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Accueil du site > Actualités > Société > Apologie de la mère au foyer

Apologie de la mère au foyer

Je suis mère au foyer. Ma mère était mère au foyer. Ma grand-mère était mère au foyer. Et ainsi de suite jusqu’à la nuit des temps. Vivé-je dans une société primitive ? Aucunement. Est-ce une lignée de demeurées ? Point du tout. Alors pour quelle raison ? Parce-que l’éducation de ses enfants doit être le but ultime de toute femme saine d’esprit. Là se trouve la plénitude. Je ne parle pas nécessairement de bonheur. En effet, les trois premières années de la vie des enfants seront vécues de manière difficile par toute mère. Ici est le vrai courage. Ne pas déléguer. Affronter de face toute les crises et parler avec son entourage des remèdes. Bien sûr, les choses ne sont pas perçues comme telle dernièrement dans notre société occidentale. Une femme à la maison ne peut être qu’une « ratée », dixit mon grand-père, homme qui se voulait dans le vent. Le même dont l’épouse s’occupait tendrement de ses enfants. Jusqu’où peut aller la propagande ! Lorsque mon mari déclare que je ne travaille pas à l’extérieur, les sirènes s’allument dans les yeux de son interlocuteur : SOS ! Un « macho » empêche sa femme de s’épanouir. S’épanouir comment ? Intellectuellement, vous répondra-t-on invariablement. Alors là, l’erreur est si grossière que je ne peux m’empêcher de la relever. Tout d’abord, il convient de rappeler que tous les métiers ne sont pas nécessairement intellectuels. De la boulangère à la nourrice, en passant par la gardienne d’immeuble, l’infirmière ou la secrétaire, autant de métiers fort honorables mais à la tâche répétitive et dont le principal intérêt n’est pas de faire fonctionner ses neurones. Pas de quoi rivaliser avec la polyvalence de nos fameuses domestiques. En effet, ces dernières seront tour à tour éducatrices, femmes de ménage, blanchisseuses, enseignantes, responsables de l’approvisionnement, cuisinières, maîtresses de maison, administratrices, secrétaires et j’en oublie certainement. Ensuite, dans les métiers des plus hautes sphères, les working-girls mères de famille sont le plus souvent obligées de caler leurs tâches ménagères le soir et le week-end, au détriment des livres et des visites culturelles. En effet, peu embauchent un employé pour faire cette besogne. Est-ce un réel épanouissement intellectuel ? Permettez- moi d’en douter.

Le problème est que ce pseudo épanouissement intellectuel se fait au détriment de l’éducation des enfants. Car qui saurait mieux s’occuper des jeunes que leurs parents ? J’ai déjà rencontré une femme qui me confiait ne pouvoir conduire sa fille passionnée au cours de danse parce qu’elle n’en avait pas le temps. C’était sans doute un don gâché. De plus, il convient de souligner l’importance de la présence de l’un des deux parents pour les devoirs, dans le cas où l’enfant aurait des difficultés scolaires ou celui où il serait atteint de flegme aiguë. En ce qui concerne la musique, il me semble quasiment impossible pour une mère qui travaille de l’imposer à son enfant : elle n’aura ni l’énergie ni le temps de le pousser

On me répondra que le mari se doit d’aider aux corvées. Certes, mais n’oublions pas qu’un père déchargé des tâches domestiques sera moins fatigué, plus heureux et pourra mieux se consacrer à sa carrière professionnelle, ce qui compensera d’ailleurs un peu le fait d‘avoir un seul salaire.

Car on gagnera moins d’argent mais la qualité de vie sera bien meilleure. 

D‘une part, la maîtresse de maison aura le temps de réaliser une cuisine saine et savoureuse. Et quoi de plus important que ces réunions autour de la table où se produisent les échanges familiaux ? C’est là que chacun raconte sa journée, ses désirs, ses peurs. C’est là que l’on envisage l’avenir ou que l’on trouve des solutions aux problèmes. C’est là encore que sont données par les parents maintes explications sur le fonctionnement du monde : physique, philosophie, politique, histoire, psychologie, etc.… Père et mère communiqueront ici leur savoir et leur expérience. 

D’autre part, les corvées telles que ménage, lessives, paperasse administrative, courses alimentaires ou autres ayant été accomplies en semaine et en journée, les soirées et les week-end seront libres. Les soirées pourront être consacrées à la lecture ou à des moments de couple. Les week-end seront l’occasion en famille de visites de musée, de châteaux ou toute autre excursion. Ils seront également l’occasion de repas en famille ou entre amis, enfants compris, pour les bonheur des grands et des petits.

Attention, je suis bien consciente que dans les cas de bas salaires chez les hommes, les femmes seront obligées de travailler pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Il ne sera peut-être pas très rentable pour elles de mettre leurs enfants en nourrice. Puis, à l’âge scolaire, il faudrait autant que possible qu’elle soient là à la sortie d’école et le mercredi. Pourquoi ? Simplement pour passer du temps avec eux, pour qu’ils ne disent pas amèrement à l’âge adulte : « j’ai été élevé par des nourrices ». Car enfin, pourquoi avoir des enfants si ce n’est pas pour s’en occuper ?

Et les hommes au foyer ? Je n’ai rien contre, excepté que c’est dans la plupart des cas contraire à la fois à la psychologie masculine et à la psychologie féminine. On veut nous faire croire à l’heure actuelle qu’il n’y a pas de différence , ou encore que l’on peut « choisir » entre les deux. Mais cette doctrine nouvelle ne tient pas la route face à une évolutions de plusieurs millions d’années où les femmes ont toujours assumé la responsabilité des jeunes enfants, du fait de leur état physique (grossesses successives, allaitement, menstruations) qui les assignait au véritable « foyer », celui du feu. Il en est résulté un amour de ses enfants, un lien protecteur plus fort que tout autre. Pendant ce temps, l’homme chasseur assurait la nourriture pour sa famille. Ceci n’implique aucun lien de soumission de la femme envers l’homme contrairement à ce que certains voudraient faire croire. L’homme contraint de travailler pour assurer la subsistance de sa famille n’est-il pas soumis par là à femme et enfants ? Il est vrai que mon mari me reproche parfois de ne subir aucun stress à la maison contrairement à lui au bureau. Vous voyez donc que, si soumission il y a, elle fonctionne dans les deux sens. Je parlerais donc plutôt de symbiose.

La mère au foyer n’aurait pas de vie sociale ! Quid des sorties d’école (déjeuner ou goûter) et de ses rencontres devant la grille ? Quid des causeries au square tranquillement assis sur un banc ? Quid des repas dominicaux mijotés pour la famille ? Quid des bons dîners concoctés pour les amis et où la convivialité s’allie avec le raffinement ? Ce sont là des liens choisis par affinités. Qui nous ferait croire qu’ils pourraient être remplacés par des relations de travail, imposées par le hasard de la vie ?

Les féministes crieront en chœur que c’est l’indépendance des femmes qui est en cause. Elles doivent pouvoir assurer leur subsistance pour le cas où elles seraient quittées où encore si l’envie les prenait de quitter leur conjoint. La belle affaire ! Vouloir simplifier la destruction d’une famille ! Mesdames, apprenez par moi que vous risquez beaucoup moins d’être quittée si vous êtes toute dévouée à votre mari et à vos enfants, si vous préparez de bons petits plats, si vous êtes reposée et pomponnée. Et dans le cas où vous envisagez dès le début de votre mariage une rupture de votre part, laissez moi vous qualifier grossièrement.

Oui, vous qui déciderez d’être à la maison, vous serez mal vues de la plupart des gens. Mais qu’est-ce comparé au sourire de son enfant, à la sérénité de son mari ?


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34 réactions à cet article    


  • juluch juluch 16 décembre 2014 11:49

    Ma mère a été femme au foyer.


    Ceci étant, actuellement c’est un peu plus rare a moins que le mari ait un très bon salaire.

    Merci pour votre partage Cremalavanille.

    Un sacré pseudo que vous avez là....  smiley

    • Enabomber Enabomber 16 décembre 2014 12:14

      La place de la femme est au foyer.
      Landru


      • juluch juluch 16 décembre 2014 14:57

        Fallait oser !  smiley


      • confiture 16 décembre 2014 12:19

        Cremalavanille, au moyen age vous avez déja internet ?


        • Tillia Tillia 16 décembre 2014 13:02

          Le mi-temps me semble un bon compromis, enfin, le seul qui me convienne.


          Rester à la maison sans activité me pèserait à la longue, mais courir toute la semaine après le boulot me pèserait tout autant. Pendant quinze années travailler 2 jours et demi par semaine, ou 3 jours et 2 jours, tout en ayant droit aux vacances normalement, et finir sa carrière à plein temps, me semble être l’idéal. 

          Faire l’apologie de la mère au foyer me semble d’un autre âge.

          • Aldous Aldous 17 décembre 2014 09:59

            Sans activité ?


            Pourquoi resteriez vousvsans activité ? Vous ne faites rien sans ordres ?

            Mentalité d’esclave.

            Vous aimez votre servitude et la lberté vous fait tellement peur que vous la calomniez.

          • Tillia Tillia 18 décembre 2014 09:46

            Gné Aldous ? 

            Je ne vois pas quel est le rapport entre ordres, bêtes activités, esclave, liberté, bref ce salmigondis.

            Femme de ménage c’est un métier et ce n’est pas le mien... je parlais d’activités intéressantes et surtout pas entre mères de familles, je suis à des années lumières des desperate housewives.
            Moi je suis libre, vous peut-être moins ... trop pris par le ménache sans doute ? 

          • foufouille foufouille 16 décembre 2014 13:15

            si ton mari ales moyens et si ça te plait. mais toute la journée, le « ménache » .......


            • Aldous Aldous 17 décembre 2014 10:10

              Bel exemple de racisme (antiportugais) ajouté à la régurgitation de la dévalorisation de la vie domestique.


              Eduquer les enfants, préparer les repas pour ceux qu’on aime n’est pas faire la boniche. C’est au contraire une oeuvre sociale et politique majeure. C’est dans la famille que nait la liberté. C’est pourquoi toutes les dictatures cherchent à créer un Homme nouveau, sans racines, et le meilleur moyen d’y parvenir c’est de convaincre les femmes que ce qu’elles font au foyer est le ménache.

              Mais la nature est têtue, et les femmes, même dégoutées de ce ménache continuent de s’occuper de l’éducation et du bien être de leurs enfants. A part quelques silly-connes qui considèrent que courir de trique en trique combleraient leur vie et finissent avec des lèvres en cul de babouin à 40 ans parce qu’elles n’arrivent pas à comprendre qu’on ne reste pas jeune fille toute sa vie.

              Du coup nos chers francs-maçon dépités se sont dit que si on pousse un plus grand nombre de bambins vers l’homosexualité, on arriverait peut être à détruire ce que le divorce et la silly-connerie n’ont fait qu’égratigner. Ca ne marchera pas non plus.

            • Tillia Tillia 18 décembre 2014 13:20
              @ Aldous
              Tout ce que vous écrivez n’a strictement aucun rapport avec « femme au foyer » ! 

              Vous savez ce que c’est la vie domestique ?? Vous qui avez la bouche pleine du mot liberté ...
              Elles sont bizarres les femmes que vous côtoyez, jamais rencontré de pareilles caricatures, vous bossez dans le domaine de la mode et des chaudes bises ? Je ne fréquente pas ce monde la, je vous le laisse très volontiers.

              Si vous saviez comme j’aime mon boulot ! Je ne le sacrifierai jamais pour une corvée de patates, ni pour une tarte aux cerises.

              Autre vérité première : ce n’est pas parce-que des femmes élèvent leurs enfants à la maison que leurs enfants sont exemptés d’être les derniers de la classe, ou bien d’être de parfaits délinquants, il faut être bien naïf, pour croire que maman à la maison ça guérit tous les maux de la société. 

              Pour s’occuper à la maison, il est inutile de faire des études, faisons en sorte que les filles n’aient besoin que du Brevet des collèges, ça suffira bien ! Monsieur le donneur de leçons ! 



            • trevize trevize 16 décembre 2014 16:06

              J’ai bien aimé. Je ne partage pas tellement votre point de vue, mais ce que j’apprécie c’est que vous arrivez à le défendre sans descendre ceux qui ne sont pas de votre avis.

              On va y arriver petit à petit : chacun voit midi à sa porte. Il n’y a pas une seule bonne façon de vivre, il y en a probablement une infinité. On peut trouver votre façon de voir le monde, vos choix un peu désuets, mais si vous êtes heureuse comme ça, qu’y aurait-il à redire ? Du moment que vous ne partez pas en croisade contre les femmes qui ne font pas comme vous, du moment que vous ne réclamez pas plus d’avantages que les autres sous prétexte que vous auriez mieux compris la vie, moi ça me va.

              Je trouve stupide cette façon d’affirmer « moi je fais comme ça, ceux qui font pas pareil sont tous des cons » ; que ça vienne des mères de famille ou des femmes carriéristes. Vous ne tombez pas dans ce travers, et c’est tout à votre honneur.


              • doctorix, complotiste doctorix 16 décembre 2014 17:10
                Du point de vue des enfants, la position de crèmalavanille est la plus fructueuse, et tout enfant rêve d’avoir une maman aussi disponible. Il est probable qu’ils éviteront la délinquance, également.
                Son mari ne doit pas être malheureux non plus.
                Alors si ça leur convient à tous, pourquoi pas ? 
                Elle a surement plus de bonheur qu’à repasser des chemises chez les autres...
                Maintenant, si elle a du sacrifier des dispositions personnelles, c’est un peu dommage. Mais c’est son choix.
                Le plus épanouissant pour une femme est sans-doute le mi-temps, genre 4 heures par jour, où personne n’est lésé.
                C’est ce que fait mon épouse avec bonheur (elle a un boulot valorisant), et c’est aussi ce qui me permet de travailler un gros mi-temps (et je n’en ai pas plus honte que crèmalavanille). La course au pognon n’est pas notre fort.
                Il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler, non ?
                Dans tous les cas, que chacun vive selon ses envies, et ne votons pas pour les autres.
                Crèmalavanille est heureuse comme ça, et d’autres le seront autrement.
                Alors tout va bien.

                • foufouille foufouille 16 décembre 2014 17:54

                  « Il est probable qu’ils éviteront la délinquance, également. »
                  tu croit que la femme qui vit en HLM travaille obligatoirement ?
                  mdr !
                   smiley :->
                  on comprend pourquoi tu croit que la terre est creuse.


                • doctorix, complotiste doctorix 16 décembre 2014 20:46

                  A 68 ans j’ai fini de croître. D’ailleurs ça s’écrirait pareil...

                  Par contre, oui, je crois qu’une femme à la maison vaut mieux que des enfants laissés à eux-mêmes.
                  Et la délinquance n’est pas réservée aux enfants des HLM, qu’on se le dise.
                  Concernant la terre creuse, qui n’a rien à faire ici (technique des amalgames) je l’ai décrite en tant qu’hypothèse intéressante et crédible. Ce n’est pas un acte de foi, mais je conseille cependant à chacun de s’y intéresser, car cette théorie expliquerait bien des choses.

                • foufouille foufouille 17 décembre 2014 10:53

                  et si tu était moins nul tu aurais remarqué qu’il y a beaucoup de femme au foyer là ou il y a des délinquants.


                • doctorix, complotiste doctorix 17 décembre 2014 19:38

                  A part chez Landru, je ne vois pas.


                • Rincevent Rincevent 16 décembre 2014 18:45

                  Et une apologie de l’homme au foyer, c’est pour quand ?


                  • Ruut Ruut 17 décembre 2014 07:23

                    C’était mon rêve.....
                    Si je gagne au loto le pactole, ça pourrait devenir réalité. (fantasme)
                    Comme ça mon épouse pourrait enfin s’épanouir en bossant comme une malade pour des cacahuètes pendant que je m’occuperais de tout.
                    Programmer les robots de nettoyage des sols et du jardin. (optimiser les programmes)
                    Passer de bon moments avec mes enfants après l’école et leurs devoirs.
                    Papoter avec les parents lors du dépôt des enfants a l’école.
                    Apprendre a cuisiner de bons plats et desserts (enfin), fini les sandwichs pourris du boulo hors de prix.
                    Assurer les lavages et rangements des fringues.
                    Continuer a faire faire le repassage a la femme de ménage.
                    Et pouvoir passer le reste du temps a enfin assouvir les passions dans la robotique, l’électronique , l’informatique, le bricolage et les jeux vidéos offline.
                    Car les passions je les ai mis de coté depuis trop longtemps, faute de temps disponible, a cause des contraintes lié au travail et a la priorité a la vie de famille et a aider mon épouse.


                  • Goldored Goldored 16 décembre 2014 22:41

                    Bien réac’
                    digne d’Agoravox.


                    • Aldous Aldous 17 décembre 2014 11:05

                      La majorité des Allemandes sont femmes au foyer... Réacs mais pas cons. 


                    • Goldored Goldored 17 décembre 2014 17:44

                      Depuis quand la majorité constituent un modèle à suivre pour vous ?
                      Par ailleurs, renseignez-vous : 66 % des femmes allemandes travaillent en 2010 pour 60 % des françaises...

                      Un autre fait freine également considérablement l’emploi des femmes en Allemagne : Il n’y a de places en crèches que pour 3 % des enfants pour l’Allemagne de l’Ouest, ce qui peut être tout à fait « incitatif » pour rester au foyer !
                      Bref, vous racontez une fois de plus n’importe quoi


                    • Le421... Refuznik !! Le421 17 décembre 2014 09:47

                      Je dirais qu’en fait, une bonne grosse minorité des femmes travaillent par plaisir. Surtout les rares qui ont des places « haut de gamme », ce qui, en général, n’arrive pas par hasard... Suivez mon regard (un peu bas, il est vrai !!). Du moins, c’est l’expérience que j’en ai eu un peu partout après 42 années de boulot. Ouf, plus que deux, voire quatre !!
                      Les autres, c’est uniquement pour ramener à la maison de quoi vivre.
                      Perso, ce que je gagne repart en dépenses obligatoires et incompressibles.
                      Ce que gagne ma femme, c’est ce qui nous reste de disponible. Soit environ 2000 et 1000€ respectivement. Et pas de crédit sur le dos, heureusement.


                      • Aldous Aldous 17 décembre 2014 11:02

                        La caissière du carrouf d’à coté qui s’est fait humillier devant tous ses clients par le petit chef qui lui reprochait d’avoir remplis le sac d’une oetite vielle alors que les consignes c’est de laisserle client se démerder avec ses achats, elle y retourne tous les jours par plaisir. Sûr.


                      • marauder 17 décembre 2014 10:04

                        Que ca te plaise d’etre une soumise c’est une chose. Mais nous emmerde pas avec ca.
                        Et demain tu feras l’eloge de la soumise qui se doit d’executer le devoir conjugal ?
                        Tu veux reinstaurer les cours de bonne maniere a destination des potiches, greluches et autre fragiles puretee feminine maman et vierge a la fois ?

                        Ton histoire de temps a donner est evident. Mais pourquoi elle ne l’est pas nous aussi ???
                        refusons TOUS la travail a temps plein quand on a des gosses, hommes et femmes. Elever des enfants c’est du ressors de tout les adultes.
                        Mon pere avait pris un conge parental en 1980 les connards de droite et les potiches l’on pris pour quoi ? Une tapette.

                        C’est ca les connards de droite et leur potiches bien faconnes et surtout bien betement soumises


                        • Julien30 Julien30 17 décembre 2014 10:48

                          Il faudrait que vous essayez un jour, juste pour voir, un commentaire qui ne soit pas remplit d’insultes et de bile à l’encontre des gens qui ne pensent pas comme vous, voir l’effet que cela vous fait et ne pas mourir idiot et aigri.


                        • Aldous Aldous 17 décembre 2014 11:04

                          C’est pas sa faite, il a été élevé par son père... smiley


                        • ecophilopat 17 décembre 2014 11:05

                          Idiot je ne pense pas mais aigri c’est déjà fait.


                        • marauder 21 décembre 2014 08:11

                          Faudrait d’abords que les gens qui théorisent leur haine sur des juifs, des femmes, des noirs et des non-francais, des homos, des pauvres arretent leur merde.
                          Faudrait aussi qu’ils arretent de « bander » sur des poutines, des bashar el assad et compagnie.

                          Faudrait aussi qu’ils suicident les merdeux de confusionnistes.

                          Apres on verra.


                        • ZenZoe ZenZoe 17 décembre 2014 14:25

                          Très franchement, je suis certaine que beaucoup de femmes, ayant un sot métier (si si ça existe), préféreraient rester à la maison. Prendre le temps de faire ce qui les intéresse. Profiter un peu plus de leurs gamins au lieu de perdre leur temps dans les transports, à passer la serpillère, à tamponner des formulaires, à servir des clients qui leur pincent les fesses, à répondre toute la journée société trucmachin bonjour je vous écoute.... Et c’est tout bénéfice pour les enfants, qui sont moins livrés à eux-mêmes.

                          Les problèmes que je vois pourtant sont qu’au moment de la retraite, elles n’auront pas beaucoup. Le problème est que si leur mari les quitte pour une plus jeune, comment elles vont faire pour vivre elles et leurs mômes ? Inversement, si elles en ont marre d’un mari violent ou volage, dur dur de partir sans être indépendante financièrement. Le problème est que quand les enfants partiront, l’ennui et la dépression vont peut-être bien se glisser dans leur vie. Bref, une décision à ne pas prendre à la légère.


                          • Goldored Goldored 17 décembre 2014 17:48

                            Très franchement, je suis certain que beaucoup d’hommes, ayant un sot métier (si si ça existe), préféreraient rester à la maison.


                          • ZenZoe ZenZoe 18 décembre 2014 09:35

                            On est d’accord.


                          • Tillia Tillia 18 décembre 2014 13:22

                            Rester à la maison serait donc un pis aller pour non diplômé(e)s ? 


                          • sylvie 19 décembre 2014 19:14

                            bof, juste un extrait du torchon de zemmour/finki, vous pouvez retourner torcher les gosses. (allez voir l’article de Giueseppe de ce jour)


                            • vraietravailleuse 20 décembre 2014 17:57

                              L’article décrit la situation d’une famille ayant pour noyau dur un couple considérant son mariage comme définitif dans la confiance réciproque.
                              Elle correspond à la vision à long terme d’une élite morale et intellectuelle sure de ses convictions, mais pas nécessairement aux désirs à très court terme de la plèbe.

                              Tant que l’agriculture a occupé 95% des actifs, 95% des femmes travaillaient aux champs et faisaient des enfants quand elles n’étaient pas bréhaignes. La quasi totalité de la population étant servile, le mariage n’était célébré qu’entre aristocrates, puis s’est étendu aux riches bourgeois et aux riches paysans. Il avait et a toujours pour but de sécuriser le patrimoine familial, la situation de l’épouse et des enfants. C’est seulement après la révolution que le droit au mariage entre un homme et une femme a été accordé à tous. Le clergé de l’église catholique comme les militants laïques ont même cherché à l’imposer, les uns pour des raisons théologiques, les autres au nom de la « moralité publique ».

                              Pour ceux qui ne possèdent rien, qui ne souhaitent rien acquérir en commun, et ne se réfèrent pas à un code moral ou religieux, quel sens peut avoir aujourd’hui le mariage ? Aucun, car ils restent des Ilotes. Platon l’a expliqué dans « la République » : la vocation des Ilotes, mâles ou femelles, est de travailler sous les ordres des « Filakes » (les flics). Sauf qu’aujourd’hui, grâce à Rocard, l’inventeur du RMI et aux 500 sortes d’allocations qui se sont multipliées, beaucoup d’Ilotes ne travaillent pas, fument, boivent de la bière devant leur écran plat aux frais du contribuable et font des enfants à leurs concubines pour toucher de nouvelles allocations avant que leur progéniture ne soit placée.

                              Pour les décourager d’avoir la mauvaise idée de se marier et de faire baptiser leurs enfants -des quasi-animaux-, l’évêque d’Arras vient du reste de décider de demander 170 euro (non remboursés par la Sécu) pour chacun de ces sacrements.

                              La situation décrite par l’auteur de l’article, où une épouse gère sa maisonnée et veille attentivement à l’éducation de ses enfants, plutôt que de tirer un profit pécuniaire de sa propre formation universitaire (le style de l’ article indique qu’elle en a bénéficié), illustre concrètement un concept social frontalement opposé à l’idéologie que cherchent à imposer beaucoup de politiciens qui souhaitent pouvoir facilement dominer un troupeau humain déraciné, désorienté, sans morale et sans famille, crédule et facilement malléable.

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