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VIRUS... mon BON VIRUS.... DIS-MOI.... ?

Dans les médias les éléments de langage des politiques, de beaucoup d'experts dits scientifiques et des bavards des chaînes d'information ne répondent pas aux interrogations des citoyens. Les réponses formatées, les "conseils" répétés à l'envi, la croissance des nombres journaliers de contaminés et de décès, suscitent une peur légitime, pesante sur le point de basculer en panique. Les retombées économiques prévues par les économistes, les marchés et le monde des affaires, vont assommer la population. Celle-ci, vomit les VIRUS qu'il faudrait éradiquer sur la planète : mais sont-ils les véritables et les seuls responsables ? Le Coronavirus honni va-t-il provoquer des réactions douloureuses et bénéfiques, dans la gouvernance des nations, de l'Europe et du big brother du monde des affaires !! Les rapports entre les nations vont-ils être modifiés ?

Généralités sur les VIRUS

Les VIRUS, comme les bactéries, les eucaryotes et les archées sont les premiers éléments de la VIE apparus sur le planète il y a environ 1 milliard d'années. Ils ont joué et jouent encore un rôle essentiel dans les mécanisme de l'évolution et de régulation de la biosphère. Voici un rappel de quelques caractéristiques des virus :

- un virus c'est très petit en taille : de 10 à 300 nm, soit 0,01 à 0,3 micron. Entassé, serré comme "des sardines " dans un cube de 1 mm de côté, il faudrait 1012 (1000 milliards) virus de 100 nm pour le remplir ; pour un cm3 (1 millilitre) ce serait 1015 (1 million de milliards), d'environ 1 gramme de masse !

- un virus est essentiellement composé d'ARN ou d'ADN, avec une enveloppe et des protubérances nombreuses pour s'accrocher à sa cible et y pénétrer. C'est dans sa cible, cellule vivante animale ou végétale, ou bactérie, qu'il se multiplie en profitant de la machinerie de reproduction de son hôte : dans les bactéries le taux de multiplication des virus spécifiques dits "bactériophages ou phages" varie de 50 à 200 (avec explosion de la bactérie pour la dissémination) mais le taux est variable (10 à 1000) pour les infections classiques de l'homme et des animaux, où la machinerie de réplication devient une usine expulsant au fur et à messure ses reproductions de virus. Les virus ont donc besoin de cellules vivantes pour se reproduire contrairement aux bactéries qui peuvent croître et se multiplier sur un support nutritif (gélatine de la boite de Pétri, sucs nutritifs...). Lors de leurs reproductions successives des modifications de leur génome (ARN ou ADN) conduisent à des variantes à virulence abaissée ou augmentée ! C'est systématique pour la grippe où chaque année la nouvelle variante est plus ou moins virulente.

- le corps humain (dans le tube digestif et sur muqueuses et peau) vit en symbiose avec le microbiome constitué du microbiote (1014 bactéries (plusieurs centaines d'espèces)) et du virome ou virobiote constitué de 1015 virus de différentes espèces. Si le microbiote pèse plus de 1 kilogramme, le virome ne pèse qu'un gramme : le microbiote fait l'objet de nombreuses et récentes études alors que le virome ne vient que d'être récemment révélé.

- les humains "fraternisent" avec environ 3600 espèces de virus alors que seules 129 sont pathogènes (rhume, grippe, variole, rougeole, herpès, hépatite B, HIV (sida), ... et coronavirus (SRAS et MERS (sras du Moyen-orient)). Les recherches récentes en biologie marine laissent à penser qu'il pourrait y avoir cent à deux cents mille autres espèces de virus !

- les virus jouent un rôle important dans la régulation des populations de bactéries et dans dans l'évolution en tant que vecteurs de modifications génétiques : certains sont utilisés dans les thérapies géniques (phages lamda ou T4 et M13)(virus du rhume) ! Chaque bactérie à son virus tueur spécifique : c'est d'une part un facteur de régulation de la population bactérienne sur terre et aussi un magnifique et efficace antibiotique naturel (découvert et développé il y a un siècle par Félix d'Hérelle, et tombé en désuétude depuis le grand développement des antibiotiques ; cependant les bactériophages sont utilisables pour tuer les bactéries multirésistantes aux antibiotiques ! Bien avant les antibiotiques ce sont les phages associés à des bactéries comme le bacille de Yersin de la peste, qui, in fine, arrête la progression de l'épidémie de façon spontanée. De nos jours les eaux du Gange, fleuve sacré, sont contaminées par le vibrion du choléra et ce dernier est contré par le phage anticholérique qui y vit en symbiose : les pélerins qui prélèvent de l'eau du Gange, prélèvent un mélange de vibrions et de phages qui élimineront progressivement les bactéries pathogènes : alors cette eau prélevée devient "miraculeuse" pour lutter contre le choléra.

- la destruction des virus pathogènes se fait parfois avec des médicaments dits antiviraux et surtout par les défenses de l'hôte infecté qui produit des anticorps pour sélectionner les virus et les faire détruire par les lymphocytes (globules blancs) ; la vaccination est un procédé pour inciter les défenses immunitaires à produire des anticorps spécifiques au virus concerné.

 

Les CORONAVIRUS

Les coronavirus dont le nom provient de leur forme (au microscope) couronnée de protubérances. Parmi les membres de leur famille il y a les coronavirus du rhume (4 espèces) (dans 15 à 30 % des cas) (dans 40% des cas, les rhumes sont dus à des rhinovirus) et les différentes espèces de coronavirus de grippes. Les affections des rhumes sont légères et se guérissent sans médicaments (parfois des sirops très sucrés pour calmer la toux, et des décongestionants des narines) et sans vaccinations. Les affections de la grippe selon la virulence de l'espèce concernée (variable d'une saison à l'autre) se combattent surtout par la vaccination et parfois par des antiviraux. L'utilisation d'antipyrétique, aspirine et paracétamol, sont utilisés pour abaisser la fièvre. Parfois la prescription d'antibiotiques peut se révéler utile pour éviter des complications par des infections bactériennes secondaires pendant et/ou après l'infection virale.

Les coronavirus "virulents" qui inquiètent les humains sont récents :

- le SRAS-CoV de 2003 (8098 cas recensés avec 774 décès soit près de 10%) dont l'épidémie s'est arrêtée ou "endormie" en 2004. Ce coronavirus très virulent est peu contagieux pour la population : 58% des cas sont issus d'une contagion nosocomiale au sein de l'hôpital. L'origine serait la consommation dans un restaurant d'une civette palmiste masquée et contaminée (par des chauve-souris). Comme il n'y a pas eu de retour saisonnier les recherches d'un vaccin ont été abandonnées !

- le MERS- sras- CoV depuis 2012 ; MERS correspond à Middle East Respiratory Syndrome, sévit dans le Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Yemen...). Dans la grande majorité des cas l'infection n'est pas ressentie (asymptomatique) ou correspond à un rhume bénin. Mais dans quelques cas graves l'affection respiratoire est sévère et mortelle à 35% (449 décès sur 1219 cas graves d'infection). À 70% la transmission est nosocomiale (dans l'établissement de soins) ! La contamination initiale ou le vecteur serait des dromadaires contaminés asymptomatiques depuis de longue date par des chauve-souris (ce sont des hypothèses). La mini épidémie est toujours en cours mais à très faible rythme de contagion. Elle n'a pas fait l'objet d'études. Apparemment l'infection légère, peu décelable, préserverait d'une nouvelle contamination. On ignore si l'infection légère, parfois asymptomatique, est déclenchée par le coronavirus de l'infection sévère ou si c'est une variante "dégénérée" adoucie qui en est la cause, et agirait comme un vaccin naturel. Il est à noter qu'une importation, en Corée du sud, de la forme sévère par un voyageur, a entraîné le décès de quelques contaminés : l'épidémie a été vite circonscrite et enrayée.

- enfin le fameux SRAS-CoV 2 dont la maladie générée est dénommée CoViD-19 (pour Corona Virus Infested Desease) est détecté en Chine à Wuhan le 17 novembre 2019 (selon les dernières enquêtes) et défini comme tel par les biologistes chinois et enfin reconnu officiellement que le 31 décembre 2019 et confirmé début janvier 2020 ). Les mesures de confinement et la publication de statistiques n'ont été mises en place que dans la seconde partie de janvier et début février. Du fait, de la politique de contrôle de l'information, évidente en décembre, les statistiques publiées officiellement restent entachées de doutes et d'erreurs. Cependant, hors de toute polémique, des renseignements, des informations et des interrogations sont une base sérieuse de réflexions :

+1- les caractéristiques du génome du SRAS-CoV ont été publiées dès mi-janvier 2020 à destination de la communauté scientifique internationale ;

+2- puis les biologistes chinois ont précisé avoir constaté deux formes, deux variantes voisines, des infections et donc probablement du virus, une S très virulente, sévère opérant au départ sur Wuhan et la province de Hubei, et une autre L plus légère, à symptomes plus faibles et même sans symptomes apparents, mais plus contagieuse que la sévère S initiale. Aucune annonce scientifique chinoise ou internationale de la découverte d'une variante L atténuée du virus de base S. Donc, si les spécialistes de la virologie "affirment avec réticence et précaution" que les guéris de l'infection légère ou asymptomatiques sont probablement immunisés contre un retour d'une infection nouvelle par le type S, ils ne préconisent pas encore une vaccination par la forme atténuée L, par absence d'études scientifiques sérieuses et par absence ou méconnaissance des caractéristiques différenciées des deux "variantes" de l'agent infectieux ;

+3- dès la confirmation des premiers guéris du type S, des médecins chinois ont envisagé de prélever du sang chez ces guéris pour le tranfuser chez des malades et les sauver. Cette méthodologie avait été utilisée (avec succès) à titre expérimental lors de l'épidémie du virus EBOLA, en Sierra-Léone et au Libéria, mais ne pouvait être étendue du fait de l'état de grande faiblesse des guéris. Si les guéris de la variante S sortent affaiblis, surtout après des jours de réanimation, par contre les guéris de la variante L, légère et même asymptomatique, seraient en bonne forme pour donner un peu de sang pour sauver les cas sévères. Une communication récente sur des premiers essais de transfusion de sérum sanguin par les Autorités politiques et/ou scientifiques chinoises jnforme de résultats positifs ! Des essais portant sur une centaine de guéris et de malades est lancée. Apparemment les prélèvements sanguins n'ont pas été effectués sur des "malades asymptomatiques" qui ne révèlent leur existence que par la présence d'anticorps liés au coronavirus. Si les prochains résultats sont positifs, la Chine garderait un avantage pour concrétiser son rêve de redevenir la première grande puissance mondiale, comme la fut pendant des millénaires l'Empire Chinois !

Si l'on essaye de faire parler les statistiques, le nombre de décès, en pourcentage, est plus important sur le premier lot de 50 à 60 000 contaminés que sur le dernier lot de 30 à 20 000 contaminés. Mais avant de "condamner" la Chine, il faudrait savoir quels sont les pourcentages de cas S et de cas L dans ces deux grands lots.

+4- Du fait des imprécisions des statistiques, surtout sur les cas de faibles contaminations et/ou asymptomatiques, quand bien même on multiplirerait le nombre de cas par 10, soit 820 000 au lieu de 82 000 et même par 1000 avec 82 millions de contaminés, le pourcentage et le nombre de contaminés dans le total de la population (1350 millions) resteraient très faibles, avec une possible seconde vague de l'épidémie  : cela les Chinois le craignent ouvertement, et c'est la raison pour laquelle les périodes de confinement sont prolongées à plus de 60 si ce n'est 70 jours dans les zones les plus impactées. Quelques cas"spontanés" (non importés) de contamination ont déclenché un confinement total d'une ville de 600 000 habitants dans une province voisine du Hubei.

+5- Les médecins chinois ont naturellement essayé divers traitements à base d'anti-viraux (Tamiflu de la grippe, antiviraux utilisés contre le SIDA, et autres maladies virales....) sur les diférentes variantes d'infections et à différents stades de développement des infections : aucun résultat encourageant n'a été annoncé. Récemment les Autorités chinoises ont annoncé les premiers essais d'un vaccin prototype sur les volontaires humains : la recherche chinoise dans ce domaine est donc très active et importante.

 

Les diverses politiques de lutte contre l'épidémie de CoViD-19

Les pays ont adopté des politiques de lutte surtout en fonction de leurs moyens et de leurs capacités de réaction :

La Chine a mis systématiquement en oeuvre le port de masques, la détection des malades par des tests systématiques, et leur isolement dans des centres de soins et un confinement total de la population à Wuhan, dans le Hubei, et des confinements assez vastes dans les agglomérations contaminées (Shangai, Pékin...). La Chine a réussi à contenir puis museler l'épidémie en deux mois (15 janvier, 15 mars). Des régions à la contamination très sporadique ont pu continuer une activité économique soutenue, de sorte que la baisse moyenne des activités de production n'a été que de 25 à 30 %.

La Corée du Sud, avec un foyer initial (60 cas) dans une Eglise évangélique de Daegu, l'épidémie s'est développée dans la Ville et dans la province voisine pour plus de 90% des cas. La politique consiste en un dépistage de masse (10 000/jour avec 500 cliniques habilitées à analyser les prélèvements) avec un total tendant vers 300 000, le suivi des "trajectoires" des contaminés pour retrouver les contacts antérieurs, un isolement/confinement du contaminé et de son entourage, des équipements d'assistance respiratoire en nombre suffisant, et le port systématique de masques pour toute la population : l'épidémie a été rapidement circonscrite puis a régressé rapidement, sans mettre l'économie coréenne à genoux. La baisse d'activités industrielles résulte de la rupture de certains approvisionnements en provenance de la Chine. Le nombre de contaminés détectés est apparu important : il résulte de l'utilisation massive de tests. Par contre, le nombre de décès est relativement bas, comparé à la Chine et surtout aux pays européens (Allemagne exceptée). Cependant des cas de contaminations sporadiques sont encore détectés, isolés, confinés et traités : l'éradication définitive de cette épidémie reste un objectif prioritaire. Toutefois, un palier bas de contaminations subsiste (au maximum des pointes de quelques dizaines par jour, variables d'un jour à l'autre).

L'Italie et l'Espagne avec un manque de moyens en masques, en assistants respiratoires et en tests, ont dû se rabattre sur des confinements de la population de plus en plus rigoureux et généralisés. Les résutats sont hélas catastrophiques car de nombreux contaminés contagieux étaient éparpillés dans la population avant le début du confinement sévère ! Les populations ne sont pas aussi disciplinées qu'en Asie de l'Est.

L'Allemagne, sans claironnage médiatique d'Engela Merkel, disposant de beaucoup de masques, de respirateurs, de lits de réanimation et de tests, a mis en oeuvre une politique à la Coréenne, avec beaucoup de cas dépistés en début d'infection et traités : le nombre de décès (en ratio selon les cas de contamination) est alors remarquablement bas. Sur certaines zones de contamination les Autorités régionales ont dû mettre en oeuvre des mesures restrictives, analogues à un confinement.

La Suède a fait le pari de ne traiter et confiner que les malades déclarés, et de laisser l'épidémie se propager en espérant que les formes légères et asymptomatiques touchent un très grand pourcentage de la population, pour que l'épidémie s'évanouisse naturellement par manque de cibles ! Cette politique est critiquée par les épidémiologistes d'un grand nombre de pays. Pour le moment il n'y a pas d'hécatombe. Et la population est appelée à adopter des mesures de "distanciation sociale".

Les USA, veulent "à la fois et en même temps" rester la première puissance économique, financière et militaire mondiale, juguler sur son territoire la pandémie sans amoindrir son économie, se désengager des institutions du multilatéralisme en se repliant sur eux-mêmes tout en maintenant la volonté de tout contrôler du fait de la dépendance au dollar, et en contrant les montées en puissance de l'UE, de la Russie et surtout de la Chine : imposer, piloter, punir et se faire aimer !!

La FRANCE étant en état de pénurie de moyens de lutte comme certaines de ses voisines, se distingue par des des politiques "d'enfumage médiatique", avec des éléments de langage lénifiants, des comités d'experts (avec peu de pneumologues et d'infectiologues) auprès du Président pour "masquer" l'incurie gouvernementale de notre pays. Le Président et le Premier Ministre sont les chefs d'état-major de "la guerre" contre le CoviD-19. Les ministres et les "pontes" du milieu médical relayent la bonne parole officielle : le confinement généralisé est la seule bonne technique pour contenir l'épidémie, pour l'étaler dans le temps (initialement c'était pour la combattre) ; les tests de dépistages ne seraient pas nécessaires (hors des malades admis en hôpitalisation pour confirmation) et les masques ne sont utiles que pour les malades confirmés (empêcher de postillonner) et pour protéger les soignants. Tout cela uniquement pour "excuser" l'incurie des gouvernements actuels et passés. Puis un programme d'approvisionnement massif en masques et tests est claironné mais les livraisons tardent. Avec les médicaments essayés (anti-viraux, choroquine et ses dérivés...) avec succès dans le cadre d'un protocole adapté, aux résultats niés ou ignorés, et à la condamnation officielle ex-cathedra, le ridicule, l'odieux ou le cynique ont été atteints par la junte officielle :

- "aucun médicament existant sur le marché pour une autre affection ne saurait être testé par les médecins (pourtant avertis des effets secondaires) avant que des essais cliniques officiels n'aient craché leurs résultats selon les protocoles ad'hoc". C'est nier toute compétence professionnelle aux médecins ! En attendant on laisse la maladie se développer et les morts s'amonceler ! Les détournements du domaine de prescription (autorisation AMM) pour l'Isoméride et le Mediator n'ont pas, en leur temps, fait réagir les Autorités de Santé : bien au contraire, il a fallu des francs-tireurs, des lanceurs d'alerte critiqués sévèrement par leurs Autorités de tutelle pour que les scandales éclatent et que ces médicaments soient interdits !!! Alors selon les "dictats" de l'ANS et du Gouvernement :

- "la chloroquine et ses dérivés, seule ou en association, ne devrait être délivrée ( à titre compassionnel !) qu'à des malades en dernière extrêmité, (lorsque le traitement n'aura pas le temps d'inverser la situation), en milieu hospitalier et suite à une décision collégiale" !!! Le corps médical sursaturé a plus urgent à faire que des réunionites pour un patient en fin de vie. Le seul intérêt est de discréditer les traitements préconisés par le professeur Didier Raoult, ces traitements s'appliquant de préférence dès l'apparition des symptomes, pour la bonne et simple raison, préconisée par tous les médecins, que les traitements en début d'infection sont toujours les plus efficaces. De plus ces traitements (hydroxychloroquine + azithromycine) dans les conditions préconisées par les initiateurs sont considérés comme efficaces en Allemagne, en Suisse, en Italie et aussi, dans la discrétion, en France !

- devant cette décision limitant et confinant chaque médecin au rôle d'un accompagnateur de fin de vie, les nombreuses montées aux créneaux, discrètes ou médiatiques, ont été efficaces et ont enfin abouti à une autorisation normale, par décret, de médicaments connus avec la double limitation acceptée par le corps médical, à savoir que les médicaments testés (ayant déjà quelques succès à leur actif) ne devront être délivrés que sur ordonnance (pas de vente libre) et administrés qu'en hôpital, clinique ou établissement de soins. Naturellement le médecin ou l'hôpital devra fournir des informations sur les résultats. Mais la junte a réussi à obtenir un arrêté complémentaire, deux jours plus tard, pour revenir à la limitation initiale, aux cas extrêmes, en hôpital avec décision collégiale : chapeau pour l'efficacité du lobbying ! Le retour au "compassionnel" sans espoir de guérison redevient l'objectif "officiel" affiché au traitement à la Chloroquine !!

 

La nécessaire remise en cause des gouvernances et des idéaux de vie des humains

Après l'échec des régimes communistes collectivistes à produire en grande quantité des biens de consommation courante (alimentation, santé, habillement) et d'équipements légers (voitures, équipements électroménagers) le système néolibéral capitaliste avec son dogme de la loi des marchés s'est crû indépassable : la libre concurrence et le libre-échange entre des pays et des entreprises du monde entier, libérés des contraintes réglementaires étatiques, sont devenus un horizon indépassable aussi bien en Occident qu'en Chine depuis Deng Xiaoping et les princes rouges devenus milliardaires.

L'Europe, est passée -sous la contante impulsion et récrimination des Anglais- d'un Marché Commun à six harmonisé, à une vaste zone économique de libre échange, de libre concurrence "non faussée " avec la libre circulation des biens et des citoyens : la Constitution prévoyait une harmonisation progressive des régimes sociaux et fiscaux indispensable pour ne pas fausser la concurrence au sein de l'UE. Non seulement cettte harmonisation n'a pas eu lieu, la concurrence restant faussée par nature, mais encore, toujours sous impulsion britannique, le marché européen s'est ouvert avec un minimum de restrictions compensatoires au reste du monde. L'importation massive de produits issus de délocalisations dans les pays à très bas coûts de main-d'oeuvre (principalement la Chine) contribuant à la baisse des coûts, à l'augmentation des marges, à la montée du chômage (en charge des budgets sociaux et fiscaux des nations) et à la désindustrialisation massive, surtout en France. Les bénéficiaires du système ont même eu l'idée de génie de faire croire que de nouvelles baisses de charges fiscales (impôts) et sociales, leur permettrait de créer de l'emploi : en fait les mesures préconisées en absence de demande de consommation et d'équipements, n'ont pas contribué à des investissements de production mais à une amélioration de leurs profits et de leurs marges et bénéfices, en conformité avec les buts primordiaux de l'entreprise et du capitalisme. Les Gouvernements des états européens ont même été invités à gérer les services publics comme les entreprises privées. Donc pour les hôpitaux (publics) réduction du nombre de lits d'hospitalisation et du nombre de personnels, et pour les cliniques (privées) spécialisation sur les prestations les plus lucratives dans le cadre des facturations à l'acte. Ainsi la fabrication des médicaments et des fournitures médicales à aussi été délocalisée massivement en Chine et Inde, sans se soucier du principe de précaution (pourtant dans la Constitution Française), restant à la merci de ruptures massives des approvisionnements, ruptures exceptionnelles, involontaires (comme pour l'épidémie actuelle) ou volontaires (mise sous embargo, sanctions économiques et/ou politiques des fournisseurs contre les clients, décrétées par un TRUMP chinois !).

Les résultats en Italie, en France et en Espagne sont des témoignages douloureux et coupables de l'incurie des gouvernements respectifs devant la pression des grands secteurs sous la coupe des affairistes néolibéraux : "les profits" restent la priorité en temps de paix (comme en temps de guerre), les victimes n'étant que des dégâts "collatéraux".

Les premières informations en provenance des USA montrent déjà l'inadaptation du système médical libéral américain et de la politique de santé américaine : les sous-équipements en masques, respirateurs artificiels, tests et produits d'analyse, sont flagrants et ils sont liés à une politique d'optimisation des coûts et des profits avec des stocks mimima et une sous-traitance délocalisée en Chine ! L'insuffisance de protection sociale en Assurance maladie pose un double problème : les malades risquent d'être abandonnés (c'est leur problème !) sans soins qu'ils ne peuvent payer, et surtout ils seront des sources actives de la contamination du reste de la population : même avec une bonne assurance privée la mortalité restera importante ; pour éviter cette agravation des contaminations, le gouvernement fédéral a prévu un système de prise en charge des malades sans ressources, système qu'Obama a voulu étendre aux travailleurs pauvres et que Trump a démoli en partie. Dans l'urgence, devant la progression catastrophique de l'épidémie, Trump a dû prendre des mesures sociales et fiscales envers les plus démunis.

 

Les premières réflexions :

Enfin, de plus en plus, les peuples et leurs dirigeants (élites "dévaluées", peu crédibles) se rendent compte que la valeur des caractéristiques de la vie humaine ne doit pas être simplement monétarisée et confiée au monde marchand des profiteurs. Les droits fondamentaux des humains à la nourriture, au logement, à la santé, à l'éducation, à la sécurité, sont des droits universels tout comme les droits formels à la liberté de pensée, à la liberté d'expression, à la liberté de circulation et à la liberté de cultes (religions, agnosticisme, athéisme). Les états-nations, en absence de fédérations démocratiques fortement protectrices, doivent se charger de leurs mises en oeuvre, de leur respect. La Nation reste le cadre privilégié des solidarités dans une communauté nationale partageant les mêmes idéaux de fraternité, de culture, d'histoire fondatrice, de libertés individuelles et d'égalité devant les lois. Pour certaines nations, en plus ou en substitution, il y a l'obligation d'une religion commune et de son pouvoir sur les esprits ; pour d'autres nations , c'est l'idéal de l'individualisme et de la loi du plus fort ou du plus riche qui transcende l'idéal de liberté individuelle.

La perte de confiance, si ce n'est une opposition, dans l'ultra-libéralisme capitaliste prônant la mondialisation et les délocalisations créatrices de profits majorés, est assumée et même -a contario- dénoncée aux USA, par des penseurs économistes et même par des milliardaires qui craignent que l'écart grandissant de revenus et de richesses entre la classe des ultra-riches (entre 0,1 et 1% de la population) et la classe des pauvres (ou en voie de paupérisation) (10 à 20 % de la population), est intenable : les pauvres, avec leurs salaires, ne pouvant plus assumer à la fois le logement, la nourriture et la santé de leur famille ! La société va se disloquer dans la violence !

En Europe, (sans les Britanniques libre-échangistes militants, comme du temps du glorieux Empire Britannique imposant ses lois au monde commercial planétaire), les protections sociales, financées par les cotisations et les impositions, sont des facteurs de cohésion et de solidarité nationales. Cependant, les plus aisés, les plus riches, rechigent à payer "pour les autres", alors qu'eux sont en bonne santé : il faut réduire les prélèvements, cotisations et impôts, et laisser la gestion du système au secteur privé, comme celui "tellement performant aux USA" où la part du PIB consacrée à la santé est, en 2014, pour les USA, de 17,1% (9403 $/an) et seulement de 11,3 % (5182 $/an) pour l'Allemagne et de 11,5 % (4508 $/an) pour la France (au début des programmes de réduction des dépenses sociales !). A titre de comparaison, toujours pour 2014 les valeurs sont pour l'Italie (9,2% PIB et 3239 $/an), pour le Royaume-Uni (9,1 % PIB et 3377 $/an) et pour l'Espagne (9,0 % PIB et 2966 $/an) : les performances en terme de contagion, d'hospitalisation et de décès sont "élevées" pour l'Italie et l'Espagne et en voie de forte croissance pour le RU infecté avec un temps de retard. La France, pour l'instant, semble légèrement moins affectée (en tenant compte du décalage de 8/10 jours du déclenchement de l'épidémie.

 

Quel avenir, quelle évolution pour les nations ?

Les grandes catastrophes mondiales tombent souvent dans l'oubli après quelques années ou décennies, comme pour la grippe "espagnole", Tchernobyl, tsunami de Noël 2004, Fukushima, Krach boursier de 1929, bulles financières de 2001 et 2008. La CoviD-19, maladie due au coronavirus chinois de 2019/2020, est devenue une pandémie mondiale se répandant sur tous les continents habités. Cette épidémie rapelle les épidémies de peste au Moyen-âge, tuant entre un tiers et la moitié des populations des villes et campagnes (certains villages et hameaux étant même "vidés" de la totalité de ses habitants). Les épidémies de peste à vbatéries (bacille de yersin) disparaissent naturellement avec le développement de leurs virus tueurs, les bactériophages. En pourcentage, la mortalité du Covid-19 reste cependant très faible (mais supérieure à celle d'une forte épidémie de grippe en mal de vaccin), du fait du grand nombre de cas légers ou asymptomatiques, et des mesures prises par les diverses Autorités Nationales de Santé et par les Gouvernements. Les résultats diffèrent selon les pays selon la précocité des mesures et des moyens mis en oeuvre pour contrer la diffusion de l'épidémie.

Dans tous les pays l'épidémie ce Covid-19 a mis en évidence l'insuffisance des moyens de lutte et de prévention  : la gestion optimisée selon des critères financiers est catastrophique : le secours des "éléments de langage" répétés à l'envi, scandés par des "responsables" démunis, sans moyens, a, dans une première longue phase, "endormi" les citoyens français. Dans une seconde phase de constat de la vérité de l'insuffsance des moyens en masques et tests, les Français se sont réveillés et ont mis en oeuvre leurs ressources intellectuelles, technologiques et manuelles pour répondre à l'impéritie gouvernementale, en fabriquant des masques, en adaptant des matériels de plongée pour oxygéner les malades, en développant des nouveaux tests sanguins simplifiés et efficaces etc....

 

Les cartes vont être rebattues, et les nations seront plus ou moins pénalisées et pour certaines avantagées : 

 

-1- Les nations prévoyantes, bien organisées avec une population au civisme reconnu et traditionnel, ont déjà traversé la première vaque épidémique sans casser leurs économies et avec un nombre limité de décès. Parmi celles-ci citons la Corée du Sud, le Japon, Taïwan, Singapour, le Vietnam. La réduction des productions industrielles est surtout due aux arrêts de livraison de sous-traitants (chinois) par fermeture d'usines ou de frontières. Leurs économies vont rapidement retrouver leur ancien niveau et même le dépasser. Ces nations ont réagi rapidement et étaient bien préparées suite aux anciennes attaques du SRAS et du MERS (pour la Corée du Sud).

 

-2- La Chine, prisonnière de sa volonté de maîtriser toutes les informations et de minimiser toutes données susceptibles de nuire à l'image d'un grand pays dominateur, appelé à être le seul grand Empire au monde, a retenu, nié puis minimisé l'émergence d'une grave épidémie, avec des conséquences majeures :

+a- L'épidémie sous-estimée s'est diffusée rapidement en Chine (surtout près de son foyer initial) et avec les transports modernes s'est progressivement étendue à la Chine dans quelques poles d'infection. Puis devant le désastre sanitaire les Autorités chinoises ont réagi massivement et efficacement pour contrer, en Chine, la propagation de l'épidémie, montrant ainsi la puissance et l'efficacité de son régime politique.

+b- Les autres pays affectés à leur tour, par des contaminés en provenance de Chine, ont minimisé, comme la Chine en début d'épidémie, les risques de pandémie, avec "l'aide trompeuse" de l'OMS se félicitant de la capacité de la Chine à juguler l'épidémie (sur son propre territoire) et donc à reconnaître avec un coupable retard le passage à l'état de pandémie et aux indispensables prises de décisions de tous les pays concernés.

+c- La Chine a développé des moyens complémentaires informatiques de suivi de ses citoyens (déjà en oeuvre avec les centaines de millions de caméras (dans l'espace public) reliées à des ordinateurs pilotés par l'IA) adaptés aux masques cachant les visages : les individus, Chinois ou étrangers, seront suivis ou poursuivis grâce à la présence obligatoire de téléphones portables équipés de logiciels pour informer de l'état (pastille rouge ou verte) de contamination (ou absence) du porteur et des individus contaminés dans la zone de déplacement. Tout ce monde sera suivi par les ordinateurs du big brother, avec leur nom, adresse et diverses localisations en déplacement. Ainsi, ce système obligatoire pour sortir de chez soi ou de la zone de confinement individuel, permettra, en outre, de suivre et connaître chaque individu manifestant à Hong-Kong ou dans d'autres villes ! La France et d'autres pays envisagent sérieusement la mise en oeuvre d'un tel système : Google avec Apple sont déjà candidats à la mise au point d'un tel système, alors que Huawei exploite déjà son propre système, raccordé aux organismes de controle étatiques chinois !

+d- La Chine est en train de retrouver l'intégralité des capacités de son économie, avec la possibilité (si ce n'est la volonté restrictive) de fournir au monde entier des masques par milliards et des tests par centaines de millions, accroissant la dépendance de l'Occident et des pays de la planète, à l'immense usine mondiale chinoise. Elle prend une bonne longueur d'avance sur ses concurrents. Pour certains produits comme les automobiles, le marché chinois était au dernier trimestre de 2019 en légère phase de légère régression : la perte de production liée aux fermetures d'usines sera très vite récupérée avec une industrie automobile en progression !

+ e- par contre, la récession mondiale va aussi peser sur les exportations chinoises  : d'où des réductions afférentes de la production des usines chinoises. Le Gouvernement de la Chine dispose de moyens pour une relance de nouvelles activités pour la dépollution des cours d'eau, des lacs et des nappes phréatiques, pour des travaux d'interconnexion des grandes sources d'eau potable (grand canal du Yang-sé-kiang vers la région de Pékin), pour la dépollution des usines émettant des gaz et des poussières nocifs, pour la production d'énergies nouvelles, pour la restauration et le développement du réseu routier... Ces moyens sont ceux de sa Banque Centrale, la BPOC, qui transforme, bon an, mal an, 200 à 300 milliards de $, (et/ou €) en créant des yuans afin de rémunérer les entreprises exportatrices, pour payer leurs fournisseurs, leurs employés, leurs charge et les gros profits de leurs dirigeants et/ou actionnaires ! Ces 200 à 300 Mds $ correspondent à la valeur des excédents commerciaux. "En même temps" selon l'adage français de gouvernance, la BPOC et d'autres organismes publics, gére ces excédents en devises en les plaçant dans des bons du Tresor américain et autres obligations étatiques occidentales, ou enfin en finançant l'achat d'entreprises occidentales pour leus compétences technologiques ou pour leur positions commerciales. Ainsi la BPOC est habituée et habilitée à créer massivement de la monnaie nécessaire au grand développement de l'économie chinoise : elle le fera sans état d'âme pour financer les grands programmes gouvernementaux de sécurisation de l'économie chinoise et de la santé des Chinois. Le Gouvernement de la très grande et puissante "Démocrature" ne peut maintenir son emprise sur sa population qu'en apportant des solutions efficaces à sa population, en santé publique, en alimentation (eau et agriculture), en emplois : les libertés démocratiques - à l'occidentale- ne semblent pas compatibles, actuellement, à la gouvernance du grand empire chinois, qui au cours des siècles a succombé aux luttes intestines et aux invasions.

La reconstruction d'un cadre de vie national dépollué est d'autant plus nécessaire que la tentaculaire "route de la soie" pour accentuer l'emprise économique chinoise sur l'Asie, l'Europe et l'Afrique, sera freinée par la récession mondiale et par les réactions des pays "colonisés" ou incorporés dans la dépendance à "l'Usine du Monde".

 

-3- Les Nations occidentales d'EUROPE et d'AMÉRIQUE du Nord se débattent en ordre dispersé, avec de graves conséquences de la pandémie en terme de mortalité, de maladies, de productions de leurs économies, et de chômage massif. Si les conséquences sont graves pour l'Italie, l'Espagne, la Fance, la Belgique... et probablement pour les USA, suite à une abdication coupable de leur souveraineté nationale en termes de santé et d'équipements, l'Allemagne aux statistiques vertueuses subira aussi le contrecoup de l'affaiblisement économique de ses clients (européens et américains), car les excédents commerciaux de l'Allemagne se font principalement sur le dos de ces derniers clients et pas sur la Chine (où sa balance commerciale est déficitaire !). Les nations européennes et les USA voyaient leurs ressources financières s'envoler vers l'Allemagne, contribuant ainsi aux cotisations sociales (maladies et retraites), aux budgets nationaux et provinciaux : la contribution des pays de l'UE "aux caisses publiques allemandes " est ainsi de l'ordre de 70 Md€/an. Personne dans le monde politique n'ose rappeler cette évidence à "nos amis allemands". Ni d'ailleurs le fait que les nombreux immigrés européens, élevés, éduqués et formés aux frais budgétaires de leurs Pays d'origine, déséquilibrent encore plus les relations économiques (et les équilibres budgétaires) au sein de l'UE et de l'Eurogroupe ! La part de compensation de la sous-natalité allemande depuis la décennie 70, par ses voisins européens est, en cumulé, supérieure à 1000 Md€ !!! Avec la récession mondiale pronostiquée par les grands institutions économiques mondiales, L'Allemagne verra ses exportations se réduire avec l'apparition de chômage massif. Compte tenu de ses bons équilibres budgétaires -obtenus sur le dos de ses clients européens et américains- elle pourra très facilement (à taux nuls) obtenir sur les marchés financiers 100 à 200 Md€/an pour financer les indispensables travaux d'infrastructures (réseaux routiers dégradés, ponts à réparer ou à renforcer, ...) et pour créer des emplois nationaux.

Pour les USA, Trump qui avait, à juste titre, dénoncé le libre échange à sens unique et les les déficits abyssaux du commerce extérieur de son pays, va poursuivre son offensive de réindustrialisation et de souveraineté nationales. Déjà, au vu de la récession annoncée, Trump prévoit des plans massifs de mise à niveau des infrastructures de son Pays. Si l'Allemagne peut se financer avantageusement sur les marchés financiers, Trump, lui utilisera la création monétaire directe ou indirecte de la FeD pour la réalisation de son programme.

La France, bascule de plus en plus dans le "Club Med du Sud Europe" ! Tous ces pays ne pourront pas bénéficier, sur les marchés financiers, de taux nuls ou négatifs comme l'Allemagne, ni espérer un financement par leur Banque Centrale, la BCE, car celle-ci, dès sa création a été châtrée de cette capacité à financer les États. D'où les négociations pour des solutions "bâtardes" de rachats de prêts -sans les annuler !!!- par la BCE, ou de prêts sous les fourches caudines du MES. Notre avenir s'annonce des plus incertains : les financements de l'Etat Français actuellement engagés sont de grosses rustines à caractère social, de survie, sans la ferme volonté de grandes politiques industrielles et économiques débarrassées de la libre concurrence, faussée par nature, et du calamiteux libre-échangisme néolibéral. La France, pour son éventuelle politique de régénération industrielle, économique et financière, à l'opposé "de la volonté de réformer pour faire entrer la France dans la mondialisation" selon le programme inspiré par le néolibéralisme son "grand serviteur", devra "réformer ses élites dirigistes" et se coordonner avec ses pays voisins pour imposer et s'imposer une politique donnant la priorité à :

- la santé avec des produits alimentaires sains, des pollutions de l'air et de l'eau réduites, et des moyens préventifs et curatifs de lutte contre les maladies, les épidémies et les accidents ;

- le logement salubre pour tous, bien isolé et accessible aux revenus de chacun ;

- l'éducation, l'instruction et la formation professionnelle accessibles à tous, prises en charge par l'ensemble des pays de l'UE si l'on désire maintenir la libre circulation des travailleurs au sein de l'UE ;

- les transports individuels et collectifs, accessibles à tous, peu polluants et économes en énergies.

- une politique planétaire de gestion des ressources naturelles, couplée à une politique de planning familial limitant les naisances au niveau mondial.

 

Naturellement toute ces mesures doivent respecter les libertés individuelles et la démocratie. La mise en oeuvre de ces programmes est impérative pour que l'Europe et le Européens se démarquent du néolibéralisme dégradant la planète, sa biosphère marine et terrestre et menant l'humanité à sa perte.


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3 réactions à cet article    


  • rogal 20 avril 2020 11:42

    Article riche.



      • caillou14 rita 21 avril 2020 10:31

        Super article net et précis, un grand merci à l’auteur !

        Les pays asiatiques (exception de la Chine opaque) ont su réagir très vite au contraire de nos gouvernants noyés dans des lois qui s’entassent depuis des siècles, résultat beaucoup de temps perdu et des décisions contradictoires basées sur la gestion économique uniquement ?

        Des gestionnaires a la petite semaine se prenant pour des géants dans un univers de nains ! smiley

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hugo BOTOPO


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