZEN 18 juin 2009 12:50

            Bien d’accord, Snoopy
            Ce n’est pas parce que la médecine doit revoir ses pratiques et ses prescriptions, dans une servitude trop grande par rapport aux firmes pharmaceutiques, qu’il faut faire l’apologie des médecines parallèles, où l’on trouve parfois le pire
            Je ne suis pas contre certaines pratiques de la médecine chinoise, à condition que l’on sache ce que l’on met sous ce mot...


          • socrate socrate 18 juin 2009 21:35

            "des dégâts mortels provoqués par l’abus de la médecine chimique et l’iatrogénie hospitalière : deux dizaines de milliers de morts en France chaque année"

            non mais et puis quoi encore ? après avoir été contre les vaccins, vous êtes contre la médecine française !!!!..... pendant que vous y êtes dites que la médecine est plus dangereuse que les maladies et qu’elle tue plus que la mort ne le ferait !!??!!!

             je pense qu’il faut raison garder et si la médecine française se doit de porter un regard humble et curieux sur les autres formes de médecine, elle doit surtout poursuivre une méthodologie scientifique basée sur les preuves et non sur les croyances et la simple intuition qui est loin d’être la vérité....

            cet article n’est pas rigoureux et sous prétexte de se vouloir à la mode, balance des choses sans aucune analyse : bref ceci n’est pas du journalisme mais de la publicité, je suis d’accord avec la plupart des autres agoranautes.


          • amipb amipb 18 juin 2009 22:24

            Incroyables, tous ces commentaires négatifs, alors que ni l’article ni les commentaire de l’auteur ne m’apparaissent comme du « publi-reportage ». La médecine française n’est pas la panacée même si elle marche plutôt bien, et les médecines parallèles, même bien pratiquées, n’en sont pas non plus une. Mais pourquoi ne pas les faire travailler ensemble ?

            Par ailleurs, effectivement, dans les pays qui n’ont pas accès faute de moyens ou de sombres histoires de brevets, à la médecine occidentale, il faut développer la médecine locale, qui est dans 90 % des cas « traditionnelle ». Ne pas oublier que notre pharmacopée provient en grande partie de ces médecines que l’on appelle « parallèles ».


          • Tyner 18 juin 2009 11:09

            Limiter les prélèvements sur faune et flore passe nécessairement par l’isolement de principes actifs puis leur synthèse ou hémi-synthèse. Chose que ce « manifeste » exclut. Il n’y a donc rien d’écologique dans l’approche de ce monsieur.


            • clostra 18 juin 2009 11:51

              Merci de lancer le débat : il faut le faire ! Même réflexion sur le black out (marrant, hier, je songeais à afficher un grand rectangle noir (genre Hadopi) pour signaler la santé confisquée...
              Pourquoi pas le lancement d’une grande enquête sur le sujet.
              Certaines associations de malades ont capitalisé le « savoir du patient » et finalement beaucoup appris. Ces associations, lorsque elles ne sombrent pas dans les financements des laboratoires pharmaceutiques (probable que c’est quasi un combat perdu d’avance) font émaner une autre façon d’envisager « le soigner » et « le guérir ».
              Pourtant leur démarche de départ (trouver le « remède », disons plutôt le « médicament » qui va soigner une maladie rare qui n’intéresse personne, du moins pas la solidarité publique sauf si elle apporte des capitaux privés : saluons tous les « thons » sur tous les tons) est strictement l’intérêt des malades.
              Alors, oui, pour aider ces écolos dogmatiques, osons lancer les bases d’une médecine écologique, une « green médecine », celle qui va peut-être - lorsque les pesticides auront disparu : oui après tout pourquoi pas une petite claque sur une mouche dans un espace sans Bégon ou bien - j’y songe : une petite pulvérisation d’huile essentielle de géranium ou des géraniums pour ceux qui aiment : nous les hommes, les bêtes et les végétaux, unis dans un même élan ! pour éloigner sans faire disparaître... : âme sensible s’abstenir, laissons les malades empoisonnés mourir tranquillement aux frais de la princesse - médecine qui va peut-être remettre les simples au goût du jour...
              Une médecine durable.
              Une médecine du développement.
              Avec tous ses chapitres passés au crible.
              Merci d’avoir présenté le contenu de ce livre qui serait une bonne introduction pour entrer tête haute dans la haute académie du développement durable.


              • Tyner 18 juin 2009 12:15

                clostra a écrit : songe : « une petite pulvérisation d’huile essentielle de géranium  »


                Ben voilà. Comportement type actuel irréfléchi...

                Avec ces déversements systématiques d’huiles essentielles dans les maisons, on va droit vers l’émergence de nouvelles souches résistantes (sélectionnées sous faibles doses chroniques de molécules microbicides). Bravo...
                Alors que certains de ces composés sont porteurs d’espoir dans la lutte contre les bactéries multirésistantes en milieu hospitalier (nombreuses études en cours), les résistants sont déjà en train d’être créés par nos gentils bobo hygiénistes... 

                Exemple :

                http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18778374?ordinalpos=21&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportP anel


              • clostra 18 juin 2009 14:01

                j’ai dit « petite » et puis les géraniums c’est mieux mais j’aime pas à cause de mes quelques rares restes de gènes de mouche.


              • amipb amipb 18 juin 2009 22:28

                @Tyne : alors attention, il va bientôt falloir supprimer tous les géranium pour éviter que nos staphylocoques ne développent des résistances à leur contact. Qu’on se le dise !


              • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 18 juin 2009 12:00

                Cessons, svp, le terrorisme intellectuel et la dénonciation calomnieuse !

                La médecine naturelle est le fait, la plupart du temps, de gens consciencieux qui prennent le temps d’écouter et de comprendre leur patient (à la différence de nombreux médecins académiques, dont beaucoup refusent de recevoir les malades pauvres (CMU), font exploser leurs honoraires et souhaitent s’installer dans les régions plutôt ensoleillées).

                La médecine naturelle englobe une série de pratiques soit traditionnelles soit innovantes qui font beaucoup de bien aux gens. La preuve, c’est qu’elle est utilisée par une majorité de gens, alors même qu’elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale ! Et ces gens se disent généralement satisfaits.

                Beaucoup de ces pratiques sont d’ailleurs reconnues dans d’autres pays occidentaux. La Suisse vient même d’inscrire le droit d’y recourrir dans sa Constitution.

                Je dirai même que si la santé est si bonne en France (mis à part les 150 000 morts du cancer et autres...), c’est aussi parce que des médecins alternatifs et des thérapeutes humains prodiguent leurs soins en accompagnement, ne vous déplaise.

                La médecine conventionnelle cause de nombreux maux que vous ignorez tout simplement. Il ne s’agit pas de la refuser mais de l’inviter à la modestie, à une meilleure prise en compte de ses effets indésirables et à l’écoute des gens.

                Il ne s’agit pas non plus d’accepter n’importe quelle pratique naturelle. Cette dernière est preneuse d’une évaluation, de contrôle et de la création de code déontologique à son égard.


                • snoopy86 18 juin 2009 22:28

                  J’imagine que vos grands marabouts soignent gratuitement les pauvres smiley

                  Et faire de la médecine « officielle » une cause de mortalité majeure alors que vos anthroposophes, naturopathes and co sauveraient l’humanité c’est simplement criminel...

                  J’observe néanmoins que vous réclamez un moratoire pour les poursuites en cours. J’en conclus que nombre de vos « thérapeutes consciencieux » ont actuellement quelques soucis avec la justice ce qui est plutôt rassurant.

                  Et si vous nous parliez un peu des dérives sectaires de la médecine naturelle...


                • TALL 18 juin 2009 12:24

                  En principe, vous êtes un irresponsable Lagardette

                  Car on ne déconne pas quand il s’agit de la santé des gens
                  Mais bon, vu qu’aucune personne sensée ne viendra chercher des conseils médicaux chez cybion, ya pas de problème smiley
                  Continuez donc votre cirque, on s’en fout

                  • amipb amipb 18 juin 2009 22:30

                    Toujours aussi ouverts et argumentés, vos commentaires ? Il est vrai que les laboratoires pharmaceutiques ne jouent pas avec la santé des gens, et encore moins les médecins ou hôpitaux. Je peux vous dire que la qualité des médecins ou des « spécialistes » s’est pourtant très largement dégradée depuis quelques années. Je peux citer au moins une dizaine de cas dans mon entourage, et cela en région parisienne.


                  • clostra 18 juin 2009 13:58

                    Oui il s’agit bien d’initier des travaux élevés au rang de travaux scientifiques à partir d’éléments recueillis auprès de ceux qui utilisent ces pratiques alternatives et des praticiens, en toute transparence.
                    Les propos recueillis auprès de malades (ou de bien-portants) ont beaucoup de valeur si l’on sait que beaucoup de patients traités par la médecine officielle abandonnent leur traitement, sans penser - sans oser ? - en parler à leur médecin, à cause des effets secondaires. Et ils sont nombreux (grand bien leur fasse ?).
                    Autre remarque : l’automédication, les « conseils du pharmacien » sont légaux.
                    Autre piste : la chimie sait-elle mieux faire que la nature (exemple la Vitamine C sans ses flavonoïdes) ?
                    Enfin, oui, dans les posts ci dessus, le mode péremptoire est une griffe bien connue. Les malades sont généralement plus prudents.


                    • Krokodilo Krokodilo 18 juin 2009 15:28

                      Vous voulez une « médecine naturelle » ? Facile, inutile pour cela de créer des Ordres professionnels qui officialiseront des pratiques douteuses où l’on trouve de tout, il suffit de respecter les limitations de vitesse, d’arrêter de picoler, de fumer, d’engraisser, mangez moins de sel, plus de bio, militez pour que le gouvernement interdise tout pesticide sur les pelouses publiques comme l’a fait le Québec, etc. Et rappelons que des mélanges de plantes chinoises ont déjà causé des insuffisances rénales et des fibroses péritonéales. Les amanites phalloïdes aussi, c’est naturel !L’opposition médecine naturelle et non naturelle est idiote, la digitaline provient d’une plante et était autrefois appelée la poudre des jésuites, la pénicilline était présente dans le pain moisi utilisé par des médecins de Napoléon, les sorciers africains détectaient le diabète par les fourmis attirées par l’urine, les sangsues, les algues, les plantes amazoniennes font l’objet d’intenses recherches, il n’y a qu’une seule médecine, une seule science qui progresse par à-coups.


                      • ZEN ZEN 18 juin 2009 17:43

                        Kroko,
                        Merci d’être sorti de ton marigot en connaisseur ,pour nous mettre face à ces évidences :
                        La santé est (dans une large mesure)à notre portée et la distinction naturel/non naturel est « idiote »...


                      • brieli67 19 juin 2009 00:24

                        SUPER !

                        y sont nombreux les Génies dans votre club d’ ESPERANTO ?

                        LES SOURCIERS DE SOULTZ

                          44-a regiona stagho okazis en Buhl, apud Guebwiller, la 11 kaj 12-ajn de oktobro 1997. Partoprenis malpli ol 50 staghanoj. Funkciis : kurso A1 (gvidis s-ro Ludwig per M10), B (pratikantoj, gvidis R. Triolle), C ( tradukoj, gvidis R. Cuenot), kaj seminario D ( gvidis E. Wermelinger). La kurso A1 ne povis funkcii pro manko da lernantoj.-

                        Eroj kaj ehhoj el nia aùtuna semajnfino en Buhl…laù A. Hubert. Chu progreso toksas nin ? Seminario gvidita de s-ro Eugène Wermelinger titolita « Nova lumo por pli sana vivo ». La preleganto atentigis la aùskultantaron pri daùre kreskanta malkvalito de nutrajoj liveritaj de industrinivela produktado kaj kemihelpa agrikulturado. Certe sankontroloj streche analizas la kemian enhavon de chiu konsumcela produkto. Sed naturajn vitaminojn, oni anstataùas per aldonaj ; povran guston de nutrajho, oni kompensas per aromoj. Laboratoriaj procedoj vidigas strangan diferencon inter natura kaj grandskale produktita nutrajho. Unua procedo : sensitiva kristaligho de ne–rafinita sukero prezentas regulan arboforman figuron, blanka sukero kontraùe montras kaosan, nigran bildon. Dua procedo : la « kirliana » fotografio vidigas elsendon de lumeroj fare de vivantaj vegetaloj, aù fingroj, sango, ktp…, interna lumo radias eksteren. Tiele bela lumkampo chirkaùas « vivantan » tritikon kaj mallargha nimbo kemie produktitan. Nunaj specioj de tritiko entenas malpli da lum-energio kaj rapide perdas sian gherm-kapablon. Tiun fotono-radiadon de chiu vivantajho shuldas kosma energio, chefe suna. Pro sana kreskado, plantoj pli amplekse staplas tiun vivigan energion kaj liveras ghin al bestoj kaj homoj. Ju pli « lum-enhava », des pli valora la manghajho. Manko de tia energio malsanigas la korpon. Ankaù malbona traktado deprenas kvaliton de produktoj. Mikro-ondaj fornoj enigas malordon en la fizika regno de la cheloj : ili liveras manghajhon ne- agordigeblan al sana vivo. Plue tiu foton-elsendo iel klarigas la sanigan efikon de homeopatiaj rimedoj (laù eksperimentaj laboroj de Pr. Orszagh). La memora kapableco de akvo funkcias kvankam ne kontentigante la oficialan, materian koncepton de scienc-fakuloj. Konklude, Eugène Wermelinger difinas chiun vivantajhon kiel organizitan sistemon kiu radias emisie kaj … riceve. Tiu radiado interligas chiujn vivantojn kaj substrekas la kosman interdependon. Ech plej taùga surogato ne kapablas anstataùi natur-produktan nutrajhon kiu sola kunligas bonguston kaj energiplenon



                        Fondateur en 1990 du Centre International de Recherche et de Documentation sur l’Aliment Vivant (CIRDAV) à Strasbourg.


                        qui nous a pondu sur Agoravox la célèbre phrase


                        La cristallisation sensible d’un lait micro-ondé donne l’image d’un lait putréfié.


                        in http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-four-a-micro-ondes-juste-bon-47812


                        Confrère KROKODILO

                        Expliquez nous cette « cristallisation sensible » EW n’a pas pu.

                         



                      • njama njama 18 juin 2009 17:25

                        Je trouve ça plutôt intéressant toutes ces controverses, elles m’inquiètent moins que les certitudes dogmatiques et absolutistes dans lesquelles la médecine « officielle » semble s’être incrustée ...
                        Mais comme le paternalisme médical français interdit trop souvent tout débat cela finit par en devenir suspect. Répression plutôt que dialogue, si on résume.

                        Pour « En finir avec Pasteur » un siècle de mystification scientifique par le docteur Eric Ancelet (1998). Collection Résurgence - Editions Marco Pietteur

                        Extraits :
                        "Les nations modernes ont fait de la Science une religion universelle, qui permet à ses promoteurs de faire triompher certains concepts ou idées par tous les moyens de tirer profit des circonstances sociales, d’imposer pragmatiquement, et même politiquement, certaines croyances et certaines pratiques. Ainsi la Science peut s’emparer des inconscients collectifs, intimider, semer la confusion, et les scientifiques façonner le monde au détriment de ses habitants. Mais est-il sûr que les méthodes employées mènent à la vérité ?« 
                        [...]
                         »Depuis plus d’un siècle quatre dogmes faux, introduits dans la science par Pasteur, et qu’on peut qualifier de catastrophiques, ont arrêté les progrès de la bactériologie et de la lutte contre les maladies des êtres vivants, animaux et végétaux. Ces quatre dogmes sont : la panspermie atmosphérique, l’asepsie des organismes vivants, la contagion et le monomorphisme".

                        Lire l’article :
                        http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2009/05/17/274

                        UN FACTEUR PATHOGÈNE PRÉDOMINANT L’obsession de la santé parfaite (mars 1999) par Ivan Illitch http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/ILLICH/11802

                        En 1974, j’ai écrit la Némésis médicale ... Je commençais Némésis médicale par ces mots : « L’entreprise médicale menace la santé. » [...]
                        Aujourd’hui, je commencerais mon argumentation en disant : « La recherche de la santé est devenue le facteur pathogène prédominant. »




                        • njama njama 18 juin 2009 21:16

                          La Médecine, une religion moderne ? L’Académie de Médecine, son Vatican !
                          Qui n’hésite pas à se comporter en Torquemada ! A quand le retour des bûchers ?

                          Lisez (ou relisez) Stéphan Sweig, « la guérison par l’esprit » (collection Poche, pas cher, vous en aurez pour vos sous) ...
                          Cyber-Troll


                        • snoopy86 18 juin 2009 22:32

                          Le bûcher pour les charlatans ? De bonnes amendes suffisent généralement smiley

                          Si nécéssaire un peu de prison. Ils y apprendrnt vite comment se guérir les hémorroïdes « par l’esprit »



                          • JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 18 juin 2009 22:43

                            @ mes détracteurs : contrairement à vos accusations à l’emporte-pièce, je n’ai dit nulle part qu’il fallait remplacer la médecine conventionnelle par les médecines douces. Et je ne suis pas du tout « contre » la médecine conventionnelle.

                            Mais je comprends que vous ne pouvez qu’opposer des calomnies aux arguments, chiffres et réalités que j’expose.

                            Je signale simplement les abus et les effets malheureux de la médecine trop facilement chimique, effets très peu connus du public, et apparemment de vous-mêmes. Soit vous êtes naïfs, soit vous fermez volontairement les yeux (avec peut-être des liens dans le milieu médical ?).

                            Faites donc une recherche.
                            Voici déjà 2 ou 3 pistes pour mettre sur la voie :

                            - Décès après maladies attrapées à l’hôpital (nosocomiales) : On estime qu’il y a environ 9 000 morts par an, mais dans seulement 4 200 cas, le pronostic vital n’était pas engagé avant la déclaration de la maladie.
                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Nosocomiale#En_France
                            Iatrogénèse médicamenteuse en France : 130 000 hospitalisations/an et 13 000 décès avérés (voire 32 000).
                            http://www.chirosystem.com/FPDF/maladiesiatro.pdf
                            On recense environ 400 000 signalements d’accidents nosocomiaux par an, dont 18 000 morts (chiffres 2002 B. Kouchner, ancien ministre de la santé).
                            http://www.urmlmp.org/pdf_rds/FVR2005.pdf

                            Pensez un peu à ces personnes qui faisaient confiance à leurs docteurs, aux familles qui ont à pleurer tous ces décès évitables. Mais vous préférez aboyer contre les novateurs, les chercheurs à l’esprit libre, les thérapeutes qui sont proches de leurs patients, ceux qui ont choisi de respecter le serment d’Hippocrate : d’abord ne pas nuire...

                            Certes, les chiffres cités ci-dessus varient selon les sources et des efforts sont faits pour les diminuer. Mais jamais les médecines douces, même incontrôlées, même avec leurs dérives, n’ont causé autant de dégâts.

                             Mais cela, vous avez du mal à l’admettre…


                            • snoopy86 18 juin 2009 22:57

                              Mais nous ne sommes pas contre la médecine « douce », sous réserve qu’elle justifie d’un minimum de base scientifique et qu’elle soit placée sous contrôle des médecins « conventionnels » qui ne pensent pas, contrairement à ce que vous insinuez qu’à la chimie et peuvent justifier d’une bonne dizaine d’années de formation sérieuse.

                              Un de mes meilleurs amis, vietnamien, médecin formé par la faculté, pratique lui aussi la médecine chinoise traditionnelle et l’acupuncture. Il ne le fait que lorsque il n’y a pas antagonisme avec l’enseignement qu’il a reçu. Je lui ferais beaucoup plus confiance qu’à votre prof de gym.

                              Lorsqu’il n’y a pas de formation reconnue, la porte est ouverte à toutes les dérives et à toutes les escroqueries.. 


                            • ZEN ZEN 18 juin 2009 23:00

                              «  »Mais jamais les médecines douces, même incontrôlées, même avec leurs dérives, n’ont causé autant de dégâts.« 

                              Jamais les »médecines douces " n’ont guéri d’une péritonite aigüe, d’un furoncle dans la gorge, de calculs néphrétiques, d’une hernie sérieuse, posé une prothèse de hanche... toute choses agréables dont j’ai eu à souffrir et que je remercie la médecine traditionnelle de m’avoir aidé à guérir ou à surmonter

                              Qu’il y ait des infections nosocomiales à l’hopital, c’est déplorable, mais c’est le revers de la médaille de la grande concentration de malades en un même lieu. Que des médecins prescrivent mal ou trop et que des patients se dopent à la chimie médicamenteuse c’est un vrai problème, mais cela ne remet pas en cause les progrès de la médecine traditionnelle
                              Vous faites un faux procès
                              Vous voulez nous ramener aux délires de l’anthroposophie ?...
                              La parole est au Dr Kroko...


                            • snoopy86 18 juin 2009 23:08

                              J’attends comme Zen d’apprendre quelles pratiques de médecine « douce » permettent de lutter contre les maladie nosocomiales smiley


                            • clostra 19 juin 2009 09:56

                              à propos des maladies nosocomiales, on connaît parfaitement comment sen passer : en évitant la concentration hospitalière d’une part, et ensuite - ou d’abord...- cesser de faire circuler des kilomètres de conduits de ventilation, d’empêcher le soleil d’entrer dans les salles d’op.
                              J’avais proposé, et depuis j’ai creusé l’idée, des petits hôpitaux de campagne (tente stérile (?), recyclable) dans le jardin de celui qui va être opéré à distance par un robot perfectionné.



                              • brieli67 18 juin 2009 22:59
                                0 vote
                                Par brieli67 (xxx.xxx.xxx.191) 13 juin 07:39

                                Un pendule aux possibilités étonnantes : l’union du dessin et de la radiesthésie.

                                Nenni Nenni la méthode à Génie..... et ses services loués à Cybion Agoravox avec succès.

                                IN http://www.roland-gerber.com/boutiq...


                                • snoopy86 18 juin 2009 23:11

                                  Bribri

                                  Toi qui es un médecin « chimiste-traditionnel » dis nous donc en termes clairs ce que tu penses de l’article...


                                • brieli67 19 juin 2009 11:44

                                  Le Mononeurone selon le Furtif
                                  L’ Echappé de l’Asile selon le bio-economiste (?késako ?) de Léon
                                  le Pôivrot des Zozos

                                  de répondre clairement ?
                                  Les arguments de moma Germaine, j’en ai rien à en redire.Correct

                                  L’article même.
                                  des réponses politiques aux questions santé et agricoles chez UTOPIA depuis ses débuts
                                  http://www.mouvementutopia.org/blog/index.php?pages/utopia-PS
                                  comme quoi le personnage CB m’est bien connu.
                                  Un feu-follet comme de nombreux chez les Verts...
                                  en googlant un peu sur son site
                                  on tombe sur


                                  L’I.N.C. (Institute of NeuroCognitivism)

                                  http://www.neurocognitivism.com/asp/index.asp

                                  Du mulot  ( sic Le Furtif) par là : http://www.agoravox.fr/auteur/robert-branche
                                  ça y ressemble bigrement.

                                  Déontologiquement et éthiquement, j’ai toujours refusé de rendre plus scientifique les « travaux émanants aussi bien de labos que de confrères.
                                  Par le copyright de traducteur, on peut bloquer l’utilisation abusive de certaines références et de nombreux textes, livres et manuels.
                                  Comme pour les Arrêts de Travail si ce n’est pas toi qui le fait, le client va chez le voisin....

                                   En général, je réponds en deux points :
                                  1) l’espérance de vie du jeune chinois est plus courte que chez nous
                                  2) une règle d’or de la Médecine Publique et Légale : Si le consommateur de santé change au maximum trois fois de médecin traitant pour une certaine affection il est dans la bonne voie thérapeutique.

                                  La Médecine est un art et non une science.
                                  Nos »bobologues« traitent des symptômes et en font des syndrome, des maladies.
                                  Inversement ,le syndrome de ma coquette/ May -Cockett ou Cockett tout court devrait avoir un bel avenir rien que par son nom. Non ?

                                  Autre cautère sur jambe de bois, les »bons pour orthophonistes« des troubles détectés par les professeurs d’école. Même si bien réparés ou cachés restent des »malaises« du triangle père-mère-enfant. Une cure de psychothérapie »familiale« serait de loin plus efficace.

                                  its terrific apocaliptic cette liste sur Wiki :
                                  http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_psychology_topics
                                  Alors psy ou pas psy toute suite ? et se faire plumer comme une oie en attendant ?
                                  Nombre d’hospitalisations en milieu dit »spécialisé" sont des transferts de Neurologie.

                                   Les Maisons de Cure ... et les petites Garnisons( sic) ont été bazardés aux immobiliers.Une coupure loin du boulot de la famille avec wellness nourri logé blanchi dans un cadre touristique cf Allemagne, Suisse, Autriche, Tchéchie avec Marienbad etc, Hongrie, Pologne...
                                  Triste et désolante, la France Profonde avec ces sites et ces vallons abandonnés.

                                  http://www.caudalie.com/
                                  http://www.sources-caudalie.com/
                                  http://www.smith-haut-lafitte.com/
                                  un choix éminemment populaire ...à la portée de toutes les bourses.


                                • snoopy86 18 juin 2009 23:24
                                  Risques et dérives sectaires dans les domaines de la santé, du bien-être et du développement personnel

                                  Les promesses et recettes de guérison, de bien-être et de développement personnel sont au cœur des pratiques à risque et dérives sectaires qu’elles émanent de groupes structurés à dimension transnationale ou de la multitude de mouvements nucléaires en réseaux ramifiés, constitués le plus souvent autour d’une poignée d’adeptes.

                                  Ce phénomène est préoccupant par son développement exponentiel au regard de l’augmentation du nombre de praticiens, de techniques non conventionnelles à visée thérapeutique et de formations débouchant sur des qualifications non validées et d’avenir incertain.

                                  L’offre psychothérapeutique est particulièrement concernée par ce constat.

                                  Source :

                                  http://www.miviludes.gouv.fr/-La-sante-?iddiv=5


                                  Je vous conseille les liens en fin de page... 


                                  • njama njama 19 juin 2009 00:48

                                    Dérives sectaires !
                                    MIVILUDES ! trouvez autre chose comme argument s’il vous plaît, vous manquez d’imagination ou de culture ! Vos propos respirent l’anathème.
                                    Le but de l’article est, me semble-t-il, d’ouvrir des pistes de réflexions, pas de juger ou de se bouffer le nez. La médecine « occidentale » est confrontée à d’autres savoirs exotiques, archaïques (?) , valables aussi peut-être ? mondialisation oblige. Pourquoi se fermer les yeux ?

                                    Au pire, tout obéit à la loi du marché maintenant, le marché sanctionne les nuls ... un client mécontent dix de perdus comme dit l’adage.
                                    Pourquoi vous en souciez ? vous en inquiétez ?

                                    « Tout homme prend les limites de son champ de vision pour les limites du monde. »
                                    Arthur Schopenhauer

                                    "En réponse à cette lutte antisecte jugée inadéquate par de nombreux témoins de notre société, le CICNS travaille à démontrer la nécessité d’un Observatoire indépendant des minorités spirituelles en France, organe consultatif équilibré et de référence (composé de personnalités d’opinions diverses à l’expertise reconnue), semblable à INFORM, en Angleterre, qui pourrait émettre des avis et recommandations auprès du Gouvernement, du Parlement et des autorités publiques afin d’améliorer les textes de loi, de préserver les libertés publiques en regard de la diversité des démarches spirituelles et thérapeutiques du XXIe siècle, tout en respectant l’ordre public. Il engagerait une démarche de connaissance à l’égard des mouvements spirituels et des thérapies alternatives qui sortiraient ainsi de l’ombre." 19/05/2009 - CICNS

                                    http://www.sectes-infos.net/communiques_presse_158_Rapport_Miviludes_2008.htm


                                  • snoopy86 19 juin 2009 09:43

                                    CICNS ????

                                    Le syndicat interprofessionnel des charlatans et gourous ?


                                  • clostra 19 juin 2009 10:00

                                    coup bas contre coup bas.
                                    Que faire de la secte des praticiens (en herbe) qui interviennent avant que la piqûre d’anesthésie ait fait effet ?


                                  • snoopy86 19 juin 2009 10:06

                                    Clostra

                                    Adepte de l’urinothérapie ?


                                  • clostra 19 juin 2009 18:08

                                    adepte de rien du tout !
                                    Mais il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes...

                                    Très sérieusement, et on pourrait lancer une enquête sur le nombre d’intervention sur des dents, sur des doigts, de ces blessures dites « superficielles » où le patient ressort en disant que enfin l’anesthésie a fait effet une fois qu’ils étaient dans le rue : alors, nous on ne blague pas ! Ce sont simplement des pratiques de « racailles ».

                                    Il faut ouvrir ces statistiques, faire parler les gens mais ça on n’y arrive pas encore.

                                    Chacun dispose d’un outil statistique assez performant, celui employé pour les sondages (petit échantillon <100 = environ le nombre de relations « sérieuses » que peut avoir un seul être humain) : si dans vos amis un certain nombre font part de ces faits, il s’agit d’une réalité.
                                    Il faut lancer l’alerte.


                                  • TSS 19 juin 2009 00:02


                                    nia nia nia !! les Allegrophiles sont en marche.

                                    les dérives sectaires ha ! ha ! la médecine allopathique avec son ordre des médecins tout

                                    puissant ressemble étrangement à une secte !! la secte des congglomérats

                                    pharmaceutiques !!

                                    ils soignent à grands renforts de cadeaux divers et pour les plus performants(zélés ?) d’entre

                                    eux ,voyages et congrés dans des sites paradisiaques.

                                    +de 20 ans dans un grand labo pharmaceutique mondialement connu m’ont permis

                                     d’observer le phénomène... !!

                                     


                                    • clostra 19 juin 2009 10:04

                                      On le voit bien : il faut refonder le débat à la lumière d’autre chose que les certitudes inculquées lors d’études d’où la patient (car on sait qu’il le sera) est absent.
                                      Lâcher un externe aux urgences en lui disant « tu te débrouilles » est simplement inadmissible.


                                      • olaf_le_preux 22 juin 2009 23:16

                                        Quelle est la ligne de partage entre ce qui nous choque et ce qui ne nous choque pas ?

                                         

                                        A lire les orientations collectives que prennent les réactions des lecteurs dans tel ou tel sens, pourquoi cela m’évoque-t-il le mouvement de certains bans de poissons ?

                                        Comme si une aimantation fédérait certaines mentalités. Nous reconnaissons-nous à l’intuition pour nous regrouper sous une même bannière ? Sont-ce des choix fondamentaux profonds qui nous font nous insérer dans tel ou tel mouvement d’idées ?

                                         

                                        Certes ça pourrait être un peu blessant d’être comparés à des poissons - sauf si on considère que d’après certains, nous dériverions du cœlacanthe.

                                        Mais pourquoi par exemple, Zen, êtes-vous suspicieux sur les comportements entourant la question des amalgames dentaires (« Y aurait-il donc un silence entretenu sur la question, un refus de savoir, un déni de réalité ? », cf votre article que j’avais lu avec intérêt à l’époque) et apparaissez-vous prêt à considérer que combattre les dérives issues de la trop grande influence des firmes pharmaceutiques et autres influences économiques dans notre système de santé serait pratiquement synonyme de charlatanisme ou d’obscurantisme ?

                                        Et à donner le Bon Dieu sans confession au corps médical constitué ?

                                        Serait-il l’unique société humaine exempte de disfonctionnements ?

                                        Du coup, avec Socrate et Voltaire pour les soutenir, Merck, Roche et Novartis par exemple n’ont plus rien à craindre de Molière. Ni de Rabelais.

                                        Allez Jean-Baptiste, console toi, peut-être un jour parviendrons-nous à réfléchir avant de penser…

                                         

                                        On dirait que les problèmes sanitaires tels que la question des hormones de croissance, du Vioxx, de la présence préoccupante d’antibiotiques dans l’environnement, etc…n’ont pas eu lieu ou alors qu’ils ne tirent pas à conséquences.

                                        Sans oublier que, par exemple, la multiplication des maladies dégénératives, la décroissance nette de la fécondité masculine et l’augmentation vertigineuse du nombre de cancers dans nos sociétés modernes semblent en grande partie liées à un mode de vie où la chimie à une place inouïe dans l’histoire de l’humanité.

                                         

                                        Un des raisons de ce soutien étonnant est peut-être que l’indubitable efficacité acquise pour tel ou tel effet attendu (antibiotique, antalgique, chirurgie…) fait que l’on a tendance à valider et respecter la discipline dans son ensemble : la Médecine avec un grand « aime ».

                                         

                                        Pourtant, c’est une activité multiple, avec ses succès, ses échecs, ses erreurs, ses excès, ses gloires et ses grandeurs.

                                        Et ses dangers.

                                         

                                        Mais peut-être plus qu’aucune autre, parce qu’elle touche à ce qui m’est si précieux, mon corps, alors ça, « c’est pas des choses qu’on rigole avec ».

                                         

                                        Du coup, que des laboratoires mettent sciemment sur le marché des substances dont ils connaissent pourtant la nocivité, est-ce que les montants énormes des investissements nécessaires à la recherche ne nous incitent-t-ils pas à penser : « Si c’est le prix à payer pour que la médecine progresse et puisse bien me soigner quand j’en aurai besoin… » ?

                                         

                                        Pourtant, à bien y réfléchir, quand on m’exprime qu’on veut combattre les « Coûts exorbitants [de notre système de santé] en perpétuelle augmentation, les pollutions des corps, des sols et des rivières, jusque dans notre eau de boisson », l’émergence « de nouveaux risques sanitaires qui ne sont absolument pas maîtrisés. » je prête une oreille attentive et favorable.

                                         

                                        Quelle est la ligne de partage entre ce qui nous choque et ce qui ne nous choque pas ?...

                                         

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